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MERCREDI 18 AOÛT 2010
SAISON 2010-11
NR
33
JEUNES
L’avenir au synthétique ?
Naninne dispose d’un
synthétique. D’ici peu,
ce sera aussi le cas
pour Arquet, Andenne
et Fernelmont.
Perspectives.
Laurent AIDANS
ÀNaninne, on n’en croit
pas ses yeux : une surface
verte d’un bout à
l’autre. Seul vestige de l’ancienne
surface, la pente, qui
demeure légèrement (1 mètre).
Coïncidence, depuis deux
ans et le départ de Jean-Paul
Adam, le club recherche un
peu son second souffle. En
coulisses, le président Maurice
Bouchat reconnaît que le
synthétique lui ouvre de nouvelles
perspectives.
«Cette saison, quelques formateurs
de qualités nous ont rejoints,
en grande partie en raison
de la qualité que cet outil représente
au niveau de la formation.
Il y a en effet un réel plaisir
ÉdA 492387
à entraîner sur cette surface :
moins de perte de temps, jeu plus
fluide, plus précis. Chez les plus
jeunes, cela donne aussi du
confort. Même les seniors étaient
pressés de recommencer à taquiner
le ballon. Cela révèle même
tout le potentiel technique de certains
joueurs, qui étaient jusque-là
enclin à jouer dans un registre
plus physique. Le travail
physique se porte davantage sur
la vitesse et le physique que sur
l’engagement».
Une autre motivation
Et le club ne s’est pas arrêté
là. Les installations ont eu
droit à un coup de fraîcheur :
tout est remis en couleur et
Guy Blaise, l’entraîneur des premières,
Maurice Bouchat et Philippe Guiot
entendent profiter pleinement de ce
nouvel outil.
deux vestiaires seront également
carrelés, prochainement.
«On sent une autre motivation
chez les comitards. Ils éprouvent
comme une fierté retrouvée,
après avoir subi des griefs concernant
notre ancienne surface. »
On note un gain de temps
pour les apprentissages, aussi.
«Raisonnablement, je pense que
nous pourrons gagner un quart
de saison pour atteindre nos objectifs
d’apprentissage chez les
jeunes, surtout en hiver. Cela ne
va toutefois pas changer fondamentalement
notre projet. Nos
objectifs seront atteints plus vites.»
Confort avant tout
Philippe Guiot a rejoint le
projet naninnois, où il aura
en charge l’accompagnement
des entraîneurs, des diablotins
aux minimes.
« C’est la première fois dans
ma carrière que je vais accompagner
un projet d’une saison sur
synthétique. C’est avant tout un
outil se situant entre la prairie et
la salle. Le “plus” se situe au niveau
de l’animation et de la circulation
du jeu. Pour les plus jeunes,
c’est un “plus” dans l’apprentissage
de la direction et de
la puissance du ballon. Sans
oublier le confort. À la limite, le
plus difficile sera de retourner
jouer sur prairie».
Il sera accompagné par Hugues
Volont, qui aura en
charge la coordination des cadets
et des scolaires. ■
DAMES
Hastière, le nouveau venu
Six équipes
namuroises, dont
Hastière, évolueront
dans les
championnats
liégeois et hennuyers.
Carole GOTFROI
Cette saison, six équipes
namuroises s’aligneront
dans les championnats
hennuyer et liégeois. Du
côté hennuyer, on retrouve,
comme l’année dernière, les
deux équipes d’Auvelais.
Nouveauté dans la province
de Liège, puisqu’on compte
quatre équipes namuroises :
Schaltin, Belgrade A et B
ainsi qu’Hastière, un nouveau
venu.
Cette nouvelle équipe est
composée de filles n’ayant,
pour la plupart, jamais joué
au football. Mais elles n’en
sont pas moins motivées.
« Au cours de la saison dernière,
nous avons tenté de
construire un groupe avec des
ÉdA 492407
Le président belgradois, Édouard Deryck, a inscrit deux équipes cette saison.
filles de la région et nous avons
organisé des entraînements hebdomadaires.
Lorsque nous
avons réuni un noyau assez
étoffé, nous avons décidé de participer
au championnat chapeauté
par le comité provincial
liégeois », explique Maud
Rousseaux, la responsable
de l’équipe.
Des déplacements assez
longs attendent les joueuses
d’Hastière, puisqu’elles devront
se rendre à Dison,
Plombières, Thisnes et Antheit.
Ces quatre équipes liégeoises
complètent le championnat,
dont l’organisation
change par rapport à la saison
dernière. Un premier
tour, du 22 août au 14 novembre,
verra les huit équipes
s’affronter en matchs aller-retour.
Lors du second,
qui se déroulera du 21 novembre
au 24 avril, les huit
formations se rencontreront
encore en match aller-retour.
« Nous avons enfin un
championnat correct avec des
rencontres tous les week-ends»,
insiste Michel Prescler, l’entraîneur
de Schaltin.
L’objectif de nos représentants
? Du côté d’Hastière,
on veut surtout découvrir le
championnat, tout en espérant
de ne pas terminer lanterne
rouge. À Schaltin, Michel
Prescler, le coach, n’a
pas d’ambition précise, excepté
celle de faire mieux
que l’an passé. « Et cela ne
sera pas difficile. Je peux compter
sur le retour de deux anciennes
filles, Stéphanie Léonard et
Béatrice Pirlot. Cette saison,
j’ai un meilleur équilibre dans
toutes mes lignes. Il reste juste
le problème de la gardienne »,
explique le coach.
Le keeper, c’est également
le problème de Belgrade.
« On n’a pas de vraie gardienne»,
insiste le président
Édouard Deryck, qui est parvenu
à créer deux équipes
cette saison. Les deux groupes
résisteront-ils jusqu’au
terme du championnat ?
« Bien sûr. Nous avons un
noyau d’une trentaine de filles.
Et elles sont motivées. Pas question
de forfait », insiste le président,
qui souhaite créer
«une école de foot au féminin»
dans son club. ■
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