Traite D'Optique 1722 - Up

SWR 

3 

1NFLEXIOPdS, 

ET LES .COWLEURS, 

DE 

Cihez M Q’N T A L A N T , Qay des AugufiinS .3.du .c&rG 

du’ Pant &tint Michel. 

M. D-CC. XXII.

* .&me grande Princeffe , aufl$. 

diitinguie par iis L:umieres que: 

ang Sr; [a Naiifance. Sarrs trop c6ndi.&cuk6 

du travail , ie m’en char+= 

$eai d’,abogd auifi facilement i ‘.que G j&&e 

crQ que k de& de hi ob&r me’ tkndroit lieu, 

de genie, Mais je IIe fus pas Iollg - temps h 

am’appercevoir que plus cette illufkre h-hceffe 

prenoit dhterkk h 022 Qwrage , plus 

je Cerois bl.8mable d’en publier ULN Gopi 

* aI Alteffe Royale Madame lla Fri.fxcCe de GAL L E.S. 

a ij

& Pj--[ae $70 expliquer la na%u 

Couleurs; pui~qu’il conclut: de cett 

de Couleurs que hi d6co.uvroi.t 5%. 

f (&~‘i/ f.2’~ 4 point hi a!e Cotiletir , mais Lzpp&rfn~t- 

d’tiwe futife Codew tele qt3e cele qivi 

pa& ti d@m.b [tir le cow des Pi~eonr 3 2 

p,yJ&ye qrt’il chsnge dejtti&m 

Les Philobphes Moderraes snt vh Tang 

peine que cette difiin&n de ,Couleurs en 

yrayes & faufk , ktoit tout&fait chimerique 

, & que toures les Couleurs ibnt dgalenlent 

vrayes. Mais quand ils ant: vsuIu rai- 

&nner fur la nature de la Lumiere, & nous 

apyrendre ce que c’ek que ies Couleurs qui 

en &nanent , 6t ce qui les difiingue les unes 

des autrcs; ifs ne nous one don& que de pus 

res kppohtions qui ne nous eufkigneroient 

rien de prCcis fi elks ktoient veritables 3 & 

dont on ne f$auroit dkmontrer, Ii veritt pap 

aucunc Experience Phyfique. 

E&n M,. 1~. Chevalier Newton kjniquement 

appliquk A confbiter la Nature , l$a. 

comme forcie. ?4 lui d&zouvrir [on [ecret, 111 

a trouvi par des Experiences fenfibles i fk:

une Couleur x-@ provicnt d 

milange des autres Couleurs ‘non - intercept&s 

5 & que , fi laifI& pa&r les Couh..IfT 

d’on avoit intercepttes 9 on les hit tomber 

s cette. Couleur compoGe , el-les G nGYent 

zvec elle , & par ce ,mklange ~&ablifhit la 

lancheur en un in&ant. Enfbite intcrcep- 

-tam ‘a divcrks rep&s &s Rayons de d~if&- 

rentes eijpeces,il6ait voir.?b 1’Oeil les differenws 

Couleurs .quB provicnnent du mtfange dc 

eux qui relte’nt : dk ailhrs +, d.a,tls tan mkange 

de glouleurs .phmitives , la q.ga,ntitk 

&la qualitb de chaquc Couleur &ant don&es, 

dl nous enkigne le moym de conno2t~e la 

Gouleur dce Compof’. . 

., 

: Get article de la corn~06tion (i& C+& 

~~eurs 9 qui port& k ce degrt iEe pkki,fi& ek 

fi admkable , n’efi dan-s 4e bncl qu’unc confkquence 

de la, f+aratioi~ $3 d4Fkre 

homogenes qui compoknt Ia 

ais certe fk$aration de la Km-mere 

d’une fagacitb 6~ d’une a 

merveilleuTe s !qu’un des 

,fje 1’Antiquitk 3 le (kvi~ 

f,r"& 173+'& “7949 _ 

.* 

IF

&kparer abiohment les differeates .Couleurs 

?qui compoknt la Lwniere j ce qu’il+croyoit 

arnpolllible A 1’Homme. 11 .kmbl.e ) en effet 9 

qu’on .ne &auroit d&montrer quelles ~ZOUleurs 

doivent provenir du .m$lange des :diEferentes 

CauPeu-rs dont Za Lumiere efi co 

:po& , qu’apl-hs -avoi.r trout :l.e: 

,.Gparer ean.tiere>ment c-es .differentes 

& il efi certain qu’avant clue . I4-z Chvaher 

Newton e&t dkcouvert ce kcre.t , on &I.- 

-voit ..rien dit .fiir la compofitiom des -Cwleur~; 

-qui fu t prtcis , & fond6 ,lw -des Experie,nce,r 

-&fires& convaincantes. 

Au Xefie ,. qu0iqu.e .Monfiaur ‘ILe Chevalier 

‘New-ton n’ait fond6 .Ja‘T’heorie des ,Coule.urs 

,que. liu~r ,des Experiences t-r& -G&ibles , l’art 

,:de les &ire ,a ~4tC , your ain$ dire !, ,ccn5h-m& 

affez long-temps dans 1’Angletcrre ; 6-5 il fk 

:trouva d’abord en ,J?ranc.ce ) en Akxnagne 

.ailleurs , -d.es S%$avants .qui ~n’ayant pu I&parer 

zxa&.ement les differentes ,eCpeces d-e .Rayons: 

-dent la ‘Eubmiere-& cornpoke 54-egardereat: 

Xoute cette Theo& lcomme ,u+! :iimple Hy- 

:.p&eie-qui :ne,pouvoit’point $tre dho.ntrke 

i 

. .

‘& la par l’ardre de Monfeigneur. le Garde des 

SceaLlx, le Tmitt d’Opipe -ftir les Gwhrs 

ds J% le Chevalier NeWon, traduit d’Anglois en Fran- 

@s. If m’a paru que ce Trait; oS par la nouveau&’ des 

chores qu’il dhzvre., par ks hrprenantes experiences 

dont ces nouveaure’s y font appuyCes , gL par la p$oa== 

!de capacitd qle fan illufire & f$want Auteur y fait pa& 

rofrre , comme dkpuis lsng - temps par tout ce q\l’o11 a 

vfi-ju~qu’ki dti lul ’ J ,mtritoit f&t d’hre traduit eti n8cre 

langue en faveur de. Ceux qui l’enrendent , Cans enhedre 

1’Angloife , ni la Lathe en laquelle il avoic he craw- 

&k. Aiafi je fuiS perfuad4 qpe 1’Iinprefion de cette Tra-. 

&&ion Fran$oife fera d’autant phs de plaifir , qu’elk: 

re’pandra davantage les connoiffances merveiileufes dear.. 

d;e Traire’ efi rempli, Eait a.Paris le 2.8.. Avril .lr:72,0,, 

‘kk R.1 G’NO r\J.. 

, ch~ 

” 

amis kfeaux Confeillers les gens tenants nos Cows deParllement,MaPtres 

des Requ&cesordinaires de nGtreH8cel a 

GrandConfeif, Prev8t de Paris, Baillifs, Se’ne’cha~ax, leuw 

Lieutenants Civils,& autres nos Jufiiciers qu’il app\artien-, 

dra,SALwr.NBtrebieqarnCF~~NS..Mo~~A~n~T 31 

Libraire ?t Paris, INous ayant fait fiipplier.de hi actor-. 

der nos Lettres.de permifhn pour l’imprefion d’un ki=. 

we qui a pow time $.le CA! d’O@qf4e.firks Couleti~5 D , 

~~NOLIS hi avoas germis & p,er.r&ttans p:ar 3es Prd&tg~.

c.k faire l”Pnpri.mer Iedit Iivre en teIIe f&me.;, nlarge, Cfll- 

&keres~ canjointemznc ou Epa&ment , &: autanc de foisque 

bon lui femblera I de Ie veadre , faire vendre & 

&biter par tout nBtre Royapme, pendant leztems de crois 

an&es conkatives 9 a comprer du jour de la datte defdites- 

prefen tes : faifons deffenfes A.rons Libraires 9 Imprimews, 

8r autres perronnes de. quelque qualit & ,conditio~~~qu’elltts 

foient; d’en introduke d’impreiRi& Ptrangere. 

dans aucuh” lieu de n&re obCi&nce j a Ia charge. 

que 13% prefenres reront enregiitrPes tout au long fkr Ie:, 

Regifire dela Cornn~~aaut~ des Libraires at Imprimeurs, 

& Paris 3 & ce dins 6roi3 tnois de la clam d’icelles j qiie’ 

E’imprclGon de ce livre iera faite.dans n8tre Royaume k 

non ailleurs, en bon papier 8: en beaux caraEteres ) conforme’ment 

aux Reglemeas de la Librairie j & qu’avant: 

de l’expofer en vente 2 le manufcrit ou imprim& qui aura 

fervi de a;opie a I’impreGon dudic Iivre) cera.remis dans 

Be n.Gme &at oil l’approbation y aura 64 don&e, &s 

mains de n&e t&s-cher & feal Chevalier Garde des’ 

Scca~lx de France 3’ le Sieur Fleuriau d’Armenonville j.. 

& qu’il en [era enkite remis deux exemplaires dhns n8- 

we Bibliotheque publique *-un dans celie de n&re Chb-.. 

6eaw du Louvre, & u.n dans celle da n8cre rrki-c&r & 

feal Chevalier, Garde des Sceaux de France,, le Sieur, 

Flcuriau d’Armenonville ; ie tout a peine de nullit desprefentes 

, du contenu deiquelles vow naandons & enjoignotw 

de faire jouir l’expo0nc ou [es ayans carafe 9 

pleinement & paifiblemenc ,.fans fouffrir qu’il leur Coit 

fait aucun trouble ou emp$chemant. Voulons qu?i la co-’ 

‘pie defditesprefe~~ces 3 .qui [era imp,rimCe toul: au long au: 

commencement 0u.a la fin dudit livse,..foy fait ajme’e~ 

comme h.l’original. Commandons auprenaier n&e Huif-~fier 

ou Sergenr ) de &ire pour l’execution d’icelles 3 ,tous 

a&es Fequis & nw&G-es , hns dennander aurre permiC 

.Gon , nonobitanr clameur de Hare, charte Normande 

,.&,.lt$m3 h ce-. cowaises : Car. tel ek n&r&- .bon pJaifirfl

O N deffein dam ‘cet Quvragti 3’ 

n’e& pas d’exyliquer les proprietds 

de ia Lymiere par des Hypethefes 

j mais ge Ies expofer nuE- 

‘7 

fneiit pour -1es p,ro’uver. par Ie r;zi- 

1. * A 

fonynenr, & par des Expe~ki~ces. Dans cett’e 

vG? jeyas commencer p”r propofer les, Dkfini-, 

gion? &.,les Axiomes fi&ants. . _ (1 ti,

4 

T+&$ $‘Op fiqtie , j&r id ~~y~ie~~* 

dans ]‘Air, & que venant 4 he inclinde de j$.Js 

en plLls fur la kface c&nmLine dL1 Verre & de 

1’Air, ef/e commence enfin i $tre entierenJenk 

geflecflie par cette Curface : ceux de ces Rqons, 

qui d &pales Incidences font refkchis en plus 

grnlide quamite ’, 0~1 qui en mgnlentanr d’in- 

&doll conmencent plfitbt 2; 6tre totalen~enk: 

refleclris, f&x les plus reflexibles. 

D E’FINIT~ON 

,1-v. 

L’Angle d’Incidence, efi,PAnglf ye Id Eignk de’crite 

pur le Rayon incident 4 CP la Ligne perpendicelaire 2, Id 

Surfice ujech~~mte otl refyingente t ferment entr’elles 

nupoint d’Inciden$e6, 

DE’FINI~~I~N’ 

tip. 

L’An&e de R.efiexion ou dtif Refid8ion 

, ej? l’ihgle 

pe Ls Ligne de’critc pdf le &,ayon. rejlecbi of4 r&mpu ; 

0 Ia Lignept+pendi’cula%e k la Surface rejechiJjante 

QG @+ngente, foment entr’elles ati point d’lncidence. 

DE’FINITIoN 

jk Sinus d!Lcidetice, de &$‘&&J @ de &frdL~~ 

.bt /es sb~~s des Angles d’Incidence , de Re$exionQ 

de &j&& .: . ‘, ’ . 

I ! 

’ 

_, 

..’ i. ,- D’E’E.x.I~~E~o N’. 

_ V : JI, t ‘: 

VI1

la @oulturs. 

diff i n&tire , celle qui A des Ry ons phs refrangibles 

les uns les +tres. Tappelle lapremi’ei*e Lumiere homogene, 

non fub je rueuille 4firer lu’elle le J2t A tous 

kgards, mais parce que les Rayons qui conviennent pzr 

rapport A leur rcfrangibihe’, colzviennent du mains dafls 

routes les autres propriet& que j’examinerai dlnns cet 

suvrdge, 

DE’FINITIO N VfII. 

1 yappelte les C ou 1 curs des Ltimieres homogenes, C O.Ucurs 

primitives ) homogenes CT iimples ; V je 

nomme heterog-enes 0 compofSes , les Coulews 

des Lumieres heterogenesI Celles-ci font tofijoLfrs 

compofi$es des couleurs 

* fles, c0mne il parckra-- 

P 

ES Angles d’hcidence , de: &$exion 4lrr de Refiuktion/ont 

duns unJeu1 CP m2me Plan, 

AXIOMB II. , 

. %‘Angl e dRp e e exion Ed? i’di 

,. 

L 

PAngle d”hcidence, 

AXIOME III. _. 

Si qn &yon rompu eJE ~eenwoye’direfletie~t au point 

~‘dkidence ) ilJeru romp@ dans la Ligne dGti de’crite 

par le .;Ray pri incident. 

A iii

. I

Les Cowletirs. 

l&IV* It* PART. 

cidence auquel un Rayon venalit i travers 1’Air 

, dti yoillt A le long de la ligne AC, eft, reflechi ou 

rornpu : f 1 je ’ veux fpvoir ohra ce Rayonaprh 

avois kt& reflkhi ou romp , j’Cleve h la 

,fid?ace de l’~au , du :yoint C d’hcidence 9 la 

Perpendiculairc C P, Tpe je prolonge en bns 

jufqu’en e, 82 je c~ncl~~s en vertu du prell~ier 

PLxiome J qu’apr& que le Rayoil 

aura drk refle- 

clii 0~1 romp , il doit fiz uou”r7er quelque part 

ihs le Plan prakmgd de l’Ang!e d’hcidelzce 

.ACP. Je IniG done tomber fur la Perpendi- 

culai~e CP le Sinus d’Incidence AD j k ii 1’011 

aemande le Rayon reflechi , je proloilge AD 

j*dqu’en B J de forte Qume DB foit kgal a AD ) 

& je tire CB : cette ligne CB fera le Rayon 

rcflechi, hngk de reflexiol;l BCP Ist fon Sillus 

BD &ant bgaux i 1’Angle & au Siilrzs d’hcidence, 

conm2e ils doivent 1’6tre par Ie fecond , 

.Axiome.‘Mairs fi,l’ori detli-al-ideIe Rayon rotnpuj 

je prolange .AD jufqu’en H, de forte que DH 

hit j AD comne le Sinus de Refra&kion efi an 

sinus d’Incidence, c’efi-i-dire, ( ii la Lulniete 

efl rouse ) con-me 3 ‘i 4. Enfuite autour du 

Centre C , &z clans le Nan LI’CP, ayant d&it 

avec le Rayon GA uii C&de, ABE ) je tire 

parallelement i. la Pe~pendiculaire C P ,$J 

ligne HE qui coupe Ia circoOferetlce’ en E; 

apr& cpoi je tire GE; & cette ligne CE &era 

la lig”le dw Rayon rotnpu. Car ii on laiire tom-: 

her EFp er p. en d icu L zirenientXur 

_1 .,:: 

la ligne E?q:,

Trd&f 2 Op&que , /Fir lid Ltimiere 

a 

tant Jautres PO hts 3 0 cela avec me entiere exdfli-, 

&e 01~ fans amme erreur fijiHe., La m2me Chofet 

mpiqjerg ,/; [es Rayons jlon f rejechis Ok% romps jib ffi.=qjement 

par deux at trois ) guam ,, t32;. Swfdces Pldna. 

0~ Spheriques, 

Le point $Q& Ies .l&LyonS divergentj OLl ZILId. 

quel ils convergel?t, yeut Axe, appellk IX Eo_yeP, 

de ces Rayons.. Or le Foyer des Rayotls incidents 

&rant donnk pi on petIt trouver c&i des, 

Rnyons reflechis. ou rompus. ). en tfouvant Ea 

Refraflion ou la Reflexion de deux Rayons, 

quelconques ), de la msnierc Mdite ,, OLI plus 

ai{kment de la mani,ere, que voici... 

?E IG. 4, Premier cas : Soit + AC I3:r u1-l Plan OGi fe fiit: 

Ia Reflexion, ou ka Refra&bn ;‘*& le Fby cr 

des Rayons incidens,, & &bq. C une kigne yes& 

pendiculaire B ce Plan.. Si cette Perpendiculai-. 

re eit prolong&e jufqu’;i T3. de i’orte que TC k&z 

igde n qc,le Point 9 fira le Foyer desRayons. 

befkchis.. 8u , fi 9 C eff prifi db n-&e &t& 

du Plan qge e, st dans Ea m&ne proportion.. 

ii 6 qw le Sinus d’[ncidence a au Sinus de, 

Refrahm $. k Pornt @era Ee Foyer des ~,a~ol~s; 

rompus~. 

a L hc. j. Second’ Cd : SOit 3( ACB. 12 S&&e~ reflec&&, 

{ante d’une Sphere quekonque dent te Centre, 

bit &. Divifez. en deuk @J’&~en~ el,13’ ~,yo~& 

de we Sphere f par exempk E’C’ ) en TO, Si, 

&ns ce Rayon du c&k d:u point F,: vDus l,re- 

i2ez 1eS Points & 

gr de io$.te q,w ZJ$$, i+E,

cant d’autres 

Yes C2adeiwL L’rv. I, PART, 

ef3echi.s ou mmpus 

couk.eront d’att- 

Points 4 , ou vers aatant A’aLmes 

Points ~troL~vCs pnr. Is m%iies~Rkgbes. 

812 f+it 

fi I3 Rayons r&le.&s & le.s romyus co~L&nt 

du Paint 

7 ou. vers 1:: Point 2, psr 1;~ fiettstion 

de ce Point : car fi ce Pointq cfi du III&~ c&d 

die In Suxfxe OLI Lendle refiechiG’mrc QLI x-e- 

$%ngente , q ue k Point. 6,?-, &. que les Rayons _ 

incidents coLJent. du Point &, dam c,e cas-lh 

Ees Kayons~ 3xflechis soulcnt vers be Ikiiit. q J 

g 1;:s rompus couknt de cc en2n1.e Point q ; ti 

ii lx nnyans incidents coulent. vws q,. les 

Rayons rcflecliis. couleront CILI Point 7 , & 1.e~ 

rolllyus vers le. tn6nie Point 4. Tout 1.e con- 

traire arrivera ,, ii 4 efi. de Ilautxe c&k de. la.

c$ T)$[e’ ~q&p$” , [iv IL5 .&mierh2. 

cues 

, 

&;lqLle Verre formera LlIle IlOUVClI 

& 1’Objet parol”tra dam li: lieu , 8C cl{ 

J’Optigue , cult 1’Efiwit juff e &L p&~&-L~~~t 

Image , 

la graIldeLlr de la derniere Image. C’efi dl 

,-ette ob[&vation cpe ddpe~~d I’explicatio!~ dl 

1~ Theorie des MicrofCopes & dC% TC1ekOpCS 

Car cette Theotie ne codfie pre4$ue en LZLI 

tr2 &fe qLl’i d4crire ,des Verres tailI& dl 

telli: nlaniere qu’ils renden t la dernicre 1 lll;l~~ 

de qu,ellue Objet que ce ioit , nuffi difhLte 

aufli &enduC , zc a&i lumineufe clan& quill; 

1 ‘6 tre. 

Dans ce peu d’fbiomes , y compris Ieur ex 

plication, j’ai donrk ~111 abregk de ce qui ,z dtc 

trxi$ j-uiju’ici. dans I’Optique. Par rapport ; 

ce qui ine refie i hire , .je me contentcr,z 

d’adnxttre pour Pri@pe t.om ce dent on ef 

ghhnlement tomb4 d’accord. DU re&e CC 

qu’on vienlrh-x&.-~~.-&.~+P d’I~Itrod~,c, 

tion j des LeCEeurs qui fans ?tre veriis dalI, 

quoiqu’il bit vrai de dire clue ceux q”i [e {olI: 

redu cette Science farniliere , e qui ollt 111,2 

nit4 des Verres de Lunettes compr endron; 

beWC?up $US ?iGhaent c;e qtli &it-,

---- 

PREMIERE 

,PROPO$ITION: 

Theorenx I. 

Preuve finde’e/ir 

des Exp%ences, 

REMIERE EXPERIENCE. A yant pris 

un rnorceau de Papicr noir , oblong, & 

’ trPs-fort, terminb par des chtks paralleles , je le 

difiinguai 

droite 

en deux parties &gales par une ligne 

en cravers , tirdc pcrpcndictilairernent 

d’un cGt6 A l’autre. Je yeignis une de ces par- 

ties en rouge , & i’autre 

&toit fort noir , 

en bleu. Le Papier 

82 1’3s Couleurs fonckes Sr: 

dpaiil‘es, afin que le Phenomene fi;t ylus [eni;- 

ble. Je regardai ce Payier 2 travers un Prihe 

de Verre iblide , dent les deux c&t& au tra- 

vers defqueh la Lunliere paffoit dans I’mi , 

keoient plans & hen pohs , & f&oient 

un An& 

$e d’environ 60. degrds que j’appelie 1Xngle 

refiingent du Prifine. Et tandis que j’avois les 

yeux fbr ce Papier , je tenois le Prihe & le 

Payier devanr une Fenkkre J de telle maniere 

C ij

& es 

~~PIACATION. Dam hnzihe Fi.gIJre, MN 

reprefcnte In Fen&e, & DE le Paper teriminh 

par les c6t& paraIleles Lp’1, & ME, & par Ia 

kigne tran&erGJe ET pi le difhgue en deux 

rnoitib , hne D-G d’un Bleu fonc6 , et I’autre 

FE d’un Rouge fonck. Et BAG c A b reprefen; 

te le Prihe dont I& Plans refringens AB b A & 

~Kcrt ce rencontrent ant bord de 1’AngIe re- 

f&gent A A. Ce bord Aa LIev& en haut., 4%. 

yaralkle i I’horizon, & ~LIX ext’rdimit&i paral- 

l&s du papier DI & HE; St la Ligne Tranf- 

verkle FG efi perpendicuhire a.~ Plan de In 

Fenhe. DLI reRe , de reprei’enee 1’Imnge du 

Papier , VI?? par une Refiatition qui yorte en 

haut de nlaniere que 1a nloitie Bleu? D G e& 

&Ievke plu,s hut 

wers dg, que 1a nloitik Rouge 

FE ne l’eit: vers fe, &L foufI?e par conkquent 

un,e pIus grande R e~fr’;L&ion. Si 1e bard del’Angle 

refiinge nt efi row& en bas , I’hage du Pa- 

pier fera abaiffke par la Refrabion 

en has, colmr 

me vers d\ ti ; st la lmoitik Bleue {era jettke pIus 

has vers 6\ 7, que la nloitik ROLI~ ne l’eit vers 

QE* 

SECONDE EXPERIIZNCE. Autour du Papier 

‘&crit cy-deifus, dent les deux nloitiks hoient 

peintes de Rouge & de Bleu, & qui &ok au& 

fort qu’un hple cal’ton , je roulai plufieurs. 

fois UII fil deli6 de foye extrenlenlent noire S. 

en telle ibrte que les differentes parties de ce 

.Gl @Tent paroiltre iirr ,les Couleurs con~rme a&+ 

C iij,

22 

Ti&itd d'0ptiqUi, JiiW la .L 

lallt de liglles noires t&es d&s 3 ou conllne 

des o&res lonpes 84 fdnces, repalldLlcs fur 

ces Couleurs. J’aurois y Lz tracer des Iignes noires 

avec une plume, nlais ces fib &oient plus 

deli& , & nlieux ternGn&. Ce Papier ainfi Co- 

Iorb, & ellveloppd de fils noirs , je I’appIiquni 

c-ntre un Mur perp,endicuIniremcnt i l’Horizoll, 

de forte que i'une des couleurs f&t ,i win 

droite , & I’autre i nlain gauche. Tout @s 

devant Ie Papier dans les confins des Cadem 

vers le has je plaqai une Chandelle pour bien 

tklairer le Papier j car cette experience fut faite 

de nuit, J’approchai la flatnme de la Chnndelle 

juf,,‘au Lord inferieur du Papier, ou un 

peu plus haut. Apris quoi, k la difiance de fix 

yieds 6t un ou deux pouces du Papier, j’dlcvai 

filr lc Plancher une Lentille de verre, lnrge 

de qtza~e pouces & uil g~~~rt-,.-qui pfit 336 

f‘embler les Rayons venal] t des differens Poinis 

dtr Papier , 1 fi 

d’autres Points i Ia n&e diffance de fix yieds 

' & LIP air d.eux pouces , de I’autre cj;t& de Ia 

Lentilk , tk peindre ,ainl; I’Inlage du Papier 

Colors, h Un Papiez blnnc niis dans cet elln 

droit-Ii, de la niwie * nianiere q,u’une LentilIe 

appJiq:uie aL1 trou &in V&t d,e I;en&re dans 

une ~Jmdxe obk’dure,~~j~tte les I,l;Mages des obw 

jets de d&m [UT une feuille de Papier bInnc. 

Ayans done 

P’ 

d ce Papier blanc -perpendi- 

~u~~~~~nm-ft .a I’I-Iorizoti., & aux Rayons qui 

es dir2 cmvergcx- vers co~7c 2~7tall~

p&f h ~OUif~YS. hf. I. PART. 1. 2 ?j 

~tombchent dzff*us en vekmt de la Lentib, je 

l’approchois quelquefois de la Lentille, sz quel- 

qucfois je ken dloignois , ah de trouver 15s 

endroits oh les Images des parties bleutis 8~ 

rouges du Papier color& paro?troient Ie 1~1~s 

diitin&ement. me dhmvris facilen~cnt ces en- 

droits-12 par les Images des lignes noires for-. 

n&es par la ibye que j’avois roulke autour du 

Papier. Car les Images de ces Lignes dklih-es ‘J 

qui ;i caufe de leur noirceur paroiffoient con!- 

me dss ombres fiir Ic ~lzsu, & i;~r le Rouge, 

ktoient confuies & i yeine vifibles , ksrfhis 

dans Ie tenx que 12s Couleurs qui htoient i c6- 

tE de ces Lignes , ik trouvoient teriiGn&es fort 

diltinLrl-ement. Ayant done sbfervk avec mute 

J’attention pofible les endroits oh les Images 

.des moiti& rouges & bleues du Papier color6 

.paroiffoient Ies ~1~~s cliitin&es , je trouvai que 

& oh da moitik Rouge du Papier paroiffoit diG 

titi&kement , Ia rnoitik BleuE paroiffoit fi. con- 

fufc qu’on pouvoit 

i peine voir les Iignes noi- 

.res tirkes fiir cette moitik Bleui! j & qu’au- 

contraire 

li oh la tnoitik BleuE paroif??oit lep1~1.s 

diftin&enlent , la moitid Rouge paroiffoit fi 

conf%ik que les Lignes, iioires hoient i peine 

vifibles i;~r cette derniere moitik. DLI r&e 3 il. 

y avoit un pouce & den-$ de diftance entreles 

dew endroits oh ces Images paroiffoient diL 

tinCtes, de forte que lorfque 1’Image de la nloil 

stik Rouge du Payier color6, paroiffoi’t le plus

,infiruirz ~111 novice i en faire plus aif&rnent l’effaI, 

ou celles qui font 3Les feuIesaufquelles 

je me f&s 

affujeti dam ces ExperiencesJ’en ai louvent UG 

,de m&he i l’kgard desExperiences 

que je d&kirat 

dans la kite; ce qui foit dit une fois your toutes. 

.ALI refke,il ne s’enhit pas des Experiences qu’on 

view de voir , que tome 1s Lumicre du Bleu 

bi:t plus refrangible que route la Lumiere du 

Rouge ,: .car dam l'uai & l'.autre Ltimiere il y 

a un mdhge de ~nyons diffcrenment refran* 

giblcs 3 de ibrte que dans le Rouge 

il fe trouve 

q”e[ques Rayons qui ne font pas mains refi-aw 

gibks que ceux du Bleu; 8i quelques-uns dans 

$2 B‘Heu , qui ne gent pas plus refrangibles q~2e 

ceux du Rouge. Mais en coinparaifon de toure 

Ia L uniiere , ces Rayons Ii iont en fort petit 

-nonib.re : 1 c 4 la veritk ils conu-ibuent i rendre 

I’Experience nmins ienfible , mais ils ne font, 

fas capnbies de la d&mire. C& i-; k Rouge &,. 

e lieu Ctoient nloitls chargCs dt pIus foibles, 

les Images fkoient i rnoins d'un pouce & de- 

mi de difiance 

X’une .de Pam-e ; & fi ces mhes 

Coulems hoient plus vives & plus fonckes cs 

cette difkance feroit plcrs grande, conme on k 

verra dsns la finite. Ces Experiences 

peuvent 

hffire pour ce qui concerne 15s Couleurs des 

Corps NatureIs. Car i l’kgard des Couleurs 

;produites par la RefraCcion des Prihes, h Pro* 

pofition qui a hit Ie &jet de cet Article , rera 

.confirn&e par Ies Experiences qu'o11 vcz voic. 

dam I’Article ciivant. a

Tllcorclllc. I 1..

k$ ca~~~uw. 

qu’il ne reinu 

yoiition Ies Refrahms de Ia Lumiere, faites 

a1 x deux &t&s de 1’Angfe refrinqent , c’efi-a- 

dire, i I’enrree .des Rayons dam le Prifme, & 

2 leur ibrtie du Prifnle , dtoient &gales entr’eI- 

h. Ainfi, dans $‘autres Experiences, toutes 

16s fois que je vouIois que les Refiatiions fai-~ 

tes aux deux c&es du Prifine , fuffent C.ples 

enrr’eiles, je marquois I’endroit ou I’kmage du 

.SoIei1 form&e par la lumiers 

entre 4L-s Beux mouvemens 

commune 

rompu 2, s’arr&oit 

oppofks dans la 

eriode de ibn all&e SC: de fou retour; 

or: Iorfque 1p ‘Image comboit fur cet endroit-Ii ) 

jc fixok Ie Prifme. C’efi dans cette fituation B 

comme Ia plus commode, qu’on doit compter 

que tous les Prihes 

ant ktk ylacCs dam les Ex- 

periences fuivantes , ,i nloins que je ne leur d& 

figne expreffement quelques autres pofitions+ 

Le Prifine &ant done Gtud de cette maniere, je- 

r.equ la Lumiere rompu& vers Ie Mur oppof& 

de In Chambre 

, fur une feuille de Papier blanc 

perpendicuIaire aux Rayons rompus , & j’ob 

kvai Ia figure st les dimeniions de 1’Image 

SoIaire que cette Lumiere traqoit fur le Papier. 

Cette bage , quoi qu'0blongue , n’ktoit pas 

wale , mais terminde par deux &t&s re&iIignes 

paralleles , 8-c par deux bouts {emi - cird 

,cuIaires. Par fes &is elle ktoit termin6e aKez 

difiinflement , mais d’une maniere t&s-con- 

Ekk par fes bouts oh I,2 Lullziere 

wiinien~,ant;

gz $r.?f& J~pf+.v? ? /%Y i5 Esirnie~Q 

&‘iis +les J (j & ies *&h-a&ions en K SC: H 

prices en(enibk J follt kg&~ iaux Refix&ions 

en 1 a e prices enfemble ; & pap confiquenc 

que Its deux R~JIOIIS~ aid bga~emellt rolllpLIS3 

ollt npr& 1~ Refra&ion Ia &he incknaihn 

j’Llll i ralltre qu’ils avoient auparavant ) c’efi-A 

dir? ~ainclil~~ifon d”un denli dkgrd qui &pond 

J 

au Di,zllletre dlz Solei : car telie hoit hchnilot1 

ll~utuelle des Rayons avant la RefiacZion, 

.~infi done, fTelon ks Regles de 1’Optique vulgilire 

, la lol-igueur de l’hage PT fohier1dsoi.c 

a.11 prif’ne un Angle d’un demi-dig&, & par 

consequent feroit @ale i la largeur ZI \V , d’oh 

il s’elifiiivroit que 1’Image Groit ronde. Ceh 3 

dis- je , Ceroit sinfi , Lppofd que les deux 

Rayons XLIT & YKHP, & tous les autres 

qui fornlent l:Imnge P IV TV J f&Tent &galement 

refrangibles. Done, puilqu’on trouve par 

e~ydrience 9~~21’Tmage , au lieu d’e”tre ronde ~ 

eft eiivirofi cinq fois plus lofigLLe que large , il 

s’enh. que les Rayons qui par la 71~s grande 

RefraQioil font envoy& ELI $US / laut bout p 

de l’blage , doivent he pJus refral~gi~~les $ qLle 

ceux qui font envoy& au plus has bout ‘J+) i 

mains que l’mkgaiitk de ,J&efia&ion ne loit ace 

cidenttlIe; Cette Image PT &toit color&e , dc 

Rouge i i’extrklllitb r qui terminoit les R,ayans 

ks moins rompus , de Violet d I’autre extrLw 

mitd p qui twninoit les RayoIls les plLTs rolll+ 

PUS i SC dalU hntre-deux ; de Jaune $ de verd ~ 

‘. 

dc

&ire ci[Gtd , aurai; dG amplifier cette Image 

en hgeur Fou t ‘aqtant qu’“!le Ktoic en ,loIL 

g&ur , ibit, par une pfreillz dilatatiofi ,d@ 

-. 

Rayons , Colt par quelqu’autre indgaliti ‘ac- 

cidentek des Refratiions &ites de c6tk : 

~j’ecayai quds 1Ceroient ies effets d’une ikcon- 

de Refra&ion de certe eipece. Dans cc(ti6 

vu? ayant dXpoG toutes ohofes comme da&s 13 

TroiGme Experience , je platai un fecond 

Prifine imm6diatement +pris le premier, mais 

de tell!: rnaniere qu’il Ie croifoit , pour pouvoir 

rompre encore le Trait de la Lumiere S&ire ) 

kquel parvenoit ;i ce fecond Prifine au travers 

d u premier. Ce Trait de Lumiere k rompoic 

en de bas en haut: dans Ie premier 

Prifine , & 

.de c&t& dans le &on& J’iprouwi que par !a 

Refra&ion que caufoit le fecond P&tie, la 

largeur de l’lmage n”&oit point augmentke ; 

mais que fi partie 4-lpcrieure, 

qui dans le pre? 

mier Prifme fouf&oit la plus, gra.nde Refrac- 

eion, & paroiffoit VioIeke &‘..BleuE , ibuffrok 

encore dans Ile ikcond Prifine une plus 9;rande 

Refr%Ztion qlue Ca partie infeCri+G qui jaroiL 

roit Rouge 

& Jaune 5 & eels lans ,q,ue Urnage 

fA t ‘aucunement dilatke en largeur. .

; AJS CJe pre: 

jllier pri{nle; D ~;le fehd hi&k ; Yj j.‘Ill~age 

fonde du Soleij., prod&e $U LUi ~l?lif de’LLLmiere 

dire& aprs$ jti’on a 6t6 les hifines ; Py3 

J’rmage &Iongue dLi Solei , @duite par ce 

Tr&it de LLln$ere pa!~ant’ au ULlVerS dLL pIttit+ 

j&er Prifnle fout f&d , le fecond ,Prihe aynIlt: 

it& (jtk j g pf ,1’Iniige produire par ks ReT 

fia&)&jns croiQes des deux Prihes. Qr ii Xes 

Rayons qui tendent vers les differens Points 

de I’Image ronde Y, Ctoient dilatks kk difperl,$s 

par la Refr~&kion du premier ‘~rifine , de 

forte qu’ili; ne duijrent plus aller par autnnt de 

ligries particulieres i certxins Points parricu- 

1’ less ; mais que chaqtle Rayon &ant fendu , 

Cpnrpilk , & changC de Rayon line&~ en one 

fir&e de Rayons divergents du Point de Rel’ra&Con, 

& faifants un m&ne plan avec les Allg.Irs 

d’Incidence & de Refranioll , de relle 

maniere ye dam ces Plans les &yom fuifealt: 

rkpandus fh autant de lignes qui s’6tel~difl-kl~t. 

preCque depuis un bout de lkage P T juijL1’; 

hutre j St que ce fit-k ce qui rendft cctte 

lliiage obkmpe : fi c’ktoitTl$-lc C~S ; ces Rayon.s 

jvec hrs differentes parties tendant vers Jes 

Uferms points ,de l’hage PT’;.deyroient ;tre 

&core dihds & rkyandus de c&i par Ia Refdkio1~ 

t~~nfkfi& dti &kmd pri[me, jufqu’~ 

colllpofer me Image qua&e colllliie’ celle 4L1i 

~fi-seprdentd.e eh 7% Pcmr mieL]x ~~~~~~~~~~~~~~ 

c

de5 Cotiletir5, LIV. I. PART, 1. 

ice que je dis -1i J diftinguez I’Image PT’ en 

cinq parties &gales PQ, K$$.$L a kRSA4 3 

.ZUS V-N, Iv FT. Par la nGnie irrkgularick que 

la Lnmiere 0rbicuIaire Y, Gtant diht& par la 

Refratiion du premier Prifixe, vient ,i former 

Hmage oblongue PT, Ia Lumiere Pq qui 

occuye un ei‘yace de la idme longueur & Iar- 

gem que I2 Luniiere Y, devroix ,&re &Istde 

par la Refrahion du cecond Prifine, & former 

la longue Imige w q kp ; & la Luiniere K $UR L 

devroit former Ia 10ngue Image kg”/; & les 

Lumieres L RS M ) ib? SVN , NYT’, autant~ 

d’au tres longues Images 1 rJm, m/i, n, n ‘u tl; au- 

quel cas toutes ces longues Images conip0[& 

roient 1’Image quarrke ~7. C’efk ainfi, dis-je , 

que cela devroit arriver, fi chaquc Rayon ktoit 

dilatk par Ia Refra&ion , & r$lpandu en une 

furface triangulaire de Rayons divergents du 

Point de Refm&ion. Car Ia feconde Refra&kion 

kpandroit ,les Rayons d’un c6tk, autant que la. 

premiere les 6pand de l’aurre ‘, & par cela n12* 

nle dilnteroit I’Imnge en largeur mutant que 1;~ 

premiere RefraCtion la dilate en Iongueur. 

La m&e chofk devroit arriver , ii quelques 

Rayons ibuffroient par accident une pIus grail- . 

de RefraCtion que d’autres. Mais Ia choce arriva 

tout autrement : car Hmage PT ne ,fbt pas 

rknduti ylus large par Ia Refratiion 

du lecond 

PSCme , mais devint f’eulen~ent oblique corn-- 

g7 

tile elk efi reprefent& 

en g d ; fan extrqaitti 

E iii .‘.

kr -COB/furs. iv. 1. PART, I. 3 

, afin que le ref~hat de cecteExl-teriznce 

paroiffe J.&S clairement , 11 efi bon de me-. 

nl=luer c]ue les Rayons qui font Cgahe~~t 

refrangibles , tondmx tow f’zr ~111 ~ed\r: qui 

ripolld au Difclbe du SoIeil : car. c’cf.I cc qu; 2. 

ktd pro~~vd dam la Troifiknle Experience..Par 

un Gercle, je n’entens pas ici utl Cercle pxfair 

& geonietrique , mais me Figure orbicu- 

.he , dont h longueur efk &gale ,i G iargeur, 

22 qui A v&Z d” ail peut paroitre circulai- 

,re. Soit done ?c .A C le Cercle que rous lies *FFIG 

Isl 

Rnyons les plus refrnngibles , iffus du Dif- ’ 

,que entier d~z Soled , peindroient ii~r le MLx 

.oppofk s’ils Aoient feuls : EL a le Cer,cle que 

tous fes Rayons les mains refrangibles y peindroient 

pareilIement s’ils ktoient kh ; SC BH, 

G I, D K, les .Cercles qu’mtant d’efpeces de 

Rayons intermediats peindroient fuccefhemmt 

i;tr ,le MLIK , fi chacun i part, ih &oientr 

~,fucceff~ve’ment &man& du SoleiZ , le reite 

&mt tofijoms intercept&. Enfin imagiiiez 

qu'il y a d'autres Cercles interniediats fans 

nonlL,re , que d’nutres Efpeces innornbrabh 

de .~ayoiis intern~ediats trsceroienr fucceffkenlent 

i;lr le Mur , ii k Solei envoyoir fkcefi- 

Yenlent chacune de ces Efpeces ,i part. &is 

. 

ySrce que,Ie Sdlell envoye tomes $es Efpece.? 

‘cleR a y on! ,i la f&s, i1 faut qu’iIs yeignem toUS> 

en[enl[>Ie ~11 nolnbre innombrable de Merck 

C~~IJ~ cpi J&K& en or dte clans I-XIX fil%.e ,CQll- 

.- 

1 ~I

:te’$~ptiq%if , r Ib EtimieYe 

tillLl@ [eloll lcurs cj&grGs de r~$~~u~gi~Atd 4 COf’Pd 

cribuEnt tous 2 cOmpof~r IImag2 ol:lollgue 

I) T que f3i d&rite dam I:: Tr9iGkme Expe- 

rience, 

Or ii 1’Image circ&ir!: Y dL1 SOlPi 

( dans l.es Fjpres 14. & I y. ) 1JqueIIe eit fOrmke 

par un Trait de Lumiere non rompu , dtoit 

convertie en 1’Image oblongue P T, par la dila- 

~&On de chacun des Rayons en parciculier J 

Ou ~2.1’quelque hum irrd~&.rir& dans Ia Re- 

&a&iou du prenlier Priiitle ; il Ewdroit par la 

nA1e raXoi1 q~hm vertu de l~Rcfra&ion croi- 

Ike du fecond Prifme , q~~i i Con tour dilateroit 

OLI dXperferOit de quelque autre maniere les 

~syons ccmme suparavant : il faudroit, dis- 

je, cpe dam cette Image chaque Cercle AG 2 

B H, CI, ac. flit pareillement dtendu E+Z transw 

fort& en Ggure oblongue ; auquel cas la lar- 

geur de Hmage PT k tsouveroit alors autant 

augment& que In longueur de 1’Imnge Yl’avoit 

kte’ auyaravallt yz- la Refi--a&ion du premier 

Prifille ; or: ainfi par les Refrafiions des deux 

Pri&es mis enfemble,il fe formeroit une Figure 

quarrke p T J 7, t&e qu’elle a &tk d&rite ci- 

deiTus. Done , pui~quc lalargeur 

de PInxzge P z 

n’efk pas augment$e par la Refra&ion .fait,e de 

c&k:, il efi certain que par cette Refra&ion 

Rayo~ls ne ibnt ny fen&s 3 nydilarks , ny irr& 

gulieremenr difperk de quelque autre nla; 

niere que ce- ibit ; mais que par cette Refrac&s 

cion chaque Cede efi tran+ort& tOLIt entief 

clans 

les

6 [es (3zdews. Lrv. I PART. 

SEPTIE‘ME 

EXPERIENCE. 

deLIx T~CH.S hn yr& dd I’sutre dans 1;: v&c 

de ina Fen&r;;: , je mis au devanr dcux hii”- 

rnes ) un devsnr chnque Trou , klquels pui’- 

f&t envoyer fur lc Mur oppof2 ( de Ia manicre 

q”i ,z &t& dkcrite dalls la TYO$‘~~~ E~pevicnc~ ) 

deux images du Sold, oblo~~gues & color6es. 

Et nyant mis, j unc petite difhce du Mrrr , 

~11~ morccau de hpier 4 lollg & hoit, dont 1:s 

bards &oient droies 8~ par;llkles , je di@oki 

1.2~ Prihcs SC le Papier dt: t .,1/e manicrz que la 

couleur Rouge de I‘une de ces Images tombit 

direaet-nent fur une moitik du Pnpier , k la 

couleur Vio!.erte de l’autre ‘Image fL.r l’autre 

moitib dLz m&ne Prt’pier : de forte cpe le Papicr 

aroiKoit de deux couleurs , Rouge et via- 

A peu pr6s comnze le Ihpier peint dans 

Ls premiere ~‘3r: Id Jeconde Experience. Aprks cela 

j, couwis d’un drap noir le Mur qui ktoic dw 

riere le Pnpier, afin q~le 1’Experience ne ~61: 

point 6tre troublck par quelque kwnierc refle,_ 

chic du &St& du Mur. Regardant alors 12 ~apier 

au travers cI'~m rroii;he J?rifine pmll~Ie 

aa Papier s je vis que la moiti6 dir Papier qui 

$Itoiz &lair&e d’une Lumiere Violetre 9 &oit C& 

yank de kwtre moiti& par une plus grande 

RefiacZion ) ftl r tout Jorfque je m’kloignois 

confiderablement du ,Papier. car lord-que je le 

gegardois de crop pr2s, ies deux moitides du I>apier 

1X pearpi&3qnt sp!g epzi&qnepr Gparkes, 

“G

& le.5 COU~~UYS. LIV. I. PART. I. fr 

$*Lln vio1.x f:jnc&. I-out cela mO!ltrt hid ~~tnel~t -2 

qu: les Rapm de diff’er.:ntzs co&urs font en 

.dil$zrznts deg&s pIa r:fi*angib~zs les URIS que 

1.2~ autres 9 & celn dans l’ordre f$ivnnt , i COIIImences 

par lies mains refrangibles , 1.: rouge, 

1’0rangC , 1: jaunf2, le verd, 

12, blzu, l’indigo, 

j.e viol-t foncl: ; ce qui-prouve aLA-hien la FRE- 

NIERE PROPOSITION que la SECONDE. 

Outrc eela je di$olal 1 + les lmages coIor6es * I~G, 1t 

PT &: ~4 N, produites dans la Chnbre obfc~t; 

rz par 1:~ R-f c Tr&ion < de deux Prihes , de telle ip 

mnuier 2 q~l’elles ktoient jointes bout i bout & 

COLIC~I&S ILK unc nhne ligne droitc , conlme 

je l’ai dkcrit ci-d&us d3ns la clnquieh~ E~per~en- 

Ce , st rzgardant ces Images au travers d’~za 

;kroifi6me Prifine parakk i leur Iongueur , 

elles ne pnrurent plus unies enfenible iilr me 

iigne droite , mais enti~rement,f~parCes I’unc 

de I’autrz , conune’ elf ks ;Tont ~~yrdfentkes en 

t 

.P 

mn, I’extrCnh iriolettey ti de l’hage mn 

&ant par une pIus grande Refraflion tranfpor- 

1~62 plus loin de 1;1. premiere place MT, Qume 

B’extrhitb 

rouge t de l’autre Irnnge pt. 

Une autre fois je ,di$oiji 3c ces deux ha- *FIG. 20; 

,, ges PT 8~ A’LV, de telle forte c]u’elles devin- 

retit coihcidentes dans LIII ordre inverfe de 

leurs couleurs ) ]i’extrkmit& rouge- de chacune 

-de ces bnages tombant fkr I~ex&mi& vidlctte 

de IL’autre , comnle elks font rep&ht&s danb 

kx Figure chkmgue PTAd’N : aprb quoi ks 

- . 

G ij, ,

5% T,~dite’ dOpique, fir 168 L~~ie~~ 

api t rcg;lrd&es 2~1 travcrs d’LIl1 Prihe .lJ f3 

qw j.: t,ylois parallele i leur iongueur , elks 

ne lmxrent p oiot coincidentes colllme Iorftulle 

jl: 1,:s regardois fimphnent avec I&I ) 

mais eIles parurent ~OLZS la forme de deux 111lages 

diBin&espt & mn, qui fe croifoient par Ie 

znilieLz ;i In nxmiere de Ia Lettrt: X. D’o& iI paroi’t 

q~x le rouge d’une de ces Images , & le 

violet: & t’autre , qui droient colncidents en 

I) i’? & MT, ( ayant &i Gpar& l’un de ~',zutre 

par LZEI~ plus grancle RefraLtion du violzt en JJ 

EC m, cpe du rouge en n i?t t,) different en degrbs 

de refrnngibilitk. 

Ayant pris encor: un petit cercle de papier 

bhnc ) je 12 couvris tout entier de la luiniere 

de dc~us IMines nGl6s enfmblz ; & lorfqw 

ce morceau de papier &t illuming ELI rouge 

d’une des Imn~es , sr: du violx fonck de l’autre 

: de Lxee que pnr 12 mdiange de ces cou- 

Ierzrs il pal-oifhit tout-&&it: ceiar en pompr2 :’ 

j:: li: regardai d’abord i une petite diitance , a 

eduke ii nne plus gmnde , au trdvers d’Lln 

troifbhe P&e ; & 2 inefbre que je, n~‘kloignois 

du papier 3 fon Image fe f&pnroit de plus 

~1 ~1~1s r en confbquence de I’in~gale Rzfxac.- 

tioll da deux coulems m&&s enfemlile ; SC 

enfill eII*z fti partagea en deux hages diCtinetC!s 

, l’une rouge, 6i I’autre violette : celleci 

dtoit 1~ plus kloignde du rapier; 84 par ccjlhfipellt 

de avoit fouffert la plus grandc KC-

56 ~rdk d’~ph$%C ,/%r 

h %/Me :eye 

qlle d’Lln puce ZQ d21ni, ii caui~;~ dc l’impe~.. 

fe‘I,on de ces co&ws. Mais iri que j’elll- 

$~JK& Ies coulew-s du h-he, qui font manifzfiement 

plus haures, $us foncees J & plus 

vives que cellss des Corps naturcls , la difinnce 

dtoit de deux pouces 8-z trois quarts. Et G 

les COLII~~L~ hoier-rt encore plus vives) je ne 

d0~1tz pOil7t Qume cetce diitance ne fi;t confideml-.13nent 

plus gr31id.e. Car par I’anticipadon 

que les Cerclcs dkcrits dans Ia Ceconde F!‘g~~re 

de la cinqrshne Eqo-ime , fnii%ent Ies uns f‘ur 

12s autres , comme a~& par la Lumicr; &la* 

tantz dcs n&es qui hoient proche du corps 

du Soid, laqu~~fle C2 nGIoit avec ces coda-s3 

& par des Rayons dXperGs par les in6galitCs 

de la f&ce du P 1.1 -‘C me ; la Lumiere color& du 

PI&e &oit ii CompoGe , que ies Images que 

I’hdigo & le vioiec, COUI~UFS foibles & obkuffs, 

jittoienr iizr 1e Papier, n’&oicnr pas afflez 

di&inCtes pour pouvoir kc hen remaqu&es, 

NEUVIE’ME EXPERIEIWXL Ayanr yris 

un Prifme dont les ‘deux Angles hr Ia bale 

kroient 6gaux & demi droics 9 & Ie troifiima 

Angle droit , jz Ie nlis au devant d’un Trait 

de Lklmiere Sohire qui paffoit dans la cllall~~ 

trz obfcur~ par un Trou fait dans Ie VoIet de Ia 

Fen&e , comne dam ia, tmzl;he Expprience, EE 

cournant Ientement ce Prifhe autour ‘de [on Axe 

jufi”‘i ce que route 1&l Lurniere qui avoit par& 

i travers un de ks Angfes, & y avoit &d TD~II~

of k&f C2vdetin. Lrv. I, PART. 1. 

Figure, ABC elt 12 premier Prifine ou ‘b f&ion 

,en travers; 11’C, CI Bak; B & C,fes Angles 

JQ 

6gaux 

f‘ur fa Bali, chc~zn de 4.5. d6grds;A,h I?ointe 

rec’tangulaire j FM,9n Trait de Lumiere Solnire 

kroduit dans une C hambre obscure ELI wavers 

du Trou Flarge d’yt tiers’de po~ux ; Rd,h2 in- 

cidence 

fTur la Bafe du Priii-ne ; M G, un Rayon 

,rnoins romps; n/bH,un Rayon plus rol~pu; MN, 

!e Trait de Lumierz r&fl6chi de la Baf-e BC ; 

YXYj le fecond Pri&e par Izquei ce’ Trait de 

Luniiere efi rompu en paffhnt au travers ; Nt, 

la Lulniere de ce Trait la mains rompu~; & NP, 

cde qui M-k le pl us. Lorfiu’on tourde yre- 

mierpri~ne ABCaLztour de f’on Axe Telonl’ordre 

des Letrres /I,B,C, les Rayons MkZ fortent toti- 

jours pins obliquemeat de ce Prifine ; 2% enfin, 

a p&s leer fbrtie la $t.is oblique, ils Cant r6ff d- 

this yers A?, & s’waiynt enp ils awpentent 

Be llombre des Rayons Np. AprZs quoi, I; I’on 

.continuG de niouvoir le preniier PrXnxe J les 

‘diayons IlaG cant a~& r&l&his en IV, & aug- 

nlenccnt le nombre des Rayons Nt, Done la 

Lumiere MN re@t dans LX compofition, pre- 

:5ni&renient Jes Rayons Ies plus refrlngibles, 8.z 

eni;zite les moins rsfratigibles ; & cependant 

,aprZs cette compofkion , elle efi de la x&me 

nature que %a Lumiere immkdiate E , dLl so- 

geil , parcequ’elle ne re5oit aucune allt&ation 

de Rkfleiion de la Balfe cpeculaire BC. 

xxx E~JZ EXPBRRIJENCE. Ayant pris 

M ij

u LCJ wdews. 

LIV. I, PART, 

.&ire 1 es autres ) ii 11&r: qu'ill; feront J cl%- 

cull en fan rang., tQtalemenr refleci-iis en N; 

doivenr difimolrre au,G dam le rn&ne cjrdre 

en R & .T. Aiufi done les Rayons qui en 0 

gouffrent la pI us g rande Refra&on 3 peuvent 

Strz ~~p:~ris de la Lumiere M 0 tmdis que lzs 

autres Rayohs y refient ; &I par conf&quent Ia 

Lunliere ik? 0 eft cornpof& de Rayons differelllmelltre~~anSibIes.Etparce 

queles Plans AB 

& CD font p&IIeIes entr’eux 9 & cpe par cela 

nmhe ih dktruiknt par des Reh&ions kgaks st 

oppofhes leurs eEets rnutuels , la Luniiere iiicidenre 

FM doit ?tre du m$nle genre & de 1a rn& 

me nature que laluimiere CmergenreMO; & par 

conf&quent elle efi compofde rtuffi de Rayons 

differenment refrangibkes. Avant que Ies 

Rayo~ns les plus refi-mgibIes foient &j&s de 

la Lumiere dmergente MO P Ies deux Lumieres 

PA4 4% IM 0 conviennent en couIeur St en mu: 

Ee autre propriet6 , autarit que j’eli p,uis j.ugefv 

par man obfervarion : c’efi done ,i j,ufie tiwe 

qu’clles fbnt reyutdes de In ~n~mc nature ; SZI 

par conGq.uem 1’une elt coin~3of&e auffi hen, 

que I’autre. Mais dZs que les Rayons les pIus 

swfrnn’gibles cornmencent ZI he t0tnh~ent ESflecks, 

& iw ce moyen 2 6tre Ikparks de1a Lu-. 

nziere dmerg,ente llla O’,,? cetse Lumiere change! 

de cou.Ieur , paffknt fkccell;ve~nlent. du blai~c & S 

un jkfne Pavk. ‘& foible, i ‘1211 aKea bcm omn& 

3x2. enfin A un. rouge tzbfZmc& ,.ay$$s quoi 3$k3

@us ronlpu.e’s avant leur Gparation :, conme on 

peut k voir dam la fixid;me Experience,& dans 

kes fuivantes : enfin puifqGe,G 1a Lumier’e d.u Soleil 

eit tranfnlik i;lcceflivelnent 2I travel’s trokJ 

qume Prifines , &cc. mis en Croix, les Rayons 

qui dalv le premier Pr&ie font plus rmpus 

que les autres , ibnt au& plus ronipus que les 

autres dans tous les PriCrnes kivnnts,, felon une 

mble Ioy & dans la mbne propcrtion, con+ 

pe if parol^t p3r j,z ciuq’-li&l2e Experience i il ek _ 

nianifeL’te que Ia Lumj.ere du SolGl efc un mklnnge 

de Rayons hdterogenes, dont les uns [ant: 

mnitamrnent plus r~f?atlgibIes que Ies autres, 

commeleportela SECONDE PROPOSITION 

qui fait”le &jet de cet Article. 

QISXE’ME 

P 

Theoreme. I I I. 

~4 Eumiere du Solei eJ compo$‘e de Rayons dd$erents 

en Rpfjexib~litt ; 0 les Rayons lui[oBt ph refran; 

gibles fue [es azttres,/;ont a@plus 

refexibles. 

]E .L A & &ident paf la h7euz,ie’mc , 0 lac 

Dixithne Experience. Car dans ia aeuviCnle 9 

~V;LIC tour& le Mine autour de [on Axe,, 

jthqu’ii ce que fes Rayons qui en paffanc du 

Pr:ifine dam 1’Air ktoient 

&2vinffe,nt 

rotnpus par fa Bafe, 

fi inGlinCs d cette Bafe qu’ils con+ 

I ij,

‘I?robIhe I,

7 0 @&$ ‘ti d ~p&yz!t? , j2r Ld Lti??ZiCY8 

des m&lles efpeces quc kurs difIkns Cercleo, 

correiyoudans C I, DK, EL, PM. Dam la 

~~~~~ p T compofie des plus grands Cercles, 

trois de ces Cedes AG’, B H, Cl, f&t fi engag&& 

miLlI& enfemble , que h trois efjmes 

de Rayol~s qui illuminent ces Cercles avcc une 

i&nit6 d’autres lortes de Rayo~ls intertne- 

&Its , fe trouvent m&k enfemble en c& au 

milieu du Cercle B M : le IX.~IN~ IIICIUI$~ fe 

rencontre dans preque toute la l0llgLleLlr de la 

Figure I) T. Mais dans la Figure p c 3 qui efk 

compofie des moindres Cercles , Ies crois 

petits Cerctes dg, 6 h, ci, qui rkpondent aux 

trois plus grands que je viens d’indiqucr , nc 

ce rkpandent point l’un dans l’autre : il n’y a 

pas mhe , en aucune de leurs parties , deux 

des trois e$eces de Rayons dont ces petits 

Cercies font illunlin& , qui fdienc m6Ikes en- 

~embk j au Iicu que dans la Figure P T ces 

trois e+ees L&t routes entrem&4es en $I& 

Or qui confiderera la choii: de Cette manic, 

]re 3 cOn~prmka cans peine que le mdIange des 

R~~,o~Is diminu< dans 1a n&ye proportion quo 

ks Dhxtres des Cedes. si I’011 fait jes Diamm3 

des Cercles trek fois p&s petits qtI’autJ)araJJW 

J lam centres reitnnt tofijQLlrs i la 

f116flle difkm2, le dange fera tr& fois n-j&ip 

dre 1 fi 011 la fait dix foil $us petits) le ~~~~anr 

ge f&a dk fois moindre, E-Z ainfi en toLlce au* 

we JfoP~‘tiol~~ Ceil;-hdice. ILK, 1,: &a~lgg

$J$ !e.f $=otiletirS~ ART. 1, 'ip$ 

-mis un Prihe par lequel la Eumiere tradmik 

p&t Stre jet&e par ReGa&ion en haut ou de, 

A i 

cot2 ; en vertu dequoi f’hage mnde que la 

Lcntiile toute &de avoit j5xt& h le Papier, 

pilt 2rre form& en une Image oblongue avec 

des CrSt& paralleles 

, COtllllle dans Id iYOiJ;einG 

Experience. Je 6s tomber cette Image 0blongue 

fm un autre Papier A environ la mime diftance 

du Prhx qu’aup3Ixvanc , avan$ant le Papier 

vers le Prifine , 0~1 l’en dIoiSn;Ent , ju fqu’b ce 

que.jyeuffe rro~zv~ln juite dhnce 

oh Ies cbtks 

rcCtiiignes de 1’Image ktoient marquds de la mad 

niere la plus diRir-r&e. 

Car en ce cas les petites 

Images circulaires du Trou , qui cornpoibicnt 

cette .Ima e oblongue 

cks bq) b f ) c i, &c. comyofenr 

, tout ainfi que les Cerd 

la Figure p p ( F& 

~3. ) Te trouvoierlt terminkes tres-difkinbe- 

malt fans aucune Penor~hre; & conme elles 

ae s’enga~eoient l’une dans l’autre que ’ le 

mains qu’h &hit pofible , i1 s’eiifiiit que leI&- 

lange des Rayons hkterogeaes &oit aufi Ie 

moindre qu’il fut poffible. C’elt ail& que je 

forniois me Image oblongue f( teMc que p t; 

F’lg. 23. sr: 24. ) des hages circulaires d’uli 

Trou de Valet , ( telies que ag, b h, ci, &c. ) 

& en faifant ce Trou 

plus grand OIZ plus yetit, 

je rendois les Images cxculaircs; ag, b h, c i:, E-CC.. 

def’quelles l~Imageoblon,$uept 

grandes 

dtoit EormCe,pl~~s 

ou plus petites i plaifir j & par lci je 

.Fendois auf5 le mClange des 

I 

Rayons ‘,., dans 

Iv

74 TTd;fi JOpiiqzae j fiy b l!Idwf~if 

cctte Image p f 8 aufli grand ou aufi petit que 

je vOdOiso 

-JZ~~~~~~T~ON, Qans la vingt-quathhe 8’~‘~ 

FIG, z4i 

gtlre, I; repre[&te le Trou circulaire fait dans lc 

-yolet de la Fenhe 5 &I N, la Lentille par laquelle 

1’Image de ce Trou &oit tracke difh&enlent 

f~lr 1111 Papier en I; ABC, le Prihe par 

lequel les R~YOIIS , qui au fortir de la Lentilk 

tendoiellt vers I , font rom US d’I vers WYL aupre 

Papier en p t, par leque. Y auffi I’hage rOllde 

en 1 efi chan&e en une Image OblOllgLze p t en 

tombant cur cet autre Papier. Cette Image p t 

ek con~yof&e de Cer,cles piacds ~'LUI aprb l’,zutre’en 

or&e re&tiligne , comme cela eft ELI&- 

ijmlnent expliquk dam fa chaquie’me Experience : 

& ces Cercles font igaux au Cercle I; & par 

confiquent Ieur grandeur rkpoild A ccllc dtl 

Trou F, Done en diminua~t ce Trou, 011 peut 

dimhuer ces Cercles $ phifit; tnndis quc letlrs 

Centres re&ent aux mhes endroits. Par cc 

moyen il m’efi arrivk cTe rendre la, largeur de 

Qn=gep f quarante fois , & quelqLl&ois I&~. 

me khnte ou kprante f’bis moijldre q& & 

~oqpur. Car J par exemple , fi 1~ larqeur du 

Trou F.ek un dixihe de pouce,; & Cll;e ladi& 

Fallce qF de 14 Lent& au Trou , [oit de 13;LR 

Feds; fib B .m ~41, la d&nce de 1’Image p t aLj 

Prifine Oi$ i la Lelltillej e& de 10. Pied;> & ~LIQ 

l’A~VJle r@h@nt du Prifme Ioit decz, degrks 9 

la largeurde bagep t fcra ~11. 12e de poL1&, &,

mains kIoign& du c&6 le $us obhr~~ m. Et: 

quand on a une Imagep c d’une telle compofition, 

l’on pew faire des Experiences, ou fur /a 

Lumiere pIus forte & nloins hple pr?s du ct;-, 

E-6 af, ou fix fa Lumiere plus foible & plus finspie 

pds de l’autre c&d g m , filon CJLCOI-I Le 

wouver,z convenable. 

Mais h$u’on fait des Experiellces de cctte 

efpece j il fh rendre la ClJambre aua obkure 

qu’il efi pdNe , de peu! que quelque LU- 

: 2 "efi-i--diLeJ @~~-~-fqhpleI 4s &wp,e Af tq# ~Qm~o/itio?~~, 

1 

.-

Alec 1’Image oblongue , & contriheroit j I;b 

broiiiller. Toute cette exa&itude n’efi pas ah4 

fdument n&eKaire dans ces routes d’dpreu; 

ves ; mais eIk rendra fe fimds des Expcrielza 

ces dhutant 

d&cat trouvera tohjours cp’ek vaut la peille: 

d’kre mice en ufage. Au .relltc , con~~~~e il CR. 

difficile de rencontrer. des I)rihes de verl+d 

phs fenGble ; tc tm ObfeervareLlr 

yropres i ce deireh , j’ai en$~~C quelquefois 

des Vaifkaux rril;na~iq~es p kits avec des arbor:’ 

.ceaux de g&e de nliroir , & remplis d,‘eau & 

phye. Et pour .au’gmenter la Refi-&ion , i’ab 

queQuefois impregnk .I’h 

siti de Strcre de Samme, 

d’uae LOMK qualli

E 

Theoreme I V. 

‘4 Lumiere homogene eF rompul: regutierement -Jans 

qw les &yons/oient dilat&, fendus ou di$$e&s ; ~9 

la YiJibn confif e d es Objets vtls k trmws les Corps 

ref;ingents pm me Lumiere he’terogene / I vient de la 

dQf&ente refmgibilite’ de drfirentes eJpeces de 

Rayons; 

A premiere partie de cette Propokion a 

6 tk fiuffiijnin~ent prouvde par Id cinquie’me 

ience , & fera mife encore dans ~I.111 plus 

grand jour par Ies Experiences i;livantes. 

DOUZIE’ME EXPERIENCE. Ayant fait 

=lu milieu d’un rnorceau de Pnpier noir , UIZ’ 

Troy rOnd. d’environ la cinquiCme OLI Ia fixik- 

’ me partie d’un pouce en diametre, je 13s tom- 

fber i-kr ce Papier l’hage de Lurniere home-, 

gene j dkcrite clans la Prgpofition 

en telle ibrte que quelque 

prdckdenteP 

partie de la Lumiere 

.pfit paffer par le Trou du Papier. Cette parti,e 

.d.e Luiniere une fois tranfrniik , je la rompis 

avec un Priiille placC derriere Ie Fapi.er ; &Z 

.&iffant tgl&el: ‘peraendiculnire~llett cetre Lti- 

.a ,wiere TonipuE fur ~211 J?gpier ,blanc & dew Cm 

trois pieds de difiance 

du Prifille , je trouvai qt~e 

,-l’hage que cette Lumiere wok m&e fur cf: 

Papier tIanc,n’ktsit pas oblol~~ue,con~l~?e,eIle,Ee. ,?:

& jes ~d’WSs, b’, I. hVI”~ 1. . g’ 

-quDelle & Ic?. plus graade. Car teiie fera la di-- 

verfitb des I&fra&ions- , ii. kAngle refxingent. 

du femnd ,Prihe efi ck different,e, grandeur , 

comnie de quinze on vingt digres pour f;iire 

1’Image p t i: de trente CYU de yuarnnte- pour faire 

J’Image 2p 2.t; & de ibixante pour f%re 1’Inin~e 

3p 3 t. Mais ZCLI &f&t .de k&es Colides de 

verre, j angles de grandeurs cowenables, on 

peut em$yer. des. vaifkaux &its. de pkques 

de verre polies’ 3 cinientkes eiz~emblc en farme 

cJ,e Prifkes, e remplies d’eau. Ces choks &ant. 

ain difi)ofkes, j:‘obCervai que toutes iles. Images 

Soleil: ccJor6es PT, pt, zpz;, 3p’j t, cowergcoieiit 

A fort pelt pr2.s en S , ori 12 L.uiniere 

dire&k du S .o 1 ei ‘E tomboit 232 peignoit ibn Ima-. 

ge rojzd’e & bkanche cl& q~1'0.i~ rkiroit lies PA 

mes.. L’hxe de I’Image PF , c’efi-A-dire Is li-. 

gne tirke par .le milieu de. cette Image 9 8~ parallele. 

A iks c6t& re&ikignes , &ant proIoagCe,. 

pairoit exa&e~menX par le milieu de 1!Iniage 

ronde Sr: hl;znche S, Et lori;lue 12 Refrzfiior3 

du Ikcond Prifke &oit &gale i Is Refra&iora-. 

du premier , 1:‘A ngIc reG@genr des. d:eux Prii&, 

mes’&tant d”environ GO.. degrks , J,T.Ax:e de PIalage 

3 p 3 t ). faire par cetk Refra&ion J &ant2 

prolongC J paffoit aufi par1.e niilieu:de Iani$n2e~ 

Image ronde & blanche S cf~z SokeiI;, h&h lorfclue 

1-a Refrsaion du- &co-nd. Ps$n~e &oknloirrk.

SEPTJ[E’ME 

Theorenie 

PROPOSI.TXOr\r-, 

VI. 

N attri6uZ conmw&~nent I’imperfe&io~lt, 

des Telefcopes ?I In Syhericiti: des Verreg. 

C’ek pouq.~oi 1,~s h4atheiimiciens 011x: 

propoG de ‘1~~s rr,zvaillc_r en forme de Sehons. 

coniques.. Pour hire voir qu’ils fe tronyent ) 

1. “ai infer6 ici cette PropoFtion done la vcritd 

pnroitrn par fes mefures des Rch&kions des 

diffcreiites efpeces de Rayons : r3xhres cp 

j,e d&ermine ainfi.. 

Dnns Ia rroifihe Experience de ce Pren+r 

‘Livre., cd I’A ng I- c refrinpc du P~ifiiie dtoic 

de 62.. de&s & delni p 12 moici& de cet Angle 

qui eft de de 31,. degrCs, I- 5. minutes, efi I’Angle, 

d’Imidence des ~nyom i leur f&tie dra 

%rre dnns 1”A.k ; 8~ le Sinus d-e.cet- Angie efk 

grSS.. le &.fpon OLI demi-dinmetre , &ant 10000. 

J;orfque 1’Axe de ce Prihe &it parall& $ 

lTHOrizon, 2% que la Refk‘rnc’cion des Rayons 9, 

5 1~~s incidence h- cz Prifine, dtoit. dgaie P 

czlle qu’ils C 011 ff roiene en icrtant du Prifi-ne pI 

~ob~ervai. av,ec un C_IUXT de Cercl.,c , l?An$~,

~EIZI E’ME EXPERIENCE. La Lencik 

que j’avois employi: 13 dam la leconde Expe- 

,rience, & dam la huiei&ne, &ant plucke A fix 

piis 8~ ~111 pouce de difhnce d’un Objet auclcol~que 

3 rafknhloit I’hage de cet Objet par 

ks Rayons de moyenne rcfrangibilitC , i In 

diitance de fix pids & un pouce de 1;~ Lentille , 

de I’aut,re c6th. Et par conf&quent 3 f&n 1~ 

Regle yrkcCden.te elk doit raf?kmbIer 1’1mnge. 

de cet Objet par lies Rayons les mains refran-d 

gibles i In dihnce de fix pi& 9 trois pouces SG 

deux tiers de Ia LcntiUC j & par ICS R;IJTO~IS: 

les plus refrangiblzs , k Is di-ftnnce de cinq 

piis, dix polices & ~111 tiers de cette n~~rne Len-= 

tille : de foortz qu’enrrl les deux end roits Oil ces, 

Rayonsles n~oins.&~kcs phs refk~n~gibles raIft:in-. 

blent cette Image, il yeut y avolr une difian-. 

ce d’environ crnq ps.~~t3 & w tiers. Canr en: 

kivant cecte Regk , comae fix pi& & m 

pouce ( diitaace entre la Lentille & 1’Objet I.uniineux 

) ibnt j 1%. pi&s & 2. p0uces ( difiance 

encre l’Objet luixineux & 1~ Foyer des Rnyons 

de nicyeme refrangihifitk > c’ek-A-dire ) coinme 

I. efi ,i, 2.. ahi; 1~12-7. & cIernie partie d.e fix: 

pi& & un pouce (diitance efltre la Lelltik C-!-: 

ce nllrne Foyer ) A la difiance entre k Foyer: 

des Rayons l’es. plus refraiigibles ) & le Foyer 

des mains refrangibles : laqtlelle difcallce efi: 

par conf’6cpent de 5’. powes : 3 c?eE - i - dire >+ 

&m., al;rochant. de. 5 er pouc.es. g un.,rie.c~s... Q.E

p$= Ty&i d’qtiykv $ J&r /d Ltip;l;iilPe 

your fqavoir ii cette rnef ure &oir j&e, je f-epetsi 

la feconde a Iu hit&me Experz’em avec unle 

Lulllie,re cOlorCe mains cdmpofck que celle 

, j'avois employ Ce auyaravant. Car ayan t Gpar6 

1~s Rayons h&&ogenes par la niCtode dbci-ite 

dalls l’~~;lie’ine Experience , jc formi uIie Image 

colorc!e , environ douze ou quinze fois l.Abs 

14hgue que large. AQr&s quoi je la fis ton&r 

fur un Livre imprim j St pIa$ant la Len& 

ci . d&us r 2ntionn6e, k fix pi& 8t un pouce 

de diltanr de cette Image your raffembler 

les efpeces des cara&eres illumines , j la m$-. 

me difiance de l’autre cbtb. de la Lentille , je 

trouvai que les Efpeces ou Images .des caraf,keres 

ilIuminks de Bleu , &o&t environ trois 

P 

ouces J ou trois Touces St un quart , pl~$ 

proches de la Lenti i le que les H’peces des Cara&eres 

ilIumin& d’un Rouge fonck. Mais les 

EiE>eces des Cara&kres illuminds d’Ind.igo & 

de Violet, paroifroitm ii confufes & & indifiinc,. 

tes qu’il nl’Ct.oit in1 o@ible. de les iire, Sur quoi 

examinant’~l~e .l?ri P nw2~~, je tiouvai .qu’il ,,&Oit 

relllpli de veines d’un but i l’autre 3 de forte 

que le Rek-i-a&ion n’y youvoit point etf;re rdgulike4 

Je pris done WA autre Prifine, exenlyt de 

vein ; st au lieu de cara&eres , je me ,iTervis 

‘de deux ‘ou trois lignes noires p,araJleles , Ull 

pm pIuS lnrges que les wits de ces cara&eres ; 

Sr fdmt tomber les cauleurs Lur ces liglles de 

mniere que I;es lignes couroient le 1011~ des 

F~ouleuys

-6 /es (l&wf, Ewe I, Pi4RT. I. 97. 

,.cou.leurs d’un bout du S’eGre i l’autre , je trouvrti 

que de Foyer de i’hdigo j ou de la couleut 

qui

Tr&ti Lt Optiy 

, j& h Ltimiare: 

$8 

@KS le violet ii obf&r~ &,fi foible qu’i yehe: 

p,ouvois-je voir, les. images des Lignes par k. 

violet,, & qu’il. me felt ab~olument impoffMe 

de les difcernec par la partie la plus foncke de. 

cettg couieur-.qui &oit,.tout p&s de l'extremiti 1 

du JpeGre. Sur ceh je foupc;onnai que ate.: 

couleur foible k oI>kcure po.uvoit bi.en kre n& 

lhe &me yortion de Lunliere difperfie qui 

hoit rompue & reflechie irrdgulierement , ew 

partie par. qu,elques petites b,ulles renfernlkes~, 

dans Its Verres , & en ynrtie par les inkgalitks F 

cle letir Poli : Lumiere qui quoi qu’en t&s-pe-,. 

tite quantitd. J pouvoit neannloiil~s , itant blanclue, 

faire i;lr h vfi? me inipre.Gon aKez forte.: 

our troubler les yhenomenes~ d,u violet, cog- - 

Y cur foible &t obfcure. C’efk yourquoi j’effhyqi, ,, 

conllne dalls 111 dollzikine , la treizikme & laquatorzidme 

Experience, fi laT;ulniere, de cct.te : 

code~lr n’titoic p compofie d’url mklange fenfibk 

de ~:~yons ht:terogenes, mais je trouvai b. 

que non, Car”les Refraktions Ned firent fortir de.-, 

cette Lumiere aucune- autre couleur ,fenGbl.~ . 

que k ~violet:, au lieu qu’eIles en auroient iz-tns-; 

dowe Elit fbrtir d’utie Lumiere blanche, & pat 

~Ol~@Ue~~t de cette couleur violiotte fi eltf$ .: 

efit dtf. h&bkment~* compo[&e d.e Lumiere 1 

$lade. Je conches d.onc q,ue i’ob&urit& de t 

me cc-&ur , joint A ce quC h tuiiliere &oie l 

fort mince , ik afkz 6loignke de 1’Axe de .I;< 

llentille j it+ ,la Cede cde pour?uoi jc. ~6 .

4 

- L. 

%?jf leS coivleurs, LIT. ‘I. t~AJi%‘. I. yy 

- 

I$ouvois pas voir diftin&kment ies Images des 

Lignes par wtte couledr Ii. Je diviGi dorjc ces 

Lignes noires paraIIeIes ea parties kgales, pouk 

pouvoir aif&nent c,onaol*tre i quelles difiancek 

ktoient Ies couleurs les unes des autres dam le 

Spelhe. Je marquai auf5 ies dihnces de la Lentille 

aux Foyers des couleurs qui jettoient diftin&enlent 

les Images des Iignes. Ap&s quoi 

j’examinai G Ia diEekence de ces dihnces avoit 

%a nz6n%e proportion A 5. pouces & ~111 tiers ( clui 

efi In di,fference la plus grande qu’il puiife y avoiir 

depuis les Foyers du roune le ~1~1s fonck & 

.du violet jufqu’i la Lentil P e ) Qume chaque dill 

mnce corr$ondante entre -1es couleurs ohferh 

vies dans le SpeAre, aqoit i Ia plus grande dif- 

Fince eiltre :le xouge Ie plus fonck & Ie ViOletj 

mefide d.aljs les &t%s rc&iZignes du Speth-e J 

Yeit dire, i Ia longueuk de ces c&&s, ou zi 

&exc& de Ia longueur du S’eLA$e par dell’& fa 

fsrge~ur. Et voici i quoi fe rkduifireuc mes obf 

ervations. 

Ayallt obfervk ‘8i: co111 :nrd 11: roilge fenfib1~ 

k plus fold , ei la cb~1< !i eQr qUi ‘6tOi.t fkr les 

~todin~ du verd st ~LZ bleu, laqLieIle aux c.6 t& 

2e&tAignes du SjeAre, &it &hignke du kouge i 

de la nloitib de la lofjg!leur de c-es G&s ; ‘1e 

FOyer de la couleur qui’ ,Ge tirbuvoit hr les con2 

&II’S dir wield go. dit ljleu b cje.E i dire , I’endroit 

‘cm cette eoL&eur jettoit diRin&en~ent Cur Ie ~apier 

ies efpetes des L1g-h~~ ) &oit plus p’h de 

N ii-

lo o Tr&$ $ fJp@we , J&r Id Ltimier8 

Lie le Foyer du rouge, c’efi A dire-,; 

1.1 Eelidle q 

I q,ue l,>endroit &cc& soulem- j,ettoit diftinCtenlelit 

les e{peces de ccs n&es. Lipes :, d’ew 

vii-n 2, puces & delni , OLl 2. pquces trois: 

,quarts, Car quelquefois les Mefilm et&m un 

eu lus rzndes,, & quel.qu’fois 

pp.-g

@‘h= ~o.detiz=r. Llv. 1, PART, II, roa 

Ja longueur du S)9eAre ,. mais kuleinent la loragueur 

de ks c&h reCciiignes, je continuai Ii-es 

extremitks demi-circulaires ). ok formai des cercles 

entiers. j & d2s. cpe l’une ou l’autre des 

couleurs obfervkes venoit ci. tomber au dedans 

de ces Cercles , je mehois la diitance entre 

c,ette couleur dt l’extrentitk d,emi-circulaire da 

Spe8ipe ; & dkduifant la moitik de. cette diftanl 

ce, de la difiance mehrke des d.eux couleurs ), 

je prenois le refke POLIO I.eur dihnce corrigke 5, 

& dans ces Obfervations j’ai mis cette difiance. 

corrigie “pour IB dXerence des di.fiaanc.es d.e. 

leurs Foyers i la LenGIIe. Car comme In Iongueur 

des Cbtds refiilignes du S”e8Ye ceroit Ia: 

Iongueur entiere de toute.s les. C.ode~m , ii les! 

Cercks qui ( comme nous l’avons moarrk ): 

con..poGnt ce 5&Q&c ,. 6toieat contra&& &. lx&- 

duks i d&s Points Pkiyf?ques ,> ainfi cetre dX-. 

tknce corrigk feroit ,, en. ce cas ,, la. &fiance. 

rkelle des deux Couleurs obfkrv&es... 

Lors done que- fe continuai de comparer Ie: 

Rot..ge.fenfible le pliu foncd avec ce Bleu, done 

lth difkance. corrigk ALI Rouge &ok. ,L- parties.. 

de ra longueur des C&t&s reailignes. du-Spe@re;; 

h diff’hence des didt’ances. de leurs. Foyers &la: 

Eentille, dcoit. dknvii-on 3.. pies .J:: & corn-- 

Lie 7. eie. i I 2. aid 

efk 3. ; i y tep 

Lorfque j’obcewai Ie Rouge feufible Ii $&a 

fhnck &. l’hdig?c , dam la diflancf2 eoxr+%v 

N ii+

& kes Ca~4luz~rs. El% I. I?ART. 1; 103 

pnr un peu plus de la lnoitid du Violet. Car en 

h.iGnt ces Experiences , j’avois obcerv& qu’il 

n’y avoit ye les Couleurs qai 6tOient dms 

l'nxe QU puis de 1'czx.e de In Lentille , dont les 

E$eces paruffent dirZ.incZenlcnt : de Carte y-1" 

lorlque le ~leu ou hdigo dtoit dans 1’Axe , je 

pouvois voir diitin&ernent leurs efpeces ; & 

alors le Rouge pnroiffoit beaucoup mains diCtin& 

qu’aupamvmt.. Je m’avihi done dbcOurcir 

le ,S”e??re des Codeurs pour qne ks deux 

extrkmitks EuiTent plus pr?s de 1’Axe de la Lenellle. 

A 13rG.s quoi irt. Itinglrenr c!toit d’envirorn, 

2. pouces ik d emi j &- [a. largeur d’environ un 

cinquibme 0~ UII G&me de pouce. Et ri ln place 

desLignes noires fur le~quelles le Spcc%e &oit jet., 

t$l,je trm$ une ireufe Ligne noire plus large que 

celles-1; , afin. d’ea ppuvoir .dik&ner l’inlnge 

plus facilemen t ; & je divifai cette Ligne en 

parties &gales par de petites’lignes .qui, la croifoient 

, pour n-Yen Grvir 2 mefilrer les difiances 

entre les Couleurs 0biTervdes. C&L f2it , jc 

pouvOis vOir quelquefois l’im,zge de ccttc Lib-ne 

aveti fes divifions , prefiue jucqu’czu cen- 

&. de l’exmhit& vioktt,e derni - circul,zire du 

Spec!re.; &, voici les nouvelles Obl‘ervations iu.e 

je fis. 

Lorfiue j’obkkvai 16 Rouge khfiblk le..pIus 

GmcC , ,a cette pa-tie da Viorkt nont l;i cl&- 

tance cOrrig& au Rouge &o.it envi?on 4 ‘@r- 

$& d&s c 6 t& re&ilign”es &I S~eitre 5 ‘,b:-Cii’ff?i

foii 4. pouCeS %: Sr: coInlne 8. efi I-i 9. ainfi 

4f34t,4fASj,S;,j5 reCpe&ivementS 

LorCque j’obfcrvai lc Rouge f&fible le 

foiici: 9 & 1; Violet Ccnfible 1: plus folJc& y ( ia 

diitance corrigde de ces Couleurs ktmt a-w-h- 

I-011 ;: 0.u 5 p arries de la longueur des GWs 

rettihgnes du SpeAre color& , mr un beau SOlei!, 

& tout ltatlt d’ailleurs di il pof& avec J[e plus 

d‘avantnge > je trouvai que la difference des 

dhnces de feurs Foyers i la Lentille hoif: 

quelquefois 4. pouces trois quarts 9 quelquefois 

~..pouces 1-111 qum, & pour l’ordinaire 5. pouces 

011 environ : & conme II. eft i 12. ou 15,. i 

16. ainfi efi J* powes A 5. puces & demi , ou 

2 so pouces & un tiers. 

Je fus conv~incu par cette kite d’Exye- 

~iences , .que I; Is Lumiere et?t kt& affez forte 

jdqu’wx extr&nitds du SpeRre pour faire pa-- 

rokre diitin&ment Fur le Papier les images 

des Li nes mires, fe Foyer du Violet le plus 

foncd H e kmit trouv6 plus pr& de la Lentilk, 

que Ie l3yx dU Rouge ie plus fonc&, d”envi- 

IOn 5. potus 8-c ua tieIs pour le mains. Et c’efi 

fd une mm& preuve que Ies Sinlls d’Inci+- 

&nce & de Refrafiion de t,outcs les diReren- 

;&es efpeces de Rayo’ns 

I 

d confervent entr’eux la 

an he

-1ll~llle pri,f:O~tiOlt CiUls 1,‘s plLl5 yeticzs RCkiitcdtions 

que clams Its plus grnndes. 

95 expoG ici tout a.1 long 1~ ddtail de cztte 

dc!licate & hignnte Experience, nfin que ceux 

qai l’~~~yeront aprh moi, cOml3rei2nel2t avec 

qLl.elle circonfk3e&ion ils doivent proceder 

po~zr h hire avec fizccis. Et s’il a-rive q~‘e1.l~ 

12e 1eu.r rdiiGfl*e pas auiG bien ELI’;; n2oi , ils 

pourront pourtaif concii~rc par i;z proportiorz 

C-I cs di&ances e!lt!-’ c41,7s clcs coL11cI.~rs du §~R%?, 

ri la dixereuce d~s dii~~nces dc j~urs Foyers :i 

1~ Le:ltille, ce qLLi rirrivcroit clans ~11le Experience 

plus exa&e hire i;zr des COLI~CUTS pl~L,s 

Cloigndes I’une de l’autre. Cependnnt s’ili CZ 

Cervent d’une I,entille pIus hrge que cc112 quc 

j’ni eimployde 3 & qu’ils In fixeat i hzn lo12g Iiito12 

droit pnr leq~d elk puifk 2tre pomptement 

& exaCkn2ent dirigk vers la co~zleuc 

dont 012 fouhaite de trouver Ie Foyer , je ne 

doute nuIle~22ent gue I’bperiencc ne lcur 

,&fiffe n2ieux c~L~‘A iiioi. C3r x-tl’&tnnt contentf$ 

de diriger 1’Axe n&i prZs du lnilicu des couleurs 

qu’11 lm’ktoit poffible, les foibles extremitt5 

du S’eAre Ce trouvant par 1;; iloignkes de 

J’Axe, l’e peignoient n2oins diitin&kement fizr Ie 

Papier, q~le G J’Axe eCt ktd dir+ fkcefivement 

vers chxune des couleurs en pnrriculier. 

ear ce cpi vient d’&re dit , il efi certain 

:que Ies Rayons cpi different en refimgibilitk, 

32~ {e r%iiniffent point au a2hne Foyer : mais, 

0

6 la CIh~leu~~. LIV. I, PART, 1. IO.7 

i$p3~t , flit appclld D ; qu? 1~’ demi-dinnietre 

de l’ouverture du VerreJ bit appelk S; 

& que le Sinus dkldence en paffant du Verre 

dabs l’Air, ibit au Sinus de Refra&ion comnx 

I i R : Ies Rayons qk viennent parabIes Li I’Axc: 

du verre, fkront rkyandus dans l’endroit oh 

J’Image de I’Objet eit track; le plus difbntienxnt, 

iilr LIII petit Cede dont k Dianxtre efk 

R fl x s cd, 

I q x IJ ~,wlr. 2 peu de chef: pr?s, comne je l’infere 

~11 calculant Ies errors des Rayolls par 1;~ 

?v11ethodc d.es Suiees infinies, & en rejettantles 

tcrlnes dent les qunnritks ne ibnt d’aucune confTdernt.ion. 

Cotmne par exemple,ii 1cSinus d’lncidence 

I, efi au Sinus de Refratiion R, conmc 

20. i 3 I ; EL ii D le Dianletre de la Sphere cur Inquelle 

le Cbt6 convex. du ‘Verre a kt6 travaillk, 

efi de TOO. yiks J OLI de 1200. pouces ; & quesle 

denli-dianzetre de l’ouverture J fait de 2. pouces 

: le IQiametre du petit Cercle ( c’efi A dire, 

R 

-.- 

q x s cub. 

3rxvX8 ( 

) fera ou ,s) parties 

IT% Dpar. 20 X 20 X la00 % 1~00 

d’un pouce. Mais le Diametre du petit Cercle 

iiu l:quel ces Rayolls cant rdpandus par une 

in&gale refrangibilitk , fera environ la cinquante-cinquiCme 

partie de l’ouverture du Verre 

obje&if J laquelle efi ici de 4. pouces. Done 

f’erreur caufke par la cphericitd du Verre efi 2 

%‘erreur cauf?e par Ia differente refrangibilite’ 

des Rayons J conme & i quatre cinquan- 

$6cinqui&nes , c’ek A dire, conme I. A 5443; 

Clij

& des Codews, LIV. I. PART: I. 111 

$ans du Cede ) il G.32 ewiron 25. fois plus 

Iare que toute cette Lun~iere prh en gros , Ol'b 

ylir6t 30. 011 40. fois plus rare ; pnrce que le 

rouge fonck qG fe trouve i l’extrchit~ du 

Spe&he color& , form6 par un Prfin2 , clt /Tort 

h2ince & fort rare ; tk que k Verd - de - Sadc 

efk un peu plus rdre que I’Qran& & le Jaune. 

La Lunliere de ces Coulem-s ktan?donc A un fi 

grand degrd pIus rare que celle qui eit au dedans 

du Cerclc , pourra ,i peine frapper les -. 

Sells , fix tout puiijue ie Rouge fonc& & le 

verd - de- Saule 9 de cette Lun&re , iont des 

Couleurs plus ObCcures qne le refie. On peut) 

r la r1ih.e rczilbn , ndcgliger Ie Bleu & le ViO- 

, .conme des ~ouleurs pIus Ob.kures q~..~e 

~slks-ci , & Ixaucoup plus rarefikes : car 1% 

Lumiere de&e EL* cklatante qui eR renfernlke 

dam le Cercle ) obfcurcira la Luniiere rare 89. 

~foible de ces Cou1eur.s obfcures qui lOlli: autour 

de cc CercIe, & Ies rendra prefque infenfibles. 

1’Iiimge knfible d’un Point lunlineux efi 

CLONIC fi pekie p1~1s hrge qu'un Cercle dollt le 

IXmetre e/I- Ia deux cent cinquantikme partie 

du Dinmetre de l’ouverture du Ver.re Ol,je&if 

d'un bon TeIei;cope, ou n’efi p+ de beaucoup 

yIus large , fi vous’ en exceptez une Lurxiere 

nebulede y foible & ddcure qui efi ;1~t;‘ouf j i 

4nquele un SpeQateur ne Eera preijue aucune4 

attention. Done dam un Telefcope ui a I’Ou.- 

-%rertue de cpre pouces , & Ia 910ngtleuE

@ [es Coiletirs, L‘rv. Irjd 

egrCs , ~0nme celie des Planettes, mais tout 

.d’un coup ; & qu’d la-fin de 1’Eclipfe elks repaffoient 

tow d’un coup , ou certainement J 

en mains d’une f’econde J Ia Refrabion de 

1’Atmofphere de la Lune prolongeant un peu 

le temps dam Iequel la Lumiere de kEco.ik 

premiereinent s’kvanoiiit > & reparo?t enfbite. 

Mais fi~ypofb clue Hmnge iknfibIe d’un Point 

luinineux ibit m&ne 250. fois moiiis large que 

I’ouverture,clu Verre , cette Image ne laifferoit 

pas d’6tre encOre beaucoup plus grande 

qu'eile ne le i-eroit ii elle n’&oit grofGe que 

par IS i)hcricit6 du Verre. Car n’ktoit in difference 

refkmgibi,kd des Rayons*, fa. largeur 

dans un Tclekope do” 1~30. @s, dont l’ouverture 

eit de 4. pouces, ne ceroit que 7&par- Y 

ties n”un pouce , cdnme il yaro?r: par 1~’ caIcul 

qui en a &k fait ci-deffus. Et par conf&quent 

dais ce as ) ies phs giiiildes erreufs caufdes 

par Ila $hericitd du Verre,J, &roient aux plus 

grancies & pIus Ceni;bles erreurs caufk!es par 

IIrt cligerente refrangibilird des Rayons , com- 

Xlli 7& A quarre .d eux . cclis cinquan&ines 

tout au plus, c'dl ii direj'con-mex. efi ,i 1200~ 

ce qui fait affez voir que ce n’.efi ~3s la cphericitC 

des Verres ;.mais Ia cjjfl’drente iefi-angibil&C 

des Raya&‘qui’ en$kl~e~ 1a perfe&ion des, 

Telefcop&, : ‘.’ ’ .. . 

Ii y a L,FII autre Ar,gument p:+ lequ$ chpeur . 

‘faire .vt>ir, que k dlffc-reilte’re~~angibilitk~ cbg 

R

i”es (2ivz&$~S. IL% I. PART, I* 3%f 

verpes, c-011; I’cntre-dc.ux feroit rempli d’:eau. 

Ainfi , + ibit AD FC u,n Verre ohje&if corn-- *F~G.G, 

poft de deax V.e>res ABED & C B E F J --&g-ahnent 

convexes ~LZX c6 tds exterieurs A G D 

& CHF, & +kment concaves CUJX c?ds in-, 

teriews BN’E & B .N E i & ibit la concavity 

B A4 E ill B rempk d’eau. S oient les S i.nu s d’hcidence 

&: de Refia&ion du Verre dam 1’Air r 

conmle J. e& i I( ; SL de ~'E~LI dam 1’Air , coinnit: 

K ei~. i 8; $g per couf&quent du Verre;‘ 

dms Z’E~U, comme d efi 2 K. Et hit: D le Eanli3tre 

de la Sphere i‘ur laqueble Tone rravaillhs 

LX C6t& cOnvexes A G D & CH F; 8.~ cj~v2 le 

Dinmetre de Ia Sphere fur lnquelle ibnr travnillks 

les c&& concaves B M E $L B IV E, fait 

2 D cornme la Racine cubicpe de KK - ‘Kl 

eft: i la Racine cubique $e R K - ri: I: ceh 

pof6, l.es Refrn&ions qui ,fe font fief- les ciitis 

cmcaves des yerres , corrigeront extremenlenr 

Ies erreurs des Refi-n&ions qui Si: font: 

four 12s c6cks convexes, entnnt: que ces emus 

proccdent de la fihcricir6 de la Figure. Ce a”ed 

mit 1;; un moyen de rendre fes Telekopes 

axe2 par&tits , n’ktoit: ,la difFerelIte ref’angibilit& 

des dive&s Lrtes de Rayons. Mais i cau- 

IYe de cette differente refiangibillit~, je ne vok 

point encore , qu’on puif3Ye par le feul fecours 

des Refra&ions , au trement perfehionner les 

Teiefcoyes qu’eu augmentant hems longuetrrs, 

ii quoi il ce no b1 e que hvention de M. HtiJgenr 

k ij

f$ iLJS t%d~tirS. h. 1, hI.‘J. ]I, I l-7 

dI;t& ; mnis par 1111 Cercle opaque placC entre 

I’Oculaire & l’Oei1 , & per& au milieu d’un 

petit C~OLI rend , p;tr oh [es Rayons paffoient k 

B’ocil. Car ce Cercle ainfi plnck arrhoit me 

bonne quantitd de la. Lumiere vague qui autrement 

nursit troubld la Vi&on.. Aiant compnrd 

cet Iuftmment av,ec une a.Kez bonne Lunettc 

de 4. piks de long s dent l’Oculairi: hoit m 

Verre concave , je pouvois he ii une pllrs. 

grande diltance avec 1’Inltrutnent de ma fk-. 

son qu’avec cette Lunctte de verre. Mais les 

Objets pnroiffoient b:amoup pllzs obfcurs dnns 

cet Inftrumznt-l,i que dans 1.1 Lunette de verf? 

: 8r celLz en pnreie , yarce qu’iI c2 pzrdoit 

pllzs de Lumiere, par rzflexion daus 12 kfet,lI, 

que par rzfra&ion dam Is Verre i & en partie g 

parce que mot1 TnItrument groffX~it un peu 

trap. Car s’il n’efit gro& que 3.0. ou 2~. fois 9 

il .auroit fait yaro~trri: 1.‘Objet $us vif & @us 

agudnble. J’en fis d&x de cette efpcce il y a 

environ reize ans j & j’en ,Zi encore un chez 

‘moi, par lequel j, puis prouver la vdrit& de ce 

que je viens d’avancer. 11 n’eft po~mnnt pas fi. 

bon qu’il ktoit. d’abord : .car la pnrtie concc?;ve 

s’elt tzrnie pIufieurs fois ; ti on Pa kclnircic de 

nouveau en fa fiotennt avec un ah-fort doux.., 

LorfYque je fis les- derniers Inftruniens dont je, 

viens de yarler , un AM”an de Londrcs entreyrit 

d’en f%e fur ce modele : mars s’&allt.fervi 

po\lr I.es 

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p&r p d’une n&thode difFerent,: de- 

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& [es Chleiws. Llv. I. PART. k I, 229 

& powe dc hpe~-ir , itltercepsrr 1~s i

iie f&rtc: ~LL'O~ voyoit autmt de degrds de c0u- 

JLe~rs cpd y avoit d’efpeces de Rayons .de diffi:renws 

rcfrangibilhh. 

CINQUIE’ME EXPERIENCE.O~ queces 

couleurs ne puff&x point ?tre chnllgdes par 

R&-a&on , c’ci2 dequoi.je in'dmtl e13 ~onlpant 

avec un Pri~he tantAt .une tris-petite yartie 

de cette Luniiere, & tant6t me autre t&spetite 

partie, de la maniere que je 1% d6cr.k 

clans la dw~i’me Experience de la premiere Parcie 

de ce LivrL3* Car par cette Refla&on da couleur 

de la Lumierz ne fut jaimis &n&e le inoins 

du nmnde. si quelque partie de la Lumierc 

Rouge &oit rompu;3 , eJle demeuroit entihement 

,du mhe .Rouge qu’“upravant. Cette 

RefrarZtion ng produii;it ni Omngd, ni Jaune F 

ui Verd J ni Bleu , ni aucune autre nouvelle 

Couleur. Les Refrakions repetkes , Ike podui- 

{oient mcun -chnngen~~nt dam ‘Ia ~ouleur : 

c’$toit to6jours entiirenlent le m6rne Rouge 

.que la Premiere fois. Je trouvai la r-n&ne immucabih& 

dans le Blew, Ie Jnune , & Iss autres 

Couleurs. De .ndhe , ~.lorfque je regardok au 

travers d’un Prifine quelque Corps &m~in~ de 

,quelque partie que ce fiat de: cette Lumiere hamogene 

, colnme c.&t f e. trouv e d&it dam la 

~ta+bze Expience de lapremiere Partie ; il 

ne: me :fut pas poff&le d’aypercevoir aucune 

nouv~lle couleur produite pr ce. may en -12. 

TQFTS +pqui kgmt illuminks &we Lumiere 

s

sj z TV&e' d'Optiqive , jiw h Ltimiere 

f(Qu(Te ;, @ ce,w,c 

lui f&at par&e les Objets yaunes ; 

~erdf,BLepys 0 i%ihs~e /es appelle RiLyollS qul font 

~~J~L~~Jc,~ Verd,k Bku,kviolet;@ aznj du 

r+e., @efije parle peLpefois de Ia Lumiere v des 

Rayons comme color& ou imbus de Cdewrs , je prie te 

;Lefieur de/;e refouvcnir que ies nc pitens pas parler 

p~~lol;l0~h$nynenr CY propemcnt x mais grofiVhTmene 

W conformejnent aux conceptions que le I-‘fh!pLe feroit 

J$et k fe former en voyant les Experiences que je pro: 

pofi danr, cer Ouvrage. Car b pa&r propremmt , les 

-&ayons ne font;Doin’t color& , fijI &yam autre cho/e en 

euwqu’une-certahe puiJj^dnce ou d~$oJ?tion h exciter une 

fen[ation de telle OM telle Couleur. Car com~+c le Son 

nl$ dam- une Cloche~, dims me corde de Mufiiu~, oti 

&zns aucun awe Corj.8 refonnanl.. , ~u?iuC mouvemeHt 

tremblottant ; qu’il n’ep dans I,Air que ce. mZmc mote* 

vement tranfmjs depuis L’Objet ; w ‘que dtzns le +, h+eu 

‘desl;;n~ation~~ t$ leJ&riment,de. ce mouvemcrrt $us la 

fbrme de Son :.de mihe les Coulturs dLzns Les Objets nd 

$nt dutrc chore pe /a dz$oFtion qu’ih ant k ri$&h& 

tel/e ou teh eJpece de Rayons en plus grande ahondancc( 

gue toute autre efieces;. 0 dtins 2es h$gxw qu’une dt? 

poJ%cin k tranJmettre te/‘ou.tel mowvemcntU jl/Jiues dnns 

k SUICOS~LI 111 , od j? j&t icsJ&fitions de ccs mQuvew 

mentsjh la forme de~,Coukurs;.

J?robI&ne I,, 

D&trminer I& rej&ngiLilite’ des differelates eSpeces dii 

Lumiere homogene, pi r+ond am 

dgfkentes- Cotlleurs.. 

.CJ 0~ r&o~dre ce Probltme,, j’;ti imtgind 

1’Experience fuivante: 

SEPTIE'ME EXPERII~N cz.Ayant termind 

w3Ltement 3: Ies c&&s rehlignes A F, G M I * FIG- G- 

ELI SpeLZre colbrk :, for& par le Prifhle, ,con~ 

me cela kit d&At dam-la Cinqw’he Experience 

de la P‘RE’MIERE! PARTI-E ;’ t&.ites; les coU- 

keurs homogenes s’y t~rouverent &ns fe-‘rnhel 

erdrs ) & dnns 1% ii~&nIe~ fikdxi:; I’tine @I+ 

rapport’? I’autre, q.W &ms le Spellti-d cl;rmpd& 

de Lumiere firnple , dkcrit, dans ~~~Z;ATRI'I?~CIE' 

PROPOSITION de cute prekere partie. Car Iesl 

Cerclesa qu’ fmment le Spe&s de Lumiere 

eoinpoGe P 7, 84’ qui font :croif& &! confon-; 

iiius enlemble dam les parties. mitoy e-nnes due 

Spe&kre-, ne ikm point- entreniGi& dh.iis leuw 

parties ejcter;ieures oh ilS touchent 16s c-6&s: 

&Xlignes A’F & E-.&C E’t: c’ek psur ~$a ju'il: 

nay a point de- nouvell~ ‘co&& :‘produitk.,pakl 

Refrahion dhns ces c6 t&s re&iligiles Ibrfi~u’iisl. 

.$m333min$s cGk.in&ewm, J’obkrvai--de pkisg

des Codears. 

Lsv. I, PART, IL 145 

s a.ux am-es dans la proportion des 

nombres r )’; > f ) $ , ” ,’ f ) 5, f ;, &I qu’ain ii 

e&les repre&neenr 1e.s cordes- de h ~16 , ‘du 

Ton I de ia tierce mineure , de la. qume , dc 

$3 quinte, de la fixte majeure., de la feptidme, 

a de lfo&ave au defYus de Ia, cl6 ; & les inter- 

val.es Ma, dy, yc, GY, ?I, rh, & A CC , fbontles 

ecpaces occup& par 12s differeates couleurs 

, 12 rouge, 1’brnngG , 1.e j.aune y lie vert, 

e I&u , hdi~go 9 le violet.. 

Or’ comnx ces Intervales OLI Efpaces co&- 

;rendent les differences des Refrs&ions des, 

~~-jaxs, qui vont ju~qu’aus liniites & ~2s COU- 

~eurs , c’efk i dire , jufqu’aux Points &f> CL, Y o, 

g, V, I, A., G,,ils yeuvent &IX regard&, Ems aud 

eune erreur Ceiifible , conme proporrionnels 

am differences~ des Sinus de Refra&im de ces 

&ky3ns qui. one ~111 conmi~m Sinus d'h.-xciben~ 

tie :' & pLdqLL2 k conmun Sinus d’hcidence~ 

l&s- R ayo1 1s fes plus & l-es nmins refrangibles 

eii p&h-t ILL Verre dam Pair s’efk trouy$, par 

une n~ethode dicrite ciLd&us, en proyortioa 

A feur Sinus de Refra.&ioq 4 coniim 50~ i 77,. 

&7X;d ivi i” .& I .a CM i J erence enrre les Sinus, de 

3Xefia&ion 7~~ & 78 , comilze 1.A Lig,$c. 5 @$ 

efi &v&e pr’ ces, ItiCervnles j 84 vdus:a~1~,2q’ 

. t 

77 ,’ 77’ f , 77 f,.77” )’ 77 3.77 ;y. 77 5,;; 78‘;. po~u$’ 

les Sinu’s de Refr,z&ion de cm J&y~ns p&in~Sdb~ 

Verre d&s Ilair , l&n- conmi~n~ Shunt &IaG 

‘&enc~ kmt:~p Aid: don&$ &nus &kncid~n~~

f$ les Couletirs. Lrv. I. PART. 11. lff-p 

Rayons fouffrent en paffylt du Verre dam 

I’air , d’od il eit aifd de .dkduire par Ie T~OZ$&ZC 

~&ome de la premiere Partie de ce Livre, 1 es 

Loix des Refrafiions que ibufknt Ies Rayons~ 

en ydhnt de i’air dam 1e Verre. 

HUITIE'ME EXPERIENCE : J’ai trouve’ 

de $LIS, que IorCque 1a Lunliere paffe de l’air 2 

travers differens Mikeux contigus refringents, 

conmie ?L travm l’eau & 1.e Verre, @ qu’e.Ile 

repaffe de 1; dam l’air , fait que 1es fhfac$s 

rdkingentes ibient pardlzlcs ou incjindes l’une 

ii l’nutre : j’ai trouvC ) dls-je , que toutes les 

fois que .cette ]Lun~iere eit redreffie par des 

I?,efraCtions contraires J d’e telle mnniere qu’elie 

forte en lignes para1leIz.s ,i celles felon le[quel- 

1es elle $Itoit tonibde ; elle refie enf%ite toLZj0ur.s 

l&-die : mais que fi les Rayons 6niergenps 

font inclin& aux incidents, la blnncheur de In 

Lumiere 6mergente devient par degrds coIor& 

dam fes extrea&s , d mefure qu’elle s’&igne 

du lieu de Con &nerfion. C’efiz dequoi j’ai fiit 

&+-ewe en rompant 1,~ Lumiere avec des PriCmes 

de Verre enchaifds d,zns un de yrifinatique 

plein d’e,zu. Or ces couleurs-li prouvent 

que les Rayons hCterogenes font diverg& a’ 

feeparks 1es uns des autres par Ie moyen de j.eurs 

RefraLtions inkgales ) conmie ceda parol”tra p1us 

amplement par ce qui kit. Et au contraire 1a 

blancheur yzrmanente f%it voir qu’4 &gales in- 

Cdences des Rayops, il n’y a point de de $g;- 

T

Rap-011s IL =3 mains rekTangibles bit i Ieur Sin& 

&~&a&ion, e.n pa&&t de beau d-e phIye da& 

1’ air , c0mme 3 i 4 J v0L-b il’avez qu’i dire 9 

comme I, difFerewe die ces Sinus, eLk i 3, Sinus! 

d’InCidence, -ainfi 27, Ie moindre de ces es& 

i’ilentionn& ci-defks-; ef% 2 u11 puatrkne nom- 

,bre 8r ; SC 81 fera Ie commun Sibus d’Incidence,- 

de I’eau de pluye dans l’air : de ibrre que G 

vous a.jot;cez i ce Sinus tons Ies excb ci-d&bsi 

171e:l~ionnks ) VIOLIS WI-ez les Sinus &erch& 

da P,efi~&+3ns * ifavoir , 108 , 10s $ , 108 f , 

roa; ,108 t, IOS

*4S ~~*"riliri"0ptiqzde, jib Id Ltimk? 

vclk J ~11 fd’anr: voir non-lulel2Xnc 

qu’elles 

follt les chafes qui tendent d yerfetiionner Ia 

\ribon , mais el2core en ddterl22inant anathematiqL~el22etlr: 

cous les Phenoi22~nes concernants les 

c-Jem, lefquels peuvel2t Stre produits- par les 

Refra&ions : car pour cela il ne faut que trouver 

les leparations des Rayol2s 126tkrogenes , 1eur.s 

divers mklanges , & les proportions qui fe trouvept 

dans chacun de ces mihges. C’efi par 

cette methode de raifonner , que j’ai wow& 

prefiue tons les Phem22Cnes d&its dam cet 

Chlvrage , outre quelques autres mains neceL 

laires au hjet prillcipal ; & par le fucc2s des 

Experiences que j’ai fakes , j’ofe affurer que 

quicoaque raifbnncra d’abord exatiement , & 

fera enkice mutes fes Experiellces avec de bans 

Verres , & avec route Ia circonfpeO,ion requife, 

&ii&-a iilfai~fiblernenc felon [on attente. Mais 

il f&t qu’il fqacfie avaiit routes chafes, quelles 

couleurs doivent provel2ir d’un m&lange qu& 

conque de couleurs felon me proportioll d&. 

terliiinke.

Theoreme 

I II. 

On pe&t pdr voy e de compol;t ion fdire des couleurs , qu 1 

A 1~~1 /&VU fimblables uux couleurs de Lumiere 

homogGne i muis non pus pm rupport li 19immutabilick 

de Its cotileur , C9+ k Id conjlFitution rielle de la 

Lumiere. ~4 meJiire que ces couleurs jnt plus compo- 

J e’es , elles[ont k proportion mains zliwes , 0 mains 

foncles j 0 pdr me compo$ion trap forte , elk 

pewvent he afoiblies C.P de’teintes jufqu’h djjks 

rohre db[olumelat , le mkzge dezrendnr blunt OG 

gris. On peut lauflproduire , pdr cvoye 2de compol;ltion 

, dcs couleurs qui neroient point entEerenent[em- 

* blables k lzwcune des cwleurs de Lumiere homoge’ne; 

Ar un n&ange deR0uge & de Jaunehog 

mogCnes,compofc. ~111 iaune orangd, Ieque&’ 

&I reffeinble A POrangd , q~~i cians la We 

des couleurs iimples reprekntdes par le moyen 

d-u Prifine j Ce trouve entre le Rouge & Ee Jaunes 

nxG.s par rapport A la refiangibilifk, la L,uiniere 

de ce dernier OrangC efi homogdne , Al: celie 

de: I’autre efi . hkterogene : ,la couleur de 

1: Llll , regard&e au cravers d.‘un Prifine , r&e 

i,mmuable; &,ceIle de P’autre change , cz %e r& 

Gxit en [es coulears compoCantes , ie Rouge & 

Jf2 Jaune. De mime avec des Goulerirs .homc++ 

T iij

zjo 

Z&)( &!'~pziq?le , Jh i&d Lw FnielYe 

lies lro&l~es, on en peur compoicr ctes IlOuVCIzCs, 

[eIemtla[71es ~UX couieurs homogCnes iwerinedia-= 

tes, Aiflfi le Jauhe & Ee’ Vert ll~?Ids -eiifemble,I 

produi[ent k-1 couleur d’e.ntre deux; & fi 4 cetee 

couleur VOLIS ajofitez du BIeu , ii en rehltera 

. 

LIIl Verr. qui tielldra Ie’ milieu entre .les trols COLT- 

%eur- qui enrrent dam fa c0mpOGtiw. 

Car ii Je 

~~~~~~~ ‘9 ie BIeu font de part EC d’awre en port-oljs 

igales& atrireat. kgalement leVert d’entre 

deLlx &IS la c~~~~pof~rion 3 & le tiem-mr 

, pour- 

aillffi dire,, de t&&rte en dqrrihbre, qu’il ne tire 

.p $US furle Jaune chn -c&t& cpie .hr Ie Bkeu 

de PaLme, EC que par I’atiion de yes deux cou- 

leurs ainfi n&es, cette-corny&e demeure tofi- 

jours mitoyenne.A ce Vert mdlang& on yeut encore 

ajocrer un pcu de Rouge & de Violet , auqwl 

cas cevert ne dikarokra point enco.re,mais 

cieviendra feeui~nlent mains vif & moins fonci: & 

fi VOLIS angmentez ia yuantit& du Rou.ge & c’fti. 

Violer,ceVert deviendra tofijours ~ILIS foible, 8~ 

phs dCtrempk, j-~h~u’~ ce que par la fiipe,riori,ti 

des couleurs ajo&& il kt cornme, kteint j & 

clwq+ en Blanc, ou en quelque autre couleuy. 

De mhe,fi A la couleur de que!queLumiere ho-.. 

inogkIle qw ce fait , on aj.ohe la Lumiere Man-. 

&e + Salei! , qui elt compof%e de toutes 1es 

efpeces d.e Rayons, cctte coukur ne,s’&vanouyr;l! 

point, ni ne changera .d’e$ece , mais i;era plus: 

fd-de ; & i mefure qu’on y ajofitera plus de 

GXSs: LUdX klanche J de, &3iendra t&j.Ourg ~.

PJ 12s Chh4i.s. IJL I. PART. II. IF 

J+ foible, & plus ddlayte. Enfki, ii on mile 

enfemble le Rouge & le Violet, on Produira fel”ll 

le~rrs diff:erentes proportions differens Pour- 

Y 

res , qui A 1’0.51 ne reGI22blefX i la couleur 

d’aucune Lumiere 11omogCne ; EC de ces Pourpres 

m%s avec le Jaune Sr: le Blanc, on en peuc 

faire d’autres nouvelks couleurs. 

INQJJIE’ME 

Theoreme 

ROPOSITION: 

I V m 

gn peut dvec des coulem compofer le Bldnc 0 tof4teo 

les couteim gyil;;s , entre le Bldnc 0 le Noir : la 

.blmchew de la Lumiere du Soleil est compo[& de 

fotttes les c0~4lezm primitives, me”lLes duns we j.@e, 

prop07tion. 

Preuve fondc!~Jb 

des Experiences; 

EUVIE’ME EXPERIENCE. Ee Solei 

ayant d/snnk dans me Chambre obkcure 

par un pe~ic T’IOLI rond fait dam le Volec d’une 

Fe&tre , & ij Lumiere ayanr: ktk’ rompue 12 

par ut4?rXnle pcaur peindre * iEtr le Mur o.ppof& * ~~~~ $: 

I’Image du Soleil PT ; je tins un morceau cle 

Papier blanc 7, $3 de cecte Image, en ibrrie 

.-qu’il pfit t?tre illumink par %a Lunziere cokorke 

‘qui ktoit r&xhie de cet endrok-li, mais f&s 

.‘intercepter aucune yartie de cette Lurniere dam 

fan pafhge du. Prifke ;i. l’Imag.e, Et Je cDxW3~

,PJ [es Cofi/etirs. Lrv I. 

dent de l;i dans I’air ; puifcy~z’en qaehpe lieu 

q~hdles frappenr 1e.s yem du Spebateur x ellesr 

lui fOix voir les difb-entes p&es de, l’Inwge2 

~OUS leurs propre~ c~deurs. Ces diff&enres yarties 

retiennenr: d0n.c lears prapres couleurs dank 

,Ie tetnps yL(elies eonhem fiu k Parier V.; 8r; 

c’efi par la ~Oil&lfiOll St le par&r mdlange de 

,coutes leurs Couleurs,q$elles compofent la E&n4 

,cheur de la Lumiere rkfkhie de dsffus ce 

Papier. v 

DIXIE*ME Exr ERIEN CE. C&pzectekna~ 

-ge Solaire PT + tombe maincenant filr la Len-: IL F&G, 4: 

,xille itcr IV, large de plus de quatre pouces , &ignCe 

du Prifbe ABC environ de fix pi&, 6: figs-, 

.rde de telle nxmiere qu’elle puilRe faire IF-‘-e la, 

Lumiere color&e , o,ui fort du Prifixe en diver- 

gea11t , deviewe convergence st fe rdtiniffe ,i 

Con Foyer G , qui efi ,i environ fix ou huit pi& 

.de dif%.ance de la ken&e ; & qu’elle tombe 1;’ 

perpendiculairemelic fiu LILT Papier Mane D E. 

Si.voLzs faites nlouvoir ce Papier en avant & en 

,arriere 3 vous verr& que pr& de la Lede , 

conme en de , tome l%nage Solaire ( itlppOG 

en p t3 j paroi’rra fix le.Papler teinre de cohlleurs 

u&-fortes, ,de la maniere qai a &d eapliqu& cideih 

: nmis qde11 le recu!arx de la L3entilie3 ces 

Coulews fe rapproeher&w ca~x~nue~leftien~ ; .& 

s’“entrein~~ant d.e plus en pills J dlei ‘~a&biiiJliront 

~i~ice&-nnient k:es unes les auqs- ’, ji,f+‘a ce 

.gri,enfh le Papier parvienne au Foyer .G, 0; par 

-v

&j~$ ~&&x?pfiqtie, fir h Lumier-ei 

Lul parfait mdlarige elles s’&anoiiiront ~nti&C-~ 

melIt, &. krmt changkes en une Couleur Blan- 

&e, route la. Lumiere paroiffant a-lors cur le Pa-. 

pier c0mn-g un petit Cercle blank. A xks quoi fi I 

1~~11 &loQne davantage l-e Papier de- f a Len& + 

jes Rayons qui auparavant &oient ConverSents, - 

fe ,cro&ront dans le Foyer G., & &ant de-l;; ena 

divergeant, feronc-ils reparokre l-es Couleurs ,, 

l+nais dans LXL ordre-contraire 3 ihppofk en 5’~ o&j 

le Rouge t qui auparavant ktoit en Las, efi main-: 

fenant en haut , ti le. Violet p , qui auparwant : 

.&it en haut, efi maintenant en b&s* 

. Arrctons pr&entement k Papier au Foyer GJ. 

($1 la Lumiere par02 enti&ement Blanche &a 

Circuiaire j & confiderons-en la Hanchew. yei 

dis que cette Blancheur efk compofde des Cou-- 

leurs convergentes : car fi une ou plufieurs de1 

ces Couleurs font inrerceptkes i la ~Lcntille , la.: 

Biancheur difparol”tra auf&t&,- W?xa &angde 

en une Couleur qui provient du n&ange~ 

des awes Couleurs non-intercept&s. Et fi la&-, 

fant parer ~enftite ks Couleurs intercept&s ; ofi 

les Eait-tomber fii cette Conleur compo& , elles 

fe nAxont avec elle , & rCtabliront la .Blan.G 

cheur parleur mklange;. Air& , fi 31-e violet , ,le 

Bleu. 8t. le Vcrd font intercept&, le. Jaune, POT 

mgd St le Rouge qui reftent , compofkont 

une efpece .d’OrangC fir le Papier ; a fi ,apr-s 

cefa on kiiffe gaffer les Couleurs ~intercept&s ) p 

f&s. tombero~nr . cur cet Q.rang{ co.nlp,o{& ;,..&::

pJ ~es.~o~It~rs:E~v. I. PART, IL 1jy 

;fAti&s avec hi , elks produiront encore c!u 

Blanc. De &he , G le Rouge & le Violet ibnt 

intercept& 9 ie Jaune , le Verd & le Bleu qui 

:dkxt , comp&ronc une elpeoe de Verd fix k 

Pa ier ; apr& qu0i i; I’on laiffe paffer le Rouge 

& ” e Vi&t , iis con~be.ront fiu- ce Verd j & m& 

.1&s hvx lui , & pkoduiront encore du Blanc. Or 

que dam cette compoiition qui fait ie Blanc ) 

Il.es diffirencs Rayons ne fouffkent aucun than-- 

getnent dam leurs qualirds colo~fiqees en agiffam 

I:‘un fbr f’autre , mais qu’ils Coient fkulement m&- 

$&s enfemble, & qu’ils produiiknt Ie Blanc par Ie 

i&lange de leurs ,Couleurs , c’efi ce qui par&a 

wcore davantage par Ies preuves fuivances. 

Si aprb avoir mis le Papier au deli du Foyer 

G, conime

f $6 &$J-~’ $$p$$ (;ic 9 fir [A LJipT: jc;y 

je::rs d;LiiS l’cilc[e - deil;< : q&s c&l $ ii ii fi-k- 

quences re$ts 011 m&e & laiffe paff er alter.-. 

~~;~~ivelneilC le Rouge k fr?n entrde dans la Lenciije, 

011 le. verra diipalIoicre & reparokc en r’ 

aLItant de fois j mais le Violet en 9 ne ibL&rira 

par 1Li. aucun changement. De m&ne, fi I’on in--. 

tercepte le Bleu ,i Con en&e dam la Lentille, & 

q”‘ofl ie laiff-e paKer alcernativenient , 1.e Blew. 

en ‘U difk>arottra & reparokra abtant .de fois ,. 

fans qu’il arrive aucLan changement fiLLRouge cL1; 

r, Done .le Rouse dipend d’une cereaine efpece: 

de Rayons , & le Bleu d’une awe-efpece ) leil- 

~LICIS au Foyer G , .o& ils font m&is enfernble ,f 

n’agiXenr ptiint i?un lirr I‘autre. 11 en& de ni& 

me .des autres C aukurs. 

I Je confiderai de plus, que Ibd'que ks Rayons; 

Ies plus refran#Lies Pp ,, si les nioias refi-an@-. 

bles Tt , font par convergence in&& 1un 2% 

I’atzcrc , ii l’on tenoit le Papier fort oblique ices; 

Rayons dans k Foyer G ) il pourroit r&fl&Aiir* 

une de ces deux efpeces de Rayons en plus pan-. 

de abondance qu’il ne rkfkhiroir I’aL1tr.e ; a: 

que par ce moyen 1; Ltimiere rkfidbhiiz feral:, 

teinre ,dans ce Foyer de la Couleur des Rayons.,; 

prCdorninants ,. pourvii Qume ces Rayons retinf.. 

knt chacun. Ii%& Gouleurs , OLI qua&& col&rifi.. .’ 

ques,. adans le Bbnc compoM .qu’iIs produifenr : 

dans. ce Foyer-k Car s% ne’ ks retenoient-, 

point d’ans ce BIanc-k ;: mais que &aque el:. 

pece de Rayons en particulier vim. i’g- .pen&~. 

‘ ’ - ,

6 12s Coz4A%W. LIV, I. PART. I,I, If.7 

tllle difpofiti*n prOpre $ exciter en nous lk 

fentiment de Blanc, i1.s ne pourroient plus perdre 

leer blancheur par ces fortes de rdflkxions. 

$‘inclinai done fOrt Obliq.uen~enr l.e Papier aux 

Rayons , cornme clans la feconde, Experienck 

de cetce Parsie , afin pue les plus refrangibles 

pufl>nt &re r&I&his en.plas grande abond’ance 

que les au tres ; & bien-r6z la Blanclieu~~ 

fk changea fucceGvenienc ieti Ble~z , Indigo, & 

ViOlec. Apr& cela , j’inclinai 16 Papier du c&t& 

sppofi )‘ afin que les Rayons les mains refrangibles 

& wouvaffent dans la Lumiere rCA&hie 3 

en plus grande quantitd que les awes ; & la 

Blancheur fe changea fkcefivenient en J aune 3 

Oram&,. & Rouge., 

Enfin, je fis un -K 1nfkxniene x r en .forme * FIG. kp 

d’e Peigne , dont Les Dents an non~bre de feize ST 

axoient environ un puce & demi de large, les 

interwIles des Dents comyr~nant ,envifbn detrx 

ouces. Apr& quoi interpofaix Gxcefl;veinent 

P ks Dents de cet Initrumenc to~lr aupr?s de la 

Lentille,j’interce~tai une partie des COuleur: yar.’ 

1.e mdyen de la Dent $rerpof6e , eandis que les 

autres Coule~urs. paffant i travers les incerfralles:~ 

‘de certeDent i fes voiGnes,allbienr~toii~~er~*r’le~ 

Rapier LX, & y peignoknt uiie Iinag’e Sol&e de* 

figure: ronde. D’abO.rd j?avOis $a& :1e Rap&de: 

&le maniere que 1’Image piI& parO?Ue B~l~&i&5 

axxltes, Ies f&s q’u’on: retirerbit 1% Peigne j~a~f'&$ 

,guoi’ ,.2 le Peigne &ant interpo’G comn?e il viehe:: 

,,Jj?’ iijj

.:i 

s..rss 'J*rct$hf Optiqm , j%r lz Ltimiere 

dJ(rre dir, i1 arrrvoit qu’Li. c,auik de la parrie des 

Coujeurs iacerceytkes t0.U $3 de la Lentilie 3 

cette Bla~~~!leur~-changeoit totijours -en une 

CouIeur ,compoGe des Cwleurs.qui n’&oicnt 

pas i~~~crcCpt&S i & par le tnouvement du Feigne 

Fette CouleLlr va53it contzinuellement , de 

{;rte .q,ge chaque Dent paKant 2 fan tour -pat 

i d&i~s la Leiltille , coutes ces Couleurs 9 -le.Rou.- 

ge ) 12 Jaune g le ‘Verd , le Bleu 9 k le Pourpre,= 

& iirccedoient wlijours,l’une l’autre. ,,Je. fis ,donc 

pa&r fil~cefiveinent toutes ies Dent,s &r 13 

&entille ; St 1orfqu’eUes paifoient leneement , _ 01-2 

topic uge perperllelle,~~ccefflon de :6ouleurs 

i&r < le Papiec. Mais G je faiibis pager ces dent3 fi 

rapidement que les Coulew ne puff&t p,oinc 

$tre di(tingudes l’une de l’aucre 2 caL$e ,qu’elles 

i‘e fiizcccdoient t-rop vl^te, .shacune de _ces.Cou,, 

few difja.roiffoit ,e~c.ikremenc. 8n ne .,voy,oi.t: 

pk ni Kouge, @Jaune .p ni Vex-d $ .ni Bl.eu+ G 

Pourpre : mais du mdlange xonfus de +xouteS’. 

ces .Qulet.p :il nkii pfoy.er)qir qu’une ,fl~l~ 

8’ yi $3 lane +t Gforme i .st cependar;lt :nulle 

partie de la Lunliere, que Je mdlange & ,,toutes, 

ces Couleurs,,faijbit a!ors ,paron^tre Blanche,, .n& 

roit rdellement Blanche. Une partie ktoit J-~u~ 

) .une ,troiG&ne .verte , .+lne, 

82 me cinquiime POLE re, 

Ainfi chaque ,pan-tie reeient fa ;propre c.0~ 1F .eLlf 

.&fqu”i ce qu’elle yienne i fiiapper le &$+~tim~, 

, f$ &s inqmff&3qs s’Gnge-.i;iyell.c a;& jgaen,. 

1 .

i$‘Zes Codem Erv I. PART. II. 15.9 

Wrent pour pouvoir kkre apperCG& chacune 2 

art, il fe fait une fenfation difiin&e de toutes 

r es couleurs l’uneapr6s l’autre dans une fizcceflion 

continuelle. Mais fi les imprefflons fe fui-, 

vent fi promptement qu’elles ne puiffent point’ 

&re ayperc$s chacune ZI part , il r&&e de. 

routes enfemble une fenfation commune qui’ 

~‘eit: d’aucune couleur en particulier, mais quim 

participe indiff&remment de tomes ; 8~ c’efi une’ 

Gktfation de Blanchcur. La rapid% des fii~cce&ons 

fait. qile les imprefflons des diR&entes 

couleurs font confOnduCs dans le SenflQ1-itim ; st, 

eette confi.~fion produit une fenfation mixte., 

Si un Charbon ,zllumk efi rapidement a@& en 

rend par des tonrnoyements continuellement 

r&pet&, on voic dn Cerck en&r qui parO7E 

wut de feu 5.8~ la raifon de cela , ckfi que le 

.f+zntiment q&excite le Charbon ardent dans 

ks difF&entes parties de ce Cercle , refie imgrim& 

i;r le Senl;orimz jufqu’~ ce que le Char- 

-bon revienne encore au m?me en&ok; Aid 

Jorfque les Coukurs s’entre-fuivent avec une 

extrime rapiditd , 1’impreGon de chaque cou; 

.Iswre&e darw le Senfkum ‘, jufqu’i ce. qu’une 

&.voIution de toutes les Couleurs fOit ac$evdes 

.& que-lapremiere %akur revienne encore i de 

&rte qu-e les imprefions de toutes.les Co’uleurs . 

lqui s’entre-fuivent fi ,rapidement , fe tr’ouvena 

.mutes 2 la ESs dans le Scnzritrm j ti y enckenc 

* wnjointement. une feufasion commune. de ~outqs: 

. ,..

~~lesCoaalettir.s, EIV. Is PART. IL r&r 

‘I& au PriiillG A B C qui a for& cette Illlage 

par voye dz rzfr;z&ion : de forte qu’a tpavers 

,ce Ce,cond P_t’ihe de yaroiffe dam un endroit; 

pIus bas qu’auparavant , comne en S vis-A- vi? 

de ia-CokIeur-Rouge T. ckkt fk, fi VQUS vous 

approchez de Ihage P T , Ie Spe&re S p.aroL . 

tra oblong & color6 comne .I’fmage P T; mais 

fi vous vows .en Cloignez, Ies Couhrs du Spec- 

.tre 5 .fe regexreront de plus en plus, & enfh 

slhmouikont abfohnem , Ie SpeQre S devenant 

par&itement Rand & Bhc : & ii vous 

xous en dIoignez encore davantage , Ies Couleurs 

reparo?tront , mais dam mn ordre contraire.. 

Or .le Spe&tre S paroi’t Blanc lorfqu’il 

arrive que les Rayons de difT4rentes c@es 3 

lq,ui de divers endroits de l’lmnge PT convergent 

veri Ie Prifille d b c , LoufFrent de In part 

;d.e ce demier Prihe sles ,Ref&‘tions fi indga- 

1es , ‘qtl’eli paiTant du P.,riftne &-i’ccil, ils diver-. 

.+gent d’nn feu,l st &&m Point du Spe&he S, 

:& par cela tn.&me tombent fur un feul St nitme 

Point de I’oeil , c& ils font m6l& ZL confondus 

-enG3-nbIe.. 

De plus, G ‘1’011 Te fert Jci du Peigne, & que 

:les Coukurs de 1’Image PT 6ient interceptkes 

J?uccefl;:Vement par Ies Dents de ce Peigne ;le 

SpeEtre S fera continueiIenlent teim de Couieurs 

jkeflwes, Iorfque Ie Peigiie fe ii~ouvra 

lentenlent. Mais fi en accelei.a.ne Ie mauve- 

.nlenf: du Pe.i,one Ies CouJeurs k hccedent fi. 

x

6 Ies Cotile24rs, Erv. I. PART, 

de COU~ELUS s’&ndrt & 6 dilxer en ~entrant 

.de plus en pIus I’un dam l’autre :’ SC: par 1~ 

m&nge de leurs Couleurs s'a!Foib/ir r&+-o-; 

quernent j & enfin lorcque le Papier fera 2 environ 

WI pid de difkance du Peigne, ou WI peu. 

pIus ( f’iuppofez dans I’endroit 2 L, 2 E ) les Couleurs 

s’affoibliront G fort l’une i’autre qu’elies. 

en deviendront blanches. 

Arrhms enhite par queIque Obiacle. h; 

Lunke qui paKe au travers d’un des Inter& 

ces des Dents, quel qu’il Ioit , de ibrte que 1~ 

Rang des Couieurs qui vient de Ii , bit 6tk : 

'vows verrez que la Lumiere des autres Rangs. 

fe ripandra dam J’endroit du Rang qu’on a 

Gtk , 82 y ifera colorke. Si aprh cxla vows laiffez 

.paffer conme auparavant ie Rang qui avoic 

dX’aru , G 6. ou 1 em tot&ant fur les Cwuleurs 

,des am-es Ranks, & fe in3an-t avcc &i, f’tra 

rep.r0he le Blancl 

. S&t rmiiixenaat le Papier z D z E fort in&n&, 

mar Rayons .ineidents 3; de teile i‘orte qt1.e ies, 

Rayolls les pfus refiangibJes pui&mt &re pefltkhis 

en pihIS gralade gumtic& que les autms;, 

& d?& , h C~oulcur Man&e du Papier fer,t 

&hang&e ‘par i’exr2s d*e ces Rayons , en me 

Coders kde.ue'-.& ~idecte. Apris ccl+ J &it le. _. 

Papi~er autant inclink du c&t& .Oppnf& pOus ,qua 

kS .Rayo.ns :les ixmim .rej&+&ies %oiejlft j&j&, 

.&is en plus gram& qwmtit$ que.&es aucres; *@I 

~~s.-l,i&t l$l.tic.heur fira $ma.gde par ileuggz&s, 

X ij

g+ J-$..&GdYlptiq~e , Jiw A52 Lumiers;: 

en Line Coulsur jaune 2% rouge. Done chm 

tette Lullliere bla.nche les differenas Rayons; 

~etiel~nenc leers qualitks c0!0rifiq..ues., p,zr le!T-, 

quelles les Rayons de quelque efpece qu’ilsi 

{oicnt,ven,znt 2~ 6tre plus abondants que le refte,,: 

font paroirre &s-lors kur propre Couleur en: 

Yertu de leur: excis.. & de ICLH iuperioritk,. 

Par le ~n~lne rni~onnement appliqud i la: 

aoifi&e Exyerience de cert.e ceconde l?artie 9 (, 

on peut coliclure que 12 CoukeLlr bl~~lldl~ de: 

~~u.ce Lumiere romput;,..efi compoGe de ~difk-. 

pentes Cbul:eurs d2s Ca premiere, kmergence 04:. 

elle parolt tow wffi. blanche. qu’avadon In&-- 

dence.. 

’ TREIZIE’ME EXPERIENCE’. Dand’Ex-: 

pkience prCcedente les differents Interfiices 

des Dents du -PeiSne follc la fon&ion d%tutanrvde 

Prifines ,, chaque: Inrerfiice produifknt lk 

Ph&omene que produiroit un. Prifine.. C’&- 

pourquoi empkyank differ.ents PriGties au lieu 

de ces Interfiiees , j?.efI’ayai de’. colllpoCer da 

Blanc en mslant les Couleurs ,qui: provenoient.. 

di: ces Prifmes : ce’que je fis avec. trOis Psifixes 

ku1einent ;. & m&ne ,qu elquefbis en n’& em-? 

ployant que deux >. comme d.nns. I’Ex~kriencc 

.quewici. w deux. Prifines ++JBC, ,a 4 b c ). 

dent 1es Angles refringents B’& i$ ,{ont &aux;;, 

lbient placks paralIelement lfGn,& l”ailrre de tell&,* 

h-ee que I’Angle refringen[B 

d-e l?un,des .PriL- 

wes muche d+ngie c.k.p~ e&. & la bifc de ~:~,,J~ 

.

f$Ies ~ouIew5. LIV, I, PART, II. rep- 

.@h-Lii.iS 9 & de tellcs sums choies. J'ai hu- 

,veilt cc~n~pc& cette dpece de ~lalzc obfcur par 

le ~17;la”ge dc ~oudres color&s. Ainii ayanr: 

mis enfin~l~~lz une partii: de Mine de Plonh 

rouge 3 & ,cinq parties de Vcrd-de-gris , j’en 

con~poL~, une Co~leur Brune, i‘embkhli: j c&e 

,d’une SOU ris. Cz.r ces deur: Couleurs prilks ci 

.part, fitoi::rit con2j.ic&es des autres Couleurs 2; 

Eel pOiilt ijU’&T.A.1:L: Kd.ZS t=llfklllt~lC , dleS f$-= 

:fijienc un rn~irl.LiQe di: toutes les.Coulcurs : j’employai 

n-roim dz Minz de Lomb que de Verdde-gris 

; parceque Ia Coukur de 1i Mine de 

~,lomb eR beaucoup plus &lntante. De plus, 

:avec une partie de Mine de Flomb & quatre 

arties de Cendre BleuZ, je con~poijiune COUf 

eur Bru,ne cirant un peu our le. Pouryre ; & 

.a.yant -ajo.fitd ,i. cela un certain .mdlange d’Orpinlent 

sz de Verd-d.e-gris.dans une j&e JXOyortion 

, .cetr;e. Couleur ,pesdit‘ $ tein&e ‘de 

Pouryre , & devint parfaite+a.t brune d’un 

B run cl&ir. Mais I’Expkrience r&i& bea,ucoup 

n~icux.L~ns Mine d.e Plomb, de h nlaniere que 

j;e vais ‘l’exp o&+4- Qr@nent ,j,‘ajo%G peu i 

pen d’Lpn terrain Pourpre vii‘ :&I k&talzt dent 

Jes Peintres ont .accoGtu.n$ .de i;: fervir’, juL 

q~fii se que+ J’OrpinX2itI, cega $he, Jau@e )” 6c. 

dev.int I&sug,e-pale. $e.

& kes Codezlrs, Lxv, :ART, 11. 171 

pill tiers du dernier mklange @is 3 nmxionn~ 

ci-d efTus , ( je veux dirge ceiui qui ktoit cotnpo.G 

d’Orpiment , di: ~ourpre ) de Cendre 

ble~lti, EC de Verd-de-gris ) j’en tnis .me cou- 

the affez dpaiffe filr Ie Plnucher de ma whamh-e, 

dans I’endroic oh le Sol.21 domoit m trzvers 

d’une Fenhe ouvert.: ; & ,je pla@ dms 

,hm.-h-e 3 tout auprh de cet Enduit 9 ~1 morcenu 

de byier blanc de la r-&me grandeur, 

Ayr& quoiArecuhn: i 12. ou 18 . pi& de diftame 

de 1L , ju~f’c@~ ce que je ne pfifft plus 

dikerner I’ink&tC de 12 f&face de la [Poudre, 

ni les petites Onbres que produifoient fes particules 

graveleufks, cette Poudre me parut d'~zn 

Blanc G klatant , qu’il furpailoit m6tne celui 

du Pnyier , h-rout fi le Papier ktoic ~111 yeu 

ombragd ‘par l’interceytion de la h-miitre re- 

;R.c!chie par les Nudes j & ‘en ce cas-1; , le Pa- 

” 

pier co&pm! d la Pouldrel,.paroiffoi.t dhl Gris 

pareil d c&i dont la Poudre avsit paru aupsravmt. 

Mais en mettant le Pnpier dam un endroit 

oh le Solei! dome 2 tkwm ,les vitres 

de la Fenhre , ou en fermant Ia Fen

T heorerne V o.

Qn a fait voir kvidsmment dam la iVewu!‘~me 

,& la DixiCmeExpihwce dc la ?REF/IIERE PARTIES 

comnent les Coulzurs proviennenr: de la difT& 

rente Refl&xibilit& de la Lumiere. M’ais il’efk 2 

notcr dam la New-&me Ex@T-ience, Fig, el. de cette 

Pm. I. que yarce que la Luiniere dire&e du Sod 

.leil efi Jaune, I’exc?s des Rayons qui font le 

:BIeu dam Te Trait de Lumiere refkhi MN, 

de& capabk. que de changer ce Jaulie en ml 

Blznc-paIe t;irant fi~r le Bleu , niais nullement 

.de le teindre en tme Couleur vifiblemem IJet& 

F0u.P doilc avo-1~ fin meil2etir Hen’, j’eitiployai, 

;A.!a plaee de la Ltlrniere Jauke que dbnne le 

Soleil, :la ~urnie~e Bllanche des N&es ,-en va- 

:riant un yeu l’exp%rience , comma vous I’allez 

.voir ,d,zns :le Paragraphe &ivabt.- 

:J

m 

??k$e’d’Optiq 

fde ) j%r ld j5wi&re 

[01x $tcds cOll-ll-r~e it faut , de forte que 1e.s 

Angles d’hcidence et de Reflkxion bits ibr la 

L2r;fe, ayent environ quar~~te degrds j le Slwztnteur 

verra un Arc MN& Couleur bleui: q,i 

~‘&2ndra d’un bout de la Bnf: i l’rluere 9 & 

&ix le. &t& c0ncave fera toured vers hi : 12 

I)artie de In Bai‘e I&1 N G qui efi au-dl=li de 

1’Arc , pnroi’tra plus brillailte que l’autre partie 

EMN 13 1~11 kra en de%;. Get Arc bleu MN 

n’.h~t produit que par la Reflexion d’une S urface 

Speddire, p.v;oft uii Phemti~ene fi hqz 

& f; difficile Li. expliquer par I’hypothcfk ordinaive 

des Phi.loi‘ol~hes , que j’ai crh qu’iI meri-- 

tkit d’?tre remarqud. Qr ~Q.LIK en comyren dre, 

la raifon , f~~pl~~iez qtre le Plan ARC coupe’ 

pcrpendiculniremellt les C6tks plans & 1~ Bafe 

du Prihe. De l’mil i f,z Ligne BC, oh ce Plan 

coupe la Bafe , tire2 162s Lignes Sp ,& St qui 

Gffknt I’Allgle SpC de 50. degks $ T & l’Angle 

St C de 49. degds L ; & le Point? &era la. 

borne au-del,i d-e laquelifie nul des Rayons les. 

plus refrangibles ne pew .paffeer i wavers la Bak 

du. IWine , 8~ he rompu.; ce qui G doit ent-en&e 

des Rq7ons donr l’hcidence foit telle 

qu’ils puSem he refkkhis vers l’&il. C’efi de. 

in 6 me par le Point t ,que leront b0rn& les 

Raydns les moins refran$Jes , c”&&dire ,, 

qu’aLl-deli de ce Point nul des Rayons ne pc~c 

gaffer k mvers la Bafk , j’entens de ceux dont 

J’hcldence GzOir t&e qu’ils yuirept yenir i JyGil

f$f. /a Couleurs. kiv. I. Part. I I. nyx 

,l$ublid j Venik en 1611.. par fbn siui Bar&&s ) 

l.~ais co~~l~yof&~ y lush de vingt czns aq~XU%vant. 

car- il,znlontre dans ce Livre c,ommer;t ItArc- 

~z.~~-cie~.,interieur elk yroduit dms des g-outes 

!gondes de .plnye par dew Refratiions .de la 

- L~~mier'e S&kc ;:tk une Reflkxion entredeux ; 

& l’extericrir par dqzx Refra&kions or dcux Cor- 

t-es cfe K eflkxions entredeux p qui font &te$ 

dolls chaque soutcs, de 13ILlye j verifiant fes EX- 

plicarions par .des EXP eriences qu’il fait avec 

une Phiole pkine d’Enu , & avec des boules 

/ de verre remplies d’eau or expofkes nu Soleill 

i 

mur y faire voir les Co&zurs des deux Arcs, 

“exterieW’& l’intcrieur. Des-Ckes qui a hivi 

cette explication dans i‘es Meteores, a corrigd 

.cclle =de 1’Ar.c exterieur.. Mais c6mnle ces deax 

SavariS Iibl23ii3es n’entendcG&$ yoint la verita- . 

-ble ot@.ne ,des .Couleurs*; iI efi rpgc$fiirg d’examiner 

ici cette mstiere avec ;un ‘pm .phs de 

pr~&ciGon;..Pour ~comprendre done comnlent fe 

fait I’A rk-en-ciek; fait me Goute d’em, ‘ou 

gout autre Corps Spherique tranCparent , reyreCentk 

+ par le ~lolx B $? FG qlzi efi d& * Frc+~+ 

erit. du cenrre C 85 d’e 1’Int~J?dIe CN. Soit 

:,A M un des Rayons du Soleil tombant fkr ce 

GI0,be 6% N ; & q,tle iii fiI foit Bqm , & 

ailk en F; &;int en 3, qu’il4brte de la SpI-&e 

par ReC/a&ion tendant vcxs Y, cm qu’&Coir 

n*eflkchi en G j &ant en G , qu”iI aiIIe par me- 

~fh&ioll e.n R;Oll Cl+I’il fok. re&Ui 6213. .H j, &

1.6 les Coid~~~s. LIV. I, PART, II, ~93 

:&-a i AJD conme 4-R :i I. Et -1’Angk form5 

,,1px le Rayon dmergent qL;i vient immediate- 

:ment apr.ks ce dcrnier (c’efi-i-dire -par Ie Rays11 

,&nergent a.pr&.quam~ Refldxions) & par I’In- 

.;cident AN , parviendra i fbn terme imfq~~e 

2-J D ..kr.a d NC cornrne urr~..-~~“i ti t4 .R K, 

,-auq~d cas A?E km cLND conme 5 R i I; & 

Jn~eglc de ces hnites ,631-a mntinuke i l’i&ni, 

,xn dkduifant les Nonlbres 3, 8 , IS , 24, kc.. 

.,dc l’addkion perpetueile des termes de la pro- 

LgreGolI arithmetique 3, 5, 9, 9, &c. 11 fira 

‘,a&& aux Mathematiciens de s’aCurer de la ve- 

-xi&de ..tout-c.eci. 

. M.aiiitenam il fau t reniarquer s que c0nme 

:lodque le Soleil viellt aux Tropiques ~ les jours 

.m’augmenten~ & ..ne dhinuent que tr>s - peu 

,durnnt ..w affez long cernix,, +de rn6me lors 

,qu’m mgn~entant Ia .difia& X?.D &es Angles 

,parviennent, 4 &XI.&. Ihit& , leur qua+i& ne 

.mrie ..que:fort.peu pendant quelque terllps,; 8~: 

xpe par cette r$fon parmi les ,RayoI~s qui tonr- 

-bentlur ~OLIS les ‘Points -IV du quart de .Cercle 

$.L , il en lorrih un beaucoup plus grand -nom- 

,bre dam les &mites de ces Angles pue dans au- 

.cune aL~tre~Incliiiaiibn. 11:fawoL’iGrver encore , 

que-,les Rayons qui difErent en.rcfran+$biIitk , 

aLlront :des Angles, d’Cnm-g.ence &fkrenm~&t 

$init&s ; que par conrequent Celon kurs diffe- 

,zents degris de refrangibilib , ils ibrtiront pIus 

~$30n,,&myent en &#erents ~.&gIes~~j : e qu’k- 

J3kJ

194 T)&i d Optiqtle , j?tir Id Lwmiere, 

tam f+ards les ulls des autres.,, ils paro!trollt 

chacun &ns $Wr propx couleur.. 

De Cav0i.r queh font ces Ai;gles 9 deft: ce 

qu’on yeut. diduire d,u Theorune pr&cedent 

p;“: ~11 calcul t&s-aif’&. ,i faire; C,ar dans les 

Rayons ies mains 1. *cfrangibks les .Sinus T & ,!( 

f&t-. 1.03 & 81, comme ~IOLIS I?Lzvom ~4 & 

deifus , droh il. arohra par le calcuE ‘, que 1:: 

pbus grand Ang P .e JGTX efi de 42 degrds r z 

,.minutes ;, & $e ~pku-s ,pecit .AngBe A YS , de 50 

degrCs ., j7,niinutes. Ec dans. $es Rayons 1e.s 

ghs refrangibles les Sinus I-.&K font 107 & 81, 

h>o; il parztra yar.le calkil, qu:le le plus grand 

&n&e A,X,&eft de 4wdegrds, ~I~~~minutes ; & 

le plus petit &.YS de 5.4 degris, 7.nlinutes. 

Maintenant di;ppofez que sc 0 efi $‘cei$ &I 

Spe&kateur , 8~ 0.P me Ligne parallele ault 

Rayons du Soieil. Et lbient P O,E, P 0 F,POG, 

P OH, des Angles de 40 degr: 17’, de 42 degr. 

2: de 50 degr. 57: & de 54 degr: 7-1, recpebvement 

j & ces Anglk &ant-3ourn& awtour de 

leur c&C commu-n 0 P ; &crir.ofir: par kurs auxres 

C6tk.s 0.32, OF, 0 Gi 0 I3.G les bards de 

.deuk Arc-en-ciek A FB IT; & C r-ED G. Car fi 

E,F,G,F& font desGoates p$&Ces ‘en -quelques 

enhits que cc A&nt des S urfices coniques dkcrites 

yar O,E,lO F, 0 G i 0 H, & q’uje$$es &ent 

k$aire,ks par ks~Ray~ns du S&i$S E, S.:F, SG, 

$+I 5.: camme $rAng$e SE Cl’.& dga$ i ~.A~~g$~ 

PO’& qni sfi DDE. 40 ctegr.: I 7 ‘, ce &a be ~1~s g-ran d 

.”

-6 ks Codetirs, w.1. PAR?. IL rpj 

24ngle qui puiffe etre fi$c.par~Ja ligneS E, & p2r 

Y$es Rayo~ls .ks @us refk~angibks. qpi;{ont rotil- 

PUS vers 102i.i. apris une Ceule Reflexioti ; & yar 

.confiqacnr: toutes ks .Goutes qui fe trouvent 

dizr la LigneI Q E enverront i ,l’& dam 3a pIus;, 

,gran.de abondance .poOhle les Rayons les pIus. 

.-b-e&angibles ) & par ce nloyen feront .ikntir Iei 

Violde pl. us E on05 vers la Region ,oh eks 

4bnt $acees. De m&ne 3 :l’Angle $EO &ant 

kgal i 1’An$e P O.Pqui e!% de 4~ degr. z’, km 

de plus grand Angle Celon lequekles Riyons les - 

illoins kefrnagibles puiKent Ibrtir des goLEeS 

.apc& une .Ce& Refkxion.; ti par conkquent 

ces &yons viendront 2.l’ozil~ dam la plus grnnde 

quantitk qui:ijit yo’fflb1.e , des. Goutes qui 

.&e trotivent fiur.;Ia Ligne OF, 8r: qui ‘yrodukollt 

.:h. fenfation du Rouge.i;e phs fonck dam cet 

-endr.oit. ~?,a& nh-ne r&on ‘les Rayom qui! ont 

Ides.deg~ds~i~eer~~~dia~s. de refkatigibihd ,‘ vien- 

.&017t da& Ia, $LIS ‘grande abondapce poflible 

.,&s Goqtes enwe :E st F, & kront fentir ks 

.couleurs inaecmediates dam .L’ordre qdexigent 

$eurs, degrks de ,rehmgi:bili&, ~‘efi-k-dire 3 en 

,avan~ant de i? eli F; ou d,e la! pactitl .imeri.~ure 

..de 1’A.rc A,F I.3 E i 1 ‘ex.teCeure dam :~e.l: or die i) 

,Je Vi&t ,, l’hdigo,, 1k Bleu , 1~ VW ) le. Tame a 

.-r&angC: &Je Rouge. h&is lie Vbledrailt idk 

* 

,:avec la l,umere blancbe ‘des, MW!CS ,, .ce n& 

ja.nge le fqra. ya.x&r!e fbible a .& -bSW.kt iLJZ k

196 

T&id ~O~tiqtie, /%r h Lzhbere 

De plus, 1’Angle S G 0 &ant kgal i l’An+= 

gle PO& g. ui e.it d;z 50 degr. 5.7’ , Accra le 

plus peric Angle felon iecpei ks Rayans les 

ll~oills rzfrangibles puiiTent forth- des- Goutes 

ap ris deux RefI&xions ; & par con.kqLLent Hcs 

Rayons Ies nioins refiangibles viendrtint i Parti! 

dnns la plus grande. qumtitd qui fait po&bIk 3 

des Goutes qui ‘k trouventhr~~a Ligne 0 G , 

& fcront fentir 1e'Rouge ie plus fonc& vers 1:~ 

Regioa,o$ elks font p!acdes. Et 1’Angk 5’ M 01 

Ctnntx+I i i’hgle 1” 0 H‘, qui kiE de 54 d+.l 

f, kra le plus petit Angle fe’lon leqwe1 ks 

rayons les plus refrangibIes p&Tent forth des 

Goutcs aprCs deux. Refldxions ; & par~co~~~e~ 

qu’ent ces Rayons viendroilt i 1’031 dam la Flus 

pnde quantitk qui hit pofflble , des @outes’ 

qui i‘e trouvent f;r Lt Ligne 0 H ; & ferom 

htjr le Violet le plus foncd vers 1a Region 015 

eks ibnr $&es; Enfin:, par la mhe raifon; 

ks Goutes qui lbnt entre G & H J exciteront 16 

fentiment des Couleurs inter-mediates iklon l’or+ 

dre qu’exigent .leurs degrks de refrkgibilit$-,. 

c’efk-i- dire , qu’avanqant de G en H; ou de Is’ 

pakeinterihre de I’Arc-en-ciel C7-j.Z.I G i ]l’exterieure,les 

Couleurs paroitrontdans ‘cez: ordre, 

Rouge J Oraq$, Jaune, Verr ) Bled, hdigo, 

JJ~olet. Et. comnie .ceS::cYluatre Lignes 0 E, 0 F,: 

GG,, OH , peuveiit: -he rfiru&s isdifferfyllmellt 

en.quelqL~e..end~o:it, que ce [oit’ de la Sur; 

&tce cmique mensionn&e ci-deifus j ce q,Lli vienr; ._ 

.

..rgi!i 

.- 

mrerieur , de 

:;I’ex&ri~ur de ,,

(jt /tfS* COtileti~$i Lxir; 1. PART. 11, 1953 

&tcrieur &oit de 2 degr. IO’, & que dam l’exterieur 

la largeur du Rouge, du ‘J’aune & duVert 

ktoit 2 Margear des &mes Couleurs ‘dam ‘i%is 

interieur ; conme 3 ii 2. 

Certe Explication de 1’A rc-en-ciel eft &core 

confirm& ~par%ne Exp&ience conmE qui a &d . 

&-ii&.:par ‘&3.b&w de Domints’~ 786’ pas 63es-Cartes. 

~lle ‘.con,cRe J fufpendre une Bou@ de verre 

pleine d%au en qucl~que enciroit oh elle foit ex-. 

pofke au Soleil 3 -& .d”y jetter les yeux eii -ii placjam 

de telle nianiere que les Rayons qui vien- 

.nent, de la Bode & l’ceil’, ,puiKent faire avec les.~ 

&iyons du Sokil LIII Angle de 42 OLI de $6 de- 

.gr&. Car ‘fi 1’Angfe efi qd’environ 42 ‘OU 43: deg.&.,; 

k Speflateur ( iilp~3& en 0) v.erra un 

gouge f+z vif.&r 16 cbte-de Ia, Bo-uk oppti& 

au Soleil ii cm%.me cela ek repi-d+mk en F; & fi 

a=ei Ahgle de&em plus .peti’t;*( fippb& &II fai-, 

cant zdefkendce %a(,Boule- jdf$.~en ,E j, ~~autses-, 

Cou~~~~rs.‘pardlcront fucce@vemeiit fur le ti&nec&d 

:de la Boule ?’ favoir k Jaune, le Vert SC k 

BleC Mais ‘G H’on fait 1’Angle d’environ qit~ 

degrks. A( fup.pof& Fen ha&ant !a .Boule jufqu’en 

g;” > ti ~aroltr$duRonge f@ Fe’ c6t6 & k’Bcuk$ 

q~li eit vers’le Soleil-; ,& ii l’on fait 1’Angleaencoce 

plLih grand. ( kp p Q f ez .en ‘hauffant la 

: 

.B&le jufqti’enH) 

1eRbuge $evi~~drafircce~vement.des, 

dautres Coujrevrs,fe;ch~~~~~nt~L~~c~e~ven~e~i~ en 

Jauile,Vert & Bleu. J’ai iprouvb la m~n-wc~c~ 

-.fahs--faire changer de pl,ace i la.Bouke; en hauE

&l’etlrs. e1v &yr, IL 20E 

A la dikance d’envi!on ZG de.grds dbt Soieil , ti 

apr&s cela s’affoiblir par degrks des deirx,cdt& L 

,i, rneiizre que cette difiance augmente ou diminu2- 

11 en eit de m&ne de ,la Lumiere qui pa@. 

.u travels des grains lpheriques de Grile. M,ais, 

.G la Grtle efi m peu applatie , comne elk 

i’efi fouvent , la Lumiere qui p&e i travers ). 

pe~x devenir fi force i un peu nzoins de difkan- 

.ce que de 26 degr& , “qu’elle formera un HaI9 

au une Couronne 2utow du Soleil ) du .de la, 

:Lune j & cette Couronne pourra &rC colorkeb 

durant tout le temps que les .grains de Grk 

-.kronr dfii;n-zenc figurks , auquel cas elk doir; 

&re Rouge en dedans par le m0yen des Rayons 

Jes mains refrangibles , St BleuC en dehors par 

‘k nloyen des .plus .refiangibles, fur tout G dans 

le centre des g#ns de .,Grile il fe rrouve des 

:d 03~1 t 1 es 0 p a 9 ues de'NeiSe,.cluiillrerceptenrla 

ilum$ere au dedans -de la ~~o~~~onne.; (1 CO~ITW 

.Ja obfervk M. H z66gem > & ,qui faifeiit .que 1% 

:terie.ur en Coit termink $LIS difiin&ement qu’il 

n’auroir; &td -Cans cela, C,ax cm fortes cl:: ,grains 

;de Grtle , q,~~qique &h@pes , ,terlpinamr la 

.Lumiere par la WQgexenferm&e dam &urs cenpes,peuvent 

faire par4 me Couronne Rouge 

en dedaps ,, ~Cms Couleur au delrlors 9 & phs 

.lombre ,dans fq yakie Rouge qden .dei?o@-, 

,Gomrpe les Couronnes font or.dirlairement. Gas 

.parmi 1e.s Rayons qui yz&ent .tout auprks .& 13 

,pJ eige 3 1~2s Rouges fbx?nt ,!es.rm#x ron+~si 8c 

xz c ‘._1

La Lumiere qui paffe au wavers d”une coherede 

playe apr$s deux Refiatiions, dk trois ou 

quarre Re&xions , eit i peine affez forte poLlr 

produke WI Arc Cenfi.ble.: mais p,eut-itre pourra-t-elk 

Ce faire fentii. dans CM Cylindres de 

glace par le- moyen d-ekp&s h/f*. Hlygens nous 

a expliq~k Its Pa&&es. : 

. 

ProbEme. W. 

ES Couleurs proviknent de’ ce que parmi 

Jes Corps Naturels I& uns refl6chiKent certtines 

e$eees de Rayons, l&s au-tres certaines au=. 

tres e&e&s,en plus grand& abondance q&ls n’e~ 

reflkhiG’ent aucune awe. La Mine di E&ml? 

reflkhir en pIus grande abond;ancc les Rayons 

les mains .refrangibks ) ou produ&eurs: d.u ROUge 

;: & p”r cela m&ie&l’e paroit ,rquge. & 

Wioletfes reflkchiirent en -plus grande abon&nce 

Ies Rayons Ies plus refrangibks ; &’ c’& de-12 

que vient leur co&w. Il‘en efi de nl$me des 

au tres Corps : cw chaque Corps red&hit let

les Gatiletirs. Lsv.~ 

donGnanc=e de ces Kayons dans la Lurniere req. 

;~Rayon~ de fa propre coulkur en plus grallde 

quamitt qu’il ne fait ceux de tome ahrre efpee, 

Qt tire [a couleur de i’exch & de la prd- 

.fi&hie. 

DIX-STWUE~ME EXPERIENCE : Car ii. 

$‘on met d-es Corps de diff&ences C‘irtlleurs dam 

,des ~miem homagenes ) produires par la fblurion 

.du ProbI2me qui a ktk propof dans 12 m- 

.TRI~‘ME PROPO S’ITZO N de la hmiere-ie4ar~ 

,:.rie.; 6n crouveta ) conme. j’ai fait , que &aque 

,corps paro4r plus brillant & plus hnineux dam 

:la Lunliere de fa propre Couleur.. Le Cimbrt 

.0u I;rewz2’ilon n’eb? j amais plus klatant: , que lore- 

.qu’il ,efi plack dam ~1 Rouge homogene : mais 

plack dam une Lumiere swre, il efi vifiblement 

mains krillht j & encore rndins s’“i1 -efi plac6 

,danc une Luiniere bleU& i'hdigo eft plus -&zla- 

-pmt dam up ~idl~&t :blei!l; 8i fo~m&‘t :diminuE 

33ar d&&s .2 iM4ire qiftil? lkm’:klbigne :peu 2 

,peu en le ‘f&alit pz4Yc.r du Vert 6t don .J,aLine au 

z.Rouge. Dabord wz Ppou’veatt rehkhit plus vivement 

le’ V ekt , &. pUis. *le&leu, & le Jaune qui 

..compo[&t le v@t ‘, kjifii iie refl&hit les autres 

.~o&urs , le Rouge & I-e Violet. 11 en eit: *de 

&J&ne $es ;iutres C6rp.s; Mais gour rkn:&eces 

lJ$q3erienc& plus “fehG:bks ,’,21‘fast ~&&if% Ies 

$Jorps 4_ui olir:.les ;Cdhlkrlrs’.‘les @us So&s. ~$2 ks 

~pllrs -vives , & $ompar@ etileniljle detkx Ae ces 

:corys dg difF&r~~lte;s ~~uleq~s. ,hk&‘par exemna 

$2 c ij

f.$ Ies Coders. LIP; I. PART; I I. a~$-;-- 

-&wen'pk 1s grande abolidance )es Rayons q.ui 

dbnt lb- pIhs refiangibles~ ; & n’autres , .ceUx qui: 

He f&nt le mains. ’ 

Or que ce ibit 12 non ik&&nt la veritable, 

mais mihe I’uniqile rciiibn de ces Couleurs 9 

dell! ‘ce q&t” pewencore $sse d$;nmnrri: par ‘cette 

coni; &ration+ que Ia CoaIeur dkrze Luiniere- 

.hornogene ne ihuroit &rc changke pal- Ia Refl&+ 

x.ibn~ des Corps natureIs.- Car 6 les Corps ne’ 

peilve:lt.. par Refl kxion chawer.~ le goins. du,. 

monde Ia Codeur d’aucune e is pece de Ray,ons zI 

ces Corps ne C&roient paro!tre color& par auwn 

autre nioyen qu’en reflkchiffant ks Rayons, 

qui font de lcur propre couleur , Oil ceux qgil, 

par leur inklange doivent la produire. 

Ait :ef%e ,..e 13 F dl ‘l- nnc ces kmes d’Exp&ieiices: 

;Z’fa& bien prendre garde quti la I;ulliiere fait. 

Homogene d&s un d.eg+ fi$ifant.. C?r: ‘fi leg> 

Carp: ~bnt &lair& des Couleurs’ qile Ie pr.$-n~ 

‘~roduit conmun&nent ,.&ne parol^tront ni, de; 

1 ii C+leur, qu?ls ont eli plein j.our , ni de -la- 

CouBeur ‘de la Lumiere q~~'on fait toinber cur, 

eux ; mais de ‘q(leIque~ Couleur ,q”i @rids-.a le: 

&&...entrk ces deux-I& conme je l’ai trouvk 

p:Fr experience. Ainfi ia Mine &e l%mb rbuge J: 

par exempk , illun&de par, le. Vert -que lk J?rifme,produit 

cornnmn&nenc; me paroitra ni,-kbu-” 

ge 2 +Veste ; r nais Q,I;angke ou Jaw&, OLI d'une. 

couleur-&tre Ie Rouge ‘& k Vert, felon quc la, 

J2umierel yerte 

. 

qgi I’kcIaiyeFa , fera pI,us ou maim 

c. c iij: j

if-y kes @ofizebrs; Eiv;, K.’K&T. K 207 

‘& l’&l ; pa-& dans I e fond , du Verre ot;: elle 

a peu d’dpaiffeur’, d’uzi Jaune p.aIe, 2% d&eint ; 

~1, peti’phs hut 0A la li+eur e& plus Cpaiffe, 

elk preild une Codeus d’Ornngk ; &ns ITendi‘oit 

oh, elk. e,fi eit encore- p:lus, dpsiffe ,.,elle 

d&i&x Rouge, & 06 die eft 12 j&s k,aiffe, ce 

Ro.ug~! d,evien.t le plus fond & le plus ohf‘curb 

Car: il f$~t komptek qu’une telle Liqueur m&e 

Grt ‘~zif~rnent .les Rayons. qui produifent 1.‘1n~ 

digo. -or; le. Violet , pIus ditficilement ceux qui 

font le Vert -, SL encore pills difGciIen~ent .ce,ux! 

qui font 1~ Rouge ; pi: que fi l’kpniffeur de %a 

Liqueur ell: ceulement au point qu’il f&t pour 

pbuvoir ad ter un nombre lip Oih.nt des Rayolls 

yk’~u&~&Wdu Violet 8: de l’hdigo ; hns dk 

rnh~~er bekbcbup Ie non&e des aurre; RSyons, L 

lei iefh! doit’c dmpofer Gn 'Ja:uue pde', kivnnt’, 

~-aiSr~i:E’ME-~~~R~P~SITI~b -de h/!ko~& 

P&~$~~Mais fi -Ia’ Liqueur efi fi, Cpaiffe, ju’elk 

arr&e au& un grand nombre des Rayons bkus, 

8~ ‘queldues-uns de ceux qui produifent le Vert, 

le refie doit conlyokr un Ora_iigd ; .& oil ,elle 

eit fi, C$iffe’ qu’elle arrke &dh w&%n.d:.~om-. 

bre des Rayom -verts st -un nonibre. coni;d&i 

ble’ des J aunes , Pe*reite doit tionmende~ i corn-- 

pokr d.u R$ge-; or. ce Ro,uge doir ~devenir-phs 

f&ck 8i’ phs~ obcur i ,I’ rnefure que 1.2’ liquewdeventrit 

$u’s dpaiii‘e Y arr6l.e; i pr6pbrriO.rrck 

f&l kpailfeur ) fes Rayons Ja$nes , &,ketix-‘q$ 

y~oduifi-nr POrti@ : de ibrte c@exceptC. k-es

- y+d&+ d’,Cpkpe. 

m8 

3 jiir , b. ,Ltimiew 

&tJ7.0115 Jbu ges J i.l. ;Y en. a .peu .qui 

..’ ,,- 

puiffe,qr 

paffer i travers. 

J-J~ ce geilre efi .I’Experience qui -mya && 

,communiqu&e ,depuis peu par Mr. 1~ DoQe,w 

.N&JI 9 qui ,pl 011 g eant dam ,la Mcr $ renfer~~~ 

,d5allb 1~11 VaCe l.deitinb ,i cet uf!ge 9 1111 jour 

.q~2'i~.fnifiit: 2211 fort beau Soled f tJ:oUva qu’a- 

,_ r;s avoir ktk enfonci: plufieurs braffes C.$ms 

p ‘Eau ) la yartie fuperieure de h main hr :la.. 

.qu efle le Soleil donnoit diretien-m~t ALI. travers 

;de I’Eau st d’une petite .Fen&re de ‘arerre par 

;& fa Lumiere entroit dam 3.e Vai-e , pus&it 

-dh :Rouge ,femblable i. c&i .d’~llle Rsik: ,de 

mamas; ,~r; que l’eau &au deflbus &-,ln partk in- 

;ferieure de h main iilumin6e par:l.a Lumier,e~~e- 

,fl&hie de cette.Eau,paroiffoicsnt,ve~tes.On peut 

.,conclurc de Ii, que 1’Eau.de.h .Mer~r&~,hit 

:fort fkileknent :l es R , ayons .. Tiolem 82 ,;Bleusj 

mais qu’el1.e laiffe pah’jzr .les Rouges ,fo-rt&re- 

,mem & abondammeut , ;iufi”‘i une ~rr2s-grm 

,de .yrofonde~r~. Car par cela .m&ne .gue lj2 

c$auge domine dam .les +lus grandes profolldews 

.de l’,Eau ,*-la Lwni~re dil;e,&e du Solei y 

aoit paral”tre.rouge; St ,i. mefilm que la ,prsfOill 

dew efi plus qral>de ., ce;Rouge doit 2 t.re phs 

@in & plus~~oncd. Et.i CeJles profgndeur,s .& 

Jes Rayons Violets ne ~peuvont gLl+e pent;trer, 

-ha Rayons Blew ;les Verq, sr: les ‘Jaunes &arJt 

.refl6chis d’en bas en plus grande abond~nc~ 

q.des Rouges a dpivqx cokpf",~~ &I Vcrt.. 

c;

-.ti h ~d&W.C hV 1, PART, .p.I. 203 

Si I on pact deux Liqueurs de COuleurs 

&en nmquds ) hne Rouge , p zc :exempIe j 

-82: .I'autre Bl:uIt'., & qu.e ces deux Liqueurs 

coient: autnnc.kyai~e; qu’il fau.t your q~!e leurs 

Couleurs foient it&fkmenl: foncdes; quoiqu-c 

cI1acane -pm pa!-t ibid-e2 tranf--ai.etlte,on 

*ne poura p~uriant pas voir A travm 1 ors 

:qu’rlles feront m .114es enfi2mbIe.~ Car s’il ne 

yaffe: que des Rayons Roups an travers de 

4’ une,des LiqueLirs, & ALE des rayons BIeus au 

,travers- de l‘autre, aucun des Rayons. ne youra. 

-pacer A cravers les deua Liqueurs mGl6es enfem- 

.bIe. C’efi ce clue M. Hook $prouva par hazard 

-avec des Coins de Verre remphs de deux Lijqueurs 

I3 .I‘we 

_ R ouge 8-z I’autre BIeuE. 1I fuc 

Jiiryris de l‘&venement .auq~~eI il ne s’attendoit 

:point, la raifon en .&ant &rs inconnu~ : 1a pr& 

cedente &it que j’ajocte d’autant plus de foi 

,i cette Expkrience, quoique je ne’l’aie pas faite 

moi-&me. Mais quiconqne vote dra la r&ire , 

:doit avoir coin cpe Ies ~ouleurs des I,iqueurs 

qu’J y empI~yera ;foien~t forces & bien chnrgkes. 

Puis done que &s Corps devien.nent colo- 

.rks en refl&hi,ffant, ou en laiflant paffer telle 

au tslle e$ece de Rayons ,en plus grande J bundance 

quekrefie,, i,I:f&t imaginer qu’ils ark 

Sent & Cte:ignent Jes -Ray.ons qu$ ne .refI& 

.chiflent po,int , n-i -qu’ils ne laiffent point pager. 

Car filvowtewzentre votre ceil & Ia Lumiere, 

de. $O.r rCduk e‘rz .fetiiLles s .la Luini&e vow pa-, 

* Dd

2:o nite’ d’0ptiqtie , ftir La haa.“ew 

rojlcr;l d’~~n. Bleu verdarrc j &z par co:!l6qiJ~znz 

j.Or en mqffe 1aiEe entree dans fin Corps les 

j

aL1 nicills des tranl^),arenc& des LiqueGrs tranfparentes 

& ‘&lo&es j puicqu’une $3SEm fiiffif+te 

rend c,es Liqueurs~ tout auffi ,opaque,s 

que ces Corps 1;. Un Corps tranfynrent que 

la Lumiere trn&& fait paroi’tre d’une cer-- 

mine CQuleur , peut auf% paroi’ue de l,a m&ne 

Couleur par Ie moien de la Lumiere r&l &hie, 

fi fa Lumiere de cette Couleur efi reflkchie par 

Ia derniere fu.&ce du Corps, ou par 1’Air qui 

eit au-deli. Mais alors la Couleur refi&hie .diminuera 

, & ‘peut-kc s’kvanoiiira tout-k-fait, 

fi vous augmentez confiderablelnem I’Cpaiffeur 

~LZ Corps, & que vous l’enduifiez de poix par 

.$erriere your diminuer 1‘1 reflixion de i”;t derryiere. 

fbrface , enibrte que la Luniiere refl&chie 

pas- les pa&&s colortes du Corps.m~me puiife 

prendre le deffus. Dam ces cas-ii il fe trouvera 

fort Couv,ejlt que i;t,Couleur de la. Lumiere re.. . 

&We dif-ferera de 13 Cc&ur de I.%.. Lumie~c 

mmfbife. Mak dltiii, vient qge’ ies Li,queurs , 

.&‘les- Coqs. teints de. q,uelque Couleur , r&k- 

&iffe~~t ceIrai.nes. efpeces de, Rayons ‘J R en admettent 

+ ou., I.&&t pa,@y d’au.tzes. !: C’efi ce 

,que j’expliquerai~~dans le Lime fbiir.ant. 11&e 

,fuf& d’avoir prow6 incontefilzblement: dans 

.cetce I? R 0 p ‘0 S-L T-I 0 N , que les Corps .ont effectivenlent 

de telles,propri8ds.;,& .que s’efr. pour, 

,ceJa qua& paK$@@I~ G,Q~W+k ‘.. ” 

d ij

En .mi?lant e$7& des Rayons colore’ss, eoy”IpOper wz ‘: 

Trait & L.,gmiere de id mi’me Cotrieur t9 SB\Jdttirj 

p’un Trait -de Lumiere direne du. Soleil; 

CT faire 

&IS ce ~rd~‘t de ,Lwmiere dis bptemes de 14 veerii 

des p RO I? o s I T I 0 N .s prdcedent~s~ 

,.: ’ 

Oit ABCab‘c + un l?i?fke par lequel IaL 

Luruiere dn Soleil introduite dam WICJ 

~han~bre &fcure au travew du Trou F-, ibit& 

rompu~ vers la Centille MN, st y peigne defhs>J. 

en p, q , r , f & f, les Couleurs ordimires J le Via-1 

let , le Bleu ) 1, Vert , le Jaune , & le Raouge. 

w ces Ray0ns. divergents ibient r&nis de: 

nouveau en X par la R&a&ion ‘de cecte Len-. 

tille, & qu’ils y cornpoi‘ent du Blanc par le nk-: 

1 ange de toutes leurs C0uleurs-, d.e la -allanierej 

qu’on 1% mom& ci-deifirs. AJ$S cela:, foirl 

DEG’d eg un autre:Pri-fine, parallele au price-: 

dent, y 1 a& en X your roim pre cette .Lu.niiere~ 

blanch6 en haut ve&Y: Soi&“El les Angles ref&gents 

des Pri4Lqes , Lgaux, 8i i une Cga1.e 

&fiance dC la LeGtille, de Jorte que les Rayons,, 

qui de In Lentille s’dtoient rkiinis en X, & qui 

i‘ans me nouvelle Refra&tion, re feroient crois& 

112-g auroient encore diver@ , puiffent pax 

-..

2qvoir 

, 

,-Jes Couleursp, 1, r,f&t , CO~~I~X~~ 1~s Couleurs 

rr,OdLlites dans ces Gortcs d’ExpCriences ) 

ne font autre choce y:ip les COL&U~ que les 

Rayons avoient i la ‘Lentilk avant que de Ie 

r&iinir pour compokr ce Trai.t; & que par con- 

Gquent elks ne proviennent d’aucunes .UOLZ~ 

velles modifications de &a Lumiere qui lui dbiene 

communiqu6es par Refra&ion & par Re&, 

xion , .mais de diverfes Jeparations & de divers 

n&nges dcs Rayons qui Ont originai-eme,nJ 

leers qualit& colorifiqu,es. 

Ainfi , par exemple , apr& nvoir form& un 

pareil Trait de Lw-niere corn otie , avec une 

Lentille de 4 pouces & $ de P argeur , st avec 

dew Prifines plncds des deux &t& i G pi& 

& -j de &fiance de )a Lentiile , me pr~op.ofan~ 

d’csnnliner 1~1, cauik des Couieurs yroduites pap 

1~’ Prif;ne , je commen$ai par ronlpre ce Trait 

de Lumiere compoG XY par .un.au.rre Prifine 

H IK k h i je fis tolnber par ce slioien-bi ley 

Couleurs Pribtiques P,&-&S,T, fbr le Papier 

LYplnck derriere ce P,rifine. Et abrs interce’p? 

rant, i la LendIe, une d.es Cou,leurs p,q, ~,j;t, 

je trouvni que cette nitme C.ouleu,r difpnrOiffO$ 

fiir le Papier .f5 I; x. AinG il ie Pourpre ps $ItoiF 

illterceptC i la Lentille 9 le Pourpre P filr le Pa4 

pier s’dvnnoiiiffoit auf&&, Ies autres Couleu~$ 

reliant les mhes bns en recevoijr la moindre.. 

zltiration, except;, pew-&re, % le Bheu, qui pOwA 

.

Toit recevoir qu+Je changenxmt par la [f$I 

p,ztion de qI.l’lq”e peu de Pouryr;: , qL$ &illt 

.cachd dalls~ fa’fy.bftnnc,e A la L,e&Ji;e , en avoit 

.&k fep~rk par ks R&ia%ons I;iy;mtes. me 

ln&ne , ii. jkrerceptois le Vert r fir Ia Lentjl.1, t 

Ee Vert R filr Ee .P:npieP s”kvancj.iUIol:t ., -& ;Uufi 

&I s&e : cc ,qui nmntre ~videnmxnt que 9’ 

conllll~ Fe UGt BhC Xy de Lumiere , c$tOic 

compoff de di&kences Lumiere~ divei-Cement 

colof~es 2 la Len&e , de inkme les Codeurs 

qui dalls la kite en yroven,oient par de nouvelI.es 

Refra&kions , n’ktoienr autre ch& qw 

fes inSma Couleuxs dent la blancl~eur de cc’ 

.zr,zit &oic CmTpoGe. Ila Refm&tion du Prikne 

H I Kk I$ produit les Couleurs P, 

Papier , non ed changeant les 

ques des Ray0.m , mais en Gpgant .I:es Rayon$ 

qui avoiem abfolumenc les in&i~es qualit& co-. 

Jorifiques avant Qume d’kntre; dans Il:a compofiaion 

dc: ce m6me Trait rompu de Lumiere Bktnthe 

X’r: C,ar 2xtfFement les Rayons qG &oienG 

d’une c,ertaine couleur ci Is Lentille , pouroieht 

&re d’une autre Couleur fur le, Papie& contre, 

ice que nom inontre 1’Expkrience.. 

’ De pins, p our voir 1.a cat& des Codleurss 

‘ties Corps Naturels , ayant expoG queIques-+ 

ms de ces Corps au Trait de Lumiere XY,. je 

grouvai .cpsils y’ paroiffoient tom des. mtmes: 

CouIeurs q~‘ifs 0nt en PIein j’our ; &’ que’ ces. 

.,c~,ulellrs dkpendelit des R.ayons q,ui avoienc 

L. *

,* : 

s- 

I E 

T’ 

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t 

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Li-vre I.Paur.II.Seconde Planctiie 

pu. . zz6. 

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4. 

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/::j:::.: 04 

-*-.. . . . . P ._ ;:;.:::j: :;; 

‘2:’ ‘:.: 

-F-e*mti 

- .-

,fi perfen-ion, sz devient plus fort a plu.s.fcm& 

par i’kloignement de quelques Rayms &US 

dont iI &ok chargk. Et au conrraire , fi I’m 

&zrcepte i Ia Lent& ks Rayons Rouges csi: 

ceux qui produi&nt I’orangb , 1Tnfufion per- 

,dra con ,Rouge tranftnis , tandis que -dbn Bfeu 

:reitera , SC de.viendxa plus pleiti a ~1~1s parfait. 

‘On v0i.t par 1; j que cette Infufion ne teinc 

p~indes Rayons en Bku & en Rouge, mais 

Ceulell~ent qu’elle laiffk yalfcr en ELLIS grande 

abondance les *%ayons qui &ient’Rouges auyaravant 

; & quMe reflkhit en plus grande 

abonibnce ceux qui auparavant &oient Bhsa 

.~n poura examiner de la nAne nmziere les 

:raifons de tout: autre Phencmene , en faifkt 

.les Experiewes &ms c$ Tpit, ar,dk$d de Lu- 

,miqr e .X jf. 

I

+f.$ ifes 

Cotiletirs. m;r: 11. PART 1 2x9 

&s , ou que de quelque aurrc Neal& 011 ies 

ktende en kmes ; ih p.roduif&t di$‘erences 

-.COuieurs kgon .la.difference de Ieurs tenuitks 9 

.+Ioique plus Cyais ils paroiifent plus c&s & 

-Cm. coukur. J’ai &it& dans k Livre pr&ed&t 

I, de rraiter de ces Couleurs:; parce que la dif&& 

.,fion den paroiffoit plus .diffic&, & qu’el(e I&, 

..:goit nulkement necef&ire pour &abIir les pro-. 

pridtks de la Lumiere que j’y devois exalniner. 

Mais con>me ces Coukurs peuvent contribuer 

ii de nowelles decouvertes qui tendem i per-. 

;ife&ionner ‘Ba Theorie de 12 Lunliere , fcrr tout 

.% 

XE rapporr i Ia cmfiimion cles parries des 

corps Naturels, d’oh dkpendent Jews Co~zk~zrs 

..w leur tranfjarence , je vais vous en rcndre 

~ompre Ici. Et ?pour le ‘faire d’une maSere 

, courte or: diQin&e , ie drkrirai premierement 

..mes principales Qbfervations , & j’examine- 

,rai enlizite des conlkque~~ces & Jufage qu’on en 

:P 

eut tirer. 

I?.REMIERE OBSIZ~VAT~:~N. Ayant preffk 

.$ortement deux Prifrnes l’un contre .rautre pour 

+&ire. que leurs .c;tCs (qui par hazard itoienr 

:gant f&t peu convexes) puffen& toucher 1’Lln 

.I’mre , J ‘II c pk W,L’~S que ‘l’endroit unr od ils fe 

,tOu&oient ~ ~Tdevenoit tout-&&it* rranfparent 

Tgolllll~e ssils $euKent Ctd, dans cet endroit-G ) 

~quyL~lle f&de piece de verre. Car !orf@e ia Lu- 

.nliere tolllboir: fi obliquement fur I’Air qui k 

,,trouv,& aihurs entm les deux Psifims j qu’ek 

E C ij

qdc~~touroienc cette Tache :, conx-ne d&s 1;~ 

konde figure ; aprks qu,oi conmlenpnt i [i 

reiierrer , i!s devinrent rOhjour$ plus petits. 

Lormhque ces ATCS commencerent ri aroi”tre j. 

3s ktoientt Violets &. Bleus , i7Xtis i Y y avoii: 

entw-deux des AKS de Cedes Blancs qui pax 

la continu(?icion du mouvement des Prifkes~, 

fwenr d’ab-ord: LUI p,eu teints , d-2n.s leurs bordg 

kntericurs, de rouge & de ~aune, leurs bords 

exterieurs &ant conTme Erange’s de ,.Neu : de 

Gorte que ces’ Couleucs , i compter: depuis 1s 

‘I&he obkure cent&k j fk trbuvoient alors 

d,zns, tit ordre , ~l,znc, Bleu , Violet, Noir >. 

Rouge ,.&“:ral~gd Jaune; ~lanc, Bleu , VioFer,, 

Oc: Mais k J,a.uue- & le Rouge ktoient beaucoup, 

plus foibles que le BfeLi & le Violet. I 

ke mouvement des II)r&~es &ant continu6 ~LG 

gourde leur Axe Commun, cues Codeurs Se re-, 

wkciffoient de plus en plus, en approchant dui 

~lallc des d&rx c&& jufqu’i ce qu’eks s’yper~ 

~irent.entikretnen~.Apr~s qwkies Cercles paw. 

d;enc &ns ces endroits-1; , Noirs & B].ancs, kns 

&mge d2.ucune autre C~uleun Mais en tour+ 

E. e, iij,;

‘tt!f kf ~ohdeti75. f.lv. 11. PART, 1. 

‘Apris 1s Tache cent&le tratlCparente, for-. 

~-m?l~e -par le contn& des Verres, venoit le BleLr * 

11, Bhc 2 1~ Jaune , & le Rouge. Le Bleu dtoit 

en G petite quantitd , que je ne pouvois pas 1~ 

~~Xcerner dam les C.ercles fairs par 113 Pric 

mes i 8~ je ne pus pas ilot $us Y Lien difiinguer 

WCu Violet. Mais le Jaune & .ie Rouge 

&oietlt afT& Fondants; & ils occupoient 2 peu 

~$s autant ,de piace ~LX .le @ax, & quatre 

0~ CiUq 60;s plus qu e ,le Bku. La .fi..lite des Coukurs 

d.Ont ces Cercles ktoienr entourks imme- 

1 diatemem apr& , &hit le Violet, le Bleu , le: 

-%krt , k ibum, .& :.le Rouge ; .toutes ,ces COU- 

:kurs &Gent abondanws ‘8~ vives > .exceptd le 

*‘6rert 1u.i .Ctoix en fort petite quantitd , & qui 

f aroiiroit beaucoup plus paIe &I plus foible que 

.P e reite. Le Violet kxyoir nloins .d,e place 

qu’aucun~ des quatre autres :Couleurs ; st k 

.Bleu nidins qw%e fame ou Ie Rouge. La kOi- 

&he bite de Couleurs &oit .le Pourpre, le 

*.Bleu, ;le Vest, le Jaune & -1e Roqe : ici k 

PQnrpre &mdJoi.t ,plus rO.uge~tXe que le Vi+et 

.de Ja ,&:ke ~r&edente j & le Vehtoit beau- 

COLIP ph .viGble , &rant I;~L& vif & en .a.& 

.gFande quantitk quhcune d.es .amres Cow 

.I curs , - except& le Jaune: nzais le Rouge corns~~~el~qoit 

i fe ternir un peu, tirant extf~l~~l~i~lt 

lLlr le pourpre. Apr& venoit la quatrielne Suit% 

conlpo~&e de Vert &‘de Rouge : le Vert .&Ok 

gort.abIldant,g fact: vlf,:cirant .d'b&tk fug 

' ‘IFE 

?f

Z-28. 

fiqf$L? , J%f46# &H;ezit?s.& 

CedelIt aifiment en dedans, ce qui .xnd ICW. 

AnlleaLlX {eni;blemenC pIUS hqpqu% ne f-e-.- 

roiellt fi les Verres c0nfhkent.leur foIXle ) ; 

dans cette incerrieude je wfis 1’E$rience, &, 

je trollvai quedle Dimetre du fi&me Anneau,. 

lucide kcoic environ -x- ,co y arties d’uti pou~e- Je,. 

&S e11c0re &:~~erience avec l’objs&if. d’un. 

allrre Telefcope qu.i fe trouva .km ma main,.. 

cet ol,je&if .itoit-. un doubk-Convexc dent, 

fes deux c&&s &oient rravailk fir une .m&17c. 

Sphere ; & le Foyer en &oir doignb de 83; 

pouces St 1; Cela pod, fi les Sinus d’Incidence, 

g de RZefra&ion, de la Lumiere Jaune la $LIS : 

&&ante , hc pris dam la p.roporti~on de rz-.i, 

17 3 le Dicimetre de la Sphere Sur 1aquelIe le 

Verre avoit kc& travailld~, fe muvera, par 1~ 

calm1 , de 182 pouces,. Je mis. ce V,erre-12 fill; 

un awe qui hit @at-, de. forte que Ja Tache 

Noire paroif.?iGt au milieu des. Anl~eaux cola+ 

~6s fans audun~’ ame preflioil que’ cellle &.t 

po+ duVerr& -.Ap&s cela., rnehrant~..le Dia-, 

metre dn cinquihe Antieau ohfcux ;a& exac-. 

temm c@il ~lix fut*poii;tl~e I < je troubai. .qLt:J 

itoh. prkcii-dmenade kt cinqui&e partie d’un 

puce. Je pris cettti me&e, .ave~ .~;tl compas : 

filr la AIrface ~iiyeriq.m3 &I Verrc ;Tuyeripjr ; , 

'mO11 id ktant &-environ I&t ‘0~1 neuf pouces 

de cette fiEf~C@ j dt- prefque perpendiculaire au y 

Yerre qui avolt ;*e d e pouce ‘d’Cpaiffeur. D’.o~ r 

il:efi a&. dCconclarre gue,Je. vexi.&& D&nl&- 

_.

Angle d’hcidems 

fir L’Aiu 

Dam les deux premieres Lhlonmes hot ex+ 

prides les Dkdiquitks d.es Rayons incidents@ 

krnergents , :i hLame d’.Ai~ , c’cfi-i-,&e ,,leurs 

Angles d~hcidence :& de RefraOiorz. Dam Js 

Ttroii;he Colonme , Je Dianletre d’un’l Aimeau

IR , Violet, Bleu , Bianc, Jaune :, Rouge ; 

VIO LET 9 Bleu, Vex, Jaune, Rouge, &c. Mais 

ces Couleurs ktoient t&s-foibles , himis lo& 

que la Lurniere paffoit fort obliqirement au trav-m-s 

des Verres : car par ce moyen elIes devenoiem 

aikz vives. S eufement le premier Rouge 

jam&e ) conme le Bieu dans la .$$mkkze Ok+ 

J- erarnrion , Aoit fi mince & fi foible q~1’2 peilie 

yormoit-on ie difcerner. En compnrant ces An- 

.IX~LZX produits par me Lumiere kanhilre, avec 

jes Anneaux colorCs. pro,duits aJ aiie Lumiere 

refl&hie, je trouvai q~te ie B P ant hoit oppofii 

au Weir , k Rouge au Bleu j le J aune au V iolet , 

& Ie Ver! zi &me ~ouleu?: qony&e de Rouge 

tk de Violet ,: c’ek-A-dire ) que ies parries d.u 

‘Brerre $ qui lorfqu'on regardoic deUks , yamifhien: 

blanches J dt0ien.t . nojws Jor$u’.on ies 

w3yoit en regardant A wavers j 84 gu’au conkraire 

se)les qui dam le premier cas paroiffoient 

t-$oires i paroifibienr Blanches dam )e Second: 

De mhe aufi celkes qui dam le premier cas 

ParoiEoieQc Bleiies j dam l’autre paroiflbient 

Rouges .j 8.2 qu’il ell &ok de n&W% de toutes 

1~3s awiw Codem. Vgtis en pou 

nzalliere dam la troihh3e Figwe oh 

font: les Surfaces de8 Verses qui fk touChem m 

E ; 1~s Lignes +J0ires track3 entredeux, kmt 

~jes &fiances de ces Surfaces en progrefion 

~titla~ne:F;i.qII.5 ; Ies .Cs>ulqxs _ . &zrit$s . au .deffus.$ 

$2 g ij

$76 ifi b! Opiipe2 ftir Id 

LUmie~c~ 

(onr: vu& par une Lun~iere.reAkchie j & celIegj 

q,ui [ollt: kcrites au d&k23 5 par une Lumiere, 

gra&2ife~e. 

x; OB S ERVATl o -& Ayam tm pet-1 lnOtiiii& 

Jes bards des Verres ObjeLtifs, 1’Eu.l le $iffa,. 

lellrenzellt elztred-eux ; or les Anneaux en devinrent 

plus pecits J g Ies, Couleurs plus foibles :: 

de forte ty. yarut d&a&& de hum moi- 

& des m&nes Anneaux J & reffim-ie dans un: 

plus yetit eiace. A yaw me&r6 ces A nnenux >;a 

j:e trouv ai que 1% yroportion de. Ieurs Diame-. 

tres aux Diametzes de pareils A tineaux prod uiz$ 

par une Lame d’Air , dtoit environ comn~ de’ 

7i8; SL par confequeat les intervalles des 

Verres, dans les endroits des Cercles kg,zux produits 

par ces dew Miheu, IgEau & 1lAir ,*Cont: 

i peu p&s comme 3’ i 4. Et peut-he pouroit:. 

011 kablir pour Regle gene&e : que ii quelque 

autre Milieu plus ou mains denak que I’Eau ge 

efi c~mprimk eme deux Vetires , les intervalles.: 

de ces Verres dans les endroits oil les Antieaux. 

ferollt produits par ce Milieu-l;i,ferone.aux in-. 

~ervde~ des mk-nes Verres d,zns les elzdroits o& 

de pare& Anneaux .&on~t ,prbduits par, ~11 Air 

interpofd , comme font. entr%ux les Siiius qui 

~l~ehrent la Refia&ion qui Ce fait de ce R/filieuw’ 

Li dalls 1’Air. 

x.1. ~RXYRVATIO N. Lorfque ~'&LT droitg

fy $0 co~~leti~s. EIV. 

237 

elxre les Verres , fi je PreKois diverfement le 

Yerre fuperieur par ks, extrhiE& pw faire 

paffer plLlS p~oqtennem les Anneaux d’uu endrok 

:i hme , une petite ??ache Bhn&e &i- 

voit itrmXdiaren?ei~t leur centre ; mais 1’Eau: 

d’alentoul- venam A s’infinuer dans cet endroit- 

13 , 13 Taclxe difparoiifoit tout au&t&t : elle 

avoit la na&ne ayparence 6% les mf?nies Couleurs 

qu’auroit produit 1’Air interpoG$. Mais ce n’f$ 

zoit’ pas de 1’Air ; car s’il arriqoit qu’il y euc 

dams 1’Esu queiques ~u&s d’Air,, &es ne diG 

yaroiffoiens point. ~1 Mloit done que cette Re-. 

fl&xioii fwkauGk par u1-k Milieu plus f;tbtil, qui 

youvoit dchapper j wavers les Veru;es pour 

hire place i I’Eau. 

x I I. O’B S E RVATI 0 ti‘. r(2 fii Ci?S 0 bfi.rVa-’ 

dons au grand jbur. M’ais pour. examiner ‘plush 

prCcX&nent les. effets de la Lurnie~e.col&de qui 

mnboit hr les Verizs , j”obkurcis h cf?an&re ;1 

$t je regardai c& Verfes que j’bois illuniin& 

par la Reflkxioli des Coukurs P$kti~~s jetties, 

filr me feiiille de Papier blanc 9” man 021 ktam 

$acd de telle rnmiere que’yar Refl6xion je pouvois 

v&.r ,le papierSc,tilorg dam ces Yews-cOmme 

dam. un Miroir. par ce moyen-1E ledn- 

neaux devinrcnt $s difiin& , & jfen dbcouw-is 

~11e $US grand& quantitC qu’au grand jour:f 

de cett’e nxuliere j’en ai vii queI~rreEois plus de’ 

qingt , au lieu qu’au grmd j&W je n’ai jama&; 

8d. en dikemer~pltls de huit w neuL

‘2.+ 4 y--&b d’Op fiqhe $ /iw Ls Pl/umz”ep&2 , 

noire ks~ ronde, c0tmZ7.e Celle qui a &td ddcri@ 

dnns ~~p~emiere Obferwtjon , fxpek Tache fs 

&lacOit continuellement ju$l’i ce qu’elle eG$. 

acquis $1~ de la mOiti6 0~1 des trois quarts d’un 

poLl~g en largeur avant que 1:~ Bulle crevit, me 

CrLls d’a$ord que 1’Eau ne ITAwMXO~~I auc~.llle 

LLlly-ligrc dnns cet endroit-li ; niais ok&rvant 12 

cho[e de paus pris, j’e ~&COLIVY~S CZLI dijdans de: 

CgtteTache pMieurs aucres T’:~hes rondes plus 

P etites , ~f$quelles pnroiffoient beaucoup ~1~15 

n&es & pIus fbmbres qw k refie : ce qui me fit 

collnoiztre qLl’i1 fe fnifoitquelqueffeAexi0il C/ails 

les autres, endroits qui: n’ktoient pas fi obkurs 

qug ces petites Caches-1.i. Et par. LI:II examea 

PIUS $5 je trouvai qti~ je pouvois voir les 

Images dae certaiiles chofis (conme d’unc Cl-naf~. 

d&z 011 du Soled) i la faveur d’une Reflexioa 

I”+uiflhnte , non feukement dans la grad& 

Tnchc Noire , mais atIff dans les petite3 

plw obkres qui &oient. au &dam de la. 

grande. 

Outre le$ Aiineaux coIca& dent je viens c4’e 

a parler, il paroiffoit f&vent de petkes Taches 

colorkes quimontoienir & defcendoiencle long 

de lnBulIe, A cauce de cpelqLles in&s&t& cp 

I’Eau prodi.&oit fi1r.L &r&e en. s’&co&nt en 

has. Et quelquefois il fi trouvoit des Taches 

mires produites fur Its cbtks de la B~11li: , IeL 

queks montn’nt vers Ia ptcls grande Tache 

Noirc LZU ht de 1~ .~ulle ). s'ulzifibient d elh~

egardoit le phs obliquement , iIs arrivoiellt 

i me partie de fa Lame d’Aiz $1~ de dou.ze 

fois plus 4paiEe que .ceUe ,o& ifs paroifloient 

~OI~~LI’O~I ks regardoit perpendicL~~niremellt ; 

au km que dans le c-as recent , .les Anlleaux 

us obliguement, P e trouvoient &II-s d,ans 

oit oh l’kpaiffeur de 1’Eau &it i I’& 

paXeur qu’elle avoit dans I’endroit 04 ifs &oient 

.+vL?s par des Rayons perpendiculaires, dans une 

gr0Portion un peu moindr,e que de 8 i 5. Suiva.Qt 

dil;es Qbferv+tions Jes plus .ex&txs, c’6toi.t 

cel+e I 5 & 15 f i IQ : de r0st.e que I’accroiffe- 

+lent .-de ,ces’ Anneaux efi “4. fois moindte ~LUZ 

,celui des &meau,x qubn vpis &IQ une L;/~w 

.&Air. 

Q&q uefbis la I3 uOk ‘d eyeno$z ,d’une dea& 

Jeeur unifome par tout, except6 vers le ion>met, 

,tout .prks de la “Taclie Noire’; ce que jai?- 

if erai d, e ., ce q ue d ans toutes les pofitions’de I”& 

{a E.Mfe prd~ntoir Sa mhe apparence de COu- 

4eurs. Et alw les ,Cou,leurs -@‘on voyoit Cur k 

,circon’f%rence apyarente par les Rayo11.s les $Us 

&liques 3 &aienr. differentes de ceJl:s qh’on 

voy ait en d’autres endroits par des Rayons 

l~~oins inclinks ;i la ~dk. Et ,!a nhne partie de 

cette Bulle paroiKoit de difFereWes Couleurs 2. 

diyers Spetiareurs iui,Ia segtirdoieflt ‘Mm d&s’ 

&quit& f’rt differe,mes. Or confiderAnt cotl~- 

$ien 1~s di.Ikrenxes _ .obliqui+&’ .. 

des Ray 011s 3 ‘fi& 

I is

ago. j$t d“0ptipe , [tir h c lhW&rt 3 

foient varier les Couleurs dam ~es-mbxs e~.z. 

droits- de la B&e, ou en differems endroi& 

d’k,oale dyaiffeur ;. je conch en vew de ]la. 

quatri&me CIb@hm, de In quanorzikl~~e , de 13.. 

~~izi&lle 9. & de la dix-huitidme , f’elon qu’&sz. 

font expliqukes dam Ea bite , que I’k,aiffeup,: 

& I’Eau requife pour &ire paroitre me. fe& 

a&me CouleurJiuivant difFerentes obliquitdsi, 

efi , ii yeu p& , dam la .bxq~ortion exyrimde 

dam cette TABLE. 

L’&paifiur 

L’iczcc. 

-..y 

de 

Dam les deux premieres Col&nes f”ont ex:, 

p+kes les Obliquit&s des ffiayolls i Ia furface: 

de l’Eau, c’eit-&-dire , Beurs Angles d’Inciden-+ 

ce & de Refratiiow 04 jb &ppo& que lesl 

Sinus quiks m&zent;,ibnt en no,ribres rondsP 

wnllne 3 A 4, quoi, qu’appnrem~el~t~le Savom 

di~o~s~d~ns .bEau, c,zt& quelcpc petite, alters+

y&f h codetirs. 

.C0lornne , 1” eydiur de fa Bde , par iaquel~~ 

une Cdeur quekcmque ef’k produite dans ceg 

differentes 011’ 3 lquitds , 4% ex@mde en par& J) 

gSol2t dix c.ompoknt l’kpaiffeur propre i proi 

ihire .63x= Couleur , brcque ies RayO12s f&e 

Et h Regle qui rehlte de 1,~ 

b’accorde fort Lie12 aver 

ii l’on en fait u12e jufie applica- 

,,eion : c’eit: que I’kpailfeur d’une Lame d’Eau 9 

requ@ pour prodlzi,re une feule ti n26n2e COu* 

Jew) i differewes obliquitks de l’ceil, efi pro+ 

-pOrtionne~le $ 1,~ Secance d’un Angle dol2t Ie 

‘Sinus efi Je prel22ier de JOG MOyens Arichmetiques 

proportionnels entre les Sinus dYnci4 

.glence tit de RefraQion, A coi22pter depuis Ie 

$LIS pefit des Sinus, c’ebi-dire , deyuis le 

.Sinus de Refk@ion ,jorcque h I%efiaQion fe 

.fait de 1’Air dLzns 1”Eau ; I22a;is d’e j’Enu dam 

--j’Air’,’ depuls ‘* ‘le Sinus d’Incidence, 

J”ai ol$ervd quelquefois, que les Couleurs qui 

paroiflenx fur J’Acie;r poJi Jorfclu’ii e& &h~fi 

$i 4 011 iitr $e M.etal de clothe , St fi&r quelques 

autres Subitaf2ces met&ques lOr!Qti’on lw jet@ 

koutes f~ndu~s filr Ja terre, 0A elIes peuvei2t ii3 

j&-&jig en plein sir 5 ant ibuffert , cor2ime h 

CoLllettrs desBtlIdcs d’Eau,quelques perks ch2- ’ 

.gelnents’, &ant regar,&es A differetites.c~~Iiqui, 

:p&; & que Cur tout le IBleu fonck, cm 1:: Vi+ 

!ec B regaFd& ,f+t ObQm22ent , s’eiE chal2gk G~J 

< 

6 i ij

CoLJzurs ne font pas fi grai2ds- 12i, fi ~eenfil--1e 

;&&i d’esptitjtie, fiv h Lumie* 

Mals les changel22ens de ce$ 

que ceux qui anivent aux COu1ew.s produites. 

par 1’Eau. Car la Scorie Ott Ia partie v-i&&e 

d,,l Meta.Ij qpe la plG~~t ,des Metaux bchauff& 

ou f~n&ts. p~uffent continuell.el2~ent kr leur 

&&Ice:, & qui. couvrant ks Metaux d’une &’ 

ece de pellicule vitrifi& ,. yraduit. ces COIJ-, 

rs-li ,. e.fi beaucoup plus de& qu.e 1’Eau iU 

je trOuve que le changement de’ Couleur 

ca&! par ItObliquitd de l’ccil, eit l22oil2dre dans. 

gout; Corps n2inc.e >, & 122efilre. qve ce Corps efb 

plus det2ce+. 

XkX. OBSE‘~~~ION~ hi , TOLX de 122&22 

‘I ue clans. 1s New&me ObJSvation , j’ai trouv& 

q:ue par le moyend’une, Lumiere trdtde , It% 

aBulle paroiffoit d’une Go&w coarraire. &elk 

gu’elle faifOit voir par ul2e. Lul22iere reflechie,. 

A.in ii, lorfq 11’012 vOyoir la Bulle par Ia Lumiere. 

des N&es , reflechie de Ii. Bulk dnns I’CriI, elle. 

iembloit IROuge d.ans G circonference.. appa* 

l:cnte ::, Mais ii dans Le. 122&22e:. ~122~s , ou im--, 

mediatement aprk,.. on regardoit l&s Nukes i 

txavers b Bulle , b sircon~erence.~tOit Bleu&. 

Aucontraire ,. 1oAque par- une Lu.miere refl& 

oliie Ia circonkreiice. en yaroiifoic Bleug , & 

paroiifoit Rouge’par. une, Lunjiere tranfinife. 

X XL OB s E RXATCO N. in nlotiilI.ant des 

~~~@s. fort minces. de Talc.. de MOfcOvie., 

q9ipu ah nA22e q@.Ues &Ojent, fi. minces.;,,

@$I3 CotileUrs. Exv, 11. PART. I, 

beaucoup plUS. Car le nonibre en parolt rkef-. 

.kinent illin%T~ , quoi qu’ils ne ibient vifibkb 

qu’autant qu’ils pedvenr he iEyar& par Ia 

Refim.%on hu FM" me , conme j e l’expliquerai: 

dam la iuitz. 

Au &Ix, il J.I’Y avoit qu’un c&k de ces, 

Anneaux J’ hvoi;l; celui vers lequel Le f&k la 

Refratiion 9’ qui 6&t rendu di.Knc’E yax: cette 

RefiaQipn 5 car l’autre cAti: devenoit plays conk’s 

q ue 1 or fq. u’oble regardoit j la finiple.vuE :’ 

de forte que vetis ce c&k jb ne puuvois d& 

cerne? plus, d’u’n ou dew de ces Ami-eauk 3 g 

q uel q,.ft ue ois nihe a~cun , au lieu au’; la Ginp1.e. 

vui: j’en’ PouVois. difcernei- hit OLI neufl‘ 

@ant' a~lx. Segments OLB" Ari=s ;% qL1.i. dans le. 

&tB difiiil& yaroiiIbient’ erl di: rand non&e 3”t 

;js n’eirci:doient gas:; pour’ la p f iiyatit , 121 troi-. 

fit&ne~ partie d’h Ckrck. LorIjLl,e Ia., Refikk 

tion ktoit fort grand& ,. O,U‘ le Prifine fort kloi;, 

. 

gl1’6 des VerresObJe&kifi , Ik milieu d-e cei Arcs, 

fe L~roiiilhit ahffi , j.LlCqu’i difparoi:tre ‘J&.A corn-- 

of& une.,. Blhzheur unifornie , tandis Cpe 

. P eur5, dew? ex&nit& J’ ~u&bkm.que les Arcs 

kllt-er;S les plks &$g&s dLl.Ceiitke, dkvenbienc 

pIus dikintis qSaupakavant , pnrbiffant fbu~ 

~a forille qLie VOLZS pouvCs 9&s voir~~deifrnks dans: 

‘& cin,piijne .Figtire,.- 

]Li o&ces &rcs parbiffoieilt l&.plh difiin&ks, 

&$ n”ktoikii’t que Bl&m~ & Noirs alternativeiaent 

;re ~&IS &Imgtz d’aucune auae Couh~ 

w

‘,’ 

ART, % 25 

.&a Couleurs la finyk vus 9 

,+es ollt p+W 3 i les regnrder au cravers d’un 

,pi$ine iB environmks de quantit& de Cercles 

,@ralleles st horizmtaux. Mais pour produire 

get effe.e , iI &oit neceifaire de tenir le Prifinc 

~C-allele , 01.. prefque par$lIeile i rHorifon ; 8% 

.d e 1 e dfj i 0 f, er d e telle rnaniere que “k$ RayoM 

puffmt etre zomgus =v.grs le ham3 

‘(

SUR

5Gf ~~&$!+ Jop’;qLib ) fir La ~~~~~r~ 

collq~~e, i Iaquelle Cyaifkur le Violet exrrhe: 

eft r-de&i Ie plus abondanmlel~t dms lla premiere 

Suhe de Couleurs ;- en 03 ~23-1~ , par la* 

Sreizihne Obj’ewatton , H K rcy~,e~el~teral’kpaiIr~a.l~~~ 

fe:etlr, ,i laqtde &&ouge exhhe elt: reflechik.: 

yl US

. . , 1 

d’Enu :

‘fVi0Iet - - - 

h&go - - - 

Bl --- 

v:1; - - - - 

Rouge - + 

Rouge bleuibx 

fVert bfeuitre, -.

1 es IV. II, PART 11. 27 

certe Coul:ur iortplus p~otxyte~~~fxt CJL~'~UC~~~~~ 

awe , des bards du Blanc. Et i ~&Ire qLle la 

Iargeur de chalue Anneau s’augmente ainfi , 

,ks intervalles obku rs doivent dirn~l~L~er /u~~~~~ 

ce que ks Anneaux voids vicntlent j [e tOU- 

&er & ,i le m&r enfeeble , les exterleurs pre- 

nlierenXxt , & puis ceux 

s 

qui hit k3 plus pro- 

&es du Centre : de Carte qu’ils ne peuvellt plus 

ktre diftinguks i part, mais fenhlent compo&r 

un Blanc dgd 8.5 uniforme. 

Enrre toutes ies Obfiyunrions prop&es cideffl.ls 

, il n’y en a point qui foient accompagnl-es 

de eirconitances fi hr xenantes que la 

vingt-quarrihe. I.33 principa t es de ces circonflaxes 

font , Qume chs des Plaques minces , 

qui i la h ie vfi;l’ paroiffent d’rzn Bhc tranfpakent, 

dga f , & uniforme, fah kc rernlin6es 

par la moindre ombre ; la Refra&ion d’un Prifme 

y &Ce voir des Anneaux co!or&, quoi cp’or- 

&n&ement elle ne fage paroltre les Objets 

color& que dam les endroirs 06 iIs ibnt terminis 

par des Ombres r oh dans ceux oh iIs k 

troLlVent avoir des parties inCgahent lumil~eufes 

5 &-que cette RefraEtion rende ces Anneaux 

extrkmement &fiin&ts & Biancs, quoi 

que pour l’ordinaire elle rende les Objets contLIs 

8r: eolor$s. on comprendr;t la raiibn de ces 

deux accidenrs, G l’on conhdere que tous ces 

~l~~le~~+~x CC&X& f&t en e&et: dam la Plaqlle 

~~&pfon 163 regarde &me veik fitnyle, lkxa 

M 111

&’es 1. ??&j’e 11. 

237 

dam me chambre obkure 011. regarde ces Ail-. 

neaux au tr’avers d’w Prihe par la&fl;cxio~,d~~ 

$iEkrentes: CoLlleun pfimhpes qu'une aLltIe 

Perfonne bit inouvair 51 & 1i fur un $/lur) oU 

lur du hpier d.‘ol; ces Couleurs font refl&chies 

zal3dis que .l’a-il du SpeLheur, le. J?rii;lle & les 

Verres. 0bje&if:‘5 Conr fix& dam Ieur fitu;ltion 9 

( conlme dans Ia tl:eizikme Obfirwztion ) iI 1’3 troll- 

‘pr:era $LI~ 3a pofition de3 Cercles form&s C’uccec 

fi ven~nt par l.es differentes CouIeurs , Cera , de 

run par rapport A l’autce , t&e. que je l’ai d& 

trite dtinslesEgu.res dbm,ou abx-v,ou~~~y~ 

Qn. pent verifier par la nil2me inerhode la ve& 

des explications des. autres Chkrvarioiis. 

i?ar ce qui’ vi& d&l-e dit, ;. 011 peut expli+ 

q”er- COLIC autre pareil Phenomene concemam. 

‘%rEau & les Plaques. minces de Verre. &dais ,i 

Bkgard, des. pecks fiag~nens de ces Pia~ues , if 

faut &erver de plus ,. que G &ant~mis 2 piat: 

fur- une Talde,on leg toume autour de leur cm-~ 

E.re rmdis qu’on- les regarde i travers d’un- 

Prih.32 j ils feront, voir $ en certaines fituations ). 

&s Ondes de &f&zentes- Couieu~s ; que quel-, 

qLles-.Llns n’e font. vo.ir ces On.des qae dabs une~ 

au deux pofitions ; niais que la plfiparc les font 

voir dam toutes forces de pofitions , SZ: pour* 

~or&~lair.e LLJX pr,ei‘que tout-e leur furface.. Celti 

ygen.t &e ce qtze les hperficies de ces iorces de. 

glaques ne ibnE pas, exa&et%enc uriks ,113aiS ollt: 1 

pluGeL]rs cayit& &; kminences 5. & de ce pe I’&- 

M ii1 iij,,

z 6’ tirctips, Lry, 

-&gale & fedblernent uniforme. D’& 1’011 doic 

,aeceffaireinent inferer I que le Bhc e&‘ .un’ 

tomes Ies Couleurs; & que la Luw 

‘introduie-dam I’ceil, doit $tre un 

mkhge de Rayons do.ii6.s de toutes ces CouG, 

eUr§.. 

11 FarOft de pIUs par la Vingt-qua&rne Ohf+va~iOn 

qu’il y a un rapy0r.t confiant entry Jes 

.Coulews &, h RefPangibilith, , les Rayons leg, 

plus refrangibles &ant Violets , Ies moins”fehangibles 

Rouges, & ceux des Couleurs internlediates 

ayam i proportion des degrds ill-. 

lcerrned.iats de Re&rangibilit6. Et en com~armt 

~Ob$h,kztion treizihe , la quacorzidme , ;st la 

,q uinzidrne , wet I2 quatrihe cm la dix-liui- 

;%i&ne , il parok qu’il y a conhanment le III& 

me rapport entre ia Couleur & Ia Refhhibihd 9 

$e Violeg &ant reff &hi (.toutes circwfiance8 

.&ga)es J aw rnoindres kpaiffeurs -d’une Plaque 

?mince 0~ &une B&e quekonque , ie Rouge 

,~UX plus grande,s CpaiEems , 84 Ies Couleurs 

$~ternledia~es aux .kpaitfeurs inrermdiatesl 

,J)‘oG il $enF L~it aufl~ gue ies difp.ofZons ,colo-, 

+/+~~ des Rayons ~hnt natureIles 2 .ces Rayons, 

& i~xJ.rerables ; & que par conkquent tomes 

$es produO ions tk app.arences des Couleurs qui 

rollt ;3~ lllonde , proviennent non ,de quelque 

,c~lal~gel~~el~t p hy fi que cauG dans la Lumiere 

,l,a. la voye des:Refra&ions ou des Reff &ions b 

pais {eul$pz+nr des diffhents 

\ 

rdaqps 0~ fip+ 

N $1

5 k yolci pw~enu a une autre ParP 

;kie dLz DeKeh de ccc Ouvrage: 

:b’efi d’examiner quel rnpport il 

‘y ,a entre les P~enomenes ..des 

Plagues minces traA@rentes ) 8G 

N n ij

REMIE~RE. 

PR.0 

I, kra aif de ddcouwir&x&&$ qu’?rl y ~2 

entre In Reflexion &. la RefiaEtion , ii hn ‘. 

confidxe que ;p lohque la Lurniere paire ,obIG 

quemenr- d’un Milieu d&s un; autre ). 06’. les,; 

Rayons f’e, ronl enten s’kloi@anr de Ila Per;- 

pendicnlaire , p r us la. difference] de -leer ,denfit/& 1 

refiingente eft grand& moins il ~faut-d’0bIiquit&l 

d’Inci&mx pow caufer une Reflexion totale;- 

C$.kF Sinus pi rn+h3-g la #$i$&iQn,,fQQ$

Iii IV II.‘$ART, 1.1 

?&1tr’ x ccmme 1.;: Sinus d’hcidence 06 corn-- 

. mmce h Reflexicm torde , au ray011 du Cerck; 

a, par cOnl&-quent. cet Angle d’Incidence efi le 

moidre k oh, Ia difference des Sinus efi Lx, 

p1us.~grande. Ainfi, !a Lunaiere paifant de 1’Eau 

dans. YAh 9 06 11% Refrct&ion efk mefike par. 

ks ‘Sinus dent la proportion efi de1 3.. $, 4, la, 

F&flexion do&e co:wnence lorfque 1’Angk 

dkcidence efi.d’ewirOn 48. degrks 3~. lninucf 

tesI La Lumkre pdant clu Verre clans I’Air,oG: 

h Ref~a0k.m efi mehrke psr Ia Raifon.des Si-v 

nus de zo..,i 3 I.. Ia Reflexion rotale commence 

liorfque 1’Atlgle d’Inc+i.dence eft de 40; degr$.s 

IO. minutes j & Lz;nG en yaf&nc~du Cryfcal 011, 

d’autres Milieuxi encore phls refringents-, daw 

l’,Air>., iI y a,encore’une’ moindre obliquiti re-, 

q&e pour prOduke une R’eff don tot&. Done. 

Ies Surfaces ui cauTent le plwde F$efra&ion Jj 

re$echiffent~’ s e plus promptemerw toute IS Lu-, 

nliere qui vient i tomber filr-1 elles :. d”oh I’on, 

dOic cOr&~re n&eKairem’ent que ces SuriFaces; 

on&.plus ,srande force r&lechiLknte. 

Mais ce qui niontre’encore plus-vifiblementi 

1.i y&it& de, cette ~~opofitio~~ .J c'efi que dans ) 

ane Surf&e qui,,efi entre deux MiIieux.tranfil’.Eau 

7, &luile , Ie, 

j les Verres nn&alIi- . 

ques, ? kS V erres dUlande~ 9 bArfenic IJSIIC~ 

tmnf arent-‘, . ks- Dimailts ‘)@c. la Refl’exion ’ 

.~“;ct..~> us 0-u mu& fime., Man qize la Sdke -2s; 

P 

,$!d n, iii:;

&pie, fir la ~~~:er~ 

iquelque opaque que .ce Corps paroiffe en yleirn 

Air, il parch3 yar ce moyen fort vifiblel-nent 

,tranfparent 9 s’il sun .degrk fi.AXaal~ de t&uitd, 

g f&t ex.ceyter de ce nombre les Coxps Bk~ncs 

&tnUiques , qui en vertu .de leur exeeffive 

deidit~ Cemblenc Xeflechir prefque twte 1.a Lb 

xniese qui 5eoKh2 fk leur premiere S ur,face , 2 

nloins qu’&ant di-ifous dans d.es ItienfkruEs con4 

v enabl.es , ils ne Soient rkduits en crks - petices 

yaeceiles , car en ce .cas-& iJs &y,ie~~~etal; -au+?Ij 

oranfr.arel~tsp

J?0ur que ks Corps pent oyaqties 0 colori% , il ne fatit. 

pas que few-5 parties CT leurs intertiices pa$henr ela, 

grtitefle me cenaine gro$?eur cKterminkeO . 

'AR fi'h esq~ ks phu opaques fbnt&~~ 

viGs en parcelles c&f&tiIes, comae .ks~ 

ux diffous dans des Menfhit’s acides, .&er : 

lils deviennent: parfaitemem trnnfparents., . Ez:c 

us pouvez vow louvenir encore , que dans 

hidme oby- erw&obra 9 Zn’y avoit point de ReL.. 

xion dans I’endroit 01; les Surfaces des Verres 

bje&ifs keoienr fort proches k’une de %Skutre a, 

lam pourt,ant ik toucher. Er dans Pa t&l-fiptiei?ad. 

b/ewatioz, H'a Reflexion de h Bu& d’Eau &oit: 

preijue inll;:nfible dam la parcie la plus, mince : : 

de forte que %ame de Lumiere ;Pflechie,, il:pa-. 

rchfloit au Klaus de la. Buk des: Taches erisl, 

xuJix.es.

I 63s ART, 291 

Je trouve que ce ibd~ les cauks deli tra& 

pace de J.‘~au 3 du Sel, du Vexe, des Pierres 

p tc de telles awes Subfiances. Car il y ;% 

$uGeursraiGms quiyeuvenr.fairecroire que ces 

corps-k ant autant de POres Ou dTucerfiices 

enere kues parties que les aurres Corps ; niais 

que leurs .arties f&-it trop petires, & les intcrfiices 

qu’i r y a entr’clles j trop petits pour pou- 

,yoir produi9e des Rξans fur ieurs conmunes 

Surfaces..

compofer des Nukes de differentes 

Car je ne-vois pas ri quoi I.Ton peut raiibfinabkmenc 

aceribuer lcz pr,odu&ion de ces Coufeurs 

dam une Subfiance aufi tradparente que 1’Eau,, 

ii ce ,n’efi -2 la di@erente groff‘cur de Ccs 

. partlcuks 

globulnires & iauicks..

SE 

OPOSITION,’ 

par les Couleurs des Corps Naturels on put conje&rer 

-quel.e efi la groyenr des parties dont ils 

Jont cornposE;. 

A R eomme i1 eit fort probable , par 1.g~ 

cinquikme Propo/;cion , que les parties de 

-ces corps produirent les m6mes Coulews que 

produit une ‘Plaque d’une &gale kpailfeur 9 

ourvh ~LLC Ia dentitk refrabive des deux fait 

P a ni6ine 5 SC yuiique la plfipart de ces parties 

~e~&lent avoir 2 peu p&s Ia nGnze denfit& que 

1’Eau ou le Verre, conme on peut le conc~ur~ 

de phfieurs circonfiances 3 il ne hut , pour d& 

tcrminer Ies groffeurs de ces parties, que con; 

fi&er les T A B J, E s prkedeuces oil efr. expri- 

I l&e l’kpaiffeur de 1'Eau OLI du Verre , qui fait: 

voir tel!e ou :telbe Couieur,. Ainfi, G 1’011 veul: 

lavoir quel e& le Diametre d’,4ln Corpukule qui 

&-ant +$ au Verre en ,denG.tk, , reflechit + le fus * Cideb , pag, 

Vert du troif&ne Ordre, fe !iombre 16: moxk ;LG7.e 

gre que c’eit I$- parties &un pouc.e,* 

I000000

vantes* 

11 efi fort probable que les differences efpeces 

d’Ec;ir/;lte, de Rouge, d’OrangC & de Jaw-, 

ne, [oll~ dLl Second Ordre, fi ce font des COU~~LIFS~ 

nett-es & foncdes. Les lntmes. Couleurs du Premier 

& du Tm~~&ze Ordw 9 peuvent &re auff~' 

afl-ez bo1111es : h~letnent le Jaune du Premier, 

Or&e, eit: foible ;-& I’Oraiigd & He ROLlge dLE; 

Troi/&ze Or&e , f0nt fort charg6s de Violet & 

de Bleu. 

11 peut y av0i.r de bons V&s dL~~,dtririne Of;- 

die; lnais les plus: nets font du Troi/&e g, ZuqLleti 

i\ cen&le quaOn doic rapporter le Verc de tbttkes 

les Plantes , en psrtie i caL&e de %a vivac~td~ 

de leurs CouleuxS , & en parcie parce qLIe %.ori‘- 

q’Ze les Piances &e flktriffent , qLlelques- wes: 

prennent un Jaune verdke , e que d”iLztrcsl 

prennene un Jaune ou un Orangd plus parfait!,, 

OLI n&ne un- Rouge, 9” apant pafIT Premiere-. 

ment. ar routes kes, Couleurs inteFllle,diates; 

P 

nommees ci-de&-w. Tous ces chai~gements L&p 

blent he produits par k&aporation des.par:- 

ries aqueui;es de leur fuc.,, d’o& il arrive- que i.es; 

Corpkutes col0rks. en cbiennerg plus denf&,+ 

& &me un peu pk~Ls grwpar l’ad’didoli des par;: 

ties huileuces & terrefires de Ge &cl ogli Ciii&+Lik.. 

verte des PZantes eit kns doLIce d-u-&me or,&+: 

que’ les Couleurs Ziuxquelks eIle fe change. :; 

parce %;LE cxs changements 6 f&t gag degg&,s 

.

tiktirs., Lsv. II. AR?, 111, 299 

& que ces Couieurs, quoique pour I'qidinair~ 

rpeu chargkes , follt pourt,znt rrop foncdes & 

.grop vives pour he du quarriLme 01&e, 

Les differentes Efpeces de Bleu & de pourpre,peuvent 

kre ou du f-econd ou du troiG&ne 

.;Ordre ; mais ;8es meilleures ibnt du troifi&e. 

Phi; P,z Couleur ,des Viojettes Ikmble trre de 

,.ce dernier Brdw p 0 parce que le syr,op de ces 

Fleurs eft changk en Rouge par des Liqueurs 

acides , &Z en Vert: par des Liqueurs urine&x 

,.a alcaliz&es. Cnr comme iI efk de la nature des 

Acides de difToudre .ou d’attenuer , & des Al-. 

calis de prkcipiter ou d’dpaifflr , G la Couleur 

purpurixle de ce Syroy dtoit du ihcond Ordre, 

une Liqueur acid.e attenuanc fes Corpukules 

golords 9 changeroie cette Couleur en un Rouge 

,du premier Ordre ; & un Akali les kpaiilifEant ., 

&angeroit cetce ni6m.e Couleur en un Vert du 

{econd Orhe ; Ch ce Roug.e & ce Vert paroilgent 

troy imparfaits, hr tout le Vert, pour pouvoir 

gtre produits par de tek ehangemenrs. 

Mais fi 1’011 fii~ pie que le Pouryre des Viokttes 

efi ELI troi P l&ne Ordre, on peut reconno?tre 

.fans inconvenient qu’il le change en Rouge du 

pond Ordre, 8r: en Verc du woiJi~~e= 

si 1’01~. trowvoi:t un Corps d’un Pourpre plus 

fon& , & moills Rcmgeir:e +e fe Pourpre des 

V iolettes , il efi fort probah~e que ce feroit un 

.paarpre &J {i$ond Ordre. Mais Cornme il n’y 3 

poillg * de- corps w.ljgairement conllu dent. 431 

pg ij

36a Tr+&t$ dY$&pdt? 9 ji% ld8 Etimiefv 

CouleLlr {oit conftnrnment plus foncke qae 

cell.: des Violectes , je me his krvi de leur, 

llolll pour dbfigncr les Goul:urf purpurines less 

p)Lls fon&s & 1.3 inoins rougeatres , rel;les quc 

$o,Ie celles qui,paroiflent vifibhnent plus nettes: 

gc plLls c1re.s que la C0uleu.r des Videttes. 

me B P eu du premier Ch*dw , quoique te:?s-foi-, 

&,a tr&.-leger’, peut le rencontrer peut- bye: 

en certains CoSps ‘9& i%l femble en particuliep, 

que r~,zup, d:es Cieux fait de ccc Olrdw. Car 

EeJle eft 1s nature de coutes les Vapeurs , que 

~~~($&~Jlcs comnlencene li fe condenh- & & 

s:unir’el3: yerites, parcell& , elles XCJuikrem.~~ 

gro&ur. qui ek proyse 4 reflechir un ccl Azur 94 

;tvalTt’ que de pouvoir compokr des N&es! 

d’aucune autre Couleur. Ainfi con-une. c’efi 13: 

remiere,Coilleur que Ies Vapcurs 

r coimiiencen~ 

dz refi.echir , ce doit: &re, lea Couleur du. CieLle: 

phs pur & lb plus tran(parent ; puifque les Va-, 

pews dy fbnt. pas: encore parvenu% i la. gr& 

ceur qu’elles doivent a.voir pour pouvoir reflex. 

chir d’hutr.es Couleurs. ,’ comme cela i‘e trofl7& 

conhmd yar l’Experiencee. 

Pour le BhnC , s’il: eft vif & Iumineux $11 fil-. 

prime degrb ) c’efi ie Bhnc du premier Orbe :: 

dk s’il efi mains vi& & &oins lu~ni~~eux,. c’e&.. ~11:. 

mdlang~ des Coukum de &ff'ere~lts~.t Q&e. De: 

cetce demiere ef)ece eit: le,BHanc &$cunl~ , ce: 

lui ch Papier ,’ du Linge, & de la pIGparr des 

CQl:pS lih33 Je compte cj”eles I1\IPecaux blancs:

I es 24&&L Lrv. If. pa. 

font de la premiere efjyce. Car p~~iij~~e ljor ) 

le plus d en f e d e t 0~1s ks Nemux , dcvient trzn~ 

parent &ant r&duic.en fetiilles ; & que tous lest 

Met2u.x le deviennent mffl , s’ils font diflous, 

&IX des menfirutis , o1;1 vi&&s ; il s’enkt de. 

1; cpe kopacitk des Mecaux blancs, ne procedepoint 

de leur kule de&d. Comme ils font. 

mains d,enfes, ~LIC I’Or , ils cerolent: aufi plus, 

tranfparen ts , fi quelqu’awe caulre ne col~cou-. 

r.oit avec leur denfitk pour les rendre. opaques., 

Et cet.te caufe , c’eit: ,. je pence, une telle grof-, 

Jkur de leurs prticules qui les rende yropres 2, , 

refkechir le ~lanc du premier Ordre. Car fi ces 

pticules lent d’une autre &paiReur , elles pou4 

gent: reflechir d’autres ~ouleurs~, cornme cela; 

yaroit kvidenmlent par les Couleurs qu’on voic 

&r 1’Acier rough au feu en k trempant ,, &. 

qL~el.qL~eFois i;lr Ia, furface d.es Metaux fondus ), 

c’e&-i-dire ,. Cur fa ‘coaie qui ce Gorse par clef-. 

&s , i- nlefiwe qLi’ils fe refkidiffent. Et cornrne~ 

Ee Blmc du prelnier Odre efi le plus vif q.Ld 

pL&e.$tre produit par des Lances de Subiktnces~ 

~r;~nfparentes-,.I il doit ,zu.G &re ylUs. vif dam la, 

nlatiere $im de&e des Metaux ,$que d,ans la magiere 

plus, rage de FAir , de l’E ALI & du V’erre.$ _ 

EC je lie vois rien qui empkhe que les Subfian-. 

aes m-eralliques d’une &paifTeuc qui les rende: 

yropges ,& r.e&e&ilif. le Blanc dU jWMZter G&e F 

ne puiffent , en confequence de leur: grande 

&&t&, (j&m la t;eneur. de, la. Premiere f+$ti 

P E ii$

&hf Optt”qtie j 

30% 

rjon+ ) r~flecl~ir tout< i,z hmiere qui tolllbe &. 

elles, gt &re far confequent auai OpqLles & 

aLIf$ brillallt!?S qLl’aV.CL~l~ autre Corps* L’Or ) 0~ 

le CLliyre mtlk avec LUI peU mains ,d’Argeat 

que 1;~ moiti& de Cot1 p0id.s , ou avec de I’Etain 

ou du Regule d’Antin~oine en f~fion ) ou L;eli 

an~algall~k ayec fort yeu de MemIre , devient 

blsnc j ce qLli fait Void qUe leS particuks des 

M~~~LIx blancs ont beaucoup plus de Grface ) 

gr. font par conikquent plus petites que cell& 

de ~01 g &,I Cuivre; st d’ailleurs qu’elles lent 

fi opaques J que jes pa!ticules de !‘Ch ou du 

Cuiyre l%;lc &uuoient brilier i travers. Au retie; 

oll ne peut gueyes dou.Fer que Ies CouIeurs de 

l’or & &I Cuivre tie foient- du f$cond & & 

Ltroifi&ix OrfIre; & par conGquent les particlejes 

des &ietaux bhcs ne f$uroient &re (>eau- 

COUP plus groifes qtz”il ne a;lLlt po.ur faire qu’i[s 

reflechiff&t le B’lanc du pyCer Or&e : la voI 

latilitk du Mexure psouve qu’elles ne fbnt pas 

beaucoup trap grori’es pour cela. Eiles ne peut 

.yent pas he 11011 plUS beaucoup crop yetites s 

fi ce,la Ctoit, elles perdroient leur opnci.tk , & 

.deviendroient OLI tranfparentes , conlnle lore 

qGelles font a ttenu6es par $a vitriS;c+~io~~ ou 

par ulle diffolution dam ce.Ftain$ Menfiyle;; 

,ou noires , COllllll~ lo~fiu’on les. appyige , en 

frortallt, p,zr exemple T de I’A;gent , de PEtain i 

ou du PIon& CONX quetqu’aut~e corps pour 

y tracer des lighes noires. $a p+n&e s& l’un&,

& ii?s Cop=ilitirs. 

que Couleur que 12s Metaux 

par l’atrridon de leurs particules, c’& 1~ Noir ,; 

c;r: par confeqwnt leur l31~-~ doit &-:: celui 

qui confine A la, Tache Noire dam le centre 

des Anneaux col~~rks, c’ek-i-dire, qne ce doit 

he le Blanc dlx premier Ordve. Mais fi l’on 

veut ddduirc de 12 la groffeur des particules 

Metalliques , il hut mectre en ligne de con~pte~ 

kur denfitk ; c;1r fi le Mercure dtoit tranfpagent, 

Lx denfitb eft telle que J Non man calcul, 

lie Sinus d’hcidence fin ce Corps- Ji leroit au 

Sinus de I% Refiaflion , comrne 71 i 20, 01.1 7 i 

5. Et pier conlequent , afin que Ccs particules 

puiifent produire les rnhes ~ouleurs que 1~s 

~arricules des Bulles d’eau , kuf Cpniffeur doit 

Etre nioind~e que celle de la pellicuk de ces 

&Ales , c&n .h proportion de t‘ i 7. D’o~ ii 

s’eldiiif que les yarticulGes dG IvlercuPje peuvenc’ 

&re ;a&i petites que celles de que!ques Fhides- 

~ranf~ajmm & volatils, & ne: laiffer pomtant 

pas de r,efle&iti le Blanc‘ &I pr~miefhh. 

Enfin pour. LL prod&$on du Noir , ks COG 

p&ul~~. d’dvem z!re :,pl’us petiits qu’aucun de 

Qeux’ qL-i: pro&dint #aurges s COLIJ~LNS 2 caz’ 

eoL-tes I& ~articdes plus gfdis refkchiGm5 

g,Eop de Lumie$e pour briner k Kick. Mais ii, 

vou~ fit po&+ 163 C0rphdes nn py ph. peg, 

d,its lu3i Y ,’ ne &I< pour reflechir 1.e Bhc , &, ie: 

:Bl.eu te, plL1~’ $anguilfallt. du: premier @(ye ;; ig 

ag.kiv era .felon 13 cpat&me a la huGme ,. 1~ &xi-

& h Cd%Ws, Lrv. II. PARTJL joJ 

Ihh-e , dequoi I’on peut s’afstirer en ~Ma~lt 

jzonilxr fur du Papier Blmc me Luhy-e refle- 

&c par des corps Noirs : cnr pour I’crdinaire 

k Pnpier paroh d’un Bhc bleu~tre ; 8~ la 

rai~oia , c’eit que le Noir confine au Bleu chf&~r 

du premter hh, dkcrit dczns la dix4,w’~~&z~ oCI, 

s 

WvdtiopZ J St reflechit par confequem phs de 

Rayons de cette @uIeur que d’aucune mtre. 

Dam ees Defcriptions je his defcendu dsns 

em. d&tail d’autant plus grand , qu’il n’efi pas 

iinpoflhle qu’avec It: teins les Micro~oyes ne 

puiflwent he perfefiionnds jucqu’au point de 

nous dkcouvrir fes particules des corps d’oh 

&$pendent leurs Couleurs, ii l’oti n’efi pas ddj,z 

parvenu en quelque nlaniere d ce degri;, de perfe&ion. 

Car fi ces Infhmnents ibnt , ou peuvent 

&se perfe&ionnks jufqu’,i reprelenrer afkz 

&fiii$33mmt les C+jets J cinq ou fix tens fois 2 

plus gqos qu’on n$ les voit .hpl.ement avw / les 

yeux i ‘un pi& ,& &fiance 5 j’aurois du pen&w 

d croire que par leur fecours nous pourons d& 

fpu-yrir quelquC$+l1~$ -de 02s plus, gry$es,.lW?i- 

,@.&. Et pow-&re q+e :p?r le lno-yen $un yicrofcope 

qui grofiroit, %trois ou quatre nllk 

fgis 4 011 .pouroit venir zi les dkcouvrir routes 9 

bormis ce:&s qpi prod$ent le Noir. En atreada& 

j, ne v&s da& c.e dikours rien’~d’~Cehtief 

&llr 011 puiffe,eraifonllablellleflt $o{zt;e& exceptB 

c:ei$ : c’ek que les C0rpu+des rr,anfparePts qLli 

(o~~t~dg .~a l-n&m dpailfeur +* :”

_. . -.*.c 

,

La caufi de la R$?exion n’efi! pa Jr I’incidence df la 

Lwnicre/;lr les parties j&dzs ou hnpenetrrtbles des 

Cor.+s I mmme on I”4 todjows cm juf+‘ici.

i&r totalement a, vci fi7iTour quc 

Gent i ‘gaffer, de I’Air dans le Verre 

oblique que ibit &m incidemze , il 

aKez de pores dans le Verre pour 

parer une grande paarie. Mais fi qIle 

Fife de [LlFpofer clue la Lumiere n’efi pasreflechie 

par 1’Air, tnais par Ies parties exterieures 

du verre qui en conitituent la. fiq~erfkie, 

la difficult6 refiera rofijours Ia n+he 2. owe 

qu’une rcIle fi~ypofition ek inteJligiMe r & p;1- 

rol^tra m/he- vi&blem.ent f%uffe , ii derriere 

quelque partie du Verre on npp@e me ~:E&.I 

&@a~e de 1’Air. C,zr s’iI arrive que ks Rayons: 

ayent. u& obIiquitk convensbl I conme de 

qua-ante - cinq OLI de qwrante - GX degrks F 

ds h-orx totakment reffechis 1orfqu.e 1’Aif efi 

=&mm au Verre ) aUI; lieix qu’ils ITwont rranf- 

Gs. en grallde partie Iorfitle If~:a.~r y efi adj& 

wm ‘: ce qui yrouve qL~e leur Reflexion OU: 

kur Tranfiniiiion d epend ’ he Ia eonfiitutiolx 

particuhxe de 1”Air & de &at1 q~; font d,erh2-e 

%e Verrie J & non pas Qe l’inqideqce 

$es .A_(

y. . B’Optiq%e, f@“L 

fuice cOl7tilzueIlement. 11 y a d’autrss mops, 

de COncevoir comment les Corps peuvent. 2tre 

excefivement poreux. Mais qu eile efi r&&ernent 

leur, confiitution interieure , c’efi ce q*ue, 

~0~s lie cOnnOiffons point. encoxew 

‘E s T c’c: qu< 6 dSmontre par p~ufieuars: 

raifons. Premieremekt pT parce que lorfque I& 

ere pail du Verre dans PAir adi obliquement 

qu’ellej3euc~Ie 6aire >.fi eUe tombe en-, 

fuite un peu plus obliquement ,, elle Viene i &ra’ 

totalement reflechie. Car &p&s. que Ia. puiffan-- 

be du Verre axompu4a Lumiere 2 la plus gran-. 

de ~0LIiquitk pofiblk , fi l’incidence efi rendu6’ 

plus oblique, cexe pui&ncexkvient troy forte 

pour laiil”er yaffer aucun Rayon., & eauk par’ 

confiquent: des Reflexions totales. En Jbnd’ 

Jiet.4 P’ parce que la- Lumiere efi alrernativemerx 

a 

reflechle & tranfkik par dks- Plaques mines, 

& Verre, pendant plufieurs fibcceGons~,.~d me-. 

cure qtle .I!dpaifleurdc Ia Plaque augmente en’ 

Ogre&n* arithmetique. car ici c’eit I’+&~ 

$ h bW2 Cpi. dktermine fi la y.k$E-b.nce par:

@ les t3Nhws. LIV, II. PART, m Fr 

Iayuelle k V exe agit fitr la Lumiere $ d&t -h’ 

Faire &3.echir, ou la Iaiffer paffer. Et en troi$he 

,hti ) parce que ks Surfaces des Corps tranfjaxxnts 

qu.i onf la plus grande puifTance refring&w 

9 reflechikx-aufft la plus grande quantit&. 

de Lumiere , conme je I’ai montrk dam la, * Partie 

III. Liar 

* PEEM~ERE PROPOSI~~~N~ 

II.

., 

.

Corps rekingenrs. 

Jne fat&e - Topaze , 

Pierre~narurellc, pellu- 

>ide, caRante , pailh4fie,de 

~ouleur jawe. 

L’Air. 

Ce Vecre d”Antimoine. 

One Selenire. 

&e Verre cpminun. 

Le CI @at .de roche, 

Lc Cr-$lal Wtande~, 

Le Se1 Gemme. 

L’ Alun. 

Le ,Borax. 

Lc Nitre. 

Ec Vitriol deDanttik 

L’Huile de Vitrjoi. 

L’Eau de Pluye. 

La Gomrne Arabique. 

L’Efprit de Yin .bien 

dktifi,t. 

Le Camphre. 

L’Huile dQlive. 

L’Huile de Lin. 

L’EfprJt de Terebqnthine. 

L’Ambrc. 

Le Dia7man~.+

32 & 7-T4AZ/~ d’0prique ) Jtir timiere 

nlenlent en denfit@, il paroit pourtallt par cette 

TABLE que leurs puiirances refiingentes, hnt 

rei;que en. nitme proportion entr’elles que 

Y curs denfit& 9 except& que la RefraLt-ion du. 

Q&I! &U~cte 2 qui eft LUI Corps d’une efpece 

r.oute particuliere, efE UII peu plus grande que 

c&e des autres Subfiances ; & qu’en pnrticulier 

i’/ir 3 qLzi efi 3500 fois plLlS rare que la F4.wfii 

T opqe 3 & 44.00 fois plus KWe qLle Ie Veme 

&Antimoine, Sz. 2;ooo fois plas rare que la Se-, 

lenite, ie Verre commun , OLI le Cryfia%: de ro-. 

&e ). a malgr6 fa rarer& 1.e mhne pouvoir re- 

&n.gent par rapport 2. fa denfitd ,. que ces Sub-=fiances 

txh- de&es ont par rappo,rt ,i. kurs 

&,I&&, j cela pr?s qu’il fe trouve dans ces: 

Subfiances quelQues petites difhences d’e rap-. 

porrs entre kurs youvoirs refringents a. 8t leur.s> 

denfitks.. 

D’aill.eurs j fi hrx compare enfknbll’e l,?, RefiaQion 

da Camphre, de l.‘Huik d’olive ). de 

1’Huilk de Kn , de l:Efprit de Terebenthine, st 

d’A.mbse, gui f&t des.Corps gras, fidphue~~~~~ 

on&ueux ; & du Diamant~ qui prolxHernenc: 

t?ff une. Subff ante onf?ueufe coagul& : iliparo?- 

~a que ks forces refring.entes de toutes ces difL 

hentes Subfiances ibnt:, ,i-peu-p&s, en n&me~ 

proportion-entc'elles que PLIES ddt& f&s au-- 

wne variation conGderabLe. Mais les forces re-, 

fiiyptes de ces Subfiances, on&ueuGzs font: 

1s w ~S.U-GIX- his glUs ;rand,es p.ag rypart 

. 

&

es Codetiu. EIV. .I%. T* IILl p.j 

curs nGt&s , que ne ht les es refrillgen, 

ees des Subfiances nommkes .dans le Paragra-=, 

he prkcedent, par rapport 2 leurs denfitds. 

L’Eau a un pouvoir refringent qui tient 16f 

gllilieu entre ces deux elpeces de- Subftan~es ; 

& probablement eJIe eit d”une nature n&yenne. 

Car c’eit de 1’Eau que yrovient la matiere 

de tous les Vegetaux 8t: de tous Zes .A,nimauxy 

qui Ibnt compof& de parties fulphureufes ) 

,graffes & inflalnmables auff;-bien que de par- 

:ties terrefires , ikches , & alcalizkes. 

Le,es Seff gt les Vitriols ant des puinjnces refringenres 

qui tiennent le milieu enrre celles 

des Subfiances terrehes , & de 1%~ ; st Conr 

conqmf& par confkquent de ces deux efpeceg 

de Subfiances. Car par la difiillation & ia re&il 

fication de leurs Eiprits J une granFf6 yarcie s’en 

va en eau ; & une grande. yartie .reite .ibus Ia 

forme d’un: eerie f&he., fixe &,-ctipable d’hX& 

. 

vitrifike. 

jJZ$!wit de %sin 2 un pouvoir refiingent qtli 

;tieat ,je milieu entre le pouvoir refritlgellt: de: 

1’Ea~r. st .cejui ,des Subfiauees Iz~iku~~s ;,:&::pa@ 

gela r&me il parcilr 6tre ccGnpOf2 ‘de ces.*deux 

,efpeces de SubftanCes u&3 par Is fementa+ 

tiorl 9 ~‘Eau par 1.e nmyen de quelqaes Ecprit$ 

-&~ills d&nt: &e e& ~mp~egi~t% 9 diffo~~vanc.CMu~iC 

;ke >’ & ,L‘t I. yc?, 1, 3, t i 1 iz&nhj . j g;%g :&ii .&3&l, C +x xYe& 

par hi parries huiieu[es cpb 1’IXp’tk de -VirzCfi 

,~~~a~~~l~i~~le T$ 84 miiI8 i%VCG 4h 

S.e%,dc Tartfc-, 

S fij

kf Cotitetlrs. Lw, II. Fkm. IL 

3x7 

goient s’accorder dans t,ous les Sntelbres itil w 

KU tenym r avec la pofitim ti la difkance oli 

k Terre ce tzouve i 1’Cgard du Soleii.. Les moutenants 

moyens des Scascllites de Jupiter font 

aufli phs rapides Iori‘que Jupiter d&end de 

6~~ Aph,eliie i kn Perih.eIie ,. que lorfqu’il monce 

dam E’autnte n?oiti6 de lbn O&e. Mnis cette 

lnkgaGti4 n’B aucun rapport i In. pofirion de 13 

Tewe ; & ef infenfible d’ans les tfois Satellites 

iilrcrieurs , mmme je le trouve par un c&d 

Eondd firr la Theorie de leur gravik 

Tout Gyn 

de Lumiere acquierr 3. enpap.wt A trdveys 

woe Surface rejringellte guelconqtle ) we certaine 

co$ittltion ou dzypofition tranl;roire qtii dans le pm 

gC!% ci?U &yon, fwient k intervalles &aux Y ti fnic 

qlre lie4 lcyon’, ii chaque retour de cette R$oJition) 

eJ3 Erdn$&s aishent~ i tra”3ers la Surface refringente 

qui wienr imme’diatement qwe’s , CT qu’b chdque in: 

teyrn,$on de cet e’tdt. il e)! aise’ment reJqechi par cute 

mtme Swfdce.., 

E L A eit kvid’ent 

par les Ohlervarions 

cinqkCme, neuvidme, douzi&~e & quinzl&inle. 

Calr: il paro’it par ces Obferertations qLl’Llne 

&Je 8;~: mime efpece de Rayons venant 2 

aoll-ber ii. Angles kgaux Cur we Plaque rnifi 

;r;- ~radparente guekong,ue ., efi ceflechie 

,i. 5

, ...I_. . . .._ 

,, ‘; TX ~ 8,

Corps tranf@rents ibnt dpsis i parce qLle fi l’& 

pniffeur du Corps e& lxaucoup moindre que 

1’interzralle des UC& de facile &$exion I @ de fdcije 

Trdnfizjiim, auxquels les RayorIs Cant hIjets J ,Ie 

Corps perd ion Pouvoir refkchifl~nt. Car ii 1~s 

Rayons,qui ri leur en& dam le Corps ii: txou-. 

vent dans des acc& de facile Tranfiniflion p’ 

pnrviennent i la dernierc Surface du Corps- 

&zvmt que l’imprefllon de ces acc& fbit rermin&e 

, il fnu t mkeirairen~ent lu’iJs ibienr. -rranfrnis. 

Et c’efi & la raifon pouryuoi les, Bulles 

&em perdent leur pouvoir reflechifI+t lorfqu’elks 

devieiinent fort minces ; St- pourquoi 

toi.1~ Ies Corps ‘opaques Cone tranfpparents lorfl. 

qu’ils CQnt; divi&s en de trbpefifes parties0 

, .I 

,

i 

A 

IE’ME

IV, XI. PART, II 

otlce : CP les Interwdles de leurs accei; 

E c I efi kvident 

par la fixikme ObjwW; 

tion, 

US ces Proyofitions i1 eit aif& de diduire Ies 

htervalles de: acch de facile Reflexion & de 

hcile Tranfmifion d’une efjece quehnque 

de Rayons, lorfqu’% font romps d’un Mihete: 

a%ans un ;Lutre, f?eIon un Angle quekonque; 8e 

Q31e connoitre par li ii i leur premiere Incideng;e 

fur tout awe Milieu tranfyarent , iIs ikront: 

geflechis ou tranhis. Comme c’eit un 0inC 

qui contribuera beaucoup A faire enten cl! re la 

p,artie luivante .&e ce Second LIVRE, il hit A 

propos de ke ,remarquer en cet endroit. Et c’eit: 

pour la i&me raifon q~1.e j’ajohe ici .ks dW$ 

,-p,~~p~,fiti,io~s ,fu,ivan.tes,

2 .’ ” 

,,” 

qa”ils ont dam 1~ point de ReJcxz’on, 

con- 

Ueront toijours de recslenir ; V hws retows erant 

s 

I 

‘. ~/oi~$‘~ d? poinr df Re)?xion Jiiivant la brogreflon 

~rjthme&.pe des notibres a a ~g. ) 6, 8 ) PO B I t ) ~c, 

,’ Q ddns /es interz,dles de ces a&s, les f(ayon+ 

1 i trohf &ns les dccis de fide Tranfm~@on. 

*,I .’ ; 

‘.. ,. I, 

P; R: ; .puif+e lei xc& de, facile Refle- 

*ion &: de fhcile Tranfmifflon 9 font 

dt: nature 2 revenir ; il n’y a point de raifan 

yourquoi ces Acc& , qui a~oienr conti: 

nut4 jufquji ce que le Ray011 fi2t ptrvem aa 

Milieu reflechiffant , oh iis avoient difjpof’& lee 

Rayon i &e reflechir , duKent finir 1;. QUe fi. 

dans le point de Reflexion, le Rayon ik trou; 

voit dans un X&S de fkiie Reflexion, la progreil;on 

des difiances entre ces ACC~‘S,Z~ lies prendre 

de ce Point-l,i. , doit commencer p,zr 0 , g 

air& ce former des Nombres o , 2 > -4, G , 8 , @c, 

Et par conckquent la progrefion des diitances: 

des Ace& intermediats de facile Tran$G@‘on ,: i les: 

comptez du r&me Point, doit &re filivant la.

. 

.

I es 

f!d%wss, 

9 ) CPc, come ,ce qui mive lorfque jes a&s 

&mt continuks deyuis les Points deRefia&ioll. 

%es Intervalles dtv m& de facile &$exion O.de $.., 

tile Trar.$G@‘on , continth depuis les Points de .t(efie+. 

scion dam wa Miliera que/conqrae , [ant igaux agX 

Bntemalles 

N, 

de pdreils acce’s gue les mt%zes J$~o~s 

uuroient , s’ils p$‘oient par Refra&on dam le mSme 

Jdilieu , filma des Angles de l(efiaAioia &auxCt legn 

Angles 

de Re;fEexion. 

A R lorcque b ?hl$?~e a @,.reflechie par 

la ‘Seconde Surfke des Plaques nGnces r 

rt librenlent par la premiere Surf%ce pour, 

former les Anneaux color& qui paroiflent par 

Reflexion ; & en fbrtant ainfi hbrement , elk 

rend les Couleurs de ces Anneaux plus vives 

$: plus fortes .qae ceI[es qui paroiffent de I’autre 

c&r& des plaques pai le moyen de la Lumiere 

~~rmhife. Les Rayons redechis le trouvent 

d one ) i Ieur Sortie , dans des BCC& de f&k 

Tranhifion ; ce qui nhriveroic pas to@ours 

$1 les Imxmd.es des a&% au dedans de la Plaq”e 

apr&s la Reflexion , n’&oient pas kgaux, 

en longueur , & en nomb,re ) k leurs intervalies 

avant ‘la Reflexion. Ceci conhnie en m&.negelllps 

les proportions 

marcpies chs 12 Prop- 

Vu ij

tie, fe troLlvent dam des acces de hcile Trall[’ 

miaoll ; & que les Interwlles 8i: les llonlbres 

$e ces Acc,& q-me la,. premiere csi: la [econde 

Surface , avant 8; apes 

dgaux .- les di&mceS J oii d.es. X&S de facile 

Tranfnliffion kmt,i ks conlpter de I’une 011 de 

l’autre Surface, doivmt he en m&ne pro ret* 

vant Ia ReAexion g c’efi-i- a ire 3 

iere Surfbe qui, a tranhis les 

ant la progudhm des NoII&-~~ 

G ) 8 ) ~9% & depuis la &con& 

t la progrehl d es Nombreg; 

. ., 

impairs 1) 3 j 5 j 7 ) ~9% Mais. les Q ~L’cx~x~~~~ 

quaon va voir dans la Qgtribme Partie d:e ce 

Livre, rendront ces deux Pray ofi tiom beaucoup 

us ividentes:.. 

p’ 

la Reflexh , foie

tilefirS. LIV, IF, PART, I 

shhe 0 bJewaion , Lk les hivances 

SERF: PARTiE de ce kcond LXVRE , ellviron.. 

lloknt une Zhche Noire ; excc!ptb que les Allmmx 

dgiX iI s’agit ici , ktoient plus ;mlples , & 

d’me Codeus phs foible que ceux -12. Et i 

mhre que ces Anneaux clevenoient pIus ~111~ 

@es, leur Couleur s’aKoiblifl%t davantage ; de 

forte que le cinquikme &oit i peine viiible. CCpendant, 

lorfque le Soleil dtoit Eort SriIlant, 011 

d&couvroit qu’lqlzefois de foibles lin&amencs 

d’Ul1 fixidnle Sr R’un feptidme Annem. 

Si lecar- 

ton dcoit ;i une benucoup plus gr;Lnde,ou i ufle 

be3ucoup plus petite difiance du Miroir, que 

de fix pieds, la Codeur des Anmenux s’affoibtiffoit 

2 tel point 1) q~le Lien-t& ils difparoiiibient 

e’ntikement. Mais i; le Miroir ktoit i une bertucoup 

plus grande dihance de la Fe&he q-w 

de fix pied s , le Trait de Lumiere reflechi s’klargiflbit 

fi fort .i fix pieds de difiance du ML 

koir oi p&iffoiellt les Anneaux , qu’il obfcur- 

GiKoit ~1x1 ou deux des Anneaux interieurs. C’efl 

pourquoi je n-tettois ordinairement Ie Miroir i 

environ fix pieds de 13 Fen&re 3 afin que le 

Foyer du Miroir piit concourir 1i avec 1e cellrre 

de ii concwitd , dans I’endroit du Carton 

o& les AnneczLlx &oient peints. Et cette pofig-o11 

du Miroir dqit he tofijours i;zppof&e dans. 

les Obfervations h.iv!ntes par tout Oii 

qu’autre ne fera ~2s expreK&ment ddfignde. 

11. ~BsE&.v&TIoN. LeS COLdeLm de ces’fti$ 

,: . 

.C” 

guele

~~~&4d’Captiqut?, jh* 162 Ltimiepe) 

4-44 

le luccedoient i’une a I’aUtlX depuis le centrc 

en &hors, clans la nhne forme & dans le nl$, 

pne ordre que cdks 

*I • 

9~11 etmnt pckiites &lls 

O&wation 

a lleuyi&me de la PREMIERE PARTIE 

de CC SECOND Lma J non par Lllle LUll7iere lee 

fiecllie, nlais par une Lumiere qui paifoit i tra.. 

vers deux Verres OhjeQifs. Car il y avoit preP 

n~i~rement dms le CO~UMUII cencre de ces Iris, 

une T&e blanche & ronde d’une foible Lumiere 

) Iaquelle Tache ktoit querquefois plus 

ample que le Trait de Lumiere reflechi , qui 

to&oit quelquefois h le SIieu de la Tache, 

& qui quelquefois , par une petite inclinaif~~~ 

&I Miroir , s’&.rcoit du milieu de cette Tache 

qu’il laiffoit blanche jul1u.e dans Ibn Centre. 

Cette Tache bIancI~ ktoit immhdiatement 

entour~e d'un Gris obkur, ou Brrun , qui i i”oa 

tour &oit environnk des Couleurs de la pre- 

miere Pris ; lefquelles Couleurs en dedans isnm& 

diatement aprh Ie Gris obhr 3 hoient un peg 

de violet & d’hdigo i & apr& cch 4 WI Bku 

qui en dehors devenoit $e ; erhite uq 

peu de Jaune verdkre ; auque1 hcced,oit un 

Jaufre plus dcIatant ; SC enfin Cup Xe bord exte- 

J+XX de I’kis , un &.o,uge J

4 4 6 TrJ$e'te' $Opdqtie , fir Ed 

les Di~~~~le&reS des Cerclles ~bkUl3 qui &toient 

elltre ces Cedes lumineux i 8r. je trOL1Vai 

wLirds Don la rogreaoll des Nolllbres .+ ) 

I$, z+, 3-h vc, Y es Diarnetres des quatre premiers 

i fix yieds de diitance du Miroir ,e it* I- 

niks en pouces, ktant I$-> Z;f;-, 2+, j-$- 

Carton &it plus ou mob dlo&nC du Miroir, 

Ies Diametres des Cercles augmentoient CILI di.. 

minuoieflt i proportion, 

l[V. QBSERVATION~ E’adogie que je 

trotlvai entre ces Anneaux 82 ceux qui ant f&i 

d&x-its clans les Obfervntions 

leurs 

Et 6 le 

de la PREMIERE 

PARTIE de ce SECOND LIVRE , me fit fouppn. 

ner qu’il y avoit beaucoup $LU d’ Anneaux qLli 

{e. 

rkpandoient Ies uns dans les autrcs , & par 1~ 

m&ieizt IeursCouIeurs ei&mble ,i tel point que, 

kune affoibliifant I’ausre, f’on ne pouvoit pas 1~s 

toiri part. Je les regardai done au travers d~ull 

~&ne comme j’avois regard& ceux dent iE ek 

park! daas la vingt-quatrbhe Ob&wa~ion de la 

PREMIERE PARTIE de ce SECONIY LWW: & 

korcque le Prihe hit ylack de te%le malliere, 

qutn rompI: la Lumierc de Ietm tZodeurs: 

entre-milkes,il fkparoit ces Gouleu rs, & difiirh 

guoit Fes An~~eaL~x,ks uns des autres, conke il 

avo$f$ir dans cetre vingt - quat~&~~~e ~~fku~~ 

P‘ion ; .je ponvois l& v&r plow difh&9i~ent: 

$‘aaparavant J & en compter jufqm’kb hit ou 

neuf, & quelpefdis j~~f$'i dowe ow cpeize. 

Si la Lggniere Len c& p-as CgB e;~~&xmgn~

E e&f z&%Kf. Lrv, Il. 

’ 447 

foible J je ne dome point que je rz’eufl’e pa el% 

&fcerner beaucoup davantage. 

V. OBSERVATION. Ayantmis un Pr&mc 

I;LLI devant de la Fenstre pour rotlyre [e Trait 

de Lumiere introduit dans une Chambre ob&- 

re ) St pour fke tomber 1’Jmage ob10ngue def 

@ouleurs fizr Je Miroir ; je couvris le Miroir 

d'un Papier noir qui avoit Lm Trou au milieu. 

au wavers duquel une des Couleurs pouvoit aller 

dormer lilr le Miroir , tandis que toutes leg 

autres ktoient intercept&es par le Papier : c& 

f ait, les Anneaux que je vis , n’avoient d’autre 

Couleur que celle qui tomboit fur le Miroir.Si le 

Miroir ktoit illumin6 de Rouge , les Anneaux 

Ctoient entikrcment rouges, avec des Intervaljes 

obkurs ; s’il &oit i1lumink de Bleu ,-les Anlleaux 

kroient entikement bleus ; & ainfi des 

,autres Couleurs. Lorfque ces Anneaux Ctoient, 

aidi d’une feuleCouleur , les CZu,rrds de leurs 

Diametres mefur& entre Ies parties Ies pIus Iumineufes 

de leurs Orbites,dtoient i;livant la proportion 

arithmetique des Nombres o, I, 2, 3 ) 

4 : & 1~s Qarrks cles Diameaes de leurs Intervailes 

obkurs , dtoiem fuivant la progrefion 

des Nombres intermediats +-:, I-& z+, 3+ Mais 

.fi la Couleur changeoit , la grandeur des An- 

,neaux chaugeoit au&. C’efi dans le Rouge que 

ies Alllleaux ktoient les plus amples ; & dans 

l'In&go & le Violet qu’ils ktoient lee PIUS p& 

tits. Dans 1~ ~0u1eurs intermediates, .k Jawed 

Xx ij

hXE. 

VI. mO~~ER~A*~~O~. Ayallt phck l’ceil 

oti ces Anneaux paroiXoicnt Ie plus diftint?ement 

fur le Carton , & ayant Cloignk le 

Guton, je vis le Miroir tout convert: d’Ondes 

Rouges, Jaunes, Vertes & Bleuk , pareilles i 

celles qui dam ks Obfkatiom de la ~PREMIERE 

PARTIE dece SECOND LrvnE,pnroiffoient: entre 

les Verrcs Objcc%fs , & h les Bulles - d’eau, 

ihis beaucoup plus amyles 5 8~ ~oml~~e ces &p

;&.f optique, [tir l&3 

454 

,&toit cornp0~~ 9 p aroiffoit de di 

curs , i clifferentes obliqwitks , k pollrquoi i 

. 

ees Obliquitds-li elk ,traniinettoit ces Codeurs 

jt*rL]lUeS hr le Carton i c’&oit que kx R.nyons 

d>Llne [&de 8t mhe eLjycc,dbrtoient du Verre 

1 une certaine obliquitd ; & ~u'A UIXZ ;1Lltnz. ils 

n’en ibrtoient point, mais itoient reflechis en 

arriere vers le Vif-argent par la hfxe d’en de.. 

Fii qu’ainfi i mefix-e que l’obliquitd devenait 

$1~ grande,ils kchappoient, & ktoient reflechis 

&ernativement i pIuiieurs reprices ; & qu’i une 

fe&! 8t m&ne obliquirk les Rayons d’tlne efpkce 

kt’oient reflechis 3 ti ceux d’une autre efpCce P 

&$.ent tranfimiss Cela parok kvidemment par la 

me NJ 

5. 

erwtJon de cette ~ATRIE'ME PARTIE.. 

r 

Cardans cetteObkrvationlorf.$~eleMiroirktoit 

iJlumin6 par quelqu’une des CouIeursp$Lat~ti 

,qties) cette Lumikre produiibit fix le Carton ph. 

fieurs Anneaux d’tine r&nie Coul,eur avec des 

]wxvalles obkurs ; 8~. par con&pent fur le 

p’ c>iae” n.r,r e z ortie du Miroir,elle ktoit era&&$ 

452 fnoa-UxtnGxiCe aIte.rnativement , du Miroir 

fir.k C~SEOI~, durant plriGeu&s {i.ccefions,, k, 

1011 les diffhren tes obliquitks 024 ,elle 6 rrouvoit. 

f& te p&x de LS-li Cfnergence. Et lorfcltx l,a.: 

t&ttk~lt~ j e&e du I?rifkzt fur le ~l[iroir, VenOit 4. 

~xuI~-w$@ A MWUX p.gepoie:nt d ‘abor:d l,a Cou.. 1 

kretl~~j~t~%.hhl~ Mhwir,& &an~eoient de granw. 

dtWXh3i pfenant .Qid not~vei~le ~o~&llr ;. & pg’ 

c~-~&$u~Ix la Lu!rnike &to& dans c;e derljier cas, 

ahwqhkment 4xanfini.k 3 & non tranfin&, cl II

I es 

LJL Xl, PART. I 

Miroir hr le Carton j ii des ’ oblie,kjit&y, die& 

rcntes de celles d’auparavamz.Dt’& ii me paroic~ 

‘f& que ces Anneaux provenoient de la milne 

origine que ceux des Plaques minces , awe xxx 

diff’h-e-nce pourtant , que les Am&ux des +; 

ques rninkes font produics par les Reflexions k 

ksTranhiii;ons alternatives dcs Rayons,cauf&s 

par la. Ceconde Surface de la Plaque apris avoir 

paK& ‘au trnvers de I:i plnque une fois , 3~ lieu 

q~‘ici les Rayons pa!~:nt deux fois h travers 1;~ 

Plaque avant que d’

‘fltf+leS COBleBTS. LIV. II, PART. IV* 457 

au contraire plus petits & en plus grand llonIbre 

dalls les Rayons Ies plus refrangibles ; par 

cette raicon les Rayons Les moins refrangibles 

produiront 9 2 &gales obliquicds , mains &Allmaw 

que les Rayons les plus refrangibles ; &. 

les Anneaux form& par ces Rayon& , [eront: 

PLUS amples qrte les Anneaux fbrmks ~II parei1 

nombre par ceux-ci : c’efLLdire 3 que Ies Anneaux 

Rottpes ceront pIus amples que ks ~aunes 

, les Jaunes plus ampIes que les Verts , les 

Verts plus que ks Bleus , st les Bleus ph q,ue 

les Violets , comme cela s’efi trouvk effe&ivenxmt 

dans ,la cinquihe ~b/lerudtio~. Done le 

prenGer Anneau {e tomes les Cou%eurs , qui engome 

de phs yr& la Tnche Blanche hmineuk, 

[era ~oug,e en dehors Ip Violet en dedans J a 

~mx, Vert , & BIeu au mihu , cwllme dans 

1% f&ode ObJkvation ; & ces m&es CouIeuh 

feront phs ,ktenduEs dans le fecond Anneau & 

Jes Liiivants 9 j’ufqu’,i ce que 45 rtpandsnt tune 

dans kautre , elles viennknt i fe m3er , 81: i le 

coslfondre par ce mklnageu 

V& en ghiral quelles ibnt, LG mpn avis, les 

raifons B les cat&es de ces Anneaux. Ce fk 

cet;te recherche qni me dtinna occafi:n de 

f&-e (j,es obi;erva.tions fbr le.5 differentes epif- 

.‘Leurs du Verre 3 gt d’exaA&er fi par le c&d 

on en p0uL'oic v&tablement dkduirk les Dil 

l;nenGoils ,g ies Proportions des Annwux. 

‘-, $g~: : cm E &.Y ATI 0 N* .PCW W effk $ iF: 

y v iij,

4J fj J&g ~~~~~~~~~ 3 Jziw l’d ~~~~~~~~~ 

nlfJurai 1’ipaiCeur de la Plaque de V erre condave 

-collvexe dont je viens de paler ; sz. ie 

trouvai que par tout elle hoit prkcil‘dment djItl 

quart: de pouce~ Or par la fixihe Qb&~4~~ora 

&la PREMIERE I!ARTHi de 02 SI3XmD LIVRE ' 

itle, PIncpe mince d’Air rrmfbet la ELmiere 1: 

phs brillamx du premier Annem, c’eft-&dire, 

le JaLme &hark, lorfque CO11 &paiKem-1 e& 

L-F par-ie d’un pouce ; & par la dixidllle ah, 

xpoo 

Jkvdfion de cetteinhe PREMIHW PAIWIE ;lllle 

pIape mince de Verre trmhet la m&ne ~11.. 

liliere du mhe Annenu, 1orfque Con CpaiffeLlr 

,ek llloindre ce!on la proportion du Sinus de 

Refratttion au Sinus dkcidence 3 c’efi-i-dire, 

lorcque Con +aifGem efi 1,2~ ljI)OOO ou SS,fdI -2.22 partie 

d’un poucej fbppo6 que ces Sinus foient cornme 

XI ii 17~ Et fi cette bpaireur eit: double:, 

elle tranhet h mhe Lumierk brillante du f&. 

cond Anlneau ; ii elk efi triple , elle tranhet 

celle du troifkne Anneau 5 & ,zinG de I;tite,. 

dans tow ces cas la, Lumiere d’un Jaune brillant 

&ant dans ks acc& de facile Tranfkiff~on. 

Et psr con@quent , ii cette dpniKeur efk multipli6e 

3438~ fois, de Porte qu’elle devienne$ de’ 

P 

cue , elk trmfhettra la inhe Lumicre brilT 

lame du 3438~“’ Anneau, Suppofeg maintenant 

.qu” c’efi 12 la Luniiere Jaune &2ntanre que 

nous ~01~s dit &re traahife perpendiculairemm 

dep’tiis le CM convexe reflechiirant du 

Yerre., au travers du c&d co1tcave z ju@.Li la

f$hS ~QtibWS. klQ. 11. PART.IV, 4.53 

Tache %hche dans le cencre da Anneaux coj.or& 

&L peints iizr le Carton : par une Regle 

contenu? dans Ia feptiime O(@~atia~~, & 12 dix- 

.neuvi$l~e de Ia PREMIERE PARTIE de ce SE- 

COND LIvRE ) & lpar la .Pw~ol;Fzk2 quinzikte & 

Ia viq$he de Ia TROISIE’ME PARTIE de ce 

&he LIVRE J fi pan in&ne les Rayons au 

Verre , l’+aiffeur du Verre requife pour trad. 

mettre edbite Ia m6me Lumiere &larante du 

r&me Anneau j une obliquiti quelconque D 

{era i cctte kpaiffeur d’un quart de youce ) 

conme efk au Rayon la Secante d’un certain 

Angle dont le Sinus eii: le remier de 10~ 

Moyens Arithmetiques entre f es Sinus dkcidence 

EL de RefraLtion , ,i comyter du Sinus 

d’kacidence lorfque la RefraOion ik fait de la 

Plaque de quelquesubfiancc que ce i;>it , dans 

un &i ilieu quelconque qui I’environne J c’efi-L= 

dire clans le cas p&Cent g da Verre dans I’Airor 

fi 1’CpaifGeur du Verre efi ausmentde par 

degr&, de ibrte que chaque kpaiffeur fixcefive 

ait ci la premiere C paifieur , qui koit d’un. 

quart d.e pouce , Pa mhe proportion que le 

ponlL-re -34.3 8~ ( qui elt Ee nombre des ~CC~S des 

nayons pe+endiculaires en &nt ,i travers Ie 

‘Verre f vers la Tache Blanche dans le centre 

ales _Anneaux ) a aux nombres 34.385. 3 34384,, 

343 s3, 343$zJ ( q;i Cant les nombres des acces 

$es Rayons ob.liques en allant i travers le Verre: 

yers ]le premier Anneal coJor& J iers k kcondp

ife’d’optiqtl” J%r lb4 Ltimiepe; 

qui ddduie C~S Allne~x de 136paif* 

ieur delaplaque du Vme dquel le Miroir &toit; 

coII1po~~ 9 & de I’obllquirk des Rayms &lneT- 

& 

ems , s’accorde avec l’ObihrvatiOn, Balls ce 

caIc~ll j’ai kgald les Dimetres des AtUeaux 

b&llts for& par une hnliere compof& de 

toutes Iss Codeurs J aux Diametres &s. ~~~~ 

fieaux f&&s par le Jaune brililant : Car ce J+ 

lie fait la partie lla plus kllme des Allneaux 

Co~npOi& de mutes ks Codeurs. Si vcms ~~11. 

1ez avoir les Diametres des fkmeaux for&s par 

fa Lumiere de mute autre COLI~CU~ hple, ~0~s 

les trouverez aif&nent en pocant que ces Dia-. 

metres font aux Diametres des Anneaux form& 

ar le Jaune &2latant J en proporrion I~LI&~- 

E Ike des Intervalles des accZs des Rayons doti& 

de ces Codeurs kzfque ces Rayons ht kg&. 

menf imAin& i la Surface refringenre OLI refles 

chiffante qui a produit ccs X&S : c”e.kk-dire, 

em. poijnt que les Dianletres des Pl,nneaux clLl,e 

les Rayons foment dam les dernicres bornes4 

e ces fept Coulenrs, le Rouge, I’Orangd , 1~ 

aune ) le Vert , le BIeu 1p IIndigO & B;e viol&, 

abnt proportionnek aux Racines cubiques de5 

Nonlbres P , 5, +-, 4, * J + ,+ a -+ P qui expriment 

les longueurs d’un n/ionocorde pal: 1efZ 

quelles &It produites les Notes d’tlne oaave, 

Car par ce moyen les Diamet~es des” Ameaux 

deces Coukurs Se trouveront eiitr”‘eux 3 d forr 

pe~pr&, dam la m&ne proportion’ od ils doi-

lkf cuGle?tirJ* Lrv, 11, ART, J-y?, qq 

vent: he par la c4nquibe Obfep~af;Qn de ccrte 

ATRTE’hIE I)ARTj& 

C’efi: aidi fpe je me fuis COIlV$Ilcu Hanoin-&lx 

b qLle ces hneaux tkknt de la nI{nIe 

fdpece J 13r. procedoient de la nl6nle ca& quc 

Bes'Anneaux des Plaques nlinces ; & par con.. 

fiqwnt que les dif”oGtions alternatives des 

Rayons i &re reflechis & tranfinis , font copltiuu&s 

de chaque Surface reflechirante k reti 

fringente 3 i de grandes diitances. Cepen&~~t 

your mtue ce Point hors de doute, j’ai ajofit& 

fobikrvation Fuivatite. 

IX. OJ~SERVATION. Si ces ~tmea~~~~~& 

pendent ( cprnlne il a ktk remarqu6 ) de I’++[- 

$eur de la Plaque de VFrre, lcurs Dialnerres , i 

&gales &fiances de’ differents Miroirs compof&s 

de plaques de Verre concave- convexe J 

travailkes Cur une n&-ne Sphere, doivent itra 

&ciproquement en proportion io~doublde des 

kpaifieurs de ccs Plaques.. Et f’i cette proportion 

fe trouve v&table par experience, iI s’enCiiivra 

d~m~nfiratiyelnent de l,i , que ces Antleaux 

1 tOLlt conlnle ceux qui fJ0nc for& I;lr 8es Plaques 

minces 1 d@pendent au.@ de NpaifGeur du 

Verre. me pris done une awe Plaque de Verre, 

Concavc-col~vexe, travailICe des deux &t&s fur 

Ia, n~~lne Sphere gue la Pkwy pr!ckdente : 611 

dpaigcur itoie -iL parties d’un. pbuce ; 6t, les Dianleeres 

$les brois premiers Anneaux h&nts s 

~~eb~l~rCs entre lei yarcies /es plus &&antes de 

Z z ij.

B 

vyy&!te’ d tzqtie, jar l63 Ltimie*t, 

47 

deux Traits de Eumkre , & le Diametre & 

l’Anneau blallc qui’fk srouvoit ah-s k trQjfi& 

llle ~~~~~~~~~ ; &Oient d’environ 3 pouces. 

Apris &a , les COuIeurs des Almeaux dL% 

j&et1 cOlnmencerenc si s”afFoilh extreme- 

DIelIt ; a fi 1’011 augmentoit d’un demi- pouce 

ou d’un puce la difiance ewe les deux Traits 

de Lumier,e, ceh Couleurs dil)aroiKoient entie- 

.rement , tan&s que 1’Anneau bhnc ?I wet ~113 

Ou deux des Anneaux qui ktoient imm&dinte-’ 

m&t ci fes c&r&s , continuoient d’hre viP; I&s. 

~;lis fi la difiance des deux Traits de Lumiere 

&toit augment&e dczvanrage 3 ceux-ci dXjjaro& 

loient Z&Yi. C ar 1~ z L umiere qui cles differences, 

parties dtl Troti de la Fen&re tomboic Cur le 

Miroir ;i di’fferents Plngles d’hcidence , villt 

,&rs ,i former des Anneaux de differentes gran- 

&W-S qui s’aff0ibliflbient c)z s’efFa$oient 1~~~1~ 

l’autre, c0mme je le reconnus en incercept~nt~ 

quelque partie de cette Lumiere. Car fi j’interceptois 

Ia partie cpi hoit Ia. plus (5rOche de 

I’Atie du Miroir , lies Anneaux devenoient plus: 

perits j & fi j’interceptois celle quj, -ktoit 1,2 

phs Cloignke de cet Axe J i&s dewnOi.ent $s: 

gL%IidS. 

- XfI. OBS~R~~TU~W kori‘lwi! Bes COll-. 

1eurs. du Prihk &cGei~t jett&s fkc&vemellt: 

I’;lt IeWiroiE , 1’Arineau qui d,ans les deux deri 

diem Qb~ervatiohs~ ktoit bBanc z fi: trOuvOit e12: 

CC cas de $.a mhe 

...- I 

grandeur dans tOutes I;es,.

~~inue~~t pat .ks variations 1eS 

s’,&ignant de, cet Anneau bEanc en dehors olF 

ell &dalls ; & par ceh nxhe ks Anneaux de 

cette Couleur f0lIt plus grands .eLl dehors 9 & 

plus petits en dedan~s. .Et ~'eit 12 Za raikn pour-. 

quoi dans Ia derniere Obfervation ) lorrque le 

a/iiroir dt0it iBun&k d’une Lumiere bXanche g 

les Anneaux extexieurs produits par toutes kes. 

Couleurs , paroiffoient Rouges en dehors , & 

Bl&s en dedans 5 & pourquoi 1e.s inlterieups, 

. 

paroiirolent B~US CXI delmrs 3 8r: 

dedans. 

voili les Phenomekes des Plaques de Verre, 

@us d,paiifes d’ub c&6 q-ue de-l’autre j & d$ua-es 

eixore , lorfcp les Pla ques font ylus OLZ-

‘@ les Cotikllar~ . % w IT. PART. IV. 47$ 

yoLlr ktre e.xpoGs ici. Ii me ii&t &avoir poufl-g 

l’exanxn de ces fortes de Phenomenes jufqu’i 

en d&mvrir la caufi , 9r: d’avoir CO&~& par 

cme dkmverte ., les PropoEitions que j’,zi 

avmckes dam la TRQISIE’ME PARTIE de ce 

LIvRE~ 

XIII- OBSERVATION. Comnle Ia LLI- 

mime reflechie par une Lentille enduire par 

derriere de Xf- argent , produit les Anneaux 

color& dkcrits ci-cleifus , elle doit aufli pro* 

duke de p.areiIs Anneaux color& en paKanE ;1u 

mvers d’une goutte d’eau. A la premiere Reflexion 

des Rayons dam la Ckmtce, quelques 

Couieurs doivent kre rranlmi~es, con-me &ns 

12 Lentille , & d’mtres reflechies vers l’Oei1. 

Par exemple , fi fe Diametre d’un yecite Goutte 

’ 01.1. d’m Globule d’eau eit: environ la JOO~~ partie 

d’un puce : de krte cp’un Rayon Rouge 

paffant par le milieu de ce Globule ait ~$0 m& 

de fide T TM 1 mi J ton au dedans du Globule ; & 

que tous !es Rayons Rouges qui i une certaine 

difiance environnent de tous c6t& ce Rayon 

nlitoyen , ayent 249 acc& au dedans du Glob- 

1.e ; & que ~OLIS les Rc~yons de f;1; nl&ile e+ece, 

q”i ]h’entoLlrent: i une cereaine difiance plus 

grade, ayenr 248 deck ; 2% que toUS axx qLli 

~ellgoL~rel~t j one certaille dikmce emore $LIS 

grailde , ayelat 24.7 acc2s ; 8t ainG de Lite : ces 

cercles concentriques de Rayons tolnbants 9, 

apr&s ~PJJJ- Tr,z~~f~nifion ,,h- ~113 Papier bIanc, 

A A a iij

q&.$ ~~&!&Gz?‘o~tiq&e ) j&r hd L#??2ifre, 

rir fomeront da Cerdes concemriques de 

i{ayom Roucges , fi~ppofb que la Luimiere qui 

yaf& au trnvers d’un fet11 Globule , ibit affez 

forte your &re ~enfible. C’eit de ia lmhe 1112~ 

lliere ~LIC les Rayons des mtres Couleurs produiront 

des Anneaux de Jews popes Co&m-s.. 

Jj/l~il~tenarlt fuppof~ qrte par un beau jour leS*- 

leil [-rille au travers d’une N&e mince 3 colnpoike 

de preils Gkkdes d’Eau ou de Gr&,& que 

ces ~ld..&~ ibient tous de ia mhe groffkur; 

en CC cwl;i le Soled vfi au travers de cette 

p~&e , paro?trn enviromd d.‘Anmmx c010& 

cotlceimiques tous pareils j ceux que nous ve- 

~MXIS de dkcrire.; Ed: le Diametre du premier 

~tl~xau ~onge fera de 7 degrds,&-+ , celui &I 

&011d de IO degrds st t:, cehi du troifihe de 

~tdegr& 33 nkutes. Et Don cpe. ks Globsles 

d’eau Ceront ~1~1s gros ou plus petits,jes Ail- 

nenuxkrotlt plus grandsou plus yetits. C'efr I,i 

la Theorie ; 8z 1’Expericnce y eft exa&kment 

conforme. Cczr ELI Mois de hill de I’m 1~9~~ 

jk vis par Reflexion dam ~111 Vafi d’EaL1 dor- 

mallte , trois Cou~omes OLI Anneatlx cOlOr&-. 

;~~ttour du Soleil, f&iblaSles zI. trOis pet&s 1r-s ~ 

&oncentriques a~. So&f. Les Couleurs de Ia 

~ouronne interieure Ctoient en dedalls p$s dum 

Soled 9 du B~CLI ; en dehors j du Rouge; & au: 

milieu entre le BleLz 6t le Rouge, du Blanc. Les 

Cm&m-s de le cecondc Couronne , &.oient du 

kmp:e & du Bku en dedms 5 ~111 ~o~lge-p;l~..

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5, 

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2. Lin-r II. P~CI&IC l’lau~I~- 

I;&/. 2 . 

Lc p&3 A; 7 ii 

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Y A. I

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‘i27g: -&4itk dvpti tie ) [tir b Ltimiere; 

ne d,&,&~.e1jt. Tais que fi le Trou efi klargi B les Franj 

g’i$s in c$atent J & k m4ent enfemble ; de”foytc’ 

;‘~~I’o~~ ne @uroit les difiinguer. C@lqbe$-uris. 

+i,t attr3x.A la caufe +.~es iarges Qmbres SC d& 

&s ~~r;tp~~es i la Refia&oti ,.ordinaire de I”Aix-, 

‘m$ GAS ;~voi.r dfiement examin la chafe ; car 

les circonfiances de ce Phenoniencit ; mtant que 

j.‘aJ ;e$&s pbierver , f0m telles qu'on va voir. 

‘PJ$~M~~n, OBSERVATION, Ayantfait 

I:. 

avec une &pins de dam wie Plaque dc pIomb, 

LIII petit Trou 4 qui -avoit lxrne de. pouce de 

3 argeur, ( car 21. de ces dpingles jointes enfembJe 

occuyoiellt la largeur d’un demi pouce) je 

l[aiiTai yaKer au travers de se Trou dans 11~5. 

Chambre obkure un Trait de Lmniere S&ire;, 

E-C je tmuvai que ks ombre~ de+ c&zveax, des 

Fils P des Epingles, des Pailles 3 st de re%les autres~snb~ances-.ddliks 

, mi.Ces au devant de cc 

Trait de Lumiere , kroient confiderablen~enc 

plus lasges qu’elles ne devroient ttre ii les 

kayons de Lumiere palroient pris dcs extren$r&s 

de ces Corps tin bgnes droites. En particuli$x, 

n~j Chkteu .de’t?ze d’hanme, done 13% ,large~f~ 

xi-“&sit: que la z80me partie d’un po~lce.,. kc&t 

expod ;i cette Lumiere i environ 1% pie& de 

difkance du Trou, jetta une ombre qui j 4 po%z-

.m 

ks j CO~l~tip;r. &w 1 I 

79 

ces de difiance de ce cheveu J avoit: 6FC & 

~SUCC de la~gecr~~;,c’eff-$-dire, +qui itoit .pr& de 

~il~q.fois plus large que le Cheveu ; & A ia d& 

~arn~e de 2 pieds du Cheveu , ellc avoit envi- 

B’Qll yie de pouce de largeur ; c’ek- L - djre 9 

qu’elle ,&toit; dix fois plus large que le Cheveu ; 

& i la dihnce de IO pieds I elfe avoit +-me de 

psuce de largeur ; Ml&dire, qu’elle ktoit 35 

kis plus lakge que le Clie’veu. 

Penn importe que le Cheteti foit env{ronnf$ 

d’A.ir OH de quelqu’autre corps tranl)armt : 

car ayatlt moiiilld une Plaque de Verre poke, 

& rnis 1.e Chcveu dam l’eau Cur ce Verre, lur 

lequel j’appliquai utle autre I?!aque,.de Verre 

polie 9 en forte que 1’Eau ylir Fen2’ !iti l’e$mce 

d’entre Ees deux Verres , j’expo rp ai ces deux 

Plaques au Trait Solaire dent je viens de par-. 

1 er , de maniere que le soleil pGt paKer i t,w 

ve;l-s perpendicuIaiPemetlt ; & 1’Ohhe du 

Cheveu4e trouva, aux mhes &fiances, tout 

auflIi grande qu’auparavant. Les Ornbres des 

f&m tmxh h des IPlaques p&es-de Verre, 

.&toieml: i,uff~ bealrcouy plus hrges qu%Iles ne 

Qoivenr he 5 8r: les Veines qui fe f&went 

dalls de Zemblablles Plaques de Verre, jettoient 

aura da Otnbres d’une pareiile hrgetii?, 6. prod 

portion:. DO~C Ea grande k~@ur de ‘ces Onl- 

~--res -t&m de quelqu’aurre cat&e qud de 1% 

~f&&-kiOtl de PAir. 

s~ig. 1 kc. Chxel~ %p3 le milieu du cheveu ; * he+ aa 

BBb ij 

.

1 i -

I$? les Cflfl~Zetirs. 1. I v, I[ 11. 

48? 

& il4, fera bordie de trois Franges ou davanf;a- 

ge en M. 

Ainfi , en regardant k Solei nu travers d’une 

plume 01.1 d’un Kuban noir tenu tout p& de 

l’Oeil, 011 verra plufieurs Arcs-en-Ciels j parce 

que les Ombres que les fibres 011 filets jcrtent 

iilr ia Retine , lbnt Lord&es de preilles Franges 

colorkes. 

111. 0 B s ERV A TI 0 N. LorfqLle le ClleVeu 

&oie A douze yieds de difiance du Trou, ayal~t 

fait tomber ibn Ombre obliqwmt fLlr Lllle 

Ecl~eIIe plntte 8t blanche p diviGe en pouces 

& en pnrties de pouce, placde A un demi- pied 

,ZLI delli du Cheveu 3 & perpemhhi~ement Cur In 

ll~&lle ~chelle , placke A neuf pieds adz deli ; je 

~~&md h hrgeur de l’Ombre tk des Frmges 

a~& exa&einent qu’il me fbt pof%ble : voici 

dms Za T A B L E Gvante cette mefke expri- 

&e en parties de pouce.

_cI.-N-..e.l-..------“- 

Lx jaqpr de I’dpace en~re fes mi. 

Iicux de la Lundore h PIUS k&tall’ 

te des Franges ii,tericUres , des .deuB 

c6tks de i’0 .ilbrc. 

--- 

~a IargcLIr de I’mpace cntrc Its mi- 

]ieux dc la plus brillantc Lumim 

des Frm:ges MOYCIIIICS J cles deux 

c&r&~ dc i’otnbre. 

- 

La largcur de I’efpnce enrrc les milieux 

dc la plus briIlante Lumiere 

des Frnnges exterieures , dcs deux 

chts de 1’Ombre. 

--l-h. 

La diilancc enrre les milicux TC”G 

plus brillnntc +Lunlicrc dc la prc- 

micrc Frar!ge 2-c de la fcco11dc. 

-4%- --“/_,. 

[A clihncc cntre les milieux dc Is 

plus brillnnte Lumierc dc la fcconde 

F. ange Cp: de In croihnc. 

rl 

La latgeuc de la partie lumincufc 

( Lrwtc, Blanche _1 JUIHIC, 8~ ROUJC ) 

de la premiere Er,angc. 

-. 4 

La ~II.~CLIC dc l’cfpnce le ~~1~1s obfcur 

entre la premiere France & la feconde. 

La lal-geut de la part@ Iumineufe de la 

feconde Frnnge. 

Y 

1x0 

I 

-.. 

170 

L 

240 

, 

;?;, 

!- 

a1 

I 

j3 

‘-1 -_.. 

ji0

dks cQa/etirs, L I v. f I[ I. 44i 

’ $5 pris ces mefives en fGfant tomber &)m- 

‘Let: du Cheveu I; obliquemenr Aur 1’EcheQe 

$acCe d un demi-pied de diiE-ante , que cette 

Ombre paroifGoit douze.fois plus large que lorfqu’ek 

tomb& perpendicuiairement deifus , i 

da mEme difiance ; ,SC j’ai marqud dans cette 

T A B k B vn d.ouziCme ‘da rnefilres que je pris , 

alOr5. 

1 v. .o B S E R v A T f 0 N. ~orijue ~‘~nibre & 

ks Franges ktoient jettkes obliquement firr 

,un Corps blanc & poli ; G 1”on dloignoit ce 

Corps de plus en plus du Cheveu , Ia premiere 

Range commenSoit A ce fkire voir , & A pxrake 

plus &latanre que le reke de la Lumiere 9 

ii mains d’un quart de pouce de diknce du 

Cheveu,; & &s lors l’ombre ou la ligne obfcure 

garoiffoit eritre certe premiere Frange & Ia fe- 

6.ond.e 3 zi moins d’un tiers de ,pouce de difian- 

,ce du Cheveu. La ‘feconde Frange commen- 

.+t d parokre ;i mains d’un demi-pouce de 

,&fiance; 8t 1’Ombre entre cette kconde %.n- 

,ge 82 la. yroifi&ne , i nwins d”un pouce de diCtallce 

:; 8r: Ja tr+6me Frange, 4 moins de trois 

,~,OLIC~S de .difI.ance. Ces Franges dewxoknt 

~bgucoup $LIS k.nGbles A de gralldes dish- 

.ces ) lnais en confkwant i peu prks 1s ni&ne 

groportion ar rapport i leurs largeurs 8t k 

$eur:s interva P les , qu’elles avoient lodqu’elles 

.~omn~enc;oient i paroltreB Car la &fiance en- 

,gg J,e m&q1 de la premjere Frange 8r. le milku 

ccc

qive 9 fir Id L~~m,le~e 

ii la diftance entre le m;-, 

lieu de la feconde Frange & Ie milieu de la ttoi-. 

{&e , comme 3 i z , OLI co1111TLe IO ii 7. Et 1%. 

derniere de. ces d,eux difiances ktoit &gale i la 

1argeu.r de la partie lkmineu~e die la prelnie7, 

Fe Frange. Cette iargeur &oit i la lzgeur && 

la partie hmineufc de la feconde Fr211ge , colll- 

1lle 7 i 4 , Sz; A l’intervalle +iur e1lrIX la pre-- 

miere IFrange 84 la leconde :, comae 3 i 2; j &. 

au par&l intervalle obf+r ewe lx fecon& 

Er;luge & Ia tro.ifiCme ) comae 2 i P. Car. & 

fctilbloit que les largeurs de5 FraraSes &oienr 

f&n la progre4Gon des. nombres I, G+ ) $- ; &. 

que lks Intewalkes des Franges &oient d,n& 

~ll&ne progrefIion que les Ranges : c’efi -.ddire 

que les Franges wet leurs l[nterwks >. 

Ccoient dans la, progreliionm continue des nolw 

bres I, $+, d+ , 4+, Jj-, ou environ. Et ces,< 

proportion5 refioient a peu p&i les ni&nes: 

dans toutes les difiances du Cheveu, les Intervalles 

obhm des Franges &ant nufG larges i. 

propel-tion de la Iargeur des Frmges :, dks qa’ih 

commeu~oient i .paro?tre , que clan5 la iike, 

lorfqu’ils dtoient lc plus cloi n&s dn Cheveu,, 

qtioiqu’ils ne fu$ent,ni ii Ob f curs,ni fi difiin&s,, 

Vi OBSERVATION. Le Sol,eil donnanr:. daw 

ma Chambre obkure A ,travers ~1x3 TrrOu, d’un:. 

quart. de poke de lkrgeur , j,e mis & 2’ Ou 3: 

pieds de difiance du Trou ulle feiiille de Casr 

COG ,, noizcie d.e.s deux c&&s , k q+ avoit a~:;

. 

s’ &i$ ~&g&YqbtiqaL ) I& L;idmiere 

Jollgueilr 6% en largeur ,’ & en quant$ de 

Lumiere, Cette parcie de Ieur Eumigre , q”i 

confinoit A la Ltmiere dire&x du Saleil, &cgt. 

alfez forte dans l.‘efpace d’envirsn -+ de 

pouce 0~1 UII den&- pouce ; SC: dam tout: 

fan progr& depui-s cette Lumiere dire&e,, f& 

&oit en diminu,znt par degrds juiju’d devenir. 

rO&-fair imperceptibk. Toute la lallgueur & 

ces deux Rnyonnements 2 mefurks filr le P.apier* 

i 3 pie&s d.e diitance du Couteau , dtoit d’en? 

,viron G ou 8 poW3 p4 - de forre qu’au P;ran&,znt: 

&I Couteau , eUe fokenoir LIQ AN& d’en+ 

~011 IO ou 12. degrks , ou Eout. au plus de.1.. 

Cepelzdsnt, j’ai crib. quelquefois avoir 14 lew 

Lulniere s’&endre trois ou quati-e fois plus loin, 

lIlais les traits en Ctoient fi foibles qu’A lpeine, 

pouvois-je I’appercevoir ; ce qui me fit ibup.- 

qonner que ce youvoit Gtre uneLumiere ktrallgere, 

produite ( du mains en parrie ) par qu& 

que caule difference d,e celle qui,produiiojt cu. 

deux ibrtes de Rayonnements. Cax ayant place, 

man Oeil dans Gette kumiere ~1 deli dc l’ex,- 

tremit& du Rayonnement qui &it degriere le 

Couteau 9 & .regardnnt vers l.e Couteau , je 

pouvois difiinguer i;w ibn wwAxtnt une Iigne 

de Lumiere ,, non feuIeme,nt lorfque 111011 Qeil 

ktoit cur,la Iigne des Rayonnements , mais enccxe 

lorfqu’il, koit hors de cette liglle ver*s la 

Oinre , OLZ versle manche du Cotmau. Cett,e. 

% igne 

.’ 

de Lumi~re pnroiflbit contiga~ au crap-

(j-y its ol;ii&? lwse ksv. HII,. 4.2 $3 

ChaQt dLk CohlteW >, & &oit pigs itroite que ict 

LLmiere de l,r. Frange interieure ,, &. lie paroiil 

dbit @lllaiS ii ktroiee que Iorfq,ue mo11, OeJJ ktoit 

k ~ILIS dloi,, n& de la Lumiere d&&e :, de {ortc 

sjlu’il fend.3 ? oit qu’elle pa.fsBr encrc la JLumiere 

de, Ia Frange imerieure , & le mtl~l~~~~ d.a 

ColJteilU ;- sd que la partie qai affoit le plus. 

ir2s du tmxhnt , ibu%oit la y f us grande in-. 

c&n , quoiqu’elle 1x2 Et pas> tow Cujeee L 

cet accident. 

V.I. O,B S I3 R v A T r 0 N. Je axis ~111 autre COuteal! 

tolIt aupr?s de celui-ci , de telle ibrteque 

lleurs tranchmts f&IYent paralleleg , vis - 2- vis 

Pun de l”autre ; & sue le Trair de LumieE2 vewmt 

,i tonher hr les dmx C~uteaux, cpelque 

parties de cerre Luiniere ptie pairer entre ces 

deux tranchants. Et lorfqve la dif@nce de c,es 

eranchants &ok lenvil;on la 400me’ pastie d’un 

pouce, le RayonnenmX qui ibrtoit de ce TraiE 

Qe Lulniere,b fe partageoit par le milieu en deux 

parties, 8~ IaAGoit we Ombre ewe-deux. Cette 

gJl&re hoit fi noire Sr. ii. obku~e, qLE tome la 

Lg;,nliere, qui y+Eoit entre les Couteaux , [embloic 

pIikk e &tow&e d’m c&d O-LZ de 

’ rautre. A me&Ire que ks Couteauir s’approel~oiellt 

l’un de l’autre ,. 1’Onhre devenoit plus 

large ;< sr. 1~s. Rayonnements~ plus. courts vers 

j(2Llrs extrel~~it&s intecieures.qui &oicnt tQLlt,pr?s 

de 1’0 nlbre, j u fqu’i ce quc les Couteaux vem r 

i se tOL,cller , towe M.,urnier.e d.i@rut, & l’Om+-, 

bp pit Sa plaCCO, cc c iij,

cedenre compar&es enf&&ie , je c0n&s que 

la Lumiere de la premiere Frnngij paifoic pr& du 

esanchane du Couteau i plus cl'cri~e,800me partie 

de pouce ; cpe 1;~ Lumiere de la Ceconde Erange 

paffoir prZs du trmchant: dl? Couteau i me plus 

gralide difiance que la Lumiere de ia premiere 

orange .; cpe celle de la troifikme parfait encore, 

;i we plus ~rande dihnee que ceIIe de la ik- 

dkcrits dansin cinqui&ne 82 la fixi&ne O!IJ%WZ~ 

t&z, paflbient p&s des tranchancs des Couceaux 

$ $.e rwindres ,difiances que la Lumiere &au, 

c.une de ces Franges. 

V 1 I 1. (4 B s E R v A TI o N. A yam fait affilef 

deux Coutelzux de telle maniere que les tranchants 

en fiIK$ue extrkme1nen.t drdirs i je le.52 fis 

entrer par la p.Ointe d,zns une pianche, de forte 

qne leurs trancharu~s fuffent vis -A- vis I’un de 

lTi%tutre 3 & que Ce rencontrant pr& de f.eurs 

poinces ) ils fiKellt tm Angle r.eCEilQne. Ayr& 

quoi je mis de la poix entre les deux man&es 

pur rerldre c=el: Angle fixe & invariable. ~a 

&fiance entre ks deux trnnchants des COUteaux 

, i qume ,pouces du Point anguIaire O& 

Ces ml&ants fe rauchoient , dtoit -+-de pouce j’ 

8 par conGquent Umgle form& parle conc0ur~ 

&ces deux wan&ants, 6toit d!environ r de,@ 9 

~4’. Les Cqgltewx &ant ainfi joints enf+kle, 

jc les expo$i ,i un trait de Jmni,er~ So1rzir.e in,-

I es rv. III‘ 473 

troduit dans ma Char&e .obfcure 2 travels ua 

TroLld'un 4P de pouce de largeur : je les exp&i, 

dis-je, A la, diftance de IO ou I 5 pieds de 

ee TJTOLI. Ayant enfuiteplack une Regle blan&e 

8~ yolie i un den%-pouce ou 2 un puce de 

&fiance des Couteaux , je fis tomber fort ob&-. 

qluement fur cette Regle la Lumiere qui y~d’&,~it 

entre les tranchnms de ces Couteaux j & je vis 

Il,i ks Franges produites par les deux tranchants 

des ~oueeaux , ielquelles alloient le long des 

extremitCs de I’Ombre de ces Couteaux enlignes 

padeles 2 ces extremids , fans devenir f&C-. 

blemene plus Iarges, juiju’i ce qu’elIes vinffent 

i Ce rencontrer en des Angles Cgaux i I’Angle 

Corlnk par les trnnchanrs des Couteaux 5 8~ dans 

Pendroit a& elks 6 rencontroient ainfi, elks C? 

terminerent fans fe croifer. Mais iorfque fa Re-. 

gle blanche deoit placke i une SS~UCOU~ ylus 

grande diknce des Couteaux , les E+anges 

ktoient un yeu plus ktroites dans I’endroit o& 

elles dtoient plus iloignds de l’cndroit de leur 

concours , devexmt tofijours un peu plus larges 

A mefiure qu’elles s’approchoient davantage 

j’une de Pautre ; & aprZs s’etre rencontrkes 9 

elks Ce croifoient , 8t devenoient enfuite beaucoup 

plus larges qu’aUparavant. 1 . 

it: con&s de 1i , que les dikances auxquei-= 

Bes les Franges parent pr?s des Couteaux , ne 

f0nt ni augmentdes ni char@es par l’approche 

de ccx cwteaux 5 mais que cette approche aug- 

DDd

6 /es Co2demf. L I vd I I ;I, 

492 

:CIU tranchant d’un des Couteaux $ une difiance 

quh’efi pas $.IS de Jbincde pouce j k to11lbanc 

:&.w Ie Papier,elk yroduit [es Franges de IPOnlbre 

.crle ce Couteau:flautremoi& paffe de n&e przs 

,d~ tranchant de I’autre Couteau 2 tine difiance 

qui n”eit pas plus de km’ de pouce ; & tombant 

fur le Pspier, elle y produimu.6 ies Frmges de 

.fOnabre de I’autre Couteau. Mais fi l’on tielIt 

le Papier i plus d’un tiers de youce de difiance 

.des Couteaux , les Lignes obfcures ci-. degus 

mentionr&s 1 fe rencontreront 2 plus d’ul% 

:~inquiCme de pouce de difiance de kexcrenlit.& 

de la Lumiere qui paffe entre ks Couteaux clans 

2’endroic o?t leurs tranchsnts ce touchcnt.Donc 

,la Lumiere qui tombs fiu le Papier dans l’en- 

.&ok oh ces Lignes obkures fk rencontrent, 

page entre les Couteaux dans I’endroic ok leers 

:f;ranchsnts font i $LIS .&WI XG@' de, pouce de 

,&fiance hn de l’aurre. _ 

Car une autre fois que les Couteaux Ctoient 

;s 8 pie& & 5 pouces de &fiance du p&t Trou 

q”e j’avois fait, comme cl-deKus 3 avec une perite 

&pillgle .&hi une:;plac/ue de piolllb a~$- 

,$&e i la Fen&re ; la Lumiere qui tomba iur ie 

-papier oh fe rencontroienc lies fufdkes Lignes 

3obf~~~es, paOYaentri: les Couteaux dsns l’endroie 

zO& la difiance entre leurs tranchants ktoit CWZI- 

nle &nsla TABLE.~~U~~NX~, lorfque la difiance 

,cntre le Papier &’ les Couteaux ktoit au% t&2 

qu’elle ek exprimke dane h lnhe .~AIXA 

DQd ij

or. de 1A j’infere cp Ia Lumiere cpi prodL1i.t 

les Frallge.5 fitr le Papikr , n’eft piIS la m&rue LL~? 

lniere A toutes les dihnces entre IC Payier e;; 

Ies Couteaux ; mais que lorfqu’on tient le pa.. 

ier prZs des Couceaux , les Franges 1cont prouit.es 

par we Lumiere, qui paffe plus r&s du 

zranchant des Coute~x , &: qui fotl Ap re une 

plus grande inflkxion CJLE lorfqu’on tient le papier 

A une plus grande diftance de ces Couteaux, 

x. OBSERVATIONI LOd$Ue ~CS Flqlge,s 

des Ombres des Couteaux eomboient perpendiculairement 

fur un Papier A une grande diC 

tance de ces Couteaux , ellcs btoient en forme 

&Hyperboles j 8t voici leers dimenfio~~s. Sohr 

M! creep * CA, CB, des Lignes &es fbr le Pa.pier , paalleles 

aux wan&ants des CouteaL~x , dk entre 

dquelles boute 13 Lumiere tojj$.Xroir 1 G glk

es 4clh&ws. 

1-c ces trancha 

receyoir aucune. InAexion. SOir: D E, une :Ligne 

droite 3 qui men& par le point C, @ffe les Angles 

B CD, B CE , dgaux entr’eux , 8t rerfnine 

route la L+ere qui tounbe fur le Pay&, depuis 

in point ok les rranchan~s des Couteaux 

Cement 2 fe :r&contrer.. Sbiew eif It .j$L , & 

ph,,trois ,L1igtks hyperboliques reyrkfentant IQ 

terme de I’ombre de l’un des Conteaux ; la pi.. 

gne obkure entre la premiere Al: lrt Ceconde 

Range de’cecte On&e;& la Ligne ok&cure enl;re 

la feconde & la troifikme Fralige de la m$me 

Ombre. Soient x ;p a J.J~(,Y> St qZi+, troi’s cZutre$ 

.&ignes hyperboljques ,% reprdi‘encanr le terme de 

I’Ombre de l’autre .Cwxeau j IS Ligne obfcure 

entre la premiere 8~ la ieconde Frange de cette 

rnbre j & la Ligne obfctrre edltre la fkonde & 

;6. troifi&Te Frange, de la n&x Qmbye. Ima; 

ginez que ces trois Hyperb,ok”~ $ont I’er;!blables 

& Cgales adx trois prkcedentes , E qu’elles les 

croiknt aux points i, k, I j 8~ que \Ies Omb;es 

des C&team font terminkes & difiinguCes des 

,,p,r&ier& 

,‘I 

F&nges 

*_t,, 

,&n&L&es pa; les Lignes 

&J; & ~;p, J&q& c.e.c@ ck$ Fr$$fes; viennent 

A [e reucontrer 8.5 +roiikr 5 & qil.‘aiors ces Lippes 

en forme de Ijgnes obkilres cro.iknt les 

Franges , termilaant le c.htk int+T~~~? -des preanieres 

Franges ht$euCes , I& ler di~inguant 

d,‘une autr,e Lw$.ere qui conkence $6dattek 

,fgl; i,, & c.pi illymine tout l’c+ace triawplah 

D D A i(!

s 

$sr 

hangibl 9 i U& plus grande dihnce ; & ftlr 

k Vkks: 0~ .hs Rayons les plus refiangi&s, 2 

une moindre diff ante ; & par cetre a&ion rim 

.dLGf.h ia Eumiere Rouge en pIus grandes Fran+ 

te ‘Violette en phw peeites Frany011i 

des Couleurs intermediates, 

moyennes grandeurs, ians alterer 

cue efpece de Lumiere. 

e dans la premiere & la feconations, 

Ie Cheveu expofk d un 

ait blanc de Lumiere Sol&ire a jettoit une 

e trois Franges de Lumiere 

colorke i ces Cou~leurs ne provenoient &aueune 

nouvelle modiShcation que le Cheveu cue 

communiyuCe aux Rayons de Lumiere , mais 

kulement des diver&s Inflexions par lefquelles 

les Rayons de differenres e$eces &Gent Gpa- 

14s I’un de hutre ; lefquels avant cette fkparation 

cbmpoCoient par Pe mdiange de toutes leurs 

6odeun J ce Trait ,, blanc de kumiere Solaire ; 

mais q& ,cOutes les fois qu’ils iont C&parks ) conlrituijnt 

les Lumieres. des difFerenres Cmleurs 

qu’ils .Iont originairement diC‘j.wf’&s k Bire pajr-&~,. 

l&ns ceete onq&z Ob$hhstzbn , 06 les 

Couleurs ktoient Gyarkes par differentes Re-, 

. f’a~~ions des rayons , avant que la Lumiere 

afi$r pr$s du Cheveu , les Rayons’Ies mOins 

refraslgibles, qui u~ze fois f%par&s du refie fOrIt 

~e~~~ugc ) ktoient plids i unje plus grande &C- 

,tan,ce du .Cheveu 5 :& forte -gU’ils prodklifoienE 

IiEe

5 at 2=-+7%i$i 6mptig 

trois Franges Rouges, 

ce du Milieu de l?Ombre du Cheveu. 

rraire , les Rayons les pks gibles 9 qcrl une 

fois Gparks font le Violet. ,, dtoient pli& 2. une 

moindre difiance du Cheveu ; de forte, y.Cih 

produiibient Erois Franges Vio 

moindre di.ff cZnce du milieu de 1’ 

veu. D’autres Rayons de deg~& intermediacs, 

de refrangibilitd , &oient pIids 2. des, difiances. 

intermediates d;u C,heveu ; de force qu’ils pro- 

&&Sent des Franges de Couleurs intermediares 

, A des diknces intermediates du Milieu de. 

li’Ombre- &LI Ch eveu. Et, dans ~Xa&vzde O.bfim~~-- 

i$on , 06. toutes les CouEeurs. fe trowent: m61Lesa 

dans kt Lumiere b)t:anche qui paffe prZs du Cheveu 

)’ ces Couleurs font Gparees par ks dive&es 

Inflexicrns des Rayons ;, & ks Franges que produifkt 

chzcune deces Couleurs, paroiKenr,rouces 

enfembl‘e : IesFranges interieures &ant cod.2 

gu%s entr’elles,ne ferment-qu’une large Frange,* 

compoL4e de toutes les Couleurs dans feur OS 

dxe na;rur&.Ie Viol& dans rinterieult: de la Fran& 

ge , imniidiatement aprZs POrnbEe ; le 

dans l’exterieur Le plus C n6 de llombre 5.k 

k2 Bleu ,. le Vert , 6t~ le we >au milieu.. De 

mkne lesFra.n;es mitoyennes,produites par tou.+ 

tes les Couleurs ran&&s auf3 en ordEe>& conti-, 

guEs l’un i kwtre ,, f;>rment:une feconde Fran-- . 

ge- lar.ge F compoGe de toutes les. C~L&LE~ ia 

8~ .ks Feanges ext.erieur.es I pro’dnites par routes:.

~;vre III. 1’rern;ere Planche,. 

r!c 

1 

lJt?x 

N 

0 

dK\ 

r . . . . . . . . . . . . . . . . . . _ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Its COWE~&~~. IV* XII, 

fBcs Coukurs fangdes pareillement en ordre 

oont$uZs L’une h I’aurre , ferment de mime 

une troifi&ne Fran e large ,compoGe de toutes 

6 

ks ~oUh1~5. Vega ies trois Franges de hmiere 

,colorde, dont les Ombres de tous les Corps font 

hx&es dans tjcod Ob~~watim 

,Dans le temps que jc ,fdiCois ces ObGrva- 

Cons, j’avois deKein d’en repeter la $us grande 

partie avec plus d’exatiicude, & d’en faire queiques 

autres toutes nouvelles pour ddcerminer 

Ia maniere dont les Rayons de Lumiere ce plienc 

en yaKant. prZs des cmps pour produire des 

ranges colorkes avec des Lignes obkures emed 

eux. Mais- d’autres occupations vinre‘nt alors 

~1-n’interrompre , & preientement je ne $aurois 

IIX rCfoudre ,i rentrer dans i’examen de ces 

chafes. Et ,puii;jue je n’ai pas fini cette yartie 

de mon Ldelfein ) je Me contenterai j pour toute 

condufion’, de propoikr quelques @efirons 

ui pouronc engages d’autres perfounes i pout 

P er plus loin ces fortes de recherches, 

~~~##&&y&@(!3jtt%m~W~W~~~~~

apr2s Ieur Gparation, les trois ha 

qui opt kc& d&&es ci-deffus ? 

exions de cette efpece ?. 

-STi ON I’+% 

A Y$ 0 N s de Lumiere g qui conibam~ 

Sont reflechis obl ron3p.s 3 ne, 

commencent-iIs, pas de Gi plier avant que de; 

pawmir.~julqu’aux .Cor.@k ne f&~t-iI~ pas reflechis 

, romp ,. tk pliCs. pamn l&l & &he 

Princiye , qui a@ diff&emment en Jifferegc&s 

circonfiances ?: 

clt vE”STIO’N 

l.J.3 C ORPS. & la I[;um&re n;

Curps fur 1% Lumiere,en 

) la rompanc, 6i: la pliant 5, & la ‘Lumiere 

les corps, en les &ha&ant j & en donnant 

&ties un mouvement de vibration eg 

G&e la C haleur 2, 

E‘S C 0 R P s Noirs ne font-ils pas pIus aif& 

ment. kchaufF& ar l& Lumiere , que ceux de 

f-x%X? atwe @ou P k3.z , par Ia raifon que la Lup. 

miexqui tombehr ks Corps Nob , n’&ft pas 

seflechie en dehors , mais entre dans ces Corps, 

sit elk couffre plufieurs differewes ReAer,nons 

o’u Refradltions 3 jni‘qu’li ce q+lle y ibit &xinteiduE 

2.: ” 

q . UESTlON vu 

A F 0 Kc E & la vigk3.x de, f’~&ion r&ii 

pr0qi.z elltre la Lumiere & les Corps fiilphL~c 

reux 3: mentionnke ei - d&us $ n’efi-elle pas en 

xxie la. cad2 pourquoi cf3 Corps prennenr 

l[us .aiEment , & brGxx avcc piUs Be viDa 

cpe les autrf%:Cor~s k 

c ‘.U ES~.IO~ 1.g 

‘isus les Corps &es, ils font kchauc 

$& ~LT deli &HI ,,qxrain degrk , ne jetrent-ik 

.jgas’ d& 13 Ldm&e: , &- n’e brillent - ifs pas 2 

cerf-e &@o~ n’efi”.- elk -pas produik par les vif$~aci~ns 

de. l.t~~gS ‘partles ?Tous les Corps q 

E E f; iii

pi5 

s,j-,op&nt en parties te;erefires 

parties fU$)h,cr*Gs 9 

miege,tqu,~ZS,les #i&JWces 

dqa$tie 1 .fur l4-3 ~~~~~~~ 

parci 

,fan~ment agi&s :O 2 ., :&ok,,q,ue cetde ,@t,ation foic 

p... roduite p ar la .‘I.’ cha.leur 1 ou .pa.r Ia .friaion , I.2 

fexcufion 3 la, pu.trefa& s 'pas q~$uernou, 

vemen.t vital, PI.4 par qu u'auw cadi qw CC 

{o&cOmneI'Eau de la MWpai: ~1x1 tempOnm 

oeux i le Vif-argent fi~0ii6 dans Ce ykGz’& ; le do$ 

$up chat ,.ou lefcol d’un Cheva% q.u’on f.rottc 

.i,gaptre-p&il claps un lieu fqrt obkur ; Ie Bois, 

!a Chair, & Je Poiron .3 iorf’qu’ils commencenc 

i fe putrefier i ies vapeurs qui s’kleven4 des Eaux 

~o~rolYyu~s 9 & qu’op nornme communkme~~ 

~e~x FdetJ j des fas de Fois OLI de I316 humide, 

&&u&h pa.: la fermenration ; Zes Vers luifants, 

e les Yeuy de certains Animaux, dont Ies par. 

ties internes cone kbran&es par des mo,uvernents 

vitaux 5 le P hoi)hore vulgaire agird p.w l*attri+ 

;cion de quelque C,orys que CG ibic a ‘ou par fes 

yarties acid.es de !‘Air ; 1?Ambre , I&: gertain$ 

Diamants frap,p& , pref@s ‘ou fiott&s 5 des parti- 

&l&s’‘&Icier 

dCtachCm par Ie choq d'un6 

Pierre i ,fufil; du ]Fer fra pe fi prefiement avec 

un Ma,peeau 9 qu’kchau ft ,k par ce moyen , il al* 

Jume du ibnf$e qu”on jette defks ; fes E&IX 

#un C.hafiot,enflamm$k p;lr ie mouvement; .r& 

@de des ~OI.$S 54 queIquCs Liqueurs rx&es-en~ 

fembk don Ies particules viennenx d s” 

,,, & choqgqnc ‘&xc.,:. foyci 1 J comme I , I , g’Huil 

, 

.

deters, L I P. 1 f IL.; J 

rioI diM.&e avec une &gale quantid de Nitre, 

&e &kite aveck double de f&n poids d’h&y 

n;klC)e n≠.un G)o& de.Verre d’knvi&on 

' ou EO plucks-d! Diametre &ant attach& d I.IB~: 

machine ,. par l,e moyen de laquelle il puiffe tow: 

12er rapidement autour de, ibn Axe f o,en&t 2 

tourneg3jette de IaLumielre dans i’endroit oh il. efi 

4frott.C avec la paume de La main. Si dans le m&ne 

temps on tient un morceau de Papier blanc, OI.Z 

de Drap,blanc b ou le bout du Do@ 3 i I*a diis. 

Eance &environ un quart de pouce j ou un de 

mi-poxe de la arrie d.u Verre oti le mouvemenc 

ek 1.e y Y us grand ;: fa vapeur &z&icgue 

excike par la fri&kion du Verrl conwe 

Ea; main , venal& donner C’ur le Papier, fur le. 

Dszap , au 6~ le Doigt, f&a mik dans une tek 

agita,tioTn ,: que jettant de 1’Wat ek rendka fe: 

Papiel: ,, fe Dra , ou Ie Doipt au& Iurnimxk 

u’tin. vert lui Y ant 5: & en s’klanc;ant hors du. 

erx. elk ffiapgera quelquefois k Doigt G vi- 

5Syement qzt$on en Centka le chop; OrI a iproue 

.& la r&me chafe en fkyottant un- liong 8~ gros 

&ylin&e de Vefr!re ou- d’Amhre avec du- Papier 

qu’on ten& dans la main ) ou t0u.t fimpkmtnC 

avec la. main , & en coatinuant la Wkion ju fb 

*%u$, ce q.ue ]IC Verre commen$t B s’kchauffeg:, 

‘. 

QTJ E$TX:ON+ IXD’

&f i?t?s fl-il%de&rs. EP, ]Cff, $ 

&mlde abondante , excepck le Zain , gUi je 

uantitb de h&e , & qui par cela mtme s’efi.. 

~11111X. TOUS Ies Corps qui S’enfXamment , 

conme 1’HuiXe , le Suif, Ia Cire , le Bois , leg 

Cbdx~~~s de terse , Ia Poix , Ie Souffre , &t: 

codh~c!s par leur Flamme ) & fe diifipent en 

I.HX h&e ardente. Dis gue la Fktmme efi 

&&me S cette Fun&e devient fort Cpaiffe & vifib 

, & rCpand quelquefois une odeur trisforte 

: mais dans la Flammej elie perd fan odeur 

en h-&-m Selon la nature de la E;L&~ , Ia, 

Fhlllle e& de diEerentes Couleurs : ainfi la 

FX~KUIX du Sougre eit BkuE ; celle du Cuivre 

diffbus par du SubhG, efi Verte j celle $u Suif, 

J ame j Sr cde du Camphre, Bhnche. La Fun& 

en paRant ii travers la Flsnime,ne peut que 

devcnir ardente ; 82 une Fumde ,ardente ne 

put ,zvoir qu’une ayparence de Flamme. Lo& 

que la Poudre-zLcamn prend feu, elle $k diifipc 

c.17. fk&e enflanm&e : car Ie CIiarb,ch & Ie 

SOL&~X prennent aifhent feu J & emhrakm k 

N,itre ; & par ce nmyen 1’~@ic de Nitre dtanc 

rnrefik en vn Jew, &Pate avec explohn 2 pet1 

1 

p& de la meme maniere quela vapew de 1%~ 

fort de YE&Pyle ; Ie SoufTre J qtii eit vo&X 

~&i , fe change de n=&rre en Vapetrr j & augmzente 

i9Expkhon. %)‘aiUeurs 4 la Vapeur acide 

dLl SoLi.gre ( [LL~ tout: celle qui s’en va en l.-Juk 

de ~~uffre p,l~ 1a QiMhtion forxs la Clothe ), 

~~lfpg~f; avee: jdole~lc;~ c;8atlS la Fartie fi+e ‘$!!I, 

” $q,f

e 

put e+kher que des Corps ne s’dlevent & 

ne s’&/lapent du Sold en Vapeurs & en fum&e, 

fi ce n’efi par le nmyen d’we beaucoup 

plus grmde cl&~zr cpe cdle cpi fin h Surfice 

de llotre Terre Ies rkduiroit: f~tciletnent en vapeters 

& en fmke. me mhe poids pew aufi 

c0ndenG.r les Vapeurs 254 Jes ExhalaiCotas qui 

&$qxnt CILI Corps ELI Soleil, d?s qu’elles corn 

mencent ;i s’&z.ver 3 & les hire reromber aufIitAt 

dam le Soled ;

t‘es Co~letirs. L xv. I U jn 

&Aides d’une matiere de&e & uniforme J pour 

wkniinettre dans le Cerveau les imprefions qui 

fe font fur tous Its organes des Sells : puilju’un 

n~ouvenwlt , q ui peut continuer long- temps 

dam me fefeule st m&me partie d’un Corps ) 

yeut aufEtre cofiimuf~iqu~ &me parcie d’,zu tre 

dam un long efpace, ELI p0G que le Corps f2it 

homogene; de lbrte que r wnowement ne yuiffe 

point k!tre reflechi , iii roinpu ) interrompu ou 

d’ crang6 par aucune inkgnlitk dans ce Corps. 

QEESTION 

XII~. 

ES RAY ONS de diRerewes eC eces ne prs=+ 

duihnt - ils pas des vibrations $I c diff erentes 

grandeurs, 1. 6: cq LIP 11 es vibrations excitent;felon 

lcurs grandeurs J des S enfatioas de difEerentes 

Couleurs , i peu p &s de Ia nle”tne manhe que 

les vibrations de 1’Air caufent , Non ieurs diffizrentes 

grandeurs, des Senfations de differ&m 

Sons ? Et en particnlier $ les Rqoiis les plus refhngibles 

ne produicent-ils pas les plus courrks 

vhrations pour exciter la SenGkion d’un Violet 

fonci ; Ies mains refrangibles J les vibrations les 

lsl~~s dtendks pour caufer la Senfbisn d”un 

&-qc fmcd i ~nr: les differentes efpeces de; 

mayons intermediats , les vibrations de diffea. 

l:entes grandeurs internlediates pour exciter 1~s 

Se&~tions des differentes Couleurs interme- 

diates > 3 

fF F f iij

ESTION 

XIV*

fy les CoaletiPs. ‘Lly., II 1. 517 - 

Qndes de vilmtions ou de trem0,ufGement.s 

foient par li excit.Ces au point dbcidence dam 

le Milieu rompant ou reflechi&&t ,; qu’elles 

coatinuent B C&lever en cet endroit ; & que 

Eotlt autant qu’il s’en 6Ieve , .elles f&W conthdes 

de ii j de grandes difkmces ? Ne ik 

pem - il p;ls au& que de yareilIes vibrations 

hiem excit&es dam le fond de I’OeiI par la 

p-e&m ou ile trernouirement du Doigt , ou 

par .h Lumie~e qui Gent du Charban de feu 

dans les E, x p eriences dont il a kt& f;tit mention 

ci-.deffus? Or les vibrations qui ibnt ainfi toll- 

~imkes depuis :I,: point dkcidence jufqu’~ de 

grnndes dikmces ) n’meignent - eJles pas les 

Rayons de Ltmiere ? & en les meignant kccefflvemenc 

, ne Ieur communiqueiit-elles pas 

~cs a&s de fucde Re$‘em’oa , ,& defltch 

qui mt Crd d&r& * ci-defks ? Car fi :/es Rayons 

T~d~fm~@z 

* P&$ 

f&t efI$~t ~QL~K s’C;Ioigiier de Ia partie la pILls 35” &‘* 

dernk de la vibration, ils peuvent &re altermt$velnent: 

accelerds & retat-dks par ks vihati~lis 

qui les atteignW.r.o 

QES’IION .xvm 

Sr aprb avoir Gfpendu dam deux larges 

.& longs V&s de Verre cybndriques renver- 

I&, deux petits Themonzetres , de forte qu’ils 

’ ne touchent point les Vales ; 64 c$2p’ks avoir 

tk.6 l>Ain: d’un de cks Vafes , Oil ks tradp.~rxe 

,tOus&XX dtm lieu fioid dam w lieu 

GGg

j 1s. TyGhQqmipc ,jwLi Etimiel-e D, 

&a& : le Tim.mon~ecre qui ebt dam le y&‘&,;, 

devietldra mffi chaud, 8~ prei‘qu@ au,G--t6t clue, 

le Thermoinerx qui n’efk pas dam Be Vm’&. si. 

lson ra Porte enhite ks deux ‘Wes dam le lieu, 

froid, P e Thermometre qui efi dans %c Guide J CC 

I&-oi&ra prefcIue au&-t& que kautre. La cha- 

Jeur &I lieu chaud n’efi-elk pas conxnuniqu&e 

i trayers le Vi&de par ICS vibrations d’un ‘Milieu 

beaucoup plus hbril que %‘A.ir 9 lequel Milieu 

refie dans le ~ti~‘ak a r?z q&on en a pompd l’&r I; 

Et ce Milieu n’eiE-i P pas ie n-&e que le Milieu 

qui romp & reflechit %.a Lumiere , & par lcs vibrations 

duquel la Lumiere &h&b ks Corps, : 

&I efi mile dans cks mk de facile Rcflccioiz , & de 

f&de Tm$i~J7Zon ? Les vibrations de ce Milieu. 

ne contribuent -elles pas j la vehemence 8~: &,, 

dunk de leur chaleur ?- Et. les Cbrps chauds ne: 

conmmniquent - ils as leur chaleur aux Corps 

fkoids contigus, .pm f es vibmtions de ce Milieu B, 

continu&s des corps chauds d&x les ,Corys 

fioids ? Cez Milieu n’ekil pas excefivelllen~ 

plus rare 8~ plus iilbtiI..que ITAir:, 8t excefflve- ’ 

ment plus klafiique & plus a&if ? Ne perletret-i.! 

pas facilement tous les Corps?& par k force ’ 

&fiique ne fe r.&pnnd- r-.il point .dans tous jes 

Cieux 5 

Qi 

u E ST:1 0 N X,1:X’.. 

‘, L it Refratiion de la Lumiese nc provient- ~ 

elk pas de k&g&k: des den&& de ce ACI?&~~~ 

~hwk a. lefqudes different 61011 .I~s diffen-el2ts. 

..,

;&if les CotiIetirs. Esv II I. _ pg 

endroirs 3 Ia Lumiere s’tloignant to$jorrrs des 

parties du lia/ii!ieti qui lent ies plus denfes ? Et 

:lS den&C n’ekeI!e pas plus grznde dans les Efpaces 

libres & vuides d’kllr , SC d’autres Car s 

plus grofflers, que dans les Pores de I’Eau, l LX 

Verre,, du Cryftal , des Pierres prCcieufes, & 

:&awes Corps compa& ? Car lorfque la Lumiere 

pa& au travers du Verre ou du Cryitaf , 

& que rombanr fort obliqu~ment firr la Surface 

du Verre la plus Cloignde , elle efi toralemenr: 

.S-reflechie .; cette Reflexion totale doit plut& 

+venir de la denfitk 8t de la vi ueur du Milieu 

4 

qui efi hors du Verre 8~ au dela du Verre , q~c 

..& .[a raretk & de fa foiLleife. 

.t&JES’TION 

xx, 

@?E IA-lieu &her&e pafI&t de &au , du 

Y’erre, du CryPcal, & d’autres Corps den& & 

compa&s,dans des Efpaces vuides , ne devient- 

.il pas tofijours plus denfe par de&s , & ne 

tempt-iJ 

Acre 

pas par ce moyen ies Rayons de Lu- 

, non dans un Point, mais en les pliant 

,yi3eu-i-peu en Lignes courbes.3 Et la conden&.- 

Zion graduelle de ce Milieu ne &tend- elle pas 

2 quelque dikance des Corps , & ne produir- 

&e pas par Jk les Inflexions des Rayons de Lu- 

,,miere , qui paffent p&s des extknitks des Corps 

&x&s i quelque ,dihnce de ces Corps.) 

^. 

.G C g ij 

’

i?$ EL4 COi?i&ti~~.~ 

$a’$ I 

@US 6lnkique que notre Air, & plus de ‘700~~~ 

fois plus rare :):. 6 r&fiance ikroit plus de 

~oooooob6 fois m&dre que celle de 1’Eau ; &’ 

UX.fi petite bXif?zwe cauikroit i peine aucune 

ahxation fd’ible dans les mouvements des 

Planeeres en dix mille ans. Si quelqu’un s’av&it 

de me dem,znder comment un Milieu peut &re 

fi rare ; qu’&me dik, Zui-m&ne , comment ‘d,zns 

4t?S parties fkperieures de 1’A tmofi’here 1’Air 

peut ?tre plus de mille fois cenr milk f’ois plus 

rare que 1’0~~: Qu’il me diCe nufll conlment la 

firi&ionpeut- &ire dvaporer d’un Corps (Je&riquc, 

une ekhalaifon fi rAre 6~ fi CubtiSe, ( quoi-. 

q”e G puiranre) qu’elle ne cauik aucune diminution 

Ce.nGble dans le poids du corps Cletitri- 

1 que ;’& que G rdpandant ‘dans’ uile Sphere de 

&s de deux pieds de diamette, (a quelques: 

1’ &is r&me de plus de fix pied.s) elle f&t pouren~,~t~ 

capable d’a&irer & d’klever: une feiiille de 

CLzivre OLJ d’Or,, ;i plus d’un pied de difkance 

&I Corps &leQrique. Qu’il me dife encore com- 

1iien.t la Matiere magnetique peut’he fi rare 

,ijt fi filf->tilk, qtte ibr&xit”d’tili Aim’anr elle yde 

aen cravers ,&lllle Plaque ,de Verre; fhns aucizne’ 

rkfiit.snce otl diminution de 6s forces >- & fi” 

pLli~a~lte pourtjtlt qu’elle fid’e tourner we Ai.; 

guille ,ziman&e ‘au deli dL1.Verre.i 

c&J/ E’#S ‘H“I 0 N x x LI’L

d&S Codem. 1: I v, I I I, 

5v 

tier 3 ( Iecpel eft compoG de pluiieurs fibrillesi 

,opacpe & Mailc : car I’oyacitC provielit des Surfaces 

reflechifhtes tellemem difpoks qu’elles 

peuvent troubler st: interromyre ies mouvements 

de ce Milieu &her& 

QJESTION 

XXV. 

L E s Rayons de Lurniere n’ont-ils point &au- 

W2s proprietds originaires, outre celles dmt j’ai 

~~o~m&la dekription ? Nous avons fin exemple 

h-me aurre prop-i&. originaire dam la Refrac-. 

Gn du C~JJJU~ d’~Junde , d&rir: pmnierelnent 

par Erd+ke BarthoGn, st enfuite plus exa&ement 

par M. Hqg-ms , Clans Cot1 Trait; de la Lumiere. +C 

Ce Cryfial eit: me Pierre Uaiifparente , qui le 

fend cziknent, Claire ccmnle 1’Eau ou le Cry{-- 

tal de roche , & fcZns aucune Codeur ; qui peut 

hrc rougie au feu GUS rien perdre de i‘a trmfprence 

, & qui dans un fm t&s-violent fe 

calcite fins fi fbndre. Ce Cryital treniyd un ou 

deux jours dam 1’Eart , perd ibn poli mweh 

Frott& concre un morceau de Dray J i1 &tire, 

eonme 1’Ambre 8~ le Vme , des brim de yaille, 

e mmcs chafes legeres ; 8t fi l’on w-k de 

I’Esu-forte de& ) iI fait 6bnlliltion: il fenlble 

que ~c’efi une eii,ece de Tak. 11 a la figure d’ull 

p arallelopipede oblique , avec fix c&s parallel~grammes, 

& hit Angles iblides. Les Allgles 

Obtlls de ces ~arallelogranmes ION de 1~1 de

~~&hhh$!?tiq%e. fir Id a!k@&Y’eP 

arks ) 52 minuw j lir les Aigus , de 78 degr& f 

~nlil~utes. DeLlx des Angles iblides opyo& l’un 

jr6 

i l’~~~tre,comllle C 2% E, dOlJt Ch~C~~l~ + COlIlpo[&s 

de f-rois de. ces Algles 0btLlS j 29 Hes fix autreS 

font: &cm ~01npof6s de deux An&s igus 

& ~‘LIII ohs. Cc Cry&al fe fend fhivant des 

plalls paralleles ,i ~111 de fcs cbtks quelconques, 

& 1101;1 fiivant auctm autre plnn. La S urfacelL& 

t&e & p&e qu’il reqoit Cl1 fe fendant, n’efi 

pas parf&mel~t plane : elle a q~lelq”e petite 

inkgalitf$. 11 eft aiGment fillonll~ j & puce qu’il 

e& ten&-e ,% il ne k. polit qu’:~vcc bea~coup de 

peinp 011 le p&t mieux en le frottant fur uiie 

‘ilr 

01 

ace de Miroir, que fiur dh Mersl; & pcut-he 

encore mieux hr de la, Poix , da Cuir OLI du 

~~ar&emin. 11 faut enhite le fr,otter avec un 

peu dhde OLI de bknnc d&f, pour remylir 

les pecits fillons qui reitent iilr kt Surface ; ce 

qui le rendra fort tranfjjarent & fort poli : mais 

en plufieurs Experiences , ik n’efi yns nkceffaire 

de 17 polir. Si 1’011 met une piece de ce Cryfiali 

Cr un Livre inipriinh , ehacpe lettre qu’on 

terra i travers, paroitra doubIe en vertu d’une 

d,ouble RefktRion. Et ii LUI Trait de Lumiere 

tonhe perpendiculairement , 0~1 ibus un Angle, 

oblique quekonque, hrune des Surfkes de ce, 

f&d& il fe partage en derrx Traits en verw 

de cette r&me double Refr-afiion : ces deux 

Traits font de 13 nGhe CQ&U q~e le drain 

'?, y'oyex !+ .E~girc~iis'vbtnJc,

ideai Liv. II I, 

incident ) 527 

4% ~nroiffent kgaux en quantiti de 

kumiere 9 ou a fort peu de chtife p&s. ~‘une 

,de ces Refra&ions fk fait Mo11 [es Reqles or&- 

mires de l’Oytique : le Sinus dhcid&xce , de 

%‘Air dans ce Crykal-ci,y &ant au Sinus de Refia&ion 

, conme 5 i 3. Pour 1’autre Refra&ion, 

qni peut &re a yellte Xe~af,%bn em+ao~~~~ittre, 

.elle ik fait 6101-r f a Regle fhvante. 

yi 

Soic AD 73 C , 1s Surface refikgente du Cryfg 

~1; ~,ie plus grand Angle iblide fur cette Surface 

; GE H F , la. Surfxe oyy&e ; & C&I, une 

perpendiculaire ri cecte Surface : cette peryen- 

&cul.aire fk avec le Lord du Cry&al CF, un 

A ngle de 19 degrks , 3’. Joignks IU , f’ur Iaqdle 

prenez KL , de ibrre que I’Angle K CL 

fait de G degrks, 40’; &: 1’Angle L%F, de 12 dev-r&, 

23’. Si ST repr&ente un Trait quelconque 

$2 Lumiere ) t~ldmt en I” I‘eh UII Aq$e 

-HHhij

h CozaLetiYs, 

s”L!+ 

4i1r Te ~ryital d’lflande >. efi part&g& en deux 

“Tr~~its TV & TX; & jue ces deux. Traits arriverlt: 

ii la d.emiere Sw.-he du: ~ryfial , le ~~~~~ 

TV3 ILli moit ktk roinpu i 12 premiere Surfilce, 

de. la mnierl: ordinaire ,, f&a encore’ rOnluu 

pricikhent de la maniere ordinaire i 12 I&. 

code Surfac& ; 8t le. Tmit TX,. qkli av0i.c &,t& 

XO~II~~LI dans la premkre Surface, de la maniere. 

extrmrdinaire , kra encore romyu prdcifhent. 

de 1,a nmniere extraor.dinaire dans la [econde 

s urfm : d. e f- SOI . te que ces deux Traits kmiront 

de 1a kconde Surface eu lignes ~aralkles 3211 preniier 

Trait incident S T. 

DLI rcffe', G deux Morcca~m de cryfial d’lf- 

l,znde lbllt plncCs l’un a\>ris Psutre, de telle manierc 

qtx tcmes les SGrfkes d:u dernier Mor-. 

cem ibient paralleles A touteS Ees Surfkesl carre$ondantes 

du premier ; les Rayons , qui font. 

rompus de -12 man?ere~ ordinsire d.ms la premiere 

Surface du premier Cryfial , ceront horn- 

~LIS de la maniere Ordinail-e dam toutes lessurfaces 

Cuivantes ; 8r: les Rayons, q!li f&t rollI-- 

p.~~,s de 14, Iilanieqe, extraordinaire dam h y=nlliere 

Surfltce,Ceront a$Krompus dela lllanier:e 

exrraor&~aiee dans.toutes lees Surfaces hvantes.. 

~a &IIC ~h.oCe arriv,e encore , de quelque-maqiere 

q,“e les Surj&es des Cryfcau.~ Coient incli-‘ 

~~&2s l’une i lkurre ,” po~.rv,t~ zqLte le~rs~,Ph~~s A- 

$ Le j ild cc iOn 1 leyf p eyj d &g I dire foieat, p~mlleles emrhmv 

11 y a dotIc dalls ~W&~O~IS de Lmiere ~11~ 

H. H h iij;

~~~~~~~~~~~~~~ 3 jstir hi? bh?%?‘e~~ ;p 

0” 

&fferellCe originaire , en 

quelqLles Rayons 

conRalnmelsc romps 

a d’autres confiallllllel~t rolnps de la maniere 

extr;lordinaire. Car fi la difference n’&it 8as 

originaire , nnis qu’elle vht de quelcps llouq 

velles nlodifications colllmuCpbes 

~LIX J&yons 

da115 leur premiere bfra&ion, elle h-oit &ang&e 

par de nouveks modifications dalls lci 

trois Refra&ions hivantes. Mais elk me loLlf$rc 

aucune al&z-ation : elle efi confiante J & prod& 

rofijours le &me efkt [LIE ks Rayons drills 

rol1te.s les Refrahons. La RcfraEtion ex trnor& 

naire efi done yroduite par LUX proprietk natu.. 

r&e aux Ray011s. Et il rei7ce i rechercher ellcore 

, fi les rayons n’ont point plus de propie.. 

t&s originaires q~l’on n’en a ddcouv,ert jufquyici, 

Q, 

VESTION XXVI. 

L E s Rayons de Lumiere n’ont - i1.s pas cliff& 

rents c&t&, dotiks de differentes propri&Es ori.. 

ginaires ? Car fi les Plans i Refratiion perpendicuIsire 

du ficond Cryfhl l) font i Ahgles 

droits aver les Plnns ,i. Refrakkion perpendicu- 

‘lake du premier Cryfial : les Rayons qui font 

rornyus de la maniere ordinaire en ynfhnt d 

travel5 le premier Cryfial, feront tous romps 

de la,maniere exrraordinairc en paKant i trar 

vers Ie fecond Cryftal ; & Ies Rnpns cpi f&e 

rompus de In maniere. extraardinair@ en p@‘&g

6 des codwrs. L I v. 1 ]c I, 53 1 

& cravers le premier Cry021 , krollt tOUS ronls 

de In maniere ordinaire en p&++nt i t-avers 

kcond Cryital. 11 n’y cz done pas deux efpeces 

de Rayons qui de leur nature differellt en-’ 

tr’eux ) dent l’une le rompe conitanlnlellt, & 

en tomes lortes, de pofitions de la maniere or-&- 

mire ; St l’autre ik roinpe confianimeiit , & eil 

toutes ibrtes de pofitions de la nmliere extraordinaire. 

Les deux ibrtes de Rayons dent il e& 

park dam kExperience mentionn$le dans Ia 

Q_rr, E s TI o N x X V”’ ne di$&oient que par 

In Gtuation OI?I i‘e trouvoient les c&t& des 

Rayons , yar rapport aux Plans i Refraflion 

crpcndiculaire. Cnr dam 1’Experience qui fitit 

e hjet du p’drent Article , un ieul & mime 

Rayon ce rompt quelquefois de la maniere ordimire 

, 8t quelquefois de la maniere. extraor- 

&mire , i‘elon %a pofition oh font fees c6tks i 

I’t.$gard des CrylZauxi Si le n&e c&6 du 

~~lyoll efi pofk de la nl6me rnaniere par rapport 

aux d&m Cryfiaux, le Rayon fe rompt de 

jla 1llEljle lllaniere dam les deux Cryhux. Mais 

fi le &t& &I Rayon ,qui ef? tournb vers la Phge 

de laR&“a&ion extraordinaire du preker CryC 

t.al , & j 7. degr& de la Plage de Ia Refr;l&-oll 

extraordinaire dU kCOlld CITyhLl, ( Gi2 

qui peclt ttre effe&;tuk en variant la pohion dkT 

fecond Cryfial par r;lpport att premier, & d&- 

Ii par rappt ~UX Rayons de Lukre ) en ce 

caswl; le, -p,ayoll f&a diffhmn~enr romp. da~q

pPiq&? > /s&Y i-62 Ltitziere 

&Q’ 

53” 

les &fF&enrs Cryitaux. Pour d&ernher fi 1es 

rayons de LunGere qui toinbent- CLH le G~ond 

Cry hi, doivent he ronlpus de la nm?aniere or-= 

dinaire .ou extraordinaire, il ne faut que tourner 

1e Cryital de telle forte que Ia PIage de-lane- 

Era&ion extraordinaire de ce O$hl, ioit de ce 

ck-&ci ou de cc ci;t&l,i. du Rayon. Par con%- 

quent chnque Rayon peut &re confidcrd conwe 

ayant quatre c;i tds 3 deux de[quels oppok I’wn 

i l’autre, in&lent le Rayon i he ronlpu de In 

nlanierc extraordinaire toutes les fois que l’un 

QU l’autre eit: tow&. vers la pIage de 121 Refraction 

extraordinnire ; & les deux autres ne l’inclinent 

point i he ;LLltrement ronlpu que de 1;~ 

11wGere ordinaire,quoiqUe tournks I’UllOL1 l’aUtre 

vers In ~?lage de la Refrahon ex traordinaire. 

0 II peu t done appeIl

If J’ 

i%fiaLkiy, & yue c’efk en vertu de ces d$ol 

fitions que ks Rayons dtoient rompus en tonIant 

filr la premiere Surface ch premier CryL 

d B les ~11s de la mhere ordinaire , 82. les autres 

de k~ maniere extraordinaire , Glen yue 

kurs cot& i RefraEtion ,ex.traordinaire, ktoient 

i&m ~Wrnks vets h Phge de /a Refr&ion ex,truordikh+e 

de ce Cryfbl, QU A c&6 de cette ~lage. 

Chaque Rayon de kumiere a done deux C& 

ltki 0ypoGs , doi& originairement d’une proyriet6 

do4 dCpend la Refw.%on extraordinaire, 

8t deux autres &td;s oppoh qui n’ont pas 

cette proprier&. 11 refte encore ;i rechercher 

G la Lumiere n’a pas d’autres prorrietds , en 

vertu de$uelles les c&es de [es Rayons diff& 

rent .& font r&ellemenc difiinguks entr’eux, 

Dans 1’explica,tion quej’ai don&e ci-d,eirus d.e 

la difTeren.ce qu’il jr a entre les c&t& des Rayonsde 

Lumiere, j’ai C~~ppoCk 1~~2 cesRayolls mmboient 

perpendiculairement fur ie premier Cryc 

tal; mais s’ils tornbent obliquement,l’kvellemellt 

eit le mhe. Les Rayons qui font: rompus de 1% 

3llaniere ordinaire dans 31e premier Cryfial J 

@,ront - rompus de !a manieee extraordbire 

dans he fecond :, fiuppol~ que 1~ Phz.r d Rep’ 

flexion pqw.zdz’c&re foient entfeux i Angles 

droits , comae ci-derus : S& au contraire ) les 

RZYOIIS qui Cant JYOIII~U~ de ba maniere extraor?, 

d,innire dnns le premier C$kal~ f&M rompus 

&. Jla msniere osdilnaire dam le hmld? 

Iii

diculaires I’m ii f’autre, mals font entr’eux u1-a 

ngle aigu ;les deux Traits de Lumiere qui for: 

tent du premier Cryfkal, feront chacun partag&. 

en deux autres , i leur entrk dans k kcond 

Cryfial. Car en ce cas 4 ]Les Rayons auront dalls 

chacun des deux Traits, queiques-uns hm c& 

~6s i Refia&ion extraord.inaire J 8e qu elques. 

dlticres leurs autres c6t&, tourn& vers la PLge & 

14 ~$%.&iw exmwalinaire du. kcond Cryfiak 

ESTPON 

XXVII,. 

0 

E E s ]H y pothdes~ qu’on a invent&s jui;iu’i& 

our expliquer fes PhenomeneS de la Lumiere 

par de nouvelles mod’ificat,ions des Rayons j ne 

ibnt-ell[es pas toutes ma1 fond&es 2, yuicque ces 

Phenomenes ne dCpendent d’aucune nouvelk 

modification des Rayons, comme on l’a fi~ppo- 

IX 3 mais d,e leus’s propries& origin&s 8% %mmuablee,.. 

EST1057 x x VIl[Eb 

T o w T E s les Hyyothek qui, font confiff er 

Ia Lumiere dans une preflion ou d ans un mouvemetic 

contin& au tgavers d’k Milieu bide, ne’ 

font-elles pas erronbes 1. puiijl;e dans toutes ces 

Hppotrhefes on a expliquk, jufqu‘ici les Phenornenes 

,dk la Lumiere en fbppoblt qu’ik 

font prwluits par de nou,velles modificatiops des!

53.5 

Rayons : ~uppofition direc2ement fauife. 

Si la hmiere ne .confifioit que dans une ’ 

prefion Co~xinde fans. un mouvement a&uel , 

elk ne leroit pas capable d’agiter & d’&kaufkr 

1~s Corps quilarompent & In reflechiffent. Si elle 

confifioit dans un mouvement,qui en un inktnt 

fk communiquk i toutes fortes de ditiances, 

il faudmit que chaque partie iamineufe eiic 2 

cliaque i&ant unefdrceinfinie pour procluir: ce 

mouvement. Ec fi la Lumiere confifioit dans une 

prefflon ou dans un n~cluvement communiqud i 

travers un Milieu fluide , ou dans un in&ant ) 

ou dans un certain intervalle de temps ; elle fe 

plieroit vers 1’Oinbre : car une prefion ou un 

mouvement ne pew &re continuk dans unFlui4 

de en ligne droite au d& d’un Obfiacle qui ar4 

r&e unc parcie, de ce mouvement i mais doit fe 

plier 82; fe rbpandre de tow c&A dans, le Milieu 

qui eR en reyos au. deli de 1’0bfiacle. La 

pmitation tend en Las ; mais la preffion de &,a~. 

cauGc ‘par la gravitation 3 tend de tous C&A 

,avec tine force &gale , 8-z agic au& aGxw2nt 3 

6t avec autant de force vers les c&As que 

vers le has, & A travers les voyes oH$-les qu’i 

+gavers les voyes dire&tes. Les Ondes J qui 6~ 

excitdes [LX la h-face d’une Eau dormante ) venala~. 

& paffer ~2%: \CS&ds 

d’un Obfiade farge 

q&Ii en ~rr&~e une qartie ) & p’lienz: enCuite,, a-k 

&latent par degres ns 1”Eau tranquil~e 3 derm 

.&yce 1’8bfiscle, I& 

.t@ula~i~~ns 0~1 vibr?$o~~. 

Iii ij

ittL-t hpc, fir 

9s 

de 1’ Air, en q1;oi nfifk le Son& plient mani-’ 

~~itement,quoiqu’elles ne Ce plienr pas tant que 

jes Ondes de 1’Eau : car k {on d’une Clothe, ou 

je .br& d’un Cano11, peut k f%re entendre au 

d& d’une Coline qui empkhe qu’on ne. v;ye 

le Corps refonnant j & lizi Sons 4ont trand;Gs 

a~ffi promptement 2, travers des Tuyaux re- 

.~OU&S qu’i cravers des Tuyaux droirs. Mais 

on nsa jamais VA que la Lumiere &it des chemins 

tortus ) & ik pli$t vers I’Ombre : car par 

l’interpofition des Planetes , les Etoiles Fixes 

difpnroiffent ai& -t&t , comme font kes parties ‘:. 

du Soleil par l’interpofition de la Lune, Qe.&krcure 

& de Venlcs. A la vkritk b lcs Rayons qui pa& 

fent fort prks des extremitks de quelque Corps. 

que ce foit, pbnt un pea pliks pnrI’aEl:ioa de cc 

Corps, comme nous I’avons montrd ci - deffus t. 

mais cette InBexion ne ii: fait pas vers l?O mbre 3 

elle ae ie fiit que du c&k qui efi oppod A 

kOmb,re; 8t cela feuIement lorfque le Rnyon 

paffe i une tr2s - petite diitance de l’extxemitd 

du Corps. Et dih que le Rayon a. paff; au deli 

du Corps, il va en droice.ligne. 

Perfonr-nie ( que je f$che ) n’a encore tent& 

sexpliquer la Refiaqion extraoxdinaire d12 

Cryital d”Iflande par une communkaeion de 

pre&on 01.1 de mouwement;excepr& M. i%.ggzw~, 

qui pour cet ‘effk a cuppof& au dedans de cc 

Cryfial deux diff&entes + tbz2mati0ns Gk306yk&~4!~ 

Z T%d de b Ldmiire ) p. j.8,

k5 co~leHrs* 

i3.7 

.i!Lwmhe. Mais lorlqu’il eu! v? comment, fe &..’ 

hiem les RefraEtions dans detzx morceaux de ce 

Cryfial J p~acks l’un au defh de I’autre; & qu’il 

ks em tffouvkes t&es iu’elles ant dtk repr&[&- 

t&s ci - d&us J i1 confeffa qu’il ne hi &toit pas 

pofible de les expliquer. Car des preirements 

ou des mouvements, qui d’un Corps 1umineLix 

cow continubs au travefs d’un Milieu uniforme, 

doivenk: he dgaux de tous c6r& , au lieu qu’il 

parozt par les Experiences faites fur les dew 

Cryfiaux, que dam /es Rayons de Lumiere ii y. 

8 a differe,nts c&t& qui ont diffe’rentes proyrietds. 

M. HtiJgeizs foupc;onnoit que les Ondes de 

1’Erhcr, en paKant par le yremier Cry fia1, pouvoicnt 

acquerir certaines formes ou modificartions 

qui pouvoient les chkerminer d he coneiuukes 

au dedans du fecond CryAal, dans I’ur~ 

ou l’autre des deux Mikux. Mais il ne- youvoit 

point dire quelles dtoient ces modika4 

tions, ni rien imaginer de iBtisfaifant iizr cet AS 

title. Mai.rpwr dire comtient celap fair, + dit-il en 

prorres termes , je n’di rim tnwz~e’jtfq3ici pi me 

&ilf~fi, S’il avoit f@ clue I’n Refia&ioe extraor- 

&n&e IIC dkpend point de nowelles mo-dific;itions 

) mais des difiofitions originaires & imnmabics 

des Rnyons , il auroit trcJU.Vk tOUt ZrLT.ftallr: 

de di&ccultd i expbyuer cormment ces diG 

po~icions qu”l filppoibit &re imprinkzs dans 

les R;~YOIIS p;lr le premier Cryffa~) pouv&l~ fe

j 3 $ ~fwi$ d’ tip ) fir &b ~~~~~~~~ 

yencontrer dans ces R~YOU avant leur inc-.. 

dence fir ce Cryfial ; 1 

2% et1 gdtlCr4 Cstll~lyell~ 

tous fes Rayons qUi iolnt POUflh OU lanc& par 

des Corps hmineux , peuvent avoir ori@airenlellt 

ces difjobtions Ii. 11 tnc f?hlble du moilas ~ 

qu& c’& uane chok tour-~&t inexplicnble , fi 

la Lu&re n’ek qu’une preITL3n OU un IIJOU\Tep 

nle~~t: ~~t~titnd au trwers de 1’Ether. 

11 n’eit: yas mains diffkile d’expliquer par le 

f30yen de ces Hypothefes J com17~~nt les 

R~~OIIS peuvent he alternativennenc dans [es 

a&s de fhile ~e&~*ion, & dt. fade T~~~~n$tw’Jion 2 fi c,e 

II?& pewhre qu’on veiiille imaginer que clans 

tout: UX,,ace il y a deux I$.ilieux &he:-65 qui 011~: 

leurs vibrations particulieres ; que les vibrations 

de l’un de ces Mibieux confikuent la, Lumiere; 

& que %zs vibrzltions de I’autre, &ant plus rayides 

9 toutes ies fois qu’eIies atteignent les vibra- 

,tions du premier , les mettent; dczns ces ax&, 

Mais le moyen de concevoir que deux .,Q&w 

-donr l’un ,zgit fur J’autre , & doit par coni‘&- 

quent C.ouffrir la &a&ion de cet ;zucre 3 puiffent 

.Ctre&pandus Bans rout l’~fpacc, &IS retarder, 

difiiper , di$erkr 8~ broiiilier leurs IIIOU~+ 

ments rdciproques .? D’ailleurs , !qu,e les Cieug 

,foient ,rem$.s de Milieux fluides , 2 nlsins q”e 

..ges MiJiieux ne Coient exceffivernent ~a& : c’efi 

p gu’on ne @wait atrcorder avec les mauve:- 

nmts :rdguhers Sk confiants .des Planet-es & des 

t&ihxw.ses 4 yi vsmt en tout fins au. gravers dec

& PS d&s. xv. III. 09 

ieux ; puicqu’il s’enf%t hvidemment de I&qLle 

.kes E$aces celeites. iont privds de tbLzte r&‘.X 

tance kufible, 8~ par confgquent de route HU,+ 

tiere iknfible. 

Car Ia r&fifhce des MiIieux fluid& vient en 

partie de I’attrition des parties du Milieu, 8t en 

partie de la force de la Matiere, qu’on nomme 

[a ’ firce dinerlie. Dans un Corps Spherique, * Yif 

cme partie de la rCGfiance qui vienc de I’attri-. ine7tile* 

tiou des parties du Milieu, eit;i fort peu de choce 

pr& , cornme k Diameke J ou tout au pfus, 

comme le Produit du Diametre & de la v?reffe 

de ce Corps ~p1~criqu.e ;. EC l’autre partie de cette 

fkfithnce , qui provient de lafirce dinertie, eit: 

conwne le wrrd de ce Produit. Ceil par certe 

d.ifkrence que ces deux ecpeces de rdfiffance 

yeuvent kre difiingukes l’une de I’auae dans 

un Milieu quelconque ; & cetre difiin&ion une 

fois Elite, on rrouvera que precque toute la rkfihnce 

des Corps .d’une groffeur compdtente j, 

qui fe meuvent avec une vkire compktente 

dam l”Air, dans 1”Eau , dans le Vif-argent , 8~ 

autres knblab1es Fhides z provient de h ~OYG 

d’iner& des parties de-e Fhide. 

or l:l, partie de la rSfiance d’un Milieu 

1”“lcOlIqLle , ~J,CJU&Z provient de !a tenacitd, 

61~1. Er0cenm-S , bu de l~nrtrition des parties due 

Milieu , l-cut $trc diminuCe en.diviht ia Ma.3 

t-erc ema plLls .petites parcelles ,& en rendant ces 

par&es ~1~s polies a plus $iffantes.~Mais J,‘autPe

$0 - Tbiki d’opque 9 jiw Lc-i Lf4PBiere 

artie decette rkfiltance,qui na!t de h~orccd’h~- 

P 

.gie, elt proportionnelle ,i la den&k de la Matiere, 

t3r ne peut ktre amoindrie par la divifion de 

la Matiere en de plus petites parcelles , ni par 

aucun autre mogren que par la dimillutioll de la 

de&& du Milieu. Et pou.r ces raicolls , Ia denfir& 

des Milieux Fiuides eit , j fort peu de chafe 

P 

rPs , proportioi~nelle i leur rbfifiance. Les Liqueurs 

qui ne diK&ent pas benucoup en denfitk 

, colnme 1’Eau , l’E@rir: de Vin ) 1’Efprit de 

Terebenthine , j’Huik chaude , ne diffhent 

pas beauc0~1p en rkfifiance. L’Eau eft treize ou 

quatorze fois pltis legere que le Vif- argent , & 

yar ,conGquent treize ou quatorze fols plus rare 

: ti b r&fiance efi ploindre que celle du 

vif-argwt , fuivant 13 m&ne proportion 3 ou i 

yeu prks , comme je i’ai reconnu par des Experiences 

fakes avec des Pendules. L’Air que nous 

refpirons A dkouvert , efi huit ou neuf cents 

fois phs leger que 1’E.w , 8c par co$6q.quent 

huix: ou neuf cents fois plus rare j & par cela 

lxx.2 me , ii rCfifiance eit moindre que celle de 

P-Eau , Non Ia mSme proportion ) QU environ, 

comme je l’ai auff; reconnu par dee Experiences 

&&es avw des PenduJes. Dans un Air plus 

mince , la rkfihnce eit encore moindre ; &C 

enfin & force de rarefier 1’Air d elle devient inknfible. 

Car de petites plumes qu.i tonlbent en 

pkin Air, trmvent une grande r6fifiance.j mais 

dans w hg Tuyau de Verre &en pu+ d’air, 

Cjbes

& ks thdetim L IV. 111, 541: 

elles tomtent W~Chm~~zevl"telIk que IePlomb 

ou J’Or , c0im-e je hi Cprouvk fort fouvent. 

z1. kmble qu’on doit inferer de 1; que la &fig 

tan~e diminue tofijours felon la m&ne 17roportion 

que !a de&e du Fluide dimmug : car je 

ne trouve point par aucune Experience , quc 

Ies Corps pi fe muvent dans le Vif.argent, 

clans 1’Eau 9 ou dans 1’Air , rencontrent d’autre 

D%itance fdible que celle qui provient de la 

denfit6 , & de In. tenacitk de ces Fluides fendibles, 

comme ih feroient , fi un Fmide de& & 

fubt~i~rempliffoit les pores de ces Fluides , a 

tout autre Efpace. Or fi dans un Vafe bien 

vuid6 d’Air , la rCGitance n’dtoit que cent fois 

moindre qu’en plein Air , elle y fe:eroit environ 

un million de fois moindre que dans du 

Vif- argent. Mais &e paroft ‘tcre beaucoup 

nloil?dre dans un tel Vafe , & beaucoup 

moindre encore dans les Efpaces celefies , 2, 

trois ou quatre cents Milles de la Terre, ou .a.~ 

deli. Car M.~ Boy/e a ,&it voir qve 1’Air peutz 

&re rarefid dans des Vaiifeaux de Verre , juG 

..,qu’i devenir plus de dix mille fois plus rare 

qu’il ne I’eit; ordinairement ; & les E,fpaces cel&es 

G&t beaucoup plus vuides d’Air qu’aupm 

Vuide quc nous puifflons faire : car 1’Air 

&+nt comy-rimk par le poids de 1’Atmofphere , 

e la denf$ de rA.ir &ant .proportionnelle i la 

force qui le cornprime, il. s”enfuit par le calcd, 

AU$ .la hqu.reur de : 7’ 

?- 

M&s 

> 

d’Angleterre de: 

MKk .

$42 Ty&s 2opt;pe &fir 162 Eumlere, 

notre globe, i’Air’& quxre fois plus rare que 

fLJr 13 Surface de ce Globe i & qu’i Ia hauteur 

de J 5 Milles ) il ebk 16 fois phs rare que {&-la 

Surface de lit Terre ; qU'i 12 IlaUteuH de 22*-L 9 

de 3~, ou de 38 Milks , il efi re~pebivenxnr: 

64 ) z 56 , ou 1024 fois plus rare ; & qu’i la 

hauteur de 7~ , de 152 ) 01.1 dc: ~28 Milles P 

-J ek enviroll foooo00 , 10000.00000000 , 0~ 

~~0~0~0000000000000 de fois plus rare, & da-- 

V ant age. 

La cl~a,Ieilr cwxribu~ beaucoup i la fluidit& 

des Corps , en diminuanr la. tenacitk de leers 

parties. EIle rend plufieurs Corps flnides qui 

refroidis ne le ibnt point ; & elk augmente h 

fl ~1 ‘d’ ite ’ d es L’q i uk ‘d es teiirtces, comme de l”.ff uile, 

du Baume , 8t du Miel , SC par ce moyen 

&minu< leer r~fiktance. Mais 1,~ chaleur ne dinlintlE 

pas confiderabEement: la rkfifiance de 

1'Eau, comtne elle le feroit , fi une partie conk 

derable de la r8hbnce de 1’Eau provenoit de 

I’attririon ou de la tenacitC de 6s partiesw DOIX 

%n rbGltance de 1'Ean view principahnenr: ., 8~ 

prefque enrierenxnt de Ia fi~,rce d’zhwie de b 

Matiere. Et par contiquent , ii ks ECpaces Cek$es 

6,toient auff~ den&s qae f”Eau , kur rdfiitance 

ne feroit guere nmindre que cek de 

E’Eau : s’ils ktoienr at& derdes que le Vi&rient 

, ieur rhifbnce ne G&r: guere nmindre 

que celle du ViE-ar em : 8t s’ifs dtoient abG11.1~ 

smerqdenfes , OU p P ‘eins de matiere fans aucuti

les coz$letirs. 7’ L I y, 11 

Muide, quelque Mxiie & fluide que fit: tette 

lllatiere, hr’ rdfifiance feroit plus’grande clue2 

,celle du Vif-argent. Un GIoLe folide perdroit 

dms un te1 Mil‘ieu plus de la moiti& de fkl 

nlouvement en parcouranr trois fois la ion-. 

gueur de Son Diametre ; tst un Globe qui ne 6 

roit pas entierement folide (telles que font les 

Planettes ) perdroic la mhe quantit6 de mou- 

-wmnr en mains de temps. Done pour a&firer 

ks mouvements reguliers 8~ durables des Plane. 

tes 8t des Comztes 4 il efi abfolument necegaire 

que les Cieux roient vuides de toute matiere, 

except& peut- kre quelques vapeurs trh -Iegc- 

3x3 , ou exh&Xons qui viennent des AtmoG 

Pl wres de la Terre, des Planettes , & des COnletes 

; & un MiLeti &!wz’ exceffivement rare, 

tel que nous l’avons dkcrit ci-d&us. Un Fluide 

de& ne peut hre d’aucun Age your ex L 

quer les Phenomkes de la Nature; puifque P ans 

icela l’on explique beaucoup micux les mowemmts 

des Pkinetes & ‘des Cometes. Wn tel 

Fluide ne ferviroit qu’i confondre & 1 retarder 

XCS mouvements de ces grands COP@ j & i faire 

hnquir route la fabrique de la Nature : k &nt 

j,ntioduit dans les pores des Corps ) il fie krviroit 

qu’;i arreter les vibrations deleurs parties 1 en 

quoi confike leur chaleur & km abvitk 3% 

“cotl~tne ce Fluide deft: d’auW;n t.dige J 83: qJJ’i1 

feroit: obfiaclle atzx operations dela Nature&a 

rendroit Isnguiffk~re, ~ffl n’y a- r-i1 point de. 

KKk ij

14-4 

if-6 d’0pb$%e, j%r 

preuve de ibn exikence ; & par conl’kquent i? 

doit ttre rejed. Et s’il: efi rejeett 5 Its Wypo- 

&&s qui font confifker la Lumiere: deans une 

prefion , 0~1 dans 1-111 IIIOUYWII~IIT c011tPnu6 au 

travers d.‘ul~ -gel Milieu, fsnt inkwenabks. e 

Ce I\/a;l,ieu a dtk rejertd en effet par les plush 

anciens & les plus celebres Philofophes de Gre-. 

ce & de Phenicie, qui kablirent pour premiers 

Principes de leur Philoibphie , le Vuide , les 

Atomes , & la pefbteur de ces Atomes 4 attribuant 

tacitement la p$anteur i quelqu’autre 

(hfe qu’i me Matiere denCe. Les Pbi~ofcb 

phes modernes o.llt banni de leurs Specuhrions 

-~hyfiques. la .conGde~ation d’une telle 

Cauce r imaginane des Hypothefes. pour expliquer 

touces chafes mi,chaniquenlellt , ti renvoyant 

les autres Cal&es A, la Met.aphyfique;. 

au lieu que 12 grande 8~ principale affaire 

qu’on doit le propofer dans la I? hy fi LE , c%'b 

d’e raiionner fur les Phenomenes f&s 9, e kcours 

dHypothe{es imaginaires ; de dk,duire les C~LP 

fees des Effets ,-jufqu’i-,ce ~LI'OII loit panvenu 3 

ka CU++ Premiere , qui certainenaent n’eft: point 

mdchanique ; & de dkvekopper non ~e&zmentk 

mkchanifine du M&de, rnnis’Cur tout de .I&-’ 

foudze, ces Qu_eitio;ns~ TV autres fembhbles :’ 

we&e fpb’idy U d dns 1 es L zetix : pre&bbe 5svJe.f dc, Pzd+ 

&re 3 D’,o~ viene h ~pef%tw& re’@mpw ‘de+r Phnetep 

T-WY h Salei& dti SohI vers La PLqnetes, ‘e des. .H,e- 

JO h mm wm le;r autres 3 funs qdil y & de Id, dzldlzp

ziere denp eaztre-dew ? D’oh Cent qtie /,a N&:&n 71ej/lj; 

rien en vain ? D’d procede toat det OydPe P to&te 

cette Bewe’ pe sws voyons dum /e d4onde ? A QU E L- 

L E j5b ant hi fuites /es Cometes 3 Doti vient pe. 

&2 Phnettes j mehwent tosates dh mhne j&zs en Ofsex 

J%Y exceatr;qtlesr’uz’vunt tcwtes brtes de diterrTinatio?zs ? 

Qu 

‘ej2- ce q6i emp&be les Etoiles j&es de ton&r /es 

tines J&T /es ames ? D’oh bent que &s Corps des AT];- 

?z?zaux ant hi CO??2$ds avec tant d’alu ; CT+ pow qlde&s 

jGi2.f 0228 kte’forties lehw diffhentes parties Z L’OjQ L 

&z- t - il t+te’ fabriq +&funs attcme comaoii$ance d’Optiq”e j 

e toreile , fu%s uucune connoifunce dgs Sons .Z C C-J M - 

M ENT efi-ce que /es mouvements dti Corps, d+endeizt de 

LCZ Jdolontk ? D’oh dent 1’in@inc2 chns Ies B&s? & Sr: 

le Sen foriunl des Am’maux n’eJ pas l’endroit oh /aSub.. 

JGmce jn$‘tive eJt’ph@me , CT 012 Ies E/rpeces finJbh.s des 

Chuj2.f jht porties par /es Nerfs 49 le Cerweat4 pour pow 

w&r y ktre apper$t;J: en &ant irnm~d~nteme?~t pre~~ntes a’ 

cette S&$&we ? Et~ces &of’s dfi&enr expl’iqukes, 

21.e parott - il pas ‘par les Phenomenes , ,qu’il y 3 

x.311 Etre incorporel , vivant , intelligent, toutr&ellt~ 

?: qui dans 1’Eipace infini , comme ii 

c:‘&t;oit dalls fan: Sen$&mv, voit ineimemenr l’es 

&&es en: elles-m&-nes r les apper#t, les comprend 

etiti&elIient & i fond , parce qu’elies ‘lui 

i&t: ill&di,atement @fentes : de~queks choces 

; if. 11’~ a q&es Images ikules qui &ant pox- 

-&es par les Organes des Sens dans I? lieu krroic. 

&e nos S e~&tcions , p&Tent &re apper+5.~*par. 

s:e l~i [ells & penk en nous. QudiqLx chap@ 

K K k iij

F 4 6 yp!4h$ rl’f3p&p” ) fir L4 A!Lm&w , 

3~s quc ilolls LdOllS ~~dl~l~l@i~t ChS CCCt$ Phi-, 

1 ofophie, ne nous COII~U& pas inmCdincen~en~ 

$ 1;~ connoilfance de In Cd+ Premiere, il nous et1 

npproche toIZjours plus ; & par cetce raifon 9 

c’e& une maniere de philobpher cr&-efiimable. 

Q- UESTION XXIX. 

L E s Rayons de Luke& ne lent - ce pas de 

fort petits Corpufiules &HI& ou pouff& hors 

des Corps lumineux ? Car de tels Corpufiules 

paFront fort bien j travers des Mibeux uniformes 

en Ligne droiee Gns fe plier vers I’Ornbre , 

conme il arrive confiamnent au.x Rayons de 

Lurniere. 11s yourroat sull; avoir plufieurs proprietds 

, 8t les conlkrver en paffant i travers 

differents Miheux ; ce qui convienc encore crux 

Rayons de Lumiere. Les Corps trani‘parents 

* ~~ 1 agiKent -)c en bloignement fur les Rayons de 

di,R.rnce J Lumiere en les rompant: , les r&chiffat~t: , 86: 

QU A-i 

di,fms. les pliant: : les Rayons rkciproquemenc agitent 

i certaine diltance les particules de ces Corps 

your les khauffer ; 82 cette a&on & r&&ion 

produice i certaine difktnce,reifemble ext&mement 

A I’attra&ion rkciproque des Corps. Si la 

RefiaLtion ek produite par l’attraCci0n des: 

Rayons , ii faut que les Sinus d’Incidence= 

foienr: aux Sinus de Refra&ion en roportion 

donnie, conme je.l’ai fait voir daus e es P&TC+S 

Mathemntiq.ws de la Phik.@hte NatweUe j or: ceece 

Regk k trowe v&%&e par 1’Experience. Les

Rayons de Lurniere paffant du verre dam 1~ 

V&de, Cant pliks vers le Verre i & s’ils tombent 

troy obliquenm~t fiw le’ Vuide, ils Lmt y&&s en 

arrkre dans le Verre 3 & tudement 

reff echis. 

Or cme Reflexion ne peut point 6crd3 attribth 

i la rkfifiante d’tin v&& abfolu , mais- elle doir, 

&folument &re produite par me puifhnce 

dans k Verre , laguelle at tire ks Rayons , & les 

ramene en arriere lorkp’ils f&t fur le poim de 

palferduVerredallsleVuide.Cari;l’on humeE%e 

a’Eau J d’Huile Claire j ou de Miel liquide & 

tmlfparent la derniere Surface du Verre, les 

Rayons vui his cela leroient reflechis , yafferour 

dam 1'Eau, dam l’Huile, ou dans he MeI;. 

2% par conGquenr ils ne ibnt pas reflcchis avant 

que de parvenir i la derniere Surface du Tkr- 

rc, & cpie de conmencer I fortir de cette Suxf&x. 

S’ils paffent dam 1’Eau , dam &IuiIe p 

dms le Mid, ih vent en avant 5 parce que i’at-; 

tr,z&ion du Vcrre efi yrecque balancCe, & rend 

116 jniltile par I’attraLtion oppocde de Ia Liquwr. 

Mais s’ils paGent du Verre dans le~cct’de, 

qui 11’2 aucune aetrafiion pour bnlailcer cek 

dL1 Verre ) i’atwaaion du, Verre ou les romyt en 

les pliant, 0~. les raniene en arriere en ks refk-; 

chiffmt. C’elE ce qui parch encore $US hidemment 

fi l’on j&t enlfemblie deux Pn-ifines de 

ve,-re, Ou deux V’erres Obje&tifs de Telefcopes 

d’une hgueur c0nGder;zble ; 1’Un plan j R 

l’autre ~ui peu convexe j 8t qu’on les yreife hM

5" q $ %*/⁢ d'tlpt&p? s j%Y l&d L@:*iL?re 

;olltre lyaurse de teh rnaaucre qu'iis ne fe tOll- 

&ent pint: abkhnent I mais @ils ne foient 

as non plus trap k&i& I'Ull de l'autre : car 

P a Lunliere qui tombera ilXBa derniere Surface 

d.u pre.1nie.r Verre dans l’endrsit 04 les deux 

Verges ne font. pas ,i plus d.e -k-- IOO,‘G30 Sk pouce 

rtlll del’aucre, pa,Kera au travers de ceere SLIPf&e, 

& i wavers 1’Air ou le Vukk qui efk en- 

.tre les dew Verses , st enrrerq dms le llecolld 

verre, comneceia a Ctk expliquC dam la premiere 

, la qua&me & la huitiknie OQ&z~af+ 

&lapREMIE,RE T)ARTJE IN SECOh’D ]LIVRE. 

Mais ii l’on reti,re k kcond Verre, la bniere 

qui fort de la derriere Surface du premier Vera 

re pour pager ,dans 1’Air ou dam k ?&de, n’ira 

yGnt en avanE : elile rerournera auG-t6t dam 

le. premier Verre , & h-a refkchie. Elle & 

~OIK ransemk en arriere pa! me force qui Ee 

trpuv(: dans ie pre,mier Werre , puiiju’il n’y a 

;;l~~une autre ch& qui puif!fe Ia faire retoufper. 

U efk i remarquer que your produire toupzs 

les differentes Coulew de lcz Lumiere ) 

,& tous fes diffemlts degrks de refra~@bilitk J 

iI liffit que fes Rayons ibiena: des ,CorpuC- 

Cu,les de di$eren,tes groffeurs ; que les plus pee 

tits de ces C.mp&ules produifen~ le Violet, (la 

Ius foible SC [a plus kydxe dc toutes Zes CO& 

f .ews ) 8~ Gent le plus ai&nent: d,ktouun~s dy 

droit chenlin par les Surfa,ces ref’ringentes ,; 8r: 

gu’e,Ie~ 1 gumxs . $ 4 me@ue: cp'~Is [ona: plus gros,. 

ig,roduifent;

& L?s ~~~~~~~~~ L I’V, II p.’ 

149 

produikm des Couleurs PIUS fortes & gus 

&&wxes , le Bleu , le. Vert , le Jaurne & le 

Roqe ; 8~ qLl’i proponion de Ieur gro$etlr, iJs 

&at cofijours )lus difl;iciiement d&ourn& du 

d&t chemin. Pour mettre les Rayons de Lunliere 

d all s des u&s defich Re&exion & de fac&- 

mipon .L 3 -il fuffii au& que ces Rayons ibient de 

petirs Corpuhles qw par leur puifhace at- 

~dk.ive , ou par quelqu’autre force,excitent des 

~ik~tions dam le M&w fix lequel ils agilf-ent; 

I. e f. quc ,dl es vibrations dtant plus rapides que les 

Rayons , les attei,anent iuccefivenient , & les 

agitent de telle maniere qu’elles augnientent & 

diminuEnt alternntivemenr leurs viteffes , & les 

metcent par ,I; dam ces necks. Enh il y a gmnde 

agparence que Ia Refrac’tion extraordinaire 

du @$&‘@wde eit produite pnr qllelque efpece 

de vertu attrabive , attach~e 2 certains 

&t&s, tam 8es~Rayons , que des Particules du 

Crykal. Car s’il n’y avoit pas quelque difpofrti01.1 

ou vertu particuliere attach&e A certains 

c&t& des Particules de ce Cryltal , & lml i 

leurs autres c&t&, laquelle iii&&t 82 fit plier 

les Rayons vers h PIage de la Re@@io@ exmm=dindire 

j il. lie fimit pas pc&ble qw les RayoIls 

qui ~~~.bent perpendi~~~airemetlt fijr le Cryc 

tnl ; f&&t ~~IIIPLIS de eelle forte vers cette Phge 

$&t que vers towe awe j tant i leur 

clltr& tp’i leur fortie, qu’ils fortilbt perpel+ 

~,&&&g-nent l~rfque la Plage dt: la $+~@~~~ 

kJ2. 

~~'drtr~

550 Tkiti J’Opiiqtie 9 fir lb2 Ewien? 

k~t?w7&+~&~~ dans ia Ieconde Surface , efi dans 

une fituation 0ppoGe : le Cry fial agiffant fur 

les Rayons apr& qu’ils ont pafI% atz travers de 

[a Subfiance ) TV qu’ils ~onc d6jn en&s dans 

l’Air, ou ( fi vous voufez > clans leYuz’de. Et puifque 

le Cry031 n’agit C~ir les Rayons par cette 

vertu pnrriculiere,que lorcque I'un de lcu I-S chr 

h R.$aL%on extraodim’re , el% tour& vers cette 

Plage ELI Cryltal; il s’enfkit deli, clue dans ces 

c&t&s des Rayons il y ,z auffr une vertu ou difpofirion 

qui correfpond j cette difpoiition duCryft4, 

ainfi clue les P&S de deux Aimanrs correfpotldent 

l’un 2~ r’autre, Et comme 12 Vertu magnerique 

peut Ztre au,e;mentie & diminuge, ti 

ne ik trouve que danscB’Aimant & dnns 12 Fer i 

de nGhne cette Vertu de rompre les Rayons 

perpendiculaires, efi plus forte dans le Cryfia~ 

d’lflande > moms forte dans le Crynal de Rothe 

, EZ n’a pas encore dt6 obferv&e dans d’autres 

Corps. Je ne dis pas que cette dernicre 

vertu ioit magnetique. 11 femble qu’el,le fait 

d’ane autre efpece. Je dis feulement, que quoique 

ce puiKe kkre , il efi difficile de concevoir 

cornmen t les Rayons de Lumiere ( ,i nloins, 

que d’2ere des Corps 1 peuvent avoir une 

vertu conftamment attachke i deux de leers 

cMs , & non pas aux autres ;, SC: cela indipen- 

&rt~~~nt de leur fituation k l’kgard de l’I3jpace 

QLI du Milieu par ou ils paffent. 

Far ce que i’ai dir. dczns les QJJ E s T I Q N 3

i$ Ees tTz!hdears. % IV. m, 

SP 

XVIII. XIX. & XX. 011 peut voir ce qLzej'ell-. 

tells d2llS Cdk-Ci par F%ide, & par LeJ- A~~~~&&7~f 

des Rayons de Lumieri vers fe Verre 0~1 je 

Cryhf. 

Q WESTION 

xxx. 

Ne peut-il pas fe faire une transformation r& 

ciproqile em-e ks Corps grofliers & 13 kunkre 

? Les Corps ne peuvent-ils pas recevoir une 

grande partie de leur aC1ivitd , des particules 

de Eumiere qui enrrent clans leer compofi-. 

rion ? Car tous les Ccrps fixes pi font &ha&- 

fCS, jettent de la Lmniere pendant tolt le temps 

qu'ih conCcrvent un degrC k&&nt de chafeur 

; & i fbn tour Ba Lumiere s’arrke dans les 

Corps toutes les fois que [es Rayons viennent 

,i dormer &r les parties de ces Corps , conime 

je I% moncrd + ci - &iris. Je ne connois aucun * l?qi 

Corps mains propre i luire que [‘Eau : cepen- 3rt* &‘@ 

&kant ~%LI k change en une Terre fixe par de 

fi&quentes difiiliations ) comme M. B$e ka 

+~ou& ; apds quoi cette Terre devenui capaj--]le 

de recevoir une chaleur compCtente , luit, 

itmt &liauffke , tout de n&e que les autres 

Corps. 

Le changemeat des ,Corps en Lunliere J & 

d.e 1% Lumiere en Corps , eft une ChOfk tr&- 

collforlne a11 tours de ILa Nature qui fb-dk Ife 

,p&re aux transf0rmations= par la chakur elfe 

,&allge f'Eau , qui eit un Se1 fort fluide & fkls 

go& , en yageug CJU,~ eR IJJX elpece d’Air ; 6%. 

L L I ij,

,- 

55% ?-;%&t? JOpique ) /iiT L% 

par lc Froid elk change 1’Eau en G&e, qui e!? 

une Pierre dure , pcliucide ) cnffanre , ti fl&‘- 

ble ; 82 cette Pierre rcvienc eri E,,zu p,zr le moyen 

de la clxtleur , conme la Vapeur reviellt autE 

en Eau par le moyen du Froid. Par la chaleur 

172 Terre ek chnngde en Feu i & par le moyen 

du Froid efie redevient Texe. Les Carps denfes 

ibnt rarefids par la fermentation en d&z* 

rentes ibrtes d’Air ; 8.z~ cet Air par fxnnentntiorr $. 

& quelquefois f&s f~rnxnratian , reprend I;DJ 

yremier Ewe. Le Vif-nrgent paroit queIquefoisfous 

la fornle d’un MecaI fl-uide ;=quelquefok 

fous la forme d'un Metal dur & ca4Ikx ; quelquefois 

ibus,ln forme d’un, Se1 corroiif pellucide 

qu’on nonme ~u&m’j quelquefois ~ous la: 

forme d’une Terre blnnche & infipide, trnni~aren 

te & volxile qu’on nonme &?ewre ~OEW , Ock’ 

~LIS la forme d’une Terre rouge., volxiIe ,, 

0yaque qu'on ilomnx Cimh , ou ibus celle’ 

d’utl l?r&ipitk Rouge .ou Blanc j ou d’un Sd; 

auide : mis en diitillation, il~s’kkvexm vapeurs ;‘, 

6t. ikcoiik dans, 1.e Vuide , il brilk conme le’ 

EC3 : apr&s tous ces chnngements , if repxend 

encore fa premiere forme de Vif-argent. Lesd 

Oeufi .pz~?ent d’une petit&e infen~filile i une 

groreur confidersble , & fe chnngent en Ani~. . 

maux ; les Titards le changent en GrelloiiiIles 9 

8~ les V&s en Mow&es. Les Qikaux , 16s B&. 

es , ks l?oiffo’~~s , ks Ini‘e&es $’ les Adzes , 6~ le 1 

J3Ate des Vegetaux , avec Hews pal-ties. , quel-..

-@?f L?s B=o@le%Kf* 

m 

ques difkentes CJ,u’eilcs roienc,tirent leur noulkm 

EC leur accroiirement de l’E,zu , des teinrum 

nqueuks dk des Sds ; & routes ces ch&s 

venmt i fe pourrir , font encore ChnIzgCes ~11 

6iMmces a+euks. L’Eau expof& &-;lnt 

quelques jours en plein Air , prod ulle reinture 

+,conme cellt: de 1’Orge germd dotIt 011 

fait h Bierre , acguiert avec le temps 1111 kdi* 

ment & uif Efirit ; & qui avmt que d’$tre c~f- 

~OlIlpU e’ , fournit ulle bOlllie nourriture flux 

Anirmux’& mx Pfantes. Or pami routes ces 

~ranhmtions G diverfes & fi dtranges , pourquoi 

la N,zturc ne chnngeroit - elk pas auiIi Its 

Corps en Lumiere) & In Lumieri: en Corps i 

q ‘U’ESTION 

xXx1. 

LE s petites particules des Corps n’ont - elIe$ 

pas certaines vertus ou fbrces par oh elles ngif- 

Irent ,i certaines difiailces,non i’eu!ement fur lss 

rayons de.Lun%ere pour les reflechir , 1~s row 

pre 3 & les plier, mais encore le.3 unes Cur ks 

autres pour produirc la pkpart des Phenomeqes 

de fa IVm~re ? Car c’efi me chok CO~IIU~ 

que des Corps a@fht les uns -fur lies autrcs par 

les attrn&ions de la. Gravitk., du Magnetihe , 

Lq de l’EleL?ricitd : 6:: de ces Esernples qui nous 

~lldiqueile le tours or~inaire de la Phure , on 

peu-t i&crer qu’il n’elt pas km d’nypnrence 

qc’il lie puiife y avoir encore d’autres puiffhee5 

aetra&ives ) la Nature ktallt t&s-conforine i 

L L 1 iij

froternent . v 

Car lorfque Pe Se1 de Tame couk par d& 

faillance , cet efYet n”eiE -il pas pmduic par 

tine attra&tioq entre les particules de ce Se1 

& ies particules d’Eau qui flottent dam 1’Air 

en forme de Vapeurs ? D’oII vient Qume Jle Sel 

cormun , le Salpitre, otl le Vicrid ) ne c0uleny: 

goiw par dkfaillance a fi cc jYgfk faute f$uq.e

les Ca~letirs, LTV, I I I. 

551 

telle AttlX&kion ? Qu bien , pourquoi le se1 de 

Tartre 11~ tire- t-i1 point de I’.Air , $1~ d’&u 

que MO11 une certaine proportion i ia quantit& 

) fi 02 n’efi parce qu’aphs quc ce Se1 efi 

COUP& d’Eau, il nya plus cette force attrahive ? 

Q.clk autre caufe que cette Force ;lttraLtive 

peut f3re que I’Eatn qui difiik tome f&de par 

un degrk de chaleur tr&s -mode& , ne diRiIe 

poillt d’erxre le Se1 de Tartre Cm tme violent-e 

cliahr ? N’eit - ce pas une pareille force, r& 

ciproque entre les particules cl’Huik de Vitriol 

& celies d’Eau ) qui fait que I1’HuiIe de Vitriol 

tire de I’ Air me gvande quantirk d’Eau ; &: qu’ayr?s 

s’en itre foul& , ellc n’en tire plus; & que 

n11ifc en di~illatican ) elik ne kkhe I’E~LI qu’a- 

WC b:jsucoup de peine ? Et lorijue I’Eau St 

I’~uiIe de Vitriol , verGes fircce.Gvemenr dans 

un nGheVaiKeau, acquierent un degrd de chalcur 

trhs -confiderable en Ik nl6lant enfeeble 9 

cette chaleur ne prouve- t- elle pas que Ies parties 

de ces Liqueurs font dam un grand nlouv 

enwnt ? Ce niouvement ne prouve- t-d pas 

que 1~s parties de ces deux Liqueurs m&6es enf~~~~b~e 

j s’incorporent avec violence ; & que par 

Conf~qLumt elks fe heurtent avec des mow=- 

~~~clltS x&u~s?,E~ lorfslue I’Eau-forte, ou I’% 

p,+ de Vitriol ve& ht la LimaiI1.e de Fer , Ia 

aiK*ut; avcc ~bultlition CC me gralide ~I&ur z 

ll~c~t: ._ cc pas u ~Il~~OLwx~ent violent des parties 

L-C rEnu.-fcjrte 011 de l’Ef$3t d.eVitrioI, qui pfo-

4!l,$ les Cwlew~. Eiv. IX la 

I57 

c.omp~C ; & yrxe dellx parties de cet EcPric 

6tant verf&s h me partie d’H& de Girofle 

ou de Carvi , ou de quelque Huile pefante J 

htraite des parties d’un Animal OLI d’une ]~la~te 

9 ou d’HuiIe de Terebenthine kpaifie avec 

un peu de Baume de Souffre , ces Liqueurs ne 

%ont pas plutdt m%es enh3mble qu’e!les conrratient 

une fi grnnde c&leur, quail en 6rr 

une Fbnme b&we : ne pew-on pan con-. 

chute de cette cha.leur vehemente & foudaine; 

que les deux Liqueurs i‘e melent avec violence, I 

8~ que leurs parties port&s d’un mouvement 

accelcrk les unes contre les autres en le m&W 

enfemblc , s’entre-chaqucnt d’une tris - grande 

Eorcc ? N’eit - ce pas pour la rnkme raih , que 

I’Efprit de vin ken re&ifib , &ant verfk iur le 

n&e Ef~rit de Nitre compof& s’enffamme; & 

SC que Ila Poudr~fihzi~attte, compofde de Souffre, I 

de Nitre tk: de Sei de Tartre,, k&te avec we: 

ex$ofion plus prompte & plus violente que la 

Poudre-&canon , les Efpri~s acrdes du Souffre 

&: du Nitre le lanqant l’un vers l’autre, & Vera 

le Se1 dc Tartre avec tam d’impetuofitk, qu” 

par cc &CC le Tout s’exhale 2 la fois en vapeug 

& en flamrne ? Lorfque la diffolution des Corps 

q&~~ ni& eni;cmble,‘fe fait lentenient f MN.~- 

Bicioll qui en provien; ek lente , & ne produir 

qu’Llnc cl-dew moderke 5 ldque la diGhio1~ 

bfi plus prompte I e& pm&it me kbukion 

lus forte, R 1.111 $US grad degrb de cb-de%. 

Mm-J-J

JJS %%itc’d’Optiq% f? ,Jtir ld EuMieYe, 

a lo&$~~'& ii hit COLIC d'un cOuys l’kbullitiore: 

g&e pnr une fouclaine & violente fulnka- 

Zion, avec unc chaleur‘ &gale ,i celle du Feu & 

de Ia Fhmne. Ainfi ) une drape de i’E[prir, 

de Nirre compoL4 tel qu'il vienx d'h2 dkcrit,. 

ayanr dcb vedie dans le Ez’de i;tr une demi? 

drag-me d’Huile de Carvi 3 ce mklall’ge s’enflamnza 

d’abord comme de la Poudre-L-canon F 

& cnffak Recipient purg& d’Air, qui kcoie UK 

Vafe de Verre de fix pouces de Iarge , & de 

lluit pouces de long. Le Spuffre m&me POLK 

groffler, kranr mis en mu&e e; rhduit en p2te 

avec um poids kgal de 1 imaille de Fer & un peu 

d’Eau, wit i;zr le Fer , & devient ii chaud en 

cinq ou P ix heures qukn ne yeut le toucher, 2% 

s'ivapore en Flamme, Si aprb avoir reflechi CLIC 

routes ces Experiences 9 on confiderre la grande 

quantiti de Souffre en quoi la Terre abonde 9’ 

la chaleur de fks parties interieures , les fources 

d’Eaux chaudes, Ies Volcans , les Vapeurs nuii;bies 

, les Inflammations qui fortent des Mines, 

1es tremblemews de Te,rre , les exhalaiCons 

chaudes & btouff\antes 1) les. Ouragants & P’ks 

Co~ommes d’Eau qui s’$llevent hr la Mer : 011 

poura inferer de routes ces chafes. jointes em- 

~en~ble,qu’il y a qusnritC de Vapeurs filyhureufes 

dans les entrailks de-la Terre, & qu’elks y 

fernlentent: avec les Minersux ;. que que1quefois. 

des premem feu tout d’un coup avec inflanl-. 

_ mation & explofion j. que ii elles font ,refrerries

J&3 $$lh!Ylptigti~, JJr l%d 

les UX.S des awes :, 2% qui fait 

contrellt & s’entre-choquent avec une ,Fxtrelne 

violence ; qu’CchaufI%es ar ce mouvemene B & 

prenant ik froiffer & i P e brifb les unes contre 

Bes ;Eutres, elles s’exhalent en Air I en Vayeurs 

& eti Flamnle. 

Lorfqu’on verfe du SeI de Tartse fait par 

ddfaillance, iilr la diifolution d’un Metal ) ce 

Se1 prCcipite le Metal , & le fait tomber LZQ 

fond de la Liqueur en forme de limon : ceBn. ne 

prouve - t -il pai que les particules acides f&t 

plus fortement art&es par le Se1 de T’artrc cptx 

par le Metal; & qu’en vertu de cette iuperiorit& 

d’attra&kion , elks vont dtt Metal au Se1 de 

Tartre ? De r&me , lori‘qu’une diffolution de 

r dans de l’Eau-forte, diffout la CaLmline, & 

‘ife alkr k Fer ; ou qu’une diffolu tion de Cuiwe 

diffout fe Fer qu’on jette dedans p & laiffe 

aller ie Cuivre ; ou qu’une diffolurion d’Argent 

diffout le Cuivre , & &ire ,zlIer 1’Argent ; ou 

qu’u.ne difrolution de Mercure d,zns de I’Ean- 

&rte , &ant vcrfde fi~r le Fer , le Cuivre , I’E- 

PGI ou le ~lomb, d&out le Metal, k k&k alIe? 

k Mercwe : tout cela ne prouve-t-il ps cpe les 

particules acides de 11’~au -forte fbnt artirkes 

$s fortenlent par la Calamine qw par le Fer, 9 

$1~ fortemeni par le Fer que par I@ Cuivre, 

$1~ fommenr par ie Cuivre que par PArgent ), 

a $s fortement pr le Fer , Ie Cuivre , 1’~~ 

fail1 ik 19 PlOBnb pe par le Mercu~ 2 N’eiz; 1

Ee pas our la n&ne raifofl -qu’il fiut plus 

&Em- r orte pour diifoudre le Fer quc le Cui+ 

we; & plus pour dif.I&zdre le Cuivre que your 

dilZbudre les awes Mecaux; & que. de tous-les 

etaux, le Fer eit le plw fIzcile j diCGoudre , gt 

# e plus fizjct i fi rotiiller , or. le Cuivre immddiafement 

apr& le Fep I 

Lor$ze 1’Huile de Vitriol eit m&e avec ure 

$eu d’Eau , ou qu’elli: a COL& par dkfaillance ; 

& qtle mile en diftillation , l’~au monte aveC 

peine , & eiiiporte avec elk quelque partie de 

fl’Huile de Vitriol en forme d’ECprit de Vitriol; st: 

yue cet E&it itant verG fur du Fer , du Cuivre 

OLI du S el de Tarrre, s’nnit j ce Corps ) & laiil’e 

idler 1I’Eau:cela ne monrre-t-ilpas queYEQ.yk& 

de eff atcird, 2 Ia v&it&$, yar,I’Eau j mais qt~‘ktai~t 

us actirb par le Corys fixe q~ie par 1’Eau , iX 

iffe Cchapper 1’Eau po~zr s’unir yhzs &troite+ 

ment zi ce Corps fixe? N’efi-ce pas pour la m6- 

me raiibn qlie 1’Eau & ies E$rits acides qai f? 

trouvent enfembk dans le Vinaigre ) dsns I’Eau~ 

forte & I’Ecprit de Sel ) s’uniiFent & s&vent 

ensemble dans Is diftillation ; mais que ii I’on 

ver fe ce )kknfirtz Z Gr’ d u Se1 de Tarrre,ou fbr do 

~lol~~b, du Fer; ou quelqu’autre Corps fixe que 

ce bit qu’il. puiffe diRoudrLe , ies Efprirs ackks 

attach&s alors au Corps fixe par une plus fort@ 

attraflion , IaifIbt Cchapper I’Eau 2 N’efi-ce 

as a~$i ~me attrdti0n r&+roque cjui fait que 

E[prics de SLlye & de $21 ~arin;s’uniffent &C 

M Mm iii 

c

&’~y~~~~~~~ j ,j%r La ~~~~~~~ 

1’Eau & de li’ML& 9 du V&rgen~ 

a de 1’ Antinmine J du ~lolnb & du Fer, que ces 

Subfiances ne fe r&lent $oht enh.h~e ? ~‘efice 

pas en c0nGquence d’UlX2 foible attra&-all 4 

que fe Vif-argent Lk, %e Cuivre s’ellbre-. m$lent 

avec peine ; $5 en vertu d’une forte attra&on 

que le ViF-argent 6% k’Etain ) 11’Aknoine & 1~ 

Fer ) J’Eau & [es Seh ) fe mslent aif&ment 

enfkmbk ? En gdnhI , n’efi-ce pas par Be 

&me ~rincipe qUe 12 ChdeU~ gdkrntsle. I[es 

Corps homogelles $ & EpaJX les Corps here* 

rogenes ? 

Lorf’que l(‘Ar6e”ebG.z avec du fhmn psoduit UIJ 

de , 8.c avec du Mercure ~Gbbr~i w n S e1 v ala.. 

GLle, tei $e Ie Beure d’.Antimoine : cela 

ne rnonrre- t - il pas que 1’Arknic 9 qui eiE une 

SubfEance enti&&nent volatile, efi compok d@ 

arries fixes & volatiles , fibrtement unies pae 

yne rnutuelle attia&ioil j de Ibrte que Ies parties 

Yolatiles ne f.auroienc monter fans enllever avec 

elEes les parties fixes ! Et ainfi , lorcque 1’Efprit 

de Vin & While d.e Vitriol ibnt mis enfernble 

‘en digeltion, poids kg@ ; g qu’ils rendent dam 

la difiillation deux Erprits Volatils d’une odeur 

rrhagrkable, qui ne Cqauroient Ce m&X, 1aiL 

Cant dags le fond du Vafe une Terre nolre 82: fid 

ze: ceh ne prouve-e-i1 pas que 1’Huile de ViM 

. 

trlol ek cotipofhe de parties voJatiles 8~ fixes,’ 

forcement unies par attr&ion ; de iorte qu’ele ” 

Bes s’deven~ enhmble ~QUS’ Pa forme d’un Se! 

* 

VOj~d i 

t

z&w% 

fiff, 

Vdd , Xide & fluide , jufclu’i ce que f’E[prit 

-de vin attire i .foi les parties v&&s, & les {GM 

pare des fixes .I Et puifque 1,Huile de Sougre 

par la Campane , eR de la riGhe nature qHe 

4’H uik de Vitriol, ne peut-on pas inferer auG J 

que k Sodi-e efi un m4ange de parties volag 

tiles & fixes, !fi fortenient unies par attr;e&on 9 

3qu’ell fi. fihlii~ian-t elies montent enfeml3le .? S-i 

l’on cW0ut de s A curs de Souffre dans de 1’Huile 

de Terebenthine, 8~ qu'on difiile cette diffolu4 

cion , :l’on trouve clue le S.0uffi-e efi mnip0f~ 

d’une Guile kpaiffe st inflamn~sLle, .ou d’un Bid 

thyme gras .; d’un Sd acide ; :d’.une Terre extrhmeinent 

fixe , & d’un yeu de Metal : les.trois 

premiers de ces Corps en quantitk i peu p&s 

dgaie , 82 le quatrihe en h petite .quantitk 

qu’;i peine rnerite- t-i1 d&-e n-h en Lgne .de 

colllpte. Ce Se1 acide diKous dans 1’Eau , efi fe 

m$lne ,que 1’Huile de Souffre par Ia campane; 

e conln:le il &e trouve en grande quantitk dans 

l,es entrailles de h T

. les CoBlelaY$* IL-Jr, JIIH*, ij$; 

Uf3e qumtitb d’acide affez graudepur Iarell&e 

~~~~~ble d’6trae di$oute dans I’Eau 2 La i;lveur :ai.. 

gre ok piquante de& tides ne provient-elIe yoinc 

.$‘une~Orteatrrattion, qui fait’pe Ies particuJes 

.ades ph@trent & agitent {es par[ic&s de 13 

Laugue ? Et lorl‘que Ies Meraw font d$‘ous 

dalls des Menf.hGs acides , & que Ies Acides 

unis au ,Metal agin‘ent G dif&&m~en~ q,ue Ie 

Compo~6 qui en rkhlre ,.a un goih lxmc~~p 

n10ins piquant qu’auprmant , & qdquefois 

de~lemenc doux : ceIn ne vient-il pas de m. que 

ICS Acides s’attachent: tl~x pnrticules m&t;yIIi- 

9 UPS , TV perdent par 12 une bontle partie de 

kur atlivirh ? Et fi I’Acide efk en trop petite 

portioii pour &ire que le CompoG Ce diK+olve 

&kzs I’Eau 9 ne perdra- t -iI pas fan aaivitk &. 

dbn gotit en s’mnckmt fortemem au Metal, 8~ 

le Cot-npofd ne deviendra-t-iI ps um Terre indipide 

? Car les chores qui ne font pas capables 

d’ke dilioutes pr l’humidit6 de Ia Langue, ne 

font aucune impreGion liir le Gob. 

Cor&ne la Grav,itk fait clue la Mer Ik r&and 

aLltour des parties les yius d&es 8t les plus p+ 

$&ltes &I Globe de Ia Terre , aua i’Attra&ioa 

lpeut faire ,que Ies Acid.es aqueux 6 rkpandent 

autour des parties terreltres les lus denfks 8~ 

les $1~ con~pa&kes pour cony0 P er les partic+ 

Ies du se1 : car CatIs cela 1’ Acide ne pouroit poillt 

fervir de Mi1ieI-r entrek Terre & l’bu cO1llnlua 

.lle poll1 faire que les SeIs puffeut fe diroudl@ 

N’61.n ij

68 ~~tf ~~~~~~~~~ Gj Y &b 

*d,ans i’Eaa : & Be Se1 de Tame n’exrrairoit pas 

a&hent 1’Acide des Metaux diffous ; ni les Mei 

~aux m’extrairsienr point 1”A tide du Vif-argenc, 

0-r conme dam le grand Globe %err,zq&2 $, 

.kes c oi .p s I es 11 3 us d en E es tombent par %eur propre 

pefkteur au fond d.e 1”Eau , & cendent cmkuellemem 

vers le Cemre du GB’obe ; de nG--. 

me darns les articul,es de Se1 la nmiere la plus 

tile& peut P aire dc conckn~zels efforts pour approcher 

du Cenrre de chaque particnle : de 

forte CJL& c‘et kgnrd ~me pnreicc& de S,el, pew 

Etre coinparCe au Chaos ; &ant den6 , dure 3m, 

G&e & terrefire dam le centre j 82 rare, anok, 

BLkide &t a q ueL& dims fa circonfkrencsw. 

Ceil pour cettc raifon , ce feeble , que les SeP$ 

font fi. durablcs de lcur nature : cnr on ne pcu~ 

pee-e les d&mire i’ nloi-ns qu’On ne d&cache 

par force Ieurs parties aqueuies , 0~’ CILIA pag 

me chaleur mode& on ne les MC+ emrer parla 

~utrefa&ion dms les pores de 1;~ t&we qk efi 

au centre in&lie des particules fakes , ~u$LI'~ 

ce que les parties terreitres G~ien~ difTbures. par 

FEau-s )’&’ diGiGes efi de pins lpcfjtes pnrcePIes 

qL$ par lwr petitere , GKenr’qLle Ie cdmpof^!, 

aidi corrompu ,paroiffe de Couleug noire., De 

-hi via-x pew- &-IX encore , que:les p,arties des 

Alhaux: & ,des Vegecaux con~~vent l.eurs difP-’ 

gereiites f&~es, a; conl&rtifGnt~leur nourCture 

efi hr propre iitbftance ;‘une ltlourriture teni 

he 8~ hkde &ant ai&uent dif’j+& par LIQC 

(I

ef ks $‘a~4~e~~$, L I ‘v, II ]B, 169 

d-deur dk ufa niouvement cenlperk 2 cJ~;~~~geK * 

de co~ltexcure j.ufqu’i ce qu’elk devielme [e,,, 

bble i cette terre dSenfe, dure, f&he pt dura- , 

ble qui elk nu cenrre de chaque particle. h/1[ai,o 

lor$ue l’ahent devient incapable d‘ull tel, 

Aangement ) 011 que la rerre qui eR au centre 

dies particules ,,devient trop foibl,e pour le converrir 

ainfi en [a propre hbfhnce j d?s lors le 

mouvement finit par la confuficm , la cOi-hp. 

tion 3 & Ia mart. 

Si 1’011 diifout me fort petite qnantitk de 

quelque SeI. que ce foit, ou devirriol dans une 

grande quaneitk d’Eau , les particules du Se1 

0~1 du Vitriol ne tomberont: pas z~u fond da 

VaifTeczu b quoiq”‘elles iolient fpecifiquem3x 

plm peho~s que l.‘Eau- ; mais elies fe rdyan- 

&onr (g-akment dam mute b fLhfiance de, 

P~aw, qu’elles rendronctout aufi M&e en’hant 

qu'en has. Ne s’ethit-il pas,‘dela ,, que les parg& 

de SrJ.Ou de Vitriol s’kartenr. les unes des 

autaes r’ a &chen~ de k rkpmdre , & de ik te- 

12i.r nutant cipar&es que 1~ qmntitk d’eau ok 

elles floctent &e Ieur pemec ? Get ~ffo~c ne 

prouve-t-iJ p~s~qu’elles~ont une force repulli ve,- 

yar I,aq”ek &es le filyenr. mxueIle~7nent , OLI’ 

du, Ill&~s3 qu’&s attire&t 1’Eau plus fmtemm 

t~~~!elbles ne s”attiu3lt les unes les am-es 2 Ch’ 

a70tl1111e tauS les CQ~~S qui. font llioins attir& 

qLle l;Eau par 1% force qui caufe la gravitation 

&Q la Terre *a ll~o~ltetlt &a 11Eau ; de mh~~ 

N N n iij:

4i70 

Ty&i Llzp%pe, [b- Ld d!h&re 

toLices les particuies cle Set qui ilotent dam 

I’Enu, r~ qui I&t nloins attiries que I’Eczu par 

tl~le ~~3rticuIe de Se1 , quelle qu’elle ibit , doivellt 

s’&igner de certe Particule 9 & f&x p1ac.e 

2 .f’Eau qui ek attirde plus fortenlellt. 

L~j&qu’une Liqueur imbibde de Se1 s*dvapore 

jaFj :I’.\,? p~ll;c&, & qu’on la lai6e refroidir , ie 

se1 [e cmg~de en Cryhus de figurs rCguliere : 

ce qui prouve qu’avmt que les particules de 

Mel fbKent congelies, elles flotoient dans la IA; 

queur,rangdes de front EL de ~6~6 ;i &gales d& 

tmces ; & quc par coniEquent ellles agiff~oient 

tes’ unes kur lcs autrres pnr quelque puiKmce 

qU; i &gales dikmces, \eft. kgale j & B inCgales 

diItnnces, 4% in6gale : car en vcreu d'rme telle 

pnilI*mce ) cIlcs fk rmgeront d’une manie~re 

uniforrne ; & fms me telle puiifance , elles floteront 

$i & 1i f’ans ordre P sr; j?e joindront tout 

aulz irrdgulieremenr enrenlble. Et parce qu.e 

les particules du CryR31 d’Iflande ngiffent mutes 

en un n~$me fens cur les Rayons de ~.unxiere 

pour produire Is Refrn&bn exrraordinaire , ne 

yeut-on pas I;lppgkr que dam la formation de 

ce Cr@21, non feuleinem les parcicu,les k font: 

,gangkes d’une maniere uni&me po~lr prenclre 

des figures rdgulieres en Se congelant ; mais 

q~‘auffl .par Lzne efpece de Vertu polaire , &es 

ant: tourni leurs c&t& homogenes &.I &!me 

&ns. 

,Les parties de tom fes Corps $LHX b~~~~o~e~

iis co&llear$. 

@en ~11 ds-perit non&e de points, peuvellc 

.tenir les unes les autres, & auifi fortenlenl: qu’e[., 

les font, GNU kafNkmce d’une Cau[e .qui faak 

LI’ClleS Gent attirdes ou. prefI&s I’une verg 

jy 

autre ; c’efk ce qui eft: tr&-difficile i cogp 

rendre* 

J’dcre emore rexifience de cecte cau&, de 

la cohefion de. deux Ma&es polis, dam le K&.. 

de; & de ce que le Vif-argent f’e fol;tient dam 

un Barometre i la hauteur de 50 , Go, ou 70 

pouces, ou au deli, tomes les fois qu’il elt bien 

yurgk d’Air ) & , qLl’iI. eiZ verfk G adroitement 

dam le Tuyau de Verre , que 6s parties hiem 

par tout contigugs entr’eIles , & au Tuyau. 

L’Atmofphere .prefl‘anr le Vif-ar$ent l’b.~me par 

Son poids .dans le Tuyau jufcp’a la hauteur de 

29 QU 30 pouces.; mais c’efi quelqu’autre Agent 

qui I’Cleve plus ham J’ non pas en Ie yreff>nt 

dam le Tuyau 4 mais en faif+nt que fes parties 

s’attachenz au Verre , ti les unes aux autres : 

car s’il k fait que1qu.e Gparation entre les par- 

ties, OLL par des Bdes , ou par Ie fecotiemknt: 

dL1 ‘fuya~~. ) Ie Vif-argent tom%e.aufi-.tbt en 

‘!, as, i la hnuteur ordinairc de 29 ou 3 Q youces. 

voici ellcore quelques Experiences de 12 

~l~l~lne ecpece q:Lle celles qu’on viWt de v0i.r. Si 

dellx Plaques de Verre planes 82 yolks C uppo- 

{ez deLzx pieces d’un Miroir foien goli ) hit: 

,ioilJtes e&mble,leurs $t,& paK8~~les9 & .~6 wnc 

j-&-petite diitance a’un de jrautre i, g;Z; que pa’ 

QOQ

L?s @024leti~~. E 1 v. 575 

de Ia ~~ciec~ Royale ; & par conGquenr elles 

XX ddpende~lt en aucune maniere da pi& ou 

de %a preiIion de 1’A tmofphere. 

Si ~11 large Tuyau de Verre efk relnpli de 

cendres par&es au tamis, & fortenient prelZ&es 

dam k Verre, & que hn des bouts du 731yau 

&it plongk dans une Eau dormante ; kEau 

montcra lentement dans les cendres , de f&e 

que dam une Cemaine ou deux elk parviendra 

au. dedans du Verre A la hau~~ur de 30 ou 40 

pouces par de%.x l’EaL1 dormante. Or 1’Eau 

n”eit port&e i ce degrC de hauteur que par 

Sl’a&ion des particules de cendre qui font fur 

!a furface de 1’Eau devke : cnr les parricules de 

cendre qui iont dans 1’Eau, attirent 1’Eau ou Is 

reponrent autant: en bas qu’en haut; & par cob 

G+quent I’a&ion des particules de cendre efi exe 

z&ement puiffante. Mais comme les particujes 

de cendre ne ibnt pas i;‘denfes , ni fi fort 

cornprimkes enfemble que celles du Verre $ kwr 

aQi,on n’ef% pas G forte que celle du Verre, qui 

tenant fe Vif- argent iilfpendu jufqu’i.Ia haul 

tellr de 60 ou 70 pouces , agit par c& m$me 

avec nne force qui tiendroit ~‘Eu iuf’+penduE 

jLl[$l*i la bteur de plus de GO pieds. 

C’ek par le m6me Principe qu’une Eponge 

hce 1’Eau J e que’ dans les Corps des Anid 

nla~l~ , les Glandes , i&n Ieurs differentes nafuft~ 

&: difpofitbtis b kemt; differentes hi-

f; 7”hiti 6’Opiqtie 9 fir h 

Si 1’00 pri2nd deux Plaques de Verre 

4% polies de 3 ou 4 pouces de large , SC: de 20 

uu tj pouces de long , qu’on lss cou the l”ulX 

garallefe i l’Horizon, & l’autm hr cells-11; , de 

tcik maniere que k touchant par I'me de h7~ 

escrkn1itks ) des foment ~711 An,@ d’eiIvirOlI 

IO 011 I 5 nli’nuces ; cpCa.“parnvant on air moiii!-16 

few Plms interieurs dvec un linge net tr?nlpC 

dms de 1’Muile d’Ornnge ou dam de I’EEt)rit de 

Terebenthine, & qu’on air fait tainber ime cm 

deux gouttes de cetce Huile ou de cet Efprit GLIB 

P’extrkmitf du Verre inferieurh plus kloign&e de 

rAngle Mdit : au& -r-6t que la ~Iaq.ue ~II~Gricure 

aura CtC placCe i;lr l’inferieure, d‘e forte 

que ( comnie on Gent de le dire ) elle*lX touC.he 

ar un Lam , c’c cp’ Jle touche I& Goutte pa 

P hme bout, 12s deux Pinques faiht un Angle 

&environ IO ou IF minutes ;’ d2s-Ilors Ia Goutte 

conimeiicera de fe mouvok vers He conc(3~1r9 

des Plhques de T;rerre, & continuer2 j fie mouvoir 

dorm mouvenlenr ~cceler& j ufqu’i ce q,-l’elle 

y Coit parvenuE : car les dew Verres acPirent 1% 

Goutre , 6-r fh font courir du c6t-6 vers Sequel 

ks Atm&ions i’nchnr. $t- fi dalns le telllps 

que la Goum efi en monvemcnr: ; ~0~s levcz, 

en hawl’extremitk des Verres par o&.& fe tou-. 

dmm, R vers oh la:.GoUtte.syn7’allce, li-9:0x1tt.e 

ailant& eiqre ks deux Veby2s 5-8;: pap co~l{~-. 

‘quent el.ie e$zttir& ,: j. me&& que vous 16; 

wmz plus hi-i+ cette 

I ‘. 

exts&ni& ,des. Verres. B 1~.

j-7 8 Traiti d’Optiqtie Jiiir ka Lztmie~fl 

elltre Ies Verres 9 i’&tr,aLtion dkduite de la megle 

pr&dente, paroft arez forte pour foitenir 

dans un Cerc1.e ~‘LUI ~OUCC de diametre , un 

yoids ~gal 4, celui d’un cyhdre d’Eau d’un 

poL1 ceL de dianlerrc , SC de ~~LZX ou trois hades 

de lolyg; & ah elk eiE d’ulze moitldr: kpaiffeur, 

rActra&ion peut ihe pIus grande ,i proporfioll, 

& aller en augmentant juf-qu’.i 0.2 que I’&, 

paireur n’excede pas cellc d’une dimple parti, 

&e d%hile. Ii y a douc dans In Nature, des 

Agents capables d’unir enkmble les, yarticules 

des corps , par des Attra&ions tr& - fortes ‘: 

,ca;‘& $. la Philo~ophie Experimentale i d&ou,- 

grir ces ligepts. ( . 

,-.fir les plus perks parricules de Matiere peuienk 

ihe unies enfimble.par les plus fortes Atersations, 

& ~ot~~pofc~ de plus groffes particu- 

Jes dent la vertu attrac%ve foit mains forte; & 

pl&xrs de ces deg1:niere.s p,euvent tenir enfemble 

, 8~ compofer des parcicules encork plus 

,or&es 9 dont la vertu attrattive hit encore 

moinq fbrce i 8~ ain~fi’de fkite d.urant plufieurs 

fucceffh , jufqu’2 ce que la progreffion f;niife 

par les PIUS groffes particules &oh .d&pendenr 

les Operations chimiques & les Ckuleurs des 

($xps Naturels , &: qui jointes enikpb!e competent* 

d&s Corps d’uni grqadeur iknfible. Si 

c’efk uf$ C.or 3s ColllpaQk )’& qui prefG& k plie 

QLI ced.e en il edans , fans qu’aucune de ‘fes parties, 

kchappe; ik eit $~uJ & Claftique 8 repre,+nC 

. . I 

!., 

id d’optiqae, fir h 

deux Plaques de.marbre polie~ qui! 

yarun 

conta~.imn7~dlat,fone 

&ffi’ilement appiiqL7kes ii exa&ment %:17ne 

GOntre 1’217 tre j quDelles tiennellt ainfi e&m&2.. 

,. Surce pied&, la Nature i‘e trouvcrLz t&s.- 

fimple & tr&-confOw3e ,i, ellle-rnhe , produif&x 

~OLIS ks grands mouvemencs des Corps 

Celefks par l~‘attw%on d’une peh~~eur~rdci,~ 

procp7e entre ces Corps j. & frefque e‘ous les pe- 

sits. mouvemehts de Bkurs p,artic.uIes 9 par quel- 

ques. autres EWTances attrahives 2% repo7.7C 

&ntes , rkciproques entre ces Ibticules; La.. 

j-&w d”inertie. et% un Plrincipe piffiP, par lequell, 

les Corps f,erdifkent dans leiu mouvement ou.. 

d’ans leur repos ; reqoivent du mouvemem ,;i 

proportion, de %a force qui I!in~prime , & .rbfiG 

tent autant. que des autres Corps leur &ifieiit.~.. 

CCe Principe Gout. feul d’aurbit janxtis 136 intro-, 

&ire aucun mouvemm dans le hbnde : il+: 

613 falhit &ceKairement quelqu’aucre, pour 

mttre ENS C s en mouv,emellt’ ; 2-c ii p,re-, I 

gent jil”&~ QT. nt ) queIqu’a~7rTc Principe e&i 

$l;tSceKai~~e pour’ coriCer$er: kur m~Wemenlkti 

IIk S’&ihit trb - certainemeat i de Is c+ifFerente 

wmpofition de dedx Mouvements , q# n“y’ a. 

pas tdj;ours la. m&-w quantit6: d.e rn0uvenienIz 

iby le ,MOndk : ~:a~4 deux ~1Obes , joints par. 

une petiti Ver,qe , tournent’ ci’un mouvement 

Wiiforme au.tob di: leur Commute Centre de 

gpvit$ j titndis pe a-z ~~eime $e IUCA~~ ~~mik++, 

** 

T

,5 .kf ‘iIzd%KL e I v. .I IS.’ j;?j 

-t~~er-tlent,fLr.uile Lip .droitexir& dam Ie P,h 

de kur mouvenient .circulairz ; la ibigme des 

..nlouvements de ces deux I(?bbe~ ~c:r~ plus . 

$rande :toutes les .fois +cpe ,les &obes Gofat 

$.ans kt Ligne droitz d&rite par .lew con1mu11 

.Centft” de graving , q ue ne 63-a la &bmme de 

Jeu.rs mou~ements krfilue ces n&es Globes 

kont .dans une Ligne perpendiculaire i cette 

.k@e ,,droice. 11 pas&t par cet Exemple que.fe 

~~Uvi2nlent pent .nai’rre .& perk : niais 2 caL1.k 

de la tena& des, Corps F.luides , de I’attri- 

4011 de ieups parries , -& .de -la foible &fil.cit& 

.d.es Corps iblides , le niouvement 4% beaucoL1.p 

-.plus &jct i perk qu’j bre produit ; if. ~a 

.Xo.iijours en ddycriirant : ca.r les Ccrps’qui ibnt 

;OU .par&aitement d,u.rs , .QU fi m~qdis n’olF,g 

iwc.une ~&fiiciz& , ne r&jailfiront point nprZs s’& 

.tre choquCs :; tart ce .que -fait’I’impindtrahilixl 

,) 6efi d’arrtter ‘leur moweme&. Si deux 

*Corps Cgaux allant .dir.e&ement Pun v ers 

Tautre avec des vit&‘es ,kg,zies , ie wxonitrent 

.dans .le Vuide , par les L&x du Mauvemen.t: 

ils syLa&eront i*J“endrokoii ils .viendrong 

;I le rencontrer , perdront tout leur m0uw3- 

ment ) & demeureronc gn tgepos,,i mains pu’ils 

-ne faiient reff0r.t , & que Ie roff0r.t ne leL@ 

~.&mne un nouveau mouvement. S’ils ont Ufi 

:deg& d’&IafiicitC qui iirFf&z pour les faire T& 

$ aillir av.ec +un c&art I 0~ la nlf.$cit$ , ou les trois 

.: _ .ppy $j .:’

j.8 j-t 

;le”Boptiqtit ,.@r td 

quarts de 1~ Force qui 1:s pouik l'un c~r]tre 

l’autre, ils perdrollt 1eS trois quztrts 9 OLl 1 Cl nlf& 

ti$J , 0~ le quart de ICur mouvemenR;. C’efi c@ 

oqu’on petlr &prouvcr en f&kit tombcr, de bantears 

Cgdes I cleLzx Pendules +aux l’ua co11tlt’pe 

raLltre : 6 ks Peduks. font dz I lornb , ou d&m, 

$e ~llollc~ ils perdrouu tout , ou preCque tout 

leur mouvemek ; C 1 ce font des Carp &[ii.l 

1 I ues , ils perdrsnt tout leur n~ouvemem , excepak 

ceIui, qui kur .rcviendrcz de leur &iticit~, 

Si l'on dit qu’ils ne peuvent iperdre qu’autant de 

x1louvement qu’ik en communiquear,,i d’mtres 

corps , il s’enhivra del; q~u.t! dans le JG&J, ils na; 

euvent point perdre de mouvcmcnu 5 EC que 

f .orlqu’ils viennenr. ,i k re.ncoww , i1.s doive1a.t 

continuer d’aller en avant ,. & de pdndtrer r&- 

ciyroquement les din~enGons l’un de I:autre. ~ii 

.IYon remplit. trsis Vafes ro.nds d’ufie dgale cap? 

.ci&, l’un d’Eau., l’autrc d’Huik ), C&L 1~’ troifi&.. 

me de Poix fondu? 5, & qu’oil agire dgalemel;c 

.4m rend ccs Liqueurs pour leur donner u R, 

~~~ouvenlent de tourbillon : Ih Ptix perdra &err:. 

:tbt fan 1l~ouvement A cauk de h teuacitk ; 

PWuil.e le confervera plus long- teinp, p”rce 

qu’eile efi mains tenace; & l’Enu, qui cfi mains 

:cenace que l?H uik ,, k c:o$&-vera: encoare daL 

.grantage , mais !le -perdra pourtant en peu de 

Xemps. Do hi1 ‘eft aif& &inferCr que G plufieurs 

TourbilIons contigus ). compof& de 3i)Oix: f&i 

due &* &alt cbacun au@. vafies que’ CClJX cy”

+&i crop f;;i”” ) J&r Id E~~~#Ee~~ 

[e dnns le Sy fthe Planetaire dolt 

Gcrt: nh(---&irenlent r+-dCe coinme l’effet du 

cllois, 11 en e& de mcm~ de l’uniformitk qui 

pnro;t dans les Corps des Animaux : car en g& 

ll&aI les Allimzux ant FELIX cbth , I’LIII droit , 

,c I’autre gauche, forinks de la in&lie inaniere; 

Lq i;lr CCS del1.c C&t,& , ckux Jambes par derriere 

$ g deux Bras ou dew Jan&es on deux 

A&S par devant Tur leurs EpauIes 5 & entre 

Icurs E~~~ulss un Co1 qui tient pu en bas i I’& 

pille &I DOS avec une T&e par deffnizs 9 oh il y 

a &ux Oreilles ) deux Ywx , un Nez , une 

Bolrche SC une Langue, dans uiie &me fittiatiotl. 

Si apris cela..vous conficilerez ,i. pzirt Ia pre-. 

miere formation de ces mhes Parties , d,ont Ia. 

~JIIK%KC tit fi exquife, comrne ceIle des Yeux I 

&S ~reilles , du Cerveau , des Mukles 3 d’u 

CcEur , des Poumons 3 du Diaphragme , des 

Glrtndes, du k&x, des Mains) des Ailes , de 

Ia V&e d’air qui ib6rient Ies Poiffons dans 

~‘Ew, des Memhncs eilucides done terrains 

Animaux i”e couvrent P es yeux ci leur g$ 5 & 

qui leur tiennent lieu de Lunettes nat;LlrelIes; 

a: 12 formation des autres Organes des sells a 

du Mouvenlent : i; vous joignez i ces co$lfiderations 

celie de lkit-in& d.es Bru,tes & 8&S ~a+. 

fedxs , YQUS eonviendrez q~ tout cet Artificene 

peut Stre que:t’efFer de la fageife & d.e tin; 

telligence d’urr Agent paiirailr ; & toGjoufs.+ *’ 

vant >,. qui pas ceZa.q$ilkit grek~e gag gaut3 e

. _-_-- 

2S5, font ici marqukes 1jo,131 ,'32, 261, 26~1, 262, 245 : mais 

C~S m6.prifes ne font d’aucune confequencc, ces pages n’kant cit6es. 

;nulle part, & ne caufan; aucun dbrangement dnns le Texte. 

On a auffl Wit+& 442.. 1; @&, qui. d&oi~’ &e- gi$ j. & ayanr 

&ontinu& de marquer les fuivantes lur ce pied-la , 011 a &it paro&- 

UC ce Livre de cent pages plus qu’il n’a : c’efi aurl I& toute. la con: 

hpense dc cecce derniere m$wikh

Traite D'Optique 1722 - Up

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