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Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru

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Wilhelm Reich <strong>Die</strong> <strong>Funktion</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Orgasmus</strong> <strong>1927</strong><br />

contraire, il s’empare <strong>de</strong> l’individu tout entier et provoque une accélération du<br />

pouls et <strong>de</strong> la respiration.<br />

b) L’excitation physique se concentre encore davantage sur <strong>les</strong><br />

organes génitaux, sans que l’excitation du corps diminue pour autant. La sensation<br />

qui s’installe peut être caractérisée comme un flux <strong>de</strong> l’excitation vers <strong>les</strong> organes<br />

génitaux.<br />

c) cette excitation suscite d’abord <strong><strong>de</strong>s</strong> contractions réflexes <strong>de</strong> l’ensemble<br />

<strong>de</strong> la musculature <strong><strong>de</strong>s</strong> parties génita<strong>les</strong> et du plancher pelvien. ces<br />

contractions arrivent par vagues : <strong>les</strong> crêtes <strong><strong>de</strong>s</strong> vagues coïnci<strong>de</strong>nt avec la pénétration<br />

complète, <strong>les</strong> creux avec le retrait du pénis. Néanmoins, dès que le retrait<br />

dépasse une certaine limite, il se produit <strong><strong>de</strong>s</strong> contractions spasmodiques qui accélèrent l’émission<br />

du sperme ; dans ce cas, <strong>les</strong> musc<strong>les</strong> lisses du vagin se contractent également<br />

chez la femme (c’est ce que h. Deutsch appelle la succion par le vagin).<br />

d) À ce sta<strong>de</strong>, l’inter<strong>ru</strong>ption <strong>de</strong> l’acte provoque chez l’homme aussi<br />

bien que chez la femme un déplaisir absolu. En effet, au lieu <strong>de</strong> se produire <strong>de</strong><br />

façon rythmique, <strong>les</strong> contractions qui conduisent à l’orgasme et à l’éjaculation,<br />

chez l’homme, <strong>de</strong>viennent alors spasmodiques. cela entraîne un déplaisir<br />

intense et parfois même <strong><strong>de</strong>s</strong> sensations <strong>de</strong> douleur dans la région pelvienne et<br />

dans <strong>les</strong> reins. De plus, dans le processus spasmodique, l’éjaculation se produit<br />

plus tôt que dans le processus rythmique ininterrompu.<br />

Jusqu’à un certain point, la prolongation volontaire <strong>de</strong> la première phase <strong>de</strong><br />

l’acte sexuel (<strong>de</strong> 1 à 5) est inoffensive et contribue plutôt à intensifier le plaisir. Par<br />

contre, l’inter<strong>ru</strong>ption ou la modification du cours <strong>de</strong> l’excitation dans la secon<strong>de</strong> phase<br />

est nocive, car cette phase est déjà <strong>de</strong> type réflexe et met en jeu le système nerveux luimême.<br />

Il nous faudra revenir sur ce sujet dans la partie clinique (neurasthénie, dommages<br />

causés par le coït interrompu).<br />

7) Les contractions musculaires involontaires <strong>de</strong>venant <strong>de</strong> plus en plus fortes<br />

et fréquentes, l’excitation croît <strong>de</strong> façon rapi<strong>de</strong> et ab<strong>ru</strong>pte jusqu’à l’acmé (<strong>de</strong> III jusqu’à A<br />

sur la figure 5) . Normalement, l’acmé coïnci<strong>de</strong> avec la première contraction musculaire<br />

éjaculatoire.<br />

8) Puis intervient un obscurcissement plus ou moins profond <strong>de</strong> la conscience.<br />

Après un ralentissement momentané au plus haut point <strong>de</strong> l’acmé, <strong>les</strong> frottements<br />

<strong>de</strong>viennent spontanément plus intenses et le besoin <strong>de</strong> pénétrer « à fond » 6 <strong>de</strong>vient plus<br />

fort avec chaque contraction <strong><strong>de</strong>s</strong> musc<strong>les</strong> éjaculatoires. chez la femme, <strong>les</strong> contractions<br />

musculaires suivent le même cours que chez l’homme. Au point <strong>de</strong> vue psychique, la<br />

seule différence c’est que, pendant et juste après l’acmé, la femme saine désire « accueillir<br />

complètement » (nous aurons à reparler <strong><strong>de</strong>s</strong> i<strong>de</strong>ntifications réciproques et autres différences<br />

<strong>de</strong> comportement chez <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux sexes). Au moment <strong>de</strong> l’acmé, le souffle était<br />

retenu ; il s’échappe à présent en violentes expirations qui se transforment généralement<br />

en cris chez la femme.<br />

9) L’excitation orgastique s’empare alors du corps tout entier et provoque une<br />

vive activité <strong>de</strong> toute la musculature. Les observations personnel<strong>les</strong> <strong>de</strong> femmes et<br />

d’hommes sains, ainsi que l’analyse <strong>de</strong> certains troub<strong>les</strong> <strong>de</strong> l’orgasme, nous montrent<br />

que ce que nous appelons libération <strong>de</strong> la tension et que nous ressentons comme une<br />

décharge motrice (la partie <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>cendante <strong>de</strong> la courbe <strong>de</strong> l’orgasme) provient avant<br />

tout du reflux <strong>de</strong> l’excitation dans tout le corps. ce reflux est, en outre, ressenti comme<br />

une chute soudaine <strong>de</strong> la tension.<br />

L’acmé représente ainsi le passage du sta<strong>de</strong> « génitopète » au sta<strong>de</strong> « génitofuge »<br />

(Ferenczi) <strong>de</strong> l’excitation. Seul l’aspect génitofuge constitue la satisfaction, laquelle a<br />

éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme

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