Die Funktion des Orgasmus - 1927 - les atomes de l'âme - Narod.ru
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Wilhelm Reich <strong>Die</strong> <strong>Funktion</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> orgasmus <strong>1927</strong><br />
glossaire<br />
AbRÉAcTION<br />
Décharge émotionnelle par laquelle un individu se libère <strong>de</strong> l’affect attaché au souvenir<br />
d’un événement traumatique. cette décharge permet ainsi à l’affect <strong>de</strong> ne pas <strong>de</strong>venir<br />
ou rester pathogène.<br />
AcMÉE<br />
Apogée, moment du plus grand développement.<br />
AFFEcT<br />
Terme désignant toute sorte d’état affectif, pénible ou agréable, vague ou qualifié, qu’il<br />
se présente sous la forme d’une décharge massive ou comme tonalité générale. Selon<br />
Freud, toute pulsion s’exprime dans <strong>de</strong>ux registres, celui <strong>de</strong> l’affect et celui <strong>de</strong> la représentation<br />
(images, souvenirs, pensées). L’affect est l’aspect qualitatif <strong>de</strong> la libido qui,<br />
elle, est une quantité d’énergie psychique.<br />
ANAMNèSE<br />
Renseignements fournis par le sujet interrogé sur son passé et sur l’histoire <strong>de</strong> sa maladie.<br />
ANgOISSE<br />
Il faut distinguer l’angoisse ou la peur réelle, ou plus précisément <strong>de</strong>vant un danger réel<br />
(Realangst) et l’angoisse névrotique, qui est toujours d’origine interne.<br />
En ce qui concerne l’angoisse névrotique, <strong>de</strong>ux théories s’opposent au sein <strong>de</strong> la psychanalyse.<br />
Selon la première formulation <strong>de</strong> Freud, il y avait lieu <strong>de</strong> distinguer l’angoisse<br />
résultant d’une excitation inhibée (conversion <strong>de</strong> la libido en angoisse) et l’angoisse<br />
comme cause du refoulement sexuel. cette distinction prit fin, en 1926, avec Inhibition,<br />
symptôme et angoisse. Dès lors, il n’y avait plus pour Freud que l’angoisse comme « signal<br />
du moi », l’angoisse comme cause.<br />
Or, à la même époque, <strong>les</strong> travaux <strong>de</strong> Reich le conduisaient, au contraire, à privilégier<br />
l’angoisse comme résultat <strong>de</strong> la stase sexuelle. D’ailleurs, il avait modifié la première<br />
conception <strong>de</strong> Freud : l’angoisse n’était plus pour lui une simple conversion <strong>de</strong> la libido,<br />
mais, plus précisément, l’équivalent au niveau du système vaso-végétatif, <strong>de</strong> la même<br />
excitation qui provoque le plaisir dans l’appareil génital. Telle est l’angoisse que Reich<br />
appelle angoisse actuelle ou, mieux, angoisse <strong>de</strong> stase (cf. chapitre 4).<br />
En expliquant cette origine <strong>de</strong> l’angoisse, à la fin du chapitre 7, Reich joue sur le double<br />
sens du mot allemand « Angst », qui signifie à la fois peur et angoisse : l’angoisse est<br />
le résultat d’une peur ; l’angoisse morale (Gewissensangst) c’est, dit Reich, la peur <strong>de</strong> la<br />
moralité, l’angoisse <strong>de</strong> castration (Kastrationangst) la peur d’être châtré, etc.<br />
cATAMNèSE<br />
Retour <strong><strong>de</strong>s</strong> émotions refoulées.<br />
éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme