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Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru

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6 - la Théorie psychanalyTique <strong>de</strong> la géniTaliTé<br />

Avant la psychanalyse, la psychologie ne pouvait pas poser le problème du<br />

développement <strong><strong>de</strong>s</strong> tendances génita<strong>les</strong>. En effet, elle se trouvait, alors, sous l’emprise<br />

du préjugé selon lequel « l’instinct sexuel » ne s’éveillerait qu’au moment <strong>de</strong> la puberté<br />

et prendrait d’un seul coup toute sa signification psychique, non seulement comme<br />

aspiration interne, mais aussi comme désir dirigé vers un objet <strong>de</strong> l’autre sexe. Freud<br />

effectua le premier la distinction entre le but <strong>de</strong> l’instinct et l’objet <strong>de</strong> l’instinct. De plus,<br />

affirma-t-il, il existe <strong><strong>de</strong>s</strong> sta<strong><strong>de</strong>s</strong> prégénitaux <strong>de</strong> la sexualité, et la libido <strong>les</strong> parcourt pendant<br />

<strong>les</strong> premières années <strong>de</strong> la vie sans que ces tendances prégénita<strong>les</strong> ne se groupent<br />

encore sous le primat <strong>de</strong> la sphère génitale. Les formes prégénita<strong>les</strong> du besoin sexuel<br />

seront-el<strong>les</strong> purement et simplement abolies par <strong>les</strong> formes génita<strong>les</strong> ? Ou bien prendront-el<strong>les</strong>,<br />

en quelque façon, une part active au primat <strong>de</strong> la génitalité ? La réponse à<br />

ces questions va déterminer l’excitabilité physiologique <strong><strong>de</strong>s</strong> zones érogènes génita<strong>les</strong>.<br />

Mais le problème, bien plus vaste, englobe la participation <strong><strong>de</strong>s</strong> attitu<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences<br />

enfantines et la nature <strong><strong>de</strong>s</strong> motivations qui prési<strong>de</strong>nt au choix <strong>de</strong> l’objet hétérosexuel.<br />

Il nous faudra donc distinguer <strong>les</strong> aspects suivants : premièrement, apparition<br />

<strong>de</strong> l’excitation génitale (but <strong>de</strong> l’instinct) ; <strong>de</strong>uxièmement, développement <strong>de</strong> l’amour<br />

objectal psycho-génital (objet <strong>de</strong> l’instinct) ; troisièmement, lien génétique <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux<br />

moments précé<strong>de</strong>nts (interaction entre le vécu et l’instinct).<br />

Dans sa première conception, Freud maintenait qu’il n’y avait pas <strong>de</strong> primat<br />

<strong>de</strong> la génitalité avant la puberté, que <strong>les</strong> pulsions prégénita<strong>les</strong> partiel<strong>les</strong> ne se regroupaient<br />

qu’à cette époque sous le primat <strong>de</strong> la génitalité 1 . ces affirmations ont été corrigées<br />

par la suite 2. En fait, le primat <strong>de</strong> la génitalité apparaît dès l’enfance dans la<br />

« phase phallique » du développement libidinal. ce sta<strong>de</strong> concerne aussi bien un sexe<br />

que l’autre. D’une part, c’est alors que se constitue le plus ferme fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la<br />

conscience <strong>de</strong> soi masculine : la fierté d’avoir un pénis ; d’autre part, apparaît chez la<br />

fillette l’envie d’avoir un pénis, qui est à l’origine du sentiment d’infériorité féminin et<br />

<strong>de</strong> ses compensations 3 . Ici, « il y a bien un masculin, mais pas <strong>de</strong> féminin ; l’opposition<br />

s’énonce ainsi : organe génital masculin ou châtré 4 . c’est seulement quand le développement<br />

s’achève, à l’époque <strong>de</strong> la puberté, que la polarité sexuelle coïnci<strong>de</strong> avec masculin<br />

et féminin (Freud, loc. cit.). Le garçon possè<strong>de</strong> en lui <strong>les</strong> tendances <strong>de</strong> cette étape, tandis<br />

que la fillette, après avoir constaté l’infériorité relative du clitoris, se trouve dans<br />

l’obligation <strong>de</strong> mobiliser d’autres qualités érogènes pour instaurer le primat vaginal et<br />

transférer au vagin l’érotisme clitoridien. ce processus ne s’achèvera définitivement que<br />

dans <strong><strong>de</strong>s</strong> circonstances favorab<strong>les</strong> et, en tous cas, pas avant la puberté. Selon l’avis quasi<br />

unanime <strong><strong>de</strong>s</strong> auteurs, le vagin ne joue, pendant l’enfance, aucun rôle comme zone érogène.<br />

Et <strong>de</strong> fait, <strong>les</strong> analyses ne donnent aucune indication <strong>de</strong> masturbation vaginale<br />

éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme

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