08.03.2015 Views

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Lorsque ces prestations ont été attribuées sous forme d'un capital.<br />

1 institution .se trouve dans l'obligation d'imputer sur <strong>la</strong> pension<br />

une rente fictive correspondant à > <strong>la</strong> valeur du capital perçu, il<br />

n existe aucun ¿exle réglementant les modalités <strong>de</strong> celle opération<br />

et notamment, le choix <strong>de</strong>s. tarifs à utiliser. Ces précisions doivent<br />

donc figurer dans les statu's <strong>de</strong> 1 Insliiution, lesquels sont établis<br />

par accord entre «'employeur et le personnel intéressé.<br />

/ 15377. — M. Maurice Guérin expose à M. le ministre du travail et<br />

-fie <strong>la</strong> sécurité sociale le cas d'assurés sociaux alleinls d'une affection<br />

dont l'origine se situe, soit antérieurement à leur immatricu<strong>la</strong>tion,<br />

soit à une époque où ils ne remplissaient pas les conditibns administratives<br />

requises pour bénéficier das prestations; que l'application<br />

rigoureuse <strong>de</strong>s textes en vigueur conduit ces assurés à se voir<br />

refuser toute prestation en cas <strong>de</strong> rechute bien qu'ils aient cotisé,<br />

à titre obligatoi-e, pendant <strong>de</strong> nombreuses années où ils exerçaient<br />

une activité professionnelle normale; que telle est d'ailleurs, en fait,<br />

l'attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> certaines caisses <strong>de</strong> sécurité sociale. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:<br />

1« si les assurés sociaux susvisés ont <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> faire constater<br />

<strong>la</strong> fin <strong>de</strong> leur état <strong>de</strong> longue ma<strong>la</strong>die dans les conditions prévues<br />

à l'article 38 <strong>de</strong> l'oidonnance du 19 octobre 1945 pour ménager leurs<br />

droits aux prestations en cas <strong>de</strong> rechute éventuelle; 2° si le fait<br />

d'exercer une activité professionnelle normale peut être considéré<br />

comme un critère essentiel <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> longue ma<strong>la</strong>die.<br />

(Question du 17 juillet 1950.)<br />

Réponse — 1° Conformément aux disposilions <strong>de</strong> l'article 79 <strong>de</strong><br />

l'ordonnance du 19 octobre 1945, pour avoir droit aux prestations<br />

<strong>de</strong> l'assurance ma<strong>la</strong>die, l'assuré doit justifier qu'il a occupé un<br />

emploi sa<strong>la</strong>rié pendant GO heures au moihs au cours <strong>de</strong>s trois mois<br />

précédant <strong>la</strong> date <strong>de</strong> <strong>la</strong> première constatation médicale. L'article 80<br />

<strong>de</strong> l'ordonnance susvisée dispose, par ailleurs, que, pour invoquer<br />

le bénéfice <strong>de</strong> l'assurance <strong>de</strong> <strong>la</strong> longue ma<strong>la</strong>die et <strong>de</strong> l'assurance<br />

invalidité, l'assuré doit avoir été immatriculé <strong>de</strong>puis un an au<br />

moins au début du f rimeslre uvil au cours duquel est survenu<br />

<strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, l'acci<strong>de</strong>nt ou l'état d'invalidité et justifier avoir travaillé<br />

pendant 240 heures au moins autours <strong>de</strong> cette année, dont<br />

60 heures au cours du trimestre civil précé<strong>de</strong>nt celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> première<br />

constatation médicale; ces dispositions excluent évi<strong>de</strong>mment toute<br />

possibilité d'all'ibution <strong>de</strong>s prestations lorsque l'affection, au titre<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong>quelles lesdites prestations sont <strong>de</strong>mandées, est antérieure «à<br />

<strong>la</strong> date d'immatricu<strong>la</strong>tion. Au contraire, ltsdites prestations doivent<br />

être accordées lorsque, après guérison/ l'assuré subit une rechute<br />

A une époque telle qu'il remplit les conditions requises par les<br />

articles 79 et 80 <strong>de</strong> l'ordonnance ci-<strong>de</strong>ssus rappelée. 11 ne peut être<br />

fait application pour <strong>la</strong> constatation <strong>de</strong> <strong>la</strong> guérison apparente <strong>de</strong>s<br />

dispositions <strong>de</strong> l'aiticle 38 <strong>de</strong> l'ordonnance du 19 octobre 1945,<br />

celui-ci visant uniquement le cas où l'assuré a bénéficié <strong>de</strong>s prestations<br />

<strong>de</strong> l'assurance <strong>de</strong> <strong>la</strong> longu* ma<strong>la</strong>die.'Le fait <strong>de</strong> savoir si l'affection<br />

au litre <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelfe l'intéressé <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s prestations constitue<br />

une affection nouvelle ou est, au contraire, <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

ma<strong>la</strong>die antérieure à l'immatricu<strong>la</strong>tion, est une question d'ordre<br />

médical qu'il appartient au mé<strong>de</strong>cin-conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse d'apprécier.<br />

En cas <strong>de</strong> contestation, il y a lieu <strong>de</strong> faire application <strong>de</strong>s dispositions<br />

<strong>de</strong>s articles 33 et 99 <strong>de</strong> l'ordonnance du 19 octobre 1945.<br />

11 appartient alors à l'assuré <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r h être examiné par un<br />

mé<strong>de</strong>cin-expert; 2° Le fait que l'assuré exerce une activité professionnelle<br />

ne saurai! être considéré comme un critère essentiel <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die. Néanmoins, pour déterminer s'il y a eu<br />

guérison suivie <strong>de</strong> rechute, <strong>la</strong> caisse peut, éventuellement, retenir<br />

comme élément d'appréciation le fait que - l'assuré a travaillé <strong>de</strong><br />

façon normale pendant une certaine pério<strong>de</strong>; toutefois, cette circonstance<br />

ne saurait être considérée comme une preuve, <strong>la</strong> question<br />

restant exclusivement d'ordre médical ainsi qu'il est exposé<br />

du paragraphe précé<strong>de</strong>nt.<br />

* 15418. — M. Jean Cap<strong>de</strong>ville expose à M. le ministre du travail et<br />

lie <strong>la</strong> sécurité sociale que <strong>la</strong> section 1 II (§ 1 er ) <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire 112 S. S.<br />

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!