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ONHAYE D1 PROVINCIALE 12 NR MERCREDI 18 AOÛT 2010 Rebâtir une équipe performante Avec onze départs, huit arrivées et un nouveau coach, la priorité sera de reformer rapidement un groupe homogène. Charles ISTACE C ’est un virage à 360 degrés pour les Walhérois, vu le chamboulement dans le noyau et le retour de Michel Miceli, celui qui amena le club en P1. « Je reviens en pays de connaissance, confie-t-il. Malgré les huit années qui nous séparent de cette accession, j’ai l’impression que c’était hier. Jamais un accueil n’a été aussi chaleureux». Avec l’exode que le club a connu, il était nécessaire de retrouver quelques joueurs, afin de donner une épine dorsale à la formation 2010-2011. Un pas de plus a aussi été fait vers les jeunes du club, avec l’intégration dans le noyau de cinq pousses onhaytoises. LES « PLUS » «P En ce qui concerne les points négatifs, on peut certainement mettre en avant l’inexpérience de quelques recrues, pour lesquelles il faudra un certain temps d’adaptation. «Il est clair que, pour nous, le championnat commence quinze jours trop tôt, constate Michel Miceli. Ces deux semaines auraient été encore nécessaires pour bien « Les dirigeants souhaitent voir éclore des jeunes du cru, reprend le coach. Avec Pierre Robrechts, nous allons nous atteler à cette tâche de longue haleine. Le monde ne s’est pas fait en un jour et il faudra beaucoup de patience aux jeunes ouailles du président Gilson. J’ai déjà pu constater qu’il y a du talent, mais ce sont des diamants bruts et l’égrisage prendra du temps ». Un club exemplaire LES « MOINS » ÉdA 491805 Adaptation et exil our moi, annonce Michel Miceli, Onhaye est un des clubs phares de la P1. Au niveau de l’organisation et de la compétence des dirigeants, on peut difficilement trouver mieux. On peut y travailler en toute sérénité et tout le monde tire la corde dans le même sens. Cela peut paraître anodin pour certains, mais à mes yeux, c’est très important. Onhaye est un club très spécial et familial. Les joueurs sont choisis en fonction de cet esprit. Au niveau de ceux-ci, je sens que le groupe est animé de bonnes intentions et une ambiance exceptionnelle est au rendezvous. Le noyau forme déjà un groupe uni et solidaire, qui ne demande qu’à faire vibrer les supporters. Chacun a son petit caractère, mais il n’y a pas de forte tête». ■ terminer la préparation. Mais il faut rester positif. L’autre point noir est le terrain. Malgré tous les efforts des dirigeants pour le remettre en bon état, il ne sera peutêtre pas possible d’entamer le championnat sur nos terres et nous devrons prolonger notre hébergement ailleurs. Il faut dire que la météo n’a guère été favorable après le réensemencement du ground ». ■ Préparation chahutée INTERVIEW Le Walhérois de souche a assouvi une grande passion. Philippe, comment es-tu entré au comité ? Tout naturellement, lorsque mon beau-père, Fernand Collignon, membre fondateur, me l’a demandé. C’était il y a quelques décennies, lors de la construction de la nouvelle buvette, sous l’ère Dermout. Quelles sont tes occupations au sein du club ? Comme tâche principale, je m’occupe de l’entretien des terrains, mais je participe également au service Michel Miceli revient dans le club qu’il avait propulsé en P1, voici huit ans. Afin d’offrir aux 150 joueurs du club une aire de jeu permettant la pratique et l’apprentissage de leur sport favori, les dirigeants ont entrepris un décompactage et un réensemencement des pelouses. Malheureusement, les conditions atmosphériques ont été des plus néfastes pour la repousse. Il a donc fallu s’expatrier pour les entraînements et les matches de coupes et de préparation. La pluie faisant enfin son apparition, le comité peut finalement souffler et espérer une reprise plus rapide au stade de l’Agauche. En attendant, l’entraîneur s’attacha à souder les liens entre les joueurs. «Il était important de faire une petite Philippe MONJOIE ÉdA 491803 buvette et je mets la main à la pâte lors des différentes manifestations extrasportives. À propos des terrains, c’est un peu la cata. Que s’est-il passé ? Personne n’y peut rien, ni la firme qui a assuré le décompactage et le réensemencement, ni moimême. Techniquement, le travail a été parfait, mais les températures trop froides, au début de semis, ont fait germer les graines, et les chaleurs qui ont suivi ont grillé celles-ci. Un fermier est venu à la rescousse pour l’arrosage, mais ce ne fut pas suffisant. Avec les pluies actuelles, la situation va se débloquer très vite. L’arrosage reste un problème. À ce sujet, n’y a-t-il pas une bonne nouvelle ? En effet, en principe, le mise au vert, afin de resserrer les affinités, relate le mentor onhaytois. Notre petit dépaysement de trois jours à Virton a permis à tous de faire plus ample connaissance et des complicités sont nées de ce petit voyage. Avec autant de changements et l’insertion de jeunes du club, il est normal que cela flotte un peu au début. Ce stage nous a permis de mieux cerner les joueurs et nous a donné entière satisfaction. J’ai pu constater la réceptivité du groupe et je pense très sincèrement que nous allons faire du bon travail. Lors de ce séjour, l’ambiance était au rendezvous et, grâce aux bonnes intentions de chacun, je pense que l’intégration s’est bien déroulée». Un objectif modéré Le profond remaniement du noyau ne permet pas d’entretenir de grandes ambitions, car il faut déjà reformer une nouvelle ligne offensive. « Dans un premier temps, nous tenterons d’occuper rapidement une place dans la colonne de gauche, pour vivre une saison tranquille. Suivant les résultats, nous nous adapterons à la situation». ■ «Le travail avec les jeunes porte ses fruits» puits foré il y a deux ans devrait être enfin raccordé aux installations. Cela nous permettra d’arroser les terrains, en cas de nécessité. Et concernant la nouvelle équipe? Comment vois-tu son avenir ? J’ai eu l’occasion de les voir en action et mon premier constat concerne l’ambiance. Elle est au top et je pense que l’introduction des jeunes fait un bien énorme à tous. Si ceux-ci ont besoin d’être conseillés et dirigés, ils sont aussi là pour titiller les anciens. Une autre chose m’a surpris, cette année : le noyau au complet, en ce compris les blessés, a assisté à toutes les rencontres. Ma grande joie est de voir que notre travail avec les jeunes porte ses fruits. C’est une belle récompense. ■ FLO (c) LES EDITIONS DE L’AVENIR S.A. CE JOURNAL EST PROTEGE PAR LE DROIT D’AUTEUR. LA REPRODUCTION DE TOUT ELEMENT (TEXTE, PHOTO, INFOGRAPHIE), PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, EST SOUMISE A AUTORISATION. TEL : +32 81/248.801 FAX : +32 81/222.840
MERCREDI 18 AOÛT 2010 D1 PROVINCIALE NR 13 PETIT-WARET Les jeunes face à un défi de taille Avec la fougue et le talent de leurs nombreux jeunes, les «Biwacks» tenteront de se rassurer le plus vite possible. Pierre BAUGNÉE LES «PLUS » Une jeunesse formée dans des grands clubs (Namur, Standard), techniquement au point et très rapides. « Pour prendre un exemple, j’ai découvert Antoine Rodrigue, qu’on s’évertuait à placer en défense, ce qui n’est pas du tout sa place, alors qu’il a toutes les qualités requises comme attaquant. Très rapide, il a marqué six buts en deux matches Àpart Laurent Lindekens (31 ans) et Gregory Franck (30 ans), le reste du noyau a une moyenne d’âge de 20 ans. «C’est évidemment de ce côté que nous risquons de souffrir. Techniquement, je n’ai aucune crainte. Tactiquement et mentalement, c’est une autre affaire. On pourrait croire que, tactiquement, ceux qui sont passés dans les Techniques et rapides LES «MOINS » amicaux. Cela pourrait être la révélation de la saison ». Les installations sont superbes (vestiaires, pelouse magnifique, bichonnée par Léon Larivière). Un staff de qualité : deux T2, avec Renaud Grodrian comme préparateur physique et Jacky Dejasse, qui reste dans sa région comme entraîneur des gardiens. ■ Manque d’expérience ÉdA 489893 grands clubs sont parés. Ce n’est pourtant pas le cas. La base du football n’est plus transmise, comme c’était le cas avant. Il va falloir encadrer intelligemment les plus jeunes d’entre eux. On a déjà pu mesurer tout cela lors des matches amicaux ». Le budget est très limité, avec tout ce que cela implique pour la formation d’un noyau. ■ Le football andennais ne se porte pas trop bien actuellement. Alors que les «Oursons » rejoignaient, pour la première fois depuis très longtemps, la deuxième provinciale après une saison catastrophique et redoutée, les « Biwacks » quittaient pour la deuxième fois la promotion D, à l’issue d’un championnat où les jeunes transfuges namurois n’ont jamais démérité, mais où leur manque d’expérience s’est avéré prépondérant. Une relégation pas vécue comme un drame, car le but était de sauver les jeunes, en alignant une équipe première, après tous les problèmes connus la saison précédente. Dominique Boucher reparti à Namur avec plusieurs joueurs, le club jeta son dévolu sur Pascal Vanderdonckt, qui avait quitté le noyau prématurément, suite à quelques problèmes relationnels avec le même Dominique Boucher. Le nouveau coach ne s’attendait pourtant pas à cette proposition : « J’étais en excellents termes avec les dirigeants et ceux-ci m’ont proposé d’endosser la casquette de coach/joueur. J’avais pourtant l’intention de rester encore joueur au moins une saison. Deux ou trois clubs liégeois s’étaient d’ailleurs montrés intéressés. Mais je trouvais que le défi en valait la peine. Mon épouse étant enceinte et habitant à 4 kilomètres à vol d’oiseau du stade, l’occasion était belle. D’autant qu’au niveau des infrastructures, c’est INTERVIEW L’ex-Leuzois s’est rapproché de son domicile. Du haut de ses 31 ans, Laurent Lindekens se retrouve, bien malgré lui, catalogué comme le joueur le plus âgé du noyau (après Pascal Vanderdonckt, puisque celui-ci devra sans doute évoluer dans l’équipe). Mais ne vous avisez pas de l’appeler Papy ! Le tout jeune marié se rapproche de son domicile (Fernelmont) après une saison à Leuze. Question évidente. Pourquoi as-tu quitté Leuze, qui Pascal Vanderdonckt devra sans doute encore jouer, pour épauler ses jeunes ouailles. difficile de trouver mieux dans la province », confie-t-il. On peut véritablement parler de défi dans ce cas, car le budget alloué est loin d’être pharaonique. «C’est une évidence. Mais on fera avec. J’avoue que constituer un noyau n’a pas été une gageure. Tout le monde sait que j’adore faire du scouting, repérer des joueurs. J’ai ainsi des contacts avec énormément de monde. Laurent LINDEKENS ÉdA 489891 «Là pour guider les plus jeunes » venait de réaliser une belle saison ? Personnellement, je n’ai pas disputé une saison exceptionnelle, mais je désirais rester. Le coach m’a bien fait comprendre qu’on ne voulait plus de moi à Leuze. Dès lors, j’ai cherché un autre club pas trop éloigné de chez moi. Il y a eu quelques touches avec Bioul, mais c’était un peu trop loin. Puis, vint la proposition de Pascal. Tu es conscient de l’ampleur du défi ? Évidemment. Je savais que le budget était limité, que ce n’est pas toujours évident de rejoindre un club qui vient d’être relégué. Sans compter que je ne connais pas grand monde, si ce n’est Grégory (Franck). Mais ce challenge est excitant. Il y a pourtant de la qualité Beaucoup de joueurs étaient prêts à me rejoindre, mais quand je les informais des conditions financières… Il n’y avait plus de signe de vie. C’est un peu normal. Dans ces conditions, je ne peux pas me plaindre. Je pense que nous avons pu trouver un bon groupe, à qui il manque… de l’expérience». Plusieurs joueurs du noyau de promotion sont restés. Des jeunes techniquement très forts, mais qui vont devoir s’habituer au style, disons particulier, de la première provinciale namuroise. «C’est ma crainte principale, d’autant que tous n’ont pas énormément joué la saison dernière. C’est à nous à nous adapter et aux rares anciens à encadrer cette jeunesse. Avec Laurent (Lindekens) et Grégory (Franck), j’espère les guider convenablement, car je vais sans doute devoir jouer régulièrement, ce que j’aurais préféré éviter», confie Pascal, dont le but principal sera évidemment de se sauver. «Le comité ne met aucune pression sur nos épaules. Si on descend, ce ne sera pas une catastrophe, mais on fera tout pour éviter cela, évidemment». ■ dans l’équipe. Et comment ! Techniquement, on voit que c’est solide, avec tous ces jeunes. Au niveau de la circulation du ballon, c’est flagrant qu’il y a de la qualité dans le groupe. Nous pourrons en profiter, sur notre superbe pelouse, où nous devrons engranger un maximum de points. Reste maintenant à les encadrer dans d’autres secteurs du jeu, ce qui sera un peu mon rôle, avec Grégory et Pascal. D’autant que le championnat de P1 et celui de promotion, c’est totalement différent. J’ai joué à ces deux niveaux, je sais de quoi je parle. L’objectif ? Le maintien ? Je pense que c’est l’objectif le plus réaliste. Il s’agira de chercher à se mettre à l’abri le plus rapidement possible. ■ P.B. (c) LES EDITIONS DE L’AVENIR S.A. CE JOURNAL EST PROTEGE PAR LE DROIT D’AUTEUR. LA REPRODUCTION DE TOUT ELEMENT (TEXTE, PHOTO, INFOGRAPHIE), PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, EST SOUMISE A AUTORISATION. TEL : +32 81/248.801 FAX : +32 81/222.840
Page 1 and 2: Supplément au journal du 18 août
Page 3 and 4: MERCREDI 18 AOÛT 2010 D1 PROVINCIA
Page 11: MERCREDI 18 AOÛT 2010 D1 PROVINCIA
Page 33 and 34: MERCREDI 18 AOÛT 2010 SAISON 2010-
Page 35 and 36: MERCREDI 18 AOÛT 2010 22/08-15h00
Page 41 and 42: MERCREDI 18 AOÛT 2010 U13 provinci
Page 45 and 46: MERCREDI 18 AOÛT 2010 04/09-11h 00
Page 47 and 48: MERCREDI 18 AOÛT 2010 04/09-11h 00

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