08.03.2015 Views

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Réponse. — En application <strong>de</strong> l'alinéa 2 <strong>de</strong> l'article 3 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du<br />

30 octobre 1916 sur <strong>la</strong> prévention et <strong>la</strong> réparali m <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts du<br />

travail et <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies professionnelles, les élèves <strong>de</strong>s établissements<br />

d'enseignement technique -bénéficient <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite loi<br />

pour les acci<strong>de</strong>nts survenus par le fait on à l'occasion, <strong>de</strong> cet enseignement.<br />

Les acci<strong>de</strong>nts survenus aux élèves <strong>de</strong> ces établissements<br />

pendant un corps d'instruction tfén'rale, à l'occasion d'une leçon<br />

d'éducation physique ou au cours d'une récréation sont donc régis<br />

par <strong>la</strong> loi du dO octobre 1916, précitée.<br />

ETATS AS2CCSES<br />

15552. — 2 août 1950. — M. Charles d'Aragon expose à M. 1«<br />

ministre d'Etat chargé <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions avec les Etats associés que<br />

l'article Si <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution, titre VIII intitulé « De l'Union française<br />

», porte: « Les ressortissants <strong>de</strong> l'Union française ont <strong>la</strong> qualité<br />

<strong>de</strong> citoyens <strong>de</strong> l'Union française qui leur assure <strong>la</strong>. jouissance <strong>de</strong>s<br />

droits et libertés garantis par le préambule <strong>de</strong> ta. présente constitution<br />

»; que, d'autre part, le gouvernement du Viet-Nam, par les<br />

accords, lignés le 8 mars 1949, a adhéré à l'Union française. 11 lui<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il estime compatible avec les dispositions constitutionnelles<br />

susvisées Tes engagements pris: 1° le fait pour le gouvernement<br />

du Viet-Nam <strong>de</strong> maintenir dans les locaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> -sûreté<br />

nationale, en détention arbitraire, sans mandat <strong>de</strong> justice et contre<br />

<strong>la</strong> décision <strong>de</strong>s juges qualifiés, un Vietnamien, citoyen <strong>de</strong> l'Union<br />

française; 2° <strong>la</strong> promulgation par ce même gouvernement, par voie<br />

d'ordonnance, d'un système <strong>de</strong> répression administrative autorisant<br />

l'éloignement, <strong>la</strong> mise en rési<strong>de</strong>nce forcée, l'envoi dans un camp<br />

<strong>de</strong> concentration d'un citoyen <strong>de</strong> l'Union française, par décision non<br />

motivée, sans procédure publique et contradictoire; 3° le fait, pour<br />

ce même gouvernement, d'astreindre à <strong>la</strong> rési<strong>de</strong>nce forcée en vertu<br />

<strong>de</strong> ce texte, un Vietnamien, citoyen <strong>de</strong> l'Union française, et <strong>de</strong> '«<br />

transférer à 2.000 km <strong>de</strong> sa famille, dans une région insalubre, oil<br />

ses jours sont en danger. (Question du 2 août 1950.)<br />

Réponse. — 1° Les accord? «6u 8 mars 1949 stipulent au chapitre IV<br />

que le gouvernement du Viet-Nam exercera, dans leur plénitu<strong>de</strong>,<br />

les attributions et prérogatives qui découlent <strong>de</strong> sa souveraineté<br />

interne. Une intervention du Gouvernement français dans le domaine<br />

pénal, constituerait une ingérance dans les affaires intérieures du<br />

Viet-Nam et serait, par là môme, contraire au principe d'indépendance<br />

que les accords du 8 mars ont sanctionné; 2° le* chef ue<br />

l'Etat vietnamien a le droit <strong>de</strong> prendre les mesures qu'il estime<br />

nécessaires pour prévenir et réprimer les actes susceptibles <strong>de</strong><br />

compromettre <strong>la</strong> sécurité publique et ta sûreté intérieure <strong>de</strong> l'Etat.<br />

C'est à ce<strong>la</strong> que ten<strong>de</strong>nt les dispositions <strong>de</strong> son ordonnance n° 7,<br />

prévoyant <strong>de</strong>s mesures d'internement à rencontre <strong>de</strong>s coupables <strong>de</strong><br />

pareilles menées; 3° en vertu <strong>de</strong> cette ordonnance, le prési<strong>de</strong>nt du<br />

gouvernement vietnamien peut prendre <strong>de</strong>s arrêtés pour contraindre<br />

les individus qui tombent sous le coup <strong>de</strong> ses prescriptions à ia<br />

rési<strong>de</strong>nce dans <strong>la</strong> ville qu'il aura désignée.<br />

FINANCES ET AFFAIRES ECONOMIQUES<br />

9859. — M. Raphaël Babet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques si, en application <strong>de</strong> l'article 378 du<br />

co<strong>de</strong> pénal, le pharmacien tenu au secret professionnel peut communiquer<br />

son ordonnancier aux agents <strong>de</strong>s contributions dans le but<br />

<strong>de</strong> permettre à ceux-ci <strong>de</strong> rechercher le nombre d'ordonnances prescrites;<br />

constate qu'à cette même question déjà posée, M. le ministre<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion a répondu « que le pharmacien<br />

détenteur <strong>de</strong> secrets professionnels qui lui sont confiés dans<br />

l'exercice <strong>de</strong> sa profession a <strong>la</strong> strie le obligation <strong>de</strong> ne pas les<br />

révéler, sauf dans le cas où <strong>la</strong> loi l'oblige ou l'autorise à se porter<br />

dénonciateur. Le manquement à cette obligation qui est générale<br />

et absolue est d'ailleurs puni <strong>de</strong> peines sévères par l'article 378 du<br />

co<strong>de</strong> pénal (octobre 1947) »; observe, d'autre part, que le décret du<br />

14 septembre 1916 donne à certaines autorités, limitativement énumérées,<br />

les maires et les comimissaires <strong>de</strong> police, indépendamment<br />

<strong>de</strong>s inspecteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> pharmacie, le droit <strong>de</strong> s'assurer que les<br />

registres <strong>de</strong>s pharmaciens, l'ordonnancier notamment, sont régulièrement<br />

tenus et que leurs énonciations concor<strong>de</strong>nt avec les quantités<br />

existantes <strong>de</strong> produits toxiques, précise que l'article 45 du<br />

décret précité restreint encore le droit <strong>de</strong> visite reconnu à ces<br />

autorités en subordonnant l'exercice <strong>de</strong> ce droit à l'obligation faite<br />

h ces autorités <strong>de</strong> se faire assister d'un inspecteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> pharmacie;<br />

conclut, <strong>de</strong>s observations qui précè<strong>de</strong>nt, que le pharmacien<br />

est fondé à refuser <strong>la</strong> communication <strong>de</strong> son livre d'ordonnance<br />

à quiconque (exception faite toutefois <strong>de</strong>s maires et <strong>de</strong>s commissaires<br />

<strong>de</strong> police), fût-ce aux inspecteurs <strong>de</strong>s contributions; et<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> que le bien-fondé <strong>de</strong> cette interprétation lui soit confirmé<br />

(Question du 7 avril 1949.)<br />

Réponse. -— La question posée fait état <strong>de</strong> divergences d'appréciation<br />

qui paraissent s'être produites entre les services du ministère<br />

<strong>de</strong>s finances et ceux du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

popu<strong>la</strong>tion 11 a été jugé nécessaire <strong>de</strong> consulter ce déparlement<br />

pour être en mesure <strong>de</strong> régler cette question en toute connaissance<br />

<strong>de</strong> cause. Dès que les informations nécessaires auront pu être<br />

recueillies, le département <strong>de</strong>s finances ne manquera pas <strong>de</strong> faire<br />

tenir sa réponse à l'honorable parlementaire qui a posé <strong>la</strong> question,<br />

10698. — M. Eugène Riga! <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1 si les sociétés en nom collectif<br />

ayant exercé l'option prévue par les articles 93 et 108 du décret<br />

n° 48-1986 du 9 décembre 1948 seront soumises à <strong>la</strong> taxe prévue<br />

par l'article 445 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'enregistrement et à <strong>la</strong> taxe additionnelle<br />

prévue par l'article 448 du même co<strong>de</strong> dans le cas ou elles<br />

procé<strong>de</strong>raient ¿1 une augmentation <strong>de</strong> capital par incorporation <strong>de</strong><br />

réserves; 2° si, dans l'affirmative, <strong>la</strong> taxe et <strong>la</strong> taxe additionnelle<br />

<strong>de</strong>vraient porter sur <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s réserves incoip'oré^s, sans distinction<br />

entre <strong>la</strong> fraction <strong>de</strong>sdites réserves prélevée sûr les bénéfices<br />

constatés dans les exercices clos postérieurement au 1 er janvier<br />

1949 et celle provenant <strong>de</strong>s exercices antérieurs, remarque<br />

étant faite que les associés ont été personnellement imposés à<br />

l'impôt général sur le revenu sur <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s bénéfices, distribués<br />

ou mis en réserve, leur revenant dans les résultats <strong>de</strong>s exercices<br />

clos avant le l ei> janvier 1948; 3° quelle serait <strong>la</strong> situation, à l'égard<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe et <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe additionnelle, d'une société en nom coilec^<br />

tif qui, ayant, procédé au début <strong>de</strong> 1949, à une augmentation <strong>de</strong><br />

capital par incorporation <strong>de</strong> réserves, exercerait ultérieurement,<br />

dans les détais légaux, l'optjon pour son assujettissement à l'impôt<br />

sur les sociétés. (Question du 10 juin 1950.)<br />

Réponse. — l» Réponse affirmative, observation faite que les<br />

acticles 445 et 448 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'enregistrement sont <strong>de</strong>\enus respectivement<br />

les articles 714 et 719 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts et que<br />

le droit proportionnel d'enregistrement visé au premier <strong>de</strong> ces<br />

ariicles est perçu sur les actes portant augmentation <strong>de</strong> capital au<br />

moyen <strong>de</strong> l'incorporation <strong>de</strong> réserves au taux fixé par Je paragraphe<br />

1 er du second <strong>de</strong>sdits articles; <strong>la</strong> taxe additionnelle au<br />

droit d'apport en société édictée par l'article 719 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s impôts,<br />

n'est applicable à celles <strong>de</strong>s réserves incorporées qui ont été constituées<br />

par les ¡-ociélés avant leur option que dans <strong>la</strong> mesure où.<br />

le^ditcs réserves ne proviennent pas <strong>de</strong> bénéfices considérés, du<br />

point <strong>de</strong> vue fiscal, comme ayant fait l'objet, dès leur réalisation,<br />

d'une appropriation primitive par les associés et taxés en conséquence.<br />

11 e-t d'ailleurs précisé que <strong>la</strong> taxe additionnelle perçue<br />

est imputable sur <strong>la</strong> taxe proportionnelle exigible lors du remboursement<br />

<strong>de</strong>s réserves capitalisée-; 3° dans l'hypothèse envisagée,<br />

l'option exercée par une société en nom collectif ne sera pas <strong>de</strong><br />

nature, en principe, à remettre en cause l'augmentation <strong>de</strong> capital<br />

précé<strong>de</strong>mment réalisée par cette société.<br />

109Q9. — M. Eugène Riga! <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du budgets<br />

1° si tes sociétés en nom collectif ayant réévalué leur bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> 1948<br />

en conformité <strong>de</strong> l'article G9 <strong>de</strong> l'ordonnance n» 45-1220 du 15 août<br />

1945, <strong>de</strong> l'article 25 <strong>de</strong> ia loi n° 46-2914 du 25 décembre 194G<br />

et <strong>de</strong> l'article 1 er <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 48-809 du 13 mai 1948 et ayant, <strong>de</strong><br />

plus, exercée l'option prévue par les articles 93 et 108 dû décret<br />

n° 48-1986 du 9 décembre J948, seront soumises à <strong>la</strong> taxe prévue<br />

par l'article 445 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'enregistrement et à <strong>la</strong> taxe additionnelle<br />

prévue par l'article 448 du même co<strong>de</strong> dans le cas où elles<br />

procé<strong>de</strong>raient à une augmentation <strong>de</strong> capital par incorporation <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

réserve spéciale <strong>de</strong> réévaluation, étant fait observer que <strong>la</strong>dite<br />

réserve spéciale correspond à une plus-value manifestement acquise<br />

pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> où <strong>la</strong> société aura fonctionné sous le régime<br />

propre aux sociétés en nom collectif; 2° quelle serait <strong>la</strong> situation,<br />

à l'égard <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe et <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe additionnelle, d'une société en<br />

nom collectif qui, ayant procédé au début <strong>de</strong> 1949 à une augmentation<br />

<strong>de</strong> capital par incorporation <strong>de</strong> <strong>la</strong> réserve spéciale <strong>de</strong> réévaluation,<br />

exercerait ultérieurement, dans les dé<strong>la</strong>is légaux, l'option<br />

pour son assujettissement à l'impôt sur les sociétés. (Question du<br />

24 jvin 1.949.)<br />

Réponse. — 1° Réponse affirmative du moment que, s'agissant<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> réserve spéciale <strong>de</strong> réévaluation, cette réserve a pu être" constituée<br />

par <strong>la</strong> société considérée en franchise d'impôt bien que<br />

correspondant à une plus-value acquise antérieurement à son<br />

option. .11 est d'ailleurs précisé que <strong>la</strong> taxe additionnelle perçue sera<br />

imputable sur <strong>la</strong> taxe proportionnelle exigible lors du remboursement<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> réserve capitalisée; 2° dans l'hynothèse envisagée,<br />

l'otion exercée par une société en nom collectif ne sera pas <strong>de</strong><br />

nature, en principe, à remettre en cause l'augmentation <strong>de</strong> capital<br />

précé<strong>de</strong>mment réalisée par cette société.<br />

11260. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances<br />

et <strong>de</strong>s affairés économiques: 1 comment jouent les articles 42 et 43<br />

du décret du 9 décembre 1948 dans le cas d'une société à responsabilité<br />

limitée dont les réserves n'ont pas été réparties, où. les<br />

comptes courants <strong>de</strong>s associés sont supérieurs à <strong>la</strong> moitié du capital<br />

social <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> quatre ans et qui procè<strong>de</strong> à l'augmentation <strong>de</strong><br />

son capital par incorporation <strong>de</strong> ces comptes courants; 2° si l'impôt<br />

sur le revenu <strong>de</strong>s personnes physiques est applicable, et dans quelles<br />

limites. (Question du 20 juillet 1949.)<br />

Réponse. — Il a paru possible d'admettre que l'incorporation au'<br />

capital social <strong>de</strong>s sommes versées en compte courant par les associés<br />

n'entraîne pas 1 assujettissement <strong>de</strong>sdites sommes à l'impôt sur<br />

le revenu <strong>de</strong>s personnes physiques, par application <strong>de</strong>s dispositions<br />

combinées <strong>de</strong>s articles 42 et 43 du décret du 9 décembre 1948 (actuellement,<br />

articles 112 et 114 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts), à <strong>la</strong> condition<br />

que les sommes prélevées sur les comptes dont il s'agit soient<br />

directement et immédiatement affectées h l'augmentation du capital<br />

social.<br />

12005. — M. Barnard Paumîer rappelle à M. le secrétaire d'Etat<br />

aux affaires économiques que les arrêtés ministériels fixant les prix<br />

<strong>de</strong>s produits <strong>la</strong>itiers ont établi <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances dant <strong>la</strong> base légale<br />

est contestée par l'unanimité <strong>de</strong>s ramasseurs <strong>de</strong> <strong>la</strong>it, dont les organisations<br />

professionnelles ont été saisies. Ces organisations ont<br />

donné l'ordre du refus <strong>de</strong> payement <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances et arriérés. So<br />

saisissant d'un article <strong>de</strong>s arrêtés ministériels disant que le retard<br />

dans le versement <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances sera considéré comme majoration<br />

illicite, les services départementaux du contrôle <strong>de</strong>s prix usent <strong>de</strong><br />

menaces comminatoires. Plus <strong>de</strong> 10.000 collecteurs et ramasseurs

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!