Sauvagerie, barbarie et civilisation - les atomes de l'âme
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Les peaux d’ours - <strong>les</strong> Jomvikings - <strong>les</strong> Templiers<br />
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éclairci. Il n’est plus possible <strong>de</strong> r<strong>et</strong>enir, à la charge <strong>de</strong> ceux-là, une accusation<br />
— même implicite - <strong>de</strong> volonté <strong>de</strong> dissimulation <strong>et</strong> <strong>de</strong> secr<strong>et</strong> : simplement,<br />
<strong>les</strong> Templiers furent sarcophages.<br />
LES PEAUX D’OURS — LES JOMVIKINGS — LES TEM-<br />
PLIERS<br />
Les jeux d’échecs <strong>les</strong> plus anciens en Europe sont d’origine<br />
Scandinave.<br />
L’un d’eux — qui figure maintenant au British Muséum — a été<br />
trouvé dans l’Île <strong>de</strong> Man, <strong>et</strong> représente un guerrier dévorant un bouclier.<br />
Ce type particulier <strong>de</strong> mangeur est bien connu <strong>de</strong>s chroniques vikings.<br />
Il appartenait à un corps guerrier — <strong>les</strong> Jomvikings ou « guerriers-célibataires<br />
» dont le chef mythique était Palna-Thoke, apparenté à la fois à Guillaume<br />
Tell <strong>et</strong> à Till Eulenspiegel le fou. Les Jomvikings étaient également connus<br />
sous le nom <strong>de</strong> Bersaerk — « <strong>les</strong> peaux d’ours ». On disait qu’ils tiraient leur<br />
fureur délirante <strong>de</strong> l’absorption d’une drogue extraite d’un champignon.<br />
Nous savons que c<strong>et</strong>te organisation guerrière, soustraite à l’autorité<br />
<strong>de</strong>s rois, a joué un rôle central <strong>et</strong> secr<strong>et</strong> dans la conquête <strong>de</strong> la Normandie <strong>et</strong><br />
<strong>de</strong> l’Angl<strong>et</strong>erre. Il me paraît possible d’avancer que l’organisation <strong>de</strong>s<br />
Templiers a été, en fait, une réorganisation <strong>de</strong>s Jomvikings.<br />
Mélange habile <strong>de</strong> journalisme peu scrupuleux <strong>et</strong> <strong>de</strong> faits nouveaux<br />
en eux-mêmes remarquab<strong>les</strong> — l’ouvrage <strong>de</strong> Gérard <strong>de</strong> Sè<strong>de</strong> est tout entier<br />
imprégné d’un mysticisme <strong>et</strong> d’un ésotérisme que d’aucuns qualifieront <strong>de</strong><br />
douteux <strong>et</strong> <strong>de</strong> déplaisant. Cependant <strong>les</strong> spécialistes réputés avertis ont tôt fait<br />
<strong>de</strong> critiquer le manque <strong>de</strong> sérieux <strong>de</strong>s positions qu’institue obligatoirement la<br />
métho<strong>de</strong> utilisée par <strong>de</strong> Sè<strong>de</strong> (également par la revue Planète). Et ces spécialistes<br />
<strong>de</strong> se r<strong>et</strong>irer avec dignité.<br />
On ne peut pourtant pas i<strong>de</strong>ntifier à « la presse à sensation » — nul<br />
lecteur ne s’y est jamais trompé — <strong>de</strong>s ouvrages qui apportent quelque chose<br />
<strong>de</strong> nouveau, <strong>de</strong> vrai, d’étonnant. Là où selon certains esprits suspicieux, il y a<br />
procédé, nous <strong>de</strong>vons voir un processus <strong>de</strong> purification indispensable au progrès.<br />
La faute en incombe peut-être au goût exclusif <strong>de</strong> l’explication littérale<br />
qu’ont <strong>les</strong> Scandinaves, mais je me sens bien incapable <strong>de</strong> me pencher sur<br />
le <strong>de</strong>stin <strong>de</strong>s Templiers avec le sérieux qu’y apportent <strong>les</strong> Français.<br />
Les Templiers furent <strong>les</strong> défenseurs d’une théocratie vouée d’avance<br />
à l’échec, parce que basée sur une religion qui n’est pas <strong>de</strong> ce mon<strong>de</strong>.<br />
éditions <strong>les</strong> <strong>atomes</strong> <strong>de</strong> l’âme