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Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru

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Wilhelm Reich <strong>Die</strong> <strong>Funktion</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> orgasmus <strong>1927</strong><br />

L’analogie est évi<strong>de</strong>nte entre <strong>les</strong> formes <strong>de</strong> défense, dans le cas d’un danger<br />

externe et d’un danger interne au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes intellectuel et moteur. quant aux<br />

phénomènes vaso-végétatifs provoqués par le blocage <strong>de</strong> l’excitation sexuelle et à l’angoisse<br />

<strong>de</strong> stase, sont-ils eux aussi analogues à la réaction <strong>de</strong> peur biologique ? Une telle<br />

idée est facile à concevoir, mais n’est pas satisfaisante, car d’après nos connaissances,<br />

on ne saurait exiger <strong>de</strong> l’individu un tel souci <strong>de</strong> l’immortalité du plasma germinatif ;<br />

on ne peut établir l’existence d’un instinct <strong>de</strong> reproduction individuel.<br />

Examinons plutôt ce qui justifie la question du sens psychologique <strong>de</strong> l’angoisse<br />

flottante provoquée par une irritation végétative. Nous voyons dans la peur une<br />

réaction à un danger, <strong>de</strong> même que nous considérons la sensation lumineuse comme<br />

une réaction aux rayons <strong>de</strong> lumière, la sensation auditive comme une réaction aux<br />

on<strong><strong>de</strong>s</strong> sonores. Attachons-nous à cette comparaison. On éprouve aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> sensations<br />

lumineuses lorsque le nerf optique est irrité par une excitation électrique ou thermique.<br />

Or l’appareil végétatif peut réagir <strong>de</strong> la même façon lorsque ce n’est pas un danger qui<br />

l’affecte, mais une autre excitation, par exemple celle <strong>de</strong> l’énergie sexuelle emmagasinée<br />

et ne trouvant aucune autre issue.<br />

Si dans <strong>les</strong> situations effrayantes, il y a mobilisation <strong>de</strong> libido narcissique d’organe<br />

dans le système végétatif, rien ne s’oppose à l’idée qu’elle entre en fonction <strong>de</strong> la<br />

même manière à la suite d’excitations autres (internes, dans le cas <strong>de</strong> l’abstinence<br />

sexuelle). L’angoisse <strong>de</strong> stase serait alors aussi dépourvue <strong>de</strong> « sens » que la sensation<br />

lumineuse due à une excitations électrique du nerf optique. La question d’un « sens »<br />

biologique n’a rien à voir ici. Nous en arrivons donc à la question <strong>de</strong> l’origine <strong>de</strong> l’affect<br />

d’angoisse.<br />

chez notre patiente (chapitre 4, e), une peur hypocondriaque existait <strong>de</strong>puis<br />

longtemps avant qu’elle ne tombât dans l’hystérie d’angoisse ; elle ne prit la forme <strong>de</strong><br />

l’angoisse que juste après le rêve d’inceste et l’excitation qui en résulta. Le contenu <strong>de</strong><br />

la peur (consciemment : être sur le point <strong>de</strong> mourir ; inconsciemment : être b<strong>les</strong>sée aux<br />

organes génitaux) était le même avant et après ; la seule différence consistait en ce que<br />

l’excitation sexuelle fut ressentie dans le rêve <strong>de</strong> façon aiguë, puis détournée <strong>de</strong> la zone<br />

génitale. On pourrait dire que c’est l’excitation sexuelle, en <strong>de</strong>venant plus forte, qui a<br />

provoqué l’accroissement du danger <strong>de</strong> castration et déclenché l’affect d’angoisse ; mais<br />

cette objection est facile à réfuter, car l’angoisse <strong>de</strong> castration aurait pu déjà <strong>de</strong>venir<br />

aiguë le jour où notre patiente avait observé sa fille (à laquelle elle s’i<strong>de</strong>ntifiait) en train<br />

<strong>de</strong> se masturber ; or pourtant, cette fois-là, aucun affect d’angoisse ne s’était développé.<br />

que l’excitation sexuelle ait été déterminante ici, l’observation clinique comparée<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> rapports entre affect d’angoisse et stase libidinale le confirme également.<br />

Ainsi, par exemple, une certaine forme d’homosexualité active s’établit sur la base <strong>de</strong><br />

l’« angoisse » <strong>de</strong> castration ; mais on ne peut voir ici aucune trace d’affect d’angoisse.<br />

D’où vient que chez <strong>de</strong> tels patients, l’érection disparaisse au cours du coït par peur que<br />

quelque chose arrive à leur membre, comme l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> rêves le montre indubitablement,<br />

sans qu’ils ressentent <strong>de</strong> l’angoisse ? Dans un tel cas, le danger est psychologiquement<br />

réel et pourtant l’affect est absent. Si ce type <strong>de</strong> patients abandonne <strong>les</strong> rapports<br />

sexuels sans se réfugier dans l’onanisme et que l’abstinence dure assez longtemps,<br />

l’angoisse <strong>de</strong> castration fait son apparition en tant qu’affect. chez <strong>les</strong> mala<strong><strong>de</strong>s</strong> souffrant<br />

d’éjaculation précoce, l’angoisse <strong>de</strong> castration est particulièrement marquée, mais là<br />

également, l’affect d’angoisse fait défaut tant que la décharge motrice <strong>de</strong> l’excitation<br />

s’effectue, même si elle est inadéquate. Nous constatons donc que <strong>les</strong> affects d’angoisse<br />

disparaissent dès que <strong>les</strong> patients commencent à percevoir <strong><strong>de</strong>s</strong> sensations génita<strong>les</strong> au<br />

cours <strong>de</strong> l’analyse ; nous constatons aussi que cela est possible bien avant que l’angoisse<br />

éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme

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