Sauvagerie, barbarie et civilisation - les atomes de l'âme
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52 Asger Jorn <strong>Sauvagerie</strong>, <strong>barbarie</strong> <strong>et</strong> <strong>civilisation</strong><br />
Notes <strong>de</strong> l’éditeur<br />
Le caractère sacré du chiffre « trois » nous revient <strong>de</strong> la religion anté-patriarcale, où<br />
la femme avait une prédominance relevant <strong>de</strong> sa spécificité sexuelle : ses trois « pério<strong>de</strong>s »<br />
(enfance, pubertaire <strong>et</strong> mature, <strong>et</strong> post-ménopause ou encore : fille, femme, grand-mère) reproduites<br />
dans le temps qui passe (printemps, été, hiver), <strong>les</strong> lunaisons (premier quartier, pleine lune,<br />
<strong>de</strong>rnier quartier), <strong>et</strong>c. El<strong>les</strong> sont imagées dans <strong>les</strong> trois déesses <strong>de</strong> la terre : Écube, Eucate,<br />
Perséphone (<strong>les</strong> Cieux, la Terre <strong>et</strong> le Sous-sol), el<strong>les</strong>-même divisées à leur tour en trois représentations<br />
puisqu’el<strong>les</strong> subissaient <strong>les</strong> trois saisons : ce qui nous donne le chiffre « neuf » ; <strong>et</strong> la<br />
Pythie donnait ses orac<strong>les</strong> sur un tabour<strong>et</strong> à trois pieds qui symbolise la stabilité simple <strong>et</strong> parfaite<br />
du mon<strong>de</strong>, effectivement en référence avec l’irrémédiable passé, le présent qui fuit <strong>et</strong> l’énigmatique<br />
futur. Une immense partie <strong>de</strong> toute c<strong>et</strong>te charge sacrale nous est restée, que <strong>les</strong> religions<br />
monodéistes patriarca<strong>les</strong> ont assimilées, chacune à leur manière, pour désexualiser la vie d’une<br />
moitié <strong>de</strong> l’humanité : la femme. (N. <strong>de</strong> l’É.).<br />
Idole qu’on prétendait adorée par <strong>les</strong> musulmans <strong>et</strong> surtout par <strong>les</strong> templiers. Le<br />
baphom<strong>et</strong> <strong>de</strong>s templiers, dont le nom doit s’écrire cabalistiquement en sens inverse, se compose<br />
<strong>de</strong> trois abréviations : tem ohp ab, templi omnium hominum pacis abbas, le père du temple <strong>de</strong><br />
paix <strong>de</strong> tous <strong>les</strong> hommes. [Eliphas Levi, (l’abbé Constant), Dogme <strong>et</strong> rit. <strong>de</strong> la haute magie, t. II, p. 174]<br />
(N. <strong>de</strong> l’É.).<br />
New <strong>de</strong>sign by Christian Isidore Angelliaume<br />
Août 2012, éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme.<br />
Ce livre a été entièrement reconditionné — c’est-à-dire : copie, mise au français mo<strong>de</strong>rne, relecture, <strong>et</strong> mise ne<br />
page, <strong>et</strong>c. —, à titre privé <strong>et</strong> pour son usage strictement personnel, par Christian Isidore<br />
Angelliaume à partir <strong>de</strong> l’édition Fanrândola 2005.<br />
©<br />
éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme