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Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru

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2 - La puissance orgastique<br />

23<br />

femme est plus passive que l’homme, sans être jamais, pourtant, totalement inactive.<br />

(cas d’inactivité extrême : pur exemple, à la suite <strong>de</strong> fantasmes masochistes <strong>de</strong> viol.)<br />

3) Le plaisir qui s’est maintenu à peu près du même niveau au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> préliminaires,<br />

augmente b<strong>ru</strong>squement, <strong>de</strong> la même façon chez l’homme et chez la femme,<br />

au moment <strong>de</strong> l’intromission. L’impression, chez l’homme, « d’être absorbé » correspond<br />

chez la femme, à l’impression « d’aspirer le membre viril ».<br />

4) chez l’homme le besoin <strong>de</strong> pénétrer profondément augmente, sans prendre<br />

cependant la forme sadique d’une volonté <strong>de</strong> « transpercer », comme chez <strong>les</strong><br />

caractères obsessionnels. Par le biais <strong><strong>de</strong>s</strong> frottements réciproques, spontanés et sans contrainte,<br />

l’excitation se concentre sur la surface du pénis et sur le gland, ainsi que sur la partie postérieure<br />

<strong>de</strong> la muqueuse vaginale. La sensation caractéristique qui annonce et ensuite accompagne<br />

l’émission du sperme, est encore tout à fait absente (contrairement à ce qui se passe<br />

dans l’éjaculation précoce). Le corps est encore moins excité que <strong>les</strong> organes génitaux.<br />

La conscience est entièrement tournée vers la perception <strong><strong>de</strong>s</strong> sensations <strong>de</strong> plaisir ; le<br />

moi participe à cette activité en essayant d’épuiser toutes <strong>les</strong> possibilités <strong>de</strong> plaisir et<br />

d’atteindre la tension la plus haute, avant l’arrivée <strong>de</strong> l’orgasme. Il va <strong>de</strong> soi que cela<br />

n’est pas le f<strong>ru</strong>it d’une réflexion pleinement consciente ; au contraire, il s’agit là d’un<br />

processus automatique <strong>de</strong> modification <strong>de</strong> la position, du frottement et <strong>de</strong> son rythme<br />

etc., processus qui varie selon <strong>les</strong> expériences antérieures <strong>de</strong> chaque individu. Selon <strong>les</strong><br />

témoignages bien concordants d’hommes et <strong>de</strong> femmes orgastiquement puissants, <strong>les</strong><br />

sensations <strong>de</strong> plaisir sont d’autant plus fortes que <strong>les</strong> frottements sont plus lents, plus<br />

doux et mieux harmonisés entre <strong>les</strong> partenaires. cela suppose aussi une très gran<strong>de</strong><br />

capacité à s’i<strong>de</strong>ntifier à son partenaire. quant aux contreparties pathologiques, el<strong>les</strong><br />

consistent dans le besoin <strong>de</strong> produire <strong><strong>de</strong>s</strong> frottements violents, qui s’accompagnent<br />

d’une insensibilisation partielle du pénis (cela se produit chez <strong>les</strong> caractères obsessionnels<br />

sadiques souffrant d’une impossibilité d’éjaculer) et dans la hâte nerveuse <strong>de</strong> ceux<br />

qui souffrent d’éjaculation précoce. D’après <strong>les</strong> informations que nous avons recueillies,<br />

<strong>les</strong> individus orgastiquement puissants – à l’exception <strong>de</strong> quelques mots tendres –<br />

ne parlent ni ne rient jamais pendant l’acte sexuel. Parler ou rire indique <strong>de</strong> graves troub<strong>les</strong><br />

<strong>de</strong> la faculté <strong>de</strong> s’abandonner, laquelle suppose une attention non partagée à la sensation<br />

<strong>de</strong> plaisir.<br />

5) Dans cette première phase, l’inter<strong>ru</strong>ption du frottement est en elle-même<br />

agréable. D’une part, elle ne nécessite aucun effort mental particulier et s’accompagne<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> sensations <strong>de</strong> plaisir propres au repos. D’autre part, elle permet <strong>de</strong> prolonger le<br />

coït, car l’excitation décroît un peu pendant le repos, sans pourtant disparaître complètement<br />

comme dans <strong>les</strong> cas pathologiques. Dans cette phase, même l’inter<strong>ru</strong>ption <strong>de</strong><br />

l’acte sexuel par le retrait du pénis n’est pas du tout ressentie comme désagréable à ce<br />

moment, à condition qu’elle se produise après une pause. quand le frottement recommence,<br />

l’excitation remonte progressivement au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus du niveau précédant l’inter<strong>ru</strong>ption<br />

et s’étend peu à peu au corps tout entier, tandis que l’excitation <strong><strong>de</strong>s</strong> organes génitaux<br />

eux-mêmes <strong>de</strong>meure plus ou moins au même niveau. Enfin, à la suite d’une montée,<br />

généralement b<strong>ru</strong>sque, <strong>de</strong> l’excitation génitale, s’installe la <strong>de</strong>uxième phase.<br />

II<br />

Phase <strong><strong>de</strong>s</strong> contractions musculaires involontaires<br />

6) Dans cette phase, le contrôle volontaire du cours <strong>de</strong> l’excitation n’est plus<br />

possible. En voici <strong>les</strong> caractéristiques :<br />

a) L’accroissement <strong>de</strong> l’excitation ne peut plus être maîtrisé. Au<br />

éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme

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