Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru
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5 - La libido génitale dans <strong>les</strong> psychonévroses 91<br />
2) La zone génitale ne s’est pas transformée en zone directrice.<br />
3) La surface du gland est insuffisamment excitable.<br />
4) Le sexe est souvent surexcitable, ce qui serait signe <strong>de</strong> son impuissance. Les fonctions<br />
génita<strong>les</strong> proprement masculines (érection, intromission, frottement) en sont<br />
diminuées.<br />
5) Il existe une érogènéité spéciale du périnée et <strong>de</strong> la partie arrière du scrotum.<br />
6) Les sensations <strong>de</strong> plaisir sont localisées dans la base <strong>de</strong> l’urètre. Du point <strong>de</strong> vue<br />
caractériel, <strong>de</strong> tels mala<strong><strong>de</strong>s</strong> sont, ou bien mous, sans énergie, passifs et peu virils, ou<br />
bien toujours pressés et sous tension. Il peut arriver, par suite d’une résistance aux<br />
tâches spécifiquement masculines, que se révèle directement le désir d’assumer le rôle<br />
sexuel <strong>de</strong> la femme. Sans doute, chez maints patients, existent l’envie du coït et la capacité<br />
érectile, mais l’érection disparaît après l’intromission ou juste avant.<br />
En ce qui concerne la genèse, Abraham fait ressortir que ces mala<strong><strong>de</strong>s</strong> n’auraient<br />
pas atteint la disposition normale <strong>de</strong> l’homme vis-à-vis <strong>de</strong> la femme, et en serait<br />
plutôt resté au sta<strong>de</strong> du narcissisme. À cela s’ajoute un renforcement constitutionnel <strong>de</strong><br />
l’érotisme urétral qui amène une surestimation du pénis comme voie urinaire. « Et<br />
quand <strong>les</strong> exigences <strong>de</strong> la fonction sexuelle proprement dite atteignent cet organe, celuici<br />
alors s’y soustrait. »<br />
En ce qui concerne le pronostic, « <strong>les</strong> cas <strong>les</strong> moins favorab<strong>les</strong> » sont, selon<br />
Abraham, « ceux où l’éjaculation précoce s’est déclarée dès l’âge <strong>de</strong> la puberté et s’est<br />
<strong>de</strong>puis souvent reproduite pendant plusieurs années consécutives. Il s’agit alors <strong>de</strong> cas<br />
<strong>de</strong> prédominance extraordinairement forte <strong>de</strong> l’érotisme urétral sur l’érotisme génital. »<br />
Notre recherche vient ici compléter <strong>les</strong> résultats d’Abraham dans la mesure où nous<br />
voulons dégager <strong>de</strong>ux formes fondamenta<strong>les</strong> d’éjaculation précoce, qui se distinguent<br />
et par leur genèse et par leur pronostic.<br />
ce qui nous a conduit à distinguer ces <strong>de</strong>ux formes, ce sont <strong>les</strong> différences cliniques<br />
suivantes :<br />
1) Soit l’éjaculation précoce a toujours existé, soit elle n’est appa<strong>ru</strong>e qu’après une<br />
pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> relative puissance sexuelle.<br />
2) L’émission <strong>de</strong> sperme se produit soit avant, soit après la pénétration du membre.<br />
3) L’émission prématurée <strong>de</strong> sperme se produit soit continuellement, soit par à coups.<br />
4) Le membre peut alors être soit rigi<strong>de</strong>, soit flasque.<br />
5) Le membre présente sa sensibilité maximale soit sur le gland, soit dans l’urètre.<br />
6) Dans <strong>les</strong> fantasmes sexuels, qu’ils soient conscients ou non, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux choses l’une :<br />
ou bien l’idée <strong>de</strong> la pénétration du membre dans le vagin est prédominante, avec ou<br />
sans impression <strong>de</strong> plaisir, ou bien elle est remplacée par <strong><strong>de</strong>s</strong> fantasmes prégénitaux (se<br />
blottir contre la femme, embrasser ses seins, être attaché, etc.).<br />
Les caractéristiques précé<strong>de</strong>ntes se laissent plus ou moins clairement regrouper<br />
en <strong>de</strong>ux catégories. L’éjaculation ante portas (avant pénétration) s’accompagne en<br />
général d’un écoulement urétral du sperme d’un membre plus ou moins flasque, et <strong>de</strong><br />
fantasmes prégénitaux, alors que l’éjaculation juste après l’intromission est liée à une<br />
érection, parfois même à un jaillissement rythmé <strong>de</strong> la semence et, invariablement, à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
fantasmes actifs <strong>de</strong> coït. On rencontre parfois <strong><strong>de</strong>s</strong> exceptions à cette règle, notamment<br />
l’éjaculation ante portas avec un membre rigi<strong>de</strong>. L’expérience confirme systématiquement<br />
que la première forme est <strong>de</strong> loin la plus grave et est en général chronique, tandis<br />
que la <strong>de</strong>uxième forme se produit le plus souvent après une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> relative puissance<br />
et est tout à fait curable par la psychanalyse.<br />
La distinction entre ces <strong>de</strong>ux catégories est à rechercher dans une différence<br />
éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme