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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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152SS — M. Joseph Oenass <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. Ee ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques si l'administration <strong>de</strong>s contributions<br />

directes peut refuser le bénéfice <strong>de</strong> l'article 2 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 18 juillet<br />

1937 à <strong>de</strong>ux agents <strong>de</strong> fabrique pour cette raison que, liés l'un<br />

et l'autre pour <strong>la</strong> représentation d'articles <strong>de</strong> même nature à divers<br />

employeurs* ils occupent le même local, partagent leurs frais et<br />

leurs commissions et ne représentent donc pas <strong>de</strong>s employeurs<br />

nommément désignés (Question du 11 juillet 1950.)<br />

Réponse. — L'administration ne pourrait se prononcer sur <strong>la</strong> situation<br />

fiscale <strong>de</strong>s personnes qui se trouvent visées dans <strong>la</strong> question<br />

que si, par l'indication du nom et <strong>de</strong> l'adresse <strong>de</strong> ces personnes,<br />

elle était mise à môme <strong>de</strong> faire procé<strong>de</strong>r à une enquête sur le cas<br />

particulier.<br />

15289 — M. Joseph Denaïs <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques quel est le fon<strong>de</strong>ment légal <strong>de</strong>s réc<strong>la</strong>mations<br />

adressées à <strong>de</strong>s propriétaires <strong>de</strong> valeurs mobilières ang<strong>la</strong>ises<br />

réquisitionnées aux fins <strong>de</strong> recouvrer sur eux <strong>de</strong>s dépenses accesr<br />

soires telles que frais <strong>de</strong> recouponnement <strong>de</strong>sdites valeurs. (Question<br />

du 11 juillet 1950.)<br />

Réponse. — Le fait que <strong>la</strong> cession <strong>de</strong>s titres ait en l'occurrence<br />

revêtu un caractère obligatoire ne modifie en rien <strong>la</strong> règle selon<br />

<strong>la</strong>quelle <strong>de</strong>s titres cédés* doivent être en état <strong>de</strong> bonne livraison.<br />

Il est donc normal que les frais afférents à cette mise en état <strong>de</strong><br />

bonne livraison aient été mis à <strong>la</strong> charge du propriétaire <strong>de</strong> titres<br />

réquisitionnés. Tel est le fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s prescriptions du titre VI<br />

<strong>de</strong> l'avis <strong>de</strong> l'office <strong>de</strong>s changes, n° 264, re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> réquisition <strong>de</strong><br />

certaines valeurs mobilières étrangères libellées en sterling, qui,<br />

après avoir rappelé ee principe, a précisé que les frais en question<br />

étaient les seuls mis à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong>s propriétaires.<br />

15232 — M. Félix Garcia signale à M. le ministre <strong>de</strong>s finances et<br />

<strong>de</strong>s affaires économiques le cas <strong>de</strong> <strong>la</strong> veuve d'un commis du Trésor,<br />

décédé après trois ans <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die, qui ne perçoit que 50 p. 100<br />

ùe ia pension proportionnelle, et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, en vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi<br />

n® 48-1450 du 20 septembre 1948 et du décret du 17 mars 1949, cette<br />

veuve ne pourrait pas bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension d'invalidité<br />

à <strong>la</strong>quelle avait droit son époux. (Question du 11 juillet 1950.)<br />

Réponse — Conformément aux dispositions <strong>de</strong> l'article 32 <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

loi du 20 septembre 1948, reprenant celles <strong>de</strong> l'article 23 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi<br />

du 14 avril 1924, <strong>la</strong> veuve d'un fonctionnaire a droit à 50 p. 100 <strong>de</strong>s<br />

arrérages perçus par son mari. Toutefois, afin <strong>de</strong> donner à l'honorable<br />

-parlementaire une réponse précise à <strong>la</strong> question posée, il<br />

conviendrait <strong>de</strong> fournir aux services du département <strong>de</strong>s finances<br />

<strong>de</strong>s précisions sur le cas particulier auquel il est fait allusion.<br />

15293. — M. Rozan Girard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques <strong>de</strong> bien voulojr préciser le montant <strong>de</strong>s<br />

dépenses ordinaires civiles et militaires (dépenses extraordinaires <strong>de</strong><br />

mo<strong>de</strong>rnisation et d'équipement non compris) effectuées au cours <strong>de</strong><br />

l'exercice 1949 dans chacun <strong>de</strong>s quatre départements d'outre-mer<br />

et le montant <strong>de</strong>s recettes effectuées au profit <strong>de</strong> l'Etat dans chacun<br />

<strong>de</strong>s départements en question au cours du même exercice. (Question<br />

du 11 juillet 1950.)<br />

Réponse. — L'honorable parlementaire trouvera les renseignements<br />

<strong>de</strong>mandés dans le tableau ci-<strong>de</strong>ssous, établi d'après les documents<br />

comptables parvenus à l'administration centrale à ce jour.<br />

Dépenses<br />

Recettes ,<br />

GUADELOUPE GUYANE MARTINIQUE RÉUNION<br />

1.191<br />

1.353<br />

479<br />

157<br />

CE a millions.)<br />

2.108<br />

2.128<br />

1.716<br />

1.616<br />

Les sommes visées ci-<strong>de</strong>ssus ne comprennent pas les dépenses <strong>de</strong><br />

reconstruction et d'équipement (F. I. D. 0. M. notamment), ni les<br />

dépenses militaires <strong>de</strong> souveraineté qui sont à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> l'Etat<br />

mais ne font pas l'objet d'une imputation dans <strong>la</strong> comptabilité <strong>de</strong>s<br />

trésoriers-payeurs généraux <strong>de</strong>s quatre départements en question.<br />

15294 — M. Emile Hugues <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° <strong>de</strong>puis quelle date, en application<br />

<strong>de</strong> l'article 403 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, l'administration <strong>de</strong>s<br />

contributions indirectes a prescrit <strong>la</strong> dénaturation <strong>de</strong>s alcools <strong>de</strong><br />

parfumerie <strong>de</strong>stiné saux entrepositaires parfumeurs; 2° si, antérieurement<br />

l'alcool <strong>de</strong> rétrocession livré par l'Etat aux parfumeurs entrepositaires<br />

pour leurs fabrications, ne <strong>de</strong>vait pas être dénaturé, sous<br />

le contrôle et <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> régie, à son arrivée à<br />

l'entrepôt; 3° au cas où il aurait été dérogé à l'exécution <strong>de</strong> cette<br />

mesure, quelles sont les raisons pou-r lesquelles l'administration en<br />

cause a cru <strong>de</strong>voir surseoir à l'exécution <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi, alors que <strong>la</strong> taxe<br />

<strong>de</strong> dénaturation est incorporée au prix <strong>de</strong> cession <strong>de</strong> ces alcools;<br />

4° <strong>la</strong> dénaturation <strong>de</strong>s alcools reçus par les parfumeurs entrepositaires<br />

étant obligatoire, comment l'administration ayant rempli les<br />

obligations que lui imposent <strong>la</strong> loi et le co<strong>de</strong>, peut prétendre qu'un<br />

parfumeur entrepositaire peut détenir au moins <strong>de</strong>ux catégories et<br />

même davantage, d'alcool passibles <strong>de</strong> droits différents, alors qu'elle<br />

a le <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r ci leur dénaturation. CQuestion du 11 juillet<br />

1950).<br />

Réponse. — 1°, 2° et 3°: La dénaturation <strong>de</strong>s alcools <strong>de</strong> parfumerie<br />

est prévue par <strong>de</strong>s dispositions reprises à l'article 403 du<br />

co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts et, comme ces dispositions ont un caractère<br />

facultatif pour l'administration, celle-ci était fondée à les appliquer<br />

seulement à partir du 1 er mars 1950. 11 est précisé que les alcools<br />

pour <strong>la</strong> parfumerie n'ont jamais été soumis à une taxe <strong>de</strong> dénaturation;<br />

4° <strong>la</strong> dénaturation <strong>de</strong>s alcools <strong>de</strong> parfumerie n'étant pas<br />

toujours possible au moment même <strong>de</strong> leur réception (par exemple,<br />

si cette réception a lieu le dimanche ou un jour férié, ou encore<br />

si les agents ne sont pas immédiatement disponibles), ces alcools<br />

sont alors inscrits au compte <strong>de</strong> produits passibles du droit <strong>de</strong><br />

conommation au tarif général (55.000 francs), jusqu'au moment où<br />

il est procédé à <strong>la</strong>dite dénaturation. Après cette opération, ils sont<br />

transférés au compte <strong>de</strong>s produits bénéficiant du taux réduit <strong>de</strong><br />

5.600 francs et c'est pourquoi les parfumeurs détiennent, en certaines<br />

circonstances, au moins <strong>de</strong>ux catégories d'alcool passibles<br />

<strong>de</strong> droits' différents.<br />

15295. — M. Jean Cayeux rappelle h M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques les différentes promesses • qui ont été<br />

faites concernant <strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong> <strong>la</strong> péréquation <strong>de</strong>s pensions, et<br />

lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> bien vouloir lui faire connaître à quelle date limite<br />

cette liquidation sera complètement terminée. {Queston du 11 juillet<br />

1950.)<br />

Réponse. — Au 13 juillet 1950, <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> <strong>la</strong> revision générale<br />

<strong>de</strong>s pensions civiles et militaires <strong>de</strong> retraite prescrite par l'article 61<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 20 septembre 1948 était <strong>la</strong> suivante:<br />

DÉSIGNATIONS<br />

NOMBRE<br />

péréqoer.<br />

PÉRÉQUATIONS<br />

RESTE<br />

effectuées. à piré juer.<br />

Pensions civiles:<br />

Régime général......... 289.941 247.611 42.330<br />

Alsace-Lorraine 8.300 6.823 1.477<br />

Pensions militaires 259.728 248.312 11.416<br />

Total 557.969 502.746 55.223<br />

Ces chiffres font ressortir qu'à <strong>la</strong> date précitée, 90 p. 100 <strong>de</strong>s<br />

péréquations étaient déjà effectuées. Le reliquat sera résorbé dans<br />

les prochaines semaines?<br />

Toutefois, ces chiffres s'enten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'envoi <strong>de</strong>s nouveaux titres<br />

% <strong>de</strong> payement aux trésoreries générales assignataires. Celles-ci s'appliquent"<br />

à réduire au minimum le dé<strong>la</strong>i exigé pour le calcul du rappel<br />

d'arrérages dû à compter du 1 er janvier 1948.<br />

15237. — M. Louis Michaud expose à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques le cas d'un amputé <strong>de</strong> guerre d'un<br />

membre inférieur, pensionné pour invalidité à 100 p. 100, . employé<br />

<strong>de</strong> bureau, âgé <strong>de</strong> cinquante-sept ans, qui est imposé à-<strong>la</strong> taxe <strong>de</strong>s<br />

prestations appliquée dans <strong>la</strong> commune où il rési<strong>de</strong>, pour une voiture<br />

automobile <strong>de</strong> tourisme dont il ne se sert que pour ses dép<strong>la</strong>cements<br />

personnels; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si cet invali<strong>de</strong> <strong>de</strong> guerre e

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