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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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Réponse. — Les dispositions-<strong>de</strong> l'article 32 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 50-58d du<br />

• 27 mai 1950 qui règlent <strong>la</strong> procédure d'ordonnancement <strong>de</strong> dépenses<br />

entraînées par les augmentations.<strong>de</strong> capital ou tes dotations <strong>de</strong>s<br />

entreprises publiques, n'ont aucune inci<strong>de</strong>nce sur les engagements<br />

pris par l'Etat en ce qui concerne les empiunts <strong>de</strong> ces entreprises.<br />

.En ce qui concerne en particulier l'emprunt <strong>de</strong>s Houillères nationales<br />

4u Nord et-du Pas-<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is, l'article 5 <strong>de</strong> l'arrêté du 21 février<br />

19Í6 a stipulé que le « Service <strong>de</strong> cet emprunt, en intérêt, amortissement,<br />

impôts, frais et accessoires », bénéficie <strong>de</strong> <strong>la</strong> garantie<br />

<strong>de</strong> l'Etat en exécution <strong>de</strong> l'article 10 <strong>de</strong> l'ordonnance du 12 octobre<br />

Û9\ù. Il résulte <strong>de</strong> cette disposition qu'en cas <strong>de</strong> défaut <strong>de</strong> l'emprunteur,<br />

l'Etat est tenu d'assurer le service dé ces obligations, dans les<br />

conditions fixées par l'article 3 <strong>de</strong> l'arrêté susvisé.<br />

14706. — M. Joseph Dena'ts <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques si <strong>la</strong> taxe spéciale <strong>de</strong> 1 p. 100 sur lea<br />

produits agricoles, en addition à <strong>la</strong> taxe existante, est applicable<br />

aux vian<strong>de</strong>s fraîches et abattues, ators que: I o les vian<strong>de</strong>s ne<br />

sont pas c<strong>la</strong>ssés dans <strong>la</strong> famille <strong>de</strong>s produits agricoles; 2° les<br />

vian<strong>de</strong>s sont déjà, au profit du budget annexe <strong>de</strong>s prestations familiales<br />

agricoles, passibles <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe dite <strong>de</strong> solidarité agricole<br />

(art. 2626). {Question du 23 mai 1950.)<br />

Réponse. — Le décret n° 50-901 du 3 août 1950 (Journal officiel<br />

du 4) exonère <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe spéciale <strong>de</strong> 1 p. 100 sur les produits<br />

agricoles instituée par l'article 14 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi ri« 50-388 du 2 avril 1950<br />

les achats d'animaux <strong>de</strong> boucherie et <strong>de</strong> charcuterie et <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s<br />

en provenant. En contrepartie, les taux <strong>de</strong> 2 p. 100 et <strong>de</strong> 3 p. 100<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> (axe sur les vian<strong>de</strong>s prévue h l'article 1615 du co<strong>de</strong> général<br />

<strong>de</strong>s impôts, qui est perçue au profit du budget annexe <strong>de</strong>s prestations<br />

familiales agricoles sont portés respectivement à 3 p. 100 et 4 p. 100.<br />

14720. — M. Jean Le Coutaller expose h M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques que <strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong>s pensions <strong>de</strong>s<br />

agents <strong>de</strong>s cadres complémentaires dont <strong>la</strong> durée d'utilisation journalière<br />

est inférieure à 8 heures, reste subordonnée aux instructions<br />

<strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> dans ses services. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle décision a été<br />

prise pour régler <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s intéressés, maintenus au régime<br />

<strong>de</strong>s avances sur pension. (Question du 23 mai 1950.)<br />

Réponse. — En vue <strong>de</strong> régler les cas <strong>de</strong> l'espèce, il a été nécessaire<br />

<strong>de</strong> solliciter l'avis du' conseil d'Etat.<br />

1472t. — VA. Jean Mé<strong>de</strong>cin signale à M. Se ministre <strong>de</strong>s finances et<br />

<strong>de</strong>s affaires économiques qu'aux ternies <strong>de</strong> l'article lit <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du<br />

3 juin 1923 ne pourront être mis à <strong>la</strong> retraite avant soixante ou<br />

soixante-cinq ans, selon qu'ils appartiennent au service actif ou au<br />

service sé<strong>de</strong>ntaire, les fonctionnaires civils qui désireront conserver<br />

leurs fonctions à condition qu'au moment où ils atteindront leur cinquante-cinquième<br />

ou soixantième année, ils soient père, au moins,<br />

<strong>de</strong> trois enfants vivants et soient en état <strong>de</strong> continuer leur<br />

emploi. Ces dispositions légales n'ont pas élé abrogées et <strong>de</strong>meurent<br />

en vigueur. 11 semble donc bien que les fonctionnaires qui réunissent<br />

<strong>la</strong> double condition stipulée à l'article Ut <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 30 juin 1923 ne<br />

peuvent être atteints par tes dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> foi du 5 septembre<br />

1-9'(7, modifiée par <strong>la</strong> loi du 22 juillet 1918 re<strong>la</strong>tive aux conditions <strong>de</strong><br />

dégagement <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong>s fonctionnaires <strong>de</strong> l'Etat. Le dégagement<br />

<strong>de</strong>s cadre? aboutissant en réalité à mettre à ta retraite un fonctionnaire<br />

civil ou militaire, il semble bien que, si un fonctionnaire<br />

était l'objet <strong>de</strong> cette mesure, alors qu'il remplit <strong>la</strong> double<br />

condition <strong>de</strong> l'article lit <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 30 juin 1923. il y aurait illégalité<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong>dite mesure par vio<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 30 juin 1923. il lui<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle est sa position sur ce point. (Question du 23 mai 1950.)<br />

Réponse. — Les textes <strong>de</strong> dégagement <strong>de</strong>s cadres, et notamment <strong>la</strong><br />

loi du 3 septembre 1947, dérogent expressément aux règles <strong>de</strong> dioit<br />

commun et permettent <strong>la</strong> mise à <strong>la</strong> retraite d'office d'agents qui<br />

remplissent Jes conditions qu'ils prévoient Au surplus les dispositions<br />

<strong>de</strong> l'article 111 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 30 juin 1923 ont été remp<strong>la</strong>cées<br />

par celles <strong>de</strong> l'article 4 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 18 août 1936 qui a substitué<br />

une prolongation d'activité d'un an à celle <strong>de</strong> cinq ans (C. E. Esttvaî,<br />

$ novembre 1939; Bonnet, 16 janvier 1942).<br />

14766. — M. André Mutter <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h M. le ministre d«s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques où en est <strong>la</strong> réalisation et le financement<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> crédit aux collectivités publiques. {Question<br />

du 2ï mai 1950.)<br />

Réponse. — La création d'une nouvelle caisse <strong>de</strong> crédit n'apporterait<br />

pas par elle-même <strong>de</strong> ressources nouvelles aux collectivités<br />

publiques. Pour développer leurs programmes <strong>de</strong> travaux, celles-ci<br />

doivent surtout compter sur l'amélioration progressive du marché<br />

<strong>de</strong>s capitaux, qui permettra une réalisation plus facile <strong>de</strong>s emprunts.<br />

D'ores et déjA, l'augmentation <strong>de</strong>s dépôts dans les caisses d'épargne<br />

et l'émission <strong>de</strong> l'emprunt communal 6 p. 100 1949 ont permis à <strong>la</strong><br />

caisse <strong>de</strong>s dépôts et consignations et au Crédit foncier <strong>de</strong> France<br />

d'accroître <strong>de</strong> façon très sensible leurs opérations <strong>de</strong> prêts aux collectivités<br />

publiques. En outre, une part appréciable <strong>de</strong>s ressources<br />

du fonds <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation et d'équipement est réservée à l'octroi<br />

<strong>de</strong> prêts aux collectivités rurales, par l'intermédiaire du Crédit<br />

foncier et <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse nationale <strong>de</strong> crédit agricole.<br />

14786. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° sur quelles dispositions légales<br />

¿'administration se fon<strong>de</strong> pour menacer <strong>de</strong> fortes pénalités, les<br />

sociétés qui ne tiendraient pas leurs assemblée générales avant le<br />

30 juin et fait connaître, pour cette date, le montant <strong>de</strong>s sommes<br />

qu'elles distribueront à titre <strong>de</strong> divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>, ce afin <strong>de</strong> déterminer<br />

celles qui <strong>de</strong>vraient être frappées <strong>de</strong> Ja taxe <strong>de</strong> 10 p. 100 sur les<br />

bénéfices non distribués; 2° si, compte tenu <strong>de</strong> ce que beaucoup<br />

<strong>de</strong> sociétés, ayant <strong>de</strong>s succursales en France et à l'étranger, seront<br />

dans l'impossibilité <strong>de</strong> tenir leurs assemblées avant le 30 juin; l'administration<br />

ne pourrait se tenir pour satisfaite si les conseils d'administration<br />

faisaient connaître l'état <strong>de</strong> répartition qu'ils se proposent<br />

<strong>de</strong> soumettre aux assemblées générales. (Question du 25 mai<br />

1950.)<br />

Réponse. — 1° Conformément aux dispositions <strong>de</strong> l'article 10 du<br />

décret n° 50-665 du 12 juin 1950 portant règlement d'administration<br />

publique pour l'application <strong>de</strong> l'article 14 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 50-135 du<br />

31 janvier 1950 qui a institué une taxe sur les bénéfices non distribués<br />

<strong>de</strong>s exercices clos en 1919, les distributions dont il y a lieu <strong>de</strong><br />

faire état pour <strong>la</strong> détermination <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> cette taxe sont, en<br />

principe, celles qui ont été décidées par l'assemblée <strong>de</strong>s associég<br />

ou actionnaires ou par tout autre organe compétent appelés à s?<br />

prononcer, conformément aux statuts, sur les comptes <strong>de</strong> l'exercice,<br />

à <strong>la</strong> condition que ces décisions interviennent avant <strong>4e</strong><br />

1 er juillet <strong>de</strong> l'année suivant celle au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle a été clos<br />

ledit exercice. Toutefois, le sociétés qui, réalisant une notable partie<br />

<strong>de</strong> leurs opérations hors <strong>de</strong> France, justifient se trouver, <strong>de</strong>. ce fait,<br />

.dans l'impossibilité <strong>de</strong> réunir l'assemblée <strong>de</strong> leurs associés ou actionnaires<br />

avant <strong>la</strong> date précitée peuvent, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> adressée, avant<br />

cette date au ministre du budget, obtenir un dé<strong>la</strong>i supplémentaire<br />

qui ne peut, en aucun cas, excé<strong>de</strong>r trois mois. Ceci dit, il "résulté<br />

<strong>de</strong> l'article 17 du décret du 12 juin 1950 précité que Ja déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong><br />

leurs bénéfices non distribués que tes sociétés intéressées i sont<br />

tenues <strong>de</strong> souscrire pour l'assielle <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe doit être remise à<br />

l'inspecteur <strong>de</strong>s contributions directes dans Jes trente jours' <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

décision approuvant les comptes <strong>de</strong> l'exercice et <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s<br />

bénéfices ou, lorsque cette décision est antérieure à <strong>la</strong> publication<br />

du décret (Journal officiel du 15 juin 1950L dans le dé<strong>la</strong>i do trente<br />

jours à partir <strong>de</strong> cette publication. Si aucune décision n'est intervenue<br />

avant te 1 er juillet <strong>de</strong> l'année suivant celle au cours <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong>quelle a été clos J'exercice. <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration doit être produite dans<br />

les trente jours suivant l'expiration <strong>de</strong> ce dé<strong>la</strong>i. C'est seulement<br />

dans le cas où les déc<strong>la</strong>rations susvisées n'auront pas été produites<br />

dans les dé<strong>la</strong>is réglementaires ainsi prévus que, par application <strong>de</strong>s<br />

dispositions <strong>de</strong> l'article 21 (premier alinéa) du décret du 12 juin<br />

1950, <strong>la</strong> taxe sera établie d'office.et son montant majoré <strong>de</strong> 25 p. 100;<br />

2° l'article 19 du décret précité prévoit que, par dérogation, aux<br />

dispositions <strong>de</strong> l'article 10 susvisé, if pourra' être fait "état, pour<br />

l'établissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration à souscrire dans le dé<strong>la</strong>i réglementaire,<br />

<strong>de</strong>s propositions formulées par te conseil d'administration ou<br />

les gérants, à condition que ces propositions soient ratifiées par'<br />

1 assemblée <strong>de</strong>s associés ou actionnaires ou, le cas échéant, par:<br />

tel autre organisme compétent en vertu <strong>de</strong>s sfaluK avant le<br />

1 er octobre 1950.<br />

14789. — M. G selon Jyiian expose à M. le ministre <strong>de</strong>s finances et *<br />

<strong>de</strong>s affaires économiques le cas <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux fonctionnaires ou sa<strong>la</strong>riés<br />

mari et femme, qui exercent leurs professions dans <strong>de</strong>s communes<br />

ou départements différents et qui, aux termes <strong>de</strong> l'article 106 du<br />

co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s impôts direct-, ne peuvent faire l'obict <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux impositions*<br />

distinctes. H attire son attention sur les charges particulières qui<br />

pèsent sur ces contribuables (création et entretien <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux loyers,<br />

frais <strong>de</strong> loyer, chauffage, éc<strong>la</strong>irage, etc., ou frais d'hôtel, frais dé<br />

voyage pour rejoindre, au moins périodiquement, le domicile conjugal),<br />

charges nettement supérieures à celtes d'un menace <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés :<br />

qui vivent ensemble eu permanence. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>*: 1 si, dans<br />

l'immédiat, en plus <strong>de</strong>s fraîs professionnels, évalués forfaitairement<br />

à 10 p. 100, ces contribuables peuvent justifier <strong>de</strong> leurs frais réels,<br />

soit sur leurs déc<strong>la</strong>rations, soit par voie <strong>de</strong> réc<strong>la</strong>mations aux directeurs<br />

départementaux <strong>de</strong>s contributions directes; 2° dans le cas<br />

exposé, <strong>la</strong> surtaxe processive perdant son caractère personne! alors<br />

qu'plle gar<strong>de</strong> son caractère progressif, s'il n'envisage pas <strong>de</strong> permettre,<br />

par une règle générale, comme il est logique, <strong>de</strong>ux impositions<br />

distinctes ou le calcul <strong>de</strong> l'impôt sur le nombre <strong>de</strong> parts<br />

supérieur; 3° comment il envisage <strong>de</strong> pallier <strong>la</strong> situation faite aux<br />

ménages sans enfant ayant plus <strong>de</strong> trois ans <strong>de</strong> mariage, nettement<br />

défavorisés. {Question du 25 mai 1950.)<br />

Réponse. — 1° Lorsque l'ensemble <strong>de</strong>s dépense* professionnelles<br />

qu'ils ont effectivement supportées excè<strong>de</strong> le montant cumulé <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

déduction forfaitaire <strong>de</strong> 10 et 5 p. 100 et <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités représentatives<br />

<strong>de</strong> frais qui leur sont allouées, les contribuables ont <strong>la</strong>-faculté,<br />

en vertu <strong>de</strong> l'article 83 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r,<br />

pour l'établissement <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu <strong>de</strong>s personnes physiques,<br />

<strong>la</strong> déduction du montant réel <strong>de</strong> ces dépense*. Il est admis<br />

que, dans le cas envisagé dans <strong>la</strong> question, peuvent être compris<br />

dans le décompte <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières les frais <strong>de</strong> double rési<strong>de</strong>nce<br />

auxquels doivent faire face le^ époux du fait qu'ils sont tenus <strong>de</strong><br />

rési<strong>de</strong>r séparément pour l'exercice <strong>de</strong> leur profession. Comme le<br />

domicile <strong>de</strong>s époux se trouve au lieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> rési<strong>de</strong>nce normale du<br />

chef <strong>de</strong> famille, les f-a's <strong>de</strong> double rési<strong>de</strong>nce à prendre en considération<br />

sont exclusivement les dépenses supplémentaires occasionnées<br />

à l'épouse par l'obligation où elle se trouve, pour exercer sa proiessien,<br />

<strong>de</strong> vivre en <strong>de</strong>hors du' foyer conjugal. Ces dépen-ses supplémentaires<br />

doivent s'entendre <strong>de</strong> celles quelle supporte pour son loyer et<br />

pour sa nourriture, mais ne comprennent pas les dépenses qu'elle<br />

engage à sa convenance pour se rendre h <strong>la</strong> rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> son mar^

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