Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru
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3 - <strong>les</strong> perTurbaTions psychiques <strong>de</strong> l’orgasme<br />
contrairement aux perturbations <strong>de</strong> la puissance d’érection et d’éjaculation,<br />
on ne s’est guère penché sur <strong>les</strong> perturbations qui affectent le « plaisir final » (Freud)<br />
ou la « détumescence » (Moll) chez l’homme. chez la femme, <strong>les</strong> perturbations <strong>de</strong> la<br />
fonction sexuelle, plus diffici<strong>les</strong> à distinguer, ont été rassemblées sous le concept <strong>de</strong><br />
« dyspareunie » qui recouvre également l’insensibilité vaginale totale ou partielle. Mais<br />
il y a aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> femmes qui présentent <strong><strong>de</strong>s</strong> troub<strong>les</strong> isolés <strong>de</strong> la fonction <strong>de</strong> l’orgasme,<br />
alors même que <strong>les</strong> préliminaires physiologiques se sont déroulés normalement. Sur le<br />
plan gynécologique, Kehrer 1 n’a pas peu contribué à nous expliquer comment l’orgasme<br />
peut être perturbé chez la femme, et ce que représentent ces perturbations pour<br />
la genèse <strong><strong>de</strong>s</strong> maladies organiques dans l’appareil sexuel féminin. Les recherches <strong>de</strong><br />
Stekel sur La femme frigi<strong>de</strong> et l’homme impuissant 2 ont fourni un abondant matériel qui,<br />
malgré son intérêt, n’a pas été exploité <strong>de</strong> façon appropriée ; car, ne pas prendre en<br />
considération la sexualité infantile et ne pas l’estimer à sa juste valeur (valeur que l’on<br />
ne peut découvrir qu’à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la technique freudienne), c’est se couper <strong>de</strong> toute compréhension<br />
radicale. ce même reproche s’applique aussi aux contributions <strong>de</strong> la littérature<br />
sexologique, quelques précieuses qu’el<strong>les</strong> puissent être par ailleurs 3 . Dans la littérature<br />
psychanalytique au sens strict, on chercherait en vain une contribution à notre<br />
problème. Il faut sans doute incriminer ici une certaine timidité à parler du sommet <strong>de</strong><br />
l’expérience sexuelle <strong>de</strong> l’homme, et à entrer dans <strong>les</strong> détails lorsqu’on interroge ou<br />
qu’on analyse <strong>les</strong> mala<strong><strong>de</strong>s</strong>. Or seuls ces détails pourront nous fournir <strong><strong>de</strong>s</strong> renseignements<br />
décisifs. D’eux-mêmes, <strong>les</strong> mala<strong><strong>de</strong>s</strong> ne viennent jamais à en parler. c’est pourquoi,<br />
aux premiers temps où je portai une attention particulière à l’impuissance et à la<br />
frigidité accompagnant régulièrement la névrose, <strong>les</strong> perturbations <strong>de</strong> l’orgasme, qui<br />
sont très diverses, ont pu d’abord m’échapper. En outre, très peu <strong>de</strong> mala<strong><strong>de</strong>s</strong> savent<br />
quels renseignements ils doivent fournir, quand bien même ils comprennent ce qu’on<br />
leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />
Au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches, il nous est appa<strong>ru</strong> nécessaire <strong>de</strong> donner au concept<br />
<strong>de</strong> puissance une signification économique ; c’est ainsi qu’on a été amené à développer<br />
la notion <strong>de</strong> « puissance orgastique ». Je dois le dire, cette manière <strong>de</strong> poser le problème<br />
et l’explication analytique à laquelle nous sommes parvenus se sont révélées, au <strong>de</strong>là <strong>de</strong><br />
toute attente, extrêmement f<strong>ru</strong>ctueuses pour l’économie <strong>de</strong> la névrose 4 . Dans tout ceci,<br />
je me suis appuyé sur l’idée <strong>de</strong> Freud qui, le premier, a vu et démontré que le névrosé<br />
souffre d’un manque <strong>de</strong> satisfaction et que le noyau <strong>de</strong> la névrose est à chercher dans<br />
la stase somatique et psychique <strong>de</strong> la libido. Je me propose maintenant <strong>de</strong> faire la preuve<br />
que, même là où le refoulement sexuel n’entrave pas soit la recherche <strong>de</strong> l’objet (abstinence),<br />
soit <strong>les</strong> préliminaires (impuissance érectile, insensibilité), il perturbe, en tous cas,<br />
éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme