08.03.2015 Views

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

entre vifs, ni aucun don manuel. Les faits ci-<strong>de</strong>ssus énoncés ont été<br />

re<strong>la</strong>yés tant dans <strong>la</strong> notoriété après décès que dans l'attestation eoûcernant<br />

les immeubles auxquels actes sont intervenus <strong>la</strong> veuve, sa<br />

fille, son gendre en outre <strong>de</strong>s témoins et du notaire. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

si <strong>la</strong> veuve et son gendre (tous <strong>de</strong>ux non solidaires) sont astreints<br />

au dépôt d'une déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> succession alors que celle-ci ne comprend<br />

aucun actif à déc<strong>la</strong>rer. (Question du 3 août 1950.)<br />

Réponse. — Dès l'instant où les ayants droit n'ont reçu aucun don<br />

manuel du <strong>de</strong> cujus et ne recueillent par suite <strong>de</strong> l'attribution <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

communauté universelle au survivant (G. Civ., art. 1520) aucun<br />

actif susceptible d'être déc<strong>la</strong>ré, l'administration <strong>de</strong> renregistremont<br />

n'exige pas, <strong>de</strong> leur part, le dépôt d'une déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> succession.<br />

15832. — M. Jean <strong>de</strong> Geoffre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

©t <strong>de</strong>s affaires économiques si un officier supérieur ayant neuf<br />

années <strong>de</strong> gra<strong>de</strong>, retraité fin 1938, rappelé à l'activité & <strong>la</strong> mobilisation<br />

<strong>de</strong> 1939, fait prisonnier en 1940 et libéré par les Allemands le<br />

1 er décembre 1941, peut bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension du gra<strong>de</strong> supérieur<br />

'en vertu du décret n° 365 du 5 février 1944 fixant lé régime <strong>de</strong>s<br />

sol<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s prisonniers <strong>de</strong> guerre (J. 0. du 24 mars 1944). (Question du<br />

A août 1950.)<br />

Réponse. — Réponse négative, le décret n° 365 du 5 février 1944<br />

ne concernant que le régime <strong>de</strong>s sol<strong>de</strong>s et n'ayant apporté aucune<br />

modification à <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s pensions.<br />

15633. — M. Charles Serre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° quel est le montant total <strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>s<br />

et confiscations <strong>de</strong> profits illicites prononcées par les comités<br />

<strong>de</strong> confiscation; 2° quel est le montant <strong>de</strong>s sommes effectivement<br />

recouvrées à ce titre; 3° quel est le montant <strong>de</strong>s remiss ou réduciions<br />

consenties. (Question du 4 août 1950.)<br />

Réponse. — 1°, 2° et 3°: Le montant total <strong>de</strong>s confiscations et<br />

amen<strong>de</strong>s prononcées atteint 175.865.228.000 francs. Aucune remise<br />

gracieuse n'a été accordée; mais les réductions intervenues à <strong>la</strong><br />

suite <strong>de</strong>s revisions prononcées par les comités ou <strong>de</strong>s décisions du<br />

conseil supérieur s'élèvent à 28.951.896.000 francs, si bien que le<br />

total <strong>de</strong>s confiscations et amen<strong>de</strong>s définitivement constatées ressort<br />

à 146.913.332.000 francs. Le montant total <strong>de</strong>s confiscations et amen<strong>de</strong>s<br />

recouvrées au 31 juillet 1950 s'élevait à 38.053.231.000 francs.<br />

15635. — M. Henri Thamïer <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques si une femme qui s'est mariée après<br />

<strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 20 septembre 1948 avec un ancien fonctionnaire'civil,<br />

retraité avec pension d'ancienneté attribuée avant<br />

le-20 septembre 1948, peut escompter bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension <strong>de</strong><br />

réversion <strong>de</strong> veuve lorsqu'elle aura atteint cinquante-cinq ans et,<br />

dans l'affirmative, quel serait le taux <strong>de</strong> cette pension par rapport<br />

à celle <strong>de</strong> son défunt mari. (Question du 4 août 1950.)<br />

Réponse. — Réponse affirmative sous réserve toutefois que le<br />

Thariage ait duré au moins six années lors du décès du mari. La<br />

pension <strong>de</strong> <strong>la</strong> veuve sera égale à <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension du mari.<br />

15636. —- M. Paul Valentino <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du budget<br />

si les taxes diverses qui alimentent le budget annexe <strong>de</strong>s prestations<br />

familiales agricoles sont perçues dans les départements <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>loupe, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Martinique, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Guyane, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Réunion et<br />

dans les trois départements d outre-mer d'Alger, d'Oran et

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!