néra!ion accordée aux militaires canadiens. La France et le Canada ayant conclu <strong>de</strong>s traités portant <strong>la</strong> c<strong>la</strong>use <strong>de</strong> <strong>la</strong> « Nation <strong>la</strong> plus favorisce », il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si cet'e prétention est justice, comment le Couvernement francai l'accepte- et quel est l'acid qui a incorpore, à l'armée française, ics forces Je l'intérieur. {Question du 25 jmHet 1050.) Réponse. — Les négociations franco-canadiennes ouvertes en vue <strong>de</strong> conclure un règlement fiscal ayant ébé interrompues récemmenl, c'est <strong>la</strong> convention d'établissement signée h O tawa le 12 mai 1VÌ33 et publiée *au Journal officiel du 10 novembre ITO qui rè y'e pour le moment le régime <strong>de</strong>s impôts -et taxes imputables aux citoyens <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays. Cet instrument prévoit dans son article 2 que « les ressortissants <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s parties con rac<strong>la</strong>ntes bénéficieront ilo', a minent dans les mêmes contrit ion s que les nationaux <strong>de</strong>s réd ue- Aions ou exemptions, d'impôts ou taxes et <strong>de</strong> dégrèvement li <strong>la</strong> base ». En applica,ion <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention précitée, le ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères serait donc en mesure d'in'ervenir auprès <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong>
en eau potable par une seule fontaine et dont les habitants, surtout les exploitants agricoles, aspirent à l'obtenir à leur domicile. II lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:'1° si l'entreprise envisagée <strong>de</strong> branchements pour les habitations est susceplible <strong>de</strong> former, à elle seule, l'objet d'une association syndicale, tout au moins d'une association libre régie par les article 5 à S <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi susranpelée ; 2° dans l'affirmative, si une telle association serait habilitée à'bénéficier directemcnts d'une subvention <strong>de</strong> l'Etat, au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> l'équipement rural, tant individuel que collectif; 3° étant donné que <strong>la</strong> dépense globale paraît <strong>de</strong>voir se limiter à 1 million <strong>de</strong> francs, si révenluclle subvention serait en capital ou sous forme d'annuités et quel serait alors 1« nombre à prévoir pour ces <strong>de</strong>rnières, pour autant que, <strong>de</strong> son côté, <strong>la</strong> commune admettrait d'accor<strong>de</strong>r dans <strong>la</strong> mesure <strong>de</strong> ses disponibilités, une subvention parallèle à celle attendue <strong>de</strong> l'Etat. {Question du 10 juin 1050.) Réponse. — Une amenée d'eau potable répond exactement au texte cité; l'entreprise envisagée est donc susceptible <strong>de</strong> former à elle seule l'objet d'une association syndicale en ce qu; concerne l'exécution et l'entretien <strong>de</strong>s travaux, étant entendu que le concours financier <strong>de</strong> l'Etal est réservé aux seules associations syndicales autorisées. Si le projet <strong>de</strong>s travaux est reconnu acceptable par mes conseils techniques, le concours financier du ministère <strong>de</strong> l'agriculture est consenti sous forme <strong>de</strong> subvention dont le taux serait compris entre 35 et 45 p. 100 (décret du 21 avril 1939). Cette subvention, dans le cas signalé, serait versée intégralement en capital, eu égard à <strong>la</strong> modicité (lu montant <strong>de</strong>s travaux. Toutefois, les travaux subventionnâmes seront, pour les canalisations, limités à <strong>la</strong> partie située sous <strong>la</strong> voie publique, mais les branchements particuliers pourront . éventuellement bénéficier <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> pécuniaire <strong>de</strong> l'Etat au litre <strong>de</strong> l'amélioration <strong>de</strong> l'habitat rural dans le* conditions prévues par l-e* règlements en vigueur. : * 15082. — M. Pierre Chevallier, se référant aux réponses faites le 27 janvier 1950 à ses questions écrites n os 12501 et 12590, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture si, lorsqu'il s'agit d'un sujet qui relève <strong>de</strong> l'autorité judiciaire comme délinquant ou au litre d'une <strong>de</strong>s lois protectrices <strong>de</strong> l'enfance, l'avis du directeur <strong>de</strong> rétablissement qui l'a en gar<strong>de</strong> et celui du juge <strong>de</strong>s enfants peuvent être pris en considération pour <strong>la</strong> détermination du sa<strong>la</strong>ire équitable, Il est fait observer qu'en ce qui concerne le juge, ce magistrat possè<strong>de</strong> <strong>de</strong>s renseignements les plus dTaillés, et même <strong>de</strong>s renseignemerfs <strong>de</strong> caractère confi<strong>de</strong>ntiel ou secret (casier judiciaire, enquêtes sociales et <strong>de</strong> police) dont <strong>la</strong> divulgation présenterait <strong>de</strong> graves inconvénients, et qu'il est déjà appelé, par ses fonctions mêmes, à trancher les questions pécuniaires les plus importantes et les plus délicates, (iQuestion du 20 juin 1950.) Réponse. — Il a été signalé, dans <strong>la</strong> réponse faite le 27 janvier 4950 à <strong>la</strong> question écrite n° 12294, que sont considérés comme ouvriers à capacité réduite les sa<strong>la</strong>riés dont <strong>la</strong> capacité professionnelle est diminuée par suite d'infériorité physique ou psychique. La procédure instituée par les règlements <strong>de</strong> travail en agriculture en matière <strong>de</strong> fixation <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> ces ouvriers doit alors être appliquée. 11 est rappelé, à ce propos, qu'à défaut d'accord en're les, parties et en tout état <strong>de</strong> cause, au <strong>de</strong>là d'un pourcentage déterminé, l'intervention du contrôleur <strong>de</strong>s lois sociales ou d'un mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong>vient obligatoire, en règle générale. Au cours <strong>de</strong>s pourparlers concernant le contrat <strong>de</strong> travail, il appartient au représentant du mineur ou du délinquant habilité à conclure ce contrat, comme au future employeur, d'indiquer au contrôleur <strong>de</strong>s lois sociales toutes les sources susceptibles <strong>de</strong> lui fournir les renseignements nécessaires pour que ce fonctionnaire soit à même <strong>de</strong> prendre une décision en toute connaissance <strong>de</strong> cause (direc'eur <strong>de</strong> l'établissement qui a <strong>la</strong> gar<strong>de</strong> du déhnquant, juge <strong>de</strong>s enfants, etc.). 11 reste évi<strong>de</strong>mment enAendu que les enquêtes du contrôleur <strong>de</strong>s lois sociales ne peuvnt en aucun cas porter atteinte au secret professionnel auquel sont assujetties les personnes consultées. Réponse. — Le ministère <strong>de</strong> l'agriculture a été saisi d'une protesta* tion <strong>de</strong> certains agriculteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Monelicr-les-Bains contre une procédure d'expropria'ion <strong>de</strong> leurs terrains, actuellement à l'étu<strong>de</strong>. Lne enquête a déjà été effectuée. Tous renseignements complémentaires sont <strong>de</strong>mandés au préfet <strong>de</strong>s Ifaute^-Alpes. Dès que les précisions nécesaires auront été fournies, une réponse complète sera faite à l'honorable parlementaire. 15179. — M. Kléber Loustau expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture que le département <strong>de</strong> Loir-et-Cher détient un stock <strong>de</strong> 22.194 quintaux <strong>de</strong> seigle; qu'à <strong>la</strong> veille <strong>de</strong> <strong>la</strong> prochaine récolte, qui s'annonce bonne, celte situation risque <strong>de</strong> mettre les organismes stockeurs dans l'obligation <strong>de</strong> renoncer à <strong>la</strong> "collecte <strong>de</strong> ceUe céréale pour 1'écouiemcnt <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle ils n'ont aucune garantie, ni aucune promesse; que les producteurs <strong>de</strong> seigle — petits cultivateurs exploitant <strong>de</strong>s terres pauvres — s'inquiètent vivement <strong>de</strong> ce qu'il adviendra <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte qu'ils vont faire dans quelques jours; il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compte prendre: 1« pour écouler les stocks existants; 2° pour assurer un écoulement normal <strong>de</strong> <strong>la</strong> prochaine récolte. [Quesîion du 29 juin 1950.; Repense. — 1° Les difficultés d'écoulement du seigle ont pour cause principale l'insuffisance d'incorporation du seigle en panifica' tion. Des poursuites sont exercées contre les meuniers coupables d'infraciions aux dispositions réglementaires prescrivant <strong>la</strong>dite incorporation: 2° pour permettre l'écoulement aussi rapi<strong>de</strong> que possible <strong>de</strong>s stocks.<strong>de</strong> seigle <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte lí)í') t les mesures ci-après ont été prises: u) notification aux organismes s'o^keurs intéressés <strong>de</strong> nouveaux programmes d'exportation; bj stockage, soit dans les organismes stockeurs passant contrat à cet effet avec l'office national interprofessionnel <strong>de</strong>s céréales, soit en d'autres lieux désignés par l'O. N. I. C.; c) priorité d'écoulement sur le marché intérieur; 3 a en ce qui concerne l'écoulement du seigle <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolle 1950, U est rappelé que les organismes stockeurs 'sont tenus <strong>de</strong> recevoir toutes les quantités <strong>de</strong> seigle qui leur sont apporiéc's par les producteurs. Le dégagement <strong>de</strong> ces organismes sera assuré par l'approvisionnement du marché intérieur et, si besoin est, par l'exportation. 15199. — M. Pierre Dhers <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> «'agriculture s'il est exact que les adhérents d'une coopérative auricole sont tenus par le statut <strong>de</strong> <strong>la</strong> coopération à amener à leur s>o;élé <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> leur récolte, sauf <strong>la</strong> part nécessaire à rammenta lion <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille et <strong>de</strong>s domestiques, et s'il est légal que certaines coopératives ï>anctioimcm par <strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>s le fait une certains <strong>de</strong> leurs adhérents ven<strong>de</strong>nt sur les marchés une partie <strong>de</strong> leur récolte. {Question du 30 juin 1950.) RépQnse. — L'article 9 <strong>de</strong> l'ordonnance n° 45-2325 du 12 octobre 1945 portant statut juridique <strong>de</strong> <strong>la</strong> coopération agricole dispose, dans son alinéa 5, que « les sociétaires doivent s'engager à utiliser <strong>la</strong> coopérative pour tout ou partie <strong>de</strong>s opérations qui "peuvent être effectuées par son intermédiaire et en conformité <strong>de</strong>s engagements souscrits lors <strong>de</strong> leur adhésion. Les statuts <strong>de</strong> chaque société détermineront obligatoirement les modalités <strong>de</strong> cet engagements, sa durée et ses sanctions ». Le principe <strong>de</strong> l'obligation <strong>de</strong> livrer les produits <strong>de</strong>s exploitations <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> coopérative agricole est donc posé dans'le statut <strong>de</strong> <strong>la</strong> coopération agricole, les conditions d'application <strong>de</strong> ce principe étant obligatoirement' déterminées dans les statuts. Si les statuts d'une coopérative agricole obligent les sociétaires à lui livrer l'ensemble <strong>de</strong> leur production ou si ces sociétaires ont souscrit, lors <strong>de</strong> leur adhésion, rengagement <strong>de</strong> fournir A ia coopérative tous les produits <strong>de</strong> leur récolte, à l'exception <strong>de</strong> ceux nécessaires à l'alimentation <strong>de</strong> leur famille et <strong>de</strong> leurs domestiques, cette coopérative est en droit <strong>de</strong> sanctionner par les amen<strong>de</strong>s prévues parles statuts le fait qu'en contravention <strong>de</strong>sdiîs statu's. certains adhérents ven<strong>de</strong>nt sur les marchés une partie <strong>de</strong> leur récolte. 15150. — M. Gaston Julián expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture que, suivant un projet émanant du groupement d'étu<strong>de</strong>s pour le développement du tourisme étranger en France, <strong>la</strong> construction d'un vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>stiné à recevoir <strong>de</strong>s touristes ang<strong>la</strong>is serait envisagée sur le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Monetier-les-mins (Hautes-Alpes). Ce vil<strong>la</strong>ge d
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Lorsque ces prestations ont été a
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