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Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru

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Wilhelm Reich <strong>Die</strong> <strong>Funktion</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> orgasmus <strong>1927</strong><br />

le plaisir final et empêche, par là-même, la détente <strong><strong>de</strong>s</strong> excitations libidina<strong>les</strong>.<br />

Les perturbations psychiques du plaisir final peuvent toutes être décrites<br />

comme <strong><strong>de</strong>s</strong> déviations du type moyen <strong>de</strong> puissance orgastique auquel nous sommes<br />

parvenus. Par « impuissance orgastique » nous entendons l’inaptitu<strong>de</strong> interne à atteindre, <strong>de</strong><br />

façon durable, alors-même qu’on se trouve placé dans <strong>les</strong> conditions extérieures <strong>les</strong> plus favorab<strong>les</strong>, une<br />

satisfaction conforme aux revendications sexuel<strong>les</strong> et à la stase libidinale du moment. comme en<br />

général <strong>les</strong> individus orgastiquement impuissants disposent aussi d’une capacité <strong>de</strong><br />

sublimation moins développée, il en résulte <strong><strong>de</strong>s</strong> stases pathologiques <strong>de</strong> la libido à l’état<br />

chronique. À cet égard, leur situation est encore pire que celle <strong><strong>de</strong>s</strong> abstinents ou <strong>de</strong> ceux<br />

qui ne connaissent aucune excitabilité génitale, car, sujets à <strong><strong>de</strong>s</strong> excitations génita<strong>les</strong>, ils<br />

se trouvent constamment dans un état <strong>de</strong> tension assez nettement croissante, sans pouvoir<br />

parvenir à une détente qui <strong>de</strong>vient d’autant plus nécessaire.<br />

En supposant intactes <strong>les</strong> autres fonctions, on peut distinguer quatre formes<br />

fondamenta<strong>les</strong> parmi <strong>les</strong> perturbations <strong>de</strong> la puissance orgastique :<br />

a) Diminution <strong>de</strong> la puissance orgastique : l’orgasme, pour <strong><strong>de</strong>s</strong> raisons internes, ne correspond<br />

pas aux exigences libidina<strong>les</strong>, <strong>de</strong> sorte que subsistent <strong><strong>de</strong>s</strong> stases somatiques et psychiques<br />

<strong>de</strong> la libido (onanisme, coït onaniste) ;<br />

b) Fragmentation <strong>de</strong> l’orgasme : le cours <strong>de</strong> l’excitation est directement perturbé pendant l’acte<br />

sexuel (neurasthénie aiguë) ;<br />

c) Incapacité absolue à atteindre l’orgasme : insensibilité vaginale partielle ou totale, asthénie<br />

(faib<strong>les</strong>se) génitale ;<br />

d) Excitation nymphomaniaque : nymphomanie, satyriasis.<br />

a) Diminution <strong>de</strong> la puissance orgastique<br />

À l’état chronique, cette inadaptation à la satisfaction finale se rencontre, au premier chef,<br />

chez <strong><strong>de</strong>s</strong> individus qui n’ont pu trouver, pour <strong><strong>de</strong>s</strong> raisons internes, d’objet sexuel approprié : onanistes<br />

invétérés, individus sexuellement cyniques, homosexuels latents, vieux garçons, introvertis<br />

schizoï<strong><strong>de</strong>s</strong> dont <strong>les</strong> relations objecta<strong>les</strong> sont pauvres. Elle se rencontre aussi chez <strong><strong>de</strong>s</strong> hommes qui<br />

vivent la génitalité sur le mo<strong>de</strong> d’un clivage permanent entre ses composantes sentimentale et sensuelle<br />

ou encore chez ceux qui ont l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> fréquenter <strong><strong>de</strong>s</strong> prostituées, pour autant que cel<strong>les</strong>ci<br />

ne correspon<strong>de</strong>nt pas spécifiquement à l’objet primitif. La diminution <strong>de</strong> la puissance orgastique<br />

qui s’installe à la longue chez <strong>les</strong> onanistes est la seule à présenter un intérêt clinique.<br />

Dans l’onanisme, entretenir <strong>les</strong> fantasmes, <strong>les</strong> amener à se modifier, reproduire<br />

<strong>les</strong> sensations <strong>de</strong> plaisir qui ont été vécues dans le coït sont autant d’efforts qui diminuent<br />

la satisfaction, au point qu’elle ne peut plus libérer la tension accumulée que <strong>de</strong><br />

manière extrêmement imparfaite. À cet égard, le « coït onaniste » (Ferenczi) avec <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

personnes qu’on ne désire pas ne diffère en rien <strong>de</strong> l’onanisme. À la stase psychique <strong>de</strong><br />

la libido (désir d’amour inassouvi) vient s’ajouter une stase somatique plus ou moins<br />

forte, car l’énergie employée à constituer le fantasme aussi bien que <strong>les</strong> tendances psychiques<br />

restées insatisfaites contribuent à diminuer la satisfaction physique. On ne peut<br />

suivre Stekel, quand il prétend que l’onanisme serait la forme <strong>de</strong> satisfaction qui<br />

conviendrait à certains individus. L’expérience analytique ne laisse aucun doute sur ce<br />

point : quiconque ne dépasse pas le sta<strong>de</strong> physiologique <strong>de</strong> l’onanisme au sortir <strong>de</strong> la<br />

puberté reste fixé aux objets <strong>de</strong> l’enfance, en proie à la peur du coït. En outre, une fois<br />

établi sur ce mo<strong>de</strong>, le penchant à l’onanisme détermine, par la suite, <strong><strong>de</strong>s</strong> régressions qui<br />

vont toujours s’accentuant et s’amplifiant dans le sens <strong><strong>de</strong>s</strong> désirs et objets infanti<strong>les</strong> ;<br />

ces régressions exigent, en retour, la mise en place d’un système <strong>de</strong> défenses plus vigoureux<br />

: ainsi nombre <strong>de</strong> névroses se déclarent-el<strong>les</strong> juste après la puberté, se nourrissant<br />

éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme

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