JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République
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15435. — M. Raymond Moussu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s<br />
finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si un fonctionnaire <strong>de</strong>s<br />
finances, arrivant à <strong>la</strong> limite d'âge, peut faire vali<strong>de</strong>r, pour le<br />
décompte <strong>de</strong> sa retraite, dix années <strong>de</strong> service <strong>de</strong> facteur auxiliaiïo<br />
permanent <strong>de</strong>s postes, télégraphes et téléphones accomplies<br />
antérieurement à sa nomination <strong>de</strong> commis du Trésor. (Question<br />
du 21 juillet 1950.)<br />
Réponse. — Réponse négative. La validation <strong>de</strong> services auxiliaires<br />
au titre <strong>de</strong> l'article 10 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 14 avril 1924 et <strong>de</strong><br />
l'article 8 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 20 septembre 1948 portant réforme du<br />
régime <strong>de</strong>s pensions civiles et militaires, doit, à peine <strong>de</strong> forclusion,<br />
être' <strong>de</strong>mandée par les intéressés dans un dé<strong>la</strong>i d'un an<br />
4 partir <strong>de</strong> leur titu<strong>la</strong>risation.<br />
15436. — M. Guy Petit <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaire d'Etat aux<br />
affaires économiques si une industrie qui a acheté <strong>de</strong>s bois débités<br />
en p<strong>la</strong>nches et madriers à une administration publique dans le<br />
courant <strong>de</strong>s années 1045-1946-1947, n'est pas dans son droit d'exiger<br />
<strong>de</strong> cette administration publique <strong>de</strong> lui fournir, pour règlement <strong>de</strong><br />
compte, une facture rédigée conformément à ia légis<strong>la</strong>tion sur les<br />
prix tel qu'il est précisé à l'article 9 <strong>de</strong> l'arrêté n° 8414 du 21 décembre<br />
1943, publié au Bulletin officiel <strong>de</strong>s services <strong>de</strong>s prix du<br />
24 décembre 1943; 2° dans <strong>la</strong> négative, sur quel texte l'administration<br />
en cause peut s'appuyer pour facturer ces fournitures sans<br />
se conformer à <strong>la</strong> réglementation sur les prix qui était en vigueur<br />
au moment où elle a^efîcctué ces fournitures. (Question du 21 juillet<br />
1950.)<br />
Réponse. — La réglementation <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s produits d'exploitations<br />
forestières et "<strong>de</strong> scieries, codifiée par l'arrêté n° 8414 du<br />
2t décembre 194^ (B.O.S.P. du 24 décembre 1943) re<strong>la</strong>tif aux prix<br />
<strong>de</strong>s produits d'exploitations forestières et <strong>de</strong> scieries était applicable<br />
à toutes les ventes <strong>de</strong> bois, que ces <strong>de</strong>rnières aient été effectuées<br />
par <strong>de</strong>s personnes privées, <strong>de</strong>s collectivités publiques ou<br />
privées, <strong>de</strong>s administrations publiques <strong>de</strong> l'Etat, <strong>de</strong>s communes<br />
ou <strong>de</strong>s départements. En conséquence, une administration vendant<br />
<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nches et madriers à une entreprise était tenue, au cours<br />
<strong>de</strong>s années 1945 à 1949 — jusqu'au 15 mai 1959, date <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise<br />
hors taxation <strong>de</strong>s sciages — <strong>de</strong> respecter les dispositions <strong>de</strong> l'article<br />
9 <strong>de</strong> l'arrêté n® 8414.<br />
1544?, — M- Jacques Bardoux expose à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />
et <strong>de</strong>s affaires économiques que le premier alinéa <strong>de</strong> l'article 35<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 24 octobre 1942 frappe d'une majoration <strong>de</strong> 25 p. 100<br />
toute succession recueillie par un célibataire ou un divorcé âgé<br />
<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> trente ans. Gel te surcharge s'applique évi<strong>de</strong>mment aux<br />
donations et aux donations-partages, partages anticipés d'ascendants<br />
recueillis par un 'célibataire ou divorcé <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> trente ans. Mais,<br />
d'autre part, l'instruction <strong>de</strong> l'enregistrement du 27 mars 1947,<br />
n° -4771, a institué, conformément à l'article 177 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du<br />
7 octobre 1946, un régime <strong>de</strong> faveur pour les héritiers anciens<br />
prisonniers <strong>de</strong> guerre. Leur situation <strong>de</strong> famille sera déterminée<br />
en ajoutant à <strong>la</strong> date <strong>de</strong> leur retour <strong>de</strong> captivité un nombre <strong>de</strong><br />
jours égal à celui qui séparait <strong>la</strong> date d'entrée en captivité ds <strong>la</strong><br />
date du décès du <strong>de</strong> eu jus, sans, néanmoins, que ce nombre <strong>de</strong><br />
jours puisse dépasser <strong>la</strong> durée totale <strong>de</strong> <strong>la</strong> captivité. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:<br />
1° si ce régime <strong>de</strong> faveur, à savoir <strong>la</strong> non application <strong>de</strong> <strong>la</strong> majoration<br />
<strong>de</strong> 25 p. 100 à l'héritier célibataire, s'appiique lorsque, dans<br />
l'acte <strong>de</strong> partage anticipé, figure un aheien combattant prisonnier<br />
pendant cinq ans, et lorsque cet acte a été dressé dans les quatre<br />
ans du retour <strong>de</strong> captivité, et lors du mariage <strong>de</strong> ce prisonnier célibataire;<br />
2° si ce régime <strong>de</strong> faveur s'applique lorsqu'un ancien<br />
combattant prisonnier <strong>de</strong> guerre pendant cinq ans, célibataire, a<br />
recueilli <strong>la</strong> succession <strong>de</strong> son père décédé, et lorsque quatre mois<br />
après le décès dp son père, il a bénéficié, par suite d'un partage<br />
anticipé, <strong>de</strong> <strong>la</strong> donation consentie par sa mère. (Question du 22 juillet<br />
1950.)<br />
Réponse. — 1° Réponse négative (rapp. réponse à <strong>la</strong> question<br />
écrite n° 8464, posée par M. GaraveL député, /. 0. déb. pari. Ass.<br />
nat. du 28 janvier 1949, p. 208, col. 1). observation faite, toutefois,<br />
que <strong>la</strong> majoration <strong>de</strong> 25 p. 100 n'est applicable que si l'acte <strong>de</strong> donation<br />
est antérieur au mariage du donataire considéré; 2° réponse<br />
négative.<br />
15448. — M. Joseph Devais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />
et <strong>de</strong>s affaires économiques en vertu <strong>de</strong> quelles conventions et <strong>de</strong><br />
quelles décisions uni<strong>la</strong>térales, <strong>de</strong>s Français, ayant déposé, en 1945,<br />
dans une banque française, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vises néer<strong>la</strong>ndaises voient opposer<br />
aujourd'hui à leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> restitution en francs français, un<br />
refus aux termes duquel leur avoir est bloqué en Hol<strong>la</strong>n<strong>de</strong> et<br />
peut être employé exclusivement en valeurs néer<strong>la</strong>ndaises non<br />
négociables hors "<strong>de</strong>s Pas-Bas. (Question du 22 juillet 1950.1<br />
Réponse. — Le refus opposé par les autorités néer<strong>la</strong>ndaises aux<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transfert en francs français d'avoirs provenant <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>vises néer<strong>la</strong>ndaises en petites coupures déposées par <strong>de</strong>s Français<br />
en 1945 est fondé sur .es dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi monétaire néer<strong>la</strong>ndaise<br />
<strong>de</strong> septembre 1945 qui a prévu un certain blocage monétaire<br />
obligatoire applicable aussi bien aux avoirs <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts qu'à<br />
ceux <strong>de</strong>s non-rési<strong>de</strong>nts. Ces dispositions, relevant <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétence<br />
exclusive <strong>de</strong>s autorités néer<strong>la</strong>ndaises, n'ont pu donner lieu à <strong>la</strong><br />
conclusion <strong>de</strong> conventions entre les gouvernements français et<br />
néer<strong>la</strong>ndais. Toutefois, toutes les fois que ce<strong>la</strong> a paru possible, <strong>de</strong>s<br />
interventions ont été faites pour obtenir <strong>de</strong>s autorités néer<strong>la</strong>ndaises<br />
une amélioration <strong>de</strong> ce régime en faveur <strong>de</strong>s déposants français;<br />
cette question reste suivie par les services compétents français.<br />
Les intermédiaires agréés français par l'entremise <strong>de</strong> qui doivent<br />
être obligatoirement présentées les'<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> libération et <strong>de</strong><br />
rapatriement <strong>de</strong>s avoirs français bloqués aux Pays-Bas ont été invités<br />
à rechercher avec l'office <strong>de</strong>s changes <strong>la</strong> solution <strong>de</strong>s nombreux<br />
cas particuliers que peut soulever l'application <strong>de</strong> ces règles.<br />
15475. — M. Pierre Chevallier domatile à M. le ministra <strong>de</strong>s finances<br />
et d2s affaires économiques: 1° si <strong>la</strong> taxe locale est pasaiti o — en c e<br />
qui concerne les magasins à succursales multiples et les marchands<br />
forains ambu<strong>la</strong>nts — à <strong>la</strong> recette <strong>de</strong>s contributions indirectes du<br />
lieu du principal établissement, ou si elle doit être payée, soit à <strong>la</strong><br />
recette dont dépend chacune <strong>de</strong>s succursales, soit