Fr-27-08-2013 - Algérie news quotidien national d'information

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www.algerienews.info - www.facebook.com/algerienews.dz Les inspecteurs de l'ONU pris pour cible en Syrie Mission suspendue, intervention maintenue Des tireurs embusqués non identifiés ont ouvert le feu sur un véhicule des inspecteurs de l'ONU alors qu'ils se rendaient sur le site où des armes chimiques auraient été employées. La mission a été suspendue, mais les Occidentaux veulent intervenir quitte à court-circuiter le Conseil de sécurité. > Page 3 Septennat, mouvement des walis et FLN Bouteflika signe la fin de la récréation Recherche d’identité et guerre d’Algérie Le labyrinthe mémoriel Paris ne vaut que par ses librairies où des livres bradés s’entassent par piles et qui décrivent par piles aussi les idées qui s’y expriment. > Page 2 FLN Belayat poignardé dans le dos L’une des figures de proue du FLN et membre influent du Bureau politique, Abdelhamid Si Afif, a décidé de rejoindre le groupe de Boumahdi et soutenir même la candidature de Saïdani. L’actuel coordinateur a perdu une bataille et le Front risque l’implosion. > Page 5 RND Le conflit se corse Les troupes menées par Yahia Guidoum veulent vaille que vaille « nettoyer » le terrain avant l’élection d’un nouveau secrétaire général du Rassemblement. > Page 5 Un Conseil des ministres se tiendra demain. Un événement qui signe le retour aux affaires du président de la République après une longue absence pour des raisons de santé. A l'ordre du jour, des dossiers restés en suspens depuis quelques mois. > Page 4 Maroc 12 milliards pour l’armement Au Maroc, il n'y a pas de ressources pour lutter contre la pauvreté, le chômage et la récession, mais pour l’achat des armes, l’argent coule à flots. > Page 17 Quotidien national - Mardi 27 août 2013 - N°1601 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406

www.algerie<strong>news</strong>.info - www.facebook.com/algerie<strong>news</strong>.dz<br />

Les inspecteurs de l'ONU pris pour cible en Syrie<br />

Mission suspendue,<br />

intervention maintenue<br />

Des tireurs embusqués non identifiés ont ouvert le feu sur un véhicule des inspecteurs<br />

de l'ONU alors qu'ils se rendaient sur le site où des armes chimiques auraient été<br />

employées. La mission a été suspendue, mais les Occidentaux veulent intervenir<br />

quitte à court-circuiter le Conseil de sécurité. > Page 3<br />

Septennat, mouvement des walis et FLN<br />

Bouteflika signe la fin<br />

de la récréation<br />

Recherche d’identité et guerre d’<strong>Algérie</strong><br />

Le labyrinthe mémoriel<br />

Paris ne vaut que par ses librairies où des livres bradés<br />

s’entassent par piles et qui décrivent par piles aussi les<br />

idées qui s’y expriment. > Page 2<br />

FLN<br />

Belayat poignardé dans le dos<br />

L’une des figures de proue du FLN et membre influent du<br />

Bureau politique, Abdelhamid Si Afif, a décidé de<br />

rejoindre le groupe de Boumahdi et soutenir même la<br />

candidature de Saïdani. L’actuel coordinateur a perdu<br />

une bataille et le <strong>Fr</strong>ont risque l’implosion. > Page 5<br />

RND<br />

Le conflit se corse<br />

Les troupes menées par Yahia Guidoum veulent vaille que<br />

vaille « nettoyer » le terrain avant l’élection d’un nouveau<br />

secrétaire général du Rassemblement. > Page 5<br />

Un Conseil des ministres se tiendra demain. Un événement qui signe le retour aux affaires<br />

du président de la République après une longue absence pour des raisons de santé. A<br />

l'ordre du jour, des dossiers restés en suspens depuis quelques mois. > Page 4<br />

Maroc<br />

12 milliards pour l’armement<br />

Au Maroc, il n'y a pas de ressources pour lutter contre la<br />

pauvreté, le chômage et la récession, mais pour l’achat<br />

des armes, l’argent coule à flots. > Page 17<br />

Quotidien <strong>national</strong> - Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong> - N°1601 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406


2 > A L A U N E<br />

LE LIEN<br />

Massinissa Boudaoud<br />

Les «immémorants»<br />

Recherche d’identité et guerre d’<strong>Algérie</strong><br />

Le labyrinthe mémoriel<br />

L’année précédente, l’exsénateur<br />

français, Longuet, a fait<br />

un bras d’honneur quand on lui<br />

avait posé une question sur la<br />

repentance et le devoir de<br />

mémoire. Ce geste vil, abject et<br />

bas a été énergiquement<br />

condamné des deux côtés de la<br />

Méditerranée, mais il remonte en<br />

surface une question cruciale,<br />

celle de l’écriture de l’Histoire et<br />

celle de la mémoire. Car nous ne<br />

sommes pas des<br />

«immémorants». Par quoi peuton<br />

répondre à un hémiplégique,<br />

ayant développé une phobie<br />

similaire à celle des pieds noirs :<br />

refoulés, ils ont forgé un<br />

<strong>national</strong>isme français exacerbé,<br />

alors qu’ils sont considérés<br />

comme des compatriotes<br />

assimilés dans une <strong>Fr</strong>ance<br />

officielle qui renie son passé<br />

colonial.<br />

La question de la guerre de<br />

Libération fait toujours mal à<br />

l’Hexagone ; notamment chez<br />

les partisans d’une <strong>Algérie</strong>-<br />

<strong>Fr</strong>ançaise, - en temps coloniaux -<br />

qui ont développé à mesure un<br />

complexe œdipien contre une<br />

<strong>Algérie</strong> indépendante. Avant lui,<br />

c’était l’ex-chef de la diplomatie<br />

qui avait déclaré que les bonnes<br />

relations avec l’<strong>Algérie</strong> sont<br />

tributaires de la fin de la<br />

légitimité historique. Fort<br />

heureusement, Longuet et<br />

Kouchner ne représentent<br />

qu’une infime partie qui a le mal<br />

de mémoire et des vicissitudes<br />

de l’histoire. Pourquoi, ce geste ?<br />

Pourquoi cette haine et cette<br />

animosité ? Parce que c’est<br />

toujours la faute à cet Arabe qui<br />

a provoqué la crise des<br />

subprimes aux Etats-Unis. C’est<br />

aussi en partie sa responsabilité,<br />

si ces Européens de la Grèce<br />

s’entredéchirent. Et ça ne peut<br />

être que lui, si les taux de<br />

chômage et la délinquance<br />

franchissent le seuil toléré en<br />

<strong>Fr</strong>ance ! Un peu plus, et ce<br />

«bougnoule», aux yeux de<br />

Gérard et consorts, serait<br />

coupable du péché originel.<br />

De l’avis même des historiens,<br />

l’écriture de l’Histoire est un<br />

exercice délicat. Benjamin Stora<br />

dénombre plus de mille<br />

ouvrages, pour la seule période<br />

de ce qu’on appelle en <strong>Fr</strong>ance la<br />

guerre d’<strong>Algérie</strong>, qui ont été<br />

publiés entre 1955 et 1988 :<br />

faisant l’apologie simple de la<br />

colonisation française. Ses<br />

auteurs, selon Stora, n’arrivent<br />

toujours pas à se consoler de<br />

l’Indépendance et les<br />

dénonciations rageuses sous la<br />

forme la plus sommaire.<br />

Autrement dit, à digérer<br />

cinquante ans plus tard, la<br />

défaite. Ils sont nombreux nos<br />

compatriotes qui accordent à<br />

cette question de la repentance<br />

une importance démesurée.<br />

Mais, il est plus judicieux de<br />

réfléchir à l’avenir de l’<strong>Algérie</strong><br />

sans l’implication d’aucune autre<br />

partie ni patrie, car ce qui<br />

intéressent les <strong>Fr</strong>ançais en fin de<br />

compte, c’est un traité sans<br />

amitié. Un traité qui préservera<br />

exclusivement, les intérêts de<br />

l’Hexagone.<br />

Paris ne vaut que par ses librairies où des livres bradés s’entassent par piles et qui décrivent<br />

par piles aussi les idées qui s’y expriment.<br />

Par Djoghlal Djemaâ<br />

On peut ainsi découvrir comment<br />

les anciens colonisateurs pensent<br />

toujours selon leurs propres schémas,<br />

comment ils veulent dicter la<br />

marche à suivre malgré les indépendances<br />

acquises au prix fort, comment ils continuent<br />

à juger, à infantiliser et à manipuler l’Histoire.<br />

Lors du cinquantenaire de l’Indépendance<br />

algérienne, n’a-t-on pas entendu et lu de la<br />

part de certains <strong>Algérie</strong>ns : « La paix entre les<br />

deux pays se fera lorsque tous les dinosaures<br />

qui ont été impliqués dans la guerre d’<strong>Algérie</strong><br />

des deux côtés auront quitté la table », ces<br />

derniers arrivés justifient leur présence et<br />

paient, avec une allégeance sans limite, leurs<br />

acquis !<br />

Ces piles d’idées et de présupposés se<br />

retrouvent dans ce livre [1] qui ressemble à<br />

ceux d’autres écrits publiés en 2012 et <strong>2013</strong>, il<br />

interpelle le lecteur algérien par la personnalité<br />

de son auteur [2] dont les hautes fonctions<br />

dans les médias français font douter du<br />

traitement « objectif » des informations<br />

concernant l’<strong>Algérie</strong> et les immigrés.<br />

La photo d’une petite fille rapatriée<br />

d’<strong>Algérie</strong> découverte dans un journal français<br />

qui commémorait les 40 ans des Accord<br />

d’Evian lui servira de fil d’Ariane dans le labyrinthe<br />

mémoriel dans lequel elle s’engage<br />

pour découvrir le pays : « Où j’ai vu le jour,<br />

respiré, appris à marcher, à parler » (p. 212).<br />

Dans sa quête identitaire, elle rencontrera les<br />

« siens » tels Jacques Attali, Julien Dray, Medhi<br />

Charef, Benjamin Stora auquel « la guerre<br />

d’<strong>Algérie</strong> sert de fonds de commerce » et d’autres<br />

pieds-noirs dont aucun n’habite un<br />

bidonville en dur appelé pudiquement « banlieue<br />

défavorisée », aucun n’est « exclu scolaire»<br />

ou chômeur depuis 1962. La société<br />

française ayant reformé les mêmes classes<br />

sociales et les mêmes divisions ethniques que<br />

pendant les 132 ans de colonisation : les<br />

judéo-chrétiens français à part entière et les<br />

« musulmans français » citoyens de seconde<br />

zone, malgré les efforts personnels de quelques<br />

hussards de la République.<br />

En pages 115 à 116, on lit : « Nicole blessée<br />

dans un attentat, fille d’un militant OAS peutêtre,…<br />

qui n’en veut pas au peuple algérien…<br />

Elle n’en veut pas non plus à certains chefs du<br />

FLN, comme le Kabyle Si Salah qui croyait à la<br />

paix des braves et qui, lui aussi fut trahi par de<br />

Gaulle »… « Qui ne décolère pas contre ce<br />

documentaire diffusé par <strong>Fr</strong>ance 3 sur les<br />

poseuses de bombes du FLN, dit qu’elle ira<br />

jusqu’au bout, jusqu’au procès, et tant pis si<br />

certains de ses soutiens flirtent avec l’extrême-droite.<br />

Elle n’en est pas. Elle avait des<br />

amies algériennes, s’est nourrie de Camus,<br />

fréquente aujourd’hui l’écrivain algérien<br />

Boualem Sansal… » Pour l’auteur et pour<br />

« l’écrivain algérien » la blessure de Nicole<br />

pèse plus lourd que celles de milliers d’enfants<br />

napalmés, de femmes « indigènes » violées et<br />

de maquisards algériens torturés et assassinés.<br />

Le soutien « algérien » n’est pas uniquement<br />

solidaire de Nicole, il nage, comme d’autres<br />

publiés en <strong>Fr</strong>ance, dans des eaux qui ne sont<br />

pas toutes très claires, des eaux dont Kateb<br />

Yacine avait su déceler la toxicité et qu’il<br />

dénonça à diverses reprises, mais n’est pas<br />

Kateb qui veut.<br />

En <strong>Fr</strong>ance depuis 1980, une nouvelle catégorie<br />

de population a poussé comme des<br />

fleurs de pissenlits dans un champ de blé : «<br />

les Juifs Berbères », ce mythe dont elle nourrit<br />

aussi son récit en page 120, pourtant : « Parmi<br />

les Juifs d’<strong>Algérie</strong>, seule une minorité, notamment<br />

dans la région d’Oran ou au Maroc,<br />

peut effectivement prétendre avoir fui<br />

l’Andalousie au VIe et VIIe puis au XVe siècles.<br />

C’est le cas des Stora », conclut Benjamin<br />

avec un brin de fierté dans la voix. Cette nouvelle<br />

identité de « Juif Berbère » inventée pour<br />

des intérêts purement commerciaux renvoie à<br />

la phrase ancestrale maintes fois répétées par<br />

nos grands-mères : « Mon voisin n’est pas<br />

mon cousin ».<br />

Parmi ses rencontres, on peut découvrir le<br />

portrait de Catherine, la fille du professeur<br />

Peyrega, qui a hérité non seulement des gènes<br />

de son père mais aussi de sa clairvoyance politique<br />

et de son idéal humaniste. Elle lui rappelle<br />

que comme lui, elle « raisonne par principes,<br />

en fonction de valeurs et de convictions<br />

qu’il lui a laissées en héritage... » L’un de ces<br />

principes est le rejet de la colonisation, « un<br />

système inacceptable en <strong>Algérie</strong> comme en<br />

Palestine ». Son parcours professionnel lui<br />

fera rencontrer des enfants de harkis victimes<br />

du racisme et de ses conséquences sociales qui<br />

lui feront dire : « Et je me suis demandée si<br />

leurs parents, en faisant le choix de la <strong>Fr</strong>ance<br />

au lieu de l’<strong>Algérie</strong>, ne s’étaient pas fait berner<br />

par le colonisateur...» Question à laquelle<br />

l’auteur du livre répond par le paternalisme<br />

habituel des pieds-noirs en citant le livre de<br />

Dalila Kerchouche et sa rencontre avec la<br />

militante de la mémoire harkie Fatima<br />

Besnaci-Lancou. Comme pour tous les sujets<br />

touchant à l’<strong>Algérie</strong>, à sa Révolution et à son<br />

présent l’information est à sens unique car<br />

aucun enfant de harki ou son parrain n’a<br />

l’honnêteté intellectuelle de dire et d’écrire<br />

que l’Etat algérien offre la <strong>national</strong>ité algérienne<br />

aux femmes et enfants de harkis, qu’ils<br />

ont le droit de se rendre en <strong>Algérie</strong>, par contre<br />

sont refoulés ceux qui ont commis des crimes<br />

de sang, mais la haine postcoloniale vaut celle<br />

de la période coloniale.<br />

L’auteur décrit ses pérégrinations auprès<br />

des autorités algériennes, pour obtenir un<br />

visa, avec un humour à la limite du mépris en<br />

oubliant, une fois de plus, le nombre d’analphabètes<br />

« indigènes » et l’administration en<br />

déshérence laissés par les « siens » en 1962.<br />

Aujourd’hui, sait-elle combien d’enfants<br />

d’immigrés travaillent dans l’administration<br />

française tous corps et toutes administrations<br />

confondus [3] ? Enfin, elle partira sur les traces<br />

de ses ancêtres « juifs » d’Oran et de sa<br />

région où elle rencontre Sadia « qui est une<br />

Finkielkraut en hijab… Qui porte le voile<br />

depuis l’âge de 20 ans parce que des militaires<br />

algériens l’avaient suivie et qu’elle a eu peur…<br />

Dont le fils Alid vit à New York, marié à une<br />

Américaine, il travaille dans l’informatique et<br />

vit à Manhattan où Sadia a passé un mois l’an<br />

dernier, éblouie par les gratte-ciel… » Le<br />

mythe américain qui émerveille celles et ceux<br />

qui ignorent son histoire donc celle de sa<br />

puissance bâtie sur la spoliation des autochtones<br />

indiens, la déportation, l’esclavage et l’exploitation<br />

des millions d’Africains, le vol des<br />

matières premières des peuples sans défense,<br />

le captage des cerveaux du monde entier et<br />

son entière responsabilité dans les désastres<br />

que subit le monde musulman depuis 40 ans.<br />

Après avoir visité différents lieux de la région<br />

et rencontré plusieurs personnages locaux<br />

l’auteur écrit : « Mourad, à 56 ans, comme<br />

Sadia, lui aussi trimbale sa mélancolie dans les<br />

trois vieilles rues et les quatre cafés de<br />

Ghazaouet. » « Tu as un titre pour ton livre ?,<br />

me demande Sadia. – non, pas encore. – Eh<br />

bien j’en ai trouvé un pour toi : « C’était<br />

mieux avant ! » La situation devient surréaliste.<br />

Me voilà dans le rôle de celle qui défend<br />

l’Indépendance de l’<strong>Algérie</strong> et les console<br />

d’un colonisateur perdu ! Ils m’écoutent en<br />

souriant... »<br />

Si les pieds-noirs refusent de reconnaître la<br />

responsabilité de leurs ascendants dans l’épuration<br />

ethnique pratiquée en <strong>Algérie</strong> par le<br />

Décret Crémieux et par le Code de l’Indigénat<br />

[4] c’est parce que de nombreux <strong>Algérie</strong>ns<br />

bradent leur mémoire pour quelques avantages<br />

matériels.<br />

D. D.<br />

[1] Brigitte Benkemoun, « La Petite fille sur la<br />

photo, la guerre d’<strong>Algérie</strong> à hauteur d’enfant»,<br />

Fayard, 2012.<br />

[2] Rédactrice en chef de l’émission « Mots<br />

croisés » sur <strong>Fr</strong>ance 2. Brigitte Benkemoun a<br />

été chef des informations à <strong>Fr</strong>ance Inter,<br />

rédactrice en chef de Ripostes sur <strong>Fr</strong>ance 5 et<br />

longtemps journaliste à Europe 1.<br />

[3] L’auteur de ces lignes vit en <strong>Fr</strong>ance depuis<br />

plusieurs décennies, sans haine mais pas<br />

sans mémoire.<br />

[4] Olivier Le Cour Grandmaison, « De<br />

l’Indigénat, anatomie d’un « monstre »<br />

juridique : le droit colonial en <strong>Algérie</strong> et dans<br />

l’Empire français », Zones, 2010.<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


A L A U N E<br />

3<br />

Intervention militaire en Syrie<br />

Quitte à court-circuiter l’ONU !<br />

Aux environs de dix heures, heure locale, les enquêteurs de l'ONU ont quitté leur hôtel vers le site de l'attaque<br />

chimique présumée. Deux heures plus tard, ils sont pris pour cible par des snipers non identifiés.<br />

Résignés, les enquêteurs ont dû suspendre<br />

leur mission près de<br />

Damas, a annoncé un porte-parole<br />

des Nations unies. «Le premier<br />

véhicule de l'équipe d'enquête sur les armes<br />

chimiques a été délibérément touché à plusieurs<br />

reprises par des tirs de snipers non<br />

identifiés», déclare Martin Nesirky dans un<br />

communiqué. Il n'a fait état d'aucun blessé.<br />

Au même moment, un responsable de l’armée<br />

syrienne déclare être prêt à toute éventualité.<br />

«Les menaces occidentales de<br />

frappe contre la Syrie entrent dans le cadre<br />

des pressions psychologiques et politiques<br />

sur la Syrie, mais dans tous les cas, nous<br />

sommes prêts à faire face à tous les scénarios»,<br />

avant d’ajouter «Nous espérons que<br />

ceux qui tentent de pousser vers une action<br />

militaire se montrent raisonnables. Nous<br />

sommes convaincus que la sortie de la crise<br />

ne sera que politique". La déclaration du<br />

jour viendra d’Europe. Le ministre britannique<br />

des Affaires étrangères, William<br />

Hague, a jugé «possible» de répondre à<br />

l'usage d'armes chimiques en Syrie «sans<br />

unité complète au Conseil de sécurité de<br />

l'ONU». Une première. Le Premier<br />

Ministre britannique a dû écourter ses<br />

vacances. David Cameron a annoncé hier<br />

qu'il écourtait ses vacances pour présider<br />

une réunion du Conseil <strong>national</strong> de sécurité.<br />

De son côté, la Turquie, impliquée<br />

indirectement dans le conflit se dit prête à<br />

rejoindre une coalition contre la Syrie,<br />

même sans consensus à l'ONU. «Si une<br />

coalition est formée contre la Syrie lors de<br />

ce processus, la Turquie en fera partie», a<br />

déclaré hier le ministre turc des Affaires<br />

étrangères, Ahmet Davutoglu. Dans une<br />

interview au Parisien parue hier, <strong>Fr</strong>ançois<br />

Hollande estime que «tout va se jouer cette<br />

semaine». «Il y a plusieurs options sur la<br />

table, qui vont du renforcement des sanctions<br />

inter<strong>national</strong>es aux frappes aériennes<br />

en passant par l'armement des rebelles. Il<br />

est encore trop tôt pour se prononcer de<br />

façon catégorique sur ce qui va se passer»,<br />

a-t-il toutefois précisé.<br />

Moscou et Téhéran<br />

mettent en garde<br />

La Russie a mis en garde hier les Etats-<br />

Unis contre les conséquences «extrêmement<br />

graves» d'une possible intervention<br />

militaire en Syrie au cours d'un entretien<br />

téléphonique entre le chef de la diplomatie<br />

russe, Sergueï Lavrov, et son homologue<br />

américain John Kerry. «Sergueï Lavrov a<br />

attiré l'attention de son interlocuteur sur<br />

les conséquences extrêmement graves<br />

d'une possible intervention militaire pour<br />

le Proche-Orient et l'Afrique du Nord où<br />

des pays comme l'Irak ou la Libye sont toujours<br />

déstabi- lisés», selon un communiqué<br />

du ministère russe des Affaires étrangères.<br />

Russie<br />

Un œil sur Damas, un autre sur Washington<br />

La Russie «est très inquiète» par les récentes<br />

déclarations américaines selon lesquelles<br />

Washington est prêt à «intervenir» dans le<br />

conflit syrien, a souligné le chef de la diplomatie<br />

russe.<br />

Le secrétaire d'État américain, John<br />

Kerry, a téléphoné dimanche au secrétaire<br />

général de l'ONU et à ses homologues britannique,<br />

français, canadien et russe pour<br />

leur dire avoir «très peu de doutes» quant à<br />

l'usage d'armes chimiques par Damas le 21<br />

août. Même son de cloche du côté de<br />

Téheran.<br />

L’Iran, principal allié du régime syrien<br />

dans la région, est monté au créneau pour<br />

mettre en garde Washington. «Si les Etats-<br />

Unis franchissent la ligne rouge en Syrie, il<br />

y aura de dures conséquences pour la<br />

Maison Blanche», a prévenu le commandant<br />

Massoud Jazayeri, adjoint du chef<br />

d’état-major des forces armées iraniennes.<br />

Synthèse Y. C.<br />

Depuis que la Maison-Blanche a<br />

brandi la menace de frapper la Syrie,<br />

Moscou suit de près l’évolution de la<br />

situation et répond promptement à toute<br />

déclaration.<br />

L'intervention militaire en Syrie sans aval<br />

du Conseil de sécurité de l'ONU suggérée<br />

par Londres et Paris serait dangereuse et une<br />

violation grossière du droit inter<strong>national</strong>, a<br />

déclaré hier après-midi le chef de la diplomatie<br />

russe, Sergueï Lavrov. «Je suis inquiet<br />

à la suite des déclarations de Paris et<br />

Londres selon lesquelles l'Otan peut intervenir<br />

pour détruire des armes chimiques en<br />

Syrie sans autorisation du Conseil de sécurité<br />

de l'ONU. «C'est un terrain glissant et<br />

très dangereux», a déclaré M. Lavrov au<br />

cours d'une conférence de presse. Le<br />

recours à la force sans autorisation du<br />

Conseil de sécurité de l'ONU est une violation<br />

grossière du droit inter<strong>national</strong> (...).<br />

Une intervention non autorisée par la communauté<br />

inter<strong>national</strong>e ne fait qu'aggraver<br />

la situation dans un pays que l'on voulait<br />

sauver de la dictature et où l'on voulait<br />

imposer la démocratie, a-t-il poursuivi. Le<br />

chef de la diplomatie britannique, William<br />

Hague, a estimé qu'il était possible de répondre<br />

à l'usage d'armes chimiques sans l'aval du<br />

Conseil de sécurité de l'ONU. Le secrétaire<br />

américain à la Défense, Chuck Hagel, a<br />

déclaré pour sa part que les forces américaines<br />

étaient prêtes à agir contre le régime syrien si<br />

nécessaire. La Turquie, alliée des rebelles<br />

syriens, s'est dite, quant à elle, prête à rejoindre<br />

une coalition contre la Syrie, même sans<br />

consensus aux Nations unies. L'attaque chimique<br />

présumée le 21 août près de la capitale<br />

syrienne, qui a causé la mort de plusieurs centaines<br />

de personnes, a aggravé les divisions<br />

russo-occidentales sur le conflit syrien. Les<br />

Occidentaux ont dénoncé le régime syrien<br />

alors que la Russie estime que ce sont des<br />

rebelles qui ont utilisé des armes chimiques<br />

pour discréditer le gouvernement. Les<br />

Occidentaux ne peuvent pas fournir de preuves<br />

mais ils disent que la «ligne rouge» a été<br />

franchie et que l'on ne peut plus attendre, a<br />

accusé le chef de la diplomatie russe.<br />

R. N.<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


4 > A C T U<br />

Service<br />

<strong>national</strong><br />

Le conclave<br />

des rappelés<br />

se tiendra<br />

à Tizi<br />

Alors que la rentrée sociale<br />

s'annonce d'ores et déjà<br />

mouvementée du côté de<br />

l'éducation, de la santé, de<br />

l'emploi et des collectivités<br />

locales, les anciens<br />

rappelés du Service<br />

<strong>national</strong> (1995-1999)<br />

viennent se joindre à la<br />

contestation sociale. Après<br />

plusieurs mois d'accalmie,<br />

ces derniers annoncent<br />

leur retour à la protesta<br />

dans quelques jours. A cet<br />

effet, une réunion est<br />

prévue le 31 août à Tzi<br />

Ouzou. C'est ce qu'a<br />

indiqué, hier, Ali Babaci,<br />

chargé de la<br />

communication de la<br />

Coordination <strong>national</strong>e des<br />

rappelés. Joint par <strong>Algérie</strong><br />

News, notre interlocuteur a<br />

expliqué que « la rencontre<br />

prévue à Draâ Ben Khedda<br />

(10 km à l'ouest du cheflieu<br />

de wilaya) aura à<br />

débattre des expertises<br />

médicales toujours en<br />

suspens, de la<br />

coordination entre wilayas<br />

et de la préparation d'une<br />

nouvelle action de<br />

protestation ». Bien que la<br />

réunion ne soit pas élargie<br />

aux autres wilayas, Babaci<br />

n'exclut pas que des<br />

réunions similaires se<br />

tiendront ailleurs. « Les<br />

rappelés demeurent<br />

toujours mobilisés pour<br />

réinvestir la rue. Nous<br />

redoublons de<br />

concertation en vue d'un<br />

conclave <strong>national</strong> avant<br />

d'aller vers une<br />

protestation », ajoute-t-il.<br />

La même source ne<br />

manquera pas de dénoncer<br />

les tentatives d'infiltration<br />

pour briser le mouvement.<br />

L'action annoncée pour le<br />

18 août dernier « n'a rien<br />

de fondé », insiste notre<br />

source, estimant que des<br />

« aventuriers soient tentés<br />

de porter atteinte et de<br />

diviser notre cohésion ».<br />

Pourtant, c'est loin d'être<br />

gagné, rassure-t-il,<br />

puisque le mouvement<br />

restera soudé et promet<br />

une démonstration de<br />

force prochainement. Les<br />

rappelés du Service<br />

<strong>national</strong>, réintégrés dans<br />

les rangs de l'ANP entre<br />

1995 et 1999 réclament<br />

une reconnaissance de<br />

l'Etat pour les sacrifices<br />

consentis durant la remobilisation,<br />

l'institution<br />

d'indemnités financières,<br />

l'élaboration d'un statut<br />

particulier garantissant<br />

leurs droits ainsi qu'un<br />

autre texte de loi portant<br />

sur les primes mensuelles.<br />

L'accès au logement, à<br />

l'emploi et aux crédits,<br />

mais aussi le bénéfice des<br />

mesures de la Charte pour<br />

la paix et la réconciliation<br />

<strong>national</strong>e sont d'autres<br />

doléances inscrites dans<br />

leur plateforme de<br />

revendications, résumée<br />

dans 11 points. Pris en<br />

charge par le MDN, leur<br />

dossier est toujours à la<br />

traîne.<br />

Aïssa Moussi<br />

Septennat, mouvement des walis et FLN<br />

Bouteflika signe la fin<br />

de la récréation<br />

Un Conseil des ministres se tiendra demain. Un événement qui signe le retour aux affaires du<br />

président de la République après une longue absence pour des raisons de santé. A l'ordre du<br />

jour, des dossiers restés en suspens depuis quelques mois.<br />

Selon des sources généralement<br />

bien informées, le<br />

président de la<br />

République donnera une<br />

suite favorable à un vaste mouvement<br />

de remaniement dans le<br />

corps des walis, telle que nous<br />

l'avions annoncé lors d'une précédente<br />

édition.<br />

Ce mouvement touchera une<br />

vingtaine de wilayas et verra la promotion<br />

de quatre femmes au rang<br />

de wali. Hormis trois walis, les<br />

autres commis d’Etat seront mis à<br />

la retraite. L'actuel wali de Annaba<br />

assumera la fonction de secrétaire<br />

général au ministère de l'Intérieur<br />

et des Collectivités locales. Autre<br />

dossier en attente, le projet de la<br />

réforme constitutionnelle. En effet,<br />

et toujours selon nos sources, la<br />

Commission technique consultative<br />

a remis sa copie au premier<br />

magistrat du pays.<br />

Deux amendements seraient<br />

retenus. Il s’agit de la création du<br />

La rentrée scolaire, prévue pour le 09 septembre,<br />

s’annonce très difficile. A savoir<br />

que les élèves devront faire face à plusieurs<br />

lacunes durant cette rentrée scolaire <strong>2013</strong>/2014,<br />

notamment la surcharge des classes et le manque<br />

d’enseignants. Notons que ce sera seulement les<br />

élèves qui devront payer les pots cassés de ces<br />

lacunes, a-t-on appris auprès des syndicats autonomes<br />

de l’éducation <strong>national</strong>e.<br />

Joint, hier par téléphone, le coordinateur du<br />

Syndicat <strong>national</strong> autonome des professeurs de<br />

l’enseignement secondaire et technique<br />

(Snapest), Meziane Meriane, a affirmé que le<br />

problème de la surcharge des classes se fera sentir<br />

durant la rentrée scolaire de cette année.<br />

« Une surcharge des classes existera cette année<br />

et ce, au niveau de tous les paliers de l’éducation<br />

<strong>national</strong>e, à savoir : le primaire, le moyen et le<br />

secondaire », a-t-il noté. Selon lui, les classes<br />

devront contenir en moyenne entre 40 et 45 élèves.<br />

Ce qui est totalement en contradiction à la<br />

norme mondiale qui est estimée à 25 élèves par<br />

classe », a-t-il déclaré. S’agissant des causes principales<br />

ayant provoqué<br />

cette surcharge<br />

des classes, le même<br />

interlocuteur a<br />

pointé du doigt la<br />

mauvaise planification<br />

dans la réalisation<br />

des infrastructures<br />

de l’éducation<br />

et ce, à travers toutes<br />

les wilayas du pays.<br />

« Il y a un retard flagrant<br />

dans la livraison<br />

de projets liés<br />

aux infrastructures<br />

de l’éducation. Je<br />

vous assure qu’il<br />

existe des projets<br />

portant la réalisation<br />

des lycées qui<br />

sont lancés en 2004, mais leur livraison n’a pas<br />

eu lieu encore à ce jour. C’est impardonnable à ce<br />

qu’un lycée ne soit pas livré après neuf ans», a-til<br />

regretté. Pour y remédier, Meriane a appelé le<br />

gouvernement à exiger aux entreprises chargées<br />

de la réalisation de ces infrastructures de l’éducation<br />

de respecter le délai de la livraison de ces<br />

projets afin d’éviter le spectre de la surcharge des<br />

classes », a-t-il dit. Le même son de cloche chez le<br />

porte-parole du Conseil <strong>national</strong> autonome des<br />

professeurs de l’enseignement secondaire et<br />

technique (Cnapest), Nouar Larbi qui a<br />

confirmé dans une déclaration téléphonique à ce<br />

que la surcharge des classes aura bel et bien lieu<br />

durant cette rentrée scolaire. « Ce spectre de la<br />

surcharge est dû essentiellement au manque<br />

d’approvisionnement des pouvoirs publics en<br />

terme d’infrastructures éducatives (écoles, collèges,<br />

lycées). Le gouvernement promet de mettre<br />

en place une politique de réalisation de ces infras<br />

-tructures et ce, à moyen terme. « Il faut que chaque<br />

enfant algérien bénéficie d’une place pédagogique.<br />

C’est un droit légitime », a-t-il précisé.<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong><br />

poste de vice-Président et l'allongement<br />

de la durée du mandat présidentiel<br />

qui passe de cinq à sept ans.<br />

Ce que nos sources n'ont pas<br />

révélé, c'est la possibilité de voir le<br />

président sortant briguer en vertu<br />

de l'amendement un «prolongement<br />

de son autre mandat en vertu<br />

de l'amendement». A moins d'une<br />

semaine, deux événements indiquent<br />

le retour du Président aux<br />

affaires. Le premier concerne le<br />

FLN. En effet, il est de plus en plus<br />

évident que c'est l'intervention<br />

«personnelle» du président de la<br />

République, président d'honneur<br />

du parti qui aura permis de trancher<br />

quant à la tenue de la session<br />

du Comité central les 29 et 30 août<br />

<strong>2013</strong>. Une session qui, selon toute<br />

vraisemblance, aboutira à l'élection<br />

de Amar Saïdani, que l'on donne<br />

proche d'El Mouradia, au poste de<br />

secrétaire général resté vacant<br />

depuis février dernier. Le second<br />

est la tenue du Conseil des ministres.<br />

Le 16 juillet, le président<br />

Abdelaziz Bouteflika est revenu à<br />

Alger, après avoir été hospitalisé à<br />

Paris depuis le <strong>27</strong> avril. Ses médecins<br />

indiquent qu'il doit achever<br />

une période de rééducation et de<br />

repos. Ainsi, le Président pourrait<br />

dès demain signer la fin de la<br />

récréation.<br />

Y. C.<br />

Surcharge des classes, retard de livraison des établissements scolaires<br />

et manque d’enseignants<br />

Une rentrée mouvementée<br />

Un manque d’enseignants<br />

est pressenti pour<br />

cette rentrée scolaire<br />

En plus de la surcharge des classes qui<br />

menace les élèves scolarisés, un autre fléau risque<br />

de surgir durant la rentrée scolaire de cette<br />

année. Il s’agit du déficit d’enseignants. A ce<br />

sujet, le coordinateur du Snapest a affirmé que le<br />

nombre de postes de recrutement mis à la disposition<br />

des enseignants par la tutelle est très<br />

insuffisant par rapport au nombre d’enseignants<br />

en retraite. « Il faut savoir que lors du concours<br />

des enseignants, la tutelle a mis à la disposition<br />

un peu plus de 12 000 postes permanents, alors<br />

que le nombre d’enseignants qui devront prendre<br />

leur retraite à compter du 31 août <strong>2013</strong> est<br />

estimé de 20 000, ce qui représente un déficit de<br />

8 000 enseignants pour cette année.<br />

Et c’est l’élève qui devra payer les pots cassés<br />

de ce déficit et du retard dans leur programme<br />

scolaire. « C’est-à-dire que le nombre de postes<br />

vacants est très insuffisant par rapport au nombre<br />

d’enseignants retraités pour cette année », a-<br />

t-il souligné. De son côté, le président de<br />

l’Union <strong>national</strong>e des professeurs de l’enseignement<br />

fondamental (Unpef), Sadek Dziri, a indiqué<br />

que la responsabilité du manque des enseignants<br />

incombe au ministère de l’Education<br />

<strong>national</strong>e. « Nous avons enregistré un manque<br />

d’enseignants dans les matières essentielles,<br />

notamment les maths, l’arabe, le français.<br />

Ce qui prouve que le nombre de postes proposés<br />

par le ministère de l’Education <strong>national</strong>e<br />

est très insuffisant par rapport à la demande qui<br />

ne cesse de s’accroître. Avant d’ajouter : «<br />

Devant une telle situation, je plaide pour le renforcement<br />

de la formation spécialisée au profit<br />

des enseignants et des diplômés de l’école supérieure<br />

des enseignants afin de résoudre le problème<br />

du déficit des effectifs dans l’éducation»,<br />

a-t-il noté.<br />

Zohra Chender<br />

B. Amine/D. New


A C T U<br />

5<br />

Si Affif confirme la tenue de la réunion du CC à l’hôtel Aurassi<br />

Belayat poignardé dans le dos<br />

Le flou total régnait toujours, hier, au sein du FLN sur l’endroit de la réunion du Comité central pour élire un nouveau<br />

secrétaire général, et ce, à trois jours de la date fixée, les 29 et 30 août.<br />

La grave controverse qui<br />

marque la tenue de cette<br />

réunion n'est pas faite<br />

pour arranger les choses.<br />

La stabilité tant choyée par le gouvernement<br />

risque de voler en<br />

éclats avec cette interminable<br />

crise qui mine le parti majoritaire.<br />

«Il y a un très grand risque que le<br />

parti implose», a déclaré Rachid<br />

Boukerzaza, ex-ministre de la<br />

Communication et ex-chef de file<br />

des redresseurs.<br />

L’infexibilité de l’administration<br />

qui a rejeté la demande formulée<br />

par l’actuel coordinateur<br />

du Bureau politique pour la tenue<br />

d’une réunion du CC les 29 et 30<br />

août à l’hôtel Riadh ne serait pas<br />

la seule cause. Un groupe composé<br />

de néo-redresseurs, de membres<br />

du BP ainsi que des membres<br />

du Comité central a tenu discrétement<br />

une réunion où il a décidé<br />

de tenir la famause réunion au<br />

siège du parti sis à Hydra, c’est ce<br />

qu’a déclaré hier, à <strong>Algérie</strong> News,<br />

Rachid Boukerzaza. Joint hier par<br />

téléphone, ce dernier a signifié<br />

clairement, le refus du groupe<br />

Belayat de rallier l’hôtel Aurassi.<br />

«La majorité des militants présents<br />

hier, à la réunion tenue au<br />

siège du parti refuse de se rendre à<br />

l’Aurassi pour assister, excepté, un<br />

membre du Bureau politique,<br />

Abdelhamid Si Affif, qui a décidé<br />

de rejoindre le groupe de<br />

Boumahdi et soutenir même la<br />

La bataille se corse entre Bensalah et les frondeurs du RND<br />

Quand les places au congrès<br />

attisent les tensions !<br />

Les troupes menées par Yahia<br />

Guidoum veulent vaille que vaille<br />

«nettoyer» le terrain avant le rendezvous<br />

de décembre, à l’issue duquel sera élu<br />

le futur secrétaire général du RND. Si<br />

Abdelkader Bensalah dit «comprendre l’enthousiasme<br />

de certains militants du RND,<br />

qui veulent prendre part au prochain<br />

congrès du parti, cela ne justifie aucunement<br />

leurs comportements qui pourraient<br />

porter atteinte à la sérénité, d’où ils ne<br />

seraient pas conscients». C’est le message<br />

qu’a lancé, avant-hier, le secrétaire général<br />

par intérim du Rassemblement <strong>national</strong><br />

démocratique, aux militants, à la clôture de<br />

la réunion du bureau de la commission<br />

<strong>national</strong>e de préparation du congrès<br />

(CNPC). Les propos de Bensalah se veulent<br />

comme une mise en garde à l’adresse des<br />

frondeurs menés par l’ancien ministre,<br />

Yahia Guidoum, qui ne lâchent toujours pas<br />

prise et continuent leur pression en vue<br />

d’écarter tous les coordinateurs de wilayas<br />

fidèles à l’ancien patron du parti, Ahmed<br />

Ouyahia. La réunion du bureau de la CNPC<br />

est intervenue au lendemain d’un sit-in de<br />

protestation organisé samedi par la bande à<br />

Guidoum, devant le siège <strong>national</strong> du parti.<br />

Les contestataires, venus de pas moins de 30<br />

wilayas du pays, avaient, à l’occasion, établi<br />

une « liste noire » de cadres et autres militants<br />

qui ne devraient pas figurer dans la<br />

commission technique chargée des préparatifs<br />

du congrès prévu en décembre.<br />

Les partisans du Mouvement pour la<br />

sauvegarde du RND, redoublent d’effort et<br />

candidature de Amar Saïdani», a<br />

indiqué Boukerzaza. Et d’ajouter<br />

que la direction légitime du parti<br />

est en train d’envoyer des convocations<br />

pour tous les membres du<br />

Comité central, leurs annonçant<br />

que la réunion se tiendra jeudi et<br />

vendredi au siège du parti sis à<br />

Hydra. L’ex-ministre nous a révélé<br />

qu’un recours en référé a été<br />

introduit par le groupe de Belayat<br />

auprès de la juridiction compétente<br />

pour demander l’annulation<br />

de l’autorisation du ministère de<br />

l’Intérieur accordé au groupe de<br />

Boumahdi. En attendant la décision<br />

de la justice, une grande<br />

mobilisation est en train de se<br />

faire pour inciter les membres du<br />

CC d’opter pourla rencontre<br />

d’Hydra.<br />

Si Affif et Belayat : le<br />

clash<br />

Nouveau rebondissement dans<br />

l’affaire FLN : c’est le clash entre<br />

Belayat et son bras droit<br />

Abdelhamid Si Affif. Ce dernier a<br />

décidé de rejoindre le groupe<br />

Boumahdi et participer à la réunion<br />

du comité central à l’hôtel<br />

Aurassi. Interrogé, Si Affif a<br />

confirmé l’information estimant<br />

que la réunion qui revêt un<br />

caractère officiel, c’est celle de<br />

l’Aurassi. «La réunion du Comité<br />

central du FLN pour élire un nouveau<br />

secrétaire général aura lieu à<br />

l’hôtel Aurassi », a déclaré Si Affif,<br />

de pression afin de peser sur l’élection des<br />

commissions des wilayas, prévue pour le 7<br />

septembre prochain. Une étape cruciale qui<br />

éclaircirait davantage les tendances avant la<br />

tenue du congrès. Pourtant, Abdelkader<br />

Bensalah, reste serein. Il n’est pas inquiété<br />

par ce « nouveau » vent de redressement,<br />

après celui qui aura conduit à la démission<br />

d’Ahmed Ouyahia en janvier <strong>2013</strong>. Le président<br />

du Sénat ignore toujours la revendication<br />

des contestataires qu’il ne cesse d’appeler<br />

à faire preuve de discipline, valoir la<br />

raison et ne pas tomber dans la manipulation.<br />

Par ses mises en gardes qui peuvent<br />

paraître « vagues », Bensalah serait-il en<br />

détention d’informations sur un probable<br />

complot contre le RND, ou plutôt contre sa<br />

personne ? Possible.<br />

« Les membres du bureau ont insisté sur<br />

le fait que le travail et l’effort collectifs<br />

consentis et continus, selon la feuille de<br />

route tracée par la session extraordinaire du<br />

soulignant que cette décision est<br />

motivée par ce souci de préserver<br />

la cohésion du parti. «J’ai accepté<br />

d’assister à la réunion du comité<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong><br />

central à l’hôtel Aurassi dans l’intérêt<br />

du parti. Je refuse que le FLN<br />

se divise, j’ai toujours milité pour<br />

l’unification des rangs au sein de<br />

parti tenue le 20 juin dernier, ainsi que le<br />

programme élaboré par la commission<br />

<strong>national</strong>e de préparation du congrès,<br />

constituent la plateforme pour réussir les<br />

prochaines démarches », peut-on lire dans<br />

le communiqué du bureau de la CNPC. Par<br />

ailleurs, les membres présents « ont examiné<br />

les préparatifs relatifs à la réunion de<br />

coordination que tiendra, le 3 septembre<br />

prochain, la commission <strong>national</strong>e chargée<br />

de l’organisation de l’élection et de l’installation<br />

des commissions de wilayas prévues<br />

le 7 du même mois ». C’est dire que pour<br />

Bensalah et consorts, tout va bien, tandis<br />

que pour les frondeurs qui se targuent «<br />

d’avoir éjecté » Ouyahia du poste de secrétaire<br />

général du parti, la menace des coordinateurs<br />

de wilayas dont la sympathie pour<br />

l’ancien Premier ministre est avérée, plane<br />

toujours. Ils veulent coûte que coûte « nettoyer<br />

» le terrain avant le rendez-vous des<br />

26, <strong>27</strong> et 28 décembre prochain, à l’issue<br />

duquel sera élu le futur secrétaire général<br />

du RND.<br />

A rappeler enfin que les congrès régionaux<br />

au nombre de 9 se tiendront au mois<br />

de novembre prochain. Alors que le FLN est<br />

sur la voie de régler ses différends pour élire<br />

un nouveau SG, à l’issue de la réunion de<br />

son Comité central les 29 et 30 du mois en<br />

cours, le RND, lui, n’arrive toujours pas à<br />

enterrer ses querelles internes. Le « combat»<br />

pour les places au prochain congrès a<br />

atteint ses limites et se radicalise de plus en<br />

plus.<br />

Aïssa Moussi<br />

notre parti. « Je ne peux pas placer<br />

des considérations politiques au<br />

détriment des institutions de<br />

l’Etat. L’administration a autorisé<br />

la réunion du comité central à<br />

l’hôtel Aurassi, donc je vais respecter<br />

la décision de l’Etat», a<br />

indiqué Si Affif. Selon lui, «les<br />

ministres sont les seuls responsables<br />

de la situation que vit le plus<br />

grand parti politique en <strong>Algérie</strong>.<br />

Je n’ai jamais privilégié l’intérêt<br />

personnel, par contre les ministres<br />

préfèrent leurs intérêts personnels<br />

au détriment de l’intérêt<br />

général », a indiqué Si Affif.<br />

De l’autre côté, le groupe de<br />

Boumahdi qui a une autorisation<br />

officielle pour convoquer une<br />

réunion du Comité central à l’hôtel<br />

Aurassi, poursuit ses préparatifs.<br />

Le groupe a envoyé des<br />

convocations à tous les membres<br />

de cette instance pour une rencontre<br />

à l’hôtel Aurassi. «Jusqu'à<br />

maintenant, 220 membres ont<br />

répondu favorablement à nos<br />

invitations», précisant qu’il a eu<br />

une entrevue avec l’actuel coordinateur,<br />

durant laquelle il a tenté<br />

de le convaincre de rejoindre la<br />

majorité du groupe. J’ai essayé de<br />

le convaincre, mais belayat a<br />

refusé». Et d’ajouter que jusqu'à<br />

maintenant, j’essaye de le contacter<br />

par téléphone, mais il ne<br />

décroche pas.<br />

Mohammed Zerrouki<br />

<strong>Algérie</strong> Poste<br />

La nouvelle grille<br />

des salaires<br />

appliquée en<br />

octobre<br />

La nouvelle grille des salaires d’<strong>Algérie</strong><br />

Poste «sera appliquée à partir du 1 er<br />

octobre avec effet rétroactif depuis<br />

20<strong>08</strong>», a annoncé hier le ministre de la<br />

Poste et des Technologies de<br />

l’information et de la communication,<br />

Moussa Benhamadi. Le retard accusé<br />

dans la mise en œuvre de cette nouvelle<br />

grille est dû «à des questions purement<br />

administratives», a ajouté M.<br />

Benhamadi. L’application de la nouvelle<br />

grille des salaires, contenue dans la<br />

convention collective des travailleurs<br />

d’<strong>Algérie</strong> Poste signée le 10 juin dernier,<br />

sera supervisée par une commission<br />

centrale ainsi que des commissions<br />

régionales dans les wilayas, a précisé le<br />

ministre. Le dernier accord conclu entre<br />

<strong>Algérie</strong> Poste et le partenaire social<br />

remonte au 26 juin dernier, signé en<br />

présence de Abdelmadjid Sidi-Saïd<br />

(secrétaire général de l’UGTA), a ajouté<br />

M. Benhamadi. Il était nécessaire<br />

«d’inscrire la convention collective à<br />

l’Inspection du travail pour l’étudier, ce<br />

qui a pris du temps» pour la mise en<br />

œuvre de (cette) grille, a-t-il dit. «Le<br />

manque de communication entre les<br />

travailleurs et l’administration a créé un<br />

certain équivoque, mais l’opération se<br />

poursuit», a-t-il assuré. Les travailleurs<br />

d’<strong>Algérie</strong> Poste avaient observé un<br />

débrayage diversement suivi la semaine<br />

dernière à l’appui de revendications<br />

salariales, avec au premier plan<br />

l’application de la nouvelle grille des<br />

salaires, rappelle t-on.<br />

R. A.


6 > A C T U<br />

Débit internet<br />

L ’ aveu de<br />

Benhamadi<br />

La fibre optique sera généralisée<br />

dans tout le territoire <strong>national</strong> pour<br />

améliorer le débit de l’Internet, qui<br />

«n’est pas à la hauteur et<br />

représente une problématique<br />

réelle», a affirmé hier le ministre de<br />

la Poste et des Technologies de<br />

l’information et de la<br />

communication, Moussa<br />

Benhamadi. «Le réseau de câbles<br />

en fibres optiques sera généralisé<br />

dans toutes les communes et<br />

localités dont la population dépasse<br />

les 1.000 habitants dans le nord et<br />

500 dans le sud pour assurer un<br />

meilleur débit de l’Internet», a<br />

indiqué M. Benhamadi dans un<br />

entretien à l’APS. Le ministre a<br />

appelé les opérateurs à couvrir<br />

toutes ces régions pour contribuer à<br />

la concrétisation de cet objectif.<br />

Concernant la mauvaise qualité et<br />

les coupures récurrentes des<br />

services Internet à haut débit<br />

(ADSL), M. Benhamadi a reconnu<br />

que la qualité de ces services "n’est<br />

pas à la hauteur et représente une<br />

problématique réelle". Cette<br />

situation est due essentiellement à<br />

la vétusté du réseau actuel d’<strong>Algérie</strong><br />

télécoms fait de câbles en cuivre et<br />

destinés pour la téléphonie fixe,<br />

ainsi que les anciennes<br />

technologies utilisées par<br />

<strong>Algérie</strong> Télécoms, précise le<br />

ministre, ajoutant que cet opérateur<br />

a acquis en 2009 de nouveaux<br />

équipements permettant «un<br />

meilleur débit» au profit de la<br />

clientèle.<br />

R. A.<br />

Biskra<br />

Un fossoyeur<br />

interpellé<br />

Un individu âgé de 36 ans a été<br />

arrêté à Biskra par les services de la<br />

Sûreté de wilaya au moment même<br />

où il s’apprêtait à écouler de faux<br />

billets d’un montant de 40.000<br />

dinars, a indiqué le chargé de<br />

communication de ce corps de<br />

sécurité. Le mis en cause a été<br />

appréhendé dans la ville de Tolga en<br />

possession de ce montant en<br />

coupures de faux billets et 2000,<br />

1000 et 200 DA, a précisé la même<br />

source. La perquisition de son<br />

domicile, dans la région de Sidi<br />

Okba, a permis la découverte des<br />

outils utilisés (microordinateur<br />

portable, imprimante et papier)<br />

pour la fabrication de faux billets, a<br />

précisé la même source, soulignant<br />

que le prévenu sera présenté devant<br />

la justice après constitution de son<br />

dossier pénal.<br />

El Bayadh<br />

De l’alcool<br />

dissimulé<br />

Les forces de police ont saisi<br />

récemment 3 624 bouteilles de<br />

boissons alcoolisées dans la wilaya<br />

d’El Bayadh, selon un communiqué<br />

de la Sûreté <strong>national</strong>e, rendu public<br />

hier. À la suite d’une enquête<br />

minutieuse, les policiers ont<br />

intercepté un camion de marque<br />

Sonacome, transportant des<br />

fardeaux d’eau minérale, à bord<br />

duquel se trouvaient deux individus<br />

âgés de 23 et 40 ans. Après la<br />

fouille du camion, les bouteilles de<br />

boissons alcoolisées ont été<br />

découvertes, dissimulées en<br />

dessous des fardeaux d’eau<br />

minérale, précise la même source.<br />

Les mis en cause ont été présentés<br />

devant la juridiction compétente et<br />

placés sous mandat de dépôt.<br />

Investissements directs étrangers<br />

Attractivité nulle<br />

pour l’<strong>Algérie</strong><br />

La santé économique et financière d’un pays se mesure à sa capacité à attirer les<br />

investissements étrangers directs. Hélas, l’<strong>Algérie</strong> continue d’être boudée si l’on en croit<br />

le dernier classement du Financial Times.<br />

Le «Financial Times»<br />

vient de rendre public<br />

via sa revue fDi, un article<br />

intitulé «African<br />

countries of the future» qui propose<br />

un classement des dix pays<br />

africains les plus attractifs en termes<br />

d'investissements directs à<br />

l'étranger. L'Afrique du Sud et le<br />

Maroc sont en tête de liste.<br />

L’<strong>Algérie</strong>, quant à elle, et malgrés<br />

des résultats macroéconomiques<br />

jugés «satisfaisants» par la<br />

Banque Mondiale, n’y figure pas.<br />

Le Maroc, Maurice et l’Afrique<br />

du Sud continuent de figurer<br />

dans le trio de tête. Selon fDi, le<br />

Maroc jouit d’une bonne attractivité<br />

en termes d’IDE et a reçu<br />

8,3 % des investissements étrangers<br />

dédiés à l’Afrique en 2012.<br />

Le royaume chérifien obtient la<br />

deuxième place dans la catégorie<br />

des infrastructures après<br />

l’Égypte et occupe la première<br />

place du top dix pour celle de la<br />

stratégie dédiée aux infrastructures.<br />

Les aéroports marocains sont<br />

connectés à plus de 80 destinations<br />

inter<strong>national</strong>es tandis que<br />

Casablanca, la capitale économique,<br />

est le second port d’Afrique.<br />

Sur la base des informations<br />

fournies par les pays africains sur<br />

leurs stratégies d’incitation pour<br />

les investissements directs étrangers,<br />

le Maroc et Maurice occupent<br />

conjointement la première<br />

place en Afrique dans la catégorie<br />

«Investissements étrangers».<br />

L'Afrique est désormais un des<br />

continents qui contribuent le<br />

plus à la croissance mondiale.<br />

Douée d'un potentiel économique<br />

très important, elle connaît<br />

aujourd'hui le taux de croissance<br />

économique le plus élevé comparé<br />

aux autres continents, y<br />

compris l'Asie et l'Amérique<br />

latine. Il n'est donc pas étonnant<br />

d'y voir augmenter sensiblement<br />

le nombre d'investissements<br />

étrangers. fDi s'appuie sur un<br />

récent rapport de la Banque africaine<br />

de développement et révèle<br />

que 26 États africains sur 53 figurent<br />

désormais dans la catégorie<br />

des pays à revenus intermédiaires.<br />

B. Mohamed<br />

Oran<br />

Huit millions d’estivants sur les plages<br />

Les plages oranaises ont<br />

attiré, depuis l’ouverture<br />

de la saison estivale et<br />

jusqu’au 25 août en cours, plus<br />

de huit millions d’estivants, a-ton<br />

appris, hier, auprès des services<br />

de la protection civile. Avec<br />

une façade maritime de près de<br />

150 kilomètres de côtes comportant<br />

32 plages autorisées à la baignade<br />

sur 34, Oran est devenue,<br />

au fil du temps, une des principales<br />

destinations touristiques<br />

en période d’été. Le directeur<br />

local du tourisme et de l’artisanat,<br />

Yahia Sbih, ne cache pas sa<br />

satisfaction. «Les mesures prises<br />

dans le cadre du plan d’action<br />

permettent d’ouvrir des perspectives<br />

heureuses pour le développement<br />

touristique balnéaire,<br />

un des atouts maitres de cette<br />

wilaya du nord ouest du pays»,<br />

a-t-il souligné. Le même responsable<br />

a rappelé l’octroi de 300<br />

millions de dinars aux communes<br />

côtières pour l’aménagement<br />

des plages, des parkings, et<br />

réalisation d’aires de jeux. Une<br />

autre aide financière de 50 millions<br />

dinars a été octroyée pour<br />

doter les plages de cabines aménagées<br />

en vestiaires et douches<br />

pour femmes et hommes. Le<br />

retard enregistré dans la dotation<br />

des vestiaires-douches au<br />

niveau des plages retenues, a fait<br />

quelques déçus. Ceux-ci se montrent,<br />

toutefois optimistes, quant<br />

à une amélioration plus notable<br />

des prochaines saisons estivales.<br />

L’anarchie persiste dans l’exploitation<br />

des solariums et des parkings,<br />

font remarquer d’autres<br />

estivants. Au niveau des plages<br />

«Saint Rock», «Bouisseville»,<br />

«Trouville», «Claire fontaine»,<br />

«Beau séjour», «Cap Falcon» sur<br />

la corniche ouest, et «Saint<br />

Michel» (Arzew) et "Aïn-Defla"<br />

(Kristel) au littoral-est, les<br />

orientations sont rarement respectées.<br />

La situation est devenue<br />

incontrôlable. Le prix de location<br />

des solariums est appliqué<br />

"à la tête du client", entre 500<br />

dinars et 1500 dinars l’unité, «en<br />

l’absence de respect des cahiers<br />

des charges», comme le confirme<br />

une source responsable à la<br />

direction du tourisme. La série<br />

des déconvenues est loin d’être<br />

terminée lorsqu’on constate qu’il<br />

faut payer 100 dinars pour stationner<br />

sa voiture au parking de<br />

«Bomo-plage», une première<br />

fois pour l’entrée et 100 DA une<br />

seconde fois pour se rendre à la<br />

plage «l’Etoile» mitoyenne.<br />

R.A.<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


La pêche<br />

Renforcement de la<br />

coopération bilatérale<br />

> C A P I T A L<br />

BOOM<br />

7<br />

Le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques est en train de consentir ses<br />

efforts actuellement dans le développement de la coopération étrangère afin de<br />

promouvoir le secteur.<br />

La Chine et le Portugal<br />

sont parmi les pays qui<br />

veulent renforcer leur<br />

coopération dans ce<br />

domaine avec l’<strong>Algérie</strong>.<br />

D’ailleurs, à l’occasion de sa visite<br />

officielle en <strong>Algérie</strong>, Monsieur<br />

Niu Dun, vice-ministre chinois<br />

de l’Agriculture, a été reçu en<br />

audience le 22 août <strong>2013</strong> par Sid<br />

Ahmed Ferroukhi, ministre de la<br />

Pêche et des Ressources halieutiques.<br />

Ce fut l’occasion pour les<br />

deux parties d’examiner l’état de<br />

la coopération bilatérale et<br />

d’identifier les axes et les moyens<br />

à mettre en œuvre en vue de<br />

rehausser ce niveau de coopération<br />

aux aspirations voulues par<br />

les deux pays. Dans ce cadre, les<br />

deux parties se sont entendues<br />

sur la nécessité d’engager le travail<br />

sur la base d’expériences avérées<br />

et de potentialités existantes<br />

au niveau des deux pays. Le développement<br />

d’une véritable industrie<br />

aquacole en <strong>Algérie</strong>, basée sur<br />

les expériences réussies en Chine<br />

constituera le premier défi de<br />

cette nouvelle dynamique de coopération<br />

entre les deux pays.<br />

Le volet humain sera lui aussi<br />

pris en charge à travers des activités<br />

de formation et de capacité<br />

pour la prise en charge des activités<br />

économiques qui seront développées<br />

en commun.<br />

M. Ferroukhi a reçu également<br />

en audience, le mardi 13<br />

août <strong>2013</strong>, M. Martinez Gondra<br />

Ernesto Santiago, ambassadeur<br />

de la République d’Argentine en<br />

<strong>Algérie</strong>.<br />

Ce fut également l’occasion<br />

pour les deux parties d’examiner<br />

l’état de la coopération bilatérale<br />

dans le secteur de la pêche et de<br />

rechercher les canaux adéquats<br />

en vue de dynamiser au mieux<br />

cette coopération. Pour rappel,<br />

les deux pays disposent d’une<br />

plateforme de coopération<br />

(accord de coopération entre les<br />

secteurs de pêche des deux pays)<br />

signé à Buenos Aires en juillet<br />

2009 où les deux parties ont<br />

convenu de travailler en commun<br />

afin de relancer à court terme la<br />

concrétisation des clauses et activités<br />

identifiées dans cet accord.<br />

La coopération scientifique a<br />

aussi été évoquée, dans le<br />

contexte méditerranéen d’une<br />

gestion rationnelle et d’une<br />

exploitation durable des ressources<br />

marines, ainsi que le développement<br />

des activités aquacoles.<br />

La pertinence de ces rencontres<br />

découle du fait que ses objectifs<br />

sont concordants avec les<br />

priorités actuelles de gestion et<br />

de développement du secteur à<br />

savoir l’organisation et la régulation<br />

des activités « aval », de prise<br />

en charge du produit de la pêche<br />

afin d’en améliorer l’accessibilité<br />

et la qualité, à travers l’élaboration<br />

d’un cadre réglementaire<br />

Energie<br />

De nouvelles mesures incitatives<br />

en faveur du renouvelable<br />

adapté, le soutien à l’investissement<br />

dans les activités de valorisation<br />

des produits, l’engagement<br />

d’un important programme<br />

d’équipement en halles à marées<br />

ainsi que la réalisation d’un<br />

réseau de laboratoires d’analyse<br />

des milieux et des produits<br />

halieutiques. Il s’agit notamment<br />

du développement de l’aquaculture,<br />

notamment à travers la réalisation<br />

de fermes de démonstration,<br />

le soutien à l’investissement<br />

dans les différents créneaux<br />

d’élevage ainsi que la promotion<br />

du produit aquacole.<br />

F.A.A.<br />

a décidé de soutenir<br />

le développement des<br />

L’<strong>Algérie</strong><br />

énergies renouvelables<br />

par la mise en place d’un dispositif<br />

pour encourager l’investissement<br />

et pour instaurer un tarif de<br />

rachat avantageux dans ce<br />

domaine. En effet, le programme<br />

algérien de développement des<br />

énergies renouvelables et d’efficacité<br />

énergétique a été consolidé,<br />

récemment, par la promulgation<br />

de deux arrêtés interministériels<br />

fixant la nomenclature des recettes<br />

et des dépenses imputables sur<br />

le « Fonds <strong>national</strong> pour les énergies<br />

renouvelables et la cogénération<br />

» ainsi que les modalités de<br />

son suivi et de son évaluation.<br />

D’autre part, deux autres textes de<br />

loi sont en cours de préparation.<br />

Ils portent sur l’achat garanti<br />

d’électricité et sur l’institution<br />

d’un certificat de garantie d’origine<br />

des équipements et installations<br />

de production d’électricité<br />

de source renouvelable. Dans ce<br />

contexte, le Centre de développement<br />

des énergies renouvelables a<br />

entrepris depuis longtemps des<br />

travaux de recherche visant à étudier<br />

l’impact de l’électricité produite<br />

par les sources renouvelables<br />

sur le réseau de transport et<br />

de distribution <strong>national</strong>. Selon le<br />

professeur Noureddine Yassaa,<br />

directeur de l’EPST CDER, l’objectif<br />

de ces travaux est d’analyser<br />

les contraintes, anticiper les problèmes<br />

liés à l’injection de l’électricité<br />

d’origine renouvelable<br />

dans le réseau, améliorer la fiabilité<br />

et la sécurité des systèmes,<br />

proposer des normes et standards<br />

d’interconnexion et développer<br />

des modèles de prévision et de<br />

prédiction ainsi que le monitoring.<br />

En matière de certification<br />

d’équipements, le CDER se<br />

dotera prochainement de laboratoires<br />

d’homologation, d’accréditation,<br />

aux normes et réglementations<br />

<strong>national</strong>es, des différents<br />

équipements et composants produisant<br />

de l’énergie renouvelable.<br />

De plus, le CDER s’équipera d’un<br />

laboratoire d’étalonnage des instruments<br />

de mesure du rayonnement<br />

solaire au niveau maghrébin.<br />

L’ensemble de ces actions de<br />

recherche et développement viendraient<br />

en appui à l’application<br />

prochaine des incitations prévues<br />

par la législation.<br />

Les revenus tirés du tourisme<br />

ont fortement augmenté en juin en<br />

Grèce, ce qui alimente les anticipations<br />

d'un niveau de recettes record<br />

pour la saison estivale <strong>2013</strong> dans un<br />

pays où l'austérité budgétaire a<br />

plombé la demande intérieure et la<br />

production industrielle. Le tourisme<br />

est devenu le seul moteur de<br />

l'activité économique de la Grèce,<br />

dont le produit intérieur brut (PIB)<br />

devrait se contracter de 4,2% cette<br />

année. En juin, premier mois de la<br />

haute saison touristique estivale en<br />

Grèce, les revenus du tourisme ont<br />

progressé de 21% par rapport à juin<br />

2012, à 1,59 milliard d'euros, selon<br />

les chiffres publiés lundi par la<br />

Banque centrale grecque. Cela porte<br />

les recettes touristiques à 3,32 milliards<br />

d'euros pour les six premiers<br />

mois de l'année, une hausse de 18%<br />

par rapport au premier semestre<br />

2012. Les professionnels du tourisme<br />

tablent sur une progression<br />

de 10% des revenus du secteur en<br />

<strong>2013</strong>, à 11 milliards d'euros, avec un<br />

nombre de visiteurs culminant au<br />

record de 17 millions de personnes.<br />

CRASH<br />

L'économie portugaise a renoué<br />

avec la croissance au deuxième trimestre,<br />

mais cette reprise reste fragile<br />

et pourrait être menacée par les<br />

coupes budgétaires drastiques<br />

imposées dans le cadre du plan de<br />

sauvetage inter<strong>national</strong> du pays.<br />

Une équipe d'experts de la troïka -<br />

qui rassemble le Fonds monétaire<br />

inter<strong>national</strong>, la Commission européenne<br />

et la Banque centrale européenne<br />

- est attendue au Portugal à<br />

la fin du mois pour préparer la prochaine<br />

évaluation de la situation<br />

économique du pays. De nombreux<br />

économistes estiment que le gouvernement<br />

profitera de cette occasion<br />

pour négocier un nouvel<br />

assouplissement des objectifs de<br />

déficit budgétaire fixés dans le cadre<br />

du plan d'aide. Le produit intérieur<br />

brut (PIB) portugais est ressorti en<br />

hausse de 1,1% sur la période avriljuin<br />

par rapport aux trois premiers<br />

mois de l'année, ce qui a permis aux<br />

pays de sortir de deux années et<br />

demie de récession.<br />

CHIFFRE<br />

1 977<br />

Le réseau global de distribution<br />

des produits d’assurances a atteint<br />

1 977 agences tous types confondus,<br />

en 2011.<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


8 > P U B L I C I T E<br />

<strong>Algérie</strong> News <strong>27</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong><br />

Anep 538 928<br />

<strong>Algérie</strong> News <strong>27</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong><br />

Anep 538 869<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


C O U P S D E P R O J E C T E U R<br />

ILS ONT OSÉ LE DIRE En hausse<br />

Lakhder Bentorki<br />

9<br />

Le directeur de l’ONCI peut être satisfait.<br />

En effet, plusieurs confrères ont souligné<br />

le fait que les festivals d’été de cette<br />

année, ont connu une amélioration<br />

certaine au niveau de l’organisation.<br />

Ali Benflis<br />

><br />

><br />

Mohamed Alioui<br />

« Au moment où nous importons un quart<br />

de millions de tonnes de céréales, 20<br />

millions de quintaux risquent de devenir<br />

impropres à la consommation faute de<br />

capacités de stockage. »<br />

Recep Tayyip Erdoan<br />

« L’histoire maudira cheikh Al Azhar pour<br />

avoir soutenu le coup d’Etat militaire en<br />

Egypte, mais aussi les oulémaÒ‹ qui<br />

auraient admis cet acte abject. »<br />

Le monde de l’insolite<br />

Christine Lagarde<br />

« Il nous est impossible à l’heure actuelle<br />

d’entamer des négociations avec l’Egypte<br />

concernant un prêt ou une aide financière.<br />

Nous devons le faire avec des interlocuteurs<br />

crédibles. »<br />

><br />

Certains au FLN y croient dur comme fer.<br />

Le retour de l’ex-candidat à la présidence<br />

de la République peut intervenir lors de<br />

la prochaine session du CC.<br />

En baisse<br />

Sherine<br />

Abdelouahab<br />

Le conseil nazi de<br />

Facebook<br />

Un internaute du Territoire de Belfort<br />

s'est étonné de voir Facebook lui<br />

conseiller la lecture de « Mein Kampf »<br />

d'Adolf Hitler, alors qu'il a pour seul<br />

rapport avec le Troisième Reich la<br />

lecture des romans de Philip Kerr,<br />

rapporte dimanche le <strong>quotidien</strong><br />

régional Le Pays. L'ouvrage de<br />

propagande nazie d'Adolf Hitler « Mein<br />

Kampf » (Mon Combat), dont la vente<br />

n'est pas interdite en <strong>Fr</strong>ance, arrivait<br />

samedi en troisième position parmi les<br />

« livres suggérés » sur le profil<br />

Facebook de cet internaute, dont<br />

l'identité n'est pas précisée par le<br />

journal, en compagnie de « L'Idiot » de<br />

Dostoiewski et de deux BD. Présenté<br />

par le journal comme « allergique à<br />

l'extrême-droite », l'internaute assure<br />

n'avoir aucun autre rapport avec le<br />

Troisième Reich que la lecture avouée<br />

des romans historiques de l'écrivain<br />

britannique Philip Kerr.<br />

Fin de siècle<br />

caniculaire<br />

Quasiment inconnues voilà 50 ans, les<br />

canicules extrêmes vont se généraliser<br />

et pourraient s'abattre sur 85% de la<br />

planète à la fin du siècle. En effet, une<br />

étude récemment publiée dans<br />

Environmental Research Letters, affirme<br />

que les étés les plus chauds<br />

d'aujourd'hui seront les étés les plus<br />

froids de 2100. Menée conjointement<br />

par l'Institut de Potsdam pour l'impact<br />

climatique et par l'université<br />

Complutense de Madrid, cette étude<br />

promet des vagues de chaleur estivales<br />

de plus en plus nombreuses, sur des<br />

régions de plus en plus vastes.<br />

Se noyer<br />

dans l’espace<br />

Dans l'obscurité de l'espace, il a bien<br />

cru sa dernière heure arrivée.<br />

L'astronaute italien Luca Parmitano, à<br />

bord de la station spatiale<br />

inter<strong>national</strong>e (ISS) depuis fin mai,<br />

raconte sur son blog officiel, comment<br />

la présence inexpliquée d'eau dans son<br />

casque l'a obligé à interrompre en<br />

catastrophe une sortie le 16 juillet<br />

dernier. Un récit qui fait froid dans le<br />

dos. Le pilote d'essai des forces<br />

aériennes italiennes, recruté par<br />

l'Agence spatiale européenne (ESA), et<br />

son collègue américain Chris Cassidy<br />

ont pour mission d'installer une série<br />

de câbles à l'extérieur de l'ISS. Une<br />

tâche ardue en combinaison<br />

pressurisée. Après avoir effectué leurs<br />

contrôles respectifs, les deux hommes<br />

se séparent pour réaliser des travaux en<br />

différents points de la structure,<br />

conformément à leur feuille de route.<br />

><br />

La chanteuse égyptienne aurait dû tenir<br />

son clapet fermé, avant-hier à Tétouan au<br />

Maroc. Montée sur scène pour chanter,<br />

elle a crié :<br />

« Vive le Maroc » suivi d’un « Vive Sissi ».<br />

Dès lors, le public s’est retourné contre<br />

elle en scandant : « Vive Morsi ».<br />

Rafik Djebour<br />

L’inter<strong>national</strong> algérien passe de la<br />

rubrique sport à la rubrique people. Ses<br />

frasques nocturnes avec une danseuse de<br />

cabaret font les choux gras de la presse<br />

grecque.<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


10 > P U B L I C I T E<br />

Offre<br />

d’emploi<br />

Cherche coiffeuse<br />

qualifiée.<br />

Lieu «Lido»<br />

Bordj El Kiffan.<br />

Tél :<br />

0553-28-60-81<br />

Demande<br />

d’emploi<br />

J H <strong>27</strong> ans. Ingénieur en<br />

électrotechnique, option<br />

machine électrique, ayant<br />

une année d’expérience<br />

comme chargé de<br />

maintenance chez BMI<br />

groupe.<br />

Cheche emploi.<br />

Tél : 0777-37-70-63<br />

email : demeth@gmail.com<br />

Pensée<br />

Triste, douloureux et pénible fut et sera à jamais pour nous le<br />

samedi 17/<strong>08</strong>/<strong>2013</strong> où nous a quittés notre chère et regrettée<br />

Chelihi Fatma<br />

(Yemma Ourdia),<br />

laissant un grand vide que personne ne pourra combler.<br />

Ses enfants, ses petits-enfants, ses proches demandent à tous<br />

ceux qui l’ont connue, côtoyée et aimée d’avoir une pieuse pensée<br />

en sa mémoire en priant Dieu de l’accueillir en Son Vaste<br />

Paradis.<br />

Convocation<br />

de la date d’apparition de l’avis au journal.<br />

de l’APC d’Ait Laaziz (Service du personnel).<br />

sera pas pris en considération.<br />

<strong>Algérie</strong> News <strong>27</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong> Anep 538 839<br />

<strong>Algérie</strong> News <strong>27</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong> Anep 538 751<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


dclg<br />

é<br />

a a e<br />

Analyses &<br />

Décryptages<br />

La rédaction d'<strong>Algérie</strong> News propose une<br />

nouvelle rubrique dédiée à l'analyse et au<br />

décryptage de l'actualité qui nous concerne<br />

et qui nous entoure.<br />

Nous lançons un appel à tous ceux et toutes<br />

celles qui veulent y contribuer à travers des<br />

articles ou des propositions. Vos contributions<br />

seront les bienvenues.<br />

Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr<br />

11<br />

Fukushima et les fuites radioactives<br />

Un casse-tête<br />

nippon<br />

Par Yanis Ramy<br />

Comment et pour quelle raison un des<br />

réservoirs d'eau hautement radioactive de la<br />

centrale de Fukushima a-t-il laissé filer 300<br />

tonnes d'eau bien que des mesures préventives<br />

aient été prises ? Nul ne sait, pas même la<br />

compagnie gérante du complexe atomique.<br />

> Suite pages 12 et 13<br />

Ça va se savoir<br />

Le Moyen-Orient expliqué<br />

aux nuls<br />

Par Massinissa<br />

Boudaoud<br />

Y a-t-il un génie qui<br />

peut éclairer nos lanternes<br />

sur ce qui se<br />

passe au Great Middle<br />

East. Dans une lettre<br />

adressée au Financial<br />

Times, un citoyen britannique s’est<br />

sérieusement posé la question. Il a intitulé<br />

son billet « guide du Mena ». Il a<br />

pesé le pour et le contre, mis sur une<br />

balance d’un côté, les intérêts et de l’autre<br />

les valeurs. Il a mesuré le patriotisme<br />

et la religiosité. Il a surtout pris le pool<br />

de terres, qui tant font l’objet de trahison,<br />

tant de dévouement. Au final, ce<br />

citoyen n’a trouvé aucune explication ni<br />

solution au bourbier des Arabes et surtout<br />

à son questionnement. Osons pénétrer<br />

au vif du sujet où les alliances tous<br />

azimuts sont légion : contre nature,<br />

contre Dieu et contre la paix. Bachar Al<br />

Assad entre en guerre contre une partie<br />

de son peuple et une armée qui se dit<br />

libre, mais qui regroupe toutes les sectes<br />

et les organisations terroristes du<br />

monde, d’Al-Qaïda aux farouches combattants<br />

de la Tchétchénie en passant par<br />

les radicaux libyens, tunisiens et turcs.<br />

Autrement dit, Bachar est contre les salafistes<br />

et les <strong>Fr</strong>ères musulmans. Mais<br />

Bachar a le soutien de l’Iran, ennemi juré<br />

des Etats-Unis et des pays du Golfe.<br />

Jusque-là l’équation paraît plausible.<br />

Poursuivons l’analyse : l’Arabie saoudite<br />

et la majorité des pays de Golfe, mis à<br />

part le Qatar, veulent la chute des <strong>Fr</strong>ères<br />

musulmans en Egypte.<br />

Mathématiquement, le serviteur des<br />

deux Lieux saints devrait s’entendre avec<br />

Al Assad Junior. Ce n’est pas le cas. Il y a<br />

des démêlés historiques, disent les<br />

experts (Maâlich). Osons pédagogiquement<br />

franchir un autre pas : Abdellah<br />

Ben Abdelaziz est un pro-Sissi. Il déteste<br />

les ouailles de Morsi et sa confrérie.<br />

Donc logiquement, il devrait être l’ennemi<br />

de Barack Obama qui est pro-<br />

Morsi. Là aussi ce n’est pas le cas,<br />

puisqu’il y a une forte liaison amoureuse<br />

scellée par le Pacte de Quincy depuis plus<br />

de soixante ans entre les Américains et<br />

les Saoud. Revenons à l’Iran, son bras<br />

armé en Liban a de très bonnes relations<br />

avec le Hamas palestinien, qui appartient<br />

à la nébuleuse mondiale des <strong>Fr</strong>ères<br />

musulmans. Par déduction algébrique,<br />

Rohani devrait être l’ami intime<br />

d’Obama, puisque de tout temps les<br />

Américains ont soutenu la mouvance<br />

islamiste. Bien que le Hamas palestinien<br />

soit catalogué comme une organisation<br />

terroriste comme le Hezbollah. Erdogan<br />

a une dent contre les militaires, c’est-àdire<br />

contre à la fois Bachar Al Assad et le<br />

général Al Sissi, en témoigne la série de<br />

procès intentée contre de hauts officiers<br />

ottomans. Mais cela ne l’a pas empêché<br />

de comploter avec les pétrodollars du<br />

Golfe, très amis avec Al Sissi. On ne sait<br />

s’il s’agit d’un paradoxe de la logique<br />

mathématique ou d’une tautologie. En<br />

Par déduction<br />

algébrique, Rohani<br />

devrait être l’ami intime<br />

d’Obama, puisque de tout<br />

temps les Américains ont<br />

soutenu la mouvance<br />

islamiste.<br />

logique mathématique, ceci s'appelle un<br />

paradoxe. Contrairement à une tautologie<br />

qui est tout le temps vraie, le paradoxe<br />

est tout le temps faux. Le problème<br />

est que logiquement on peut démontrer<br />

qu'un paradoxe est vrai. Et c'est là le problème,<br />

il devient alors une tautologie. Ce<br />

qu’il faut retenir par contre est que le<br />

Moyen-Orient est une des régions du<br />

monde où les tensions et les conflits sont<br />

les plus nombreux. C'est le contraste<br />

d'une région qui compte un héritage culturel<br />

d'une extrême diversité et d'une<br />

grande richesse, et qui dispose de ressources<br />

stratégiques clés comme le<br />

pétrole. Ces atouts potentiels se sont<br />

pourtant transformés en sources de<br />

conflits car la situation géopolitique de la<br />

région depuis la fin de la Première<br />

Guerre mondiale est devenue extrêmement<br />

complexe. En fait, il y a des enjeux<br />

identitaires et religieux. L’émergence de<br />

l’islam politique est devenue un fardeau<br />

pour des pays jusque-là musulmans.<br />

Dans les monarchies du Golfe persique,<br />

la chari’a est strictement appliquée. En<br />

Iran, depuis 1979, la Révolution islamique<br />

a porté au pouvoir le clergé chiite,<br />

avec la figure de l'ayatollah Khomeiny. Le<br />

régime développe, depuis, un discours<br />

anti-occidental et antisioniste. Dans les<br />

autres pays de la région existent des<br />

mouvements radicaux et terroristes.<br />

Ensuite, il y a des enjeux stratégiques,<br />

comme le contrôle du pétrole et de l’eau.<br />

S’agissant de l’or noir, les Etats-Unis ont<br />

implanté un réseau de bases pour<br />

contrôler les voies stratégiques. Ils soignent<br />

leur alliance avec l'Arabie saoudite,<br />

principal producteur. Cela les<br />

conduit automatiquement à s'opposer à<br />

l'Iran. D'autres ressources naturelles<br />

peuvent conduire à des tensions, telles<br />

que l'eau, rare dans la région, comme en<br />

Palestine, ou entre Turquie, Syrie et Irak,<br />

pour le contrôle des eaux de l'Euphrate.<br />

En dernier lieu, il y a le défi démocratique<br />

que les peuples arabes ont tenté de<br />

relever.<br />

Plusieurs facteurs ont donc conduit<br />

cette région du monde à devenir une des<br />

zones où les tensions et les conflits sont<br />

les plus nombreux et les plus violents.<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


12 dclg<br />

é a a e<br />

Décryptage<br />

Analyses &<br />

Décryptages<br />

Fukushima et les fuites radioactives<br />

Un casse-tête nippon<br />

asiatique risque de connaître<br />

une autre catastrophe plus importante<br />

que la première si un autre raz-de-marée<br />

ou un tremblement de terre se produisait<br />

d’autant plus que la région est répu-<br />

L’archipel<br />

tée pour sa séismicité, avertissent les experts. C’est le<br />

cas du professeur japonais Hiroshi Miyano, expert de la<br />

conception de centrales qui souligne que ces réservoirs<br />

fuiraient de façon massive. Il y a une semaine, Tepco<br />

annonçait avoir découvert des flaques d'eau radioactive<br />

près des réservoirs, avant de préciser plus tard que la<br />

quantité échappée était de 300 tonnes. Une quantité<br />

non négligeable qui inquiète, notamment à l’occasion<br />

d’une contamination. Le réservoir défectueux a été<br />

identifié, mais pas encore le point précis de la fuite qui<br />

durait assurément depuis des semaines, sans avoir été<br />

détectée. Des vérifications visuelles ont lieu deux fois<br />

par jour, les techniciens regardent si de l'eau s'est artificiellement<br />

accumulée au sol et si tel est le cas ils en<br />

mesurent la radioactivité, a pourtant assuré Tepco.<br />

Reconnaissant que le processus a cette fois failli, la<br />

compagnie a dit étudier d'autres modalités de contrôle.<br />

Plus d'un millier de réservoirs de divers types émanant<br />

de plusieurs fabricants sont assemblés dans des zones<br />

déblayées autour de la centrale, dont 350 du même<br />

modèle que celui qui a fui. Ces derniers sont fournis<br />

par la petite entreprise Tokyo Kizai Kogyo, a fini par<br />

confirmer à l'AFP un porte-parole de Tepco. Interrogée<br />

auparavant par l'agence, Tokyo Kizai Kogyo, dont le<br />

nom n'est officiellement pas cité, avait pour sa part<br />

refusé de répondre, invoquant des clauses de confidentialité<br />

avec Tepco et les sociétés parties prenantes. La<br />

commande a été passée par une coentreprise créée par<br />

Tepco et la firme de travaux publics Taisei<br />

Construction, s'est contentée d'expliquer un vice-PDG<br />

de Tepco, Zengo Aizawa, ajoutant que chaque réservoir<br />

coûte plusieurs dizaines de millions de yens (d'une<br />

centaine à plusieurs centaines de milliers d'euros). Ces<br />

énormes pièces, de 11 mètres de haut sur 12 mètres de<br />

large, peuvent chacune stocker 1 000 tonnes d'eau<br />

(le tiers d'une piscine olympique). Constitués de plaques<br />

d'acier, ces réservoirs sont assemblés et scellés sur<br />

place, avec des joints de caoutchouc expansé. La cause<br />

de la fuite existe probablement sur d'autres réservoirs,<br />

a reconnu M. Aizawa. Il avait été déplacé à cause d'un<br />

affaissement de la dalle de béton, à l'instar de deux<br />

autres qui, du coup, devaient rapidement être vidés par<br />

précaution, sans pour autant que soit établi avec certitude<br />

le lien de cause à effet entre le démontage/remontage<br />

du réservoir et la fuite. Dans le passé, quatre autres<br />

fuites avaient déjà été constatées. Elles étaient de moindre<br />

ampleur mais vraisemblablement liées à des soucis<br />

aux jointures. Interrogé sur la résistance des matériaux<br />

aux éléments radioactifs contenus dans l'eau, un porteparole<br />

de Tepco s'est borné à indiquer que ces réservoirs<br />

ne sont pas seulement prévus pour stocker de<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong><br />

l'eau propre, mais<br />

aussi de l'eau souillée.<br />

L'eau contaminée est<br />

en partie issue d'eau<br />

de mer et contient<br />

donc du sel. Or l'acier<br />

utilisé rouille facilement<br />

et il existe des<br />

risques de trous de corrosion, a pour sa part prévenu le<br />

professeur Akio Hata, spécialiste des questions de pollution.<br />

L'autorité de régulation nucléaire a qualifié de<br />

grave l'incident et l'a situé au niveau 3 sur l'échelle<br />

inter<strong>national</strong>e des événements nucléaires (Ines).<br />

Comment et pour quelle raison un des réservoirs<br />

d'eau hautement radioactive de la centrale de<br />

Fukushima a-t-il laissé filer 300 tonnes d'eau bien que<br />

des mesures préventives aient été prises ?<br />

Des constats sans résultats<br />

Au mois de juillet dernier, le gérant de la centrale<br />

accidentée de Fukushima a annoncé avoir constaté une<br />

multiplication par 90 en trois jours du niveau de<br />

césium radioactif dans un puits de prélèvement situé<br />

entre les réacteurs et la mer. Cette énième mauvaise<br />

découverte suscite de nouvelles interrogations sur la<br />

propagation de l'eau souterraine contaminée. Selon les<br />

prélèvements effectués le 8 juillet, l'eau souterraine en<br />

un point situé à environ 25 mètres de la mer contenait<br />

9 000 becquerels de césium 134 par litre et 18 000 becquerels<br />

de césium 137, contre respectivement 99 becquerels/l<br />

et 210 becquerels/l trois jours auparavant. Le<br />

facteur de multiplication dans ce court laps de temps<br />

est de 91 fois dans le premier cas et 86 dans le second.<br />

Nous ne sommes pas pour le moment en mesure de<br />

dire si l'eau contaminée s'écoule ou non dans la mer, a<br />

déclaré Tepco à la<br />

de renforcer les c<br />

tions pour empêch<br />

Pacifique voisin. L<br />

au même endroit<br />

ments radioactifs<br />

strontium 90 et au<br />

bêta, de 900 000 b<br />

de ces substances<br />

becquerels/litre, so<br />

fond admis pour l'<br />

le point de prélève<br />

où s'étaient déve<br />

contaminée le mo<br />

soit en avril 2011.<br />

mentation soudai<br />

trale Fukushima D<br />

le tsunami du 11 m<br />

pel. Du combusti<br />

teurs du site, d'où<br />

radioactifs alentou<br />

Les autorités<br />

Le ministre ja<br />

Motegi, doit se re<br />

accidentée de Fuk<br />

mesure des grave<br />

empoisonnent la c<br />

le site accompagn<br />

pour parler de la<br />

qué à l'AFP un


Décryptage<br />

13<br />

« L’Enfant ressuscité » de Yazid Kefif<br />

Le dénouement<br />

heureux… !<br />

ministre, Shinzo Abe, a promis il y a plusieurs semaines<br />

que le gouvernement allait davantage s'impliquer dans<br />

la recherche de solutions aux graves difficultés que rencontre<br />

Tokyo Electric Power (Tepco) pour gérer les<br />

millions de litres d'eau accumulée dans les sous-sols et<br />

dans des réservoirs du complexe atomique ravagé<br />

Fukushima Daiichi. Après l'accident survenu le 11<br />

mars 2011 à la suite du gigantesque tsunami provoqué<br />

par un violent séisme au large du nord-est, les opérations<br />

d'arrosage d'urgence et la remise en service<br />

ensuite de moyens de refroidissement des réacteurs ont<br />

généré des quantités massives d'eau contaminée. Cette<br />

eau, parfois en partie débarrassée de certains éléments<br />

radioactifs, est stockée dans des centaines de gigantesques<br />

réservoirs installés en urgence, mais une partie<br />

engorge aussi le sous-sol de la centrale et file dans<br />

l'océan Pacifique voisin, comme l'a récemment<br />

reconnu Tepco. Par ailleurs, un des réservoirs cylindriques<br />

utilisés a récemment laissé filer un tiers de son<br />

contenu (soit 300 tonnes d'eau hautement radioactive),<br />

suscitant des inquiétudes sur les risques de défauts<br />

similaires sur des engins du même type. Cet incident a<br />

été qualifié de grave par l'autorité indépendante de<br />

régulation nucléaire dont un des membres a jugé<br />

bâclée la façon dont Tepco s'occupait de cette eau.<br />

Auparavant, la compagnie avait déjà dû renoncer à<br />

l'usage de réservoirs sous forme de bassins creusés dans<br />

la terre, car plusieurs d'entre eux avaient présenté des<br />

vices d'étanchéité. La compagnie a toutefois promis<br />

qu'elle allait revoir sa politique de gestion de l'eau,<br />

aujourd'hui le plus sérieux problème auquel elle est<br />

confrontée et qui ne sera pas résolu tant qu'un puissant<br />

système de décontamination ne sera pas pleinement<br />

fonctionnel accompagné d'une solution fiable de<br />

stockage. Le dispositif de filtrage des éléments radioactifs<br />

mis en place jusqu'à présent n'a pas donné satisfaction.<br />

Il est en outre actuellement en réparation.<br />

presse. Le groupe promet toutefois<br />

ontrôles et de prendre des disposier<br />

de contaminer davantage l'océan<br />

e 5 juillet, Tepco avait déjà découvert<br />

un niveau phénoménal d'autres élé-<br />

, en l'occurrence une quantité de<br />

tres éléments produisant des rayons<br />

ecquerels/litre. Le 8 juillet, le niveau<br />

était à peu près identique, 890 000<br />

it plusieurs milliers de fois le pla-<br />

'eau de mer. Tepco avait expliqué que<br />

ment se situe là où passe un tuyau et<br />

rsées de grandes quantités d'eau<br />

is suivant la catastrophe atomique,<br />

Cela n'explique toutefois pas l'augne<br />

des quantités de césium. La cenaiichi<br />

a été ravagée par le séisme et<br />

ars 2011 dans le nord-est de l'archible<br />

a fondu dans trois des six réacla<br />

présence de nombreux éléments<br />

r.<br />

impuissantes<br />

ponais de l'Industrie, Toshimitu<br />

ndre lundi après-midi à la centrale<br />

ushima pour prendre sur place la<br />

s problèmes d'eau contaminée qui<br />

ompagnie Tepco. M. Motegi ira sur<br />

é du PDG de Tepco, Naomi Hirose,<br />

gestion de l'eau radioactive, a expliporte-parole<br />

de Tepco. Le Premier<br />

L'accident en question<br />

L’explosion de Fukushima a eu lieu le 11 mars 2011<br />

au Japon. L’accident a impliqué les réacteurs 1, 2 et 3 et<br />

la piscine de désactivation du réacteur 4 de la centrale<br />

nucléaire de Fukushima Daiichi. Le séisme du 11 mars<br />

2011 a entraîné un arrêt automatique des réacteurs en<br />

service, la perte accidentelle de l'alimentation électrique<br />

et le déclenchement des groupes électrogènes.<br />

L'observation d'émissions de xénon, avant même la<br />

première dépressurisation volontaire du 1er réacteur,<br />

indique des dommages structurels probables dans la<br />

partie nucléaire des installations immédiatement après<br />

le séisme2, 3. A la suite du tsunami, des groupes électrogènes<br />

de secours sont tombés en panne. Des débris<br />

ont pu obstruer des prises d'eau. Ces défaillances, couplées<br />

à plusieurs erreurs humaines aussi bien de fond<br />

que pratiques4, ont causé l'arrêt des systèmes de refroidissement<br />

de secours des réacteurs nucléaires ainsi que<br />

ceux des piscines de désactivation des combustibles<br />

irradiés. Le défaut de refroidissement des réacteurs a<br />

induit des fusions partielles des cœurs de trois réacteurs<br />

nucléaires puis d'importants rejets radioactifs.<br />

Cet accident nucléaire majeur est classé au niveau 7 (le<br />

plus élevé) de l'échelle inter<strong>national</strong>e des événements<br />

nucléaires, ce qui le place au même degré de gravité que<br />

la catastrophe de Tchernobyl (1986), compte tenu du<br />

volume important des rejets. L'accident nucléaire de<br />

Fukushima est ce qu’on appelle au Japon un Genpatsushinsai<br />

: un accident combinant les effets d'un accident<br />

nucléaire et d'un tremblement de terre. Mise hors-service<br />

depuis l'accident, la centrale nucléaire de<br />

Fukushima Daiichi est annoncée devoir être démantelée<br />

sur une durée évaluée à quarante ans. Selon<br />

l'Organisation mondiale pour la santé (OMS), les<br />

conséquences sanitaires anticipées des doses d'irradiation<br />

reçues par les populations au Japon et en dehors<br />

sont minimes : les niveaux d'incidence prédits par les<br />

modèles sont faibles, et aucune augmentation observable<br />

du taux de cancer n'est attendue. Dans les zones les<br />

plus contaminées, l'OMS estime que dans le cas le plus<br />

défavorable -en l'occurrence, abstraction faite des<br />

mesures d'interdiction sur la commercialisation de<br />

produits contaminés, et sur la base du modèle sans<br />

seuil- le risque de cancer pourrait être accru de<br />

manière statistiquement significative.<br />

Y. R.<br />

Par Slemnia Bendaoud<br />

Le constat est sévère. Le diagnostic ne<br />

l’est pas moins. Les deux sont faits<br />

par deux experts en la matière dont<br />

l’auteur, Yazid Kefif, à la fois médecin<br />

et écrivain, symbolise cet exemple parfait<br />

du rapprochement des sciences avec les<br />

consciences de l’humanité.<br />

Ces petites gens, celles des rivières, dont<br />

l’auteur nous narre leurs récits et autres<br />

péripéties propres à leur vie d’êtres, vivant à<br />

la lisière de la société en quête de bien-être,<br />

sinon de paraître au moins comme seuls<br />

maîtres de leur destin, sont très intéressantes<br />

à connaître dans leurs mouvements et<br />

autres interactions à l’intérieur d’un tissu<br />

social en perte de ses repères.<br />

Le diagnostic est double. œuvre de deux<br />

disciplines qui s’entrechoquent mais qui se<br />

complètent. Il nous est fourni tout cru et<br />

dans ses menus détails. Ceux propres à la<br />

noblesse de la médecine et de l’art scriptural.<br />

Le titre, évocateur d’une certaine nostalgie,<br />

aurait pu être reformulé en l’expression<br />

« Shab El Oued » (les gens de la<br />

rivière), dont l’auteur en fait référence dès le<br />

début de son ouvrage, bien structuré et<br />

abondamment fourni en évènements et<br />

actions qui déroutent de par leur enchevêtrement,<br />

surtout vers la fin du roman, le lecteur<br />

non averti.<br />

Et comme la littérature ne peut pas en<br />

faire tous « des héros », le choix a donc plutôt<br />

été anonyme, probablement juste pour<br />

ne pas faire de mécontents parmi eux. Qui<br />

sait… ? Très cool à ses débuts, ce titre combine<br />

à merveille, à mesure que l’on feuillette<br />

ses pages, l’art de changer de cadre et de terrain<br />

de chasse de l’auteur pour offrir plus<br />

d’occasions aux brocanteurs d’idées avec<br />

celui de compliquer l’existence au héros<br />

principal de l’œuvre qui se débat sur tous<br />

les fronts juste pour se tenir debout et tenir<br />

tête à ce mauvais sort qui le suit à l’ombre<br />

de tous ses menus mouvements.<br />

L’enfance des gens de « Shab El Oued »<br />

est connue pour ça, oscillant entre le fond<br />

de la vague et le creux de l’oued. L’ouvrage<br />

s’ouvre d’ailleurs sur cette page noire d’une<br />

famille expropriée de sa propre demeure<br />

par le géniteur même du père de famille, le<br />

grand-père, en l’occurrence, simulant un<br />

vrai scénario qui se terminera des années<br />

plus tard en une vraie raison de repêcher<br />

son petit-fils des méandres de cette petite<br />

délinquance qui le guettait en tout coin de<br />

rue.<br />

Les trames du roman sont vraiment bien<br />

tissées, à tel point qu’à un moment, le lecteur<br />

est entraîné par cette idée à penser qu’il<br />

s’agit d’un récit autobiographique de l’auteur.<br />

Heureusement qu’il y a ce titre évocateur<br />

de l’ouvrage concis et astucieux qui<br />

remet son monde à la page et surtout le lecteur<br />

bien inspiré à la raison.<br />

Il s’agit d’un enfant ressuscité et non<br />

d’une enfance ressuscitée, comme peuvent<br />

faussement le comprendre certains !<br />

L’ouvrage retrace une vie en errance d’un<br />

jeune qui retrouve en fin de parcours les<br />

traces d’un héritage qui le sortira de son<br />

impasse, après avoir flirté avec tous les dangers<br />

possibles et pris congé de tous les bons<br />

côtés de la vie en société.<br />

Dans « L’Enfant ressuscité », Hassène, le<br />

héros principal de l’histoire, revient à la vie.<br />

Il y revient de loin, grâce aux bonnes grâces<br />

de son grand-père et à la sagesse des gens<br />

âgés dont on ignore souvent la vraie trajectoire<br />

de leur pensée et autres projets et trajets.<br />

S’il est maintenant connu que Hassène<br />

s’est converti à la littérature lorsque l’univers<br />

commença à lui tourner le dos, le<br />

médecin de service sur ce terrain propre à<br />

l’art cursif a désormais un très difficile<br />

choix à faire entre ces deux disciplines. Un<br />

choix très difficile et plus délicat à prendre,<br />

en somme !<br />

A moins que la littérature dans laquelle il<br />

excelle et se révèle ne lui serve tout juste<br />

qu’à prendre un peu de recul par rapport à<br />

la médecine et ses embarras !<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


14 dclg<br />

é a a e<br />

Kiosque inter<strong>national</strong><br />

Analyses &<br />

Décryptages<br />

TRIBUNE<br />

Laïc, ma<br />

religion<br />

est l’islam!<br />

Mohammed Ennaji, Yabladi.com<br />

Je suis un laïc convaincu, un homme libre<br />

dans sa pensée mais respectueux de la<br />

liberté d'autrui et de ses convictions, parce<br />

que j’ai en partage avec lui quelque chose qui<br />

peut fonder un combat commun jusqu’à un certain<br />

point. Cette conviction n’est pas une tolérance<br />

tactique, elle est le fruit d’une réalité forte.<br />

Pour éviter toute confusion, je suis un<br />

musulman convaincu par la force de sa culture «<br />

cultuelle » et par sa vivacité. Je ne le suis pas<br />

parce que je suis pratiquant, un tel aspect<br />

deviendra à l’avenir socialement secondaire ; je<br />

ne le suis pas par compromis politique conjoncturel,<br />

je suis un simple citoyen pas un politique.<br />

Musulman, je le suis profondément, stratégiquement,<br />

parce que cette religion est une composante<br />

essentielle de mon identité et un paramètre<br />

incontournable sur tous les plans. Sans la<br />

prendre en compte, l’avenir n’est pas objectivement<br />

envisageable et même certainement obscur<br />

et peut-être sanglant. Mon adhésion dépasse<br />

le seul exercice du culte. Contrairement à une<br />

idée courante chez les modernistes peu avertis<br />

de notre réalité, cette religion n’est pas réductible<br />

à l’héritage historique, elle est un des fondements<br />

de la formation de ma nation, de mon<br />

territoire, de mon rapport au reste du monde.<br />

Un rapport novateur au<br />

religieux<br />

Plus que la foi personnelle mais, en même<br />

temps, grâce à elle et à son partage, c’est la puissance<br />

de l’instance religieuse, en sa qualité de<br />

quasi infrastructure, dans notre pays, dans notre<br />

histoire, qui importe, celle-ci est indépendante<br />

des croyances ou des semblants d’incroyances<br />

de chacun d’entre nous. La laïcité, dans la phase<br />

que nous traversons, ne doit pas être une reproduction<br />

mécanique de la réalité occidentale, un<br />

copier coller. J’entends camper, moi aussi, dans<br />

le champ religieux, je n’entends ne pas le laisser<br />

aux mains d’autres qui le retourneraient contre<br />

moi, contre mes velléités de citoyen libre.Ceci<br />

dit, je revendique le droit d’entretenir un autre<br />

rapport novateur au religieux : pouvoir remettre<br />

en question dans ce champ ce qui peut porter<br />

préjudice à l’expression épanouie de ma personnalité,<br />

de mon ouverture, de mon sens critique,<br />

autrement dit préserver ma liberté de pensée.<br />

Halte aux légendes et aux manipulations du religieux,<br />

halte à son intemporalité !<br />

Ainsi, en aucun cas, je ne tournerai le dos au<br />

religieux ni ne le considérerai, par pure paresse<br />

ou par simple rejet qui revient dans les faits à<br />

une démission, comme réactionnaire. C’est trop<br />

facile, car je serai en dehors de l’Histoire. Ma laïcité<br />

passe par là : la lutte et le compromis avant<br />

les ruptures, qui passent forcément par l’intelligence<br />

de ma société. Elle ne se réduit pas à prendre<br />

un verre et à descendre en flammes les islamistes<br />

sur le petit écran. Elle réside par contre à<br />

développer une pensée critique qui fonde la<br />

mise en place de ponts avec une véritable<br />

modernité.<br />

TUNISIE<br />

Que manque t-il<br />

à la transition<br />

pour réussir?<br />

Hédi Sraieb, Kapitalis.com<br />

Voilà maintenant près<br />

de deux ans que la<br />

Troïka a pris les<br />

commandes du pays.<br />

Ce qui ne devrait être<br />

qu'une simple<br />

transition – entre deux<br />

républiques –,<br />

rédaction d'une<br />

constitution et<br />

gouvernement<br />

provisoire de gestion<br />

des affaires courantes,<br />

se prolonge et<br />

s'éternise.<br />

Onze des principales formations<br />

politiques avaient pourtant<br />

pris l'engagement que ce<br />

délai serait respecté. Mais sans<br />

doute une fois de plus faut-il constater<br />

que les promesses publiques ne valent<br />

que pour ceux qui veulent bien y<br />

croire.Un gouvernement pléthorique<br />

s'est constitué. Plus de 80 ministres et<br />

probablement près de 400 conseillers,<br />

experts, et chargés de mission en tous<br />

ordres. S'en est suivi la valse des grands<br />

commis de l'Etat, des gouverneurs, des<br />

délégués locaux, puis des dirigeants de<br />

grandes entreprises publiques. Une<br />

conception manifestement «instrumentale»<br />

du rôle de l'Etat où il suffit de changer<br />

de têtes et de discours pour qu'une<br />

nouvelle efficacité soit trouvée. La forme<br />

plutôt que le fond. La continuité de l'Etat<br />

plutôt que sa refondation.<br />

A l'épreuve des faits l'équipe gouvernementale<br />

a failli, du moins auprès d'une<br />

large fraction du corps social comme le<br />

laisse transparaitre les deux grandes<br />

manifestations consécutives des dernières<br />

semaines, sans parler du sit-in du Bardo<br />

qui ne désemplit pas en dépit de la fatigue<br />

et de la lassitude.Nul besoin d'une grande<br />

culture politique pour arriver sur ce<br />

constat. L'opinion intuite, décèle, détecte,<br />

perçoit cet échec sans toujours en saisir<br />

les causes. Elle constate : pas l'ombre du<br />

début d'une justice transitionnelle; pas de<br />

procès de l'ancien régime; pas une poursuite<br />

pour détournement de biens publics<br />

ou sociaux... En revanche, une interférence<br />

constante dans le rendu de la justice,<br />

quand ce n'est pas intimidation<br />

notoire et abus d'influence en amont ou<br />

en aval de tout le processus judiciaire.Une<br />

constitution impossible à écrire! Une<br />

Assemblée constituante prise au piège des<br />

«teneurs de son agenda», de son fonctionnement,<br />

de ses débats quand ce n'est<br />

pas de son écriture. Son président, acteur<br />

mais aussi otage du jeu, en prend acte et<br />

annonce le gel de son activité avouant en<br />

creux son impuissance. Craquements<br />

mais pas fractures, pour l'instant.<br />

Que dire de la conduite des affaires<br />

courantes. Un mimétisme étonnant de<br />

celui du régime déchu. Insécurité et<br />

instabilité ont rarement atteint de tels<br />

sommets. Plus préoccupés de mettre la<br />

main sur les appareils policier et civil, en<br />

attendant une possible mise au pas de<br />

toute la société, les dirigeants du moment<br />

ont laissé se développer un climat d'impunité<br />

à l'égard de divers mouvements<br />

extrémistes notamment d'obédiences<br />

fondamentalistes. Il y aurait beaucoup à<br />

dire à propos de ce qui ressemble à du<br />

laxisme ou à de l'inexpérience, mais n'en<br />

sont pas.Nous faisons pour notre part<br />

l'hypothèse qu'il existe un continuum<br />

entre les diverses sensibilités que cimente<br />

une idéologie théologique au-delà de clivages<br />

originels et anciens. Toute chose<br />

qui ne doit rien à l'improvisation mais<br />

qui ressort du calcul tactique et d'une<br />

finalité stratégique partagée.<br />

Rien contre la corruption ancienne ou<br />

renouvelée. La peur des forces d'argent?<br />

En revanche, et comme pour donner<br />

le change, une loi «d'immunisation» de la<br />

révolution, de fait, et réplique de la<br />

demande de «purification» vociférée par<br />

les Ligues et autres protecteurs de cette<br />

révolution. Rapprocher les sémantiques<br />

et terminologies permet souvent de comprendre<br />

les signifiés derrière des signifiants<br />

différents. Cela en dit long également<br />

sur les dimensions haineuses,<br />

revanchardes, sans discernement d'aucune<br />

sorte, mortifères... Un nihilisme en<br />

mouvement! Haine des autres et de soi!<br />

Que dire des lieux de prière livrés aux<br />

«fous de Dieu», des appels au meurtre,<br />

des menaces à peine voilées (excusez la<br />

formule), de l'intimidation permanente<br />

de femmes, de l'embrigadement d'enfants...<br />

et pour finir de terroristes surgis<br />

de nulle part. Les aberrations de cette<br />

transition sont légion.Là où le pays attendait<br />

apaisement, règlement de la question<br />

socioéconomique, reprise de l'activité –<br />

dans toutes les acceptions du terme –, la<br />

société se trouve à faire face à une dégradation<br />

de ses conditions d'existence<br />

redoublée de nouvelles peurs et angoisses.<br />

Trop longue la liste des inconséquences.<br />

Trop de turpitudes derrière l'avant<br />

scène, d'arrangements en accommodements<br />

de toutes sortes mais qui finissent<br />

par transpirer. De passe-droits en faveurs<br />

injustifiées, de complaisances en indulgences<br />

irréfléchies, tout cela revient en<br />

boomerang et d'un peu partout. Des<br />

ultrareligieux qui trouvent que ce pouvoir<br />

ne va pas assez loin et assez vite. Une<br />

opposition qui trouve que ce même pouvoir<br />

en fait trop peu et bien trop tard. La<br />

goutte d'eau qui fera déborder le vase dira<br />

Samir Ettaieb à la suite du meurtre de<br />

sang froid du regretté Brahmi.Une<br />

constituante à l'arrêt. Un gouvernement<br />

en panne. Une polarisation dommageable.<br />

Comment sortir de ce qui ressemble<br />

fort à une crispation extrême de tout le<br />

corps social. La confiance n'existe plus. Il<br />

en faut un minimum si l'on veut conserver<br />

le caractère pacifique de cette<br />

confrontation politique (à défaut de véritables<br />

pratiques démocratiques, au grand<br />

jour, mais encore inconnues du patrimoine<br />

culturel). Quelle issue possible au<br />

regard notamment de la tragédie égyptienne?<br />

Sans solution proprement politique<br />

(autrement dit un compromis), le<br />

pays risque de basculer de proche en proche<br />

dans cette spirale infernale de violences<br />

incontrôlables.<br />

Chercher le pourrissement pourrait<br />

s'avérer un très mauvais calcul et accroitre<br />

les ressentiments aventuristes.<br />

Jusqu'où ne pas aller! Sans doute ne faudra-t-il<br />

pas trop espérer de la seule bonne<br />

volonté du maître du jeu, ni de sa démarche<br />

incantatoire du consensus, car à l'évidence,<br />

on peut vivre quelques temps sans<br />

constitution, sans pléthore de ministres.<br />

A moins qu'un invité surprise ne se<br />

manifeste: une crise monétaire et financière.<br />

Cependant une longue tradition<br />

pourrait dépasser les tensions du<br />

moment permettant aux uns comme aux<br />

autres de différer la confrontation et de<br />

sauver la face et l'honneur. Celle des<br />

conciliabules, des tractations d'arrièrescène,<br />

dont tous les acteurs du moment<br />

connaissent les subtilités, les arcanes, faites<br />

de temporisations, de promesses aléatoires,<br />

puis de «faits accomplis», qui ne<br />

lèsent au final que des forces subalternes<br />

ou d'appoint.<br />

Parions donc qu'une issue pacifique<br />

sera trouvée. Il sera alors encore et toujours<br />

temps de spéculer sur les gagnants<br />

et les perdants... Les vrais problèmes<br />

attendront...<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


Kiosque inter<strong>national</strong> dclg<br />

é<br />

a a<br />

Analyses &<br />

Décryptages<br />

e<br />

15<br />

RAIMUNDO KABCHI<br />

« L’Occident joue<br />

avec le feu en Syrie »<br />

Leandro Albani,<br />

Contrainjerencia<br />

Raimundo Kabchi<br />

est avocat et un<br />

bon connaisseur<br />

des questions<br />

inter<strong>national</strong>es.<br />

Libanais de par sa<br />

naissance, depuis<br />

52 ans sa patrie est<br />

le Venezuela,<br />

comme il le fait<br />

remarquer. Durant<br />

de nombreuses<br />

années, Kabchi a<br />

exercé en tant que<br />

conseiller du<br />

président Hugo<br />

Chavez pour les<br />

sujets liés au<br />

Proche Orient, ce<br />

qui fait de lui une<br />

référence pour se<br />

renseigner sur<br />

cette région du<br />

monde qui<br />

demeure agitée<br />

depuis assez<br />

longtemps.<br />

Quelle analyse peut-on faire sur<br />

la situation en Syrie, après plus<br />

de deux années d’agressions<br />

contre ce pays ?<br />

La Syrie est aujourd’hui l’objet<br />

d’une conjuration inter<strong>national</strong>e.<br />

Premièrement : face aux plans<br />

impérial-sionistes et de la droite<br />

arabe, la Syrie fait partie d’un système<br />

que nous, au Moyen-Orient,<br />

appelons un système de résistance.<br />

C’est-à-dire, elle résiste aux<br />

plans impérialistes, sionistes et de<br />

la droite arabe dans la région.<br />

Comment détruire ce pays pour<br />

ensuite s’occuper d’un autre<br />

maillon de la chaîne, formée par<br />

l’Iran, l’Irak après le départ des<br />

américains, le Liban, la Palestine,<br />

etc.<br />

Deuxièmement, il y a un<br />

objectif constant pour l’Occident<br />

au Moyen Orient : l’existence, la<br />

sécurité et l’expansion de l’Etat<br />

d’Israël. La Syrie, comme l’Iran,<br />

s’avère être un obstacle pour<br />

atteindre ce but. Troisièmement,<br />

il y a l’exploitation des richesses<br />

<strong>national</strong>es dans le monde arabe,<br />

et la Syrie est également un obstacle<br />

sur le chemin. Le pétrole, le<br />

gaz, les pétrodollars qui sont recyclés<br />

pour les sociétés occidentales,<br />

accablées par une crise économique<br />

structurelle et inter<strong>national</strong>e.<br />

La Syrie représente aussi un chaînon<br />

manquant dans la chaîne que<br />

les Etats-Unis et l’Otan veulent<br />

construire face à la Russie et la<br />

Chine.<br />

Comment peut-on expliquer<br />

cette unité du gouvernement, du<br />

peuple et de l’armée en Syrie ?<br />

J’accuse l’opposition vénézuélienne<br />

d’être toujours prête à<br />

extrapoler des circonstances d’autres<br />

pays, d’autres situations spécifiques<br />

et d’autres réalités, au<br />

Venezuela et de les encourager,<br />

bien que les conditions ne soient<br />

pas les mêmes. C’est l’une des<br />

erreurs de l’Occident par rapport<br />

à la Syrie. Ils ont pensé que la<br />

Syrie et la Libye représentaient la<br />

même chose, et que la Russie et la<br />

Chine auraient une attitude faible,<br />

comme cela fut le cas en<br />

Libye. Or, Mouammar Al Kadhafi<br />

n’est pas Bachar Al Assad, la Libye<br />

n’est pas la Syrie, et la situation<br />

inter<strong>national</strong>e de la Syrie est différente<br />

aussi. Kadhafi fut la victime<br />

de ses propres erreurs, provoquées<br />

par ses fils. Les dernières<br />

années de sa vie, Kadhafi suivit<br />

une orientation politique<br />

conduite par ses fils, notamment<br />

par Saif Al Islam. Il ouvrit les portes<br />

à l’Occident, augmenta ses<br />

échanges avec les Etats-Unis de<br />

300 millions de dollars à presque<br />

7 milliards de dollars, il ouvrit ses<br />

portes aux pays de l’Otan en<br />

Europe. Pas seulement en fournissant<br />

du pétrole mais également<br />

en offrant de l’argent aux candidats<br />

présidentiels et premiers<br />

ministres européens, ce que tout<br />

le monde sait aujourd’hui.<br />

Comment expliquer la position<br />

des Etats-Unis et de leurs alliés<br />

européens face à ce qui se<br />

déroule au Moyen-Orient ?<br />

Comment comprendre le fait<br />

que l’Occident partage quelque<br />

chose avec des pays qui n’ont<br />

jamais eu de Constitution fixant<br />

leurs réalités, qui n’ont pas de<br />

partis politiques d’opposition et<br />

non plus au gouvernement, n’ont<br />

pas de syndicats, où les droits de<br />

l’homme ne sont pas respectés ?<br />

Ce sont ces pays qui sont les alliés<br />

de l’Occident, du même Occident<br />

qui dit vouloir apporter la démocratie<br />

au Moyen-Orient.<br />

Comment comprendre cela et<br />

comment l’expliquer ?<br />

Parlez-vous des monarchies du<br />

Golfe Persique ?<br />

Je parle d’une série de monarchies<br />

ou dictatures imposées par<br />

les Etats-Unis et l’Otan au<br />

Moyen-Orient durant les dernières<br />

cinquante années. Comment<br />

considérer Israël comme un<br />

modèle et un exemple de démocratie<br />

et de civilisation tandis que<br />

c’est un pays complètement<br />

agresseur, belliqueux, raciste,<br />

exclusiviste et excluant ?<br />

Pourtant, le Palestinien qui essaie<br />

de retourner dans sa patrie et qui<br />

voudrait avoir droit à la même<br />

résolution des Nations-Unies qui<br />

accorda un permis de vivre à<br />

Israël, et qui aurait dû être<br />

accordé aussi aux Palestiniens, est<br />

persécuté, traité en tant que terroriste<br />

et assassiné par Israël. Et<br />

l’Occident soutient cela.<br />

C’est difficile à admettre, mais<br />

ces valeurs et ces principes sont<br />

complètement disparus, pas seulement<br />

dans les territoires du<br />

Moyen-Orient, mais aussi dans<br />

les médias internationaux.<br />

Comment est-il possible que des<br />

gouvernements occidentaux,<br />

comme celui d’Obama, de<br />

Sarkozy à l’époque, de Cameron,<br />

de Merkel, puissent dire à un pays<br />

que son chef d’Etat, élu par le<br />

peuple, est illégitime et qu’il doit<br />

partir ?<br />

La Syrie est aujourd’hui l’objet<br />

d’une conjuration inter<strong>national</strong>e<br />

où l’on fait appel à tout, sauf à la<br />

démocratie, aux libertés publiques<br />

et aux droits de l’homme,<br />

parce que, au cours des derniers<br />

vingt-huit mois qui se sont écoulés<br />

depuis le début de l’agression à<br />

la Syrie, l’on ne trouve pas un<br />

pays au Moyen-Orient qui ait<br />

avancé autant de réformes constitutionnelles,<br />

autant de transformations<br />

en faveur du respect des<br />

droits de l’homme et des libertés<br />

publiques, comme le gouvernement<br />

syrien.<br />

Pensez-vous que le Hezbollah<br />

aura un rôle décisif pour<br />

contenir l’arrivée des terroristes<br />

au Liban ?<br />

Les problèmes au Moyen-<br />

Orient sont très complexes et il<br />

faut être très familiarisé avec les<br />

sujets. Je suis Libanais chrétien et<br />

en même temps je suis du côté du<br />

Hezbollah, non pas parce qu’ils<br />

l’accusent de terrorisme, mais<br />

pour sa lutte de libération au<br />

Liban. Après avoir libéré notre<br />

territoire, nous les Libanais pouvons<br />

continuer à vivre comme<br />

nous vivons depuis des milliers<br />

d’années. Mais il y a un danger<br />

imminent pour le Liban, venant<br />

de ceux qui disent qu’ils veulent<br />

l’apaisement et le calme au<br />

Moyen-Orient. Mon pays d’origine<br />

était un exemple de démocratie<br />

au Moyen-Orient et ils y<br />

apportèrent le chaos. Comment<br />

est-il possible qu’un terroriste aux<br />

Etats-Unis soit un terroriste, de<br />

même que dans le Sud de la<br />

<strong>Fr</strong>ance c’est un terroriste, et au<br />

Nord du Mali c’est un terroriste,<br />

et qu’il faille le combattre en tant<br />

que tel ? Mais, dès que ces terroristes<br />

se trouvent au Liban et<br />

qu’ils sont en train de menacer,<br />

pas le Hezbollah, mais notre pays,<br />

la Syrie et d’autres<br />

nations…pourquoi les aide-t-on ?<br />

Au nom de quels principes<br />

moraux, de quels droits, de quel<br />

humanisme les aider ? Alors, l’impérialisme<br />

nous traite comme il<br />

l’a toujours fait, pas seulement en<br />

tant que ses vassaux, mais comme<br />

des eunuques intellectuels. Alors,<br />

par l’intermédiaire de sa presse et<br />

de ses cinquièmes colonnes dans<br />

nos sociétés, l’on nous vend le<br />

noir et le blanc, ou le blanc et le<br />

noir. Au Liban, il y a un danger<br />

imminent de la part des terroristes,<br />

ces mêmes terroristes qui<br />

agissent aujourd’hui en Egypte,<br />

en Syrie, en Irak. Ils vont tenter de<br />

détruire le Liban, la Turquie, la<br />

Jordanie, ou encore beaucoup<br />

d’autres pays si l’Occident ne<br />

change pas sa stratégie et son<br />

agenda au Moyen-Orient. Ces<br />

terroristes ne travaillent pas seuls.<br />

Depuis l’Afghanistan, à l’époque<br />

de l’Union soviétique, jusqu’à<br />

aujourd’hui, ces terroristes sont<br />

protégés, aidés, armés, financés et<br />

assistés médiatiquement, avec<br />

pour but de massacrer et de faire<br />

tomber des gouvernements qui ne<br />

sont pas fidèles aux intérêts de<br />

l’Occident, que ce soit au Moyen-<br />

Orient, en Amérique latine, ou<br />

dans le monde entier.<br />

Les Etats-Unis et leurs alliés<br />

ont-ils une notion du danger<br />

réel de cette situation ?<br />

L’Occident, qui est dans l’erreur<br />

dans sa politique au Moyen-<br />

Orient, se rend compte qu’il est<br />

en train de jouer avec le feu dans<br />

une région qui regorge de pétrole<br />

inflammable et du pétrole qui est<br />

la garantie pour résoudre les problèmes<br />

économiques de<br />

l’Occident. Aujourd’hui, plus personne<br />

ne parle du départ de<br />

Bachar Al Assad, plus personne<br />

ne parle d’une victoire de ces terroristes<br />

internationaux protégés<br />

par l’Occident. Que disent-ils,<br />

Obama et Kerry, Cameron et les<br />

autres ? Qu’est-ce ce qu’ils<br />

demandent à présent pour la<br />

Syrie ? Continuer à armer et<br />

envoyer de l’aide aux terroristes<br />

afin d’obtenir un équilibre sur le<br />

terrain, pour que ces représentants<br />

du terrorisme inter<strong>national</strong><br />

aient une carte afin de peser sur la<br />

table de négociations… Revenir à<br />

ce qu’a proposé le gouvernement<br />

syrien au début du conflit. L’on<br />

ne peut faire face au problème<br />

syrien avec des armes, de la destruction<br />

et du sang. La Syrie doit<br />

trouver une solution, d’abord<br />

entre les Syriens, et ensuite, à<br />

caractère politique et pacifique.<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D E<br />

Les<br />

gens<br />

Amanda Knox<br />

L'Américaine Amanda Knox ne retournera pas en Italie pour son nouveau procès, a indiqué son<br />

avocat dimanche. La jeune femme avait été condamnée à 26 ans de prison pour le meurtre d'une<br />

jeune Britannique, puis innocentée en appel en 2011 après quatre ans d'incarcération à Pérouse.<br />

Dès sa libération, la jeune Américaine avait quitté l'Italie pour regagner sa ville natale, Seattle,<br />

dans l'ouest des États-Unis. Estimant que le verdict d'acquittement de la cour d'appel comporte<br />

«de multiples contradictions et des illogismes manifestes», la Cour de cassation italienne avait<br />

annulé fin mars l'acquittement d'Amanda Knox. Elle avait ordonné un nouveau procès à Florence.<br />

Selon l'avocat de l'accusée, David Marriott, «elle n'est pas obligée d'être là et ne s'est jamais<br />

engagée à être présente».<br />

Egypte<br />

Les <strong>Fr</strong>ères renouent<br />

avec la clandestinité<br />

Eviter téléphone et internet, changer souvent de résidence et se fondre dans la foule: les<br />

militants des <strong>Fr</strong>ères musulmans en Egypte, rompus à la clandestinité, retrouvent les réflexes<br />

d'antan face à la répression qui s'abat sur eux.<br />

Quarante-huit personnes sont mortes<br />

dimanche en Irak où les violences ont<br />

atteint cette année des niveaux jamais<br />

vus depuis cinq ans, selon des sources médicales<br />

et militaires.Les attaques ont frappé la<br />

région de Bagdad et des villes du nord du pays,<br />

en particulier la ville mixte de Baqouba.A<br />

Bagdad et dans sa proche banlieue, deux voitures<br />

piégées et une bombe placée en bord de<br />

route ont explosé entre 16H00 et 17H30 locales<br />

(13H00 et 14H00 GMT) tuant neuf personnes<br />

et en blessant 22 autres, ont affirmé des<br />

responsables. Ce types d'attaques, aux heures<br />

de pointe de la fin d'après-midi ou en soirée,<br />

sont de plus en plus fréquentes à Bagdad, dans<br />

tout type de quartier. Deux autres bombes ont<br />

par ailleurs tué neuf personnes, toujours à<br />

Bagdad. Les provinces de Ninive, Salaheddine<br />

et Diyala, au nord de la capitale ont également<br />

été touchées par des attentats, selon des sources<br />

policières et médicales. Les plus meurtriers<br />

se sont déroulée à Baqouba, chef lieu de<br />

Diyala, où 17 personnes ont été tuées et 47<br />

blessées par une série d'attentats à la bombe.<br />

Une voiture piégée dans un marché à la périphérie<br />

ouest de la ville a tué onze personnes et<br />

une autre visant un mariage chiite a fait cinq<br />

Depuis que l'armée a dispersé dans le<br />

sang les manifestants islamistes qui<br />

ont campé pendant plus d'un mois<br />

sur deux places du Caire, plus de 1<br />

000 personnes ont été tuées --essentiellement<br />

des partisans du président Mohamed Morsi<br />

destitué par l'armée-- et plus de 2.000 membres<br />

des <strong>Fr</strong>ères musulmans, la confrérie dont il<br />

est issu, ont été arrêtés. «On est revenu au<br />

contact direct après avoir banni le téléphone et<br />

l'internet qui permettent de nous localiser»,<br />

explique Aïcha, une militante de la région<br />

d'Alexandrie, dans le nord, qui se présente<br />

sous un faux prénom, par sécurité. Elle assure<br />

que son père, un cadre des <strong>Fr</strong>ères musulmans,<br />

a plongé dans la clandestinité de peur d'être<br />

arrêté. «C'est pire que sous Moubarak»,<br />

assure-t-elle en invoquant l'ex-président<br />

Hosni Moubarak, qui a régné plus de 30 ans<br />

sur l'Egypte avant d'être renversé début 2011<br />

par une révolte populaire. "Car en plus de la<br />

violence de la police, il y a l'hostilité des gens.<br />

Beaucoup ne veulent même plus avoir de voisins<br />

<strong>Fr</strong>ères musulmans, mais il y a heureusement<br />

ceux qui sympathisent avec nous", dit<br />

Aïcha. «Aucun de nos dirigeants ne passe deux<br />

nuits de suite au même endroit», confirme un<br />

autre militant islamiste, de la ville de Tanta, au<br />

sud du Caire, assurant s'appeler Ahmed. La<br />

vague de répression a touché la tête de la<br />

confrérie avec l'arrestation le 20 août de son<br />

Guide suprême, Mohamed Badie, et, quelques<br />

jours auparavant, de ses adjoints et de plusieurs<br />

cadres de premier plan. La confrérie<br />

s'est empressée de nommer un Guide suprême<br />

par intérim, Mahmoud Ezzat, qui a la réputation<br />

d'un dur, mais qui n'a jusqu'ici fait<br />

aucune apparition en public. Selon des responsables<br />

des services de sécurité, le nombre<br />

d'arrestations parmi les membres des <strong>Fr</strong>ères<br />

musulmans «dépasse les 2 000» depuis 12<br />

jours mais un avocat proche de la confrérie,<br />

Me Ismaïl Wichahi, affirme avoir recensé «plus<br />

de 8.000 militants sous les verrous». En outre,<br />

des dizaines de permanences du mouvement<br />

ont été saccagées à travers le pays par des<br />

Egyptiens hostiles. L'armée a destitué et arrêté<br />

M. Morsi le 3 juillet en invoquant les millions<br />

d'Egyptiens qui avaient manifesté trois jours<br />

plus tôt pour réclamer le départ du premier<br />

président égyptien élu démocratiquement. Et,<br />

depuis, le gouvernement intérimaire et les<br />

médias affirment quasi-unanimement que<br />

l'Egypte mène "une guerre contre les terroristes"<br />

à propos des <strong>Fr</strong>ères musulmans. Alors que<br />

la confrérie pouvait mobiliser dans tout le pays<br />

des centaines de milliers de manifestants avant<br />

l'assaut sanglant de l'armée le 14 août, leurs<br />

rassemblements sont devenus rachitiques<br />

depuis qu'ils sont systématiquement la cible<br />

des tirs des soldats et des policiers. Outre que<br />

les mots d'ordres circulent désormais de bouche<br />

à oreille uniquement, la confrérie ne peut<br />

plus affréter, en raison de l'état d'urgence, les<br />

bus qui d'ordinaire faisaient converger des<br />

milliers de partisans vers les grandes villes, en<br />

particulier Le Caire. Mais certains experts<br />

n'enterrent pas si vite les <strong>Fr</strong>ères musulmans,<br />

un mouvement vieux de 85 ans qui cultive le<br />

mystère. R. I.<br />

Irak : 48 morts dans des attaques<br />

morts. Une bombe au domicile d'une famille<br />

de déplacés récemment retournés dans leur<br />

foyer a tué un enfant et blessé neuf autres<br />

membres de la famille. A Salaheddine, une voiture<br />

piégée a explosé près de Balad, faisant<br />

cinq morts, dont un juge chevronné qui était<br />

apparemment la cible de l'attentat et trois<br />

infirmières, et 21 blessés, ont rapporté la<br />

police et un médecin.<br />

Dans la province de Ninive, des hommes<br />

armés ont ouvert le feu sur un fourgon transportant<br />

des soldats de Bagdad à Mossoul,<br />

tuant cinq d'entre eux, selon un lieutenant de<br />

l'armée et un médecin. Toujours à Ninive, trois<br />

attaques distinctes ont tué un soldat et deux<br />

civils, dont un membre de la communauté<br />

Shabak, selon la police.<br />

Les Shabak, qui sont souvent la cible d'attaques,<br />

vivent majoritairement à la frontière<br />

avec la Turquie. Ils ont leur propre langue et<br />

une religion qui associe islam chiite et croyances<br />

locales.<br />

Sur le fil<br />

Mozambique<br />

Le groupe pétrolier<br />

américain Anadarko va<br />

céder 10% d'un<br />

gisement de gaz naturel<br />

situé au large du<br />

Mozambique à une<br />

société indienne pour<br />

2,64 milliards de<br />

dollars, a-t-il annoncé<br />

dans un communiqué<br />

publié dans la nuit de<br />

lundi. Le géant<br />

énergétique indique<br />

avoir conclu un accord<br />

dans ce sens avec<br />

l'acquéreur, ONGC<br />

Videsh, une filiale du<br />

groupe public indien Oil<br />

and Natural Gas<br />

Corporation. La<br />

transaction se fera en<br />

numéraire et devrait<br />

être finalisée d'ici fin<br />

<strong>2013</strong>. Elle est soumise<br />

au feu vert des autorités<br />

réglementaires et à<br />

l'approbation du<br />

gouvernement<br />

mozambicain. Au terme<br />

de l'opération Anadarko<br />

conservera 26,5% de ce<br />

champ gazier offshore<br />

où il souhaitait réduire<br />

sa participation pour<br />

minimiser les risques<br />

de son portefeuille.<br />

Mexique<br />

Au moins six personnes<br />

ont été tuées et 22<br />

blessées dimanche<br />

dans le sud-est du<br />

Mexique lors du<br />

déraillement d'un train<br />

de marchandises avec<br />

environ 300 migrants<br />

illégaux à bord, a<br />

annoncé la protection<br />

civile. L'accident s'est<br />

produit tôt dimanche<br />

matin à Huimanguillo,<br />

dans l'Etat de Tabasco,<br />

a précisé sur son<br />

compte Twitter Luis<br />

Felipe Puente,<br />

coordinateur de la<br />

protection civile au<br />

ministère mexicain de<br />

l'Intérieur. Le convoi<br />

transportait<br />

principalement de la<br />

ferraille mais il y avait<br />

certainement beaucoup<br />

(de migrants) dans le<br />

train (...). Il est possible<br />

qu'il y ait davantage de<br />

morts, a déclaré M.<br />

Puente à la radio<br />

Formato 21. Environ 300<br />

migrants illégaux<br />

voyageaient dans le<br />

train, a indiqué à l'AFP<br />

un porte-parole de la<br />

protection civile à<br />

Huimanguillo.<br />

Suisse<br />

Deux fillettes âgées de<br />

deux et cinq ans,<br />

enlevées par leur père,<br />

ont été retrouvées<br />

mortes dimanche dans<br />

une voiture calcinée à<br />

Grabs, dans l'est de la<br />

Suisse, a annoncé la<br />

police, qui soupçonne<br />

ce dernier d'avoir tué<br />

ses enfants.Le père, un<br />

Suisse de 44 ans, a été<br />

retrouvé, grièvement<br />

brûlé, à une centaine de<br />

mètres de sa voiture, et<br />

a succombé peu après à<br />

ses blessures. Selon la<br />

police du canton de<br />

Saint-Gall, il est<br />

soupçonné d'avoir tué<br />

ses deux enfants.<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B<br />

Malgré la récession économique<br />

Le Maroc dépense<br />

12 milliards de dollars<br />

pour l’armement<br />

Au Maroc, il n'y a pas de ressources pour lutter contre la pauvreté, le chômage et la<br />

récession, mais de l’argent pour l’achat des armes, le royaume n’est pas avare.<br />

Les<br />

gens<br />

Aziz<br />

Akhannouch<br />

Aziz Akhannouch devient<br />

temporairement l'argentier<br />

du Maroc. En effet, selon un<br />

communiqué du cabinet de<br />

la présidence du<br />

gouvernement, le ministre<br />

de l'Agriculture et de la<br />

Pêche maritime a été<br />

chargé d'assurer les<br />

fonctions de ministre par<br />

intérim de l'Economie et<br />

des Finances. Cela<br />

intervient suite à la<br />

nomination de l’ex-ministre<br />

de l'Économie et des<br />

Finances, Nizar Baraka au<br />

poste de président du<br />

Conseil économique, social<br />

et environnemental (Cese).<br />

Le Chef de gouvernement a<br />

promulgué, ce jeudi 22<br />

août, un décret chargeant<br />

Akhannouch d'assurer les<br />

fonctions de ce ministère.<br />

Le Makhzen vient de faire une commande<br />

d’achat d’armes auprès des<br />

États-Unis d’un montant de douze<br />

milliards de dollars. L’information a<br />

été divulguée par des médias locaux. Ce<br />

contrat paraphé avec l’Oncle Sam, selon le<br />

journal marocain Al Massae, fait partie d’un<br />

deal global entre les deux pays pour coopérer<br />

en matière de «sécurité maritime et de lutte<br />

contre les trafics illégaux en mer». Il représente<br />

5,97% de la valeur du contrat global<br />

annoncé par le département américain de la<br />

Défense avec la compagnie «Raytheon», spécialisée<br />

dans les systèmes d'armement. Selon<br />

le journal marocain Al Massae, un nouveau<br />

contrat d’armement d’un montant de 12<br />

milliards de dollars a été signé «récemment»<br />

entre le Maroc et les Etats-Uni. Cela représente,<br />

indique le journal, 5,97% de la valeur<br />

du contrat global annoncé par le département<br />

de la Défense américain avec la compagnie<br />

Raytheon, spécialisée dans les systèmes<br />

d'armement. Ce contrat, précise Al Massa’,<br />

entre dans le cadre de préparation de l'exercice<br />

de défense maritime qui aura lieu au<br />

large de la Méditerranée l'année prochaine. Il<br />

fait partie ajoute-t-il, d’un deal global entre<br />

les deux pays pour coopérer en matière de<br />

«sécurité maritime et de lutte contre les trafics<br />

illégaux en mer». L’accord comprend<br />

l’organisation de manœuvres communes, des<br />

stages de formation… Le contrat aurait été<br />

signé, «il y a deux semaines», lors de la visite<br />

au Maroc du secrétaire américain à la<br />

Marine, Rays Mabus. Selon un rapport<br />

publié en mars dernier par The Stockholm<br />

Inter<strong>national</strong> Peace Researche Institute<br />

(Sipri), le Maroc fait partie des pays qui<br />

dépensent le plus en achats d’armements.<br />

Ses achats ont été multipliés par 1 460 fois,<br />

Le Premier ministre libyen Ali<br />

Zeidan. Selon le Premier<br />

ministre libyen Ali Zeidan,<br />

«il s'agit de former une commission<br />

composée de personnalités de<br />

la société civile libyenne qui initieront<br />

un débat autour de thèmes<br />

tels que la future Constitution, la<br />

réconciliation <strong>national</strong>e, les populations<br />

déplacées, le désarmement<br />

ou la sécurité». Le Premier ministre<br />

libyen Ali Zeidan a annoncé<br />

dimanche le lancement d'un dialogue<br />

<strong>national</strong> inclusif autour de<br />

questions allant de la réconciliation<br />

<strong>national</strong>e au désarmement,<br />

au moment où l'insécurité persiste<br />

toujours dans le pays. «Il s'agit de<br />

former une commission composée<br />

de personnalités de la société civile<br />

libyenne qui initieront un débat<br />

autour de thèmes tels que la future<br />

Constitution, la réconciliation<br />

<strong>national</strong>e, les populations déplacées,<br />

le désarmement ou la sécurité»,<br />

a déclaré M. Zeidan.<br />

Selon lui «la forme de l'Etat et<br />

les questions de développement<br />

figureront, entre autres thèmes,<br />

dans ce débat <strong>national</strong> mené avec<br />

le soutien de la mission des<br />

Nations unies en Libye (UNS-<br />

MIL)». «Cette commission qui<br />

chapeautera ce dialogue sera<br />

entièrement indépendante du<br />

gouvernement et du Congrès<br />

général <strong>national</strong>" (CGN), la plus<br />

haute autorité politique et législative<br />

du pays, a indiqué M. Zeidan<br />

au cours d'une conférence de<br />

presse conjointe avec l'ancien viceprésident<br />

démissionnaire du<br />

CGN, Jumaa Attiga, et le chef de<br />

l'UNSMIL, Tarek Metri.<br />

«Ce dialogue permettra de<br />

remettre les divergences entre les<br />

Libyens dans leur contexte et de<br />

mettre en exergue la diversité de la<br />

société libyenne», a indiqué M.<br />

Metri, qui a fait part de la disponibilité<br />

des Nations unies «à apporter<br />

leur soutien, leur expérience et<br />

savoir-faire technique à cette initiative».<br />

«L'idée d'un dialogue<br />

<strong>national</strong> inclusif vise à aider à cer-<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong><br />

au cours de ces dernières années. En termes<br />

de classement, le Maroc est passé à la 12e<br />

place des importateurs d’armes alors qu’il<br />

était à la 69e place. L’<strong>Algérie</strong> qui était à la 22e<br />

place est montée à la 6e place, selon le classement<br />

du Sipri.<br />

Le Maroc a acquis, de 20<strong>08</strong> à 2012, 24<br />

avions de chasse F16 C auprès des Etats-Unis<br />

et <strong>27</strong> Mirage-2000 de la <strong>Fr</strong>ance, 3 frégates<br />

Sigma de Hollande et 57 chars Type 90-2 de<br />

la Chine. R. M.<br />

Libye<br />

L’initiative de dialogue<br />

<strong>national</strong> lancée<br />

ner (...) l'identité libyenne», a<br />

indiqué M. Attiga, qui sera membre<br />

de cette commission. «Chacun<br />

s'est replié sur sa tribu et sa région,<br />

négligeant la dimension de la<br />

nation», a-t-il déploré. Cette initiative<br />

intervient sur fond de<br />

recrudescence de l'insécurité avec<br />

des tensions dans l'Ouest du pays<br />

où des combats ont opposé ce<br />

week-end des membres de la tribu<br />

de Ouerchefana à des habitants de<br />

la ville de Zaouiyah. A l'Est, des<br />

troubles secouent la plupart des<br />

terminaux pétroliers bloqués<br />

depuis plusieurs semaines par des<br />

gardes des installations pétrolières<br />

en conflit ouvert avec le gouvernement.<br />

En outre, des partisans du<br />

fédéralisme ont proclamé le 17<br />

août à Ras Lanouf (est) et pour la<br />

troisième fois l'autonomie de la<br />

région Cyrénaïque, justifiant leur<br />

décision par la marginalisation<br />

dont ils estiment avoir été victimes<br />

durant plus de quarante ans sous<br />

le régime de Mouammar Kadhafi.<br />

Des militants amazigh ont de leur<br />

côté saccagé le 14 août une salle du<br />

CGN pour protester contre leur<br />

marginalisation dans la futur<br />

Constitution, réclamant l'inscription<br />

de leur langue et leurs droits<br />

culturels dans la future<br />

Constitution.<br />

17<br />

Sécheresse en Tunisie<br />

16 millions de q de<br />

céréales à importer<br />

La production céréalière tunisienne<br />

est annoncée en baisse de 44% par<br />

rapport à 2011-2012.<br />

La production céréalière annoncée<br />

pour 2012-<strong>2013</strong> est en baisse de 44%<br />

par rapport à celle de 2011-2012 en<br />

raison d’une sécheresse sévère qui a<br />

frappé plusieurs régions céréalières,<br />

entre autres celles situées dans les<br />

provinces du Kef et de Siliana (Nordouest).<br />

Sur 1,13 million d’hectares<br />

emblavés seulement 759 000 ont<br />

donné des récoltes.<br />

La Tunisie importera cette année 16<br />

millions de quintaux de céréales (blé<br />

et orge) selon des chiffres rendus<br />

publics dimanche par le ministère<br />

tunisien de l’Agriculture et rapportés<br />

par la presse tunisienne. Ce recours à<br />

l’importation pour satisfaire les<br />

besoins locaux (25 millions de<br />

quintaux/an) se justifie par la<br />

production médiocre annoncée pour<br />

2012-<strong>2013</strong> en raison d’un déficit<br />

pluviométrique dans plusieurs<br />

grandes régions céréalières. Cette<br />

production, d’après les prévisions<br />

gouvernementales, ne dépassera pas<br />

13 millions de quintaux, dont 7,2<br />

millions de quintaux ont déjà été<br />

récoltés. Elle sera baisse de 44%, en<br />

comparaison avec la saison 2011-2012<br />

pendant laquelle elle a atteint 22,7<br />

millions de quintaux. Plusieurs<br />

régions céréalières se sont ressenties<br />

de la sécheresse. Il s’agit, entre<br />

autres, de régions situées dans les<br />

provinces du Kef et Siliana (Nordouest)<br />

ainsi qu’à Zaghouan (Sudouest<br />

de Tunis). En 2012-<strong>2013</strong>¸<br />

précisent les statistiques officielles,<br />

quelque 1,13 million d'hectares ont<br />

été emblavés mais les superficies<br />

ayant donné des récoltes n’ont pas<br />

dépassé 759 000 hectares, contre 1<br />

million d'hectares en 2011-2012. C’est<br />

ce qui explique cette chute de 44% de<br />

la production prévisionnelle en<br />

comparaison avec celle de la saison<br />

écoulée. Le secrétaire d'Etat à<br />

l'Agriculture, Habib Jomli, a regretté,<br />

dimanche à Tunis devant la presse<br />

tunisienne, que l’importation de ces<br />

16 millions de quintaux de céréales<br />

doive s’effectuer « à un moment où<br />

les prix en vigueur sur le marché<br />

inter<strong>national</strong> connaissent une hausse<br />

notable ». En effet, le prix moyen<br />

d'une tonne de blé dépasse 600<br />

dinars (un dinar vaut 0,61 USD) tandis<br />

que la tonne d'orge se vend à 550<br />

dinars.<br />

Maroc<br />

Les détenus<br />

espagnols mettent<br />

fin à leur grève de<br />

la faim<br />

Les dix prisonniers espagnols qui ont<br />

entamé, il y a 12 jours, une grève de la<br />

faim dans la prison de Tétouan, au<br />

nord du Maroc, ont décidé, vendredi,<br />

de mettre fin à leur protestation après<br />

que les autorités espagnoles aient<br />

pris contact avec certaines de leurs<br />

familles. La grève de la faim a été<br />

initiée pour exiger que les transferts<br />

soient accélérés et pour dénoncer les<br />

inégalités qui existent entre certains<br />

dossiers. Le directeur de la prison de<br />

Tétouan avait garanti de « meilleures<br />

conditions » aux prisonniers. Le<br />

malaise des prisonniers espagnols au<br />

Maroc a commencé au lendemain de<br />

la libération par « erreur » du<br />

pédophile espagnol, Daniel Galvàn,<br />

condamné à 30 ans. Il est monté d’un<br />

cran lorsque les détenus ont appris<br />

que cette grâce collective accordée à<br />

48 Espagnols concernait aussi un<br />

prisonnier arrêté pour trafic de<br />

stupéfiants qui n'avait même pas été<br />

jugé.


18<br />

> S P O R T S<br />

Serie A<br />

Naples réalise<br />

un départ canon,<br />

l'Inter se rassure<br />

Les joueurs de Naples ont offert la<br />

plus belle des premières à leur nouvel<br />

entraîneur Rafael Benitez en<br />

s'imposant 3-0 à domicile face à<br />

Bologne pour lancer idéalement leur<br />

saison de Serie A. Avec ce résultat net<br />

et idéal pour la différence particulière,<br />

les Napolitains occupent la tête du<br />

championnat italien et d'un groupe de<br />

huit équipes ayant également débuté<br />

par une victoire. Le Napoli, qui alignait<br />

pour la première fois son nouvel<br />

attaquant acheté au Real Madrid<br />

Gonzalo Higuain, s'est imposé grâce à<br />

un doublé de Marek Hamsik (45e +2 et<br />

63e) et une réalisation signée Jose<br />

Callejon (32e). De son côté, l'Inter<br />

Milan s'est fait quelques frayeurs à<br />

domicile mais le club lombard a<br />

finalement pris la mesure du Genoa<br />

(2-0). Neuvième la saison dernière,<br />

l'Inter de Walter Mazzarri s'est imposé<br />

grâce à deux buts tardifs de Yuto<br />

Nagatomo (75e) et de Rodrigo Palacio<br />

(90e +2) dans un stade de San Siro à<br />

moitié vide et plutôt tiède. «Ces<br />

garçons n'avaient plus gagné un<br />

match à domicile depuis quatre mois<br />

et demi, il fallait qu'ils exorcisent cette<br />

psychose», a souligné à l'issue de la<br />

rencontre Mazzarri sur Sky Sports<br />

Italia. «Nous nous améliorons et nous<br />

commençons à trouver un équilibre.<br />

Nous faisons des progrès plus vite que<br />

je ne l'imaginais. Nous sommes allés<br />

vite, dans un laps de temps restreint»,<br />

a-t-il ajouté. Dans les autres matches<br />

du jour, l'AS Rome de Rudi Garcia a<br />

débuté par une victoire sur la pelouse<br />

de Livourne (2-0), qui a été longue à<br />

se dessiner, et la Lazio s'est imposé 2-<br />

1 à domicile contre l'Udinese.<br />

Premier League<br />

Cardiff se paye<br />

City<br />

Cinquante et un an après son dernier<br />

match à domicile en championnat<br />

d'Angleterre, Cardiff s'est offert une<br />

victoire de prestige dimanche sur<br />

Manchester City (3-2). Les Citizens,<br />

plus que jamais candidats au titre<br />

cette saison, pensaient avoir fait le<br />

plus dur en ouvrant le score en début<br />

de deuxième période par<br />

l'intermédiaire d'Edin Dzeko (52e).<br />

Mais le promu gallois a<br />

immédiatement réagi en égalisant à<br />

peine huit minutes plus tard grâce à<br />

Aron Gunnarsson (60e), opportuniste<br />

sur un ballon relâché par le gardien de<br />

City Joe Hart. Bien que dépossédés du<br />

ballon, les joueurs de Cardiff ont pris<br />

l'avantage en fin de rencontre grâce à<br />

leur attaquant <strong>Fr</strong>aizer Campbell,<br />

auteur d'un doublé (79e et 87e). Le<br />

nouvel attaquant mancunien Alvaro<br />

Negredo a certes réduit l'écart dans<br />

les arrêts de jeu (90e +2) mais ce<br />

baroud d'honneur n'a pas été suffisant<br />

pour éviter à City de concéder sa<br />

première défaite de la saison, une<br />

semaine après avoir étrillé Newcastle<br />

(4-0).<br />

Dans l'autre rencontre du jour et en<br />

attendant le choc de cette deuxième<br />

journée programme lundi entre<br />

Manchester United et Chelsea,<br />

Tottenham a livré un match solide à<br />

domicile pour dominer Swansea grâce<br />

à un but inscrit sur penalty par sa<br />

nouvelle recrue, Roberto Soldado<br />

(58e).<br />

Les Spurs ont décroché cette victoire<br />

avec le <strong>Fr</strong>ançais Etienne Capoue,<br />

fraîchement arrivé, mais sans Gareth<br />

Bale, attendu en début de semaine<br />

prochaine du côté du Real Madrid<br />

pour un transfert record.<br />

Ce succès permet au club londonien<br />

de rejoindre Chelsea et Liverpool en<br />

tête de la Premier League avec six<br />

points.<br />

Ligue espagnole<br />

Sans Messi,<br />

le Barça gagne<br />

Le FC Barcelone a souffert dimanche, sans son talisman Lionel Messi, mais le club<br />

catalan a fini par venir à bout de Malaga (1-0) pour poursuivre la défense de son titre,<br />

pour le moment sans accroc après deux journées de Liga.<br />

Sans son quadruple<br />

Ballon d'or, ménagé en<br />

raison de douleurs à<br />

une cuisse, le champion<br />

en titre a souvent manqué d'inspiration<br />

au cours de son déplacement<br />

en Andalousie. Symbole de<br />

cette «Messi-dépendance», le<br />

Barça a dû s'en remettre à un but<br />

de son défenseur brésilien<br />

Adriano, juste avant la mi-temps,<br />

pour signer un deuxième succès<br />

de rang et a tremblé jusqu'au<br />

coup de sifflet final. «Nous avons<br />

souffert dans les dernières minutes<br />

du match mais dans le football,<br />

il faut savoir souffrir», a<br />

expliqué à l'issue de la rencontre<br />

Cesc Fabregas au micro de Canal<br />

Plus Espagne. «Après, c'est vrai<br />

que nous commençons seulement<br />

notre saison, avec encore<br />

beaucoup de choses nouvelles à<br />

assimiler, et qu'il y a la place pour<br />

s'améliore», a ajouté l'ancien<br />

capitaine d'Arsenal. Ce résultat<br />

laisse les Catalans en tête du<br />

championnat, à égalité de points<br />

avec l'Atlético Madrid, l'Athletic<br />

Bilbao et Villarreal. Le Real<br />

Madrid de Carlo Ancelotti, qui<br />

jouera lundi sur la pelouse de<br />

Grenade, aura l'occasion de<br />

recoller au peloton de tête, à<br />

<strong>Fr</strong>ustré lors de ses deux<br />

premières sorties en<br />

Ligue 1, le PSG de<br />

Laurent Blanc a décroché<br />

dimanche à Nantes une victoire<br />

(2-1) quelque peu poussive<br />

mais particulièrement<br />

«précieuse»», a expliqué l'ancien<br />

sélectionneur des Bleus.<br />

Supérieur au FC Nantes,<br />

promu cette année en Ligue<br />

1, dans les intentions de jeu et<br />

dans la maîtrise technique, le<br />

champion en titre a tremblé<br />

lorsque son adversaire est<br />

revenu au score juste après la<br />

mi-temps (52e), effaçant<br />

ainsi l'avantage donné plus<br />

tôt par Edinson Cavani (24e).<br />

C'est grâce à un but inscrit<br />

condition d'une victoire.<br />

Orphelin de Radamel Falcao<br />

depuis son départ cet été à<br />

Monaco, l'Atlético Madrid a<br />

prouvé en écrasant le Rayo<br />

Vallecano 5-0 qu'il ne manquait<br />

<strong>Fr</strong>ance football<br />

Le PSG tient sa<br />

première victoire<br />

dans les 20 dernières minutes<br />

par l'inter<strong>national</strong> argentin<br />

Ezequiel Lavezzi (73e) que le<br />

club de la capitale a pu enfin<br />

souffler et lancer sa saison.<br />

«J'espère que c'est la première<br />

victoire d'une longue<br />

série», a dit devant la presse<br />

Laurent Blanc. «Elle a été<br />

acquise dans la douleur mais<br />

elle est que plus précieuse».<br />

«Je pense qu'on aurait pu<br />

avoir un match un peu plus<br />

facile», a-t-il reconnu. «Notre<br />

début de saison est compliqué,<br />

même les victoires sont<br />

compliquées. On n'a peutêtre<br />

pas la lucidité pour faire<br />

ce qu'il faut faire.» «Encore<br />

une fois, je pense que les<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong><br />

pas de potentiel offensif. Si la<br />

nouvelle recrue David Villa n'a<br />

pas marqué, Raul Garcia (17e et<br />

90e), Diego Costa (20e), Arda<br />

Turan (35e), et Tiago (53e) s'en<br />

sont chargés à sa place. Dans<br />

joueurs ne sont pas encore au<br />

top physiquement», a poursuivi<br />

Laurent Blanc. Notre<br />

entame de deuxième période<br />

a été très difficile, ils ont mis<br />

de la pression, de l'agressivité<br />

et on a eu du mal à répondre.<br />

Chaque match doit nous permettre<br />

de nous rapprocher de<br />

la forme physique qu'on doit<br />

avoir.» «On a eu de bonnes<br />

intentions, de bonnes courses<br />

mais on a eu du mal à concrétiser<br />

ça car on n'est pas<br />

encore bien physiquement.<br />

Cela va venir, c'est une certitude."<br />

Prié d'expliquer son<br />

choix d'opter pour un nouveau<br />

système de jeu en 4-3-3<br />

au lieu du traditionnel 4-4-2<br />

utilisé la saison dernière par<br />

Carlo Ancelotti, Blanc a<br />

avancé qu'il souhaitait «tester<br />

de nouveaux systèmes" et que<br />

dans ce schéma là, l'équipe<br />

était «mieux équilibrée au<br />

milieu». A la faveur de ce succès,<br />

le PSG est désormais huitième<br />

avec cinq points.<br />

Samedi prochain, le club de<br />

la capitale affrontera au Parc<br />

des Princes un autre promu,<br />

Guingamp.<br />

l'autre dernière rencontre disputée<br />

dimanche, le FC Séville, où<br />

joue l'ancien Parisien Kévin<br />

Gameiro, est allé décrocher un<br />

point sur la pelouse de Levante<br />

(0-0). R. S.<br />

Les gens<br />

Rafik Halliche<br />

Le défenseur inter<strong>national</strong> algérien de<br />

l’équipe Academica Coimbra, Rafik Halliche,<br />

a été opéré à la pommette et sera absent<br />

de trois à six semaines, rapporte le site<br />

officiel du club de division 1 portugaise.<br />

Rafik Halliche s’est blessé samedi dernier<br />

dans un choc involontaire avec son<br />

coéquipier Reiner Ferreira, à l’occasion de<br />

la rencontre face au Sporting Lisbonne ou<br />

évolue l’attaquant inter<strong>national</strong> Ishak<br />

Slimani. Malgré la violence du choc, la<br />

blessure ne semblait pas aussi grave et<br />

pourtant elle a nécessité une opération<br />

chirugicale immédiate qui causera une<br />

absence estimée entre trois et six<br />

semaines. Le défenseur inter<strong>national</strong><br />

algérien devrait manquer la prochaine<br />

journée de championnat portugais face à<br />

Estoril et sans doute le match de la<br />

sélection algérienne de football face au<br />

Mali, prévu le 10 septembre prochain au<br />

stade Mustapha Tchaker de Blida, comptant<br />

pour les qualifications de la Coupe du<br />

Monde au Brésil 2014.


M E D I A N E T<br />

19<br />

Classement des applications<br />

de l’App Store<br />

Apple teste un nouvel<br />

algorithme<br />

Un spécialiste confirme<br />

Un portable<br />

consomme autant<br />

que deux frigos<br />

Apple est de train de tester un nouvel algorithme<br />

pour classer les applications de sa boutique l’App<br />

Store qui prendra en compte des critères<br />

d’évaluation et les avis utilisateurs. Selon<br />

TechCrunch, Apple serait en train de modifier son<br />

algorithme de classement des applications de son<br />

App Store grâce à l’aide de divers services<br />

d’analyses tels qu’Appsfire, SearchMan ou Fiksu,<br />

depuis le mois de juillet dernier. La société Fiksu<br />

qui est spécialisée dans le marketing web, vient de<br />

publier un rapport indiquant qu’Apple teste de<br />

nouveaux critères en ce qui concerne le<br />

classement de ses applications dans l’App Store et<br />

les contenus sur iTunes. De nouveaux algorithmes<br />

seraient testés et prendraient en compte les votes<br />

des utilisateurs. Le graphique ci-joint montre bien<br />

la variation ressentie depuis le 14 juillet dernier et<br />

le meilleur classement des applications. L’high<br />

ratintg correspond aux applications ayant<br />

remporté les meilleurs votes.<br />

Nombre d’internautes<br />

L ’ Inde troisième<br />

mondial<br />

On les recharge chaque nuit sans trop réfléchir : la consommation électrique<br />

d'une tablette électronique ou d'un téléphone intelligent est négligeable.<br />

Mais ce n'est que la pointe de<br />

l'iceberg. En fait, si on tient<br />

compte de toute l'infrastructure<br />

de télécommunication<br />

qui est nécessaire pour rendre<br />

disponibles et diffuser des contenus 24<br />

heures sur 24, un appareil mobile<br />

consomme autant d'électricité que deux<br />

frigos, selon le spécialiste américain<br />

Mark P. Mills. Cet ensemble sans cesse<br />

croissant de réseaux, de centres de données<br />

et d'émetteurs consomme beaucoup<br />

d'énergie. D'autant que les entreprises<br />

et les réseaux adoptent en masse<br />

l'infonuagique pour livrer les données et<br />

les images à leurs clients et utilisateurs,<br />

Selon Der Spiegel<br />

Selon des documents<br />

d’Edward<br />

Snowden analysés<br />

par Der Spiegel, la NSA<br />

aurait cassé en 2012 le<br />

chiffrement du système de<br />

vidéo-conférence de<br />

l’Organisation des<br />

Nations unies (ONU) afin<br />

de procéder à des écoutes.Voilà<br />

qui ne devrait<br />

pas soigner l’image des<br />

Etats-Unis sur la scène<br />

inter<strong>national</strong>e. En juillet<br />

dernier, son agence de<br />

renseignement, la NSA,<br />

était déjà accusée d’avoir espionné plusieurs<br />

pays alliés des US au travers de la<br />

surveillance de représentations diplomatiques,<br />

dont la <strong>Fr</strong>ance, aux Nations<br />

Unies. Selon le journal allemand Der<br />

Spiegel, la NSA aurait également placé<br />

sur écoute le système de vidéo-conférence<br />

utilisé par les officiels de l’ONU<br />

de plus en plus friands de contenus<br />

lourds, comme la vidéo en continu. Le<br />

problème n'est pas nouveau, mais la<br />

situation évolue si rapidement qu'il est<br />

difficile d'avoir des données à jour.<br />

Mentionnons simplement qu'aux États-<br />

Unis, le volume de données sur les<br />

réseaux mobiles a augmenté de 400%<br />

depuis 2010, note-t-il. Selon M. Mills, le<br />

secteur des télécoms consomme<br />

aujourd'hui 10% de l'électricité mondiale.<br />

Dès 2007, calculait Greenpeace<br />

dans un rapport de 2012, si le fameux<br />

«nuage» informatique était un pays, il<br />

serait arrivé au 4e rang mondial, après le<br />

Japon, pour la consommation d'électricité.<br />

C'est une sorte de réplique à<br />

Greenpeace, qui fait campagne depuis<br />

quatre ans pour forcer les géants du web<br />

à «nettoyer» leurs centres de données.<br />

En 2010, l'organisme écologiste a<br />

sommé Facebook de rompre ses liens<br />

d'«amitié» avec le charbon. Avec un certain<br />

succès: le géant des réseaux sociaux<br />

a inauguré cet été un centre de données<br />

dans le nord de la Suède entièrement alimenté<br />

à l'hydroélectricité.<br />

Selon Gary Cook, de Greenpeace, les<br />

Facebook, Apple et Google de ce monde<br />

ont tous adopté une politique d'approvisionnement<br />

vert pour leurs centres de<br />

données.<br />

La NSA a mis l’ONU sur écoute<br />

pour leurs communications.<br />

D’après les documents<br />

remis à la presse par<br />

Edward Snowden, l’ancien<br />

consultant de la NSA,<br />

l’agence de renseignement<br />

américaine aurait mis en<br />

place ce programme de<br />

surveillance aux Nations<br />

Unies après avoir cassé le<br />

chiffrement du système de<br />

vidéo-conférence à l’été<br />

2012.<br />

Ironie, les documents<br />

révèlent qu’au cours de<br />

leur opération d’espionnage,<br />

les Etats-Unis auraient découvert<br />

que leurs homologues chinois s’efforçaient<br />

eux-aussi de pénétrer le système<br />

de communication de l’ONU.<br />

Le nombre d’utilisateurs d’Internet a augmenté de<br />

31% en un an en Inde, pour atteindre 73,9<br />

millions, plaçant les Indiens juste après la Chine et<br />

les Etats-Unis. L’Inde a dépassé le Japon en<br />

devenant le troisième pays au monde en nombre<br />

d’internautes, montant en un an de 31% et<br />

atteignant 73,9 millions de personnes. Le pays<br />

arrive ainsi juste après la Chine (348,2 millions<br />

d’internautes) et les Etats-Unis (191,4 millions),<br />

selon une étude de comScore, «India Digital Future<br />

in Focus <strong>2013</strong>». Un seul pays a connu une<br />

croissance plus rapide, le Brésil, qui a vu sa<br />

population sur le Net augmenter de 37% pour<br />

passer à 62,1 millions. Toutefois, rapporté à sa<br />

population totale (plus d'1,2 milliard d'habitants),<br />

le nombre d'internautes en Inde reste très faible<br />

(6% environ).<br />

Logiciels<br />

Windows 8.1 en version<br />

RTM<br />

Windows 8.1 est à présent en RTM depuis hier. Les<br />

développeurs et professionnels de l’IT devront<br />

sans doute attendre encore 15 jours pour accéder<br />

à cette version finalisée de l’OS.<br />

9600.16384.13<strong>08</strong>21-1623. Ce numéro, c’est celui<br />

de la version RTM de Windows 8.1. Microsoft<br />

l’avait annoncé pour fin août. C’est désormais<br />

chose faite : Windows 8.1, la première mise à jour<br />

majeure pour Windows 8, est à présent disponible<br />

en version « released to manufacturing ».L'édition<br />

a été bouclée le 23 août selon un site spécialisé<br />

sur Microsoft, Windows SuperSite. L’information a<br />

été confirmée auprès d’une source par Mary Jo<br />

Foley de ZDNet.com. La disponibilité de la RTM,<br />

essentiellement pour les constructeurs ou OEM,<br />

devrait être officialisée par Microsoft.<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


S E L E C T I O N<br />

Les femmes du bus 678<br />

Ce soir sur Canal+<br />

A chaque fois qu'elle<br />

monte dans le bus 678,<br />

au Caire, Fayza, une<br />

modeste fonctionnaire<br />

qui porte le voile, est<br />

certaine d'être harcelée.<br />

Elle finit par décider de<br />

rendre coup sur coup et<br />

le fait violemment.<br />

Ailleurs dans la capitale<br />

égyptienne, Seba milite<br />

pour les droits des<br />

femmes et dispense des<br />

cours d'autodéfense. La<br />

présence de son mari ne<br />

la préserve pas d'une violente agression, un soir, après un match<br />

de football. Une autre victime de violences sexistes, Nelly, trouve<br />

le courage de porter plainte contre son agresseur, brisant le tabou<br />

qui couvre de silence les crimes sexuels. Les trois femmes<br />

s'épaulent et appliquent la même stratégie punitive dans les bus.<br />

L'inspecteur Essam mène l'enquête...<br />

Batman Begins<br />

Ce soir sur TF1<br />

Bruce Wayne<br />

n'arrive pas à<br />

faire le deuil de<br />

ses parents,<br />

assassinés sous<br />

ses yeux dans<br />

une ruelle de<br />

Gotham City par<br />

un malfrat.<br />

Désespéré, il<br />

part se cacher<br />

au bout du<br />

monde. En<br />

Chine, il fait la<br />

connaissance<br />

d'une société<br />

secrète, la<br />

«Ligue des<br />

ombres», dont<br />

les membres ont<br />

pour mission de ramener la paix dans le monde. Accueilli parmi<br />

eux, le jeune homme n'est cependant pas très convaincu par leurs<br />

moyens d'action. Il décide de revenir à Gotham City et de se<br />

transformer en justicier solitaire : Batman. Il retrouve Rachel, son<br />

amour d'enfance et, avec l'aide d'Alfred et de l'inspecteur Gordon,<br />

il prépare sa lutte contre le mal...<br />

Music and Lyrics<br />

Ce soir sur MBC2<br />

Le chanteur pop Alex Fletcher a connu la gloire dans les années<br />

80, avant d'en être réduit à hanter les podiums des parcs de<br />

loisirs, foires agricoles et autres temples de la chansonnette<br />

rétro. Ce talentueux musicien, que chacun croit fini, se voit<br />

cependant offrir un come-back de la dernière chance lorsque la<br />

jeune diva Cora Corman l'invite à écrire et enregistrer en duo<br />

avec elle une chanson de son prochain album. L'ennui est<br />

qu'Alex n'a rien composé depuis dix ans, qu'il n'a jamais été<br />

parolier... et qu'il doit livrer son chef-d'oeuvre dans la semaine !<br />

C'est alors qu'entre en scène la fantasque et craquante Sophie<br />

Fisher, dont le verbe haut en couleur, aussi inventif qu'imagé,<br />

ravit notre artiste. Celle-ci hésite à collaborer avec un<br />

personnage aussi léger qu'Alex, mais la musique, qui sait si<br />

bien adoucir les moeurs, a aussi le don d'enflammer les<br />

coeurs...<br />

> T É L É V I S I O N<br />

Les gens<br />

Thierry Ardison<br />

21<br />

D'après le magazine Oops, Thierry<br />

Ardisson préparait un magazine d'histoire<br />

pour D8 (avec l'aval de la chaîne), mais le<br />

directeur général du groupe Canal + y<br />

aurait finalement mis son veto. Rodolphe<br />

Belmer aurait ainsi refusé la présence<br />

cumulée de Thierry Ardisson sur deux<br />

chaînes du même groupe, à savoir D8 et<br />

Canal + (avec Salut les terriens).<br />

Une décision étonnante puisque<br />

l'animateur est déjà sur la chaîne de la<br />

TNT avec Tout le monde en a parlé. Mais<br />

rassurez-vous, ce choix ne devrait<br />

toutefois pas spécialement affecter<br />

l'homme de télé qui n'a jamais été<br />

confiant sur la possibilité d'être à<br />

l'antenne de D8.<br />

Empreintes criminelles<br />

Ce soir sur <strong>Fr</strong>ance 2<br />

Dans la prison<br />

de la Santé, qui<br />

accueille<br />

uniquement des<br />

hommes, le<br />

corps d'une<br />

femme est<br />

retrouvé dans<br />

une cellule. Par<br />

ailleurs, l'atelier<br />

d'un sculpteur<br />

regorge de<br />

cadavres. L'unité<br />

est sur les<br />

dents, d'autant<br />

plus que les<br />

tensions au sein de l'équipe se multiplient. Cassini<br />

menace en effet Valour de révéler son addiction à ses<br />

supérieurs s'il ne l'aide pas à monter sa propre brigade.<br />

Valour se montre de plus en plus exigeant avec son<br />

équipe, à qui il fait subir une pression intenable.<br />

Parviendront-ils à résoudre cette affaire et à s'affirmer<br />

comme une unité légitime et efficace aux yeux du<br />

commissaire Blanchard ?...<br />

Le Sphinx révélé<br />

Ce soir sur <strong>Fr</strong>ance 5<br />

Monumentale<br />

sculpture, le Sphinx<br />

est l'oeuvre<br />

monolithique la plus<br />

grande du monde. Sa<br />

signification demeure<br />

encore une énigme<br />

pour les<br />

égyptologues.<br />

Quelles sont les<br />

théories qui<br />

entourent sa<br />

réalisation ? Certains<br />

affirment qu'il fut<br />

sculpté avant les grandes pyramides. Sa tête d'origine<br />

était-elle celle d'un lion ? D'autres pensent que le visage<br />

du Sphinx représenterait celui de Khéops et qu'il aurait<br />

été édifié par son fils Djédefrê. Grâce à l'étude géologique<br />

du terrain du temple adjacent, il est possible d'en savoir<br />

plus sur le visage. L'étude approfondie des rites et<br />

écritures de cette époque permet également de définir<br />

que le Sphinx a été bâti à des fins religieuses pour le<br />

culte du soleil grandissant. Cela confirme l'importance de<br />

la vie après la mort dans l'Egypte ancienne.<br />

Bombes humaines<br />

à désamorcer<br />

Ce soir sur Arte<br />

Dans la verdoyante<br />

vallée de Swat, dans<br />

le Nord-Est du<br />

Pakistan, reprise aux<br />

talibans par l'armée<br />

pakistanaise en 2009,<br />

l'école Salaoon<br />

recueille d'anciens<br />

enfants-soldats, âgés<br />

de 11 à 17 ans, pour<br />

tenter de les réinsérer<br />

dans la société.<br />

Recrutés par les<br />

talibans, souvent de<br />

force, beaucoup<br />

étaient destinés à<br />

commettre des attentats-suicides ; d'autres ont été<br />

informateurs, mais aussi tortionnaires ou assassins, au sein<br />

du mouvement qui a terrorisé la région pendant deux années.<br />

Etroitement encadré par l'armée, mais dirigé par une civile, la<br />

psychiatre Feriha Peracha, l'établissement accueillait, au<br />

moment où a débuté le tournage de ce film, plus d'une<br />

centaine d'élèves.<br />

28, rue Ahmed Boualem Khalfi<br />

ex-Burdeau, Alger centre<br />

Quotidien <strong>d'information</strong>s générales<br />

Edité par EURL Express News au<br />

capital de 100.000 DA<br />

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ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


22<br />

> P R O M O<br />

ALGERIE NEWS Lundi 26 août <strong>2013</strong>


Littérature<br />

Un <strong>Fr</strong>ançais raconte<br />

l’Egypte de la révolution<br />

C U L T U R E<br />

MTV video music<br />

awards <strong>2013</strong><br />

Justin, encore<br />

et toujours<br />

23<br />

Un nouvel ouvrage sur la révolution égyptienne vient de voir le jour. Il est l’œuvre de<br />

Jean-Pierre Faugère, ancien vice-président de l’Université française d’Egypte.<br />

se base sur le réçit et<br />

l’expérience personnelle de<br />

l’auteur, ses articles d’Al<br />

L’essai<br />

Ahram Hebdo et le vécu des<br />

gens simples de son entourage. « Pour un<br />

<strong>Fr</strong>ançais, c’est une chance de voir l’Egypte<br />

écrire les pages de son histoire », a déclaré<br />

Jean-Pierre Faugère, économiste de formation<br />

et ancien vice-président de l’Université<br />

française, dans son livre « L’Egypte au<br />

temps de la révolution Pharaons, barbus et<br />

généraux.» En poste de 20<strong>08</strong> à 2012,<br />

période tumultueuse faite d’émeutes qui<br />

ont mené à la révolution de 2011, l’expert<br />

saisit l’occasion d’écrire son journal de<br />

bord et ensuite de le publier. Ce dernier<br />

repose alors sur ses témoignages personnels,<br />

ceux de son entourage, comme le<br />

chauffeur Ibrahim ou bien la servante<br />

Réda. Le titre du livre met l’accent sur les<br />

personnages les plus influents de la société<br />

égyptienne, voire de la révolution égyptienne<br />

et ses évolutions au fil des jours :<br />

Pharaons, symbole de l’autorité politique<br />

et plus généralement, des chefs locaux<br />

« omniprésents », comme le président de<br />

l’Université française où il travaillait.<br />

Barbus, est la figure religieuse qui symbolise<br />

les salafistes et les <strong>Fr</strong>ères musulmans<br />

qui ont réussi à s’emparer du pouvoir, suite<br />

à une révolution « a-religieuse et a-socialiste<br />

». Et enfin, les généraux, personnifiés<br />

dans le Conseil des forces armées, qui ont<br />

pris le côté des révolutionnaires aux dépens<br />

de l’ancien président Moubarak, tout en<br />

conservant son régime.<br />

« L’Egypte au temps de la révolution.<br />

Pharaons, barbus et généraux » de Jean-<br />

Pierre Faugère, édition L’Harmattan, <strong>2013</strong>.<br />

37 e Festival des films du monde<br />

400 films en compétition !<br />

Au Canada, c’est un rendez-vous<br />

cinéma incontournable. Véritable<br />

tableau multicolore qui regroupe tous<br />

les genres, pour le plus grand bonheur des<br />

cinéphiles du monde entier. Commencé le<br />

23 août avec la projection de « L'autre maison<br />

», le premier long métrage de fiction de<br />

Mathieu Roy, il s’achèvera le 2 septembre.<br />

Festival intermédiaire avant le grand rendezvous<br />

de Venise, il attire de plus en plus de<br />

public à la recherche de nouveautés.<br />

Rappelons que le jury, composé de cinq personnes<br />

seulement cette année, aura la tâche<br />

de composer le palmarès officiel de la compétition<br />

mondiale. L'actrice québécoise,<br />

Caroline Dhavernas, Michael Kutza, fondateur<br />

du Festival inter<strong>national</strong> du film de<br />

Chicago, le cinéaste espagnol Pedro Olea, de<br />

même que le cinéaste et romancier chinois<br />

Dai Sijie forment le jury présidé par le<br />

cinéaste tchèque Jirí Menzel.<br />

A quelques jours du début du festival, les<br />

organisteurs ont rendu public un communiqué<br />

pour dénoncer les difficultés que rencontrent<br />

certains réalisateurs à obtenir des<br />

visas d’entrée au Canada. Le Festival des<br />

films du monde est un rendez-vous important<br />

pour les cinéastes dont les films ont été<br />

sélectionnés dans une des sections proposées.<br />

Il en va de même pour les professionnels<br />

qui participent au Festival et au Marché<br />

inter<strong>national</strong> du film. Très nombreux sont<br />

celles et ceux qui tiennent à venir à Montréal<br />

pour assister aux projections de leurs courts<br />

ou longs métrages. Ils ont à cœur de rencontrer<br />

le public du festival dont la qualité est<br />

reconnue au-delà des frontières. Ils ont le<br />

souci de participer avec des collègues à des<br />

rencontres et des débats qui enrichissent<br />

leurs expériences. Or, depuis le déclenchement<br />

de la grève des employés consulaires<br />

dans de nombreuses ambassades canadiennes,<br />

ces représentants des cinématographies<br />

de tous les pays touchés éprouvent de graves<br />

difficultés pour obtenir un visa pour entrer<br />

au Canada. La direction du Festival a fait des<br />

efforts pour aider à solutionner ces problèmes<br />

mais en vain.<br />

Y. C.<br />

Justin Timberlake a dominé dimanche soir à<br />

New York les MTV Video Music Awards<br />

<strong>2013</strong>, offrant en prime à un public en transe<br />

une surprise de taille, la brève<br />

reconstitution de son ancien groupe N Sync.<br />

Timberlake, applaudi par des milliers de<br />

personnes debout, a été honoré du prix le<br />

plus important de la soirée, le Michael<br />

Jackson Video Vanguard Award, pour<br />

l'ensemble de sa carrière, et a également<br />

reçu le prix de la meilleure vidéo de l'année<br />

pour « Mirrors ». Il avait auparavant offert<br />

aux spectateurs du Barclays Center à<br />

Brooklyn un pot-pourri époustouflant<br />

incluant notamment « Sexy Back »,<br />

« Cry me a river », « Senorita », « Suit and<br />

Tie » et « Rock your Body », avant de se<br />

produire avec les quatre membres de son<br />

ancien groupe - dissous en 2002 - pour<br />

deux de leurs titres les plus célèbres,<br />

« Girlfriend » et « Bye Bye Bye ». « Je ne<br />

mérite pas ce prix, mais je ne vais pas le<br />

rendre », a plaisanté le chanteur que<br />

l'animateur Jimmy Fallon n'a pas hésité à<br />

qualifier de « légende ». Bruno Mars a,<br />

quant à lui, reçu le prix de la meilleure<br />

vidéo pour un artiste masculin, celui de la<br />

meilleure vidéo pour une artiste féminine<br />

est revenu à Taylor Swift.<br />

Les gens<br />

Rafiq Al Sabbane<br />

Dans une ambiance déjà lugubre, Rafiq Al<br />

Sabbane vient de nous quitter,<br />

assombrissant encore un peu plus nos<br />

jours. Le critique d’art d’origine syrienne,<br />

qui s’est installé en Egypte dans les années<br />

1970, était devenu une référence<br />

incontournable dans le domaine<br />

cinématographique. Il avait fait ses débuts<br />

en Syrie, dans le domaine théâtral.<br />

Académicien et professeur à l’Institut du<br />

cinéma au Caire, il parcourait l’histoire du<br />

septième art comme des lignes de la main.<br />

Il a été conseiller artistique du Festival<br />

cinématographique d’Alexandrie et décoré<br />

Chevalier des lettres et des arts par<br />

l’ambassade de <strong>Fr</strong>ance. Al Sabbane s’est<br />

éteint au Caire, samedi dernier, à l’âge de<br />

82 ans.<br />

ALGERIE NEWS Mardi <strong>27</strong> août <strong>2013</strong>


Echanges culturels<br />

Skikda s’invite<br />

à Oran<br />

Théâtre de Mosta<br />

Un drame social<br />

à l’ouverture du Festival<br />

Un drame social sur le thème du désœuvrement de la jeunesse et une comédie qui mêle<br />

politique et histoires conjugales ont ouvert avant-hier soir la compétition du 46 e Festival<br />

<strong>national</strong> du théâtre de Mostaganem.<br />

L<br />

a troupe de l’association culturelle<br />

El Djilali Benabdelhalim de<br />

Mostaganem et celle de «Masrah<br />

El Harf» de Sidi Bel-Abbès ont<br />

respectivement présenté «Al Icha<br />

Morra» (La vie amère) et «Dar fi Dar» (Une<br />

maison dans une autre), deux pièces où le<br />

jeu des comédiens a été mis en avant par<br />

rapport à un texte et une trame narrative<br />

relativement simples. Ecrite par Djebli<br />

Brahim, qui interprète le premier rôle, et<br />

mise en scène par Medahi Fethi, «Al Icha<br />

Morra» relate l’histoire de Bouzid, un jeune<br />

analphabète abandonné par sa mère à la<br />

naissance qui vit dans une rue avec ses deux<br />

amis, Khaled, un intellectuel campé par<br />

Belfodil Ilyes Adnan, et Afif, interprété par<br />

Khlifa El Ghali. Dans un décor élémentaire<br />

constitué d’un banc public, d’un lampadaire<br />

et d’une plaque jonchée de détritus où<br />

on peut lire «interdiction de jeter des ordures»,<br />

le spectateur découvre le <strong>quotidien</strong> de<br />

ces trois jeunes désoeuvrés, fait de rixes<br />

entre bandes rivales et de discussions interminables<br />

sur l’avenir et sur Ouarda, une<br />

passante dont Bouzid est amoureux. Cette<br />

pièce qui met en avant les valeurs de l’amitié<br />

et de la solidarité a réussi à conquérir le<br />

public grâce à une mise en scène astucieuse,<br />

basée sur des techniques inspirées du<br />

cinéma comme le flash- back (retour en<br />

arrière) et à un jeu de comédiens qui ont<br />

déployé une large palette d’émotions, particulièrement<br />

chez le héros de la pièce dont<br />

l’interprétation a été fortement applaudie.<br />

Sur un registre plus léger mais critique,<br />

’’Dar fi dar’’, écrite par Kendssi Boumediène<br />

et mise en scène par Malâab Abdelkader,<br />

disparu en 2012, présente l’histoire de Si<br />

Rabah (interprété par l’auteur), un entrepreneur<br />

marié à deux femmes, Zinouba et<br />

Ftimou, qui ambitionne, sous les conseils<br />

de son beau frère, de se présenter aux élections<br />

municipales dans le but de profiter<br />

Neuvième édition du Festival arabe de Djemila<br />

Une clôture en apothéose<br />

La neuvième édition du<br />

Festival arabe de Djemila a<br />

été clôturée en beauté dans<br />

la soirée de samedi à dimanche<br />

avec un programme algérien, où<br />

le chanteur du rai, cheb Bilel,<br />

dans sa meilleure forme, a surchauffé<br />

l’ambiance, sur la scène<br />

de l’antique Cuicul. Deux heures<br />

durant, cheb Bilel a interprété<br />

«Derdja, derdja», «Souheila»,<br />

«Malkoum ya adyani» et autres<br />

chansons de son répertoire,<br />

reprises pour la plupart par un<br />

public sous le charme qui a longuement<br />

dansé sur les rythmes<br />

endiablés en cette soirée de clôture.<br />

Auparavant, les vestiges de<br />

la bimillénaire cité romaine ont<br />

vibré aux sons du folklore de la<br />

région du M’zab avec la troupe<br />

"Baroud" de la ville de Ghardaïa<br />

qui a transporté l’auditoire dans<br />

un voyage féérique du sud algérien.<br />

Les artistes Hakim Salhi et<br />

Abdelkader Japoni se sont aussi<br />

relayés sur la scène et ont majestueusement<br />

offert au public une<br />

panoplie de chansons rai de<br />

leurs répertoires respectifs, faisant<br />

monter l’atmosphère d’un<br />

cran. Cette neuvième édition du<br />

festival arabe de Djemila a vu<br />

défiler, tout au long des dix soirées,<br />

des artistes arabes de<br />

renommée, le «César» Kadhem<br />

Essaher a fait un tabac devant un<br />

auditoire acquis à son «tarab» de<br />

haute facture. Son concitoyen<br />

Réda Al Abdallah a également<br />

fait une belle prestation. S’en est<br />

suivie la troupe Libanaise<br />

Caracalla, le chanteur Wael<br />

Jassar, les Syriens Ali Dik,<br />

des avantages matériels liés à la fonction.<br />

Cette ambition du mari va susciter une<br />

rivalité entre les deux épouses qui vivent<br />

sous le même toit et provoquer une série de<br />

situations burlesques, exploitées avec talent<br />

par les comédiens qui ont su mettre en<br />

valeur un texte simple en utilisant différents<br />

procédés humoristiques, basés sur la<br />

répétition et le langage corporel. Seul<br />

bémol de cette première soirée de compétition,<br />

l’acoustique de la scène du chapiteau<br />

de la maison de jeunes qui a pénalisé les<br />

comédiens malgré les microphones accrochés<br />

sur la perche qui porte les projecteurs.<br />

Des conditions techniques qui ont rendu<br />

parfois inaudible certaines répliques des<br />

comédiens. Ouvert samedi, le 46e FNTA se<br />

poursuit jusqu’au 31 août avec, aux côtés<br />

des douze pièces en compétition, des représentations<br />

en off dans différentes localités<br />

de Mostaganem.<br />

R. C.<br />

Rouadia Attia, Sofia Saddek de<br />

Tunisie et Noura mint Seymali<br />

de Mauritanie.<br />

Le Festival arabe de Djemila,<br />

ouvert le 15 août courant, a vu<br />

également la participation des<br />

artistes algériens, Cheb Khaled,<br />

Abderahmane Djalti, Zakia<br />

Mohamed, Saleh El Eulmi,<br />

Bekakchi El kheir, Nada<br />

Rayhane, ainsi que Djamel<br />

Laroussi qui étaient à l’affiche au<br />

cours de cette édition. Etaient<br />

présents à cette soirée de clôture,<br />

les autorités locales de la wilaya<br />

de Sétif, et le commissaire du<br />

festival arabe de Djemila M.<br />

Lakhdar Bentorki, également<br />

directeur de l’Office <strong>national</strong> de<br />

la culture et de l’information<br />

(ONCI).<br />

R. C.<br />

La semaine culturelle de la<br />

wilaya de Skikda à Oran,<br />

inaugurée avant-hier soir à la<br />

médiathèque du centre-ville,<br />

permet au visiteur de découvrir<br />

les multiples facettes du<br />

patrimoine culturel de cette<br />

région dans l’Est du pays ainsi<br />

que le savoir-faire de ses<br />

artistes. En visitant les différents<br />

stands de la riche exposition,<br />

l’attention du visiteur est très<br />

vite attirée par les objets en<br />

marbre, véritables pièces d’art<br />

réalisées par des artisans aux<br />

mains habiles et ingénieuses.<br />

L’atelier «Art et marbre» a<br />

exposé les plus beaux travaux de<br />

ses membres, objets usuels,<br />

comme les vases, les cendriers,<br />

les coffrets à bijoux, finement<br />

travaillés et richement décorés<br />

au point de devenir des oeuvres<br />

artistiques, suscitant l’intérêt et<br />

l’admiration du visiteur. Les<br />

artistes de cette ville côtière ont<br />

montré que le marbre n’est pas<br />

seulement un matériau utilisé<br />

dans la construction, mais peut<br />

être également un produit raffiné<br />

permettant la création d’oeuvres<br />

artistiques exceptionnelles. Les<br />

autres facettes de l’exposition<br />

portent sur des objets<br />

traditionnels fabriqués en argile<br />

et en bois, ainsi qu’une<br />

rétrospective d’art plastique<br />

composé d’une vingtaine de<br />

tableaux dont des miniatures<br />

réalisées par Khelili Ahmed,<br />

lauréat du concours inter<strong>national</strong><br />

organisé dans le cadre de la<br />

manifestation «Tlemcen, capitale<br />

de la culture islamique 2011».<br />

Costumes traditionnels, art<br />

culinaire, poésie, folklore,<br />

littérature, histoire, théâtre,<br />

découverte des sites et<br />

monuments de Skikda figurent<br />

au menu de cette semaine<br />

culturelle.<br />

4 e art<br />

Ali Kloucha<br />

n’est plus<br />

Le comédien Ali Kloucha, qui a<br />

marqué les planches du Théâtre<br />

régional d’Oran (TRO) depuis son<br />

plus jeune âge, est décédé dans<br />

la nuit de samedi à dimanche à<br />

l’âge de 55 ans des suites d’une<br />

longue maladie, a-t-on appris<br />

auprès de ses proches. Le défunt<br />

a été inhumé au cimetière «Aïn<br />

El-Beïda» d’Oran, sa ville natale.<br />

Ali Kloucha a entamé sa carrière<br />

dans les années 1970 en jouant<br />

dans «El Khobza» du regretté<br />

Abdelkader Alloula, avant d’être<br />

distribué dans plusieurs autres<br />

pièces du théâtre de la Halqa,<br />

fondé par le célèbre dramaturge,<br />

dont «El Guerrab wes’salhine».<br />

Durant sa carrière de comédien<br />

au TRO, Ali Kloucha a enchaîné<br />

différents rôles et travaillé avec<br />

plusieurs metteurs en scène,<br />

laissant derrière lui un riche<br />

parcours. «Kelaât nour el araïs»,<br />

aura été la dernière pièce pour<br />

enfants dans laquelle il a joué en<br />

2010, avant d’être gagné par la<br />

maladie et contraint<br />

d’abandonner, en cours, un autre<br />

projet de pièce de théâtre.

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