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14 > V U D ’ A I L L E U R S<br />

8 e Festival du théâtre populaire maghrébin<br />

Casablanca rend<br />

hommage à<br />

Meskini Sghir<br />

Le coup d’envoi de la huitième édition du Festival du théâtre<br />

populaire maghrébin sera donné mardi 29 à Casablanca. Cinq<br />

jours durant, la ville blanche se transformera en capitale<br />

régionale d’un événement de plus en plus apprécié, qui verra la<br />

participation de plusieurs dramaturges et artistes venus des<br />

quatre coins du Maghreb.<br />

Parmi les artistes attendus<br />

à ce rendez-vous<br />

dédié au théâtre<br />

populaire, figurent<br />

l'acteur et le dramaturge<br />

Abdelhak Zerouali (Maroc), le<br />

metteur en scène et dramaturge<br />

Fawzia Aït El Haj (Algérie),<br />

l'auteur Kamal Al Allawi<br />

(Tunisie) et le dramaturge<br />

Mustapha El Misrati (Libye).<br />

Des grands noms dont la seule<br />

présence à cette manifestation<br />

confirme la notoriété de cette<br />

Après Patrice Chéreau, le Louvre a donné<br />

carte blanche à J.M.G. Le Clézio pour<br />

orchestrer expos, projections, performances.<br />

Un vrai voyage et l’occasion de...<br />

- passer d’un monde à l’autre, du Mexique<br />

aux îles du Vanuatu, d’Haïti à l’Afrique, dans<br />

une expo où le Nobel de littérature 2008 entremêle<br />

tableaux naïfs de peintres haïtiens et œuvre<br />

de Frida Kahlo, sculptures totems en durite de<br />

voiture de Camille Henrot et masque ancien du<br />

Mali, maquettes de voitures peintes de la<br />

Mexicaine Betsabeé Romero et vieilles Ford customisées<br />

par les Chicanos de Los Angeles dans<br />

les années 1950... L’abolition du temps et des<br />

frontières.<br />

-faire un saut dans les années 1920 avec les<br />

mini-films muets Pathé Baby, à l’origine de la<br />

cinéphilie de l’écrivain. Saynètes comiques avec<br />

Harold Lloyd, voyage chez les Peaux-Rouges,<br />

fables de La Fontaine en dessin animé... la poésie<br />

est partout !<br />

-déambuler cour Marly une nuit de décembre<br />

et voir danser au milieu des sculptures des<br />

êtres étranges, habillés de costumes sonores tout<br />

en paillettes, poils ou boutons multicolores. Une<br />

création 100% insolite du génial plasticien et<br />

chorégraphe afro-américain Nick Cave.<br />

dernière et l’importance qu’accordent<br />

les acteurs de la région<br />

à tout espace mettant en<br />

lumière un art qui, malgré certaines<br />

difficultés inhérentes à<br />

son émancipation, fait son<br />

bonhomme de chemin.<br />

Pour sa huitième édition,<br />

l'Association «Atelier Waha<br />

théâtre», organisatrice de cette<br />

manifestation, prévoit de rendre<br />

un vibrant hommage au<br />

dramaturge marocain Meskini<br />

Sghir. Une occasion idoine de<br />

saluer à sa juste valeur, le parcours<br />

exemplaire du fondateur<br />

de la troupe «Le théâtre de<br />

l'Atelier» et d’apprécier le<br />

talent de ce grand homme du<br />

théâtre marocain.<br />

Plusieurs activités figurent<br />

au programme de cet événement<br />

culturel, organisé avec le<br />

soutien de la ville de<br />

Casablanca et le ministère de la<br />

Culture ainsi que le Théâtre<br />

national Mohammed V. En<br />

effet, outre l’organisation de<br />

conférences et colloques sur le<br />

théâtre populaire maghrébin,<br />

les organisateurs annoncent<br />

une série de représentations<br />

dans différents sites du festival<br />

(complexes culturels Sidi<br />

Belyout, Hassan Skalli et<br />

Moulay Rachid) qui devaient<br />

animer comme il se doit la ville<br />

de Casablanca. Une occasion<br />

pour les amateurs et professionnels<br />

d’apprécier les expériences<br />

théâtrales issues de différents<br />

pays de la région et de se<br />

faire une idée quant à leur évolution.<br />

Mais aussi de dénicher<br />

des talents parmi les nombreux<br />

jeunes artistes pour lesquels la<br />

manifestation constitue un<br />

tremplin.<br />

Musée du Louvre<br />

Carte blanche à Le Clézio<br />

Dakar<br />

Pari réussi<br />

pour le 1 er<br />

Festival<br />

du rire<br />

La première édition du<br />

Festival du rire de Dakar a<br />

réussi son pari de faire<br />

éclater le public. Durant<br />

deux heures, Yass et les<br />

Doff du rire ont véhiculé<br />

d’une manière burlesque<br />

des messages sur le<br />

quotidien des gens. La<br />

politique, la discrimination<br />

raciale, la vie en couple,<br />

l’infidélité, l’éducation ont<br />

été revues par Yass et les<br />

Doff du rire durant leur<br />

spectacle. Usant de leur<br />

talent d’humoriste, les<br />

comédiens ont craché la<br />

vérité sur l’égoïsme qui<br />

caractérise les êtres<br />

humains. Le public s’est<br />

tordu de rire pendant deux<br />

heures, le temps du<br />

spectacle. Sur la scène,<br />

chaque “One an Show” est<br />

une véritable machine à se<br />

tordre les tripes. Rien que<br />

l’apparition de Yass, le<br />

premier des Doff, a plongé<br />

le public dans un délire<br />

profond. Difficile de se<br />

retenir, quand ce natif de<br />

Dakar se met à raconter le<br />

séjour de son père à Paris. A<br />

travers l’histoire de son<br />

géniteur, l’humoriste<br />

évoque l’autorité dont font<br />

preuve les parents africains.<br />

Selon lui, ils n’hésitent pas<br />

à insulter publiquement,<br />

leurs enfants quand l’envie<br />

les enchante. “Détenteur”<br />

des proverbes africains, le<br />

Franco-Camerounais Saïdou<br />

Abatcha a ébloui les<br />

spectacles dans son rôle<br />

d’émissaire de l’ONU pour<br />

l’adaptation d’une nouvelle<br />

loi sur la vie de couple.<br />

Tantôt favorable à la<br />

position des femmes dans<br />

leur ménage, tantôt,<br />

défenseur des hommes, “le<br />

colonel” Saïdou Abatcha a<br />

su donner mieux que<br />

quiconque “des idées pour<br />

rire et pour réfléchir”. Le<br />

Français Christophe Guybet<br />

transforme les situations de<br />

la vie quotidienne en<br />

aventures épiques comme<br />

la préservation de l’hygiène<br />

dans les lieux publics, sous<br />

forme de show ponctué<br />

d’apartés et<br />

d’improvisations. Pour la<br />

première édition de son<br />

Festival du rire de Dakar,<br />

Yass a rassemblé ses amis<br />

du Club point virgule et du<br />

Jamel comedy club. Une<br />

façon aussi de diversifier<br />

pour avoir tous les goûts. Le<br />

public a pu découvrir D’jal,<br />

Jalel de son vrai nom, un<br />

humoriste français qui vient<br />

du Maroc. Créateur du “One<br />

man groove”, il danse et<br />

épingle tout ce qui bouge :<br />

famille, amis, amours,<br />

emmerdes. Et le show du<br />

Camerounais Donel<br />

Jacks’man a aussi accroché<br />

les ondes sensibles. Le<br />

Festival prend fin demain à<br />

l’Institut français de Dakar.<br />

Les Doff du Rire promettent<br />

les spectacles inédits lors<br />

de chaque soirée, en vue de<br />

faire disparaître<br />

momentanément le stress<br />

des spectateurs.<br />

Les gens<br />

Jeff Jospeh<br />

Le chanteur d'origine dominicaine Jeff<br />

Joseph est décédé mercredi après-midi au<br />

CHU de Fort-de-France (Martinique), a-t-on<br />

appris auprès de la famille de l'artiste. Très<br />

reconnu dans l'ensemble du bassin<br />

caribéen et par la communauté antillaise de<br />

métropole notamment, Jeff Joseph est mort<br />

à l'âge de 58 ans des suites d'un accident<br />

vasculaire cérébral. Durant ses quarante<br />

années de carrière, le chanteur a fusionné<br />

les rythmes, du calypso au reggae en<br />

passant par le funk. Il fonda le groupe<br />

dominicain Grammacks dont il fut le<br />

chanteur emblématique, puis le groupe<br />

guadeloupéen Volt Face. Jeff Joseph a su<br />

traverser les modes et les tendances, se<br />

positionnant en chantre de la musique<br />

créole.<br />

Tunisie<br />

41 projets<br />

de films<br />

bénéficiero<br />

nt d’aide<br />

ministérielle<br />

La Commission a accordé une aide à<br />

41 projets de films, toutes catégories<br />

confondues. C’est un chiffre record.<br />

Le nombre de films ayant obtenu une aide<br />

à la finition (7) a aussi augmenté. «Cela<br />

dénote de la conviction de certains producteurs<br />

de l’importance de prendre l’initiative<br />

et de commencer le tournage sans une aide<br />

préalable», relève la Commission, qui a<br />

donné, par ailleurs, une chance à beaucoup<br />

de jeunes pour réaliser leur premier film.<br />

La Commission a proposé un certain<br />

nombre de réformes, qui ont été agréées<br />

par le ministre de la Culture. Elle a ainsi<br />

recommandé d’augmenter le nombre de<br />

films subventionnés et d’accorder au producteur<br />

un délai de 20 mois pour parachever<br />

le plan du financement et entamer la<br />

réalisation du film. Si le porteur du projet<br />

du film échoue, il perd son droit à la<br />

demande d’aide. La Commission recommande<br />

aussi la possibilité d’augmenter<br />

l’aide si le producteur fournit un effort<br />

exceptionnel pour obtenir d’autres contributions<br />

et dépasser le plan initialement<br />

présenté, à condition que la contribution<br />

du ministère de la Culture ne dépasse pas<br />

35% du coût global du film.<br />

ALGERIE NEWS Dimanche 27 novembre 2011

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