Facteur et restaurateur d'orgues - Institut National des Métiers d'Art
Facteur et restaurateur d'orgues - Institut National des Métiers d'Art
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<strong>Facteur</strong> <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong> d’orgues<br />
Les métiers<br />
de la facture<br />
instrumentale<br />
Arch<strong>et</strong>ier<br />
Fabricant <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong><br />
d’anches<br />
<strong>Facteur</strong> <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong><br />
d’accordéons<br />
<strong>Facteur</strong> <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong><br />
de clavecins <strong>et</strong> épin<strong>et</strong>tes<br />
<strong>Facteur</strong> <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong><br />
de harpes<br />
<strong>Facteur</strong> <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong><br />
de percussions<br />
<strong>Facteur</strong> <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong><br />
de pianos<br />
<strong>Facteur</strong> <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong><br />
d’instruments à corde anciens<br />
<strong>Facteur</strong> <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong><br />
d’instruments à vent en bois<br />
<strong>Facteur</strong> <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong><br />
d’instruments à vent en métal<br />
(cuivre, argent, or…)<br />
<strong>Facteur</strong> <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong><br />
d’instruments de musique<br />
mécanique<br />
<strong>Facteur</strong> <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong><br />
d’instruments traditionnels<br />
<strong>Facteur</strong> <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong> d’orgues<br />
Luthier<br />
Luthier en guitare
<strong>Facteur</strong> <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong> d’orgues<br />
Métier<br />
<strong>Facteur</strong> vient du latin facto, celui qui fait. Le facteur d’orgues « fait » donc l’orgue.<br />
L’orgue est un instrument de musique à vent <strong>et</strong> à touches complexe, contenu dans une pièce<br />
d'ébénisterie monumentale : le « buff<strong>et</strong> ». Son décor varie suivant les époques <strong>et</strong> son<br />
ornementation peut aller de la plus grande exubérance baroque au minimalisme <strong>des</strong> faça<strong>des</strong><br />
libres. La façade est la partie <strong>des</strong> tuyaux visibles (tuyaux de « montre » <strong>et</strong> « chanoines ») qui<br />
décore le buff<strong>et</strong>. Ces tuyaux sont disposés en « plates-faces » <strong>et</strong> en « tourelles » qui peuvent<br />
emprunter les formes <strong>des</strong> plus diverses (circulaires, polygonales, triangulaires...). Le buff<strong>et</strong><br />
va abriter <strong>et</strong> soutenir les différentes parties de l’instrument <strong>et</strong> lui donner un style qui<br />
perm<strong>et</strong>tra de l’identifier selon son époque <strong>et</strong> son facteur. Il sert aussi de caisse de résonance.<br />
Au pied du buff<strong>et</strong> se trouve la console, soit intégrée dans le buff<strong>et</strong>, on dit alors qu'elle est<br />
« en fenêtre », soit séparée, l'organiste faisant alors face au public. C<strong>et</strong>te console est l'organe<br />
de commande de toute la machine « orgue ». S'y trouvent les claviers dont le nombre peut<br />
varier de 1 à 6 <strong>et</strong> dont l'étendue a augmenté au fil du temps <strong>et</strong> de la création musicale : de<br />
51 notes à la fin du XVIIe siècle jusqu'à 61 notes pour les plus modernes (voire 72 dans<br />
certains prototypes). Le pédalier est un clavier que l'organiste actionne avec les pieds <strong>et</strong> dont<br />
l'étendue est, elle aussi, variable : <strong>des</strong> plus p<strong>et</strong>its de 12 notes à la norme plus commune de 30<br />
ou 32 notes. Autour <strong>des</strong> claviers sont placés tous les tirants qui perm<strong>et</strong>tent de choisir les<br />
timbres de chaque clavier, ce sont les « registres ». Enfin, <strong>des</strong> systèmes complexes de<br />
mécanismes perm<strong>et</strong>tent de jouer les claviers les uns avec les autres ou bien encore au pied :<br />
ce sont les « tirasses » <strong>et</strong> les « accouplements ».<br />
La partie instrumentale est protégée à l’intérieur du buff<strong>et</strong>. L'orgue est un instrument à<br />
vent : celui-ci est aujourd'hui fourni par ventilateur électrique mais il existe encore <strong>des</strong><br />
systèmes de pompes à bras ou à pied. L'air est emmagasiné dans <strong>des</strong> réservoirs, énormes<br />
souffl<strong>et</strong>s cunéiformes ou à lanterne, faits de tables <strong>et</strong> d'éclisses en bois, étanchées par <strong>des</strong><br />
joints en peau de mouton très souple. La pression est établie en posant sur les tables <strong>des</strong><br />
souffl<strong>et</strong>s, <strong>des</strong> « gueuzes » ou poids. L'air est transmis à travers l'instrument par <strong>des</strong><br />
canalisations en bois que l'on appelle « portevent » vers les pièces de répartition : les<br />
« sommiers ». Sur ces sommiers seront disposés les tuyaux.<br />
Les sommiers sont répartis dans le buff<strong>et</strong> en suivant un schéma de localisation sonore très<br />
précis qui est fonction de son esthétique. Le « Grand-Orgue » est le plan sonore le plus<br />
important situé à l'entablement du buff<strong>et</strong>, juste derrière la façade. Le « Positif » est un plan<br />
réduit qui répond au Grand-Orgue. Il peut être placé dans un p<strong>et</strong>it buff<strong>et</strong> secondaire en avant<br />
du grand buff<strong>et</strong>. Le clavier de « Récit » possède un plan sonore placé dans une boîte munie<br />
de vol<strong>et</strong>s, actionnés par une pédale à la console. Le son est alors « expressif » suivant que<br />
l'organiste ouvre ou ferme les vol<strong>et</strong>s. L' « Echo » peut être enfermé dans le soubassement ou<br />
bien, au contraire, placé tout en hauteur, au centre de l'instrument... A chaque plan sonore<br />
correspond un ou plusieurs sommiers suivant l'importance du nombre de jeux. C'est vers eux<br />
que convergent tous les mécanismes depuis la console. La mécanique est transmise par de<br />
fines bagu<strong>et</strong>tes de bois léger, les « verg<strong>et</strong>tes », qui ouvrent les soupapes, lesquelles laissent<br />
passer l’air dans le sommier puis les tuyaux.<br />
Les tuyaux sont regroupés par jeu, c’est-à-dire <strong>des</strong> tuyaux ayant un même timbre, assimilé à<br />
un son d’instrument allant du grave à l’aigu. Il y a deux familles de tuyaux : les jeux à<br />
« bouche » (bourdons, principaux, flûtes, jeux gambés, corn<strong>et</strong>, plein-jeu…) <strong>et</strong> les jeux<br />
d’« anches » (bombarde, tromp<strong>et</strong>te, hautbois, basson, clarin<strong>et</strong>te, voix humaine…). Chaque<br />
jeu est fabriqué en tenant compte de paramètres techniques parmi lesquels les tailles ou<br />
« diapason », les formes, l'alliage, l'épaisseur du métal ....
Chaque paramètre influe sur le timbre ou la puissance. La longueur du tuyau, mesurée en<br />
pieds (0,324m), détermine l'accord. L’ensemble <strong>des</strong> jeux est comparable à une grande<br />
formation orchestrale sur laquelle l’organiste agit comme un chef d’orchestre. Suivant la<br />
disposition <strong>et</strong> le nombre de ses jeux, l’orgue est adapté à un registre musical précis. La<br />
grande variété <strong>des</strong> timbres perm<strong>et</strong> ainsi de multiples interprétations. Le nombre <strong>des</strong> jeux<br />
peut varier de 1 à plus de 600 (dans un instrument monumental d'Australie). Avec 56 tuyaux<br />
en moyenne par jeu, on peut littéralement parler de forêt de tuyaux.<br />
Les facteurs d’orgues développent essentiellement <strong>des</strong> transmissions mécaniques. Mais il<br />
existe tout autre type de transmission : électrique, électro-mécanique, pneumatique,<br />
électro-pneumatique. Avec, à chaque fois, <strong>des</strong> trésors d'ingéniosité <strong>et</strong> de savoir-faire.<br />
L’électronique est aussi présente sur l'orgue avec les combinateurs qui perm<strong>et</strong>tent à<br />
l’organiste de sauvegarder <strong>des</strong> milliers de registrations (pistes de différentes combinaisons)<br />
sur une carte à puce.<br />
Un facteur d’orgues commence par concevoir l’instrument suivant tous ses paramètres :<br />
architecturaux (structure générale, style de l’orgue, charpente, caractéristiques<br />
architecturales du lieu), techniques (étude, conception <strong>et</strong> réalisation <strong>des</strong> plans techniques,<br />
étu<strong>des</strong> <strong>des</strong> forces, principes de mécanique, électronique, propriétés <strong>des</strong> métaux, du bois <strong>et</strong><br />
de la peau), artistiques (marqu<strong>et</strong>erie, choix <strong>des</strong> matériaux) <strong>et</strong> sonores (lois physiques de<br />
l’acoustique, organisation <strong>des</strong> plans sonores, caractéristiques acoustiques du lieu). Puis il<br />
<strong>des</strong>sine le proj<strong>et</strong>.<br />
La fabrication commence dans l’atelier du bois. Le bois entre à 80% dans la construction d'un<br />
orgue. Les planches sont débitées, dressées <strong>et</strong> façonnées afin de créer le buff<strong>et</strong>, la console<br />
ainsi que toutes les pièces mécaniques. Des plus importantes, les sommiers, jusqu'aux plus<br />
p<strong>et</strong>ites verg<strong>et</strong>tes. On y fabrique aussi les tuyaux de bois. Ces tuyaux servent aux premières<br />
octaves, les basses. Ils sont en épicéa, chêne, noyer ou érable en fonction <strong>des</strong> essences que<br />
l’on trouve dans la région <strong>et</strong> sont constitués de quatre planches collées. Dans la planche<br />
supérieure, on façonne la lèvre supérieure aux ciseaux à bois. A l’intérieur, le bloc est collé <strong>et</strong><br />
reçoit la lèvre inférieure. Un joint de peau est appliqué entre les deux afin de perm<strong>et</strong>tre à<br />
l’air de passer. Les Bourdons sont bouchés par un tampon de bois.<br />
La fabrication <strong>des</strong> tuyaux en métal est effectuée à l’atelier de tuyauterie suivant les<br />
paramètres fournis par l'« harmoniste ». Les alliages de plomb <strong>et</strong> d’étain sont déterminés en<br />
fonction <strong>des</strong> familles de jeux <strong>et</strong> de la sonorité de chacune d’elles. L'alliage est coulé en<br />
feuilles minces sur une « pierre de tuffeau » tendue de tissu ignifugé, un geste qui requiert<br />
plusieurs mois d’apprentissage. Les épaisseurs varient entre 4 <strong>et</strong> 20 dixièmes, le choix de<br />
l'épaisseur dépendant de la taille du tuyau à fabriquer. Une fois refroidie, la feuille est<br />
rabotée à l’aide d’un rabot à lame perpendiculaire <strong>et</strong> parfois martelée afin de lui donner plus<br />
de rigidité. Les plaques sont ensuite tracées, découpées, roulées sur <strong>des</strong> « mandrins » puis<br />
soudées. Le tuyau se compose à ce niveau d’un cylindre, d’un pied conique <strong>et</strong> d’une plaque<br />
en plomb appelée « biseau ». Les trois parties sont très exactement ajustées <strong>et</strong> soudées les<br />
unes aux autres pour former le tuyau. Les tuyaux à anches n'ont pas de biseau mais un canal<br />
sur lequel vibre une langu<strong>et</strong>te qui transm<strong>et</strong> son timbre au résonateur.<br />
L'« harmonisation » regroupe toutes les opérations qui vont créer le son à partir du tuyau<br />
brut. L’harmoniste a une excellente oreille <strong>et</strong> sa « mise en son » va révéler sa personnalité : il<br />
« signe » l’orgue musicalement. Le facteur travaille ainsi parfois en collaboration avec<br />
interprètes <strong>et</strong> compositeurs, en cherchant la perfection de son instrument. Il va ouvrir la<br />
bouche supérieure du tuyau, placer en alignement le biseau, régler la lumière <strong>et</strong> le vent au<br />
pied puis placer les tuyaux sur une machine, le « mannequin », qui lui perm<strong>et</strong> d'égaliser la<br />
force <strong>et</strong> le timbre. Mais c'est sur place, en travaillant avec la réponse acoustique de l'édifice<br />
que le facteur <strong>d'orgues</strong> va révéler son harmonie dans un subtil équilibre <strong>des</strong> timbres. La<br />
dernière main sera pour l'accord. Il joue sur les « oreilles » disposées de part <strong>et</strong> d’autre de la<br />
bouche, ou s’il n’y en a pas, sur la longueur <strong>des</strong> tuyaux en les rognant très méticuleusement.<br />
Les tuyaux à anches possèdent une « ras<strong>et</strong>te » qui perm<strong>et</strong>, en la déplaçant, de varier la<br />
longueur de vibration de la langu<strong>et</strong>te <strong>et</strong> ainsi changer la hauteur de la note <strong>et</strong> accorder le<br />
tuyau.<br />
Lors de la création d’un orgue neuf, chaque ouvrier va travailler sur une fac<strong>et</strong>te de<br />
l’instrument sans avoir la vision globale que seul a le maître. C’est lui qui maîtrise l’ensemble<br />
<strong>des</strong> métiers nécessaires dans le domaine du bois, du métal, de la peau <strong>et</strong> de l’harmonie.
Nombreux sont les facteurs d’orgues à consulter encore aujourd’hui le traité « L’Art du<br />
facteur d’orgues » du moine Dom Bedos de Celles, écrit en 1746 <strong>et</strong> considéré comme la bible<br />
<strong>des</strong> facteurs d’orgues : on y trouve toutes les phases de construction d'un orgue classique<br />
français.<br />
Le facteur d’orgues restaure également avec adresse les œuvres du passé en rem<strong>et</strong>tant<br />
l’orgue en état de fonctionnement tout en lui rendant son aspect d’origine tant visuel que<br />
sonore. Dans sa phase de restauration, le facteur doit comprendre le courant musical <strong>et</strong> le<br />
style artistique dans lesquels s’était inscrit son prédécesseur. Il est parfois impossible de<br />
r<strong>et</strong>rouver l’instrument d’origine à cause du trop grand nombre de modifications apportées au<br />
cours <strong>des</strong> décennies, mais le facteur d’orgues s’efforce à rendre son âme originale à<br />
l’instrument. Il doit en outre effectuer un arbitrage entre la recherche de l’instrument<br />
historique, souvent limité à un répertoire précis, ou créer un instrument de « synthèse »<br />
perm<strong>et</strong>tant l’interprétation d’un répertoire plus large.<br />
Durant sa longue vie, l'orgue doit être soigneusement entr<strong>et</strong>enu <strong>et</strong> on distingue plusieurs<br />
sortes d'interventions. A chaque changement de température, les jeux d'anches devront être<br />
réaccordés, il suffit en eff<strong>et</strong> d'une différence de 3° C pour que la fauss<strong>et</strong>é devienne gênante.<br />
Dans la plupart <strong>des</strong> cas, les orgues sont accordées tous les six mois mais il est aussi possible<br />
d’intervenir toutes les semaines. Tous les vingt ans, un n<strong>et</strong>toyage s'impose avec accord<br />
général de tous les jeux. Le relevage, qui intervient au-delà de cinquante ans consiste à<br />
n<strong>et</strong>toyer <strong>et</strong> restaurer les pièces de l’instrument sur place. Enfin, les opérations de<br />
restauration ou de reconstruction nécessitent le démontage parfois compl<strong>et</strong> de l’orgue après<br />
plus d'un siècle de bons services. Les pièces défectueuses (tuyaux troués ou écrasés, pièces<br />
de bois à changer, peau <strong>des</strong>séchées) sont amenées à l’atelier pour réparation (remise en peau<br />
<strong>des</strong> souffl<strong>et</strong>s <strong>et</strong> <strong>des</strong> sommiers, réencollage, obturation <strong>des</strong> trous de ver, remise en état <strong>des</strong><br />
parties mécaniques, n<strong>et</strong>toyage <strong>et</strong> réparation <strong>des</strong> tuyaux, restauration <strong>des</strong> claviers <strong>et</strong><br />
pédaliers, restauration <strong>des</strong> décorations du buff<strong>et</strong> : peintures, vernis, sculptures). La corrosion<br />
provient essentiellement du temps, de la poussière, de l’humidité, <strong>des</strong> vers qui creusent le<br />
bois <strong>et</strong> de la faune qui s’installe dans les tuyaux.<br />
Mais les mo<strong>des</strong> musicales changent <strong>et</strong> le facteur d’orgues doit être capable de reconstruire<br />
l’instrument, parfois en l’agrandissant <strong>et</strong> en l’améliorant : modification éventuelle de jeux,<br />
compléments, ajouts qui répondront aux nouvelles exigences <strong>des</strong> interprètes.<br />
Le facteur <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong> d’orgues est tour à tour <strong>des</strong>sinateur, ingénieur, ébéniste, menuisier,<br />
décorateur, peaussier, fondeur, ferronnier, musicologue, accordeur <strong>et</strong> musicien. Il maîtrise<br />
parfaitement le fonctionnement global de l’instrument pour le construire ainsi que pour<br />
résoudre les problématiques rencontrées lors de l’entr<strong>et</strong>ien ou de la restauration. En outre,<br />
sa crédibilité est fondamentale car les instruments sont chers <strong>et</strong> devront répondre à une forte<br />
exigence technique. Une dizaine d’années d’activité (apprentissage, compagnonnage, travail<br />
en atelier) est nécessaire afin de maîtriser l’ensemble <strong>des</strong> techniques utiles <strong>et</strong> jusqu’au<br />
double pour être capable d’exécuter un instrument entier <strong>et</strong> diriger un atelier.<br />
Une double compétence en musique <strong>et</strong> mécanique ou travail du bois facilite l’accès à ce<br />
métier.<br />
Formations<br />
Formation initiale<br />
Niveau IV (Niveau équivalent au Bac, au bac technologique, au brev<strong>et</strong> de technicien - BT, au<br />
brev<strong>et</strong> <strong>des</strong> métiers d'art - BMA, bac professionnel - Bac Pro).<br />
Bac Pro Artisanat <strong>et</strong> métiers d’art facteur d’orgues option organier, 3 ans.<br />
Bac Pro Artisanat <strong>et</strong> métiers d’art facteur d’orgues option tuyautier, 3 ans.
R<strong>et</strong>rouvez toutes les adresses <strong>des</strong> organismes de formations initiales <strong>et</strong> professionnelles<br />
continues dans les métiers d’art en consultant notre base de données sur notre site Intern<strong>et</strong> :<br />
http://www.institut-m<strong>et</strong>iersdart.org/<br />
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Sur le site http://www.moveart.org/, r<strong>et</strong>rouvez toutes les adresses <strong>des</strong> centres de<br />
formations en Europe.<br />
Environnement<br />
Le facteur <strong>et</strong> <strong>restaurateur</strong> d’orgues œuvre dans un domaine dans lequel l’héritage de la<br />
France est prestigieux. Il est ainsi amené à travailler sur <strong>des</strong> instruments de différentes<br />
époques qu’il doit comprendre.<br />
L’orgue fut inventé en 300 avant JC par le grec Ktésibios qui eut l’idée de relier <strong>des</strong> flûtes<br />
entre elles. Il apparut dans notre pays au XIe siècle puis se développa à la Renaissance en<br />
entrant dans les églises. Il était jusqu’alors portatif <strong>et</strong> servait uniquement à la cour du roi.<br />
Vint ensuite l’orgue baroque au XVIIe siècle puis l’orgue classique au XVIIIe siècle. Ce dernier,<br />
plus complexe, possédait plusieurs plans sonores, ou claviers, perm<strong>et</strong>tant d’atteindre <strong>des</strong><br />
sons <strong>et</strong> <strong>des</strong> timbres très variés. Puis apparut l’orgue symphonique au XIXe siècle. Un nouvel<br />
orgue dit romantique fut élevé en 1841 dans la Basilique de Saint Denis. Il perm<strong>et</strong>tait d’allier<br />
les répertoires classiques <strong>et</strong> symphoniques. Au début du XXe siècle, de nombreuses orgues<br />
anciennes furent « pneumatisées » (transmission pneumatique) ou électrifiées. Dans les<br />
années 1960, les orgues revinrent aux formes <strong>et</strong> structures anciennes.<br />
La facture d’orgues compte environ 100 entreprises ou artisans en 2014 (source Groupement<br />
professionnel <strong>des</strong> facteurs d’orgues de l’UNIFA - GPFO) répartis sur l’ensemble du territoire<br />
national, avec une concentration plus importante en Alsace. Les ateliers sont constitués en<br />
moyenne de quatre ouvriers (les plus importants en ont une vingtaine) dont un sur deux est<br />
un compagnon. Environ 70% <strong>des</strong> entreprises ont un chiffre d’affaires de plus de 75 000 euros.<br />
La fabrication d’un orgue peut nécessiter de 3 000 heures (p<strong>et</strong>it orgue de 10 jeux) à 30 000<br />
heures de travail. Une restauration dure quant à elle de 1 à 4 ans <strong>et</strong> nécessite de 5 000 à<br />
20 000 heures de travail.<br />
L’activité consiste essentiellement en l’entr<strong>et</strong>ien <strong>des</strong> orgues anciennes. Seule la moitié <strong>des</strong><br />
entreprises à réellement une activité de facture d’orgues neuves <strong>et</strong> surtout de restauration<br />
<strong>des</strong> instruments classés ou inscrits au patrimoine. La fabrication d’orgues de salon est<br />
concurrencée par les instruments électroniques.<br />
La facture d’orgues est accompagnée par l’Etat qui octroie comman<strong>des</strong> <strong>et</strong> subventions ou cofinancements<br />
par l’intermédiaire du Ministère de la culture <strong>et</strong> de la communication : il<br />
consacre chaque année un budg<strong>et</strong> à la conservation <strong>et</strong> la restauration <strong>des</strong> orgues qui<br />
appartiennent à l’Etat, <strong>et</strong> soutient également l’effort <strong>des</strong> propriétaires, associations ou<br />
communes. Ces dernières sont effectivement propriétaires <strong>des</strong> orgues de leur église <strong>et</strong> en ont<br />
la charge financière depuis la loi de séparation de l’Eglise <strong>et</strong> de l’Etat en 1905. Le facteur<br />
d’orgues doit ainsi tenir compte du contexte dans lequel s’inscrit son chantier, ce dernier<br />
pouvant atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros <strong>et</strong> peser très lourdement sur le<br />
budg<strong>et</strong> de la commune.<br />
La Direction de l’Architecture <strong>et</strong> du Patrimoine (DAPA), intervient pour les orgues protégées<br />
par la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques (1 000 instruments) <strong>et</strong> la<br />
Direction de la Musique, de la Danse, du Théâtre <strong>et</strong> <strong>des</strong> Spectacles (DMDTS) sur les autres<br />
orgues (7 000 instruments) ainsi que la création d’orgues neuves. Les deman<strong>des</strong> se font en<br />
général au préalable à la Direction Régionale <strong>des</strong> Affaires Culturelles (DRAC). Lorsque l’orgue<br />
est classé, un technicien conseil auprès <strong>des</strong> Monuments historiques assure la maîtrise d'oeuvre<br />
<strong>des</strong> restaurations <strong>et</strong> contrôle la qualité <strong>des</strong> opérations.
La commande publique (Etat, régions, départements, communes) représente près de deux<br />
tiers du chiffre d’affaires de la profession qui s’élève à environ 20 millions d’euros par an.<br />
C<strong>et</strong>te part importante fragilise le secteur en même temps qu’elle le fait vivre, les entreprises<br />
étant fortement soumises à de possibles restrictions budgétaires.<br />
Une exception subsiste dans la région Alsace, où le patrimoine religieux est resté la propriété<br />
<strong>des</strong> paroisses qui détiennent ainsi 20% <strong>des</strong> orgues françaises. L’activité dans c<strong>et</strong>te région est<br />
très importante <strong>et</strong> vit notamment <strong>des</strong> échanges commerciaux avec les pays limitrophes. Mais<br />
ce savoir-faire partagé conduit parfois à l’attribution de marchés publics aux entreprises<br />
européennes voisines.<br />
Grâce à la réappropriation par les musiciens de l'esthétique romantique, les orgues du XIX ème<br />
siècle font l’obj<strong>et</strong>, depuis les années 1990, d’une campagne de restauration. C<strong>et</strong>te<br />
connaissance perm<strong>et</strong> aujourd’hui d’offrir de nouvelles perspectives de restauration<br />
d’instruments similaires à l’étranger, notamment en Espagne, en Amérique Latine <strong>et</strong> du Sud<br />
qui ont une forte culture religieuse (1 100 orgues au Mexique). D’autres perspectives de<br />
développement s’ouvrent en Asie sur la vente d’instruments neufs comme au Japon, amateur<br />
de musique occidentale. Le poids de l’export représente aujourd’hui 16% du chiffre d’affaires<br />
de la facture d’orgues.<br />
La facture d’orgue doit faire face à une évolution de son environnement <strong>et</strong> de ses marchés.<br />
Les entreprises du secteur sont confrontées à plusieurs défis : maintenir <strong>et</strong> transm<strong>et</strong>tre les<br />
savoir-faire traditionnels <strong>et</strong> complexes, s’adapter aux évolutions actuelles <strong>et</strong> futures <strong>des</strong><br />
métiers, favoriser l’innovation mais également développer leurs marchés (mark<strong>et</strong>ing,<br />
rationalisation <strong>des</strong> fournitures, export…).<br />
Organisme professionnel<br />
Groupement professionnel <strong>des</strong> facteurs d’orgues de l’UNIFA (GPFO)<br />
Union nationale <strong>des</strong> industries françaises de l’ameublement (UNIFA) 28 bis, avenue Daumesnil,<br />
75012 Paris.<br />
Tél. : 01 44 68 18 00. Fax : 01 44 74 37 55.<br />
souvervie.ifa@mobilier.com<br />
http://gpfo.free.fr<br />
Créé en 1979, le groupement réunit une trentaine de facteurs français. Il assure la promotion<br />
de la profession <strong>et</strong> apporte à ses membres <strong>des</strong> services tant juridiques que techniques. Il a<br />
fusionné en 2000 avec l’Union nationale <strong>des</strong> industries françaises de l’ameublement (UNIFA)<br />
dont il est devenu l’un <strong>des</strong> groupements spécialisés.<br />
Salons <strong>et</strong> Manifestations<br />
Musicora, à Paris,<br />
Annuel, février,<br />
Agence Sequenza, 10, avenue Jean Moulin, 75014 Paris.<br />
Tél. : 01 45 43 77 58.<br />
contact@musicora.fr<br />
http://www.musicora.com<br />
Créé en 1985 autour du baroque <strong>et</strong> du classique, ce salon international a intégré le jazz puis<br />
les musiques actuelles. Il rassemble, chaque année autour d’un thème, à la fois amateurs <strong>et</strong><br />
professionnels du monde musical <strong>et</strong> notamment les éditeurs, les facteurs d’instruments, les<br />
compositeurs <strong>et</strong> les musiciens. Les visiteurs peuvent y trouver <strong>des</strong> informations sur les métiers<br />
de la musique <strong>et</strong> assister à <strong>des</strong> concerts, <strong>des</strong> animations, <strong>des</strong> ateliers pédagogiques, <strong>des</strong><br />
conférences <strong>et</strong> <strong>des</strong> débats.
Congrès international <strong>des</strong> sociétaires de la « International soci<strong>et</strong>y of organbuilders » (ISO),<br />
Annuel, septembre,<br />
Jupitervägen 14 B, SE-181 63 Lidingö, Suède.<br />
Tél. / Fax : 00 46 (0) 8 766 35 56.<br />
secr<strong>et</strong>ary@internationalorganbuilders.com<br />
http://www.internationalorganbuilders.com<br />
Ce congrès a lieu dans un pays différent chaque année <strong>et</strong> a pour but de rapprocher les<br />
facteurs d’orgues du monde entier autour d’activités comme <strong>des</strong> visites d’orgues, concerts,<br />
conférences <strong>et</strong> tables ron<strong>des</strong>.<br />
Festival Harmoniques, Rencontres Internationales Harmoniques à Lausanne,<br />
Biennal (années paires), septembre,<br />
Fondation harmoniques CP 1218, 1820 Montreux, Suisse.<br />
Tél. : 00 41 219 647 470.<br />
info@harmoniques.ch<br />
http://www.harmoniques.ch<br />
Rassemblement international (conférences, visites guidées, récitals <strong>et</strong> concerts) de<br />
musiciens, musicologues, conservateurs de musées, <strong>restaurateur</strong>s <strong>et</strong> facteurs d'instruments<br />
autour d’instruments d’époque. Ce festival est organisé par la Fondation harmoniques<br />
soutenant la connaissance <strong>et</strong> la sauvegarde <strong>des</strong> instruments anciens.<br />
Concours<br />
Concours Un <strong>des</strong> Meilleurs Ouvriers de France,<br />
Société <strong>des</strong> Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris.<br />
Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41.<br />
secr<strong>et</strong>ariat@mof.fr<br />
http://www.meilleursouvriersdefrance.info<br />
Concours conduisant à l’attribution du diplôme d’Etat « Un <strong>des</strong> meilleurs ouvriers de<br />
France », homologué au niveau III de la nomenclature interministérielle <strong>des</strong> niveaux de<br />
formation. Il atteste l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité<br />
professionnelle dans les domaines de la restauration, de l’hôtellerie, de l’alimentation, du<br />
bâtiment, de l’habitation, <strong>des</strong> structures métalliques, de l’industrie, de la terre <strong>et</strong> du verre,<br />
du vêtement, de la bijouterie, <strong>des</strong> techniques de précisions, de la gravure, de la<br />
communication, de la musique, <strong>des</strong> animaux, de l’agriculture, du commerce <strong>et</strong> <strong>des</strong> services.<br />
Organisé tous les trois ans, les candidats aux épreuves de l’examen doivent avoir 23 ans<br />
minimum. Le concours est ouvert à 138 métiers répartis en 19 groupes. Une exposition <strong>des</strong><br />
œuvres <strong>des</strong> lauréats est organisée par le comité<br />
Prix Avenir Métiers d’Art - INMA,<br />
Annuel, remise de prix : date variable.<br />
Remise <strong>des</strong> dossiers : 31 mai de l’année en cours.<br />
<strong>Institut</strong> <strong>National</strong> <strong>des</strong> Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris.<br />
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17.<br />
prixavenir@inma-france.org<br />
http://www.institut-m<strong>et</strong>iersdart.org<br />
Les Prix Avenir Métiers d’Art – INMA, organisés par l’<strong>Institut</strong> <strong>National</strong> <strong>des</strong> Métiers d’Art, avec<br />
le soutien de la Fondation Michelle <strong>et</strong> Antoine Riboud <strong>et</strong> de Banque Populaire, sont <strong>des</strong>tinés à<br />
m<strong>et</strong>tre en valeur de jeunes talents, futurs acteurs de la vie économique dans ces métiers de<br />
passion <strong>et</strong> de création. Ils ont pour objectif d'encourager les élèves de la filière Métiers d’Art,<br />
du niveau CAP au niveau Bac +2 (niveaux V, IV <strong>et</strong> III) en m<strong>et</strong>tant en lumière leur créativité <strong>et</strong><br />
leur maîtrise technique.
Le 1er Prix de chaque région <strong>et</strong> de chaque niveau reçoit un chèque d’une valeur de 250€<br />
(pouvant être complété par <strong>des</strong> partenaires régionaux) ainsi qu’un diplôme. Les lauréats<br />
régionaux bénéficient également <strong>des</strong> avantages du CLUB Avenir : séjour de deux jours à Paris<br />
en vue du jury national, rencontres avec <strong>des</strong> professionnels, visite de musées, ateliers, <strong>et</strong>c.<br />
Chaque premier prix national reçoit une dotation de 4500€. La dotation <strong>des</strong> 2 èmes Prix s’élève<br />
quant à elle à 2000€ <strong>et</strong> à 1000€ pour les 3 èmes Prix.<br />
Les lauréats du Prix bénéficient également d’un accompagnement privilégié de l’INMA dans la<br />
suite de leurs parcours ainsi que d’un appui en termes de communication <strong>et</strong> de promotion.<br />
Concours un patrimoine pour demain,<br />
Annuel, décembre,<br />
Pèlerin, 18, rue Barbès, 92128 Montrouge cedex.<br />
Tél. : 01 44 35 60 60. Fax : 01 44 35 60 21.<br />
pelerin@bayard-presse.com<br />
http://www.pelerin.info<br />
Le concours a pour vocation d’encourager <strong>et</strong> d’aider la restauration du patrimoine culturel <strong>et</strong><br />
religieux en perm<strong>et</strong>tant aux lauréats d’obtenir <strong>des</strong> bourses d’encouragement. Le concours est<br />
doté de la somme globale <strong>et</strong> maximum de 49 000€. C<strong>et</strong>te somme est répartie entre les<br />
lauréats de chaque catégorie en fonction <strong>des</strong> budg<strong>et</strong>s <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> du choix du jury. Ce<br />
concours s’adresse aux personnes physiques âgées d’au moins 18 ans, aux communes <strong>et</strong> aux<br />
associations dont l’obj<strong>et</strong> se rapporte au patrimoine culturel <strong>et</strong> religieux français, résidant en<br />
France métropolitaine.<br />
Sources d’information<br />
Organismes<br />
Association Aristide Cavaillé-Coll,<br />
5, rue Roquépine, 75008 Paris.<br />
contact@cavaille-coll.fr<br />
http://www.cavaille-coll.com<br />
C<strong>et</strong>te association créée en hommage au facteur d’orgues Cavaillé-Coll recense dans une base<br />
de données l’ensemble <strong>des</strong> orgues Cavaillé-Coll, édite une publication « La Flûte<br />
Harmonique » <strong>et</strong> organise chaque année ses « Journées internationales d’étu<strong>des</strong> » sur<br />
l’histoire de l’orgue.<br />
Association française pour la sauvegarde de l’orgue ancien (AFSOA),<br />
c/o Monsieur Christian Dutheuil, 13, rue de Balzac, 93600 Aulnay-sous-Bois.<br />
Créé en 1962 sous l’impulsion de Michel Chapuis, organiste de renom, afin de sauver de la<br />
restauration trop hâtive les orgues classiques français ainsi que les orgues romantiques, en se<br />
basant sur <strong>des</strong> recherches historiques <strong>et</strong> techniques rigoureuses. L’AFSOA a édité les revues<br />
"Renaissance" puis "Connaissance de l'orgue" qui proposaient ces étu<strong>des</strong>. Elles sont<br />
consultables à la bibliothèque de la Sorbonne ainsi qu’à la Bibliothèque nationale de France.<br />
Centre européen de l’orgue – Flûtes du monde,<br />
50, rue du Couvent, 67440 Marmoutier.<br />
Tél. : 03 88 03 21 34.<br />
ceorgue@wanadoo.fr<br />
L’association a pour obj<strong>et</strong> la connaissance de l'histoire de l'orgue, de sa technique ainsi que la<br />
promotion de l'orgue <strong>et</strong> de la musique sacrée. Elle propose notamment une exposition<br />
multimédia (bornes vidéos, logiciel interactif pour partir à la découverte de l’orgue…) dans<br />
une ancienne abbaye bénédictine de Marmoutier (Alsace), la « Grange Dîmière ».
Fédération française <strong>des</strong> amis de l’orgue (FFAO),<br />
FFAO, Administration générale, 13, rue de Balzac - 93600 Aulnay-sous-Bois.<br />
Tél : 06 80 16 46 65.<br />
ffao@ffao.com<br />
http://www.ffao.com<br />
C<strong>et</strong>te association internationale fondée en 1983 a pour obj<strong>et</strong> de fédérer les associations, de<br />
les aider à m<strong>et</strong>tre en œuvre <strong>des</strong> actions <strong>et</strong> de diffuser toutes informations relatives à l’orgue.<br />
Elle regroupe 220 associations françaises <strong>et</strong> francophones <strong>et</strong> 12 000 membres : organistes,<br />
facteurs d’orgues, experts <strong>et</strong> techniciens conseils, architectes, musicologues, historiens… Elle<br />
édite le bull<strong>et</strong>in « L’orgue francophone » complété d’une feuille d’information trimestrielle,<br />
« L’orgue francophone en bref », <strong>et</strong> organise chaque année un congrès international en<br />
France ou dans un pays francophone. La FFAO est également un centre d’informations (par<br />
téléphone ou par intern<strong>et</strong>) pour les associations, organistes, amateurs d’orgues qui souhaitent<br />
avoir <strong>des</strong> renseignements de toute nature. Un annuaire <strong>des</strong> adhérents (associations fédérées,<br />
organistes-concertistes adhérents, facteurs d’orgues adhérents, éditeurs de CD, éditeurs de<br />
partitions, libraires, musicologues ou chercheurs…) est disponible à partir de décembre 2007.<br />
Les Amis du Musée suisse de l’orgue,<br />
Secrétariat, Case Postale 5, CH-1852 Roche, Suisse.<br />
Coordonnées de l’association : Tél. : 00 41 (0) 21 960 46 57.<br />
secr<strong>et</strong>ariat@orgue.ch<br />
http://www.orgue.ch<br />
Association qui assure l’animation <strong>et</strong> la promotion du musée de Roche qui r<strong>et</strong>race 23 siècles<br />
de l’histoire de l’orgue : prototype du premier orgue, plusieurs instruments d’époques<br />
diverses, le tout rassemblé dans un bâtiment classé Monument historique.<br />
International soci<strong>et</strong>y of organbuilders (ISO),<br />
Jupitervägen 14 B, SE-181 63 Lidingö, Suède.<br />
Tél. / Fax : 00 46 (0) 8 766 35 56.<br />
secr<strong>et</strong>ary@internationalorganbuilders.com<br />
http://www.internationalorganbuilders.com<br />
La Société internationale <strong>des</strong> facteurs d’orgues fut fondée en 1957 à Amsterdam. Elle compte<br />
aujourd’hui plus de 270 entreprises dans le monde <strong>et</strong> vise notamment à assurer le partage <strong>des</strong><br />
connaissances entre les membres. Elle organise <strong>des</strong> congrès annuels, ainsi que <strong>des</strong> ateliers<br />
techniques qui s’adressent aux professionnels de la facture d’orgues (ISO Workshop).<br />
Des centaines d’associations « Les amis de l’orgue de » existent pour soutenir la restauration<br />
de l’orgue de leur commune. La liste de ces associations peut être trouvée notamment sur le<br />
site http://orgue.free.fr.<br />
Lieux ressources<br />
Médiathèque de la Cité de la musique,<br />
221, avenue Jean Jaurès, 75019 Paris.<br />
Tél. : 01 44 84 89 45.<br />
mediatheque@cite-musique.fr<br />
http://mediatheque.cite-musique.fr<br />
http://www.cite-musique.fr<br />
Inaugurée en 1995, la Cité de la musique est un lieu privilégié d’échanges culturels, à travers<br />
ses concerts, son musée <strong>et</strong> ses expositions, ses centres de documentation, ses activités<br />
pédagogiques <strong>et</strong> éditoriales <strong>des</strong>tinées aux adultes <strong>et</strong> aux jeunes. La médiathèque de la Cité<br />
de la musique couvre tous les domaines de la vie musicale, <strong>des</strong> genres <strong>et</strong> styles musicaux<br />
(classique, jazz, musiques traditionnelles). Sa vocation est de conjuguer service grand public<br />
(jeunes, amateurs, mélomanes) <strong>et</strong> service spécialisé (étudiants, chercheurs, enseignants,<br />
musiciens, facteurs d’instruments).
<strong>Institut</strong> technologique européen <strong>des</strong> métiers de la musique (ITEMM)<br />
71, avenue Olivier Messiaen, 72000 Le Mans.<br />
Tél. : 02 43 39 39 00. Fax : 02 43 39 39 39.<br />
contact@itemm.fr<br />
documentation@itemm.fr<br />
http://www.itemm.fr<br />
L’ITEMM est à la fois un centre national de formation d’apprentis, un centre de formation<br />
professionnelle continue, une école technique privée <strong>et</strong> un grand centre de documentation<br />
sur la facture instrumentale. Des rapports (inventaires, congrès de la FFAO, revues techniques<br />
du GPFO) sur l’orgue sont classés dans la catégorie « Autres instruments » (liste d’ouvrages<br />
consultable sur le site intern<strong>et</strong>).<br />
Presse<br />
L’Orgue francophone,<br />
Biannuel,<br />
c/o Michelle Guéritey, 21, rue de la Liberté, 21170 Saint-Jean-de-Losne.<br />
Tél. / Fax : 03 80 77 93 96.<br />
ffao@ffao.com<br />
http://www.ffao.com<br />
Bull<strong>et</strong>in de la Fédération française <strong>des</strong> amis de l’orgue (FFAO), c<strong>et</strong>te revue d’une centaine de<br />
pages comporte <strong>des</strong> articles historiques, scientifiques, <strong>des</strong> analyses de livres <strong>et</strong><br />
d’enregistrements, ainsi que <strong>des</strong> actualités. Il est complété par la l<strong>et</strong>tre semestrielle<br />
« L’orgue francophone en bref ».<br />
Profession musique,<br />
Biannuel,<br />
2, rue Henri Chevreau, 75020 Paris.<br />
Tél. : 01 77 32 11 02.<br />
csfi@wanadoo.fr<br />
http://www.csfimusique.com<br />
La revue de la Chambre syndicale de la facture instrumentale fait un point sur l’actualité, les<br />
événements, ainsi que les initiatives en faveur de la musique.<br />
Musique & technique<br />
Annuel,<br />
71 avenue Olivier Messiaen, 72000 Le Mans<br />
Tél. : 02 43 39 39 00. Fax : 02 43 39 39 39.<br />
contact@itemm.fr<br />
http://www.itemm.fr<br />
La revue professionnelle de la facture instrumentale, éditée par l’<strong>Institut</strong> technologique<br />
européen <strong>des</strong> métiers de musique (ITEMM), propose plusieurs dossiers sur la technique,<br />
l’histoire <strong>et</strong> l’économie de la facture instrumentale.<br />
ISO Journal,<br />
Trimestriel,<br />
Schumacher Orgelbau GmbH, B-4837 Baelen, Belgique.<br />
Tél. : 00 32 (0) 87 88 30 30. Fax : 00 32 (0) 87 88 29 35.<br />
editor@internationalorganbuilders.com<br />
http://www.internationalorganbuilders.com<br />
Le journal trilingue (français, anglais, allemand) de l’International soci<strong>et</strong>y of organbuilders<br />
(ISO) contient <strong>des</strong> informations scientifiques portant sur les techniques de la facture <strong>d'orgues</strong><br />
ainsi que <strong>des</strong> actualités (congrès, publications, événements culturels).
Sites intern<strong>et</strong><br />
http://www.cnfafo-eschau.fr/m<strong>et</strong>iers/secteur_activite.asp<br />
Sur c<strong>et</strong>te page du Centre national de formation d’apprentis facteurs d’orgues, sont proposées<br />
les fiches de présentation <strong>des</strong> métiers ainsi qu’une vidéo présentant les techniques mises en<br />
œuvre dans c<strong>et</strong>te activité.<br />
http://www.culture.gouv.fr/culture/orgues<br />
Le site « La route <strong>des</strong> orgues » est un site très compl<strong>et</strong> du ministère de la Culture sur<br />
l’ensemble <strong>des</strong> orgues françaises classées par localisation, par esthétique du buff<strong>et</strong> <strong>et</strong><br />
esthétique instrumentale. Il propose également l’écoute en ligne <strong>des</strong> différents jeux de<br />
l’orgue, le détail en photos <strong>des</strong> différents métiers de la facture d’orgues, <strong>des</strong> informations sur<br />
les formations ainsi que la liste de facteurs d’orgues : nom, coordonnées, spécialité…<br />
http://www.france-orgue.fr<br />
Ce spécialiste de la vente d’orgues numériques, offre sur son site une base de données de<br />
8 000 œuvres pour orgues, une liste très complète <strong>des</strong> concerts d’orgues dans toute la<br />
France, <strong>et</strong> sert de support à l’association « Renaissance de l’orgue à Bordeaux » qui édite <strong>des</strong><br />
étu<strong>des</strong> (cahier Artes en collaboration avec l’Université de Bordeaux 3) <strong>et</strong> le testament de Dom<br />
Bedos.<br />
http://frederic.chapel<strong>et</strong>.free.fr<br />
Ce portail, « L’Organaute », est dédié à l’orgue <strong>et</strong> offre plus de 200 liens vers <strong>des</strong> sites<br />
traitant de l’orgue <strong>et</strong> notamment vers les sites <strong>des</strong> facteurs d’orgues.<br />
http://gpfo.free.fr<br />
Le site du Groupement professionnel <strong>des</strong> facteurs <strong>d'orgues</strong> avec tous les liens vers les<br />
entreprises.<br />
http://michele-gabriel.chez-alice.fr<br />
Ce site de passionnés d’orgues offre notamment une liste de liens sur le monde de l’orgue <strong>et</strong><br />
propose un reportage photo chez un maître facteur <strong>d'orgues</strong>.<br />
http://www.musimem.com/orgue.html<br />
Ce site propose <strong>des</strong> articles très compl<strong>et</strong>s sur l’histoire de l’orgue, <strong>des</strong> facteurs <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />
organistes.<br />
http://orgue.free.fr<br />
Ce site, en français <strong>et</strong> en anglais propose un recensement <strong>des</strong> orgues en France <strong>et</strong> dans le<br />
monde (liste, visite virtuelle…), <strong>des</strong> facteurs d’orgues, <strong>des</strong> associations, l’agenda <strong>des</strong><br />
concerts, l’explication du fonctionnement de l’ensemble <strong>des</strong> tuyaux présents sur un orgue :<br />
mesure, appellation, définition <strong>des</strong> famille <strong>et</strong> schémas (http://orgue.free.fr/tuyaux.html)...<br />
http://orgue.volutes-abstruses.com<br />
Ce site propose une <strong>des</strong>cription détaillée <strong>et</strong> un historique de l’orgue ainsi que l’actualité<br />
autour de c<strong>et</strong> instrument.<br />
http://perso.orange.fr/organ-au-logis<br />
Ce site offre, entre autres informations générales, une <strong>des</strong>cription poussée <strong>des</strong><br />
caractéristiques techniques de l’orgue (lois de l’acoustique, accord <strong>des</strong> claviers…).<br />
http://vosges.orgues.free.fr<br />
Ce site donne un aperçu compl<strong>et</strong> du patrimoine vosgien, offre un lexique très détaillé <strong>des</strong><br />
termes techniques <strong>et</strong> propose une page de liens abondante sur les sites intern<strong>et</strong> étrangers<br />
notamment.
http://www.goart.gu.se/collapse<br />
Site intern<strong>et</strong> du proj<strong>et</strong> « Collapse » monté dans le cadre du GOArt (Göteborg organ art<br />
center) de l’université de Göteborg (Suède) afin d’étudier un certain type d’usure. De<br />
nombreux instruments datant <strong>des</strong> XVe, XVIe <strong>et</strong> XVIIe siècles montrent <strong>des</strong> signes de corrosion :<br />
de p<strong>et</strong>its trous apparaissent dans les tuyaux d’étoffe (alliage plomb/étain). Les pistes de<br />
travail montrent la présence importante d’acide acétique qui agirait principalement sur les<br />
tuyaux ne présentant qu’un pourcentage très faible d’étain. Des métho<strong>des</strong> de restauration <strong>et</strong><br />
d’entr<strong>et</strong>ien <strong>des</strong> orgues anciennes sont à l’étude pour minimiser ces risques de corrosion.<br />
http://pages.videotron.com/acote<br />
Ce site québécois apporte de nombreuses informations telles que l’histoire de l’orgue par<br />
pays, près de 300 liens sur <strong>des</strong> sites internationaux consacrés à l’orgue, un thème de bureau…<br />
Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif <strong>et</strong> ne sauraient prétendre à<br />
l’exhaustivité.<br />
Pour en savoir plus…<br />
Consultez le Centre de ressources de l’<strong>Institut</strong> <strong>National</strong> <strong>des</strong> Métiers d’art, une ressource<br />
unique sur les métiers d’art :<br />
Des bases de données documentaires sur l’actualité <strong>des</strong> métiers d’art <strong>et</strong> <strong>des</strong> bases de<br />
données sur les formations, accessibles sur son site intern<strong>et</strong>.<br />
Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages <strong>et</strong> plus de 750 films sur<br />
ce secteur.<br />
<strong>Institut</strong> <strong>National</strong> <strong>des</strong> Métiers d’art,<br />
23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85<br />
Ouvert du mardi au vendredi de 14h à 18h<br />
info@inma-france.org<br />
http://www.institut-m<strong>et</strong>iersdart.org/<br />
© Centre de ressources, <strong>Institut</strong> <strong>National</strong> <strong>des</strong> Métiers d’Art, 23, avenue Daumesnil 75012 Paris, 2014