JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République
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INTERIEUR<br />
14734. — M. Paul Gosset, se référant à <strong>la</strong> réponse faite le 4 mai 1050<br />
à sa question écrite n° 14108, expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur<br />
ntiu i\uitû TminiK^ mimmifi dp. nrtfeision* en ce oui concerne les<br />
diplôme, 0 -- .<br />
cation nationale, est délivré par une école nationale et <strong>de</strong>vrait pouvoir,<br />
en ce qui concerne l'administration municipale uniquement,<br />
être assimilé au diplôme <strong>de</strong> licence pour permettre à ses titu<strong>la</strong>ires<br />
l'accès aux emplois supérieurs, chefs <strong>de</strong> bureau et" secrétaires <strong>de</strong><br />
mairie; qu'if n'est pas question, en aucune façon, <strong>de</strong> diminuer <strong>la</strong><br />
valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> licence, mai, seulement <strong>de</strong> permettre aux ' titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong><br />
l'E N A. Ml <strong>de</strong> voir récompenser leur travail <strong>de</strong> trois années d'étu<strong>de</strong>s<br />
dans une branche spécialisée telle que l'administration municipale;<br />
qu'en agissant autrement, on semble diminuer l'école d'administration<br />
municipale qui forme, éventuellement, un personnel compétent;<br />
2° qu'en ce qui concerne l'accès à l'échelle <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> bureau 250-390,<br />
une anomalie existe entre les rédacteurs parvenus à l'ancienneté<br />
' garis aucun diplôme et les rédacteurs nommés après le 21 novembre<br />
-1948 et titu<strong>la</strong>ires du diplôme <strong>de</strong> l'E. N.-A. M.- qui ne peuvent<br />
.actionnaires _—« — -<br />
pu accé<strong>de</strong>r ail gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> rédacteur avant <strong>la</strong> date susindiquée en raison<br />
<strong>de</strong>s événements. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s précisions sur ces <strong>de</strong>ux<br />
points. (Question du 23 mai 1950.)<br />
Réponse. — L'arrêté interministériel du 19 novembre 1948 avait<br />
comportant ~— - —<br />
d'un diplôme <strong>de</strong> licence ou assimilé. L'arrêté du 3 mars 1950 a<br />
supprimé cette obligation. Le diplôme <strong>de</strong> licence ou assimilé n'est<br />
actuellement exigé c que dans le cas particulier et exceptionnel du<br />
recrutement direct sur titres dans les villes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10.000 habiiriùnale.<br />
14885. — M. Pierre Hénault <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur<br />
s'il ne serait pas possible <strong>de</strong> revenir aux anciennes modalités <strong>de</strong><br />
délivrance du permis <strong>de</strong> chasse, c'est-à-dire payer le permis lorsqu'on<br />
en fait <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. (Question du 5 juin 1950.)<br />
Réponse. — La procédure instituée par le décret du 25 juin 1947<br />
présente, par rapport à l'ancienne, les avantages suivants: 1° pour<br />
les chasseurs: ceux-ci n'ont plus, pour obtenir un permis <strong>de</strong> chasse,<br />
à se rendre une fois à ia perception et <strong>de</strong>ux fois à <strong>la</strong> mairie (payement<br />
<strong>de</strong>s droits, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> permis, retrait du permis), mais une<br />
fois à <strong>la</strong> mairie et une fois à <strong>la</strong> perception (<strong>de</strong>man<strong>de</strong> du permis,<br />
payement <strong>de</strong>s droits et retrait du permis) ; 2° pour les maires: ceux-ci<br />
n'ont plus à s'occuper <strong>de</strong> <strong>la</strong> remise <strong>de</strong>s permis aux intéressés;<br />
3® pour les préfectures et sous-préfectures : celles-ci sont déchargées<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> resoonsabilité pécuniaire et <strong>de</strong>s opérations qu'entraînait <strong>la</strong><br />
détention <strong>de</strong>s anciens permis et <strong>de</strong>s timbres; 4° pour l'administration<br />
<strong>de</strong> i'ènregistrement, <strong>de</strong>s domaines et du timbre et les comptables du<br />
Trésor: <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong>s remboursements à effectuer en cas <strong>de</strong><br />
refus du permis et celle <strong>de</strong> ia délivrance <strong>de</strong>s récépissés <strong>de</strong> versement<br />
<strong>de</strong>s droits simplifient le travail <strong>de</strong> ces administrations. Il ne paraît<br />
< ftonc pas possible <strong>de</strong> revenir purement et simplement à l'ancien<br />
système. La perception <strong>de</strong>s droits par un fonctionnaire communal<br />
constitué à cet effet régisseur en recettes, ou le payement <strong>de</strong> ceux-ci<br />
par achat d'une formule timbrée chez le receveur buraliste ont<br />
également été envisagés, mais ces mesures n'ont pas recueilli<br />
l'accord <strong>de</strong>s administrations intéressées. L'étu<strong>de</strong> d'une formule qui,<br />
tout en maintenant ou complétant les simplifications déjà réalisées,<br />
permettrait aux chasseurs <strong>de</strong> payer le prix du permis lorsqu'ils en<br />
font <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> n'est toutefois pas abandonnée.<br />
15161. — 23 juin 1950. — M. Gaston Julîan expose à M. le ministre<br />
<strong>de</strong> l'intérieur que, suivant un projet émanant du groupement d'étu<strong>de</strong>s<br />
pour le développement du tourisme étranger en France, <strong>la</strong> construction<br />
d'un vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>stiné à ¡recevoir <strong>de</strong>s touristes ang<strong>la</strong>is serait envisagée<br />
sur le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune <strong>de</strong>. Monetier-les-Bains (Hautes-<br />
Alpes). Ge vil<strong>la</strong>ge aurait un caractère privé. Son accès ne <strong>de</strong>vant être<br />
rendu possible que grâce à <strong>la</strong> possession d'une carte spéciale. L'imp<strong>la</strong>ntation<br />
dudit vil<strong>la</strong>ge doit couvrir^ une superficie <strong>de</strong> vingt-cinq hectares<br />
et est prévue sur les meilleures terres cultivables <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune,<br />
dont les propriétaires sont, pour <strong>la</strong> plupart, <strong>de</strong> petits exploitants<br />
agricoles. Déjà, les travaux d'imp<strong>la</strong>ntation, piquetage, bornage,<br />
etc. ont été exécutés, y compris sur les terrains dont les<br />
propriétaires ne sont pas ven<strong>de</strong>urs. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° par quelle<br />
autorité le projet <strong>de</strong> construction d'un vil<strong>la</strong>ge pour touristes ang<strong>la</strong>is,<br />
sur le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Monetier-Ies-Bains, a été agréé, et<br />
dans quelles conditions son financement doit-il être assuré; 2 si<br />
l'administration préfectorale <strong>de</strong>s Hautes-Alpes a fait procé<strong>de</strong>r à une<br />
, enquête sérieuse dans <strong>la</strong> commune intéressée et, dans ce cas, comment<br />
il se fait qu'elle n'ait pas crû <strong>de</strong>voir tenir compte <strong>de</strong>s oppositions<br />
sérieuses qui ont dû et qui continuent à se manifester; 3° dans<br />
quelle mesure on peut faire intervenir une procédure d'expropriation<br />
pour <strong>la</strong> réalisasion d'un projet dont l'utilité publique est très contestable<br />
en raison, d'une part, <strong>de</strong> son caractère strictement privé et,<br />
d'autre part, <strong>de</strong>s protestations justifiées que les conditions <strong>de</strong> sa réalisation<br />
soulèvent (prix dérisoire offert au mètre -carré <strong>de</strong> terrain,<br />
vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>vant être situé dans sur les meilleures terres alors que<br />
d'autres en friche ou moins »bonnes auraient pu convenir etc.) ;<br />
4° dans quelles conditions, enfin, ont pu être entrepris les travaux<br />
préliminaires (imp<strong>la</strong>ntation) alors que rien ne semble réglé vis-à-vis<br />
<strong>de</strong>s propriétaires <strong>de</strong>s parcelles. (Question du 23 juin 1950.)<br />
Réponse. — lo Le ministère <strong>de</strong> l'intérieur a été saisi par le préfet<br />
<strong>de</strong>s Hautes-Alpes au mois <strong>de</strong> juillet 1950 d'un dossier concernant<br />
l'acquisition, par <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Monetier-les-Bains, <strong>de</strong> terrains <strong>de</strong>stinés<br />
à <strong>la</strong> création d'un vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> vacances, dossier transmis en vue<br />
<strong>de</strong> son examen par <strong>la</strong> commission centrale <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>s opérations<br />
immobilières; 2« il résulte <strong>de</strong>s renseignements fournis par le<br />
préfet que l'enquête a <strong>la</strong>quelle il a été procédé a respecté toutes les<br />
formes prescrites par le décret du 2 mai 1936. Le commissaire enquêteur<br />
désigné était vice-prési<strong>de</strong>nt et doyen d'âge du conseil général«<br />
Sept protestataires se sont fait connaître au cours <strong>de</strong> l'enquête. Le<br />
préfet fait remarquer que cette enquête administrative s'est déroulée<br />
du 5 au 11 mai 1950, alors que les premiers pourparlers pour les<br />
achats <strong>de</strong>s terrains datent du mois <strong>de</strong> novembre 1949 et que <strong>la</strong><br />
première décision du conseil municipal est en date du février<br />
1950. D'après ce haut fonctionnaire, il ne paraît donc pas conforme<br />
à <strong>la</strong> vérité d'affirmer que certains propriétaires ont été mal informés<br />
„ ^v^nw ¿/^^vjno, twic-u ne jjubi<strong>la</strong> une e vtjmut'ueiiieiir<br />
prononcée que par décret, conformément aux dispositions <strong>de</strong> l'articie<br />
58 du décret du 5 novembre 1926; 4° il résulte <strong>de</strong>s renseignements.<br />
fournis par 1er préfet <strong>de</strong>s Hautes-Alpes qu'à l'heure actuelle<br />
aucun travail préliminaire n'a éU* entrepris, si ce n'est une levée<br />
6e p<strong>la</strong>ns faite par <strong>de</strong>s agents du service vicinal à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
municipalité et dans <strong>de</strong>s conditions telles qu'aucun dommage n'a<br />
pu être causé .aux propriétés privées.<br />
15315. — M. René Arthaud <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur<br />
si à dater du l«* janvier 1946, les rédacteurs <strong>de</strong> mairies peuvent<br />
pre tendre aux mêmes échelles que ceux <strong>de</strong>s Préfectures, compte tenu<br />
qu a <strong>la</strong> dale précitee les conditions d'accession à ce gra<strong>de</strong> sont les<br />
marnes, pour les <strong>de</strong>ux administrations ci-<strong>de</strong>ssus indiquées. (Question<br />
v<br />
du 11 juillet 1950.)<br />
Réponse. — Les échelles <strong>de</strong> traitement maximum applicables au<br />
1 er janvier 1948 aux rédacteurs <strong>de</strong> mairie ont été fixées par l'arrêté<br />
du 19 novembre 1918. Aucune modification n'a été apportée à ce<br />
14888. — M. Pierre Hénault <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur<br />
quelle est <strong>la</strong> position du Gouvernement en ce qui concerne l'assurance<br />
chasse obligatoire. (Question du 5 juin 1950.)<br />
Réponse. — L'assurance obligatoire <strong>de</strong>s? chasseurs pour les dommages<br />
causés aux tiers en raison <strong>de</strong> l'exercice <strong>de</strong> leur droit <strong>de</strong><br />
«ha s se suppose- l'intervention d'un texte légis<strong>la</strong>tif modifiant <strong>la</strong> loi<br />
du 3 mai 1814. Sans préjuger <strong>la</strong> position du Gouvernement, le ministère<br />
<strong>de</strong> l'intérieur et le'ministère <strong>de</strong> l'agriculture ne voient aucune<br />
objection <strong>de</strong> principe à exiger cette assurance.<br />
15039. — M. Anxîonnaz <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur ei<br />
les secrétaires <strong>de</strong> mairie <strong>de</strong>s villes <strong>de</strong> plus 2.000 habitants sont uniquement<br />
recrutés par concours (Question du 15 juin 1950.)<br />
/Réponse. — Le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong>s secrétaires <strong>de</strong> mairie <strong>de</strong>s<br />
communes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 2.000 habitants est déterminé par le statut du<br />
personnel propre à chaque collectivité. Toutefois, les conseils municipaux<br />
ne peuvent faire bénéficier le secrétaire <strong>de</strong> mairie <strong>de</strong> l'échelle<br />
judiciaire maximum fixée par l'arrêté interministériel du 19 novembre<br />
1918 (Journal officiel du 24 novembre) portant rec<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>s<br />
fonctionnaires et agents communaux, modifié par l'arrêté interministériel<br />
du 3 mars 1950 (publié au Journal officiel An 23 mars)<br />
que si les dispositions statutaires en matière <strong>de</strong> recrutement sont<br />
conformes aux règles-types fixées par l'arrêté précité.<br />
15350. — M. ROsan~Gîrard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'èntérîeuri<br />
1° s'il existe <strong>de</strong>s articles <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 5 avril 1884 sur l'organisation<br />
municipale qui ne sont pas applicables dans les départements <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Gua<strong>de</strong>loupe, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Martinique et <strong>de</strong> ia Réunion et, dans l'affirmative,<br />
lesquels; 2° si, notamment, Larticle 09 <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite loi, modifié par <strong>la</strong><br />
décret-loi du 5 novembre 1926, est applicable dans les départements<br />
susmentionnés ; 3° si un arrêté du maire est nécessaire pour rendre<br />
exécutoire une délibération soumise à approbation, lorsque les dé<strong>la</strong>is<br />
prévus audit article sont exonérés sans que l'approbation ou le refus<br />
d'approbation soient intervenus. (Question du 13 juillet 1950.)<br />
Réponse — l» La loi du 5 avril 18S4 est applicable aux anciennes<br />
colonies