Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru
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4- Stase somatique <strong>de</strong> la libido et état d’angoisse 49<br />
système nerveux correspondant. En ce qui concerne l’instinct sexuel, <strong>de</strong> tels rapports<br />
sont bien établis et la définition freudienne <strong>de</strong> l’instinct, comme « concept limite entre<br />
le mental et le somatique », est tout à fait justifiée dans ce cas, tandis que pour <strong>les</strong> rapports<br />
entre le <strong>de</strong>uxième type d’instinct, l’instinct <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>t<strong>ru</strong>ction, et le somatique, il n’y<br />
a pour ainsi dire rien <strong>de</strong> certain. En tant que psychologie <strong><strong>de</strong>s</strong> instincts ainsi définis, la<br />
psychanalyse a déjà <strong>les</strong> rapports <strong>les</strong> plus étroits avec la biologie et, sur la base <strong>de</strong> sa théorie<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> névroses, elle est très liée également à la physiologie <strong><strong>de</strong>s</strong> névroses.<br />
Ainsi, à la source d’un symptôme, <strong><strong>de</strong>s</strong> énergies instinctuel<strong>les</strong> entrent en jeu, qui<br />
s’alimentent sans cesse à <strong><strong>de</strong>s</strong> processus somatiques vraisemblablement biochimiques<br />
(sécrétions internes). Mais el<strong>les</strong> apparaissent sur le plan psychique comme poussée instinctuelle<br />
ou comme affect et se relient sous cette forme à <strong><strong>de</strong>s</strong> représentations ou à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
expériences vécues. Sur <strong>les</strong> quatre aspects caractéristiques <strong>de</strong> l’instinct que Freud a distingués,<br />
la source et la poussée correspon<strong>de</strong>nt à l’aspect biophysiologique, le but et l’objet à<br />
l’aspect psychologique du concept. cette distinction n’est qu’une grossière approximation,<br />
car la poussée d’un instinct est perçue psychologiquement comme déplaisir si la<br />
satisfaction ne se produit pas ; mais le phénomène s’exprime d’abord sous forme d’une<br />
tension corporelle. c’est le soulagement <strong>de</strong> la tension désagréable qui constitue alors la<br />
satisfaction, éprouvée dans le domaine sexuel comme une impression <strong>de</strong> plaisir spécifique.<br />
ce mouvement <strong>de</strong> l’instinct (sexuel) du déplaisir vers le plaisir constitue le principe<br />
régulateur du plaisir-déplaisir, qui, d’après la découverte <strong>de</strong> Freud, gouverne pour l’essentiel<br />
la psyché névrotique comme celle <strong>de</strong> l’enfant et du primitif. La fonction biologique<br />
supposée du plasma germinatif, à savoir la conservation <strong>de</strong> l’espèce, est garantie<br />
par la « prime <strong>de</strong> plaisir » (Freud), qui est principalement liée à l’appareil génital. Si l’on<br />
voit clairement que le principe <strong>de</strong> plaisir est un principe biologique et le « principe <strong>de</strong><br />
réalité » (Freud) un principe social régulateur <strong>de</strong> l’instinct et que ce <strong>de</strong>rnier suscite le<br />
conflit névrotique, la névrose peut être réduite à la formule la plus simple : elle est un<br />
conflit entre le plasma germinatif (instinct sexuel, principe <strong>de</strong> plaisir) et le mon<strong>de</strong> extérieur<br />
restrictif (morale, principe <strong>de</strong> réalité, surmoi en tant que représentant du mon<strong>de</strong><br />
extérieur au sein du moi). Et rien ne peut mieux démontrer la justesse <strong>de</strong> cette formule<br />
que ce fait : <strong>les</strong> troub<strong>les</strong> <strong>de</strong> la puissance sont un symptôme typique <strong>de</strong> toute névrose.<br />
Maintenant, quel est le rapport entre <strong>les</strong> troub<strong>les</strong> <strong>de</strong> la fonction génitale et le processus<br />
névrotique ?<br />
En ce qui concerne la psychonévrose, il n’est pas difficile <strong>de</strong> répondre. quel<br />
que soit le sta<strong>de</strong> du développement mental auquel le conflit névrotique s’installe, le<br />
refoulement atteint toujours, <strong>de</strong> façon soit primaire soit secondaire, <strong>les</strong> tendances génita<strong>les</strong>.<br />
Il <strong>les</strong> sépare plus ou moins <strong>de</strong> la motricité ou il se borne à <strong>les</strong> diviser en tendresse<br />
et sensualité, ou encore il se sert <strong><strong>de</strong>s</strong> différents mécanismes inhibiteurs que nous rencontrons<br />
dans <strong>les</strong> formes <strong>de</strong> névrose individuelle. À son tour, l’inhibition <strong>de</strong> la fonction<br />
génitale apporte avec elle une stase somatique <strong>de</strong> la libido, qui s’ajoute à la stase<br />
psychique et, par là, aiguise, renforce et complique considérablement le conflit névrotique<br />
<strong>de</strong> façon secondaire. On se rend compte que le conflit mental qui, à l’origine ne comporte<br />
pas nécessairement d’élément pathologique, ne <strong>de</strong>vient un conflit névrotique, avec toutes ses conséquences,<br />
que lorsque la stase somatique <strong>de</strong> la libido s’y ajoute, c’est-à-dire, dès qu’est créée la<br />
source d’énergie pour la formation d’un symptôme. Le refoulement d’une pulsion ne<br />
produit pas encore <strong>de</strong> symptômes. ceux-ci apparaissent seulement une fois que la pulsion<br />
a réussi à percer le refoulement du côté <strong>de</strong> la défense du moi ; ce que l’on doit<br />
attribuer, en premier lieu, à l’énergie instinctuelle endiguée. Des tensions et <strong><strong>de</strong>s</strong> sensations<br />
corporel<strong>les</strong> propres à la neurasthénie, à la névrose d’angoisse ou à l’hypocondrie<br />
sont toujours présentes au début d’une maladie névrotique et sont l’expression immé-<br />
éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme