JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République
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'meuble; 3° si les honoraires partiels correspondant à l'établissement<br />
<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns et <strong>de</strong>vis pour ce même groupe d'immeubles doivent<br />
être calculés selon le tarit dégressif par immeuble; 4° quels sont<br />
•les taux à appliquer dans chaque cas, en application <strong>de</strong> l'article 7.<br />
[{Question du 25 juillet 1950).<br />
Réponse — 1° H résulte <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'article 3 <strong>de</strong> l'arrête<br />
du 4 octobre 1949 que les honoraires <strong>de</strong> direction et <strong>de</strong> règlement<br />
<strong>de</strong> travaux doivent se calculer avec taux dégressifs; a) par immeu-<br />
(ble ou groupe d'immeubles appartenant à un même propriétaire<br />
¡(article 13 <strong>de</strong> l'arrêté du 1 août 1947) ; b) également par immeuble<br />
lorsque celui-ci est en co-propriété ; 2° aux termes dudit article 3,<br />
les dispositions précé<strong>de</strong>ntes s'appliquent aux opérations en cours à<br />
<strong>la</strong> date <strong>de</strong> publication <strong>de</strong> l'arrêté. Par opérations en, cours, il <strong>la</strong>ut<br />
entendre les opérations complètes (projet d'une part, direction et<br />
règlement <strong>de</strong>s travaux û'autre part) engagées antérieurement au<br />
¿LiToctobre 1949 et non terminées à cette date. En conséquence les<br />
[honoraires <strong>de</strong> direction et <strong>de</strong> règlement <strong>de</strong>s travaux doivent être<br />
calculés: a) pour <strong>de</strong>s ouvrages terminés avant le 19 octobre- 1949:<br />
avec taux dégressifs applicables à l'ensemble <strong>de</strong>s travaux entrepris<br />
simultanémenl sous <strong>la</strong> direction du même architecte, à condition<br />
qu'ils soient situés dans le même îlot ou dans <strong>de</strong>s îlots immédiatement<br />
voisins (article 8 <strong>de</strong> l'arrêté du 7 août 1947); b) pour ces travaux<br />
terminés oostérieurement au 19 octobre 1919: avec taux dégressifs<br />
applicables suivant les précisions données au paragraphe 1°<br />
ci-<strong>de</strong>ssus ; 3° les dispositions <strong>de</strong>s paragraphes 1° et 2° s'appliquent<br />
également au'x honoraires partiels correspondant à l'étabJssement<br />
<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns et <strong>de</strong>vis; 4» en application <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'article 7<br />
<strong>de</strong> l'arrêté du 4 octobre 1919, les barèmes d'honoraires applicables<br />
som les suivants: A) Honoraires re<strong>la</strong>tifs aux opérations atîérentes<br />
à l'évaluation du bien tel qu'il se comportait au moment du sinistre<br />
à l'établissement oe l'avant-projet, du projet et <strong>de</strong>s pièces du<br />
marché: a) pour les projets déposés antérieurement au 1 er octobre<br />
d919: application <strong>de</strong>s taux dégressifs iixés par. les barèmes prévus<br />
aux articles 0 et 3 <strong>de</strong> l'arrêté du 7 août 1947; b) pour les projels<br />
déposés postérieurement au 1 er octobre 1949: application <strong>de</strong>s taux<br />
dégressifs fixés par les barèmes prévus aux articles 1 er et 2 <strong>de</strong> l'arrêté<br />
du 4 oeiobre 1919. B) Honoraires re<strong>la</strong>tifs aux opérations <strong>de</strong> direction<br />
et <strong>de</strong> règlement <strong>de</strong> travaux: a) pour tous les chantiers ouverts<br />
avant le 1 er octobre 1919 et en cours au 18 octobre 1919: les taux <strong>de</strong><br />
l'arrêté du 4 octobre 1959 sont applicables à <strong>la</strong> partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstitution<br />
effectuée après <strong>la</strong> date <strong>de</strong> <strong>la</strong> première situation <strong>de</strong>s travaux<br />
établis postérieurement au 31 décembre 1918. Pour <strong>la</strong> partie <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
reconstitution effectuée antérieurement, à cette date, ce sont les<br />
taux <strong>de</strong> l'arrêté du 7 août 1917 qui sont applicables; b) pour 1ous<br />
les chantiers ouverts après le 1 er octobre 1919; que les travaux aientété<br />
exécutés avant ou après le y 18 octobre 1919: application <strong>de</strong>s taux<br />
dégressifs fixés à l'article 2 <strong>de</strong> l'arrêté du 4 octobre 1919.<br />
-g—<br />
15439. — M, Pierre Gabelle expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction<br />
et <strong>de</strong> l'urbanisme qu'aux termes <strong>de</strong> l'article 38, le propriétaire<br />
qui réc<strong>la</strong>me à ses locataires le remboursement <strong>de</strong>s charges<br />
récupérables énumérées audit article doit: 1« adresser à chacun <strong>de</strong> ses<br />
locataires: a) le cofripte détaillé <strong>de</strong> ces charges, c'est-à-dire le détail<br />
chiffré, article par article, <strong>de</strong>s dépenses qu'il a effectuées; b) <strong>la</strong> répartition<br />
faite entre tous les locataires et occupants, c'est-à-dire l'étal<br />
nominatif <strong>de</strong> ces locataires avec l'indication du loyer <strong>de</strong> chacm<br />
d'eux et sa contribution au remboursement; 2° tenir à <strong>la</strong> disposition<br />
<strong>de</strong>s locataires les pièces justificatives, c'est-à-dire les factures acqui'-<br />
lées et quittances <strong>de</strong>s prestations diveises figurant sur le compte<br />
détaillé et dont le total est celui <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> répartition. "4 lui<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si les obligations ainsi définies ont été modifiées par les<br />
textes ultérieurs qui^aiiraient pour effet, notamment, soit <strong>de</strong> dispenser<br />
le propriétaire d'adresser individuellement à chaque locataire le<br />
détail <strong>de</strong>s'dépenses et Létat nominatif <strong>de</strong> répartition, soit d'autoriser<br />
un locataire à exiger que les pièces <strong>de</strong> dépenses lui soient adressées<br />
et- non pas simplement mises à sa disposition, dans les conditions<br />
et dé<strong>la</strong>is fixés par l'article 38 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 1 er septembre 1918. (Question<br />
du 25 juillet 1950.)<br />
Réponse. — L'article 38 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 1 er septembre 1918 n'a pas<br />
subi "<strong>de</strong> modification. Cet article qui dispose que le proprié'aire dMt<br />
adresser à chaque locataire ou occupant, avant d'en <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le<br />
remboursement, le compte détaillé <strong>de</strong>s pres'ations, taxes locatives<br />
et fournitures individuelles ainsi que <strong>la</strong> répartition faite entre tous<br />
les locataires ou occupants et tenir à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers,<br />
dans les quinze jours qui suivront l'envoi du compte, les pièces justificatives<br />
dudit compte"", ne contient aucune disposition sur les modalités<br />
suivant lesquelles ces formalités doivent être accomplies. Le<br />
minisire <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction H <strong>de</strong> l'urbanisme estime donc, sous<br />
réserve <strong>de</strong> l'appréciation souveraine <strong>de</strong>s tribunaux, que, dès lors que<br />
le compte et <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s prestations, taxes locatives et fourniture^<br />
individuelles ont été portés à <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong>s intéressés<br />
par un moyen quelconque, le propriétaire peut être réputé'avoir salissait<br />
aux prescriptions <strong>de</strong> ce texte et exiger le remboursement <strong>de</strong> ces<br />
dépenses. Par contre, si les pièces jusliiica'ives dudit compte ne doivent<br />
pas être « adressées » à chaque locataire ou occupant, il est,<br />
cependant, nécessaire que chacun d'eux puisse en prendre connaissante<br />
pendant le dé<strong>la</strong>i prévu à cet égard, il semble, dans ces conditions,<br />
et sous <strong>la</strong> même réserve que ci-<strong>de</strong>ssus, que les pièces justificatives<br />
n'aient pas à être mises à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s locataires ou<br />
occupants au lieu même <strong>de</strong> leur domicile et que les dispositions <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> loi soient respectées, dès l'instant où les intéressés sont en mesure<br />
d'en prendre connaissante sans difficulté particulière à l'endroit<br />
indiqué par le propriétaire ou son représentant.<br />
15503. — M. Albert Schmitt <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> recons«<br />
truction et <strong>de</strong> l'urbanisme si le partage d'immeubles sinistrés non<br />
soumis à l'autorisation du tribunal civil, doit élre signifié au crédit<br />
national <strong>de</strong> <strong>la</strong> même manière que pour les actes <strong>de</strong> vente d'immeubles<br />
sinistrés. {Question du 26 juillet 1950.)<br />
Réponse. — La signification au crédit national <strong>de</strong>s partages d'immeubles<br />
sinistrés n'a pas <strong>de</strong> caractère obligatoire. Il ne s'agit pas<br />
là, en elfe!, en principe, <strong>de</strong> mutations mais d'actes ayant un caractère<br />
déc<strong>la</strong>ratif et non trans<strong>la</strong>tif <strong>de</strong> propriété. Cependant, pour éviter<br />
tout risque d'erreur dans les règlements à effectuer, les intéressés<br />
ont intérêt à informer le crédit national <strong>de</strong> l'opération qu'ils viennent<br />
<strong>de</strong> réaliser. Ils doivent également, et pour les mêmes motifs,<br />
en justifier auprès <strong>de</strong>s services du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction<br />
et <strong>de</strong> l'urbanisme.<br />
15513. — M. Pierre Chevallier expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> recons«<br />
truction et <strong>de</strong> l'urbanisme que <strong>la</strong> reconstruction a démarré dans<br />
certaines villes sous je signe d'une expérience d'Etat et que les<br />
immeubles <strong>de</strong> ces ilôts d'expérimentation ont été provisoirement<br />
attribués à leurs propriétaires sans que ceux-ci aient droit <strong>de</strong> regard<br />
sur <strong>la</strong> reconstruction; que, quelquefois, ces immeubles n'ont, ni<br />
<strong>la</strong> structure, ni ta contenance, ni i'afl'ec<strong>la</strong>tion spéciale pour reloger<br />
les anciens locataires <strong>de</strong>s propriétaires qui y sont remembrés, et<br />
lui cite le cas d'un propriétaire assigné <strong>de</strong>vant le tribunal par son<br />
locataire, comme responsable <strong>de</strong> ne ^pouvoir le reloger industriellement.<br />
Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à qui doit incomber <strong>la</strong> rcsponsalvlité d'une<br />
telle situation. (Question du 27 juillet 1950.)<br />
Réponse. — L'interprétation <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 2 aoAt 1949, re<strong>la</strong>tive au<br />
report <strong>de</strong>s baux à loyer <strong>de</strong> locaux ou d'immeubles à usage commercial,<br />
industriel ou artisanal détruits par suite d'actes <strong>de</strong> guerre,<br />
relève <strong>de</strong> <strong>la</strong> seule compétence <strong>de</strong>s tribunaux judiciaires Par ailleurs,<br />
l'attribution <strong>de</strong>s immeubles d'Etat ne ievêt pas une forme impérativo<br />
et autoritaire, elle implique au contraire l'adhésion volontaire<br />
du propriétaire sinistré. Quoi qu'il en soit, l'honorable parlementaire<br />
aurait avantage à saisir le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et<br />
<strong>de</strong> l'urbanisme du cas précis qui a motivé sa questiion.<br />
15523. — M. Joseph Dumas appelle l'attention <strong>de</strong> M. le ministre<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et <strong>de</strong> l'urbanisme sur <strong>la</strong> situation dans <strong>la</strong>quelle<br />
se trouvent les immeubles collectifs d'Etat <strong>de</strong> Dugnv, situation qu'il<br />
a dù li ; -même constater l'hiver <strong>de</strong>rnier à l'un <strong>de</strong> ses passages dans<br />
<strong>la</strong> localité; il lui expose que ces immeubles comportent notamment<br />
les défauts <strong>de</strong> construction suivants: les p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong>s étages compris<br />
entre le troisième et le grenier sont anormalement minces et<br />
non renforcés comme ceux <strong>de</strong>s autres étages; ils ne sont pas calorifugés;<br />
il n'y a pas <strong>de</strong> châssis dans les caves, m <strong>de</strong> portes au bas<br />
<strong>de</strong>s escaliers; il en résulte un courant d'air permanent entre le*<br />
caves et les greniers; ce qui entraîne un excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> consommation<br />
<strong>de</strong> mazout <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 25 p. 100; d'après les renseignements<br />
fournis par l'architecte, cette situation est due au manque <strong>de</strong> crédit;<br />
cependant, si rien n'est fait avant l'hiver prochain, les habitants<br />
auront à subir <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> chauffage excessives et, dans<br />
certains cas, il est probable qu'ils ne pourront paver ce qui leur<br />
sera réc<strong>la</strong>mé; il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il envisage prendre<br />
pour mettre fin à une telle situation. .(Question du 28 juillte 1950.)<br />
Réponse. — Les inconvénient signalés résultent <strong>de</strong> <strong>la</strong> limitation<br />
<strong>de</strong>s travaux imposée par <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong> réaliser te programme<br />
prévu <strong>de</strong> I:j3 logements avec les crédits limités dont le ministère <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> reconstruction et <strong>de</strong> l'urbanisme disposait à l'époque. Des améliorations<br />
seront apportées, dont certaines sont en cours <strong>de</strong> réalisation.<br />
La pose <strong>de</strong> portes en sous-sol au pied <strong>de</strong>s escaliers d'accès<br />
se poursuit actuellement. L'iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s sous-sols, en coupant l'appel<br />
d'air <strong>de</strong>s cages d'escalier, diminuera <strong>la</strong> déperdition <strong>de</strong> chaleur<br />
et apportera une amélioration sensible dans l'iso<strong>la</strong>tion thermique<br />
<strong>de</strong>s appartements. Par contre, <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d'un mate<strong>la</strong>s <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong>ine minérale sur le p<strong>la</strong>ncher haut <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers étages n'a pu<br />
encore ère réalisée, faute <strong>de</strong> crédits. Les immeubles <strong>de</strong>vant être<br />
cédés à l'office départemental d'habitations a loyer modéré, c'est<br />
à cet offre qu'il appartiendra <strong>de</strong> poursuivre <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> ces<br />
travaux d'amélioration.<br />
15528. — M. Edouard Froment expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> recons*<br />
truction et <strong>de</strong> l'urbanisme le cas d'un organisme d'habitations à<br />
bon marché ordinaires, mais dans lesquels le confort mo<strong>de</strong>rne a<br />
été installé (chauffage? central, eau chau<strong>de</strong>, salle <strong>de</strong> bains, jardin<br />
ou jardin-terrasse, garage), pavillons qui correspon<strong>de</strong>nt ainsi aux<br />
immeubles à loyer modéré et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si l'organisme en cause<br />
peut faire correspondre ses loyers à ceux <strong>de</strong>s I. L. M. <strong>de</strong> façon à<br />
lui permettre d'exécuter les travaux nécessaires à l'entretien <strong>de</strong>s<br />
immeubles; 2° s'il peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une re<strong>de</strong>vance spéciale pour <strong>la</strong><br />
location <strong>de</strong>s garages d'automobiles situés au rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong>s<br />
pavillons. (Question du 29 juillet 1950.)<br />
Réponse. — l La question posée par l'honorable parlementaire<br />
visant un cas particulier, il conviendrait d'en saisir les services du<br />
ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et <strong>de</strong> l'urbanisme (direction <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
construction, sous-direction <strong>de</strong>s IL B. M.); 2° en ce qui concerne<br />
le principe d'une re<strong>de</strong>vance supplémentaire pour les garages, il<br />
semble, sous réserve <strong>de</strong> l'appréciation souveraine <strong>de</strong>s cours et tri-