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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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les jours <strong>de</strong> repos et <strong>de</strong> congé, car celles-ci ont le caractère <strong>de</strong><br />

dépenses personnelles (G. E. 9 décembre 1927, req. n 99234) ; 2° dans<br />

le cas visé dans <strong>la</strong> question, il n'est pas possible d'envisager l'imposition<br />

distincte <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s époux à <strong>la</strong> surtaxe progressive, car<br />

line telle mesure serait directement contraire au caractère <strong>de</strong> cette<br />

surtaxe, qui est <strong>de</strong>stinée à atteindre l'ensemble <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

famille et à les frapper suivant un taux progressif. La division <strong>de</strong>s<br />

revenus en paris ayant exclusivement pour objet <strong>de</strong> proportionner <strong>la</strong><br />

progressivité à l'importance <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation et <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> famille<br />

du re<strong>de</strong>vable, on ne saurait pas davantage, pour fixer ce nombre <strong>de</strong><br />

paris, tenir compte <strong>de</strong>s conditions d'exercice <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession, alors<br />

surtout que celles-ci sont déjà prises en considération pour <strong>la</strong> détermination<br />

du revenu imposable; 3° si, pour déterminer le nombre<br />

<strong>de</strong> parts servant au calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive, une distinction<br />

est faite entre les contribuables sans enfant suivant qu'ils sont<br />

mariés <strong>de</strong>puis plus ou moins <strong>de</strong> trois ans, c'est en vue <strong>de</strong> maintenir<br />

au profit <strong>de</strong>s jeunes ménages les avantages qui leur avaient été<br />

¡accordés en matière <strong>de</strong> taxe <strong>de</strong> compensation familiale sous le<br />

régime antérieur à <strong>la</strong> loi du 31 décembre 1945. Mais cette distinction<br />

ne peut être considérée comme p<strong>la</strong>çant dans une situation défavorisée<br />

ceux <strong>de</strong>s intéressés oui sont mariés <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> trois ans,<br />

puisque, du chef <strong>de</strong> lMau*. conjoint, ils bénéficient d'une <strong>de</strong>mi-part<br />

dans les mêmes condittovvù ^ue les contribuables qui ont <strong>de</strong>s enfants.<br />

14818. — M. Virgile Barel expose à M. le ministre <strong>de</strong>s finances et<br />

<strong>de</strong>s affaires économiques que les producteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong>it <strong>de</strong>s Alpes-<br />

Maritimes se p<strong>la</strong>ignent <strong>de</strong>s difficultés énormes qu'ils rencontrent,<br />

étant donné leur situation géographique 1 rès 'particulière. La nécessité<br />

absolue <strong>de</strong> conserver une production <strong>la</strong>itière a été reconnue<br />

par les pouvoirs publics malgré un prix <strong>de</strong> revient assez élevé par<br />

rapport à d'autres départements plus particulièrement favorisés. 11<br />

rappelle que le préfet <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes a pu faire cette déc<strong>la</strong>ra!<br />

ion significative à une délégation do <strong>la</strong> G. G. A., le 10 octobre<br />

1949: « La production <strong>de</strong> <strong>la</strong>it dans notre département est une<br />

hérésie économique, mais une hérésie nécessaire ». Aussi, pour<br />

maintenir <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière dans les Alpes-Maritimes, tant dans<br />

l'intérêt <strong>de</strong>s producteurs que <strong>de</strong>s consomitiateurs, il est indispensable-d'obtenir<br />

<strong>la</strong> reconduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> compensation qui<br />

vient d'être supprimée par décret ministériel. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les<br />

mesures qu'il compte prendre pour assurer les moyens d'existence<br />

aux producteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong>it <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes et permettre un prix<br />

normal pour les consommateurs. (Question du 30 mai 1950.)<br />

Réponse. — A <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s professionnels, et notamment <strong>de</strong>s<br />

producteurs, <strong>la</strong> liberté <strong>de</strong> prix a été rendue à <strong>la</strong> production sur le<br />

<strong>la</strong>it et les produits <strong>la</strong>itiers. Cette mise en liberté entraînait fatalement<br />

<strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> toutes les mesures accessoires <strong>de</strong>stinées<br />

à équilibrer tes prix en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> taxation. C'est ainsi que fut<br />

supprimée, notamment, <strong>la</strong> causse nationale <strong>de</strong> péréquation du <strong>la</strong>it.<br />

Les re<strong>de</strong>vances ont cessé d'être perçues dès le 46 septembre 1949,<br />

à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> même <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong> tous les organismes professionnels.<br />

Son rétablissement ne manquerait donc pas <strong>de</strong> soulever<br />

<strong>de</strong> véhémentes protestations et son fonctionnement serait irréalisable.<br />

En ce qui concerne les producteurs <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes, il<br />

m'a élé signalé par <strong>la</strong> préfecture <strong>de</strong> ce département, qu'au cours<br />

d'une réunion ayant pour objet <strong>la</strong> fixation du <strong>de</strong>uxième palier <strong>de</strong><br />

baisse du prix du <strong>la</strong>it à intervenir le 15 juin, les producteurs et<br />

industriels s'étaient mis d'accord pour aboutir à un prix du <strong>la</strong>it<br />

à <strong>la</strong> production oscil<strong>la</strong>nt entre 26 à 25 F le litre. Ce prix donne,<br />

paraît-il, satisfaction aux producteurs, puisqu'aussi bien il est supérieur<br />

<strong>de</strong> 9 à 10 F par litre au prix payé aux producteurs dans<br />

l'ensemble du pays et qu'il est sensiblement égal à celui payé aux<br />

producteurs <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes l'été <strong>de</strong>rnier, compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

re<strong>de</strong>vance payée par <strong>la</strong> caisse nationale <strong>de</strong> péréquation du <strong>la</strong>it.<br />

Il convient <strong>de</strong> noter que malgré ce prix élevé à <strong>la</strong> production, le<br />

consommateur <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes paye le <strong>la</strong>it cru 34 F le lijre et<br />

Je <strong>la</strong>it pasteurisé 38 F, c'est-à-dire 5 F*<strong>de</strong> moins que l'hiver <strong>de</strong>rnier.<br />

14819. -— M. «Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques quelle explication va<strong>la</strong>ble peut être<br />

donnée <strong>de</strong> l'opposition faite, par l'office indochinois <strong>de</strong> change,<br />

à l'ouverture d'accréditifs réguliers par l'intermédiaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bank<br />

of Chine, en couverture d'achats également réguliers <strong>de</strong> produits<br />

<strong>de</strong>stinés au Vietnam, alors que l'argent n'est transféré à Paris que<br />

sur <strong>la</strong> garantie <strong>de</strong>s banques et que les accréditifs ne peuvent être<br />

libérés et utilisés que contre remise <strong>de</strong>s documenls d'expédition,<br />

connaissement et police d'assurance. (Question du 30 mai 1950.)<br />

Réponse. — L'office indochinois <strong>de</strong>s changes autorise sans restriction<br />

les ouvertures d'accréditifs et les transferts <strong>de</strong>stinés au règlement<br />

<strong>de</strong>s marchandises importées <strong>de</strong> France en Indochine. Cependant,<br />

les bénéficiaires <strong>de</strong> ces facilités ont l'obligation, soit d'importer,<br />

dans un dé<strong>la</strong>i <strong>la</strong>rgement calculé, <strong>de</strong>s marchandises pour un<br />

montant sensiblement équivalent à celui <strong>de</strong>s transferts, soit <strong>de</strong> rapatrier<br />

en Indochine les fonds indûment transférés. Lorsque cette<br />

condition n'est pas réalisée et que les intéressés ne fournissent pas<br />

d'explications sur les motifs <strong>de</strong> leur carence, l'office indochinois<br />

<strong>de</strong>s changes ne peut envisager d'autoriser <strong>de</strong> nouveaux transferts<br />

à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s importateurs défail<strong>la</strong>nts. C'est dans ces conditions<br />

que <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'ouverture d'accréditifs présentées par <strong>la</strong> Bank<br />

of Chine ont pu être rejetées, au même titre que celles d'autres<br />

établissements pour <strong>de</strong>s clients dans une situation in<strong>de</strong>ntique, sans<br />

qu'il y ait une discrimination entre les diverses banques en Indochine.<br />

Il ne peut s'agir que <strong>de</strong> cas d'espèce et il appartient aux<br />

impe<strong>la</strong> leurs désireux d'obtenir les autorisations nécessaires en vue<br />

<strong>de</strong> nouvelles opérations <strong>de</strong> -régu<strong>la</strong>riser d'abord leur situation.<br />

148^2. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques quelle est l'équivalence présente <strong>de</strong><br />

l'ancien gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> commis <strong>de</strong> l ie c<strong>la</strong>sse du cadre métropolitain <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> trésorerie d'Algérie, ayant eu, en 1939, un traitement <strong>de</strong> 19.000<br />

francs, et quel est l'indice actuel d'un agent, aujourd'hui retraite,<br />

<strong>de</strong> cette catégorie. (Question du 30 mai 1950.)<br />

Réponse. — Depuis 1939, le cadre métropolitain <strong>de</strong> <strong>la</strong> trésorerie<br />

d'Algérie a subi <strong>de</strong>ux modifications essentielles <strong>de</strong> structure. Tout<br />

d'abord, le décret n° 45-1504 du 7 juillet 1945, a substitué aux emplois<br />

<strong>de</strong> commis et <strong>de</strong> commis principaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> trésorerie d'Algérie ceux<br />

<strong>de</strong> chefs <strong>de</strong> section et <strong>de</strong> chefs <strong>de</strong> section principaux. A cette occasion,<br />

les cofhmis <strong>de</strong> l re c<strong>la</strong>sse ont été rec<strong>la</strong>ssés en qualité <strong>de</strong> chef<br />

<strong>de</strong> section <strong>de</strong> l r « c<strong>la</strong>sse. Ensuite, le décret n° 48-1905 du 30 décembre<br />

1948, a supprimé les emplois <strong>de</strong> chefs <strong>de</strong> section principaux et d©<br />

chefs <strong>de</strong> section et prévu, en son article 25, que les ebefs <strong>de</strong> section<br />

<strong>de</strong> l re c<strong>la</strong>sse seraient intégrés dans les cadres <strong>de</strong>s services du Trésor<br />

métropolitain en qualité <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> service du Trésor <strong>de</strong> 2 e c<strong>la</strong>sse,<br />

I e * échelon, dont l'indice est 300.<br />

14838. — M. Paul Anxionnaz <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1© si le« pério<strong>de</strong>s passées par les anciens<br />

combatiarits <strong>de</strong> 1911-1918 tombés aux mains <strong>de</strong> l'ennemi et envoyés,<br />

non pas dans <strong>de</strong>s camps réguliers <strong>de</strong> prisonniers selon les conventions<br />

<strong>de</strong> Genève et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haye, mais dans <strong>de</strong>s camps <strong>de</strong> représailles,<br />

.<strong>de</strong>rrière le front russe (numérotés kommandos 1 à VIII, ou <strong>de</strong>rrière<br />

le front occi<strong>de</strong>ntal (sans numéros spéciaux) peuvent . lre comptées<br />

comme campagnes doubles, ce qui serait logique, par analogie avec<br />

ce qu'on a décidé po*r <strong>la</strong> guerre da 1939-1915, ou si elles doivent être<br />

comptées comme campagnes simples (captivité ordinaire) ; 2° si, dan?<br />

le cas où aucune pièce provenant <strong>de</strong>s archives ne pourrait être jointe<br />

au dossier <strong>de</strong> retraite pour dater lesdites pério<strong>de</strong>s, l'administration<br />

se contenterait d'une déc<strong>la</strong>ration confirmée par <strong>de</strong>ux témoins survivants<br />

ou d'une déc<strong>la</strong>ration -sur l'honneur; 3° si les temps passés<br />

à <strong>la</strong> mission militaire française <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong>s disparus en Allemagne<br />

(pério<strong>de</strong> 1921-1923) et aux services qui lui étaient rattachés<br />

(service <strong>de</strong> <strong>la</strong> restitution <strong>de</strong>s corps <strong>de</strong>s prisonniers morts en captivité)<br />

¡par les fonctionnaires <strong>de</strong>sdites missions détachés ou en congé d'inactivité<br />

"doivent être comptés: a) comme services militaires simples;<br />

b) ou comme assimilés à <strong>de</strong>s campagnes doubles (pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> janvier-juillet 1923 d'occupation <strong>de</strong> <strong>la</strong> lïiuhr et <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance<br />

alleman<strong>de</strong>, dite passive, en réalité accompagnée <strong>de</strong> sabotages, grèves,<br />

attentats sur nos trains et convois); c) ou comme <strong>de</strong>s services'civils,<br />

mais actifs (catégorie B, non réductibles). (Question du 31 mai 1950.)<br />

Réponse. — 1°, 2° Aucun <strong>de</strong>s textes particuliers pris pour l'attribution<br />

du bénéfice <strong>de</strong>s campagnes doubles pendant <strong>la</strong> guerre 1911-<br />

1918 ne prévoyant do dispositions spéciales concernant le'séjour dans<br />

les camps dont il s'agit, les intéressés ne peuvent prétendre qu'à <strong>la</strong><br />

liquidation do <strong>la</strong> campagne simple; 3° s'agissant, semibie-l-il. en<br />

l'espèce, <strong>de</strong> temps passé en service détaché par <strong>de</strong>s fonctionnaires<br />

civils, les services en cause ne peuvent être comptés que comme<br />

services, civils <strong>de</strong> <strong>la</strong> catégorie A. En tout état <strong>de</strong> cause, d'ailleurs,<br />

même s'il s'agissait <strong>de</strong> militaires,, le décret du 22 juin 1922 ne permettrait<br />

que l'attribution éventuelle <strong>de</strong> campagnes simples ou <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>mi-campagnes.<br />

14840. — M. Jean-Marie Bouvier O'Cottereau expose à M. le ministre<br />

<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques qu'aux fermes <strong>de</strong> l'article iC*<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 janvier 1950, « sont soumis à l'enregistrement dans<br />

le dé<strong>la</strong>i d'un mois à compter <strong>de</strong> leur date,... les adjudications au<br />

rabais et marchés pour construction, réparations, entretien, qui no<br />

contiennent ni vente ni promesse <strong>de</strong> livrer <strong>de</strong>s marchandises, <strong>de</strong>n-"<br />

rées et autres objets mobiliers ». Ces actes « sont assujettis au droit<br />

<strong>de</strong> 1 fr. 50 p. 100. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si ce droit est applicable:<br />

a) aux marchés conclus par les associations syndicales <strong>de</strong> remembrement<br />

pour <strong>la</strong> reconstruction <strong>de</strong>s immeubles sinistrés par faits <strong>de</strong><br />

guerre; b) aux marchés passés pour <strong>la</strong> construction ou l'entretien<br />

<strong>de</strong>s chemins départementaux. (Question du 31 7nai 1950.)<br />

Réponse. •—• 1° Les marchés <strong>de</strong> construction ou <strong>de</strong> ¡réparation passés<br />

en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstitution <strong>de</strong> biens détruits ou endommagés,<br />

par faits <strong>de</strong> guerre sont exonérés <strong>de</strong> tous droits d'enregistrement par<br />

application <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'article 69 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28 octobre 1953<br />

sur les dommages <strong>de</strong> guerre, à <strong>la</strong> condition <strong>de</strong> se référer expressément<br />

à cette loi (co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, art. 1176, premier alinéa).<br />

Cette dispense porte uniquement sur les droits et non sur <strong>la</strong> formalité,<br />

mais cette formalité cesse elle-même d'être obligatoire lorsque<br />

le marché est passé autrement que sous <strong>la</strong> forme notariée par un<br />

particulier ou par un établissement public, tel qu'une association<br />

syndicale <strong>de</strong> remembrement entrant dans les ¡prévisions <strong>de</strong> l'article<br />

1005 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts (co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, art. G5G<br />

et 047); 2 les marchés passés pour <strong>la</strong> construction ou l'entretien<br />

<strong>de</strong>s chemins départementaux ne bénéficient d'aucune exonération<br />

particulière et sont soumis à l'enregistrement dans les conditions du<br />

droit commun.<br />

14869. — M. Jacques Chaban-De'mas expose à M. le ministre <strong>de</strong>s<br />

finances et <strong>de</strong>s affaires économiques le cas d'une maison <strong>de</strong> commerce<br />

qui vend à sa clientèle <strong>de</strong>s marchandises en stipu<strong>la</strong>nt: payement<br />

à terme, le plus souvent à 90 jours. Cette maison envisage,<br />

d'assurer les crédits accordés par elle contre le risque <strong>de</strong> nonpayement<br />

à l'échéance. Les primes <strong>de</strong>mandées par les compagnies<br />

d'assurances sont susceptibles <strong>de</strong> gêner ¡sa trésorerie et cette maison<br />

envisage d'être son propre assureur, ouvrant dans sa comptabililé<br />

un compte « assurance crédit » ou « réserves pour crédit » Ce,

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