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Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru

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Wilhelm Reich <strong>Die</strong> <strong>Funktion</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> orgasmus <strong>1927</strong><br />

peut être l’expression <strong>de</strong> la libido refoulée (névrose actuelle) ou le signe d’une défense contre elle (phobie)<br />

ou <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux à la fois. Le problème n’est pas simple et nous aurons à réexaminer et à<br />

mettre en ordre bien <strong><strong>de</strong>s</strong> faits avant <strong>de</strong> pouvoir l’abor<strong>de</strong>r. Une brève considération <strong>de</strong><br />

métho<strong>de</strong> nous conduira au cœur du sujet.<br />

La psychanalyse tente <strong>de</strong> déduire le sens latent et le but secret du symptôme,<br />

qui apparaît dépourvu <strong>de</strong> sens à une observation superficielle, à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> connexions<br />

entre symptôme et personnalité. cette métho<strong>de</strong> ne permet pas encore d’en conclure<br />

quelle est la source où le symptôme puise son énergie. Un symptôme, même si son sens<br />

et son but cachés sont <strong>de</strong>venus conscients, ne va pas nécessairement disparaître ; il ne<br />

peut être définitivement supprimé que si on lui a ôté sa source d’énergie. cela seul<br />

mérite le nom <strong>de</strong> thérapie causale. Par suite, à propos <strong>de</strong> chaque symptôme névrotique,<br />

il faut distinguer :<br />

a) le sens psychologique du symptôme : dans sa formulation la plus simple, nous<br />

entendons par là, <strong>les</strong> représentations refoulées, expériences, désirs, satisfactions,<br />

conduites d’autopunition etc., qui parviennent dans le symptôme à une expression<br />

déguisée. Mais ces contenus psychiques ne seraient pas en mesure <strong>de</strong> produire le symptôme<br />

s’ils n’étaient pas « investis d’affects », c’est-à-dire liés à <strong><strong>de</strong>s</strong> énergies instinctuel<strong>les</strong><br />

endiguées. Parmi <strong>les</strong> représentations refoulées que l’on rencontre comme constituants<br />

significatifs dans l’analyse d’un symptôme, la plupart ont été ajoutés secondairement,<br />

après que le symptôme ait déjà été formé. cela apparaît nettement si l’on compare le<br />

profil instantané du symptôme avec son évolution. Stekel et ses discip<strong>les</strong> n’admettent<br />

pas plus la théorie <strong>de</strong> la libido qu’ils ne se préoccupent <strong>de</strong> la racine infantile <strong><strong>de</strong>s</strong> symptômes<br />

; dans ce cas, il est compréhensible qu’ils confon<strong>de</strong>nt continuellement, dans leurs<br />

travaux, le sens et l’étiologie (la source) du symptôme et qu’ils ne soient pas davantage<br />

capab<strong>les</strong> <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes spécifiques. À propos <strong>de</strong> toutes <strong>les</strong><br />

maladies menta<strong>les</strong>, ils se bornent à trouver toujours <strong>les</strong> mêmes « complexes » connus<br />

et à « expliquer » la maladie à partir <strong>de</strong> là. Mais l’important, c’est la manière <strong>de</strong> résoudre<br />

le conflit et <strong>les</strong> différentes interactions spécifiques entre pulsions et expériences<br />

vécues ; et <strong>de</strong> cela, ils ne se soucient guère.<br />

b) le but du symptôme : abstraction faite <strong><strong>de</strong>s</strong> buts économiques que le symptôme<br />

favorise (décharge <strong>de</strong> la libido, soulagement du sentiment <strong>de</strong> culpabilité etc.), il<br />

faut entendre principalement par là ce qu’on appelle « le bénéfice secondaire <strong>de</strong> la maladie<br />

» qui dans toute névrose domine plus ou moins nettement le tableau clinique. Une<br />

fois la névrose constituée comme résultat <strong>de</strong> la solution pathologique d’un conflit, le<br />

mala<strong>de</strong> l’utilise pour atteindre <strong><strong>de</strong>s</strong> fins déterminées qui ont toujours, sans exception, un<br />

rapport interne avec <strong>les</strong> causes <strong>de</strong> la névrose. cette tendance du symptôme est une conséquence,<br />

jamais une cause primaire <strong>de</strong> la névrose. Néanmoins, elle complique et aggrave<br />

secondairement le conflit névrotique et dans beaucoup <strong>de</strong> cas, elle masque complètement<br />

<strong>les</strong> causes primaires du conflit. La « psychologie individuelle » d’Adler, qui est<br />

exclusivement finaliste, voit dans ces dispositions <strong>de</strong> la volonté névrotique et dans <strong>les</strong><br />

« buts fictifs » auxquels elle tend, l’élément essentiel <strong>de</strong> la névrose, sans se préoccuper<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> causes qui constituent pourtant, en <strong>de</strong>hors <strong><strong>de</strong>s</strong> buts qui en résultent, le véritable<br />

domaine <strong>de</strong> la psychanalyse clinique <strong>de</strong> Freud.<br />

c) si nous nous interrogeons sur la nature <strong><strong>de</strong>s</strong> causes véritab<strong>les</strong> d’une névrose,<br />

nous sommes obligés d’aller au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’expérience vécue qui n’est <strong>de</strong>venue importante<br />

que par sa tonalité affective, et au-<strong>de</strong>là <strong><strong>de</strong>s</strong> buts secondaires <strong>de</strong> la névrose jusqu’aux<br />

limites où la psychologie ne peut plus rendre compte <strong>de</strong> l’évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> instincts. cette<br />

évolution est en effet soumise à <strong><strong>de</strong>s</strong> lois biologiques et s’enracine avant tout dans <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

processus physiologiques qui se déroulent dans l’appareil <strong><strong>de</strong>s</strong> sécrétions internes et le<br />

éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme

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