Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru
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22 Wilhelm Reich <strong>Die</strong> <strong>Funktion</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Orgasmus</strong> <strong>1927</strong><br />
sexuelle concentrée dans la zone génitale, c’est-à-dire qu’elle est d’autant plus gran<strong>de</strong> que la<br />
« montée » <strong>de</strong> l’excitation est plus ample et plus ab<strong>ru</strong>pte.<br />
Nous allons maintenant décrire d’un point <strong>de</strong> vue phénoménologique l’acte<br />
sexuel satisfaisant, en nous limitant à quelques phases et quelques mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> comportement<br />
typiques. Une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> la physiologie <strong>de</strong> l’acte sexuel est inutile étant donné<br />
le grand nombre et la bonne qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> exposés qui en ont été faits dans la littérature spécialisée.<br />
Nous ne prendrons pas davantage en considération <strong>les</strong> préliminaires qui sont<br />
déterminés par <strong>les</strong> différents besoins individuels et dont on ne peut dégager aucune loi.<br />
quant au processus d’excitation du système vaso-végétatif, dans la mesure où l’on peut<br />
<strong>les</strong> saisir comme phénomènes, nous en traiterons dans le chapitre 4.<br />
I<br />
Phase <strong>de</strong> contrôle volontaire <strong>de</strong> la montée <strong>de</strong> l’excitation<br />
1) L’érection n’est pas douloureuse mais agréable par elle-même et elle a lieu sans<br />
que <strong>les</strong> organes génitaux n’aient été exagérément excités. L’organe féminin <strong>de</strong>vient<br />
hyperémique 4 et se trouve lubrifié par d’abondantes sécrétions <strong><strong>de</strong>s</strong> glan<strong><strong>de</strong>s</strong> génita<strong>les</strong>. Au cours <strong>de</strong><br />
l’intromission, le clitoris peut être la zone principale d’excitation, mais chez la femme<br />
douée <strong>de</strong> puissance orgastique, il transmet aussitôt son excitation à la muqueuse du vagin,<br />
sans lui faire concurrence. Un critère important <strong>de</strong> la puissance orgastique chez<br />
l’homme est le besoin psychomoteur <strong>de</strong> pénétrer. Il peut y avoir en effet, <strong><strong>de</strong>s</strong> érections provoquées<br />
par <strong>de</strong> simp<strong>les</strong> excitations sensoriel<strong>les</strong>, qui ne suscitent pas un tel désir ; c’est<br />
le cas, par exemple, <strong>de</strong> beaucoup <strong>de</strong> caractères narcissiques puissants.<br />
FIgURE 5 : LES PhASES TYPIqUES DE L’AcTE SEXUEL<br />
AVEc PUISSANcE ORgASTIqUE chEz LES DEUX SEXES<br />
P : Préliminaires. I : Intromission. I : Phase <strong>de</strong> contrôle volontaire <strong>de</strong> l’excitation (celleci<br />
peut encore être prolongée sans danger). II : (6a-6d) Phase <strong><strong>de</strong>s</strong> contractions involontaires<br />
et <strong>de</strong> la montée automatique <strong>de</strong> l’excitation. III : (7) Montée b<strong>ru</strong>sque et ab<strong>ru</strong>pte<br />
vers l’acmé (A). IV : (8) Orgasme. V : (9-10) chute b<strong>ru</strong>tale <strong>de</strong> l’excitation. F : Fatigue.<br />
Durée approximative : 5-20 minutes 5 .<br />
2) L’homme est agressif <strong>de</strong> façon tendre. On peut considérer comme <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
déviations pathologiques <strong>de</strong> ce comportement, soit l’agressivité exagérée qui provient<br />
<strong>de</strong> pulsions sadiques, comme chez beaucoup <strong>de</strong> névrosés obsessionnels doués <strong>de</strong> puissance<br />
érectile, soit l’absence d’activité chez <strong>les</strong> hommes <strong>de</strong> caractère passif-féminin, soit<br />
le manque <strong>de</strong> tendresse dans le « coït onaniste » avec un objet qui n’est pas aimé. La<br />
éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme