Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru
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Wilhelm Reich <strong>Die</strong> <strong>Funktion</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> orgasmus <strong>1927</strong><br />
FIgURE 10<br />
La figure 10 illustre <strong>les</strong> relations typiques :<br />
1) Le complexe d’Œdipe fournit le matériel fondamental (<strong>les</strong> contenus, <strong>les</strong> fantasmes),<br />
la stase libidinale l’énergie pour la production <strong>de</strong> la névrose.<br />
2) La stase libidinale transforme le complexe d’Œdipe <strong>de</strong> fait historique en fait actuel ;<br />
le complexe d’Œdipe, à son tour, par l’inhibition <strong>de</strong> la fonction génitale, rend chronique<br />
la stase libidinale aiguë.<br />
Ainsi se referme le cercle <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux étiologies dans leur circuit continu : fantasme<br />
– trouble <strong>de</strong> la fonction génitale – stase libidinale – angoisse – fantasme – trouble<br />
<strong>de</strong> la fonction génitale, etc.<br />
Par exemple, un jeune marié se plaignait d’états d’angoisse intenses, <strong>de</strong> palpitations cardiaques,<br />
tremblements et sueurs, phénomènes qui étaient <strong>de</strong>venus aigus <strong>de</strong>puis un an. Quand je l’interrogeai<br />
sur sa vie sexuelle, il me raconta que <strong>de</strong>puis un an, juste avant le déclenchement <strong>de</strong> sa névrose<br />
d’angoisse, il s’était mis à pratiquer le coït interrompu, à la suite d’une grossesse non souhaitée <strong>de</strong> sa<br />
femme. Au bout d’un certain temps, son angoisse reçut <strong><strong>de</strong>s</strong> contenus déterminés ; souvent, il était réveillé<br />
par <strong><strong>de</strong>s</strong> rêves dans <strong>les</strong>quels il se voyait poursuivi. Il n’avait eu <strong>de</strong> semblab<strong>les</strong> cauchemars que dans son<br />
enfance.<br />
Une femme <strong>de</strong> quarante ans souffrait, <strong>de</strong>puis vingt ans qu’elle était mariée, d’angoisse et <strong>de</strong><br />
névrose vaso-motrice ; quelques symptômes relevant <strong>de</strong> la neurasthénie aiguë (douleurs lombaires, lour<strong>de</strong>urs<br />
<strong>de</strong> tête) venaient compliquer le tableau <strong>de</strong> la maladie. Quand je lui <strong>de</strong>mandai si elle éprouvait<br />
quelque chose dans l’acte sexuel, la patiente s’effondra en larmes : « Depuis vingt ans, je cours <strong>les</strong> mé<strong>de</strong>cins<br />
et j’attends cette question. Pourquoi personne ne m’a-t-il jamais interrogé sur ce sujet ? J’avais<br />
honte d’en parler moi-même. Je sais bien que ce qui me manque c’est la satisfaction ». Quelques entretiens<br />
(une analyse ne pouvait être menée, faute <strong>de</strong> temps) mirent en évi<strong>de</strong>nce qu’après son mariage son<br />
époux l’avait une fois excitée avec le doigt et que cet « acte » l’avait violemment effrayée (l’angoisse <strong>de</strong><br />
la masturbation !). Plus jamais elle ne le toléra. Depuis, elle était tourmentée par <strong><strong>de</strong>s</strong> excitations<br />
sexuel<strong>les</strong> qui, au cours du temps, cédaient presque entièrement la place aux symptômes <strong>de</strong> sa névrose,<br />
ou apparaissaient en alternance avec eux. Une tentative pour éliminer l’inhibition psychique par la suggestion<br />
n’eut qu’un succès temporaire. La patiente atteignit pour la première fois l’orgasme par un frottement<br />
digital du clitoris. Les symptômes dispa<strong>ru</strong>rent d’un seul coup. Une <strong>de</strong>uxième tentative échoua,<br />
la patiente fut seulement excitée et <strong>les</strong> symptômes revinrent dans toute leur force. L’inhibition psychique,<br />
probablement un sentiment <strong>de</strong> culpabilité intense à propos <strong>de</strong> la masturbation, avait été temporairement<br />
levée sur la base d’un puissant transfert, mais elle ne pouvait être éliminée durablement que par<br />
une analyse approfondie.<br />
Dans ce <strong>de</strong>rnier cas, on ne peut conclure à un effet direct <strong>de</strong> la suggestion. En effet, au cours<br />
éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme