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Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru

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Wilhelm Reich <strong>Die</strong> <strong>Funktion</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> orgasmus <strong>1927</strong><br />

reil génital ; ensuite, par l’intermédiaire <strong><strong>de</strong>s</strong> voies sensitives, elle est perçue comme sensation<br />

<strong>de</strong> plaisir et s’accroît jusqu’à l’acmé. Nous pouvons dire que, pendant l’acte<br />

sexuel, l’excitation passe toujours davantage du système neuro-végétatif au système<br />

sensitif, pour finalement atteindre au moment <strong>de</strong> l’acmé, le système nerveux moteur et la<br />

musculature. Ce passage signifie que le système neuro-végétatif est dé<strong>les</strong>té et que l’excitation sexuelle se<br />

décharge sur le système sensori-moteur. Le passage du système sensitif au système moteur et la chute <strong>de</strong><br />

l’excitation dans tout le corps sont ressentis comme une satisfaction.<br />

cette interprétation s’appuie sur <strong>les</strong> manifestations phénoménalement perceptib<strong>les</strong><br />

au niveau du système vaso-végétatif et sensori-moteur avant, pendant et après<br />

l’acte. Elle s’accor<strong>de</strong> pour l’essentiel avec la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> la physiologie <strong>de</strong> l’orgasme<br />

que nous donne Müller 12 . Selon ce <strong>de</strong>rnier, l’excitation se transmet <strong>de</strong> la musculature<br />

lisse <strong>de</strong> l’appareil génital (cordon spermatique et prostate) à la musculature striée (à<br />

savoir <strong>les</strong> musc<strong>les</strong> bulbeux et ischio-caverneux, toute la musculature du plancher pelvien)<br />

et atteint le reste <strong>de</strong> la musculature striée, en particulier <strong>les</strong> extenseurs <strong><strong>de</strong>s</strong> jambes<br />

(cela a été prouvé par <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences sur le chien).<br />

cet auteur suppose en outre que « lorsque l’orgasme survient, l’excitation se<br />

transmet (<strong><strong>de</strong>s</strong> musc<strong>les</strong> lisses <strong>de</strong> l’appareil génital) au reste du système neuro-végétatif ».<br />

ce qui confirme encore notre idée selon laquelle l’orgasme correspond à un changement<br />

dans la localisation <strong>de</strong> l’excitation sur le système végétatif. On peut seulement ajouter que<br />

l’excitation se transfère en chemin sur le système sensori-moteur. Il nous faudrait ainsi<br />

distinguer <strong>les</strong> phases suivantes :<br />

1) Le stockage sous tension <strong>de</strong> l’énergie sexuelle dans le système végétatif ;<br />

2) La concentration spontanée ou volontaire <strong>de</strong> la libido sur l’appareil génital (tension<br />

sexuelle et phénomènes vaso-moteurs) ;<br />

3) Passage progressif au système sensitif (plaisir préliminaire ; I et II sur la figure 5 dans<br />

le chapitre 2) ;<br />

4) Passage au système moteur (montée jusqu’à l’acmé, plaisir final ; III et IV sur la figure 5) ;<br />

5) Reflux sur le système végétatif, état i<strong>de</strong>ntique à l’état <strong>de</strong> départ (V sur notre schéma) :<br />

<strong>les</strong> organes génitaux et le reste <strong>de</strong> l’appareil musculaire sont dé<strong>les</strong>tés, la musculature est<br />

détendue.<br />

Par « orgasme », nous entendons <strong>les</strong> processus décrits en 4 et 5. En fonction<br />

<strong>de</strong> cela, la satisfaction est d’autant plus complète que :<br />

1) la libido a été davantage concentrée sur la zone génitale ;<br />

2) l’excitation du système végétatif re<strong><strong>de</strong>s</strong>cend <strong>de</strong> façon plus achevée, c’est-à-dire moins<br />

perturbée.<br />

Nous comprenons mieux à présent sur quoi repose la névrose d’angoisse <strong>de</strong><br />

Freud : quand une inhibition quelconque empêche l’excitation sexuelle <strong>de</strong> passer dans<br />

le système nerveux sensori-moteur et dans la zone génitale, l’excitation reste à l’état <strong>de</strong><br />

tension dans le système vaso-végétatif et produit tous <strong>les</strong> phénomènes qui caractérisent<br />

la névrose vaso-motrice. c’est très nettement le cas dans l’abstinence totale due à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

inhibitions menta<strong>les</strong>, quand la sensibilité génitale n’entre jamais en jeu et, en outre, dans<br />

l’excitation f<strong>ru</strong>strée, lorsque l’excitation passe bien au système sensitif, mais que le passage<br />

le plus important, celui au système moteur, ne s’effectue pas.<br />

Dans <strong>les</strong> cas <strong>de</strong> coït interrompu, on rencontre, d’après mon expérience, beaucoup<br />

plus <strong>de</strong> symptômes <strong>de</strong> neurasthénie aiguë que <strong>de</strong> symptômes <strong>de</strong> névrose d’angoisse.<br />

ce fait s’explique ainsi : dans le coït interrompu, la décharge dans le système<br />

moteur a certes lieu, mais le soulagement <strong>de</strong> l’excitation est gravement perturbé par l’inter<strong>ru</strong>ption<br />

<strong>de</strong> l’acte ; par suite, l’excitation génitale <strong>de</strong> nature sensitive qui n’a pas été<br />

déchargée produit <strong>les</strong> phénomènes typiques <strong>de</strong> la neurasthénie et, par ailleurs, une<br />

éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme

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