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Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru

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Wilhelm Reich <strong>Die</strong> <strong>Funktion</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> orgasmus <strong>1927</strong><br />

d’attacher beaucoup d’importance au fait d’avoir possédé un joli nombre <strong>de</strong> fil<strong>les</strong>. La satisfaction lui<br />

importait peu ; par contre, rien ne lui plaisait comme la peine d’une fille qu’il avait « laissé tombée ».<br />

Ce cas illustre <strong>de</strong> manière très nette la substitution <strong>de</strong> tendances ana<strong>les</strong>, sadiques et narcissiques aux<br />

tendances génita<strong>les</strong>; c ‘est un problème sur lequel nous reviendrons en détail.<br />

Un patient âgé <strong>de</strong> vingt-et-un ans, dont le caractère obsessionnel s’exprimait particulièrement<br />

par une pénible obsession à compter, avait <strong>de</strong> très fréquents rapports et jouissait d’une bonne puissance<br />

érectile, mais ne pouvait s’empêcher <strong>de</strong> compter pendant toute la durée <strong>de</strong> l’acte. Il mettait longtemps<br />

à éjaculer et cela lui coûtait beaucoup d’efforts, sans que la sensation <strong>de</strong> plaisir en soit augmentée.<br />

Après l’acte, il se sentait déprimé, se prenait <strong>de</strong> dégoût et <strong>de</strong> répulsion pour la femme et n’arrivait<br />

pas à s’endormir.<br />

L’impuissance orgastique relative qui se manifeste sous cette forme n’a que<br />

peu <strong>de</strong> rapports avec la névrose et s’exprime principalement dans le caractère. Elle sera<br />

traitée dans le chapitre 8 (Signification sociale <strong><strong>de</strong>s</strong> tendances génita<strong>les</strong>).<br />

En conclusion, disons encore que l’orgasme est perturbé lorsque la durée <strong>de</strong><br />

l’acte sexuel est soit trop courte, soit trop longue. S’il ne dure pas assez, le corps ne<br />

concentre pas suffisamment d’excitation sexuelle dans la zone génitale, et l’éjaculation<br />

ne se produit qu’avec une excitation réduite, comme c’est le cas dans le coït onaniste<br />

ou l’éjaculation précoce. Autrement dit, la totalité <strong>de</strong> la libido disponible n’a pas été<br />

orgastiquement satisfaite. Si, au contraire, le plaisir préliminaire se prolonge et retar<strong>de</strong><br />

l’orgasme, au lieu <strong>de</strong> voir l’excitation se rassembler dans la zone génitale afin d’être évacuée<br />

d’un seul coup, on assiste à une libération diffuse et superficielle <strong><strong>de</strong>s</strong> tensions et<br />

l’éjaculation ne procure plus qu’un plaisir minime.<br />

b) Fragmentation <strong>de</strong> l’orgasme<br />

Elle provient du fait que <strong>les</strong> inhibitions qui s’instaurent pendant l’acte sexuel<br />

ne se bornent pas à abaisser l’excitation et à saper la satisfaction, mais perturbent le<br />

cours physiologique <strong>de</strong> l’excitation lui-même. La figure 6 expose l’intermittence <strong>de</strong> la montée<br />

<strong>de</strong> l’excitation et illustre la faillite du plaisir final.<br />

La fragmentation <strong>de</strong> l’orgasme se rencontre surtout chez <strong><strong>de</strong>s</strong> mala<strong><strong>de</strong>s</strong> qui se<br />

plaignent d’abattement neurasthénique aiguë : excitabilité, dégoût du travail, états <strong>de</strong><br />

lassitu<strong>de</strong>, vagues malaises physiques tels que douleurs dans le dos, tiraillements dans <strong>les</strong><br />

jambes, etc. ce fait va nous permettre <strong>de</strong> réexaminer quelques questions soulevées par<br />

Freud lors <strong>de</strong> son explication <strong>de</strong> l’étiologie <strong>de</strong> la neurasthénie aiguë : « La neurasthénie,<br />

disait-il, peut toujours se ramener à un état du système nerveux comparable à celui<br />

engendré spontanément par un excès <strong>de</strong> masturbation ou par une multiplication <strong><strong>de</strong>s</strong> pollutions<br />

» 5 . Il faut dire que Stekel contestait que la neurasthénie se distingue <strong><strong>de</strong>s</strong> « psychonévroses<br />

» <strong>de</strong> Freud par son étiologie directement somatique et prétendait pouvoir<br />

diagnostiquer <strong><strong>de</strong>s</strong> effets <strong>de</strong> complexes dans <strong>les</strong> névroses actuel<strong>les</strong>. Freud au contraire<br />

soutenait « que <strong>les</strong> formes i<strong>de</strong>ntifiées <strong>de</strong> névrose ne se rencontrent qu’occasionnellement<br />

à l’état pur ; à vrai dire, il est plus fréquent qu’el<strong>les</strong> se combinent entre el<strong>les</strong> ou à<br />

une affection psychonévrotique... ». chez <strong>les</strong> gens normaux comme chez <strong>les</strong> névrosés,<br />

il ne s’agit pas tant <strong>de</strong> savoir si ces complexes et ces conflits existent que « s’ils sont<br />

<strong>de</strong>venus pathogènes, à quel moment, et à quels mécanismes ils ont eu recours pour ce<br />

faire » 6 .<br />

Stekel voyait juste en pressentant là <strong><strong>de</strong>s</strong> rapports connexes mais, sur la question<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> névroses actuel<strong>les</strong>, il tombait dans la même erreur qu’il a récemment commise<br />

dans ses recherches sur l’épilepsie : il fon<strong>de</strong> une explication sur le simple fait que <strong>les</strong><br />

diverses impulsions existent, sans se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r quel rôle spécifique chacune d’entre-<br />

éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme

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