11.03.2015 Views

Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru

Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru

Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

47<br />

4- sTase somaTique <strong>de</strong> la libido eT éTaT d’angoisse 1<br />

a) Généralité sur la tendance, sur le sens et l’origine du symptôme névrotique.<br />

En 1895, Freud 2 distingua <strong>de</strong> la « neurasthénie » classique un ensemble <strong>de</strong><br />

symptômes, qu’il appela « névrose d’angoisse », en prenant pour argument que cette<br />

maladie se différencie <strong>de</strong> la neurasthénie par une étiologie spécifique. Elle ne proviendrait<br />

pas d’abus sexuels, comme la neurasthénie, mais au contraire <strong>de</strong> l’abstinence<br />

sexuelle, <strong>de</strong> l’excitation f<strong>ru</strong>strée ou du coït interrompu. Le symptôme central <strong>de</strong> cette<br />

« névrose actuelle » serait une « angoisse flottante » que Freud se représentait comme<br />

la conséquence et l’expression psychiques immédiates <strong>de</strong> la stase <strong>de</strong> l’excitation sexuelle<br />

somatique. comment la libido pouvait-elle se « transformer » en angoisse ? Le problème<br />

restait entier. Mais on ne pouvait pas douter qu’il y eût une relation causale entre<br />

l’angoisse flottante et le défaut ou l’insuffisance d’élimination <strong>de</strong> l’excitation sexuelle.<br />

Sur le problème <strong>de</strong> la névrose d’angoisse, Stekel défendait le même point <strong>de</strong> vue que<br />

pour la neurasthénie (voir chap. 3, b). Selon lui, il n’existerait pas <strong>de</strong> névrose actuelle,<br />

car même dans ces formes <strong>de</strong> maladie psychique, on pourrait mettre en évi<strong>de</strong>nce <strong>les</strong><br />

conflits mentaux typiques (complexes). Freud lui-même n’a jamais pensé que <strong>les</strong><br />

névroses actuel<strong>les</strong> ne pouvaient pas avoir, el<strong>les</strong> aussi, d’étiologie psychique. Au<br />

contraire, il a expressément formulé le souhait que <strong>les</strong> recherches ultérieures touchant<br />

à ce problème mettent en évi<strong>de</strong>nce une étiologie <strong>de</strong> ce genre ; il s’agirait seulement <strong>de</strong><br />

montrer que <strong>les</strong> complexes découverts sont également <strong>de</strong>venus pathogènes. En d’autres<br />

termes, l’étiologie doit être spécifique.<br />

Plus tard, Jones 3 et Seif 4 revinrent sur la question <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports entre névrose<br />

d’angoisse et hystérie d’angoisse. Jones arriva à la conclusion que « la cause essentielle<br />

<strong>de</strong> toutes <strong>les</strong> espèces d’états d’angoisse [rési<strong>de</strong>] dans un manque <strong>de</strong> satisfaction psychique<br />

<strong>de</strong> la libido ; l’angoisse a sa source dans la tendance innée à la peur et ses manifestations<br />

excessives sont une défense contre <strong>les</strong> désirs sexuels refoulés. Dans tous <strong>les</strong><br />

cas, <strong>les</strong> facteurs psychiques jouent un rôle important et sont même souvent <strong>les</strong> seuls.<br />

Les facteurs physiques interviennent fréquemment, mais à eux seuls, ils ne suffisent pas<br />

à susciter un état d’angoisse ; d’ailleurs, ces facteurs renferment une gran<strong>de</strong> part d’éléments<br />

psychiques. Assurément <strong>les</strong> facteurs physiques apparaissent beaucoup plus dans<br />

la névrose d’angoisse que dans l’hystérie d’angoisse. La névrose d’angoisse doit être<br />

considérée comme un symptôme particulier <strong>de</strong> l’hystérie d’angoisse qui est le concept<br />

le plus proche. » De la même façon, Seif résumait son point <strong>de</strong> vue en disant que l’angoisse<br />

provient d’une stase <strong>de</strong> la libido, mais qu’elle constitue aussi bien une « mesure<br />

<strong>de</strong> protection contre la libido sexuelle refoulée qu’un succédané <strong>de</strong> satisfaction » et que<br />

la disposition à l’angoisse et son mécanisme n’ont rien à voir avec la sexualité.<br />

Pour résumer toutes ces opinions, on peut établir <strong>de</strong>ux points <strong>de</strong> vue : l’angoisse<br />

éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!