08.03.2015 Views

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

qu'il possè<strong>de</strong> font dire que <strong>la</strong> question <strong>de</strong> prix n a pas pu jouer,<br />

car le prix pavé en Italie e$t, très sensiblement, à- parité avec<br />

celui proposé en France. A peine une question <strong>de</strong> livraison a-t-elle<br />

pu entrer en ligne <strong>de</strong> compte. (Question du 3 août 1950.)<br />

Réponse — Cette opération n'a pas été réai:?ée d ; recfement p-r<br />

Elo-Iridié <strong>de</strong> France, mais par le conseil central <strong>de</strong>s œuvres sociales<br />

(C. C 0. S.), organisme jouissant d'une certaine autonomie<br />

<strong>de</strong> gestion. Il s'agit, en l'espèce, d'un marché passé avec un comnii-s'ormaire<br />

en "gros français inscrit au registre du commerce.<br />

Il a été, pour cette affaire, procédé par appel d'offres et plusieurs<br />

fournisseurs ont soumissionné, <strong>la</strong> commission d'achat du C. C.<br />

O S a régulièrement passé ce marché a-ec 13 grossiste pce île,<br />

celui-ci, à qualité égale, avant fait les offres les meilleures, sans<br />

connaître par avance si tout ou partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> marchandise était<br />

fabriquée en .France ou en Italie.<br />

15534. — M. le colonel FéSîx, considérant <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion automobile<br />

comme un élément capital du maintien <strong>de</strong> l'aclivit* économique<br />

du pavs, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'imkistrie et du.comtrserce<br />

quelles sont les mesures qu'il compte prendre pour mettre<br />

h ta disposition du marché français Je contingent <strong>de</strong> pneus qui<br />

lui est indispcnsab^, même si un ralentissement <strong>de</strong> nos exportations<br />

<strong>de</strong>vait en résulter. (Question du 3 août 1950.)<br />

ei<br />

du<br />

riers pour .. 4<br />

leur activité, exportation comprime. Pour remédier à <strong>la</strong> penurie qui<br />

s'est manifestée à <strong>la</strong> fin du premier trimestre <strong>de</strong> celie année, à <strong>la</strong><br />

suite <strong>de</strong>s grèves qui se sont produites dans les usines Michelin,<br />

Bergouunah, 'Renault, pénurie légèrement aggravée par <strong>la</strong> poussée<br />

(habitueîle <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en pneumatiques pour les voitures <strong>de</strong><br />

tourisme au cours <strong>de</strong>s mois d'été, <strong>de</strong>s mesures tendant à encourager<br />

les importations ont été prises. Les pneumatiques ont été<br />

prévus sur les listes <strong>de</strong> libération <strong>de</strong>s échanges avec <strong>la</strong> Cran<strong>de</strong>-<br />

Lrctaane, l'Italie, <strong>la</strong> Suisse et le Bénélux. En outre, dans le cadre<br />

<strong>de</strong>s accords commerciaux, <strong>de</strong>s importations ont été envisagées en<br />

provenance <strong>de</strong> Tchécoslovaquie et d'Allemagne. Rien que dans ce<br />

<strong>de</strong>rnier pays, plus <strong>de</strong> 70.000 enveloppes, toutes catégories, ont été<br />

commandées à ce jour. Par ailleurs, il n'est pas possible d'envisager<br />

une réduction <strong>de</strong> nos exportation^; en effet, les exportations<br />

d'enveloppes pour l'année 19i9, après cinq mois seulement <strong>de</strong> liberté<br />

totale, n'ont pas dépa-ssé 18,5 p. .100 <strong>de</strong> <strong>la</strong> production, se réparti^sant<br />

ainsi: territoires d'outre-mer, 11,5 p. 100; étranger, 7 p. 100.<br />

Tour les six premiers ¡mois <strong>de</strong> 1950, les exportations d'enveloppes<br />

ont été <strong>de</strong> 16,6 p. 100, décomposés comme suit: territoires d'outremer,<br />

10 p. 100; étranger, 6,6 p. ICO. La comparaison <strong>de</strong> ces pourcentages,<br />

aux différentes dates, montre que les manufacturiers n'ont<br />

^ n ~ .-.K.-..-..Ï 1 1 lîrifinlA nrvim f"»irr>ii!onn 1 n r< m i P.^hii.i nvlû,IMonrï mi<br />

nement en pneumatiques, qui conditionne le maintien en activité<br />

d. leur circu<strong>la</strong>tion automobile. Quant à l'étranger, <strong>la</strong> part qui lui<br />

est l'aile est extrêmement faible, elle est justifiée par <strong>la</strong> nécessité<br />

<strong>de</strong> tenir les marchés extérieurs sur lesquels une disparition, même<br />

<strong>de</strong> courte durée, risquerait d'être fatale.<br />

15637. — M. Charles d'Aragon expose h M. le ministre <strong>de</strong> l'industrie<br />

et du commerce que, pour <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Bagnères-<strong>de</strong>-Bigorre, le<br />

iprix du g;az est beaucoup plus élevé (soit 19 francs le mètre cubl)<br />

que dans les autres villes qui, comme elle, utilisent le gaz pur <strong>de</strong><br />

Saint-Marcel; que cette cherté ne semble pas justifiée, d'autant<br />

plus qu'aux dires <strong>de</strong>s usagers, Electricité <strong>de</strong> France leur distribue<br />

un gaz <strong>de</strong> mauvaise qualité. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne voit <strong>la</strong> possibilité<br />

d'obtenir un abaissement d'un prix qui provoque le mécontentement<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion bagnéraise. (Question du 4 août 1950.)<br />

Réponse. — Les prix <strong>de</strong> vente du gaz résultent actuellement <strong>de</strong><br />

l'application d'un arrêté du 30 mai 1950 et du même barème qui<br />

y est annexé. Ces textes prévoient le rajustement par trois paliers<br />

égaux <strong>de</strong>s tarifs en vigueur à cette" date jusqu'à ce qu'ils aient<br />

atteint Le I e * janvier 1951 un « prix <strong>de</strong> référence » ¡hors taxe. Ce<br />

prix <strong>de</strong> référence est déterminé <strong>de</strong> manière à assurer une exploita<br />

lion rentable <strong>de</strong> l'entreprise, compte tenu <strong>de</strong> sa situation géographiue<br />

et du volume <strong>de</strong> sa production annuelle; le tarif indiqué par<br />

l'honorable parlementaire, correspondant au premier palier <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

(hausse prévue, est égal à ce prix <strong>de</strong> référence diminué <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

lier* <strong>de</strong> <strong>la</strong> différence entre ce <strong>de</strong>rnier prix et le prix antérieur au<br />

30 mai 1950. Le prix du mètre cube pratiqué à Bagnères-<strong>de</strong>-Bigorre<br />

a été déterminé conformément à ces dispositions. En effet, aux<br />

termes du barème susvisé, le prix <strong>de</strong> référence du gaz vendu dans<br />

une concession telle' que Bagnères-<strong>de</strong>-Bigorre (alimentée en gaz<br />

naturel du Sud-Ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> France et distribuant moins <strong>de</strong> 6 millions<br />

<strong>de</strong> mètres cubes par an) serait <strong>de</strong> 23,12 pour le gaz à 4.200 ca-<br />

. lories, soit, pour le gaz à 9.000 calories, comme ce<strong>la</strong> est le cas<br />

23,12 x 9.000<br />

à Bagnères-<strong>de</strong>-Biaorre :'<br />

= 49,54. Le prix <strong>de</strong> ce gaz, avant<br />

4.200<br />

l'application <strong>de</strong> l'arrêté du 30 mai 1950 était <strong>de</strong> 38,75, c'est-à-dire<br />

inférieur <strong>de</strong> 10,au prix <strong>de</strong> référence. Le nouveau prix s'établit<br />

10,79x2<br />

donc comme suit* 49,5 i — — = 42,35. A ce prix hors taxe, il<br />

3<br />

faut ajouter <strong>la</strong> taxe locale au taux <strong>de</strong> 2,70 p. 100, <strong>la</strong> taxe sur les<br />

transactions <strong>de</strong> 1,80 p. 100, <strong>la</strong> taxe départementale <strong>de</strong> 4 D. 100. <strong>la</strong><br />

taxe municipale <strong>de</strong> S p. 100. On arrive ainsi au prix do '49,41 arrondi<br />

au décime le plus voisin, soit: 49,40. Quant ù <strong>la</strong> différence signalé®<br />

par M. d'Aragon <strong>de</strong> ce prix avec ceux pratiqués dans les au lies<br />

villes alimentées, comme Bagnères-<strong>de</strong>-Bigorre, au gaz naturel <strong>de</strong><br />

Saint-Marcet, elle provient du fait suivant: alors qu'à Bagnères-<strong>de</strong>-<br />

Bigorre le gaz naturel est distribué à l'état pur, dans certaines<br />

villes ce gaz subit l'opération'du « cracking », ce qui a pour conséquence,<br />

en même temps que d'en augmenter le volume, d'en abaisser<br />

le pouvoir calorifique à 5.000 calories, le prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> -calorie étant,<br />

dans l'une et l'autre hypothèse, calculé sur les mêmes bases. Tel<br />

est le cas dans ies communes <strong>de</strong> Tarbes, Aureil<strong>la</strong>n, Bordières et<br />

Semeac, dans lesquelles le mètre cube <strong>de</strong> gaz est vendu aux environs<br />

<strong>de</strong> 24 francs (2i,30 dans les <strong>de</strong>ux premières villes, 23,iO à<br />

Bordières et Semeac, <strong>la</strong> taxe municipale n'existant pas dans ces<br />

<strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières municipalités). Il est à noter que si, à Lour<strong>de</strong>s, le<br />

gaz distribue, dont le pouvoir calorifique est, comme à Bagnères<strong>de</strong>-Bigorre,<br />

<strong>de</strong> 9.000 calories, n'est vendu que 44,70, ce<strong>la</strong> tient à ce<br />

que le prix du gaz, avant l'application <strong>de</strong> l'arrêté du 30 mai 1950,<br />

éiait était <strong>de</strong> 31.80 31,80 contre £8.75 £8,75 h à Bagnères-<strong>de</strong>-Bigorre. Bagnères-<strong>de</strong>-Bi^nrrp La Jjî différence d i fTi*rpn pp. entre ^nfr.<br />

ces <strong>de</strong>ux prix et le prix unique <strong>de</strong> référence n'étant pas le même,<br />

les paliers accusent évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong>s inégalités. Mais au i« r janvier<br />

1!>51, les <strong>de</strong>ux prix seront i<strong>de</strong>ntiques. Enfin, il faut rappeler qu'à<br />

compter du I e *' janvier 1951, les tarifs pourront être établis contractuelle<br />

ment entre les autorités concédantes et les concessionnaires.<br />

En cas <strong>de</strong> désaccord, le prix limite du gaz sera le prix <strong>de</strong> référence<br />

du Barème, avec <strong>la</strong> l'acuité pour l'une et l'autre partie d'en<br />

appeler au con*en supérieur <strong>de</strong> l'électricité et du gaz.<br />

INFORMATION<br />

15160. — M. Bernard Paumier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'infor*<br />

maîî®n quelle est, actuellement, <strong>la</strong> réglementation en usage concernam<br />

<strong>la</strong> vente <strong>de</strong>s journaux à <strong>la</strong> criée et s'il est, notamment, néces-,<br />

saire que les ven<strong>de</strong>urs soient nantis xi'un perin.b cie colporteur,<br />

{Question du 23 juin 1950.)<br />

Réponse. — L'article 18 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 29 juillet 1881 stipule que<br />

quiconque voudra exercer <strong>la</strong> profession <strong>de</strong> colporteur ou <strong>de</strong> distributeur<br />

public <strong>de</strong> journaux sera tenu d'en faire <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration, dont<br />

il lui sera délivré récépissé tenant lieu <strong>de</strong> permis. Cette réglementation<br />

vise l'exercice habituel du colportage qu'il soit rétribué ou<br />

eifectué à titre gratuit (arrêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> chambre criminelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> cour <strong>de</strong><br />

cassation du 26 janvier 1950), mais ne s'applique pas à <strong>la</strong> distribution<br />

et au colportage acci<strong>de</strong>ntels (art. 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi précitée).<br />

15451, — M. André Lescorat <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'information<br />

: lo s'il est à sa connaissance que le chef national d'un mouvement<br />

<strong>de</strong> résistance a adressé dans <strong>la</strong> c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stinité <strong>de</strong>s instructions<br />

selon lesquelles le Gouvernement <strong>de</strong>vait, en accord avec les C. D. L.,<br />

désigner les personnes habilitées à prendre en charge les journaux<br />

créés à <strong>la</strong> libération et à former <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong>vant gérer les nouveaux<br />

journaux; 2« si cette « instruction » a une valeur légale.<br />

(Question du 22 juillet 1950.)<br />

Réponse. — 1° Une circu.aire signée du secrétaire générai provisoire<br />

à l'information et diffusée pendant <strong>la</strong> c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stinité a précisé<br />

les mesures à prendre dès <strong>la</strong> libération d'une région, en vue <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> suppression immédiate <strong>de</strong>s journaux compromis, d'une part, <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> création d'une presse nouvelle d'autre part, mesures dont l'exécution<br />

incombait aux commissaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> République et aux préfets<br />

après avis <strong>de</strong>s comités <strong>de</strong> libération. Celle circu<strong>la</strong>ire, connue sous<br />

le» nAm ri n PoKinn l\l/Mi .. «n/îirr.TTnîl- In . f : „. ,1<br />

pas reçu force légale. Le « Cahier bleu » a cependant servi <strong>de</strong> base<br />

à l'établissement d'une partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation h <strong>la</strong> libération.<br />

15452. — M. André Lescorat <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'information<br />

si doit être tenue comme correspondant à <strong>la</strong> réalité une note^<br />

historique selon <strong>la</strong>quelle, à <strong>la</strong> libération, les journaux dits « anciens »<br />

géraient les fonds <strong>de</strong>s journaux nouveaux, dont l'exploitation se<br />

ferait pour le compte <strong>de</strong> qui <strong>de</strong> droit jusqu'à ce que <strong>la</strong> situation<br />

juridique <strong>de</strong> <strong>la</strong> presse nouvelle puisse être réglée conformément aux<br />

iois et ordonnances à paraître. Il précise que, selon l'opinion rapportée,<br />

cette situation aurait été <strong>la</strong> règle avant l'ordonnance du<br />

20 septembre 194i. (Question du 22 jullet 1950.)<br />

Réponse. — (L'administration provisoire <strong>de</strong>s journaux suspendus<br />

à <strong>la</strong> libération était faite pour le compte <strong>de</strong> qui il appartiendra, conformément<br />

au droit commun. L'ordonnance du 30 septembre 1044 a<br />

prévu, dans son article 4, <strong>la</strong> substitution d'un régime d'administratiôn-séquestre<br />

judiciaire, à celui <strong>de</strong> l'administration provisoire et a<br />

validé les mesures prises par les administrateurs provisoires dans <strong>la</strong><br />

cadre <strong>de</strong>s pouvoirs à eux conférés.<br />

15595. — M. Edmond Barrachin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong><br />

l'information quelles sont les sommes dues à <strong>la</strong> Société nationale<br />

<strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> presse (S. N. E. P.) par l'organe du parti communiste<br />

VHumanité et par les autres journaux d'émanation communiste.<br />

(Question du 3 août 1950.)<br />

Réponse. — Il n'est pas possible <strong>de</strong> communiquer les renseignements<br />

<strong>de</strong>mandés qui ont trait à <strong>de</strong>s tractations commerciales corn<br />

cernant <strong>de</strong>s entremises privées nommément désignées.<br />

#

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!