JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République
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13653 — M. Jean Legendre expose à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />
et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'article 89 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Joi n u 48-1360 du<br />
1 er septembre 1918 a prescrit qu'en aucun -cas les majorations <strong>de</strong><br />
loyers ne donneront lieu, ni pour les propriétaires, ni pour les<br />
locataires à <strong>de</strong>s majorations d'impôts et <strong>de</strong> taxes; que l'Assemblée<br />
nationale a confirmé ces prescriptions ie 2 juillet 19i9 par un vole<br />
formel: que les administrations financières n'en exigent pas moins<br />
<strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s loyers effectivement perçus en 1949, tant pour<br />
l'assiette <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution mobilière <strong>de</strong>s locataires, en application<br />
<strong>de</strong> l'article 353 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s contributions directes, que pour<br />
<strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe sur les locations verbales perçues par les<br />
services <strong>de</strong> l'enregistrement; que, pour les personnes physiques<br />
astreintes en application <strong>de</strong> l'article 84 du décret du 9 décembre 1918,<br />
à faire déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s revenus encaissés par elles en 1949, <strong>la</strong> question<br />
va se poser <strong>de</strong> savoir si elles doivent faire état <strong>de</strong>s loyers<br />
majorés effectivement perçus en 19j9 ou <strong>de</strong>s mêmes loyers après<br />
déduction <strong>de</strong>s majorations résultant <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi sur les loyers. Il lui<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si les administrations financières ont été invitées à ajusier<br />
les prescriptions qui étaient réglementaires avant les nouvelles dispositions<br />
légales, à celles qu'impose l'article 89 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 1 er septembre<br />
19Î8 et s'il ne conviendrait pas <strong>de</strong> leur prescrire que les<br />
loyers à retenir, pour les déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong> toute nature à faire en 1950,<br />
seront les loyers pratiqués au 31 décembre 1918. (Question du<br />
23 février 1950).<br />
Réponse. — Les dispositions <strong>de</strong> l'article 89 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 48-1300 du<br />
1 er septembre 1948, ainsi que celles <strong>de</strong> l'article unique <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi<br />
îi° 49-1013 du 28 juillet 1949 qui les ont complétées, ont été portées<br />
immédiatement à <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong>s services départementaux <strong>de</strong>s<br />
contributions directes (cf. Bulletin officiel <strong>de</strong>^ contributions directes,<br />
1948, 2 e partie, m 9, p. 306, et 1919, 2® partie, n° 5, p. 157). Elles<br />
ont, en outre, été codifiées sous les articles 237 et 1036 du co<strong>de</strong><br />
général <strong>de</strong>s impôts annexé au décret n° 50-478 du 6 avril 1950<br />
(cf. Bulletin officiel <strong>de</strong>s contributions directes, 1950, 2 e partie, n° 5,<br />
p. 81 et 83). Toutes instructions uî<strong>de</strong>s ont été données aux agents<br />
pour l'application <strong>de</strong>s dispositions dont il s'agit tant en ce qui<br />
concerne l'impôt sur les sociétés (cf. circu<strong>la</strong>ire du 10 août d949,<br />
Ji° 2256, § 36) et l'impôt sur le revenu <strong>de</strong>s personnes physiques<br />
(cf. note du 1 er février 1950, n® 2464. p. 3) que <strong>la</strong> contribution <strong>de</strong>s<br />
patentes (cf. note du 11 octobre 1949, n° 2240). 11 est à noter que<br />
l'article 89 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi précitée du 1«' septembre 1948 exclut formellement<br />
<strong>de</strong> son champ d'application le droit d'enregistrement <strong>de</strong> bail<br />
et le prélèvement au profit du fonds national <strong>de</strong> l'amélioration <strong>de</strong><br />
l'habitat. Les majorations <strong>de</strong> loyer résultant <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle loi entrent<br />
dès lors en ligne <strong>de</strong> compte aussi bien pour le calcul <strong>de</strong> cet impôt<br />
que pour <strong>la</strong> liquidation d'il prélèvement. La réc<strong>la</strong>mation du droit <strong>de</strong><br />
bail sur les. loyers majorés à <strong>la</strong>quelle fait allusion l'honorable<br />
député en matière <strong>de</strong> locations verbales, est donc, <strong>de</strong> ce chef, entièrement<br />
justifiée.<br />
13712 — M. Eugène De<strong>la</strong>houtre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s<br />
finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si une société à responsabilité<br />
limitée, possédant <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> l'emprunt prêté veinent, peut distribuer<br />
à ses sociétaires, à titre <strong>de</strong> divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>, <strong>la</strong> totalité ou partie <strong>de</strong><br />
l'emprunt qu'elle possè<strong>de</strong>, en payant sur le capital <strong>de</strong> celui-ci <strong>la</strong><br />
taxe, proportionnelle voulue, et à condition que les sommes revenant<br />
à chaque sociétaire soient d'un multiple <strong>de</strong> 5.000 francs; et, dans l'affirmative:<br />
1° sur quelle base <strong>la</strong> taxe proportionnelle serait due: 2° si<br />
un notaire peut délivrer le certificat <strong>de</strong> propriété voulu lorsque <strong>la</strong><br />
délibération prise pour cette remise a été faite sous <strong>la</strong> forme authentique.<br />
(Question du 28 février 1950).<br />
Réponse. — Le payement <strong>de</strong>s divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s réalise un transfert <strong>de</strong><br />
propriété entre le patrimoine <strong>de</strong> <strong>la</strong> société et celui <strong>de</strong> chaque société.<br />
Or, les certificats <strong>de</strong> souscription à l'emprunt libératoire du prélèvement<br />
exceptionnel <strong>de</strong> lutte contre l'inf<strong>la</strong>tion ont été déc<strong>la</strong>rés inaliénables<br />
par <strong>la</strong> loi n° 48-31 du 7 janvier 1948. lis ne peuvent donc<br />
être remis à <strong>de</strong>s associés à titre <strong>de</strong> divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>.<br />
13713. -— M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />
et <strong>de</strong>s affaires économiques si, lorsque, sur son ordre, <strong>la</strong> cotation<br />
<strong>de</strong>s titres (telles les obligations chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Sao-Pa.i'o-Rio-<br />
Gran<strong>de</strong>), est suspendue et les titres improductifs d'intérêt, une<br />
réduction substantielle ne <strong>de</strong>vrait pas être opérée sur les droits <strong>de</strong><br />
gar<strong>de</strong> auxquels- ces titres sont assujettis. (Question du 28 février<br />
1950.)<br />
Réponse. — En l'état actuel <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation <strong>de</strong>s changes<br />
(avis n° 450 <strong>de</strong> l'office <strong>de</strong>s changes paru au Journal officiel du<br />
21 ¡mars 1950) les titres <strong>de</strong> l'emprunt chemin <strong>de</strong> fer Sao-Paulo-Rio-<br />
Gran<strong>de</strong> échappent à l'obligation <strong>de</strong> dépôt édictée par l'ordonnance<br />
du 7 octobre 19¿4.<br />
13767. — M. Emile Hugues expose à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />
et <strong>de</strong>s affaires économiques que le décret du 9 décembre 1948 a supprimé<br />
l'impôt sur le revenu <strong>de</strong>s capitaux mobiliers prévu au titre 111<br />
du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s valeurs mobilières pour le remp<strong>la</strong>cer par l'impôt sur le<br />
revenu <strong>de</strong>s personnes physiques, tel qu'il est prévu aux articles 39<br />
à 52 <strong>de</strong> ce décret, lequel" entre en application dès <strong>la</strong> promulgation,<br />
c'est-à-dire <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 1949. Toutefois, l'article 289 <strong>de</strong> ce<br />
même décret stipule: « Jusqu'à une date qui sera fixée par décret<br />
du ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques, l'impôt sur le<br />
revenu <strong>de</strong>s personnes physiques (taxe proportionnelle) afférent aux<br />
revenus <strong>de</strong>s capitaux mobiliers visés aux articles 38 à 52 du présent<br />
décret sera recouvré suivant les modalités précé<strong>de</strong>mment en vigueur<br />
pour <strong>la</strong> perception <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu <strong>de</strong>s capitaux mobiliers ».<br />
11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° quel est le sens que l'on doit attribuer au terme<br />
« modalités » et s'il ne vise que le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> recouvrement <strong>de</strong> l'impôt,<br />
c'est-à-dire perception par les services <strong>de</strong> l'enregistrement du nouvel<br />
impôt et non pas <strong>de</strong> l'assiette, puisque celle-ci est fixée par nouveau<br />
décret, mis en application immédiatement; 2° dans.l'affirmative,<br />
comment concevoir <strong>la</strong> mise en application du nouvel impôt par les<br />
services <strong>de</strong> l'enregistrement, compte tenu: a) <strong>de</strong> ce que les collectivités<br />
imposables n'ont pas actuellement, à défaut <strong>de</strong> texte <strong>de</strong> loi,<br />
l'obligation <strong>de</strong> déposer aux services <strong>de</strong> l'enregistrement, les bi<strong>la</strong>ns<br />
<strong>de</strong>s exercices sociaux; h) <strong>de</strong> ce que les décrets <strong>de</strong>vant fixer <strong>la</strong> quotité<br />
imposable n'ont pas encore paru; 3° si l'article 139 du co<strong>de</strong> fiscal<br />
<strong>de</strong>s valeurs mobilières non abrogé en termes formels est tou ours<br />
en vigueur; 4° si les gérants <strong>de</strong>s sociétés à responsabilité limitée<br />
n'ont plus le droit à 1 exonération <strong>de</strong> 50.000 francs prévue audit<br />
article et s'ils peuvent toutefois prétendre, sur les bénéfices distribués,<br />
à un abattement maximum <strong>de</strong> 400.000 francs chacun,' h <strong>la</strong><br />
condition, bien entendu, qu'ils remplissent les conditions prévues<br />
à l'article 98 du décret du 9 décembre 1948. (Question du 2 mars<br />
1950.)<br />
Réponse. — 1° et 2° La disposition <strong>de</strong> l'article 289 du décret<br />
n° 4S-19S6 du 9 décembre 1948 (art. 1673-2 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s<br />
impôts) à <strong>la</strong>quelle se réfère <strong>la</strong> question ne concerne que le recouvrement<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe proportionneile frappant les revenus mobiliers<br />
visés aux articles 38 à 52 du même décret (co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts,<br />
art. 103 à 123), à l'exclusion <strong>de</strong> l'assietie <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite taxe qui doit,<br />
en principe, à partir du 1 er janvier 1919, être établie conformément<br />
aux règles tracées par ces <strong>de</strong>rniers articles. Toutefois, dans <strong>la</strong> pratique,<br />
les décrois d'application prévus notamment par l'article 39 du<br />
décret du 9 décembre 1948 (art. 109 du- co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts)<br />
n'étant pas encore intervenus, <strong>la</strong> taxe "proportionnelle continue provisoirement<br />
d'être acquittée sûr les sommes que <strong>la</strong> société déc<strong>la</strong>re<br />
mettre en distribution directement ou indirectement. Il sera procédé<br />
à une régu<strong>la</strong>risation d'ensemble lorsque les nouveaux textes seront<br />
entrés effectivement en vigueur; 3° et 4° l'impôt sur le revenu <strong>de</strong>s<br />
valeurs mobilières ayant été supprimé par l'article 1 er du décret du<br />
9 décembre 194S qui, d'autre part, n'a pas maintenu en vigueur,<br />
dans le cadre <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu <strong>de</strong>s personnes physiques,<br />
l'article 139 du co<strong>de</strong> fiscal <strong>de</strong>s valeurs mobilières, les gérants <strong>de</strong><br />
sociétés à responsabilité limitée n'ont plus droit à l'abattement<br />
<strong>de</strong> 50.000 francs prévu par ce <strong>de</strong>rnier texte. Ils ne peuvent davantage<br />
prétendre, sur les bénéfices qui leur sont distribués, à un abattement<br />
<strong>de</strong> 400.000 francs pour rétablissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe proportionnelle<br />
due au titre <strong>de</strong>s revenus mobiliers. Mais, en vertu <strong>de</strong> l'article<br />
98 du décret du 9 décembre 1948 modifié par l'article 5 <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
loi n° 49-1033 du 31 juillet 1949 (co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, art. 62<br />
et 211) — texte auquel fait allusion <strong>la</strong> question —, les traitements,<br />
remboursements forfaitaires <strong>de</strong> frais et toutes autres rémunérations<br />
alloués aux gérants majoritaires <strong>de</strong>s sociétés à responsabilité limitée<br />
sont admis en déduction du bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> société pour rétablissement<br />
<strong>de</strong> l'impôt sur les sociétés dont elle est re<strong>de</strong>vable, à <strong>la</strong> condition<br />
que ces rémunérations correspon<strong>de</strong>nt à un travail effectif. Les<br />
sommes ainsi retranchées du bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> société sont, sous déduction<br />
<strong>de</strong>s frais inhérents h l'exploitation sociale et eJTcclivcmefit supportés<br />
par les bénéficiaires dans l'exercice <strong>de</strong> leurs fonctions, soumises<br />
au nom <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers à l'impôt sur le revenu <strong>de</strong>s personnes<br />
physiques (taxe proportionnelle <strong>de</strong>s bénéfices industriels et commerciaux<br />
et surtaxe progressive).<br />
14004. — M. Adrien Mouton <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />
et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° quel est le nombre <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ques <strong>de</strong><br />
bicyclettes délivré dans le département <strong>de</strong>s Bouches-du-Rhône;<br />
2° quel est le nombre total <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ques fiscales <strong>de</strong> bicyclettes délivré<br />
en France. (Question du 17 mars 1950.)<br />
Réponse. — La nombre <strong>de</strong> vignettes pour vélocipè<strong>de</strong>s vendues au<br />
cours <strong>de</strong> l'année 1949 dans le département <strong>de</strong>s Bouches-du-Rhone<br />
s'élève à 123.662. Pour <strong>la</strong> même pério<strong>de</strong>, il a été délivré 11 millions<br />
983.380 vigne!tes dans l'ensemble du territoire métropolitain.<br />
14079. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />
et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il est d'un ren<strong>de</strong>ment positif <strong>de</strong> harceler<br />
les banques <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> communication <strong>de</strong> bor<strong>de</strong>reaux <strong>de</strong><br />
coupons touchés en 1945 et 1946, formées au hasard <strong>de</strong>s contribuables<br />
dont le contrôle par signes extérieurs révèle <strong>la</strong> situation extrêmement<br />
médiocre. (Question du 24 mars 1950.)<br />
Réponse. — Il résulte d'une enquête .effectuée dans <strong>la</strong> Seine<br />
auprès du service intéressé que les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> renseignements<br />
dont il s'agit ne sont pas faites au hasard, mais bien dans les cas<br />
où <strong>de</strong>s éléments précis permettent <strong>de</strong> présumer une frau<strong>de</strong> fiscale.<br />
D'ailleurs, le service apporte, dans l'exercice <strong>de</strong> son droit <strong>de</strong> communication,<br />
tout <strong>la</strong> compréhension désirable.<br />
14100. — M. Max Brusset <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />
et <strong>de</strong>s affaires économiques quelles raisons s'opposent à <strong>la</strong> mise en<br />
circu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s nouveaux billets <strong>de</strong> 5.000 et <strong>de</strong> 10.000 francs, qui ont<br />
dû être tirés par <strong>la</strong> Banque <strong>de</strong> France à <strong>la</strong> suite du retrait inconsidéré<br />
<strong>de</strong>s billets <strong>de</strong> 5.000 francs (mesure qui a contraint les particuliers<br />
comme les caisses publiques à <strong>de</strong>s manipu<strong>la</strong>tions excessives<br />
<strong>de</strong> billets <strong>de</strong> 1.000 francs, unités dérisoires par rapport à <strong>la</strong> dévaluation<br />
monétaire) et même pour quels motifs ne serait pas envisagé<br />
le tirage <strong>de</strong> billets <strong>de</strong> 100.000 et <strong>de</strong> 200.000 francs, puisque<br />
avant <strong>la</strong> guerre <strong>de</strong> 1914-1918, en pleine pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> stabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
monnaie, les billets <strong>de</strong> 1.000 francs existaient déjà, concurremment