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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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l'employeur principal d'un chômeur partiel ne peut être lésé par<br />

le travail occasionnel <strong>de</strong> ce chômeur. En effet, les in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong><br />

chômage versées par l'employeur lui sont remboursées par les<br />

services <strong>de</strong> main-d'œuvre, même dans le cas où un chômeur partiel<br />

se serait livré à un travail occasionnel. Ainsi, ce travail ne saurait<br />

porter préjudice à l'employeur principal. -C'est pourquoi il ne paraît<br />

pas possible <strong>de</strong> considérer le travail occasionnel d'un ouvrier en<br />

chômage partiel comme une faute <strong>de</strong> nature à autoriser l'employeur<br />

h licencier l'ouvrier intéressé. Le cas signalé par <strong>la</strong> question écrite<br />

pourrait constituer une infraction aux dispositions réprimant le travail<br />

noir et les cumuls d'emplois, si les travailleurs en cause ont<br />

exercé leur activité au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée maxima du travail telle<br />

qu'elle ressort <strong>de</strong>s lois et règlements en vigueur. La circu<strong>la</strong>ire<br />

interministérielle du 7 avril 1950 (M. 0. 8/50) a précisé que cette<br />

durée maxima est <strong>de</strong> soixante heures par semaine. Or, il s'agit<br />

<strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés qui travail<strong>la</strong>ient moins <strong>de</strong> quarante heures chez leur<br />

employeur principale Dans ces conditions, il semble qu'on puisse<br />

admettre a priori qu'il n'y a pas eu en l'espèce d'infraction aux<br />

dispositions <strong>de</strong> 'l'acte dit loi du 11 octobre 1940 sur les cumuls<br />

d'emplois. Il est rappelé qu'en matière <strong>de</strong> rupture <strong>de</strong> contrat <strong>de</strong><br />

travail, l'article 23 du livre 1 er du co<strong>de</strong> du travail a posé le principe<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> liberté <strong>de</strong>s parties. Aux termes <strong>de</strong> cet article, en effet, le<br />

louage <strong>de</strong> services fait sans détermination <strong>de</strong> durée peut toujours<br />

cesser par <strong>la</strong> volonté d'une <strong>de</strong>s parties contractantes, sous réserve<br />

que soient observées les prescriptions dudit article re<strong>la</strong>tives au dé<strong>la</strong>icongé.<br />

L'inobservation du dé<strong>la</strong>i-congé donne lieu à <strong>de</strong>s dommagesintérêts.<br />

Cet article stipule, d'autre part, (Jue l'existence et <strong>la</strong><br />

durée du dé<strong>la</strong>i-congé sont fixées en conformité <strong>de</strong>s usages pratiqués<br />

dans <strong>la</strong> localité ^et <strong>la</strong> profession ou, à défaut <strong>de</strong> ces usages, par <strong>de</strong>s<br />

conventions collectives. Il peut être dérogé par <strong>de</strong>s conventions collectives<br />

aux dé<strong>la</strong>is fixés par les usages. Si le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> préavis n'est<br />

pas respecté, <strong>la</strong> partie qui a résilié le contrat peut être condamnée<br />

à verser à l'autre partie, à titre <strong>de</strong> dommages-intérêts, une in<strong>de</strong>mnité<br />

dite « in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> dé<strong>la</strong>i-congé » d'un montant généralement<br />

égal à celui <strong>de</strong>s appointemen.ts qui auraient été perçus durant <strong>la</strong><br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> préavis, y compris, le cas échéant, <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>s prestations<br />

en nature et autres accessoires <strong>de</strong> caractère fixe et certain,<br />

représentant un véritable complément <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire. En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong><br />

l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> préavis, un sa<strong>la</strong>rié congédié ne peut revendiquer<br />

une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> licenciement, fondée notamment sur l'ancienneté<br />

<strong>de</strong>s services, qu'au cas où un contrat individuel <strong>de</strong> travail ou une<br />

convention collective contient une c<strong>la</strong>use prévoyant une telle in<strong>de</strong>mnité.<br />

D'autre part, tout sa<strong>la</strong>rié a <strong>la</strong> faculté, s'il estime abusive <strong>la</strong><br />

résiliation <strong>de</strong> son contrat <strong>de</strong> travail, d'intenter une action en dommages-intérêts<br />

<strong>de</strong>vant les tribunaux compétents.<br />

14686. — M. Albert Gazier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail<br />

et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale si une caisse d'allocations familiales peut<br />

verser les allocations familiales, au titre <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riée, à une conjointe<br />

(d'employeur dont <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'immatricu<strong>la</strong>tion a été rejetée par<br />

<strong>la</strong> caisse primaire <strong>de</strong> sécurité sociale comme ne remplissant pas les<br />

conditions pour être assujettie. (Question du 17 niai 1950.)<br />

Réponse. — Il est obligatoire que les caisses <strong>de</strong> sécurité sociale<br />

et les caisses d'allocations familiales adoptent en définitive une<br />

solution rigoureusement i<strong>de</strong>ntique dans chaque cas particulier, en<br />

raison <strong>de</strong> l'unité <strong>de</strong>s légis<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> sécurité sociale, vis-à-vis <strong>de</strong>s<br />

conjointes d'employeurs ou <strong>de</strong> travailleurs indépendants qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt<br />

leur immatricu<strong>la</strong>tion comme sa<strong>la</strong>riées <strong>de</strong> leur mari. Cependant,<br />

les décisions d'immatricu<strong>la</strong>tion ou <strong>de</strong> refus d'immatricu<strong>la</strong>tion prises<br />

par une caisse primaire <strong>de</strong> sécurité sociale ne peuvent contraindre<br />

LT caisse d'allocations familiales à prendre une décision analogue.<br />

%i\ effet, l'autonomie qui prési<strong>de</strong> au fonctionnement <strong>de</strong>s organismes<br />

<strong>de</strong> sécurité sociale et d'allocations familiales s'oppose à ce que<br />

les uns soient subordonnés aux autres. Dans le cas où les décisions<br />

prises par chacun <strong>de</strong> ces organismes seraient contradictoires, ces<br />

divergences <strong>de</strong> vue doivent être tranchées par le contentieux <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Sécurité sociale prévu par <strong>la</strong> loi du 24 octobre 1916. De plus, les<br />

décisions prises par un organisme <strong>de</strong> sécurité sociale sont susceptibles,<br />

lorsqu'elles sont contraires à <strong>la</strong> loi, d'être annulées par<br />

arrêté du ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale sur opposition<br />

du directeur régional <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale dans les conditions<br />

prévues par l'article 25 <strong>de</strong> l'ordonnance du 4 octobre 1945.<br />

1732. — M. Pierre E<strong>la</strong>in attire l'attention <strong>de</strong> M. le ministre du<br />

travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale sur <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s agents communaux<br />

âgés <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> soixante ans, titu<strong>la</strong>ires, en tant qu'acci<strong>de</strong>ntés<br />

du travail, d'une pension d'invalidité <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse nationale<br />

<strong>de</strong> retraites <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s collectivités locales. Du fait que<br />

sa pension ne lui est pas servie par <strong>la</strong> sécurité sociale, ce personnel<br />

ne bénéficie pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> couverture du risque ma<strong>la</strong>die et <strong>de</strong>s autres<br />

prestations que les caisses départementales <strong>de</strong> sécurité sociale assurent,<br />

en application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 30 octobre 1946, aux agents du<br />

»commerce et <strong>de</strong> l'industrie, bénéficiaires d'une pension d'invalidité<br />

¡sécurité sociale au titre acci<strong>de</strong>nt du travail, et même aux fonctionnaires<br />

d'Etat invali<strong>de</strong>s. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, quelles dispositions il<br />

compte prendre pour qu'en tout état <strong>de</strong> cause, ces agents puissent<br />

> bénéficier <strong>de</strong>s mêmes garanties que les autres travailleurs, acci<strong>de</strong>ntés<br />

du travail. (Question du 23 mai 1950.)<br />

1<br />

Réponse. — En l'absence <strong>de</strong> dispositions légis<strong>la</strong>tives expresses à<br />

cet égard, mon département a admis que les agents <strong>de</strong>s collectivités<br />

locales, titu<strong>la</strong>ires d'une rente d'acci<strong>de</strong>nt du travail correspondant<br />

ft une incapacité au moins égale à 66 p. 100, reçoivent les prestations<br />

nature <strong>de</strong>s assurances ma<strong>la</strong>die et maternité <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse primaire<br />

/<br />

<strong>de</strong> sécurité sociale, par analogie avec les dispositions en vigueur<br />

dans le régime général <strong>de</strong>s assurances sociales. Toutefois, pour<br />

bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> mesure ci-<strong>de</strong>ssus, les intéressés doivent appartenir<br />

à une collectivité locale dont le personnel en activité est affilié au<br />

régime général pour <strong>la</strong> garantie <strong>de</strong>s risques ma<strong>la</strong>die, longue ma<strong>la</strong>die, «<br />

maternité et invalidité (soins).<br />

14931. — M. Gérard Jouve <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail<br />

et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale si les mé<strong>de</strong>cins sa<strong>la</strong>riés <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité<br />

minière, à temps partiel, affiliés au régime général <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité<br />

sociale, peuvent bénéficier d'un régime complémentaire <strong>de</strong> retraite<br />

et, dans l'affirmative, quelle est <strong>la</strong> caisse qui les prend en charge.<br />

{Question du 6 juin 1950.)<br />

Réponse. — Les mé<strong>de</strong>cins sa<strong>la</strong>riés à temps partiel, <strong>de</strong>s organismes<br />

<strong>de</strong> sécurité sociale dans les mines, affiliés au régime général <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

sécurité sociale, ne peuvent bénéficier, en l'état actuel, d'un régime<br />

complémentaire <strong>de</strong> retraite. Toutefois, cette question n'a pas échappé<br />

h mon attention et a été soumise à l'examen <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission<br />

nationale paritaire prévue à l'article 15 <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention collective<br />

<strong>de</strong> retraite et <strong>de</strong> prévoyance <strong>de</strong>s cadres du 14 mars 1947.<br />

14975. — M. Henri Meck <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail et<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale quelles sont les organisations syndicales considérées<br />

comme représentatives pour <strong>la</strong> sûreté nationale. (Question du<br />

12 juin 1950.)<br />

Réponse. — Des indications fournies par M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur,<br />

il résulte que les organisations syndicales du personnel <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

sûreté nationale, dont le caractère représentatif a été reconnu, sont<br />

les suivantes: union <strong>de</strong>s syndicats nationaux indépendants; fédération<br />

nationale <strong>de</strong>s syndicats do police <strong>de</strong> France et d'outre-mer<br />

C. G. T.) ; fédération Force ouvrière <strong>de</strong>s polices françaises et d'outremer<br />

(C. G. T.-F. 0.); fédération française <strong>de</strong>s syndicats <strong>de</strong> <strong>la</strong> police<br />

(C. F. T. C.) ; syndicat autonome <strong>de</strong>s commandants et officiers <strong>de</strong><br />

compagnies républicaines'<strong>de</strong> sécurité; syndicat national autonome<br />

<strong>de</strong>s inspecteurs <strong>de</strong> sûreté nationale; syndicat national autonome <strong>de</strong>s<br />

personnels en tenue (corps urbains et compagnies républicaines <strong>de</strong><br />

sécurité).<br />

15104. — M. Pierre Chevallier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail<br />

et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale si une caisse primaire <strong>de</strong> sécurité sociale<br />

est en droit <strong>de</strong> refuser d'indiquer à un prestataire le diagnostic<br />

médical retenu pour son cas, lorsque ce prestataire n'en a pas reçu<br />

notification ou a égaré <strong>la</strong> lettre <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse qui aurait contenu<br />

notification <strong>de</strong> ce diagnostic. (Question du 20 juin 1950.)<br />

Réponse. — C'est au mé<strong>de</strong>cin traitant qu'il appartient <strong>de</strong> formuler<br />

un diagnostic et <strong>de</strong> le faire connaître s'il le juge opportun et sous<br />

sa responsabilité à l'intéressé. Le mé<strong>de</strong>cin conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong><br />

sécurité sociale ne peut s'immiscer dans les rapports du ma<strong>la</strong><strong>de</strong><br />

et du mé<strong>de</strong>cin traitant (art. 23 du règlement d'administration<br />

publique du 29 décembre 1945). Il doit s'abstenir <strong>de</strong> formuler <strong>de</strong>vant<br />

le ma<strong>la</strong><strong>de</strong> un diagnostic ou une appréciation sur le traitement. S'il<br />

le juge utile dans l'intérêt du ma<strong>la</strong><strong>de</strong> ou du contrôle médical <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> caisse, le mé<strong>de</strong>cin conseil doit entrer en rapport avec le mé<strong>de</strong>cin<br />

traitant, toutes les précautions étant prises pour que le secret<br />

professionnel soit respecté. Par ailleurs, conformément aux dispositions<br />

<strong>de</strong> l'article 24 du décret précité du 29 décembre 1945, les<br />

agents <strong>de</strong>s caisses <strong>de</strong> sécurité sociale sont astreints au secret professionnel<br />

en application <strong>de</strong> l'article 378 du co<strong>de</strong> pénal. Les mêmes<br />

règles sont va<strong>la</strong>bles en matière d'acci<strong>de</strong>nt du travail. En conséquence,<br />

il n'appartient pas à <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> sécurité sociale <strong>de</strong><br />

« notifier » à l'intéressé un diagnostic médical. C'est seulement dans<br />

le cas où une oontestation sur l'état du ma<strong>la</strong><strong>de</strong> ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> victime<br />

d'un acci<strong>de</strong>nt du travail donne lieu à l'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure<br />

prévue à l'article 33 <strong>de</strong> l'ordonnance du 19 octobre 1945 que le<br />

rapport établi par l'expert et comportant ses conclusions est remis<br />

à l'intéressé fart. 3 <strong>de</strong> l'arrêté du 17 mai 1946, circu<strong>la</strong>ire 116 SS<br />

du 6 juin 1950.J<br />

W<br />

/ 15105. — M. Pierre Chevallier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail<br />

et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale: 1° comment doit s'y prendre un assuré<br />

social qui, étant admis aux prestations pour ma<strong>la</strong>die ou môme<br />

longue ma<strong>la</strong>die, découvre après consultation d'un spécialiste <strong>de</strong> son<br />

choix, consulté pour sa seule initiative, que le diagnostic retenu par<br />

<strong>la</strong> caisse est erroné, et que le traitement doit être'changé; 2° si, en<br />

pareil cas, une in<strong>de</strong>mnité peut être allouée à l'intéressé pour le<br />

préjudice que lui a causé l'erreur en question; 3° dans l'affirmative,<br />

à qui doit être envoyée <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'in<strong>de</strong>mnité. (Question du<br />

20 juin 1950.)<br />

Réponse. — 1° Il convient <strong>de</strong> distinguer suivant que l'assuré est<br />

bénéficiaire <strong>de</strong> l'assurance ma<strong>la</strong>die ou longue ma<strong>la</strong>die: a) dans le<br />

premier cas, <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> sécurité sociale n'intervient pas dans <strong>la</strong><br />

détermination du traitement dont l'intéressé doit être l'objet.<br />

Lorsque, à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> consultation d'un spécialiste, l'assuré doit<br />

suivre un nouveau traitement et que <strong>la</strong> caisse refuse <strong>de</strong> rembourser<br />

les frais pour un motif d'ordre médical, l'intéressé peut, conformément<br />

à l'article 99, premier alinéa du décret portant règlement d'administration<br />

publique du 29 décembre 1945, contester l'avis du mé<strong>de</strong>cin-conseil<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong>dite caisse suivant <strong>la</strong> procédure prévue à l'article 33<br />

<strong>de</strong> l'ordonnance du 19 octobre 1945, c'e&t-à-dire en <strong>de</strong>mandant l'examen<br />

par un mé<strong>de</strong>cin expert désigné conjointement par le mé<strong>de</strong>cin

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