Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru
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Wilhelm Reich <strong>Die</strong> <strong>Funktion</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> orgasmus <strong>1927</strong><br />
n’est pas habituellement perturbée dans la masturbation ou à l’occasion <strong><strong>de</strong>s</strong> fantasmes.<br />
b) Forme bénigne d’éjaculation précoce (éjaculation précoce du sta<strong>de</strong> génital) :<br />
L’érection étant bonne ou incomplète, l’éjaculation intervient, par peur, immédiatement<br />
avant ou très tôt après la pénétration.<br />
3. Chez <strong>les</strong> femmes :<br />
a) Insensibilité vaginale totale ou partielle.<br />
b) Tout cas d’impuissance orgastique totale.<br />
Les femmes hystériques, contrairement aux névrosées obsessionnel<strong>les</strong>, ne<br />
sont jamais frigi<strong><strong>de</strong>s</strong>, c’est-à-dire complètement inexcitab<strong>les</strong> ; au contraire, du fait que le<br />
corps tout entier, à l’exception <strong>de</strong> la sphère génitale elle-même, est placé sous le signe<br />
<strong>de</strong> la génitalité, el<strong>les</strong> sont d’une hypersensibilité sexuelle. Les stigmates hystériques<br />
(douleurs ovariennes, sensibilité <strong><strong>de</strong>s</strong> seins etc.) ne révèlent à l’analyse aucun sens psychique,<br />
mais sont l’expression immédiate <strong>de</strong> la sensibilité génitale qui a été déplacée<br />
(Ferenczi). Dans nombre <strong>de</strong> cas d’hystérie féminine, le clitoris est d’une excitabilité<br />
extrême, si bien que le plus léger attouchement provoque <strong><strong>de</strong>s</strong> sensations analogues à<br />
l’orgasme ; c’est ce qui trompe bien souvent le mé<strong>de</strong>cin et la patiente et <strong>les</strong> porte à ignorer<br />
l’impuissance orgastique ; mais il va <strong>de</strong> soi que cette excitation qui intervient sur le<br />
mo<strong>de</strong> du court-circuit, ne possè<strong>de</strong> pas davantage la valeur économique d’un orgasme<br />
normal que l’excitation <strong>de</strong> l’éjaculation précoce. Dans le commerce sexuel, ces femmes<br />
sont d’habitu<strong>de</strong> anxieuses et vaginalement insensib<strong>les</strong>.<br />
2) L’impuissance <strong>de</strong> la névrose obsessionnelle<br />
ce serait sortir du cadre <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> que <strong>de</strong> tenter démontrer quelle<br />
influence peuvent avoir sur la formation du caractère obsessionnel la stase somatique<br />
<strong>de</strong> la libido et l’angoisse <strong>de</strong> stase. Il suffit <strong>de</strong> renvoyer ici aux recherches effectuées par<br />
Freud sur <strong>les</strong> particularités caractériel<strong>les</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> obsessionnels. ces <strong>de</strong>rnières se révèlent<br />
être, <strong>de</strong> bout en bout ou presque, <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures <strong>de</strong> défense ; mesures <strong>de</strong> défense qui ne<br />
sont pas seulement dirigées, comme dans l’hystérie, contre la satisfaction, mais également<br />
contre l’angoisse elle-même, qui tire sa force <strong>de</strong> l’énergie sexuelle endiguée. c’est<br />
par <strong>les</strong> symptômes obsessionnels que l’angoisse névrotique est « liée » (Freud), et l’angoisse<br />
<strong>de</strong> stase surgit aussitôt qu’on réprime consciemment l’essentiel du dispositif<br />
obsessionnel. Les symptômes obsessionnels sont donc <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions plus, tout comme<br />
<strong>les</strong> symptômes hystériques, à cela près qu’ils se déroulent dans l’univers intellectuel (sur<br />
le plan <strong><strong>de</strong>s</strong> pensées). De même que <strong>les</strong> symptômes hystériques, ils tirent leur énergie <strong>de</strong><br />
la libido qui a été endiguée. Il s’agit uniquement d’établir ici que <strong>les</strong> obsessionnels disposent<br />
effectivement <strong>de</strong> libido en stase, et d’étudier en quoi l’impuissance obsessionnelle<br />
se distingue <strong>de</strong> l’impuissance hystérique.<br />
Le caractère obsessionnel, au lieu <strong>de</strong> conserver comme l’hystérique le conflit<br />
génital, l’a effacé en régressant au sta<strong>de</strong> sadique-anal du développement <strong>de</strong> la libido<br />
(Freud). Au lieu <strong>de</strong> satisfactions génita<strong>les</strong> <strong>de</strong> remplacement, il a mis en place <strong><strong>de</strong>s</strong> satisfactions<br />
ana<strong>les</strong> et même, pour se protéger <strong><strong>de</strong>s</strong> premières, il a eu recours à <strong>de</strong> vigoureuses<br />
formations réactionnel<strong>les</strong> ana<strong>les</strong> (sens exagéré <strong>de</strong> l’ordre et <strong>de</strong> la propreté, tout<br />
un rituel anal etc.). Le sadisme, au contraire, était un moyen parmi d’autres <strong>de</strong> parer au<br />
« danger génital ».<br />
Un extrait tiré <strong>de</strong> l’analyse d’une névrose <strong>de</strong> caractère obsessionnelle, accompagnée<br />
<strong>de</strong> dépression chronique, servira à illustrer ce qui vient d’être dit :<br />
Une femme <strong>de</strong> trente-<strong>de</strong>ux ans, vierge, aux traits revêches et masculins, <strong>de</strong> manières et <strong>de</strong><br />
maintien sévères, faite <strong>de</strong> refus <strong>de</strong> la féminité, vint se faire analyser pour être délivrée d’états d’angoisse<br />
éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme