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Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru

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Wilhelm Reich <strong>Die</strong> <strong>Funktion</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> orgasmus <strong>1927</strong><br />

mènes pubertaires qui se produisent d’habitu<strong>de</strong> entre la douzième et la quatorzième<br />

année <strong>de</strong> la vie ne se manifestèrent chez lui qu’à partir <strong>de</strong> la vingt-<strong>de</strong>uxième. c’est vers<br />

cette époque qu’il commença à se masturber, mais en ayant <strong><strong>de</strong>s</strong> fantasmes prégénitaux,<br />

<strong>de</strong> forts sentiments <strong>de</strong> culpabilité et <strong><strong>de</strong>s</strong> craintes qui l’amenèrent à se restreindre. Nous<br />

voyons dans la spermatorrhée et l’énurésie <strong>les</strong> conséquences <strong>de</strong> l’excitation somatique<br />

qui n’avait pas été liquidée. El<strong>les</strong> exprimaient la réalité suivante : dans <strong>les</strong> fantasmes, le<br />

pénis était mis au service <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntification à la mère (le pénis comme sein) et <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes<br />

prégénitaux, si bien que <strong>les</strong> excitations <strong>de</strong>vaient être éliminées sans orgasme.<br />

Lorsque l’excitation sexuelle somatique et <strong>les</strong> revendications masculines <strong>de</strong> l’idéal du moi<br />

l’amenèrent à rechercher une femme, la fixation prégénitale se dressa aussitôt contre elle : il pressa<br />

contre elle ses organes génitaux, laissa s’écouler la semence et tourna le dos à la femme, soumis à la<br />

motivation inconsciente qu’il recevait un lavement. Tout se passa comme si la génitalité s’était vu refuser<br />

l’accès <strong>de</strong> l’appareil sexuel habitué aux excitations prégénita<strong>les</strong>.<br />

L’analyse commença alors par liqui<strong>de</strong>r la constipation. Celle-ci s’effaça dans la mesure où<br />

ses éléments déterminants purent être rendus à la conscience. Les lour<strong>de</strong>urs dans la tête dispa<strong>ru</strong>rent en<br />

même temps que la constipation, sans que l’analyse parvint à éluci<strong>de</strong>r leurs déterminations.<br />

L’oppression que le patient ressentait dans la poitrine s’avéra être un symptôme larvé <strong>de</strong> peur (peur<br />

du fantôme) et s’évanouit au cours <strong>de</strong> l’analyse, mais on ne put trouver sa détermination spécifique.<br />

De même, <strong>les</strong> écoulements <strong>de</strong> semence et d’urine dispa<strong>ru</strong>rent, <strong>les</strong> pollutions au contact <strong>de</strong> la femme cessèrent.<br />

Au quatorzième mois <strong>de</strong> l’analyse, à la suite <strong>de</strong> la découverte <strong><strong>de</strong>s</strong> scènes <strong>de</strong> castration, le patient<br />

réussit à <strong>de</strong>ux reprises à coïter. Cependant, la tendance génitale psychique restait faible ; il ne manifestait<br />

aucun désir <strong>de</strong> coït. L’analyse avait trouvé ses limites dans la st<strong>ru</strong>cture psychique du patient. Ce<br />

qui n’avait pas été développé dans l’enfance ne put être recréé dans l’analyse. Il est certain que celle-ci<br />

doit toujours compter avec <strong>les</strong> énergies instinctuel<strong>les</strong> existantes ; elle est en mesure <strong>de</strong> réorganiser ces<br />

énergies, mais elle ne peut rien y ajouter. Une attitu<strong>de</strong> plus objective vis-à-vis <strong>de</strong> sa mère, une certaine<br />

indifférence envers son père et son frère prouvèrent que <strong>les</strong> liquidations analytiques avaient réussi pour<br />

autant, justement, qu’el<strong>les</strong> étaient possib<strong>les</strong>. Dans le reste <strong>de</strong> sa personnalité, le patient <strong>de</strong>vint également<br />

plus libre. Les succès obtenus, à vrai dire, ne furent guère en mesure <strong>de</strong> contrebalancer la déficience<br />

génitale, même s’ils l’aidèrent à la supporter plus aisément. Il n’est pas à exclure qu’une poursuite<br />

<strong>de</strong> l’analyse eût pu obtenir davantage ; néanmoins, vu la st<strong>ru</strong>cture <strong>de</strong> sa libido, c’était quelque<br />

chose d’assez peu vraisemblable.<br />

L’asthénie psycho-génitale que présentait notre patient était la cause <strong>de</strong> l’asthénie<br />

<strong>de</strong> l’appareil génital ; ces <strong>de</strong>ux faib<strong>les</strong>ses s’exprimaient dans la gravité <strong>de</strong> son éjaculation<br />

précoce. La st<strong>ru</strong>cture libidinale <strong>de</strong> cette perturbation <strong>de</strong> la puissance est caractéristique<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> formes graves <strong>de</strong> la neurasthénie chronique.<br />

b) L’asthénie génitale.<br />

Deux formes d’éjaculation précoce<br />

Le mérite d’avoir éclairci la nature <strong>de</strong> l’éjaculation précoce revient à<br />

Abraham 14 . Tout d’abord, ce terme ne signifiait qu’un simple fait : l’émission prématurée<br />

<strong>de</strong> sperme que l’on rencontre dans certaines névroses. Mais Abraham démontra<br />

qu’en ce qui concerne le mo<strong>de</strong> d’émission du sperme, l’éjaculation précoce est une miction.<br />

ces mala<strong><strong>de</strong>s</strong> se sont habitués au plaisir passif <strong>de</strong> laisser-couler et pour eux, éjaculer,<br />

c’est à proprement parler uriner. Abraham souligne ensuite <strong>les</strong> points caractéristiques<br />

suivants :<br />

1) La libido <strong>de</strong> ces mala<strong><strong>de</strong>s</strong> manque d’une activité masculine vigoureuse.<br />

éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme

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