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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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Réponse. — Le décret du 4 juillet 1949, portant statut du -cadre <strong>de</strong>s .i<br />

secrétaires administratifs <strong>de</strong> préfecture, avait fixé à 1.035 le nombre<br />

«<strong>de</strong>s commis susceptibles d'accé<strong>de</strong>r à ce nouveau cadre par voie<br />

d'intégration directe. Ce chiffre correspondait à moins <strong>de</strong> 50 p. 100<br />

<strong>de</strong>s commis effectivement en fonction. Une sélection rigoureuse,<br />

basée w <strong>la</strong> valeur professionnelle, était donc nécessaire. Pour effectuer<br />

cette sélection, il a été tenu compte, dans toute <strong>la</strong> mesure<br />

du possible <strong>de</strong>s fonctions effectivement remplies. Il est évi<strong>de</strong>nt toutefois,<br />

que ce critère ne pouvait être érigé en règle absolue. Beaucoup<br />

<strong>de</strong> commis ne se sont vus confier <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> rédacteur<br />

que parce qu'une vacance d'emploi dans ce gra<strong>de</strong> s'est ouverte dans<br />

le service où ils étaient affectés, sans que pour autant leur valeur<br />

soit nécessairement supérieure à celle <strong>de</strong> leurs collègues qui avaient<br />

«conservé <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> commis. Les commissions, tant départementales<br />

que centrale, qui ont eu à émettre un avis pour les opéra- '<br />

lions d'intégration, ont tenu compte <strong>de</strong> ces considérations pour é<strong>la</strong>- •<br />

borer leurs propositions. "En tout-état <strong>de</strong> cause l'ancienneté <strong>de</strong> service<br />

ne conférait aucun titre particulier h l'intégration et ne pouvait, le<br />

•cas échéant, qu'être utilisée pour départager <strong>de</strong>s candidats présentant<br />

<strong>de</strong>s mérites analogues. Le chiffre <strong>de</strong> '1:035 emplois <strong>de</strong> secrétaires<br />

administratifs prévus ci-<strong>de</strong>ssus a été atteint et il n'est plus<br />

possible <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong> nouvelles intégrations.<br />

15633. ~M. Ttau! H ut in-T> agrées appelle l'attenlion <strong>de</strong> M. le twrnf»«<br />

Ira <strong>de</strong> l'intérieur sur les complications apportées aux communes par<br />

le règlement actuel qui 'fixe les inscriptions d'état civil. Il signale<br />

que <strong>de</strong>s mères doivent fréquemment quitter leur commune <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce<br />

pour ,gagner <strong>de</strong>s maternités dans d'autres communes et<br />

qu'ainsi, les états civils <strong>de</strong> nombreux enfants nés dans ces maternités<br />

sont détachés <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce. Il en résulte un<br />

contrôle très difficile, en particulier pour <strong>la</strong> vaccination, l'âge sco<strong>la</strong>ire,<br />

le recensement, etc. 11 serait souhaitable qu'une transformation<br />

ou un duplicata d'état civil soit prévu pour les communes <strong>de</strong><br />

rési<strong>de</strong>nce, afin d'éviter les nombreuses confusions signalées. Il lui<br />

.<strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne juge pas opportun <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s instructions en ce<br />

sens. ( Question du 4 août 1950.)<br />

Réponse. — La transcription <strong>de</strong> l'acte <strong>de</strong> naissance d'un enfant<br />

sur ies registres <strong>de</strong> <strong>la</strong> mairie du domicile <strong>de</strong>s parents quand cet<br />

:<br />

enfant est né en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune aurait moins d'avantages ;<br />

pratiques qu'on est tenté <strong>de</strong> lui accor<strong>de</strong>r: 1° ^elle ne contribuerait<br />

pas à faciliter les opérations <strong>de</strong> recensement <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, qui<br />

&ont établies d'après les déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong>s habitants, dont les enfants<br />

•sont dénombrés sans tenir compte du lieu <strong>de</strong> naissance; 2° il en<br />

serait <strong>de</strong> même pour les recensements militaires, qui sont également ;<br />

établis sur <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s iiVéressés; 3° les formalités <strong>de</strong> transcription<br />

compliqueraient singulièrement <strong>la</strong> tâche <strong>de</strong>s .officiers <strong>de</strong> ,<br />

l'état civil., alors que, précisément, les municipalités réc<strong>la</strong>ment à<br />

juste titre un allégement <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> bureau et <strong>de</strong>s transmis- •<br />

sions à effectuer; 4° enfin, une utilisation plus <strong>la</strong>rge du livret <strong>de</strong><br />

famille, auquel <strong>de</strong>s instructions actuellement à l-'étu<strong>de</strong> vont conté- ,<br />

rer, après certaines modifications <strong>de</strong> détail, une valeur plus rigou- :<br />

.¡reuse, est <strong>de</strong> nature A obvier en partie aux difficultés signalées. En ,<br />

tout état-<strong>de</strong> cause, <strong>de</strong> simples instruirions ne sauraient suffire pour :<br />

Î )rescrire <strong>de</strong>s formalités <strong>de</strong> transcription, et préa<strong>la</strong>blement, le légis- r :<br />

ateur <strong>de</strong>vrait intervenir pour modifier l'article 55 du c£<strong>de</strong> civil.. ' î<br />

JUSTICE<br />

11744. — M. .Emmanuel Fouyei expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> jus- ;<br />

&!oe: 1° que l'article 15 <strong>de</strong> l'ordonnance du 20 octobre 1945 (non !<br />

abrogé par <strong>la</strong> loi du 30 mars 1946) accordait aux débitants <strong>de</strong> bois- i<br />

jsons sinistrés pour transférer leur licence à l'intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> même ,<br />

.commune un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans venu à expiration le 23 octobre 19i7 ; i<br />

que, toutefois, dans un souci <strong>de</strong> bienveil<strong>la</strong>nce envers les commer- •<br />

rants sinistrés, l'administration <strong>4e</strong>s finances a donné, par circu<strong>la</strong>ire ï<br />

ffiu 24 novembre 1947, <strong>de</strong>s .instructions à ses services locaux jpour que }<br />

les transferts dont il s'agit ne fassent l'objet d'aucune opposition <strong>de</strong> i<br />

leur part jusqu'à <strong>la</strong> date du 23 octobre 1949, tandis que <strong>la</strong> chancel- <<br />

Jerie, par circu<strong>la</strong>ire du 31 octobre 1947, recommandait aux parquets \<br />

<strong>de</strong> s'abstenir <strong>de</strong> toutes poursuites contre les contrevenants, signale j<br />

Que <strong>la</strong> tolérance ainsi manifeslée permet <strong>de</strong> nombreuses spécu<strong>la</strong>tions !<br />

Effectuées au détriment -d'intérêts 'légitimes et attire son attention |<br />

sur le cas d'un débitant <strong>de</strong> 'boissons sinistré qui vient <strong>de</strong> reprendre<br />

$on exploitation dans l'immeuble reconstruit récemment mais se<br />

voit concurrencé par son propriétaire, lequel vient d'acquérir et transférer<br />

un débit <strong>de</strong> boissons sinistré. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, dans le cas<br />

!<br />

considéré, où le transfert s'est opéré en contravention aussi -bien <strong>de</strong> î<br />

J'article 2 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 9 novembre 1915 (modifié ultérieurement) 4<br />

•sur l'ouverture <strong>de</strong>s débits <strong>de</strong> boissons, que <strong>de</strong> l'article 13 <strong>de</strong> l'ordon- ;<br />

nance du 20 octobre 1945, quelle disposition légis<strong>la</strong>tive sanctionnerait i<br />

l'infraction, étant donné que <strong>la</strong> loi du 30 mars 1946 a, semble-t-il, ?<br />

abrogé l'article 2 (re<strong>la</strong>tif aux sanctions) <strong>de</strong> l'ordonnance du 20 octobre j<br />

4945, ceci dans l'hvpolhèse où le débitant locataire, s'estimant lésé,<br />

userait <strong>4e</strong> son droit <strong>de</strong> citation directe pour traduire le délinquant<br />

<strong>de</strong>vant <strong>la</strong> juridiction correctionnelle. {Question du 18 octobre 1949.)<br />

Réponse. —- Après l'expiration <strong>de</strong>s mesures temporaires instituée<br />

Ipar l'article 13 <strong>de</strong> l'ordonnance du 20 octobre 1945 en faveur <strong>de</strong>s<br />

.débitants <strong>de</strong> boissons sinistrés, <strong>la</strong> réglementation permanente <strong>de</strong><br />

droit ' commun est re<strong>de</strong>venue applicable en droit. En cas d'infractions<br />

celle-ci paraissent, sous réserve <strong>de</strong> l'interprétation souveraine<br />

<strong>de</strong>s tribunaux, tomber sous le coup <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'article 12<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 9 novembre 1915. La chancellerie a d'ailleurs rapporté<br />

récemment les circu<strong>la</strong>ires qui invitaient les parquets à ne pas mettre<br />

l'action publique en mouvement en cette matière; .toutefois il leur J<br />

a été prescrit <strong>de</strong> ne pas intenter <strong>de</strong> poursuites sauf circonstances<br />

nouvelles en ce qui concerne', les opérations réalisées pendant <strong>la</strong><br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> tolérance. En tous' les cas les personnes qui s'estiment<br />

lésées peuvent user du droit que leur donne <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> mettre en<br />

mouvement l'action publique en se constituant partie civile <strong>de</strong>vant<br />

les juridictions répressives.<br />

14938. — M. JLoisis Terrénewe expose h «M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> ju&tieo<br />

qu'aux termes du décret; du 12 août 1807, toujours en vigueur, les<br />

baux <strong>de</strong>s .biens <strong>de</strong>s hospices, et autres établissements publics doivent<br />

• avoir lieu par adjudication et sous les conditions d'un cahier <strong>de</strong>s<br />

charges <strong>de</strong>vant, notamment, prévoir <strong>la</strong> fourniture obligatoire d'une<br />

caution par l'adjudicataire.. Que lé. légis<strong>la</strong>teur — tout en .soumettant<br />

au statut du fermage les baux d'exploitations rurales entières appartenant<br />

aux collectivités — a voulu maintenir <strong>la</strong> pratique <strong>de</strong> l'adjudication<br />

en Stipu<strong>la</strong>nt notamment (loi

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