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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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compte serait crédité d'un pourcentage égal à <strong>la</strong> prime exigée par les<br />

compagnies d'assurances crédit. Or, les contrôleurs et inspecteurs<br />

<strong>de</strong>s contributions directes n'ont pas une doctrine très ferme au sujet<br />

<strong>de</strong> ta possibilité pour le commerçant, d'ouvrir ce compte <strong>de</strong> réserves<br />

er hésitent, en outre, suc le p<strong>la</strong>fond qui pourrait être éventuellement<br />

accepté, p<strong>la</strong>fond qui <strong>de</strong>vrait être proportionné au chitfre d'affaires<br />

dr> ta maison. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>la</strong> constitution <strong>de</strong> ce compte est<br />

ai mise et quel doit en être le p<strong>la</strong>fond, en proportion du chiffre<br />

d'affaires. {Question du 2 juin 1950.)<br />

Réponse. — Réponse négative, <strong>la</strong> constitution, en franchise d'impôt<br />

sar .e revenu <strong>de</strong>s personnes physiques ou d'impôt sur les sociétés,<br />

<strong>de</strong> uro vivions <strong>de</strong> propre assurance ne pouvant, conformélnent à <strong>la</strong><br />

i uns pru<strong>de</strong>nce du conseil d'Etat, être admise que lorsque les risques<br />

que ces orovisions sont apoeiées à couvrir font l'objet d'assurances<br />

d'usage courant dans le commerce ou l'industrie, ce qui n'est pas<br />

Je cas, à l'heure actuelle, <strong>de</strong> l'assurance crédit<br />

14870. — M. Jean-Paul David <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques si une compagnie d'assurances nationalisée<br />

oout, en France ou à l'étranger, exercer, <strong>de</strong>s activités extérieures<br />

à son objet «ous le couvert soit <strong>de</strong> filiales qu'elle pourrait<br />

créer, soit en fournissant un concours essentiel à d'autres entreprises.<br />

sous forme <strong>de</strong> capitaux, avals ou autres garanties. (Question<br />

ûa 2 juin 1950.)<br />

Réponse. — L'objet <strong>de</strong> toute société d'assurance est défini par ses<br />

g ta t uts ; une société ne peut donc sans se mettie en état d'infraction<br />

à <strong>la</strong> réglementation en vigueur exercer une activité qui n'entrerait<br />

pas dans Je cadre déterminé par ces statuts. Trmtei'ois, il convient<br />

<strong>de</strong> rappeler que les filiales constituées soit en France, soit à l'étranger<br />

sont <strong>de</strong>s sociétés distinctes <strong>de</strong> <strong>la</strong> société mère et possè<strong>de</strong>nt leurs<br />

6 ta lu ( s propres. Leur objet peut donc êtie, si <strong>la</strong> réglementation le<br />

permet, différent <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> société mère. Les filiales étrangères<br />

¿e trouvent régies par <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s pays où elles opèrent.<br />

D'autre part, les société d'assurances peuvent p<strong>la</strong>cer les avoirs affectés<br />

à <strong>la</strong> représentation <strong>de</strong> leurs réserves techniques en valeurs<br />

Industrielles, dans les limites fixées par les art'cles 153 et .154 du<br />

décret ponant règlement d'administration publique du 30 décembre<br />

19:^8 pour La constitution <strong>de</strong>s »sociétés d'assurances et <strong>de</strong> capitalisation.<br />

Elles peuvent investir, conformément au droit commun, leurs<br />

ïé serve s libres en participations dans <strong>de</strong>s entreprises quelconques.<br />

14896. — M. Henri Lespès expose à M. le ministre <strong>de</strong>s finances et<br />

<strong>de</strong>s affaires économiques qu'une société en nom collectif a opté<br />

pour le régime fiscal <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong> capitaux par application <strong>de</strong><br />

l'article 2S9 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quels droits<br />

d'en:egistrement seront applicables si, par acte postérieur à cette<br />

option, elle incorpore au capital social: 1° une réserve <strong>de</strong> ¿réévaluation<br />

comptabilisée avant l'option ; 2° une réserve <strong>de</strong> réévaluation<br />

comptabilisée après l'option; 3« <strong>de</strong>s réserves ordinaires provenant <strong>de</strong><br />

¿bénéfices réalisés après l'option. {Question du 5 juin 1950.)<br />

Réponse. ~ L'acte constatant l'incorporation <strong>de</strong>s réserves visées<br />

dans <strong>la</strong> question, donnera lieu à <strong>la</strong> perception du droit proportionnel<br />

«d'enregistrement édicté par l'article 711 du co<strong>de</strong> générai <strong>de</strong>s impôts<br />

au taux fixé par le paragraphe 1 er <strong>de</strong> l'article 719 <strong>de</strong> ce co<strong>de</strong>, ainsi<br />

qu'à <strong>la</strong> taxe additionnelle au droit dont il s'agit, établie par ce <strong>de</strong>rnier<br />

article.<br />

14897 et 14868. — M. Pierre Métayer <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s<br />

finances et «les affaires économiques: 1 si les instructions ont été<br />

données pour que le premier acompte imputable &ur le fonds <strong>de</strong><br />

péréquation 1-950 soit versé aux communes et à quelle époque elles<br />

en seront vraisemb<strong>la</strong>blement créditées; 2° à quel moment les communes<br />

seront créditées du sol<strong>de</strong> 19J9, re<strong>la</strong>tif aux recettes garanties,<br />

<strong>de</strong>s taxes encaissées en 1959 au titre <strong>de</strong> 1948 jusqu'au 31 janvier 11)50,<br />

en application <strong>de</strong> l'article 4 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 décembre 1949. {Questions<br />

'du 5 juin 1950.)<br />

Réponse. — La circu<strong>la</strong>ire n° 215 du 13 juillet 1950, du ministère <strong>de</strong><br />

l'intérieur (direction <strong>de</strong> radministration générale, départementale et<br />

communale, 2 e bureau), indique aux préfets les conditions dans lesquelles<br />

<strong>de</strong>vra être liquidé le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s recettes garanties au titre <strong>de</strong><br />

l'exercice 1949, compte tenu <strong>de</strong>s .taxes encaissées en 1949 au titre <strong>de</strong><br />

d943 en application <strong>de</strong> l'article 4 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 décembre 1949, ainsi<br />

que les modalités <strong>de</strong> versement <strong>de</strong>s attributions compensatrices<br />

pour 1950.<br />

14916. — M. Emmanuel Temple <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s<br />

finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si un propriétaire non exploitant<br />

peut déduire, du revenu <strong>de</strong> sa »feime, le montant <strong>de</strong>s frais qu'il<br />

a payés pour une adduction d'eau faite exclusivement aux bâtiments<br />

<strong>de</strong>sservant l'exploitation: écuries, cour <strong>de</strong> <strong>la</strong> ferme, etc. (Question<br />

du

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