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PHILIPPEVILLE D1 PROVINCIALE 14 NR MERCREDI 18 AOÛT 2010 Une première parmi l’élite Jamais Philippeville n’était parvenu à cet étage de la compétition. Ce club bien structuré compte bien s’y installer. Gérard TROMPETTE C ’était début mai et le titre se joua lors du dernier match à domicile, face aux voisins nismois, devant un nombreux public. Philippeville, vainqueur 2-0, gagnait ainsi le droit de franchir le dernier palier provincial. Un événement dans cette jolie ville, d’autant que c’était une découverte. Elle fut fêtée comme il se doit, par un comité toujours attentif, par les joueurs, mais aussi par le joueur-entraîneur Tony Petaccia, qui avait remplacé Serge Lukaku aux deux tiers de la saison. Pour cet ancien pensionnaire de l’Olympic, de Mons, du Sporting de Charleroi ou encore de Couvin- Mariembourg, le coup d’essai s’était transformé en LES « PLUS » Philippeville possède un groupe très soudé (dont un très bon gardien, parfois un peu fantaisiste), grâce au coach, qui connaît la musique. Il n’a rien à perdre dans sa nouvelle aventure, d’autant qu’avec pas mal d’équipes d’âge derrière, l’avenir du club semble déjà assuré. L’effectif est de taille, avec une saine concurrence à LES « MOINS » Les promus possèdent un groupe imposant. Hélas, le club a perdu deux fidèles au comité : Léon Groulard et Marcel Dardenne, qui faisaient les entrées tous les quinze jours. « Nous espérons compter sur une assistance plus importante que l’année dernière, même si le dernier match pour le titre, contre Nismes, avait compensé», confie Stéphane chaque place, ce qui devra être bien géré, mais on peut faire confiance au coach. Philippeville ne jouera certes pas dans la cour des grands, mais pourrait surprendre bien des adversaires. Les champions de la 2B auront assurément leur mot à dire à l’étage supérieur, même si leur but est avant tout de se maintenir. ■ Comitards et éclairage ÉdA 489200 Un effectif étoffé Adant, toujours à la recherche de nouveaux sponsors. «Il nous manque aussi l’éclairage sur le terrain principal et nous espérons que la montée en P1 fera un peu bouger les choses à ce niveau. Nous accepterons d’évoluer le samedi en déplacement, car avec une équipe aussi jeune, mieux vaut sans doute jouer avant la sortie du week-end. Il manque aussi des comitards ». ■ coup de maître. «Serge avait réalisé du bon boulot. Hélas, l’esprit se dégradait quelque peu et le comité me demanda de prendre la relève. Ce que j’ai accepté, dans l’intérêt du club», rappelle Tony Petaccia qui, opéré des croisés au genou, n’avait pas beaucoup joué jusque-là. « J’ai insisté sur l’ambiance, l’esprit de groupe et cela a réussi, au terme d’une fin de saison crispante et indécise jusqu’au bout. J’étais même allé rechercher certains éléments de P4, qui me semblaient aptes à nous aider dans la lutte pour le sacre. Et ils ne m’ont jamais déçu. Au contraire, ils se sont impliqués à fond, en démontrant leur réelle capacité ». «Maintien avant tout » De par son passé et sa grande expérience du foot, INTERVIEW Le directeur sportif est persuadé que l’équipe tiendra la route. Mariembourgeois d’origine et fils du «Doc», il y joua jusqu’à 22 ans, avant une sérieuse blessure au genou. Il évolua encore un peu à Nismes et Froidchapelle, avant de suivre les cours d’entraîneur et de s’occuper du domaine sportif à Philippeville, près de son domicile neuvillois. Stéphane, Philippeville a été plusieurs fois à deux doigts de rejoindre la P1, une série où elle militera l’an prochain. Le club philippevillain s’est montré très actif, pour renforcer son effectif. Tony sait où il va. Il connaît les moyens dont il dispose et espère, avant tout, renouveler le bail du club en P1, à la fin de cette campagne qui s’annonce passionnante pour Philippeville. « En P2, il y avait quatre, voire cinq très bonnes formations. Cette saison, on va en rencontrer le double et il faudra s’accrocher pour réaliser notre objectif de base. Au début Stéphane ADANT ÉdA 489209 Absolument, déjà après la première guerre, en lutte avec Fraire où évoluait aussi un Italien. Ce club déposa à l’époque réclamation contre le nôtre (Roselen), qui n’était pas en ordre administrativement. Bien plus tard, en lutte avec Pesche, Yvoir, puis le Condrusien, nous avons loupé de peu la montée, sous la houlette d’Hervé Royet. Cette fois, c’est fait et on espère s’y maintenir. Diplômé du Heysel avec Jacques Noizet, tu viens de vivre l’accession parmi l’élite provinciale et tu as, avec Tony, participé aux transactions concernant les transferts. Avec de nombreux nouveaux et une défense remaniée, ça ne va pas être trop dur ? Je ne le pense pas, car avec Tony, un fin tacticien, nous avons acquis des joueurs de qualité, de la préparation, Daniel Jacques et moi avons travaillé avec un groupe élargi. C’est seulement début août que nous avons scindé l’effectif en deux. L’un pour la P1 et l’autre pour la P4, qui a de grandes ambitions. Les juniors ont aussi participé aux premières séances. Cela étant, les portes resteront ouvertes toute la saison et les passages seront donc possibles dans les deux sens… On sait aussi que, pour s’en sortir, il faudra mettre le turbo et évoluer chaque week-end à 120 %. Mais ça ne nous rebute pas trop, car je dispose d’un noyau capable de réaliser de bonnes prestations, tout en essayant parfois de titiller les meilleurs. Pour moi, la P1 constitue aussi une inconnue, mais on va essayer d’apprendre le plus vite possible. Avec douze nouveaux, il faudra faire prendre la sauce, mais au vu des quelques matchs déjà disputés, on voit déjà une nette amélioration. C’est de bon augure, même s’il y a encore pas mal de travail à faire». En match de coupe, à Rochefort (4-5), les Philippevillains ont en tout cas prouvé leur valeur. À confirmer ■ «Plus de concurrence dans le groupe » mais en fonction de nos modestes moyens, afin de vivre une saison calme, sans trop de remous. C’est surtout la défense qui a été remaniée. Mais au vu des premiers matches, elle devrait tenir la route, comme l’ensemble de l’équipe d’ailleurs. L’équipe est assez jeune et, après un début où chacun a eu sa chance, elle semble déjà avoir trouvé ses marques. Avec les juniors, nous étions soixante. D’ailleurs les numéros des joueurs seront imposés, dans ce groupe très imposant, de 1 à 60… Depuis peu, Tony a fait une sélection, non définitive, qui semble tenir la route. Comme ce fut le cas au Parc des Roches, où certains Rochefortois ont été vraiment impressionnés par notre prestation. ■ G.T. (c) LES EDITIONS DE L’AVENIR S.A. CE JOURNAL EST PROTEGE PAR LE DROIT D’AUTEUR. LA REPRODUCTION DE TOUT ELEMENT (TEXTE, PHOTO, INFOGRAPHIE), PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, EST SOUMISE A AUTORISATION. TEL : +32 81/248.801 FAX : +32 81/222.840
MERCREDI 18 AOÛT 2010 D1 PROVINCIALE NR 15 PROFONDEVILLE Se mettre à l’abri au plus vite Après deux saisons vécues sur le qui-vive, les Profondevillois tablent sur une campagne plus sereine. Jean-Marie LAMBRECHTS LES «PLUS » Durant les deux dernières saisons, le parcours des Mosans fut vraiment en dents de scie. Les joueurs de la Hulle sont imprévisibles, si bien qu’il est bien difficile, pour le staff, de remédier ces moments de relâchement. «De fait, ce manque de régularité, souvent inexplicable, devient difficile à gérer. Les deux dernières saisons ne s’apparentèrent pas à un long fleuve tranquille pour les Mosans, contraints de cravacher ferme pour accrocher la bouée du sauvetage. «En fait, nous étions chaque fois tributaires des promotionnaires, qui nous menèrent la vie dure en nous plongeant dans l’incertitude, voire l’angoisse, jusqu’au bout, observe Vincent De Ketelaere. J’espère éviter le fameux “jamais deux sans trois”. Je suis confiant, car cette année, nos représentants en promotion me paraissent mieux armés et ne devraient pas connaître les aléas du maintien». Au-delà de ce constat, le président Jean-Pierre Baily met le doigt sur les nombreuses blessures qui handicapèrent le rendement de l’équipe. « Nous avons payé un lourd tribut à ces impondérables fâcheux, à telle enseigne que certains n’ont même pas accompli un demi-championnat ». Pour l’heure, la sorcière continue à s’acharner. Ainsi, les Lecomte, Martin, Ollivier (sciatique), Pantaléo (genou) et Hysenaj (dos) sont déjà confrontés à des soucis physiques. «Dans ces conditions, La cohésion du groupe LES «MOINS » Avec seulement deux nouvelles têtes sur les cinq transferts réalisés, les autres étant des revenants, la cohésion favorisera les automatismes. « De fait, les joueurs se connaissent depuis belle lurette. Au-delà de ce constat, le groupe, enthousiaste, témoigne de beaucoup de courage et d’abnégation », insiste le mentor, Vincent De Ketelaere. « En prime, nous affichons aussi un jusqu’auboutisme de bon aloi. Si bien que nos adversaires redoutent régulièrement le déplacement dans notre fief. À juste titre, nous avons la réputation d’une équipe jouant à l’anglaise, à domicile.» ■ Manque de régularité ÉdA 489901 Tantôt, il survient en octobre, tantôt en janvier, avec toujours la difficulté de trouver la parade», remarque le coach. Et le président d’ajouter, dans la colonne négative : «Le dilettantisme, les bobos et notre côté peut-être trop familial, influencé, voire secoué par les événements heureux ou malheureux de la vie privée». ■ la préparation a été chahutée, si bien qu’on ne sera pas prêts lorsque les trois coups retentiront, annonce le mentor. Nous allons devoir gérer au mieux cet état de fait, en évitant de perdre des plumes. D’autant qu’en général, le départ conditionne le reste de la compétition.» En restant fidèles à leur ligne de conduite, les dirigeants ont privilégié l’esprit INTERVIEW Le T2 de Vincent De Ketelaere fourbit ses ambitions. Après un parcours d’entraîneur de jeunes provinciaux digne d’un globe-trotter (via, entre autre, les clubs de Saint- Servais, Namur, Natoye, Gembloux, Malonne et Bioul), Didier André exerce, pour la deuxième année, les fonctions de T2 à Profondeville. Avec, en parallèle, la conduite de l’équipe de mini-foot de BV Mont, promue en nationale 3. Pourquoi avoir choisi Pesesse, Collet, Hysenaj et Ruelle, quatre des cinq recrues mosanes (il manque Léva). familial et la mentalité, en conservant la même ossature, complétée par cinq recrues, dont les revenants Steve Pesesse, François Leva et Jérémy Collet. « Ces anciens ont sollicité leur retour, tandis que Vincent Ruelle, un joueur sympa, cadre bien avec la mentalité de la maison. Et Réal Hysenaj bénéficie d’une marge de progression, remarque le président. Bref, à Didier ANDRÉ ÉdA 489906 Profondeville ? Outre la proximité, j’ai été sensibilisé par la réputation familiale d’un club animé par des dirigeants affables et compétents. De plus, j’avais la facilité de véhiculer mon fils. Quelles fonctions exercez-vous ? Je suis responsable des entraînements et de la préparation physique, tandis que Vincent (De Ketelaere) s’occupe seul de la sélection. Suite à l’augmentation de cette charge, j’ai dû abandonner les juniors. Quel regard portez-vous sur le club ? À l’entame de cette sixième saison parmi l’élite, l’équipe a conservé son label de «Petit Poucet ». En fait, on se contente de ce statut et on n’envisage pas l'’mage de la commune, la politique tranquille du club poursuit son petit bonhomme de chemin, soulignent certains ». À l’entame de leur sixième année parmi l’élite, les pensionnaires du domaine de la Hulle espèrent figurer parmi les valeurs sûres. «Nous voulons retenir la leçon des deux derniers exercices, en évitant ces moments de relâchement que je n’ai, du reste, jamais su expliquer, invoque l’ami Vincent. À quelque chose, malheur est bon. Ainsi, notre retard de préparation dû aux blessures nous épargnera peut-être l’un ou l’autre passage à vide ». Et le président de préciser : « Nous visons une place derrière la demi-douzaine de grosses cylindrées, avec l’objectif de plus être tenaillés par le stress». Par ailleurs, les deux mentors ont la particularité de porter deux casquettes d’entraîneur. Vincent De Ketelaere se partagera entre les espoirs de l’Olympic et ses ouailles profondevilloises, qu’il dirige depuis neuf ans. Son T2 Didier André, également coach de BV Mont, l’épaulera au niveau de la préparation physique. ■ La réputation familiale n’est pas usurpée d’aller plus haut. On privilégie avant tout la bonne ambiance, alors qu’un coup poing sur la table de temps en temps pourrait secouer le dilettantisme ambiant. Cela dit, il fait bon y vivre. À ce titre, une place dans la colonne de gauche, hors de portée des soucis de maintien, nous comblerait. Quelles sont vos ambitions personnelles ? Après ces expériences de T2 à Bioul, où Remy Ory m’a beaucoup appris, et à présent à Profondeville, j’envisage de franchir un palier la saison prochaine, affublé cette fois de la casquette de T1. Je n’ai pas voulu brûler les étapes, mais je me sens maintenant prêt à prendre en charge une équipe fanion, à Profondeville ou ailleurs. ■ J-M.L. (c) LES EDITIONS DE L’AVENIR S.A. CE JOURNAL EST PROTEGE PAR LE DROIT D’AUTEUR. LA REPRODUCTION DE TOUT ELEMENT (TEXTE, PHOTO, INFOGRAPHIE), PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, EST SOUMISE A AUTORISATION. TEL : +32 81/248.801 FAX : +32 81/222.840
Page 1 and 2: Supplément au journal du 18 août
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Page 33 and 34: MERCREDI 18 AOÛT 2010 SAISON 2010-
Page 35 and 36: MERCREDI 18 AOÛT 2010 22/08-15h00
Page 41 and 42: MERCREDI 18 AOÛT 2010 U13 provinci
Page 45 and 46: MERCREDI 18 AOÛT 2010 04/09-11h 00
Page 47 and 48: MERCREDI 18 AOÛT 2010 04/09-11h 00

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