attractivité territoriale, infrastructures logistiques et ... - afitl - CNRS
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S. Masson, R. P<strong>et</strong>iot - Attractivité <strong>territoriale</strong>, <strong>infrastructures</strong> <strong>logistiques</strong> <strong>et</strong>...<br />
<strong>infrastructures</strong> <strong>logistiques</strong>. On distingue tout d’abord les bâtiments dont la<br />
fonction principale est le stockage des produits : on parle alors d’entrepôts.<br />
Un entrepôt est un bâtiment logistique dans lequel les marchandises sont<br />
stockées plus de vingt-quatre heures (la mise en stock puis le picking<br />
constituent les principales opérations effectuées). Ces entrepôts se différencient<br />
des plates-formes cross-docking (transbordement quai à quai ou flow<br />
through distribution) dans lesquelles les marchandises sont réceptionnées,<br />
mais ne sont pas stockées (notamment verticalement), <strong>et</strong> préparées pour une<br />
réexpédition immédiate à destination des magasins dans le cadre d’une<br />
opération de groupage/dégroupage. Ces surfaces sont consacrées à l’éclatement<br />
<strong>et</strong> à la consolidation des flux. Par ailleurs, les prestataires <strong>logistiques</strong><br />
intègrent de plus en plus des opérations d’adjonction de valeur ajoutée aux<br />
produits. C’est le cas des opérations de co-manufacturing qui consistent en<br />
une collaboration entre l’industriel <strong>et</strong> le prestataire de services <strong>logistiques</strong> <strong>et</strong><br />
se caractérisent par la prise en charge par le prestataire d’opérations<br />
productives, notamment d’assemblage. C’est également le cas des opérations<br />
de co-packing (opérations de conditionnement).<br />
Enfin, la fonctionnalité des <strong>infrastructures</strong> <strong>logistiques</strong> a un lien fort avec leur<br />
empreinte <strong>territoriale</strong>, à savoir leur vocation en termes de desserte du territoire.<br />
Il est alors possible de proposer une typologie <strong>territoriale</strong> de la logistique<br />
différenciant cinq catégories d’<strong>infrastructures</strong> selon leur fonctionnalité <strong>et</strong><br />
leur vocation <strong>territoriale</strong> (Figure 1). On distingue :<br />
. les entrepôts de distribution de produits manufacturés importés dont la<br />
couverture géographique est continentale situés près des ports maritimes.<br />
Les produits sont acheminés jusqu’à ces entrepôts, la plupart du<br />
temps, par voie maritime ;<br />
. les entrepôts de stockage avancé des industriels dont la couverture est<br />
continentale ou nationale (entrepôts sur lesquels un industriel positionne<br />
des stocks afin d’assurer une plus grande réactivité en cas de<br />
demande de réapprovisionnement) ;<br />
. les plates-formes groupage/dégroupage avec opérations de différenciation<br />
r<strong>et</strong>ardée (co-packing ou co-manufacturing) valorisant la rupture<br />
de charge <strong>et</strong> dont la couverture est continentale ou nationale. Ces<br />
plates-formes ont pour vocation de grouper des flux sur un même<br />
centre de distribution (rationalisation des transports) puis de les<br />
dégrouper vers les points de livraison en aval ;<br />
. les plates-formes de messagerie dont la couverture est nationale ou<br />
régionale dédiées au tri de colis de type messagerie. L’implantation<br />
géographique de ces unités correspond à une logique de maillage du<br />
territoire ;<br />
. les plates-formes de distribution urbaine dont la desserte est locale <strong>et</strong><br />
qui perm<strong>et</strong>tent l’acheminement vers une zone urbaine <strong>et</strong> la gestion du<br />
« dernier kilomètre ».<br />
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