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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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Réponse. — Il n'est pas possible <strong>de</strong> fournir une réponse précise<br />

à ce sujet, l'attribution <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong>ntaires aux bénéficiaires <strong>de</strong><br />

l'assistance médicale gratuite étant, même lorsque le règlement<br />

départemental l'a prévu expressément, subordonnée à certaines conditions<br />

très variables suivant les déparlements. D'une façon générale,<br />

<strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s départements prévoient le remboursement <strong>de</strong>s<br />

soins <strong>de</strong>ntaires proprement dits (extractions, obturations, etc...).<br />

En ce qui concerne au contraire les appareils <strong>de</strong> prothèse, leur délivrance<br />

est strictement contrôlée et soumise à l'avis d'une commission<br />

spéciale qui examine le bien fondé <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> eu<br />

égard à l'état <strong>de</strong> santé, à l'Age et aux besoins du requérant. 11<br />

convient d'ajouter que les règlements départementaux d'assistance<br />

médicale gratuite peuvent être modifiés sur proposition du préîet<br />

par une délibération du conseil général.<br />

14801. — M. Marcel Servin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé<br />

^publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion: I o si un infirme béné iciaire <strong>de</strong> l'allocation<br />

simple <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi d'assistance <strong>de</strong> 1905 (à l'exclusion <strong>de</strong> l'allocation<br />

sécialc <strong>de</strong> l'article 20 bis) qui n'a ni ressources personnelles,<br />

ni professionnelles, ni <strong>de</strong> caractère alimentaire familial prévu pair<br />

les dispositions du co<strong>de</strong> civil, peut cumuler <strong>la</strong>dite allocation simple<br />

d'assistance avec <strong>la</strong> pension <strong>de</strong>s vieux travailleurs sa<strong>la</strong>riés prévue<br />

par les dispositions <strong>de</strong> l'article 5 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 19-1091 du 2 août 1949<br />

«et aux articles 10 et 13 du décret n° 50-134 du 30 janvier 1950,<br />

sous réserve qu'il ait été reconnu invali<strong>de</strong> au moins à 80 p. 100 pa¡r<br />

là commission cantonale d'assistance; 2° si l'allocation simple d'assistance<br />

<strong>de</strong> 1905 se cumule, ou non, dans tous les cas, avec les<br />

autres dispositions avantageuses prévues par <strong>la</strong> loi du 2 août 1949<br />

et sinon, en quelles situations, l'aveugle ou grand infirme d'au<br />

moins 80 p. 100 pourrait se voir supprimer l'allocation simple <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

loi d'assistance <strong>de</strong> 1905. (Question du 25 mai 1950.)<br />

Réponse. — La pension instituée par l'article 5 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 1094<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 2 août 1949 ayant pour objet <strong>de</strong> venir en ai<strong>de</strong> à certaines<br />

catégories d'aveugles et <strong>de</strong> grands infirmes remp<strong>la</strong>ce, pour les personnes<br />

atteintes d'un incapacité d'au moins 80 p. 100, <strong>la</strong> pension<br />

antérieurement servie au titre <strong>de</strong> l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 14 juillet<br />

4905. Les infirmes ayant besoin <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> constante d'une tierce personne<br />

continuent à percevoir <strong>la</strong> majoration <strong>de</strong> l'article 20 bis <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

loi du 14 juillet 1905. Il n'y a donc aucun cumul possible entre l'allocation<br />

servie au titre <strong>de</strong> l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> 1905 et <strong>la</strong> pension<br />

instituée par l'article 5 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 2 août 1049.<br />

4802. — M. Marcel Servin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé<br />

publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion si les mutilés <strong>de</strong> guerre pensionnés,<br />

les mutilés du travail bénéficiaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> 1898 ou <strong>de</strong><br />

Ja sécurité sociale, et également les acci<strong>de</strong>ntés du droit commun<br />

ayant obtenu réparation selon les articles 1382 et 1384 du co<strong>de</strong> civil,<br />

[peuvent bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du. 2 août 1949 concernant <strong>la</strong> protection<br />

Sociale <strong>de</strong>s aveugles et grands infirmes étant entendu, toutefois, que<br />

¡Le taux d'incapacité <strong>de</strong>s intéressés soit au moins égal ou supérieur<br />

à 80 p. 100. (Question du 25 mai 1950.)<br />

Réponse. — Les mutilés <strong>de</strong> guerre pensionnes, les bénéficiaires<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion sur les acci<strong>de</strong>nts du travail, ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité<br />

sociale et les acci<strong>de</strong>ntés <strong>de</strong> droit commun ayant obtenu réparation<br />

selon les articles 1382 et 1384 du co<strong>de</strong> civil peuvent, s'ils sont<br />

atteints d'une incapacité d'au moins 80 p. 100, solliciter le bénéfice<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 1094 du 2 août 1949. Toutefois, les avantages prévus<br />

par cette loi ne «auraient être accordés aux requérants si les<br />

pensions et rentes perçues au titre <strong>de</strong>s diverses légis<strong>la</strong>tions précitées<br />

dépassent les p<strong>la</strong>fonds prévus par l'article 13 du décret n° 50-134<br />

portant règlement d'administration publique pour l'application <strong>de</strong> <strong>la</strong>^<br />

rn du 2 août 1949.<br />

14861. — M. Adrien Mouton <strong>de</strong>man<strong>de</strong> A M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé<br />

publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion en vertu <strong>de</strong> quelle disposition légale<br />

l'administration <strong>de</strong>s hospices conserve, par <strong>de</strong>vers elle, <strong>la</strong> retraite<br />

du combatant <strong>de</strong>s vieil<strong>la</strong>rds hospitalisés. (Question du 1 er juin 1950.)<br />

Réponse. — La loi du 29 mars 1951 modifiant l'article 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi<br />

du 14 juillet 1905 re<strong>la</strong>tif aux ressources personnelles <strong>de</strong>s bénéficiaires<br />

<strong>de</strong> l'assistance aux vicd<strong>la</strong>rds, infirmes et incurables a expressément<br />

compris <strong>la</strong> retraite du combattant parmi les pensions à <strong>la</strong>isser, partiellement<br />

seulement, à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s intéressés. La loi du 13 septembre<br />

1946 portant ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Etat aux catégories sociales économiquement<br />

faibles a, dans son article 14, reproduit cette disposition.<br />

Il convient d'ajouter qu'une disposition nouvelle qui doit être insérée<br />

dans une prochaine loi <strong>de</strong> finances prévoit l'insaisissabilité totale <strong>de</strong><br />

cette catégorie <strong>de</strong> ressources.<br />

14862. — M. Adrien Mouton <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé<br />

t. publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion en vertu <strong>de</strong> quelles dispositions <strong>de</strong>s<br />

w vieil<strong>la</strong>rds hospitalisés, bénéficiaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite <strong>de</strong>s vieux, perçoivent<br />

<strong>de</strong>s ristournes inférieures à celles que perçoivent ceux qui ne<br />

sont pas bénéficiaires <strong>de</strong> cette retraite. (Question du 1 er juin 1950.)<br />

Réponse. — En vertu <strong>de</strong>s dispositions légales en vigueur en <strong>la</strong><br />

matière et spécialement l'article 14 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 13 septembre 1946,<br />

l'allocation temporaire aux vieux peut se cumuler avec les allocations<br />

d'assistance servies au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 14 juillet 1905. Par le<br />

jeu <strong>de</strong>s calculs effectués conformément aux stipu<strong>la</strong>tions <strong>de</strong>s articles<br />

20 et 23 <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière loi concernant les ressources privilégiées<br />

<strong>de</strong>s assistés hospitalisés, les titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> l'allocation temporaire<br />

aux vieux peuvent se voir remettre, pour leurs menues dépenses,<br />

<strong>de</strong>s sommes ne pouvant excé<strong>de</strong>r 450 francs par mois. L'allocation<br />

aux vieux travailleurs sa<strong>la</strong>riés, au contraire, n'a pas été comprise<br />

par le légis<strong>la</strong>teur parmi les ressources privilégiées susceptibles<br />

<strong>de</strong> se cumuler avec l'assistance aux vieil<strong>la</strong>rds infirmes et incurables<br />

instituée par <strong>la</strong> loi du 14 juillet 1905. Cependant, pour éviter<br />

les inégalités résultant <strong>de</strong> cette différence <strong>de</strong> traitement, un accord<br />

avait été conclu, dès <strong>la</strong> mise en vigueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi instituant l'allocation<br />

temporaire aux vieux, entre les trois départements ministériels<br />

intéressés, finances et affaires économiques, travail et sécurité<br />

sociale et santé publique et popu<strong>la</strong>tion tendant à allouer aux vieux<br />

travailleurs sa<strong>la</strong>riés hospitalisés au titre <strong>de</strong> l'assistance une somme<br />

forfaitaire <strong>de</strong> 250 francs par mois. Cette prestation étant actuellement<br />

très inférieure à <strong>la</strong> somme <strong>la</strong>issée à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s bénéficiaires <strong>de</strong><br />

l'allocation temporaire aux vieux, <strong>la</strong> question a été à <strong>de</strong> nombreuses<br />

reprises étudiée par les services intéressés et une disposition nouvelle<br />

va être insérée dans <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> finances tendant à améliorer et<br />

à unifier <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> tous les assistés hospitalisés. Cette disposition<br />

fait partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> note 12 du projet <strong>de</strong> loi n° 9546 (lettre<br />

rectificative n° 3 du projet <strong>de</strong> loi n° 8337 sur le développement <strong>de</strong>s<br />

crédits afférents aux dépenses <strong>de</strong>s services civils pour l'exercice<br />

1950K<br />

14863. — M. Adrien Mouton <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé<br />

^publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion quel doit être le taux <strong>de</strong> <strong>la</strong> ristourne<br />

revenant à un vieil<strong>la</strong>rd hospitalisé quand il est bénéficiaire <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

retraite <strong>de</strong>s vieux ou <strong>de</strong> l'allocation <strong>de</strong>s économiquement faibles.<br />

(Question du 1«' juin 1950.)<br />

Réponse. — En ce qui concerne les vieil<strong>la</strong>rds hospitalisés au<br />

titre <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 14 juillet 1905 et bénéficiaires <strong>de</strong><br />

l'allocation aux vieux travailleurs sa<strong>la</strong>riés, le taux <strong>de</strong> <strong>la</strong> ristourne<br />

effectuée sur le montant <strong>de</strong> cette allocation par l'administration<br />

<strong>de</strong>s établissements hospitaliers est <strong>de</strong> 250 F par mois en vertu <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> réglementation actuellement en vigueur. Pour les bénéficiaires <strong>de</strong><br />

l'allocation temporaire aux vieux, cette ristourne peut être <strong>de</strong> 450 F<br />

par mois au maximum, compte tenu <strong>de</strong>s dispositions existant en<br />

<strong>la</strong> matière. Il convient d'ajouter qu'une disposition nouvelle a été<br />

réparée pour unifier et améliorer <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> tous les assistés<br />

.lospitalisés. Ce texte fait partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> note n° 12 du projet <strong>de</strong> loi<br />

n° 9i56 (lettre rectificative n° 3 du projet <strong>de</strong> loi n° S337 sur le développement<br />

<strong>de</strong>s crédits afférents aux dépenses <strong>de</strong>s services civils<br />

pour l'exercice 1950).<br />

14965. — M. Louis Bonnet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santô<br />

publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, si les aveugles et infirmes âgés <strong>de</strong><br />

plus <strong>de</strong> soixante ans. titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> l'allocation aux «vieux travailleurs<br />

sa<strong>la</strong>riés ou <strong>de</strong> l'allocation temporaire aux vieux, peuvent prétendre<br />

aux avantages prévus par <strong>la</strong> loi n° 1094 du 2 août 1949.<br />

kQuestion du 9 juin 1950.)<br />

Réponse. — Aucune disposition <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 2 août 1949, sur<br />

. l'ai<strong>de</strong> aux aveugles et grands infirmes ne prévoyant pas d'âsre timite,<br />

les personnes Agées <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> soixante ans ne peuvent être exclues<br />

ipso facto du bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi. Toutefois, il a été estimé que les<br />

infirmités inhérentes au grand âge ne pouvaient donner lieu à <strong>la</strong><br />

qualité d'infirme au sens <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi et que les commissions, éc<strong>la</strong>irées<br />

par les avis médicaux, <strong>de</strong>vaient apprécier si les infirmités du vieil<strong>la</strong>rd<br />

provenaient d'un état morbi<strong>de</strong> ou d'une usure normale <strong>de</strong>s<br />

organes. En tout état <strong>de</strong> cause, les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 2 août<br />

re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> rééducation professionnelle et à l'allocation <strong>de</strong> compensation<br />

ne sauraient être appliquées à <strong>de</strong>s personnes susceptibles<br />

d'obtenir une allocation vieillesse<br />

14966. — M. Louis Bonnet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé<br />

publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> "popu<strong>la</strong>tion comment s'établit le droit à pension<br />

<strong>de</strong>s aveugles et infirmes dans l'impossibilité absolue <strong>de</strong> travailler.<br />

(Question du 9 juin 1950.)<br />

Réponse. — Les aveugles et infirmes qui sont dépourvus <strong>de</strong> ressources<br />

professionnelles peuvent, au titre <strong>de</strong> l'article 5 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi<br />

n° 1094 du 2 août 1949 bénéficier d'une pension dont le taux maximum<br />

est égal au montant <strong>de</strong> l'allocation aux vieux travailleurs<br />

sa<strong>la</strong>riés. Si leur état nécessite <strong>la</strong> présence continue auprès d'eux<br />

d'une tieice personne, il peut leur être alloué une majoration<br />

s'élevant, au maximum, au montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> majoration prévue na.?<br />

l'article 20 bis <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 14 juillet 1905. Aux termes <strong>de</strong> l'article 13<br />

du décret portant règlement d'administration publique du 30 janvier<br />

19t>0 et <strong>de</strong> l'arrêté du 27 mars 1950, <strong>la</strong> pension se cumule avec les<br />

ressources personnelles du postu<strong>la</strong>nt dans <strong>la</strong> limite pension y comprise)<br />

<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds suivants: 54.000 francs par an à Paris et dans<br />

les communes assimilées <strong>de</strong> Seine et Seine-et-Oise; 51.000 francs par<br />

an dans les localités <strong>de</strong> plus-<strong>de</strong> 5.000 habitants; 48.000 francs par an<br />

dans les autres localités. Lorsque les ressources <strong>de</strong> l'intéressé y<br />

compris le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension éventuelle dont il pourrait bénéficier<br />

au lieu <strong>de</strong> sa rési<strong>de</strong>nce, dépassent les maxima, <strong>la</strong> pension<br />

est diminuée <strong>de</strong>s 3/4 <strong>de</strong> l'excé<strong>de</strong>nt. A titre d'exemple, un infirme<br />

résidant dans une localité <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 5.000 habitants dispose <strong>de</strong><br />

ressources personnelles égales à 50.000 francs; le taux <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension<br />

sollicitée étant <strong>de</strong> 45.000 francs, l'ensemble atteint le chiffre do

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