Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru
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2 - La puissance orgastique 25<br />
<strong>de</strong>ux significations : le changement <strong>de</strong> sens <strong>de</strong> l’excitation et le déchargement <strong><strong>de</strong>s</strong> parties génita<strong>les</strong>.<br />
10) Avant que le point zéro ne soit atteint, l’excitation diminue en pente douce<br />
et se trouve immédiatement remplacée par une agréable détente physique et mentale.<br />
généralement, survient aussi un intense besoin <strong>de</strong> dormir. Les relations sensuel<strong>les</strong> disparaissent,<br />
mais il subsiste une attitu<strong>de</strong> « rassasiée » et tendre vis-à-vis du partenaire à<br />
laquelle s’ajoute parfois un sentiment <strong>de</strong> reconnaissance.<br />
Tout au contraire, l’individu orgastiquement impuissant éprouve une lassitu<strong>de</strong><br />
pesante, du dégoût, <strong>de</strong> la répugnance, <strong>de</strong> la répulsion, quelquefois <strong>de</strong> la haine envers la<br />
femme. Dans le cas <strong>de</strong> la satyriasis et <strong>de</strong> la nymphomanie, l’excitation sexuelle ne disparaît<br />
pas. Les femmes réagissent très souvent par <strong>de</strong> l’insomnie, signe très caractéristique<br />
<strong>de</strong> l’insatisfaction sexuelle. Par contre, on ne doit pas hâtivement conclure que le<br />
patient est satisfait lorsqu’il déclare s’endormir immédiatement après l’acte.<br />
En reconsidérant <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux phases <strong>de</strong> l’acte sexuel, nous voyons que la première<br />
est principalement marquée par l’expérience sensible, la secon<strong>de</strong> par l’expérience<br />
motrice.<br />
L’idée que le retard <strong>de</strong> l’orgasme chez la femme serait d’origine physiologique,<br />
est largement répandue. On a même cherché à ce phénomène une explication biologique.<br />
L’apparition retardée <strong>de</strong> l’orgasme féminin aurait, par exemple, le sens biologique<br />
suivant : obtenir une <strong>de</strong>uxième éjaculation <strong>de</strong> l’homme afin d’assurer une plus sûre<br />
fécondation (Urbach). Toujours est-il que bien souvent, la femme atteint plus difficilement<br />
à l’orgasme que l’homme. Il faut cependant faire abstraction <strong><strong>de</strong>s</strong> cas où un retard<br />
(relatif) <strong>de</strong> l’orgasme féminin intervient parce que l’homme arrive trop tôt à l’acmé.<br />
Fürbringer, s’appuyant sur la moyenne <strong>de</strong> Löwenfeld, qui est <strong>de</strong> dix minutes, estime que<br />
l’acte normal dure entre cinq et quinze minutes. cela correspond aussi à notre estimation.<br />
certes, on ne peut pas encore parler d’un cas pathologique quand un homme éjacule<br />
en moyenne au bout d’une à trois minutes ; mais nous ne pouvons pas non plus<br />
le considérer comme puissant, car nous savons par expérience que cette « éjaculation<br />
prématurée propre à la nature <strong>de</strong> certains hommes tout à fait sains » (Fürbringer)<br />
repose également sur <strong><strong>de</strong>s</strong> inhibitions psychiques. Rappelons le cas <strong>de</strong> ce patient qui,<br />
avant l’analyse, parvenait au bout d’une <strong>de</strong>mi-minute à un orgasme relativement satisfaisant<br />
et qui, après avoir pris conscience <strong>de</strong> sa peur du coït, parvint à prolonger <strong>de</strong> plus<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux fois le temps <strong>de</strong> friction. ce type d’éjaculation prématurée que l’on ne peut pas<br />
encore appeler pathologique, peut avoir bien d’autres causes et nous <strong>les</strong> abor<strong>de</strong>rons<br />
dans le chapitre 8 intitulé : « Signification sociale <strong><strong>de</strong>s</strong> tendances génita<strong>les</strong> ».<br />
cela mis à part, il subsiste bien d’autres motifs spécifiques aux femmes, qui<br />
déterminent le retard <strong>de</strong> l’orgasme chez certaines femmes par ailleurs saines. D’une<br />
part, la double morale sexuelle impose beaucoup plus à la femme qu’à l’homme <strong>de</strong> refuser<br />
la sexualité ; d’autre part, le désir chez la femme d’être un homme, sans aller nécessairement<br />
jusqu’à entraver totalement l’accomplissement <strong>de</strong> la satisfaction, peut certes<br />
avoir une influence perturbatrice sur le déroulement continu <strong>de</strong> l’excitation. ces inhibitions<br />
une fois supprimées, le cours <strong>de</strong> l’excitation féminine ne diffère pas du cours <strong>de</strong><br />
l’excitation masculine. 7<br />
chez l’un et l’autre sexe, l’orgasme est plus intense quand <strong>les</strong> sommets <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
excitations génita<strong>les</strong> coïnci<strong>de</strong>nt. cela arrive très fréquemment chez <strong>les</strong> individus qui<br />
peuvent concentrer sur un partenaire et leur tendresse et leur sensualité et trouvent un<br />
écho chez lui ; c’est la règle quand <strong>les</strong> rapports amoureux ne sont perturbés ni <strong>de</strong> l’intérieur<br />
ni <strong>de</strong> l’extérieur. Dans <strong>de</strong> tels cas, <strong>les</strong> fantasmes conscients, au moins, sont complètement<br />
éliminés : le moi est totalement absorbé par la perception du plaisir et s’y intè-<br />
éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme