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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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15392 — M. François Reîlle-Souît <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> défense nationale, <strong>la</strong> suite qu'il compte donner à <strong>la</strong> lisie d'aptitu<strong>de</strong><br />

au gra<strong>de</strong> d'intendant général <strong>de</strong> 2 e c<strong>la</strong>sse établie le 24 mai<br />

1916, en ìaveur <strong>de</strong> trois intendants militaires <strong>de</strong> i re c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong>s<br />

troupes coloniales, avant été admis au bénéfice <strong>de</strong> l'ordonnance<br />

n° 45-2606 du 2 novembre 1945, re<strong>la</strong>tive au dégagement <strong>de</strong>s cadres<br />

<strong>de</strong>s officiers <strong>de</strong> l'armée active <strong>de</strong> terre. (Question du 19 juillet 1950.)<br />

Réponse. — Il est <strong>de</strong>mandé h l'honorable parlementa're <strong>de</strong> bien<br />

vouloir se reporter à <strong>la</strong> réponse faite à <strong>la</strong> question écrite n° 14472<br />

du 2 mai 1950 (M. Bourgès-M.Yunourv) et insérée au Journal officiel,<br />

débats <strong>parlementaires</strong> du 6 juin 1950, page 4300.<br />

15412. — M. Edmond Michel et signale à M. le secrétaire d'Etat<br />

flux forces armées (guerre) qu'un officier dégagé <strong>de</strong>s cadres qui<br />

a été gravement ma<strong>la</strong><strong>de</strong> en décembre <strong>de</strong>rnier, a en application<br />

<strong>de</strong>s inscriptions concernant <strong>la</strong> constitution et le dépôt <strong>de</strong>s dossiers<br />

afférents aux ma<strong>la</strong>dies postérieures au 1 er octobre 1919, transmis sa<br />

déc<strong>la</strong>ration le 20 février 1950 au chef <strong>de</strong> <strong>la</strong> section 4, <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité<br />

sociale militaire à Bor<strong>de</strong>aux, qui, en accusant réception le 27 février,<br />

a donné son accord à l'envoi du dossier. H précise que, nonobstant<br />

<strong>la</strong> transmission immédiate dudit dossier, en dépit d'un rappel adressé<br />

au début <strong>de</strong> mai <strong>de</strong>rnier par l'officier intéressé, celui-ci attend<br />

encore actuellement le payement <strong>de</strong>s prestations auxquelles il a<br />

droit. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si- un dé<strong>la</strong>i aussi long est habituellement observé<br />

par <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> sécurité sociale pour <strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong>s dossiers, et,<br />

dans l'affirmative, quelles mesures il envisage <strong>de</strong> prendre pour les<br />

abréger. (Question du 20 juillet 1950.)<br />

Réponse. — Des lenteurs dans les liquidations sont encore constatées<br />

dans certaines sections <strong>de</strong> payement. Les sections n'ont en<br />

effet été mises en p<strong>la</strong>ce qu'A <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> décembre 1949 et se sont<br />

trouvées en présence d'environ 300.000 dossiers déjà constitués.<br />

Ceux-ci ont %lé liquidés par priorité, en même temps qu'arrivaient<br />

les nouveaux dossiers. La caisse nalionale militaire <strong>de</strong> sécurité<br />

sociale a dû former elle-même son personnel qui, au début, n'était<br />

pas spécialisé. It a fourni un effort considérable en sorte que dès à<br />

présent, les retards <strong>de</strong> liquidation sont en voie <strong>de</strong> réduction sensible.<br />

Ils <strong>de</strong>vront avoir entièrement disparu dans un très proche avenir.<br />

15425« — M. Fernand Bouxom <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

défense nationale, en attendant <strong>la</strong> parution du Bulletin officiel <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> guerre insérant l'additif à <strong>la</strong> quinzième liste <strong>de</strong>s unités combattantes,<br />

s'il lui est possible <strong>de</strong> confirmer que le 221 e régiment régional<br />

<strong>de</strong> travailleurs, formé dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Meaux (Seine-et-Marne),<br />

en septembre 1939, transféré dans <strong>la</strong> réaion <strong>de</strong> Cassel (Nord) et<br />

fait prisonnier à Dunkerquer le 4 juin 1940 a été reconnu comme<br />

unité combattante et. dans l'affirmative, pendant quelle pério<strong>de</strong>,<br />

(Question du 21 juillet 1950.)<br />

Réponse. — La commission d'homologation <strong>de</strong>s unités combattantes<br />

a reconnu <strong>la</strong> qualité d'unité combattante au 221 e régiment<br />

régional <strong>de</strong> travailleurs pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> du 10 mai au 4 juin 1949.<br />

15459. — M. René Maibrant expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense<br />

nationale qu'un certain nombre d'avenantaires libano-syriens qui<br />

faisaient partie <strong>de</strong>s troupes françaises ont été repliés en Afrique<br />

avec leur famille par les autorités militaires, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> proc<strong>la</strong>mation<br />

<strong>de</strong> l'indépendance <strong>de</strong> <strong>la</strong> Syrie et du Liban sans que, bien entendu,<br />

aucune caution ne soit exigée d'eux et que, lorsque ces avenantaires<br />

sont appelés à rentrer en France ou en Afrique du Nord, leur<br />

famille se trouve contrainte, faute <strong>de</strong> moyens, <strong>de</strong> rester en Afrique<br />

tropicale, le plus souvent sans ressources, alors que leur long séjour<br />

outre-mer exigerait un repos sous un climat tempéré; il lui<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>, puisqu'il ne peut être question pour ces familles <strong>de</strong><br />

retourner dans leur pays d'origine, quelles mesures il compte<br />

prendre pour leur permettre d'accompagner les avenantaires rapatriés<br />

et faciliter leur instal<strong>la</strong>tion en France ou en Algérie. (Question<br />

du 24 juillet 1950.)<br />

Réponse. — Toutes facilités ont été accordées aux militaires avenantaires<br />

pour obtenir leur naturalisation. 164 d'entre eux ont déjà<br />

été naturalisés et 231 dossiers sont en cours d'examen. Les ex-avenantaires<br />

naturalisés continuent à servir dans les mêmes conditions<br />

que les militaires français. Ils .ont droit au rapatriement gratuit <strong>de</strong><br />

leur femme et <strong>de</strong> leurs enfants. Le département <strong>de</strong> <strong>la</strong> France<br />

d'outre-mer examine en outre avec bienveil<strong>la</strong>nce les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

gratuité <strong>de</strong> passage <strong>de</strong> leurs col<strong>la</strong>téraux ou ascendants. Les militaires<br />

avenantaires (non naturalisés) actuellement au nombre <strong>de</strong><br />

428 servent sous le régime du décret du 24 juin 1950. Ils ne peuvent<br />

être rapatriés du territoire d'outre-mer où ils sont en service sauf<br />

dans <strong>de</strong>s cas tout à fait exceptionnels (raison <strong>de</strong> santés Les avenantaires<br />

syriens résidant à Madagascar, peuvent être rapatriés aux<br />

frais du gouvernement syrien. L'extension <strong>de</strong> cette mesure aux avenantaires<br />

syriens résidant en Afrique occi<strong>de</strong>ntale française et l'octroi<br />

<strong>de</strong> facilités analogues par le ifouvrînemriit libanais à ses ressortissants<br />

sont à l'étu<strong>de</strong> au ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères. Le rec<strong>la</strong>ssement<br />

<strong>de</strong> ces militaires dans <strong>la</strong> vie civile ne dépend pas du ministère<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale.<br />

EDUCATION NATIONALE<br />

15070. — M. Client Djemad expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation<br />

nationale que par l'article 7 <strong>de</strong> leur statut établi à Alger le<br />

12 décembre lyll, les contremaîtres <strong>de</strong>s cours complémentaires d'en»<br />

seignement professionnel en Algérie sont assimilés aux instituteurs<br />

particulièrement en ce qui concerne le traitement, le c<strong>la</strong>ssement,<br />

l'avancement, le régime disciplinaire et les in<strong>de</strong>mnités, à, l'exception<br />

<strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> logement et <strong>de</strong> cours complémentaire. Or, l'indice<br />

actuel alloué aux instituteurs est <strong>de</strong> 183-360. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

pour quelles raisons l'indice <strong>de</strong> p<strong>la</strong>fond <strong>de</strong>s contremaîtres <strong>de</strong>s cours<br />

complémentaires d'enseignement n'est que <strong>de</strong> 315 (échelle 185-315):<br />

et quelles' mesures il compte prendre pour faire cesser cette situation<br />

qui ne peut que porter préjudice à l'enseignement professionnel<br />

<strong>de</strong>s jeunes algériens. (Question du 19 juin 1950.)<br />

Réponse. — Lors du rec<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>s fonctionnaires <strong>de</strong>s cadres<br />

algériens, <strong>la</strong> commission supérieure <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique en<br />

.Algérie a eu à examiner les propositions présentées en faveur <strong>de</strong>s<br />

contremaîtres <strong>de</strong>s cours complémentaires d'enseignement professionnel,<br />

d'une part, par le gouvernement général <strong>de</strong> l'Algérie (direction<br />

<strong>de</strong>s finances), d'autre part, par le recteur <strong>de</strong> l'académie d'Alger<br />

qui, en application <strong>de</strong> l'arrêté gubernatorial du 12 décembre 194<br />

avait établi ses propositions sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong>s indices <strong>de</strong>s instituteurs.<br />

Les indices retenus figurant à l'arrêté gubernatorial du 31 décembre<br />

1913 (indices 185-315) résultent <strong>de</strong> <strong>la</strong> décision prise par <strong>la</strong>dite commission<br />

pour harmoniser les propositions respectives <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux autorités<br />

qualifiées pour <strong>la</strong> saisir. La question va être portée <strong>de</strong>vant<br />

M. le ministre <strong>de</strong>s linances et <strong>de</strong>s aiïaires économiques.<br />

15126. — M. Pierre «luge signale à M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation<br />

nationale que le chef d'établissement du collège <strong>de</strong> garçons <strong>de</strong><br />

Castelsarrasin (Tarn-ct-Garorme) vient d'être avisé <strong>de</strong> <strong>la</strong> suppression<br />

d'un poste <strong>de</strong> maître d'éûuc-ation physique. Il attire son attention<br />

sur le fait que rien ne paraît justifier une telle décision, et<br />

lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour quel motif <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> ce poste est prévue<br />

et insiste afin que ce <strong>de</strong>rnier soit maintenu en activité. (Question<br />

du 22 juin 1950.)<br />

Réponse. — L'accroissement et les dép<strong>la</strong>cements <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />

sco<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>s divers établissements d'enseigneînent public ont amené<br />

<strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse et <strong>de</strong>s sports à réviser <strong>la</strong> carte»<br />

sco<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>s postes d'enseignement <strong>de</strong> l'E. P. S. en vigueur <strong>de</strong>puis<br />

1917. C'est oans le cadre <strong>de</strong> cette revision, qui a pour but una<br />

meilleure utilisation du personnel enseignant l'E. P. S., qu'un poste<br />

<strong>de</strong> maître a été supprimé au collège <strong>de</strong> garçons <strong>de</strong> Castelsarrasin*<br />

15183. — M. Fernand Chevalier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation<br />

nationale: 1° pourquoi, dans le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> péréquation da<br />

<strong>la</strong> pension d'un proviseur agrégé d'un lycée d'Alger hors c<strong>la</strong>sse, en<br />

retraite, il n'est pas tenu compte <strong>de</strong>s retenues pour pensions effectuées<br />

sur les in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> direction et <strong>de</strong> hors c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> ce proviseur,<br />

qu'il a versées lorsqu'il était en fonctions; 2° pourquoi, avec<br />

<strong>la</strong> création du cadre unique, il se trouve rétrogradé d'échelon,<br />

ce qui a pour effet <strong>de</strong> diminuer sa retraite ; 3° s'il n'y aurait pas lieu<br />

d'accor<strong>de</strong>r à cette catégorie <strong>de</strong> retraités une majoration d'indice<br />

cTmrrie ce<strong>la</strong> a été fait pour les instituteurs algériens, pour tenir<br />

compte <strong>de</strong>s retenues effectuées sur le quart colonial. (Question du<br />

29 juin 1950.)<br />

Réponse. — Aucune in<strong>de</strong>mnité scumise à retenue n'est incorporée<br />

au traitement <strong>de</strong>puis l'intervention du décret du 10 juillet 1948. La<br />

pension <strong>de</strong>s proviseurs agrégés <strong>de</strong>s lycées, autres que ceux <strong>de</strong> Paris,<br />

est calculée sur <strong>la</strong> base du 6 e échelon <strong>de</strong>s agrégés du cadre unique,<br />

avec possibilité d'accès au 7 e écheloln s'ils comptent une ancienneté<br />

<strong>de</strong> cinq ans en l re c<strong>la</strong>sse. Aucune majoration d'indice n est actuellement<br />

envisagée pour étendre aux professeurs <strong>de</strong> l'enseignement du<br />

second <strong>de</strong>gré le bénéfice du décret du 8 mars 1950 pris en faveur <strong>de</strong>s<br />

instituteurs algériens.<br />

15208. — M. Bernard Paumier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation<br />

nationale s'il est exact que, nonobstant les assurances formelles<br />

données- par les ministres intéressés, 5.000 fonctionnaires retraités du<br />

cadre colonial et Algériens en particulier, <strong>de</strong> son département, atten<strong>de</strong>nt<br />

toujours le calcul <strong>de</strong> leur nouvelle pension. Le prétexte <strong>de</strong> ce<br />

retard serait une divergence <strong>de</strong> vues entre ses services et les syndicats<br />

<strong>de</strong> défense professionnelle sur l'incorporation <strong>de</strong> certaines prime<br />

au traitement servant <strong>de</strong> base au calcul <strong>de</strong> cette péréquation. L'attente<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> décision du conseil d'Etat à qui est soumis ce litige,<br />

masquerait un important retard dans l'envoi <strong>de</strong>s dossiers <strong>de</strong>s bénéficiaires<br />

à <strong>la</strong> Dette publique, remettant ainsi sine die l'attribution <strong>de</strong><br />

cette péréquation votée pourtant le 20 septembre 1948. Il lui <strong>de</strong>mandé<br />

quelles mesures comptent prendre les ministres intéressés pour faire<br />

cesser sans retard cette injustice. {Question du 30 juin 1950.)<br />

Réponse. — Le décret n 50-277 du 8 mars 1950 (art. 2) ayant<br />

précisé que les conditions <strong>de</strong> rémunération <strong>de</strong>s instituteurs <strong>de</strong>s écoles<br />

primaires élémentaires d'Algérie, un arrêté du gouverneur<br />

général <strong>de</strong> l'Algérie, en date du 3 juin 1950, a fixé les traitements<br />

qui doivent servir <strong>de</strong> base au calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> péréquation <strong>de</strong>s retraites<br />

<strong>de</strong> ce personne]. Les propositions <strong>de</strong> révision <strong>de</strong> ces pensions sonï<br />

soumises actuellement au ministère <strong>de</strong>s finances aux fins d'examen<br />

et d'approbation.

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