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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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peut d'ailleurs être contesté. Par ailleurs, le service forejstier ne<br />

s'est jamais refusé, dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi ou <strong>de</strong>s règlements, à<br />

in<strong>de</strong>mniser ' les propriétaires riverains <strong>de</strong> ces forêts <strong>de</strong>s dommages<br />

qu'aurait pu leur causer le gibier. Elle n'a. cependant reçu, <strong>de</strong>puis<br />

<strong>la</strong> libération, aucune <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en réparation pour <strong>de</strong>s dommages<br />

causes par les sangliers.<br />

15573. — M. Albert Gau expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture<br />

que l'alinéa 3 <strong>de</strong> l'article 2 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi validée du lG'mars 1913, tel qu'il<br />

résulte <strong>de</strong> fa modification apportée par l'article G <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 2 août<br />

1919 (Journal officiel' du 9 août 1949) est ainsi conçu: « Si le sa<strong>la</strong>ire<br />

est inférieur à 180.000 F <strong>la</strong> rente due aux ayants droit <strong>de</strong> <strong>la</strong> victime<br />

d'un acci<strong>de</strong>nt mortel ou à <strong>la</strong> victime d'un acci<strong>de</strong>nt ayant occasionné<br />

une réduction <strong>de</strong> capacité au moins égale à 10 p. 100 est calculée<br />

sur <strong>la</strong> base d'un sa<strong>la</strong>ire annuel <strong>de</strong> 180.000 F sans préjudice <strong>de</strong>s disf!<br />

lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, lorsque le sa<strong>la</strong>ire minimum ou le sa<strong>la</strong>ire moyen<br />

iositions <strong>de</strong>s articles 8 et 9 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 13 décembre 1922 modifiée ».<br />

iixé par le préfet en vertu <strong>de</strong>s articles 8 et 9 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 15 décembre<br />

1922 sont inférieur h 180.000 F (sa<strong>la</strong>ire minimum légal tel qu'il<br />

résulte <strong>de</strong> l'article 2 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 1G mars 1913 modifiée par l'article 6<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 2 août 1919). <strong>la</strong> rente d'une victime atteinte d'une incapacité<br />

<strong>de</strong> plué <strong>de</strong> 25 p. 100 doit être calculée sur le sa<strong>la</strong>ire préfectoral<br />

ou sur le sa<strong>la</strong>ire minimum légal. (Question du 3 août 1950.)<br />

Réponse. — Le sa<strong>la</strong>ire minimum légal do 180.000 F doit en toute<br />

hypothèse être observé. Si le sa<strong>la</strong>ire préfectoral est inférieur à<br />

180.000 F, <strong>la</strong> rente due à <strong>la</strong> victime ou à ses ayants droit est calculée<br />

sur <strong>la</strong> base du sa<strong>la</strong>ire annuel minimum <strong>de</strong> 180.000 F Dans le cas où,<br />

en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualification professionnelle, le sa<strong>la</strong>ire préfectoral<br />

serai! supérieur h ce minimum fixé par <strong>la</strong> loi, <strong>la</strong> rente serait calculée<br />

sur le sa<strong>la</strong>ire préfectoral.<br />

15622. — M. Joseph Guyomard expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture<br />

que, d'après les enquêtes faites par commune, <strong>la</strong> récolte du<br />

Morbihan en pommes à cidre s'éiévera à GOO.OOO tonnes dont 220.000<br />

tonnes seulement peuvent être absorbées par <strong>la</strong> consommation fermière<br />

et <strong>la</strong> vente. Il lui fait remarquer qu'il sera nécessaire <strong>de</strong><br />

trouver <strong>de</strong>s débouchés pour les 380.000 autres tonnes. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

s'il ne serait pas possible: 1° d'accor<strong>de</strong>r aux distilleries industrielles<br />

un contingent d'alcool pur correspondant (pour absorber les 380.000<br />

tonnes il faudrait un contingent <strong>de</strong> 1G0 à 180.000 hectolitres d'alcool) ;<br />

2° d'accor<strong>de</strong>r aux exploitants l'autorisation <strong>de</strong> distiller à volonté<br />

(sans contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> régie) moyennant le payement d'un forfait à<br />

l'hectare (par exemple."50 F jusqu'à 10 hectares et 100 F <strong>de</strong> 10 à<br />

20 hectares, etc.); les <strong>de</strong>ux formules pouvant être combinées;<br />

3° quelles mesures il compte prendre en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation<br />

signalée, pour permettre un écoulement complet <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte.<br />

{Question du 4 août 1950.)<br />

Réponse. — Les mesures à adopter pour assurer l'écoulement <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

récolte <strong>de</strong> fruits à cidre ont été étudiées par <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

pomme du conseil supérieur <strong>de</strong>s alcools. Ln décret du 1G août 1950<br />

{Journal officiel du 19 août 1950) a déjà remis en vigueur différentes<br />

dispositions du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, momentanément suspendues,<br />

ce qui rend possible notamment <strong>la</strong> conversion en valeur <strong>de</strong>s<br />

contingents d'alcool <strong>de</strong> pommes et <strong>de</strong> poires et d'alcools <strong>de</strong> cidre<br />

et <strong>de</strong> poiré, <strong>de</strong> façon à permettre, à concurrence <strong>de</strong> <strong>la</strong> somme totale<br />

ainsi dégagée, l'achat, à un prix moindre par hectolitre, <strong>de</strong> quantités<br />

supérieures à celles indiquées à l'article 3G4 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s<br />

impôts. D'autre part, <strong>de</strong>s obligations particulières d'approvisionnement<br />

pourront être imposées aux distilleries pour faciliter l'écoulement<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong>s départements insuffisamment pourvus en<br />

usines.<br />

ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE LA GUERRE<br />

15.245. — M, Joseph Sigrist <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s anciens<br />

combattants et victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre: I o <strong>la</strong> date à <strong>la</strong>quelle l'office<br />

national <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre: a) fera<br />

parvenir à l'office départemental <strong>de</strong>s anciens / combattants et victimes<br />

<strong>de</strong> guerre du Bas-Rhin, les instructions complémentaires pour<br />

lui permettre <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r h <strong>la</strong> délivrance effective <strong>de</strong>s cartes du<br />

combattant volontaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résis<strong>la</strong>nce: b) autorisera ledit office<br />

départemental du Bas-Rhin à instruire les dossiers <strong>de</strong>s agents P. 1<br />

et P. 2 dont les services sont homologués par l'autorité militaire et<br />

qui atten<strong>de</strong>nt <strong>la</strong> délivrance <strong>de</strong> <strong>la</strong> carte du combattant 1939 1945<br />

(carte qui ne fait pas double emploi avec <strong>la</strong> carte du combattant<br />

volontaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance); 2° si un agent P. 2 ayant appartenu penpendant<br />

six mois consécutifs au réseau « Ja<strong>de</strong>-Fitzroy », réseau homologué<br />

au titre <strong>de</strong>s F. F. C., a droit à <strong>la</strong> carte du combattant 1939-<br />

1915 et à <strong>la</strong> carte du-combattant volontaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance, étant<br />

bien entendu que l'intéressé est titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> l'attestation officielle<br />

d'appartenance à ce réseau qui lui a été délivrée par le ministre<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale. (Question du i juillet 1950.)<br />

Réponse. — I o Les instructions d'application du décret n° 50-358<br />

du 21: mars 1950 pris en exécution <strong>de</strong> l'article 15 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 49-418<br />

du 25 mars 1919 re<strong>la</strong>tive au statut et aux droits <strong>de</strong>s combattants<br />

volontaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance, viennent d'être diffusées dans les<br />

offices départementaux <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

guerre. La mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s commissions départementales ne saurait<br />

donc tar<strong>de</strong>r et les premières <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> carte <strong>de</strong> combattant<br />

volontaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance pourront être examinées prochainement<br />

2° les postu<strong>la</strong>nts qui ne justifient pas <strong>de</strong> services autres que ceux<br />

accomplis dans <strong>la</strong> Résistance à titre F. F. C., F. F. I. ou R. I. F.,<br />

ne peuvent prétendre à <strong>la</strong> carte <strong>de</strong> combattant que s'ils ont au<br />

préa<strong>la</strong>ble obtenu <strong>la</strong> carte <strong>de</strong> combattant volontaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Résistance.<br />

15515. — M. Edmond Michelet expose à M. le ministre <strong>de</strong>s anciens<br />

combattants et victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre que <strong>de</strong>s officiers français détachés<br />

comme observateurs auprès <strong>de</strong> l'organisation <strong>de</strong>s Nations Unies<br />

ont été tués en service commandé sur les territoires mêmes où ils<br />

exerçaient leur mission et que, malgré ces circonstances, il n'a pas<br />

été possible d'obtenir que <strong>la</strong> mention « Mort pour <strong>la</strong> France » fût<br />

inscrite sur leur acte <strong>de</strong> décès. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, d'une part, les raisons<br />

qui s'opposent à ce que satisfaction soit donnée, en l'état actuel <strong>de</strong>s<br />

choses, aux ayants droit; d'autre part, s'il envisage, le cas éeféant,<br />

<strong>de</strong> préparer les dispositions nouvelles qui combleraient les <strong>la</strong>cunes<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion en vigueur. {Question du 28 juillet 1950.)<br />

Réponse. — Le ministère <strong>de</strong>s anciens combattants avait é<strong>la</strong>boré<br />

un projet <strong>de</strong> loi tendant à accor<strong>de</strong>r <strong>la</strong> mention « Mort pour <strong>la</strong><br />

Fiance », aux militaires décédés dans certaines conditions, en mission<br />

pour le compte <strong>de</strong> l'organisation <strong>de</strong>s Nations Unies. Les départements<br />

intéressés faisant état <strong>de</strong> l'intention constante du légis<strong>la</strong>teur<br />

lors <strong>de</strong> L'é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong> 1915 et 1922, ainsi que <strong>de</strong>"l'ordonnance<br />

du 2 novembre 1945, <strong>de</strong> ne pas dissocier <strong>la</strong>^ notion <strong>de</strong><br />

« mort pour <strong>la</strong> France » <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> « mort du fait <strong>de</strong> "l'ennemi »<br />

au cours d'une guerre nationale n'ont pas cru <strong>de</strong>voir donner leur<br />

accord à ce texte. Cependant, le ministère du budget a consenti<br />

à exonérer <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> succession en France, les in<strong>de</strong>mnités payées<br />

par l'organisation <strong>de</strong>s Nations Unies aux ayants droit <strong>de</strong>s personnes<br />

décédées à son service.<br />

15624. — M. Maurice Schumann <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s<br />

anciens combattants et victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre les raisons p eu lesquelles<br />

l'article 42 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 48-1992 du 31 décembre 1918 est<br />

<strong>de</strong>meuré, jusqu'à présent lettre morte, et les mesures qu'il eompto<br />

prendre pour assurer aux enfants <strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre atteints<br />

d'une infirmité incurable les droits qui leur ont été garantis par le<br />

légis<strong>la</strong>teur. {Question du 4 août 1950.)<br />

Réponse. — La circu<strong>la</strong>ire portant l'application <strong>de</strong>s dispDsitions<br />

prévues par l'article 42 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 48-1992 du 31 décembre 1918 en<br />

faveur <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong> guerre atteint? d'une infirmité<br />

incurable, a été diffusée dans le service dépendant <strong>de</strong> mon département<br />

à <strong>la</strong> date du 9 août 1950 sous le n° 0180 GS.<br />

DEFENSE NATIONALE<br />

15003. — M. Gaston Julian expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense<br />

nationale le cas d'un officier d'intendance, divorcé après plusieurs<br />

•années <strong>de</strong> mariage, remarié, puis décédé alors que cet officier<br />

était à <strong>la</strong> retraits. 11. <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>la</strong> première épouse <strong>de</strong> cet officier<br />

peut prétendre à <strong>la</strong> réversibilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension, proportionnellement<br />

au temps où elle a vécu avec lui, et si ses droits éventuels sont<br />

différents suivant que le divorce a été prononcé à ses torts ou à<br />

son profit. (Question du 24 juin 1950.)<br />

Deuxième réponse. — Réponse affirmative, si le divorce a été<br />

prononcé au profit exclusif <strong>de</strong> 1 intéressée et si elle n'a pas contracté<br />

un second mariage avant le décès <strong>de</strong> son premier mari. Si le<br />

jugement a été rendu aux « torts respectifs » ou même aux<br />

« profits réciproques », <strong>la</strong> femme divorcée perd tout droit à<br />

pension.<br />

15004. — M. Gaston Jtilian <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M, le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense<br />

nationale si le fait, pour Ja conjointe d'un officier en retraite,<br />

d'être en séparation <strong>de</strong> biens complète, quoique vivant avec lui,<br />

nu mariée sous le régime dotal, peut empêcher <strong>la</strong> réversibilité ^<br />

d'une retraite à <strong>la</strong>quelle elle peut légitimement prétendre. (Qucstio?%<br />

du 14 juin 1950.)<br />

Réponse — Seule <strong>la</strong> femme séparée" <strong>de</strong> corps et <strong>de</strong> biens ou<br />

divorcée et si le divorce a été prononcé à ses torts ou aux torts<br />

réciproques <strong>de</strong>s époux, ne peut prétendre à <strong>la</strong> pension <strong>de</strong> veuve.<br />

15123. — M. Henri Bergeret <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense<br />

nationale quelle est <strong>la</strong> situation juridique <strong>de</strong> l'établissement d'Irigny<br />

(Rhône), qui semble avoir débordé dans le secteur privé. (Question<br />

du 22 juin ±050.)<br />

Réponse. — 1° L'atelier <strong>de</strong> construction d'Irigny est un établissement<br />

industriel <strong>de</strong> l'Etal relevant <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s et<br />

fabrications d'armement. Son personnel est ré id par les conventions<br />

collectives. 2° D'autre part, cet atelier exécute actuellement et<br />

provisoirement quelques fabrications <strong>de</strong>stinées au secteur privé<br />

et notamment un petit nombre <strong>de</strong> pièces pour cycles. Une teli«<br />

activité qui représente à peine le millième du chiffre d'affaire <strong>de</strong><br />

l'ensemble <strong>de</strong>s fabricants français <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong> bicyclettes, ne peuS<br />

en aucune manière porter préjudice à cette industrie.<br />

15125. — M. Paul Theetten <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux<br />

forces armées (air) pour quelles raisons <strong>la</strong> formation <strong>de</strong> Vampires<br />

appartenant à l'escadre <strong>de</strong> Dijon et participant au meeting aérieri<br />

d'Orly n'a pas exécuté <strong>la</strong> croix <strong>de</strong> Lorraine prévue comme <strong>de</strong>rnière<br />

figure <strong>de</strong> son exhibition. (Question du 22 juin 1950.)<br />

Réponse. — L'ordTe du défilé <strong>de</strong>s avions à réaction « Vampire 3<br />

n'a jamais prévu un passage en formation « Croix <strong>de</strong> Lorraine ».

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