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Guide pratique de la maison positive - Tomas Mikulas

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<strong>maison</strong> <strong>positive</strong><br />

N°16 Le gui<strong>de</strong> <strong>pratique</strong> <strong>de</strong><br />

LA MAISON POSITIVE<br />

Énergies naturelles • Structure bois • Iso<strong>la</strong>tion • Chauffage • Bioclimatisme • Solutions économiques<br />

Vers le zéro énergie !<br />

Nouveaux P 48<br />

chauffe-eaux :<br />

<strong>de</strong> 50 à 80 %<br />

d’économie !<br />

Avant/après<br />

3 rénovations<br />

thermiques<br />

réussies<br />

P 66<br />

3,50 €<br />

1 an offert pour expérimenter<br />

le confort <strong>de</strong> <strong>de</strong>main<br />

P 18<br />

Recherche famille<br />

pour test <strong>de</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> et <strong>de</strong> voiture électrique<br />

Le bois massif<br />

prêt pour 2020<br />

P 34 P 22<br />

à DÉCOUVRIR !<br />

hABITAT PARTICIPATIF :<br />

Une véritable alternative<br />

pour l’achat<br />

Indispensable<br />

Toutes les ai<strong>de</strong>s<br />

financières et<br />

crédits d’impôt<br />

+ 30 % <strong>de</strong> surface avant 2016 ?<br />

pour tous les PC et extensions <strong>de</strong> logement<br />

P 14<br />

P 86<br />

L 18314 - 16 - F: 3,50 - RD


édito<br />

L’époque <strong>de</strong>s Pics !<br />

M<br />

oins d’un logement sur cinq mis à <strong>la</strong> vente<br />

ou en location est c<strong>la</strong>ssé dans les trois<br />

meilleures catégories du DPE et 0,8 %<br />

seulement à <strong>la</strong> lettre A ! Pour les 80 % c<strong>la</strong>ssés<br />

<strong>de</strong> D à G, <strong>la</strong> vague po<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> février a été sévèrement<br />

ressentie. Les ventes d’appareils mobiles<br />

<strong>de</strong> chauffage ont explosé pour pallier les défauts<br />

d’iso<strong>la</strong>tion. Toutes les chaudières étaient poussées<br />

à fond à un moment où, coïnci<strong>de</strong>nce malencontreuse,<br />

le prix <strong>de</strong>s énergies atteignait <strong>de</strong>s<br />

sommets… Alors qu’une baisse <strong>de</strong> température<br />

<strong>de</strong> 1° entraîne un accroissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation<br />

<strong>de</strong> 2 300 mégawatts, EDF a dépassé tous<br />

ses pics <strong>de</strong> production. La facture <strong>de</strong> ce pic <strong>de</strong><br />

froid sera, quant à elle, bien lour<strong>de</strong> !<br />

Le pic <strong>de</strong>s objets ?<br />

Cet épiso<strong>de</strong> hivernal vient accentuer encore <strong>la</strong><br />

nécessité d’investir dans <strong>de</strong>s ressources plus économiques.<br />

Un mouvement qui se mesure déjà<br />

dans nos pays développés. Lors <strong>de</strong>s dix <strong>de</strong>rnières<br />

années, <strong>la</strong> Gran<strong>de</strong>-Bretagne a moins consommée :<br />

- 4 % dans <strong>la</strong> construction, - 18 % pour le papier,<br />

moins d’eau, <strong>de</strong> nourriture, <strong>de</strong> trajet, <strong>de</strong> textile,<br />

d’engrais, <strong>de</strong> déchet, d’énergie primaire (- 3 %).<br />

Elle connaissait pourtant une augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

popu<strong>la</strong>tion et du PIB. Cette tendance émerge aussi<br />

bien en Europe qu’en Amérique du Nord. Ainsi, les<br />

USA auraient atteint le Pic <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> en 2004,<br />

avec 84 kg par personne contre 78 kg en 2011.<br />

Entre 2000 et 2011, l’énergie consommée par les<br />

ménages a baissé <strong>de</strong> 15 % en France, en Suè<strong>de</strong> et<br />

aux Pays-Bas. La croissance économique ne serait<br />

donc plus synonyme <strong>de</strong> gaspil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s ressources<br />

et d’augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> pollution. Baptisé pic <strong>de</strong>s<br />

objets, il existerait un point <strong>de</strong> basculement à partir<br />

duquel on investit dans <strong>de</strong>s ressources plus efficaces.<br />

Un pic que nous aurions déjà dépassé !<br />

50 à 80 % en moins<br />

Les économies d’énergie dans l’habitat s’inscrivent<br />

donc dans ce grand mouvement.<br />

Parmi ces travaux, nous abordons dans ces pages<br />

le chauffe-eau qui prend une p<strong>la</strong>ce prépondérante.<br />

Le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s nouvelles instal<strong>la</strong>tions privilégiant<br />

les systèmes so<strong>la</strong>ires ou thermodynamiques<br />

est époustouf<strong>la</strong>nt, avec <strong>de</strong>s gains <strong>de</strong> 50 à 80 %<br />

sur les anciennes factures.<br />

Confort thermique<br />

Le confort thermique est une sensation physique<br />

complexe. On s’aperçoit qu’en connaître les<br />

mécanismes physiologiques permet <strong>de</strong> trouver<br />

<strong>de</strong>s solutions d’agencement, d’iso<strong>la</strong>tion ou <strong>de</strong><br />

mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> chauffage bien plus appropriés et efficaces<br />

que <strong>de</strong> pousser <strong>la</strong> puissance du chauffage.<br />

On pourra aussi, quand Nest traversera l’At<strong>la</strong>ntique,<br />

utiliser le premier thermostat intelligent. Un<br />

modèle <strong>de</strong> simplicité et <strong>de</strong> performance qui relèguera<br />

tous les autres appareils <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion au<br />

rang d’insupportables antiquités.<br />

+ 30 % pour 3 ans<br />

Depuis le 6 mars et pour les trois prochaines<br />

années, le Cœfficient d’Occupation <strong>de</strong>s Sols est<br />

augmenté <strong>de</strong> 30 %. Des projets <strong>de</strong> surface habitable<br />

bien plus grands sur les mêmes parcelles, <strong>de</strong>s<br />

possibilités d’extensions en <strong>la</strong>rgeur et en hauteur<br />

ouvertes à toutes les constructions anciennes…<br />

Cette mesure gouvernementale semblerait<br />

promise à un beau succès et <strong>de</strong>vrait re<strong>la</strong>ncer<br />

fortement <strong>la</strong> construction si elle augmentait <strong>de</strong><br />

près d’un tiers <strong>la</strong> surface du bâti existant ! Mais ne<br />

risque t’elle pas d’être entravée par les multiples<br />

zones c<strong>la</strong>ssées et les prérogatives <strong>de</strong>s communes<br />

qui restent les ultimes décisionnaires pour <strong>la</strong> délivrance<br />

<strong>de</strong>s permis <strong>de</strong> construire ?<br />

Écohabitat-participatif.fr<br />

L’habitat participatif est une forme d’acquisition<br />

immobilière anecdotique en France, alors qu’il<br />

connaît un franc succès en Suisse, Autriche, Allemagne,<br />

en Europe du Nord comme en Amérique<br />

<strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> 50 ans. Le principe est simple : plusieurs<br />

familles se regroupent autour d’un projet et<br />

s’accor<strong>de</strong>nt sur certains éléments <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie.<br />

Ils vont investir financièrement en concevant un<br />

ensemble immobilier selon leurs besoins et leurs<br />

aspirations <strong>de</strong> fonctionnement. Économie, écologie,<br />

qualité <strong>de</strong> vie, mutualisation <strong>de</strong> services…<br />

Chaque groupe est libre <strong>de</strong> se constituer autour<br />

<strong>de</strong>s objectifs quantitatifs et qualitatifs qu’il se fixe,<br />

du découpage parcel<strong>la</strong>ire d’un lotissement <strong>de</strong><br />

<strong>maison</strong>s individuelles à <strong>la</strong> réalisation d’un immeuble<br />

<strong>de</strong> quelques étages et dizaines <strong>de</strong> logements.<br />

Mais les aspects financiers, juridiques et organisationnels<br />

restent à formaliser et à promouvoir dans<br />

l’hexagone. Un projet auquel, mo<strong>de</strong>stement, nous<br />

entendons contribuer en favorisant <strong>la</strong> communication<br />

dans nos pages et par un site d’échange sur<br />

Internet, car il présente une véritable alternative<br />

pour tendre vers un habitat mo<strong>de</strong>rne, confortable<br />

et économe.<br />

Christophe Faure<br />

3


sommaire<br />

Le prix <strong>de</strong>s énergies<br />

Page 6<br />

La météo <strong>de</strong>s énergies<br />

renouve<strong>la</strong>bles Page 8<br />

Un début d’année 2012 marqué<br />

par <strong>la</strong> vague <strong>de</strong> froid.<br />

Agenda Page 12<br />

Les événements <strong>de</strong>s prochaines<br />

semaines.<br />

Événement Page 14<br />

Après avoir rendu compte <strong>de</strong>s exemples<br />

danois, allemand et suédois, nous attendions<br />

avec impatience <strong>la</strong> Mo<strong>de</strong>l Home<br />

2020 <strong>de</strong> Velux pour <strong>la</strong> France. Un vrai<br />

prototype <strong>de</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> qu’une<br />

famille <strong>de</strong>vra tester et donc habiter gratuitement<br />

pendant un an.<br />

CONCEPTION-STRUCTURE<br />

Ma j o r a t i o n d e 30 %<br />

d e s d r o i t s à c o n s t r u i r e …<br />

Page 18<br />

En promulguant une loi permettant d’augmenter<br />

<strong>de</strong> 30 % le coefficient d’occupation<br />

<strong>de</strong>s sols (COS), le gouvernement a<br />

suscité <strong>de</strong> multiples réactions, espoirs et<br />

oppositions.<br />

In é d i t : l e s j a r d i n s s u s p e n d u s<br />

d e « Ba b y l o n i a » ! Page 22<br />

Comment vivrons-nous <strong>de</strong>main ? Deux<br />

gran<strong>de</strong>s pistes se <strong>de</strong>ssinent pour penser<br />

<strong>la</strong> ville autrement : les écoquartiers et<br />

l’habitat participatif. L’agence d’architecture<br />

Cr&on nous confie les fruits <strong>de</strong> ses<br />

réflexions sur ces <strong>de</strong>ux concepts, réunis<br />

dans son projet <strong>de</strong> « vil<strong>la</strong>ge vertical ».<br />

La n o t i o n d e p a r t a g e Page 28<br />

Stéphane Maupin est un trublion dans<br />

le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’architecture. Ingénieur <strong>de</strong>s<br />

ponts et chaussés, enseignant, Chevalier<br />

<strong>de</strong>s Arts et Lettres, <strong>la</strong>uréat Vil<strong>la</strong> Médicis,<br />

cet architecte cumule les distinctions<br />

internationales. On ne l’attendait donc<br />

pas sur un projet HLM au coeur <strong>de</strong> Paris.<br />

Le b o i s m a s s i f p r ê t<br />

p o u r 2020 Page 34<br />

C’est en 2020 que tous les logements<br />

neufs <strong>de</strong>vront présenter un bi<strong>la</strong>n positif<br />

en énergie. Chez Honka, lea<strong>de</strong>r mondial<br />

<strong>de</strong>s systèmes constructifs en bois<br />

massif, <strong>la</strong> première <strong>maison</strong> <strong>la</strong>bellisée<br />

BBC marque une étape décisive sur <strong>la</strong><br />

voie <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance !<br />

Un e s e u l e d i r e c t i o n : l e s u d !<br />

Page 42<br />

Pour construire à haute efficience énergétique,<br />

l’orientation au sud est <strong>la</strong> solution<br />

<strong>la</strong> plus efficace et <strong>la</strong> moins onéreuse.<br />

Dans un contexte parcel<strong>la</strong>ire complexe et<br />

au prix <strong>de</strong> quelques contorsions, cette<br />

<strong>maison</strong> a obtenu le <strong>la</strong>bel Minergie P.<br />

CHAUFFAGE<br />

In f o s Page 46<br />

Actualités et produits.<br />

L’e a u c h a u d e s a n i t a i r e :<br />

1 r e d é p e n s e d’é n e r g i e<br />

d e l a m a i s o n ? Page 48<br />

Avec une iso<strong>la</strong>tion thermique <strong>de</strong> plus en<br />

plus performante, les consommations<br />

<strong>de</strong> chauffage vont fortement diminuer. Il<br />

n’en ira pas <strong>de</strong> même pour l’eau chau<strong>de</strong><br />

sanitaire. Pourtant, si les volumes d’eau<br />

chau<strong>de</strong> augmentent avec <strong>la</strong> qualité du<br />

confort <strong>de</strong>s logements, il est aisé d’en<br />

diminuer le prix.<br />

Co n f o r t t h e r m i q u e : a g i r<br />

p o u r s o n 6 e s e n s ! Page 56<br />

L’homme est une merveilleuse machine<br />

capable <strong>de</strong> maintenir en permanence<br />

sa température à 37. Mais connaître les<br />

clefs <strong>de</strong> ce sixième sens, notre « sens<br />

thermique », ai<strong>de</strong> à concevoir et rénover<br />

un habitat qui favorise notre confort et<br />

ménage notre corps !<br />

ISOLATION<br />

In f o s Page 64<br />

Actualités et produits.<br />

Ré n o v a t i o n t h e r m i q u ePage 66<br />

Des exemples concrets, en chiffres et en<br />

détails <strong>de</strong> trois projets très différents : un<br />

immeuble, un appartement et une <strong>maison</strong>.<br />

ÉCONOMIE<br />

In f o s Page 72<br />

Actualités et produits.<br />

Va l o r i s e r c e s é c o n o m i e s<br />

d’é n e r g i e ? Page 74<br />

Savez-vous qu’en signant l’attestation <strong>de</strong><br />

fin <strong>de</strong> travaux à votre artisan ou votre fournisseur<br />

d’énergie pour <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong><br />

rénovation thermique, vous lui cé<strong>de</strong>z vos<br />

kW cumac, <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> compte monnayables<br />

dans un certificat d’économie<br />

d’énergie ?<br />

Le t h e r m o s t a t i n t e l l i g e n t<br />

Page 80<br />

Inventé aux USA, le thermostat intelligent<br />

ne <strong>de</strong>vrait pas tar<strong>de</strong>r à traverser l’At<strong>la</strong>ntique<br />

tant il révolutionne <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion<br />

thermique.<br />

Réglementations<br />

et légis<strong>la</strong>tion Page 86<br />

Depuis le 1 er janvier 2012, <strong>de</strong> nombreuses<br />

modifications sont entrées en<br />

vigueur. La gran<strong>de</strong> tendance est à <strong>la</strong><br />

baisse <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s !<br />

Ai<strong>de</strong>s par région Page 90<br />

Les ai<strong>de</strong>s par équipement et par région.<br />

Le <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>pratique</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> – 157 cours Berriat – 38000 Grenoble<br />

Tél. : 04 76 70 93 84 – Fax : 04 76 70 93 22 – www.gui<strong>de</strong>-<strong>maison</strong>-<strong>positive</strong>.com<br />

Rédacteur en chef : Christophe Faure (9321). Rédacteur en chef adjoint : Vincent Girar<strong>de</strong>t (9384) • Publicité : Le <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>pratique</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong><br />

est régie par Profil 18/30 – 134 bis, rue du Point-du-Jour – 92517 Boulogne ce<strong>de</strong>x – Tél. : 01 46 94 84 24 – Fax : 01 46 94 00 98. Régie Profil,<br />

Directeur commercial : Thierry Remond, Directrices <strong>de</strong> clientèle : Virginie Collot, Mé<strong>la</strong>nie Lochen • N°16 avril-mai 2012 • Ventes en kiosque :<br />

A. M. E. Conseil en marketing presse et gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> vente au numéro – 4, rue <strong>de</strong> Jarente – 75004 Paris. Numéro vert : 0 800 590 593 • Le <strong>Gui<strong>de</strong></strong><br />

<strong>pratique</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> est une publication <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sarl Éditions <strong>de</strong> Beauregard au capital <strong>de</strong> 309,90 €. Durée 99 ans, à compter du 4 novembre<br />

1993. Siège social : 157, cours Berriat – 38 000 Grenoble – France. RCS Grenoble B 392 930 103. Directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> publication : Christophe Faure. Dépôt<br />

légal : 1 er trimestre 2008 • Maquette, prépresse : – contact@elypss.fr – www.elypss.fr • Impression : Grafiche Mazzucchelli – Bergame<br />

(Italie). Imprimé en Italie/Printed in Italy • Diffusion MLP • Commission paritaire : en cours • La reproduction, même partielle, <strong>de</strong> tous les articles<br />

parus dans Le <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>pratique</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> est interdite.<br />

4


ÉNERGIE<br />

Indice <strong>de</strong>s prix pour un chauffage d’appoint<br />

Le prix <strong>de</strong>s énergies<br />

V<br />

ague <strong>de</strong> froid, croissance en Chine, rumeur<br />

<strong>de</strong> guerre au Moyen-Orient ou incertitu<strong>de</strong><br />

politique… Il y a toujours une bonne raison<br />

pour justifier les augmentations du prix <strong>de</strong> l’énergie.<br />

Et cet hiver, les arguments n’ont pas manqué<br />

pour expliquer <strong>de</strong>s croissances vertigineuses !<br />

L’épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> grand froid montre l’ampleur <strong>de</strong><br />

notre dépendance aux énergies fossiles. Entre le<br />

20 janvier et le 20 février, le prix <strong>de</strong>s 1 000 litres <strong>de</strong><br />

fioul est passé <strong>de</strong> 900 euros à plus <strong>de</strong> 1 000 euros en<br />

moyenne nationale. Il était déjà <strong>de</strong> 860 euros début<br />

octobre 2011, date à <strong>la</strong>quelle il affichait une augmentation<br />

<strong>de</strong> 23 % sur les douze <strong>de</strong>rniers mois !<br />

L’électricité et le gaz naturel sont soumis à <strong>de</strong>s<br />

tarifs réglementés et augmentent par pallier avec<br />

l’accord du gouvernement. Mais le rythme <strong>de</strong>s<br />

paliers et <strong>la</strong> hauteur <strong>de</strong>s marches s’intensifient.<br />

La norme utilisée pour comparer l’électrique, le<br />

gaz, le fioul et le bois est le kWh PCI. 1 kWh correspond<br />

à l’énergie consommée par un appareil<br />

<strong>de</strong> 1 000 W (<strong>la</strong> puissance d’un fer à repasser)<br />

pendant 1 heure. Il s’établit en Pouvoir Calorifique<br />

Inférieur (PCI) : c’est l'énergie libérée par <strong>la</strong> combustion<br />

d'une quantité donnée <strong>de</strong> combustible, à<br />

l'exclusion <strong>de</strong> l'énergie qui a servi à vaporiser l'eau<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> réaction <strong>de</strong> combustion, qui est considérée<br />

comme perdue.<br />

Cet indicateur ne prend pas pour autant en compte<br />

le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion. Entre une vieille<br />

chaudière au fioul et un équipement neuf au gaz à<br />

basse con<strong>de</strong>nsation, pour un même logement, les<br />

consommations seront très différentes. Il ne prend<br />

pas non plus en compte, le coût <strong>de</strong> l’investissement,<br />

ni <strong>de</strong> l’entretien.<br />

Pour le bois <strong>de</strong> chauffage, l’indicateur <strong>de</strong> prix<br />

retenu est celui du granulé en vrac pour le chauffage<br />

automatique, et en sac pour un chauffage<br />

d’appoint car il présente un PCI constant. Le<br />

bois en bûche ou déchiqueté est plus difficile à<br />

apprécier car son pouvoir calorifique varie selon<br />

les essences et le taux d’humidité du bois. Néanmoins,<br />

on peut estimer qu’il est <strong>de</strong>ux fois moins<br />

cher que le granulé, mais l’approvisionnement du<br />

foyer n’est pas automatique.<br />

Enfin, les <strong>de</strong>ux champions hors palmarès sont :<br />

– les combustibles liqui<strong>de</strong>s pour chauffage d’appoint<br />

véritablement hors <strong>de</strong> prix ;<br />

– le so<strong>la</strong>ire, <strong>la</strong> seule énergie qui ne coûte rien !<br />

Pouvoir calorifique du bois <strong>de</strong> chauffage selon l’essence<br />

Évolution <strong>de</strong>s prix pour un chauffage automatique<br />

Pouvoir calorifique du bois selon le taux d’humidité<br />

6 7


Météo DES ENR<br />

Un début d’année 2012<br />

marqué par <strong>la</strong> vague <strong>de</strong> froid<br />

Si les moyennes saisonnières sont finalement assez proches <strong>de</strong> <strong>la</strong> normale, ce<br />

terme <strong>de</strong> « moyenne » ne rend pas compte <strong>de</strong>s amplitu<strong>de</strong>s inhabituelles enregistrées<br />

cet hiver. Des températures très douces en décembre et janvier. Une<br />

vague <strong>de</strong> froid redoutable les quinze premiers jours <strong>de</strong> février, puis <strong>de</strong> nouveau<br />

une hausse. Au final, décembre est 2° supérieur à <strong>la</strong> moyenne, janvier 1,5° avec<br />

un record <strong>de</strong> chaleur <strong>de</strong>puis 1947, et février - 3,9° par rapport à <strong>la</strong> moyenne, au<br />

2 e après 1956.<br />

M<br />

ais le froid n’empêche pas un ensoleillement<br />

généreux tout l’hiver, notamment en<br />

février. Pour le Nord et le Nord-Est <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

France, les Pays <strong>de</strong> Loire et le pourtour méditerranéen,<br />

les durées d’ensoleillement ont été <strong>de</strong> 20 à<br />

40 % supérieures à <strong>la</strong> normale.<br />

Conséquence immédiate et logique du grand froid,<br />

<strong>la</strong> consommation énergétique a notablement augmenté<br />

durant ces <strong>de</strong>ux mois. La consommation<br />

électrique surtout, notamment pour permettre aux<br />

gens <strong>de</strong> se chauffer. En effet, les consommations<br />

<strong>de</strong> pointe sont très sensibles aux basses températures<br />

: le Réseau <strong>de</strong> Transport d'Électricité (RTE)<br />

estime le gradient thermique à 2 300 MW/°C en<br />

hiver.<br />

Ainsi, mercredi 8 février 2012 à 19h, <strong>la</strong> consommation<br />

d'électricité en France a atteint un maximum<br />

historique <strong>de</strong> 101 700 MW. C’est à cette heure-ci<br />

que tout le mon<strong>de</strong> rentre chez soi et monte le<br />

chauffage, allume le four, <strong>la</strong> télévision et les autres<br />

appareils domestiques. Le précé<strong>de</strong>nt record <strong>de</strong><br />

consommation datait du 15 décembre 2010 avec<br />

96 710 MW.<br />

BILAN JANVIER-FÉVRIER 2012<br />

ÉOLIEN<br />

Journée record le 5 janvier<br />

• Production nette nationale :<br />

2 455 119 MWh cumulés<br />

• Équivalent logements : 4,9 millions<br />

<strong>de</strong> logements en moyenne par jour<br />

• Équivalent régions : Rhône-Alpes et Provence<br />

Alpes Côte d’Azur ou Bretagne, Aquitaine et Provence<br />

Alpes Côte d’Azur.<br />

Rappelons-nous, il y avait dans le même temps<br />

beaucoup <strong>de</strong> vent, qui rendait les températures<br />

ressenties encore plus g<strong>la</strong>ciales, mais qui permettait<br />

aux éoliennes <strong>de</strong> produire <strong>de</strong> l’électricité. Ainsi,<br />

le 7 février, 6 877 330 logements ont pu être alimenté<br />

par ce pic <strong>de</strong> production éolien.<br />

SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE<br />

Journée record le 28 février<br />

avec une couverture à 139 %<br />

• % <strong>de</strong> couverture : 63 % (moyenne nationale)<br />

• kg <strong>de</strong> CO 2<br />

évités* : 132 kg cumulés en moyenne<br />

par instal<strong>la</strong>tion.<br />

• Ville <strong>la</strong> plus productrice : Marseille avec 105 %<br />

<strong>de</strong> couverture.<br />

• Ville <strong>la</strong> moins productrice : Caen avec 38 % <strong>de</strong><br />

couverture.<br />

L’anticyclone très puissant sur le nord-ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Russie a apporté <strong>de</strong> l'air continental <strong>de</strong> plus en<br />

plus froid. Après <strong>la</strong> neige, le ciel s’est dégagé et les<br />

journées très ensoleillées ont permis <strong>de</strong> bonnes<br />

productions d’énergie so<strong>la</strong>ire, notamment durant<br />

le mois <strong>de</strong> février.<br />

SOLAIRE THERMIQUE<br />

Record le 28 février<br />

avec un taux <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> 105 %<br />

• % <strong>de</strong> couverture : 56 % (moyenne nationale)<br />

• kWh évités : 168 kWh cumulés en moyenne par<br />

instal<strong>la</strong>tion.<br />

• ou m 3<br />

<strong>de</strong> gaz évités : 18 m 3 cumulés en moyenne<br />

par instal<strong>la</strong>tion.<br />

• ou litres <strong>de</strong> fioul évités : 22 l cumulés en moyenne<br />

par instal<strong>la</strong>tion.<br />

Malgré le soleil, le froid a créé beaucoup <strong>de</strong> déperditions<br />

thermiques au niveau <strong>de</strong>s capteurs sur les<br />

toits. La fin du mois <strong>de</strong> février fut beaucoup plus<br />

propice au so<strong>la</strong>ire thermique.<br />

*Le calcul <strong>de</strong>s kg <strong>de</strong> CO2 2<br />

évités est effectué<br />

sur <strong>la</strong> base du contenu CO 2<br />

moyen du kWh<br />

européen.<br />

CARTE DE LA MÉTÉO DES ÉNERGIES RENOUVELABLES PAR SEMAINE<br />

Mi-janvier (16 au 22 janvier),<br />

un bon ensoleillement sur les rives<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Méditerranée et une forte progression<br />

<strong>de</strong> l’éolien, avec une production pour<br />

près <strong>de</strong> 6 millions <strong>de</strong> logements.<br />

Avec <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> : Hespul<br />

Hespul est une association qui œuvre <strong>de</strong>puis 1992 pour le développement <strong>de</strong>s énergies<br />

renouve<strong>la</strong>bles et l’efficacité énergétique. Cette structure compte une trentaine <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés<br />

qui oeuvrent dans le photovoltaïque, l’éco-urbanisme, l’éducation à l’énergie et l’accompagnement<br />

<strong>de</strong> projets. La météo <strong>de</strong>s énergies renouve<strong>la</strong>bles s’inscrit dans un programme<br />

européen « energiz ‘air ». www.meteo-renouve<strong>la</strong>ble.fr<br />

8 9


météo <strong>de</strong>s enr<br />

Du 6 au 12 février, en pleine vague <strong>de</strong> froid,<br />

le soleil reste <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie avec une très bonne<br />

production photovoltaïque. Mais les basses<br />

températures nuisent au ren<strong>de</strong>ment<br />

du so<strong>la</strong>ire thermique.<br />

Du 20 au 26 février, renversement<br />

<strong>de</strong> situation et ambiance printanière<br />

avec un fort niveau d’ensoleillement<br />

qui permet d’atteindre l’autonomie<br />

pour le chauffe-eau thermique<br />

sur <strong>la</strong> moitié sud <strong>de</strong> <strong>la</strong> France.<br />

Tout le mon<strong>de</strong> peut <strong>de</strong>venir<br />

producteur d’énergie renouve<strong>la</strong>ble<br />

pour peu qu’il dispose<br />

d’une faça<strong>de</strong>, d’un toit<br />

ou d’un bout <strong>de</strong> jardin pour<br />

installer un panneau thermique,<br />

un panneau photovoltaïque<br />

ou une petite éolienne.<br />

Mais si ces ressources sont<br />

gratuites, les ren<strong>de</strong>ments<br />

sont conditionnés par les<br />

aléas climatiques. La France<br />

bénéficie d’une situation<br />

géographique favorable.<br />

Et, grâce aux données relevées<br />

par RTE pour l’éolien<br />

et par satellite pour l’ensoleillement<br />

quotidien, l’association<br />

Hespul nous fournit<br />

désormais un bulletin météo<br />

très c<strong>la</strong>ir <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong>s<br />

énergies renouve<strong>la</strong>bles et <strong>de</strong><br />

son potentiel.<br />

10


agenda<br />

MARS 2011<br />

Du 21 au 22 – Lyon (69)<br />

Proxima Cité<br />

13 e édition du Ren<strong>de</strong>z-vous<br />

National <strong>de</strong>s collectivités locales<br />

et <strong>de</strong> leur partenaires. L’évènement<br />

est dédié aux rencontres<br />

professionnelles autours <strong>de</strong>s<br />

thématiques <strong>de</strong>s espaces verts,<br />

l'aménagement urbain, les<br />

équipements sportifs, <strong>la</strong> voirie,<br />

l'environnement, l'énergie, le<br />

bâtiment, l'éc<strong>la</strong>irage.<br />

Du 21 au 28<br />

Magny-les-Hameaux (78)<br />

Exposition « L'énergie »<br />

L’énergie c’est <strong>la</strong> vie ! Cette<br />

sélection <strong>de</strong> photographies<br />

nous interroge sur les enjeux<br />

environnementaux et sociaux<br />

d’aujourd’hui qui feront le<br />

mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>main. Réalisée par<br />

l’association Good P<strong>la</strong>net/Yann<br />

Arthus-Bertrand. Lieu : Maison<br />

<strong>de</strong> l'Environnement.<br />

Du 22 au 25 – St Étienne (42)<br />

Salon Bois Énergie<br />

Le Salon Bois Énergie rassemble<br />

<strong>la</strong> gamme <strong>la</strong> plus complète<br />

d'équipements <strong>de</strong> chauffage,<br />

<strong>de</strong> types <strong>de</strong> combustibles et<br />

<strong>de</strong> filières d'approvisionnement.<br />

Que ce<strong>la</strong> soit pour chauffer<br />

votre <strong>maison</strong>, votre entreprise<br />

ou votre collectivité locale, <strong>de</strong>s<br />

experts seront là pour mettre à<br />

votre disposition leur expertise,<br />

leur expérience et leurs équipements<br />

mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> chauffage<br />

au bois. www.boisenergie.com<br />

Du 23 au 26 – Namur (Bel.)<br />

Bois & Habitat<br />

Vous souhaitez construire,<br />

rénover ou aménager en bois ?<br />

Durant ce salon, les professionnels<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> filière bois se mobiliseront<br />

pour apporter <strong>de</strong>s solutions<br />

concrètes à toutes vos questions.<br />

www.bois-habitat.be<br />

Le 28 – Paris (75)
<br />

Réaliser BBC-Effinergie<br />

Une formation ayant pour objectif<br />

<strong>de</strong> sensibiliser les acteurs<br />

du bâtiment aux enjeux <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

maîtrise <strong>de</strong> l’énergie, acquérir<br />

les notions <strong>de</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

conception à <strong>la</strong> mise en œuvre<br />

d’un bâtiment basse énergie et<br />

permettre <strong>de</strong> hiérarchiser les<br />

actions.
 www.formation-architecte.com<br />

Du 30 au 1 er avril – St Gervais<br />

les-Bains (74)<br />

Salon Énergie Montagne et<br />

Éco Habitat<br />

Salon <strong>de</strong> <strong>la</strong> maîtrise en milieu<br />

Alpin. Particuliers et Professionnels,<br />

venez découvrir <strong>de</strong>s solutions<br />

innovantes et écologiques<br />

adaptées à l'habitat <strong>de</strong> notre<br />

région montagnar<strong>de</strong> ! Lieu :<br />

Espace Mont-B<strong>la</strong>nc. www.energie-montagne.org<br />

AVRIL<br />

1 er avril 2012<br />

Salon <strong>de</strong> l'habitat écologique<br />

8 e Salon <strong>de</strong> l'habitat écologique<br />

dédié à quatre pôles :<br />

Construction, rénovation, décoration,<br />

aménagement. Exposants,<br />

expositions, animation<br />

enfants, conférences. Défi <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> récup : piles, téléphone cartouche<br />

d'encre. Lieu : Espace<br />

polyvalent. Contacts : Gwenvaël<br />

Le Nezet – 04 75 60 64 73<br />

Du 3 au 5 – Paris (75)<br />

Le salon <strong>de</strong>s Énergies<br />

Renouve<strong>la</strong>bles<br />

Lea<strong>de</strong>r en France, EnR est le<br />

salon reconnu <strong>de</strong> toutes les<br />

énergies renouve<strong>la</strong>bles : éolien,<br />

so<strong>la</strong>ire, géothermie, hydroélectricité,<br />

biocarburant… En partenariat<br />

avec le Syndicat <strong>de</strong>s<br />

Energies Renouve<strong>la</strong>bles (SER)<br />

et l'A<strong>de</strong>me, EnR 2012 souhaite<br />

apporter <strong>de</strong>s solutions concrètes.<br />

Lieu : Porte <strong>de</strong> Versailles.<br />

www.be<strong>positive</strong>-events.com<br />

Du 3 au 5 – Paris (75)<br />

Bluebat, le salon <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance<br />

du bâtiment et <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

construction durable. À l'heure<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> RT 2012, en anticipation<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> RT 2020, construction performante<br />

et EnR sont indissociables.<br />

Bluebat ouvre les portes<br />

<strong>de</strong> 10 ans <strong>de</strong> croissance dans<br />

le bâtiment, en neuf comme<br />

en rénovation. Lieu : Porte <strong>de</strong><br />

Versailles.<br />

Du 13 au 16 – Strasbourg (67)<br />

Le Salon <strong>de</strong> L’habitat<br />

Près <strong>de</strong> 200 exposants présenteront<br />

les nouvelles tendances<br />

dans les domaines <strong>de</strong> l’habitat et<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> construction bois. Au programme<br />

: conférences, expositions<br />

et démonstrations.
À noter<br />

<strong>la</strong> quatrième édition du Palmarès<br />

Régional Maisons Bois.
www.<br />

<strong>maison</strong>s<strong>de</strong>printemps.com<br />

Du 20 au 22 – Biarritz (64)<br />

Avrilexpo<br />

Avec ses 250 exposants, Avrilexpo<br />

est le ren<strong>de</strong>z-vous du Pays<br />

Basque et <strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>s pour tous<br />

ceux qui veulent concrétiser au<br />

printemps leurs projets pour leur<br />

Maison et leurs Loisirs.<br />

Habitat, Éco-Habitat : De <strong>la</strong><br />

<strong>maison</strong> bois, en passant par<br />

les matériaux iso<strong>la</strong>nts, et les<br />

solutions écologiques <strong>de</strong> rénovation…<br />

Les énergies renouve<strong>la</strong>bles<br />

sont également à<br />

l’honneur avec <strong>de</strong>s solutions en<br />

so<strong>la</strong>ire, photovoltaïque, géothermie,<br />

éolienne.<br />

12


ÉvÉnement<br />

Recherche famille pour test<br />

<strong>de</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> en énergie<br />

et voiture électrique<br />

Durée du séjour : un an, prix : zéro euro.<br />

Annonce sérieuse !<br />

Après avoir rendu compte <strong>de</strong>s exemples danois, allemand et suédois, nous<br />

attendions avec impatience <strong>la</strong> Mo<strong>de</strong>l Home 2020 pour <strong>la</strong> France. Enfin, un vrai<br />

prototype <strong>de</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> ! Enfin, une réponse globale, où <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s<br />

espaces <strong>de</strong> vie importe tout autant que <strong>la</strong> performance technique. Enfin, un vrai<br />

test public !<br />

Photos : Adam Mørk<br />

En région parisienne (91), l’architecture<br />

<strong>de</strong> cette <strong>maison</strong> est constitué <strong>de</strong> trois volumes<br />

modu<strong>la</strong>bles, très bien isolés.<br />

V<br />

elux, le célèbre fabricant danois <strong>de</strong> fenêtres<br />

<strong>de</strong> toit, s’est engagé dans un vaste projet :<br />

le Mo<strong>de</strong>l Home 2020. Six <strong>maison</strong>s différentes<br />

sont testées en Europe pour répondre à une vision<br />

<strong>de</strong> l’habitat du futur. Chaque projet doit avoir un<br />

impact climatique neutre pour relever le défi énergétique<br />

et le défi environnemental. Il doit aussi<br />

répondre un niveau élevé <strong>de</strong> confort <strong>de</strong> vie et<br />

satisfaire <strong>de</strong>s exigences <strong>de</strong> climat intérieur sain.<br />

Danemark<br />

Nous avions déjà évoqué dans ces pages<br />

<strong>la</strong> première réalisation, sorti <strong>de</strong> terre en<br />

2009, à Aarhus au Danemark. Cette<br />

<strong>de</strong>meure a ensuite été testée durant un<br />

an par une famille avec trois enfants en<br />

bas âge, dont les consommations énergétiques<br />

et les comportements ont été<br />

suivis à <strong>la</strong> loupe. Le but est <strong>de</strong> permettre<br />

aux familles <strong>de</strong> contrôler <strong>la</strong> lumière,<br />

<strong>la</strong> chaleur et l'énergie <strong>de</strong> leur <strong>maison</strong>,<br />

tout en fournissant <strong>de</strong>s chiffres complets<br />

sur <strong>la</strong> consommation énergétique. L’expérience<br />

avait été très séduisante pour les rési<strong>de</strong>nts.<br />

« Nous en avons apprécié chaque minute et nous<br />

avons déjà quelques idées sur <strong>la</strong> manière dont<br />

nous pourrons <strong>la</strong>isser entrer plus <strong>de</strong> lumière dans<br />

notre propre <strong>maison</strong> familiale traditionnelle ». Sur<br />

un écran dans le hall, <strong>la</strong> famille a suivi dans le<br />

détail les besoins énergétiques et <strong>la</strong> production<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong>. « C’est <strong>de</strong>venu une sorte <strong>de</strong> défi<br />

Dans le garage, une voiture 100 % électrique<br />

pour obtenir un bi<strong>la</strong>n énergétique et carbone positif<br />

sur l’habitat et les dép<strong>la</strong>cements.<br />

S’inscrire<br />

Pour vivre dans <strong>la</strong> <strong>maison</strong> Air et Lumière durant un<br />

an, les postu<strong>la</strong>nts doivent remplir quelques critères<br />

: une famille <strong>de</strong> 4 personnes avec 2 enfants <strong>de</strong><br />

3 à 15 ans, soucieuse <strong>de</strong> l’environnement et sensibilisée<br />

aux projets <strong>de</strong> développement durable.<br />

Elle doit possé<strong>de</strong>r <strong>de</strong> bonnes qualités <strong>de</strong> communication,<br />

être familiarisée avec les réseaux sociaux<br />

et maîtriser l’ang<strong>la</strong>is, compte tenu du caractère<br />

international du projet. Elle bénéficiera du logement<br />

à titre gracieux (hors charges) et d’une berline<br />

5 p<strong>la</strong>ces 100 % électrique (Nissan Leaf élue<br />

« voiture <strong>de</strong> l’année 2011 »). Les candidatures<br />

seront ouvertes du 15 mars au 30 avril 2012. Une<br />

première sélection par le jury <strong>de</strong> quatre familles<br />

s’effectuera début juin qui visiteront <strong>la</strong> <strong>maison</strong><br />

avant le choix final. Entrée prévue au 1 er septembre<br />

2012. Modalité et dossier <strong>de</strong> candidature sur<br />

internet. www.<strong>maison</strong>airetlumiere.fr/candidature.<br />

14<br />

15


ÉvÉnement<br />

Pour Velux, <strong>la</strong> luminosité est un gage <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> vie.<br />

Ici, 33 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface habitable est vitrée, contre 16,7 %<br />

minimum exigés à partir du 1 er janvier 2013 (RT 2012).<br />

135 m 2 habitables, entièrement équipés, pour une famille avec<br />

<strong>de</strong>ux enfants prête à tester <strong>la</strong> <strong>de</strong>meure du futur pour un an.<br />

familial et je pense que nous pourrions économiser<br />

encore plus d'énergie que ce que nous avons<br />

déjà fait ».<br />

33 % <strong>de</strong> vitrage Velux (Ve pour venti<strong>la</strong>tion et lux<br />

pour lumière en <strong>la</strong>tin) recherche donc une famille<br />

prête à vivre l’expérience d’un habitat du futur pour<br />

sa <strong>maison</strong> <strong>de</strong> 135 m 2 sur un double niveau, située<br />

à Verrières-le-Buisson (91). Avec son logiciel <strong>de</strong><br />

simu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> lumière pour optimiser<br />

les apports naturels en luminosité et chauffage<br />

so<strong>la</strong>ire, <strong>la</strong> <strong>maison</strong> offre une surface vitrée <strong>de</strong> 33 %<br />

par rapport à <strong>la</strong> surface habitable. Bien au-<strong>de</strong>là<br />

<strong>de</strong>s 16,7 % exigés pour <strong>la</strong> prochaine RT2012.<br />

La toiture est considérée comme « <strong>la</strong> 5 e faça<strong>de</strong><br />

active », dotée <strong>de</strong> pentes intelligentes et différentes<br />

pour optimiser le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s capteurs so<strong>la</strong>ires<br />

thermiques et <strong>de</strong>s tuiles photovoltaïques,<br />

Modu<strong>la</strong>ire<br />

La <strong>maison</strong> a été <strong>de</strong>ssinée par Noma<strong>de</strong> Architecte,<br />

elle est composée <strong>de</strong> trois volumes <strong>de</strong> base<br />

accolés, aux formes diverses et complémentaires,<br />

permettant d’imaginer <strong>de</strong>s variantes pour s’adapter<br />

à d’autres sites, environnements et matériaux.<br />

La simple prise en compte du type et du nombre<br />

<strong>de</strong> modules, permettra d’adapter ce logement<br />

en habitat simple ou groupé en milieu urbain. La<br />

Cette luminosité est aussi synonyme d’apports thermiques directs<br />

dès le premier rayon <strong>de</strong> soleil. Pour éviter <strong>la</strong> surchauffe,<br />

<strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion naturelle est gérée par l’ouverture automatisée<br />

selon les conditions météorologiques.<br />

Avec sa production<br />

d’eau chau<strong>de</strong><br />

sanitaire et<br />

d’électricité so<strong>la</strong>ire<br />

et ses très faibles<br />

consommations<br />

<strong>de</strong> chauffage,<br />

<strong>la</strong> <strong>maison</strong> air et<br />

lumière <strong>de</strong>vrait<br />

présenter un bi<strong>la</strong>n<br />

énergétique positif :<br />

Produire plus<br />

qu’elle n’utilise !<br />

qualité <strong>de</strong> l’air est assurée par<br />

un système hybri<strong>de</strong> <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion<br />

: une VMC double flux en<br />

hiver et une venti<strong>la</strong>tion naturelle<br />

en été activée par un système<br />

d’ouverture automatisée <strong>de</strong>s<br />

baies verticales et fenêtres <strong>de</strong><br />

toit.<br />

Habitat durable<br />

La <strong>maison</strong> Air et Lumière<br />

<strong>de</strong>vrait offrir un niveau <strong>de</strong> performance<br />

énergétique <strong>la</strong>rgement<br />

positif avec un bi<strong>la</strong>n<br />

émission <strong>de</strong> carbone tout aussi<br />

remarquable. Et, pour contribuer<br />

à promouvoir un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

vie durable intégrant aussi les aspects <strong>de</strong> mobilité,<br />

un véhicule 100 % électrique est mis à disposition<br />

pour <strong>la</strong> durée du séjour. Grâce aux équipements<br />

<strong>de</strong> pilotage et aux différents instruments <strong>de</strong><br />

mesure installés dans <strong>la</strong> <strong>de</strong>meure, nous <strong>de</strong>vrions<br />

pouvoir suivre les relevés <strong>de</strong> consommation et <strong>de</strong><br />

production d’énergie quotidien par l’intermédiaire<br />

<strong>de</strong> sites et réseaux sociaux sur internet. Affaire à<br />

suivre donc !<br />

Les critères du projet Mo<strong>de</strong>l Home 2020<br />

Les six <strong>maison</strong>s que Velux construit dans cinq pays<br />

européens sont conçues et construites par <strong>de</strong>s architectes<br />

et <strong>de</strong>s entreprises locaux. Elles doivent être<br />

habitées pendant un an par une famille pour mesurer<br />

<strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> vie, <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’air et les consommations<br />

d’énergie. Pour préparer l’habitat durable <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>main, chaque projet doit répondre aux exigences<br />

suivantes :<br />

• Consommation d’énergie réduite, selon<br />

les prévisions européennes les plus exigeantes.<br />

• Enveloppe dynamique permettant <strong>de</strong> réguler<br />

<strong>la</strong> transmission <strong>de</strong> chaleur nuit/jour, été/hiver.<br />

• Conception architecturale optimisée pour limiter<br />

<strong>la</strong> surchauffe estivale et utiliser les apports<br />

so<strong>la</strong>ires directs.<br />

• Labels énergétiques les plus performants<br />

pour tous les appareils.<br />

• Contrôle automatisé <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance<br />

énergétique et démonstration <strong>de</strong>s gains obtenus<br />

grâce à <strong>la</strong> domotique.<br />

Velux : La toiture est appelée « 5 e faça<strong>de</strong> active ». Par un jeu<br />

<strong>de</strong> pentes et d’orientations précisément calculées, elle optimise<br />

<strong>la</strong> luminosité naturelle <strong>de</strong>s pièces, elle supporte les panneaux<br />

so<strong>la</strong>ires photovoltaïques et thermiques et, par un jeu <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s<br />

automatisées <strong>de</strong>s ouvertures <strong>de</strong>s fenêtres <strong>de</strong> toit, elle régule<br />

<strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’air et ventile <strong>la</strong> <strong>de</strong>meure.<br />

• Informations sur l’énergie incorporée dans<br />

tous les matériaux utilisés et le niveau<br />

<strong>de</strong> neutralité en CO 2<br />

.<br />

• Autonomie énergétique grâce aux énergies<br />

renouve<strong>la</strong>bles.<br />

• Apport <strong>de</strong> lumière naturelle maximale<br />

toute l’année.<br />

• Informations sur les niveaux <strong>de</strong> lumière naturelle<br />

élevés et leur intérêt pour <strong>la</strong> santé et le bien-être.<br />

• Répartition intelligente <strong>de</strong>s fenêtres.<br />

• Climat intérieur sain.<br />

• Contrôle automatique <strong>de</strong> <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion naturelle,<br />

<strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion mécanique ne vient<br />

qu’en complément.<br />

• Favoriser <strong>la</strong> convection naturelle entre<br />

les positions basses et hautes <strong>de</strong>s fenêtres.<br />

• Matériaux sains, avec une longue durée <strong>de</strong> vie<br />

et une évaluation environnementale selon<br />

le cycle <strong>de</strong> vie.<br />

16 17


architecture<br />

Majoration <strong>de</strong> 30 %<br />

<strong>de</strong>s droits à construire :<br />

Une b<strong>la</strong>gue ?<br />

En promulguant une loi permettant d’augmenter <strong>de</strong> 30 % le cœfficient d’occupation<br />

<strong>de</strong>s sols (COS) pour les permis <strong>de</strong> construire et déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong> travaux<br />

déposés avant le 1 er janvier 2016 sur tout logement neuf et ancien, le gouvernement<br />

a suscité <strong>de</strong> multiples réactions, espoirs et oppositions.<br />

D<br />

’un coup d’un seul, <strong>de</strong>puis le 6 mars et pour<br />

trois ans, on peut construire <strong>la</strong> petite extension<br />

rêvée, rajouter un étage sur l’immeuble<br />

pour financer les travaux <strong>de</strong> copropriété, ou revoir<br />

son projet avec 30 % <strong>de</strong> surface habitable <strong>de</strong><br />

plus pour construire <strong>la</strong> <strong>maison</strong> sur ce petit terrain<br />

que l’on venait d’acquérir ! Et les promoteurs <strong>de</strong><br />

f<strong>la</strong>irer l’aubaine d’un ou <strong>de</strong>ux niveaux ajoutés<br />

sur chaque immeuble. Sur un terrain <strong>de</strong> 500 m 2<br />

avec un COS <strong>de</strong> 0,2, on peut passer <strong>de</strong> 100 m 2 à<br />

130 m 2 (500 x 0,2 x 1,3). Dans une zone pavillonnaire,<br />

où le p<strong>la</strong>n local d'urbanisme (PLU) fixe <strong>la</strong><br />

hauteur maximale autorisée à 9 mètres, une augmentation<br />

<strong>de</strong> 30 % porte <strong>la</strong> hauteur maximale à<br />

11,7 m. Une bien belle affaire donc, qui doit re<strong>la</strong>ncer<br />

l’activité dans le bâtiment dans le neuf comme<br />

La possibilité <strong>de</strong> construire jusqu’à 30 %<br />

<strong>de</strong> surface supplémentaire offerte<br />

jusqu’au 1 er janvier 2016 est une belle<br />

opportunité.<br />

dans l’ancien et faire baisser le prix <strong>de</strong> l’immobilier<br />

(mais peut-être pas celui du foncier !).<br />

Le décret du 29 décembre<br />

L’ampleur <strong>de</strong> cette mesure a pourtant été rapi<strong>de</strong>ment<br />

revue à <strong>la</strong> baisse. Car, elle fait suite à un<br />

décret entré en vigueur le 1 er mars 2012, portant<br />

sur le calcul <strong>de</strong>s surfaces habitables. Désormais<br />

appelé « surface <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher », elle unifie les<br />

anciennes SHON et SHOB. Elle <strong>de</strong>vrait permettre<br />

<strong>de</strong> gagner <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 10 %, car elle ne pénalise<br />

plus l’iso<strong>la</strong>tion qui augmente l’épaisseur <strong>de</strong>s murs<br />

au détriment <strong>de</strong>s surfaces habitables. Mais, pour<br />

l’obtention du permis <strong>de</strong> construite, le décret inclut<br />

<strong>la</strong> notion d’emprise au sol, c’est à dire tout ce qui<br />

dépasse du bâtiment . Le calcul <strong>de</strong> l’emprise au sol<br />

comprend les débords <strong>de</strong> toiture (jusqu’à 80 cm<br />

en montagne), les garages sous abris, les pergo<strong>la</strong>s,<br />

les terrasses couvertes... Autant <strong>de</strong> mètres<br />

carrés qui viennent réduire <strong>la</strong> surface du logement<br />

en <strong>maison</strong> individuelle. Selon <strong>la</strong> configuration du<br />

projet, il faudrait obtenir un permis <strong>de</strong> construire<br />

<strong>de</strong> 110, 120 ou 130 m 2 d’emprise au sol pour bénéficier<br />

<strong>de</strong> 100 m 2 habitables. Ces 30 % supplémentaires<br />

sur le COS ne feraient donc que rétablir <strong>la</strong><br />

situation antérieure. Par contre, ce nouveau calcul<br />

<strong>de</strong> surface génère quelques subtilités en terme<br />

d’imposition. La Taxe Locale d’Équipement (TLE)<br />

et <strong>la</strong> taxe du CAUE disparaissent au profit <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Taxe d’Aménagement qui est calculée sur les nouvelles<br />

surfaces d’emprise au sol, garage et pou<strong>la</strong>iller<br />

compris !<br />

Les architectes<br />

La nouvelle définition <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher<br />

avec emprise au sol, plus extensive car elle est<br />

calculée par « projection vertical <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction,<br />

tous débords et surplombs inclus », al<strong>la</strong>it<br />

rendre le recours obligatoire à l’architecte plus fréquent,<br />

car les 170 m 2 sont plus rapi<strong>de</strong>ment atteints.<br />

Levée <strong>de</strong> bouclier <strong>de</strong>s promoteurs immobiliers qui<br />

ont pour habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> construire en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s<br />

170 m 2 afin d’éviter les honoraires <strong>de</strong>s architectes.<br />

Ajouter un ou <strong>de</strong>ux niveaux sur tous les immeubles anciens peut<br />

susciter beaucoup <strong>de</strong> convoitises. Et permettre <strong>de</strong> développer<br />

très rapi<strong>de</strong>ment une nouvelle offre <strong>de</strong> logements urbains.<br />

Architecte : J. Monestier à Bor<strong>de</strong>aux.<br />

Ils trouvent vite une oreille attentive au gouvernement<br />

et obtiennent que les surfaces <strong>de</strong> garage<br />

accolé, auvents, porches, débords <strong>de</strong> toiture,<br />

loggia… soient exclues <strong>de</strong> l’emprise au sol dans le<br />

cas précis <strong>de</strong>s <strong>maison</strong>s individuelles <strong>de</strong> p<strong>la</strong>in-pied.<br />

Protestation <strong>de</strong>s architectes qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt que le<br />

seuil <strong>de</strong> recours à leurs prestations soit abaissé<br />

à 150 m 2 habitable pour compenser <strong>la</strong> perte <strong>de</strong><br />

surface liée au nouveau calcul. Depuis, le Conseil<br />

National <strong>de</strong> l’Ordre <strong>de</strong>s Architectes est, selon son<br />

prési<strong>de</strong>nt Lionel Carli « entré en résistance » qui<br />

ajoute : « Cette marge en sus ne pourra pas être<br />

utilisée partout et n’importe comment, autrement<br />

on court au désastre architectural et urbain ».<br />

Les zones c<strong>la</strong>ssées<br />

Cette majoration <strong>de</strong> 30 % exclue toutes les zones<br />

c<strong>la</strong>ssées pour <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s monuments historiques,<br />

les sites naturels, les zones littoral, montagne,<br />

non constructibles, inondables... Elle ne peut<br />

pas modifier les servitu<strong>de</strong>s d’utilité publique et <strong>de</strong><br />

passage. Elle ne peut pas aller non plus à l’en-<br />

18<br />

19


architecture<br />

Pas avant décembre 2012<br />

À Granville, cette surélévation associe surface habitable<br />

et panneaux so<strong>la</strong>ires. Bénéfices : intégration <strong>de</strong>s énergies<br />

renouve<strong>la</strong>bles financés par les nouvelles surfaces et diminution<br />

<strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> copropriété.<br />

contre <strong>de</strong>s P<strong>la</strong>ns locaux d’Urbanisme (PLU) ou<br />

équivalent (POS ou PAZ) pour le respect <strong>de</strong>s alignements,<br />

<strong>de</strong>s hauteurs, <strong>de</strong>s distances entre habitation<br />

et voie publique. Dans les lotissements ou<br />

groupes d’habitation, si ces 30 % contreviennent<br />

aux règlements <strong>de</strong> <strong>la</strong> copropriété, il faut obtenir<br />

l’accord <strong>de</strong> tous les copropriétaires. Ce texte<br />

<strong>de</strong>vrait être accompagné <strong>de</strong> détails d’applications,<br />

car si l’on augmente par <strong>la</strong> taille d’un immeuble<br />

<strong>de</strong> 30 % sans l’accompagner du nombre équivalent<br />

<strong>de</strong> p<strong>la</strong>ces <strong>de</strong> stationnement, ce<strong>la</strong> posera<br />

problème.<br />

40 m 2 sans permis<br />

Depuis le 1 er janvier, <strong>la</strong> surface maximale <strong>de</strong>s<br />

extensions réalisables sans permis <strong>de</strong> construire<br />

est passée <strong>de</strong> 20 à 40 m 2 . Si <strong>la</strong> surface totale du<br />

bâti reste inférieure à 170 m 2 , elle est soumise<br />

à une simple autorisation <strong>de</strong> travaux. Au-<strong>de</strong>là,<br />

architecte et permis <strong>de</strong> construire sont obligatoires.<br />

D’autre part, les modifications d’un volume<br />

avec percement ou agrandissement d’un mur<br />

extérieur ne nécessitent plus <strong>de</strong> permis quelle que<br />

soit <strong>la</strong> surface créée.<br />

Selon le principe « Qui ne dit mot consent », toutes<br />

les communes avec PLU, POS ou PAZ (80 % <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion) ont neuf mois si elles veulent s’opposer<br />

à cette disposition. Elle doivent alors organiser<br />

une consultation publique <strong>de</strong>s habitants. Mais,<br />

si rien n’est fait dans ce dé<strong>la</strong>i, <strong>la</strong> majoration <strong>de</strong>s<br />

droits à construire s’appliquera automatiquement.<br />

Entre <strong>la</strong> date <strong>de</strong> vote <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi, sa promulgation, et<br />

les choix <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune après consultation, ces<br />

30 % pourront s’appliquer à partir <strong>de</strong> décembre<br />

2012. Ensuite, majorée ou pas, <strong>la</strong> surface nouvelle<br />

ne dérogera pas à l’obtention du permis <strong>de</strong><br />

construire, ni évitera les recours <strong>de</strong> <strong>la</strong> municipalité<br />

et les contentieux <strong>de</strong> voisinage.<br />

Conclusion provisoire…<br />

Est ce que ces 30 % <strong>de</strong> majoration <strong>de</strong> COS ouvriront<br />

réellement <strong>de</strong> nouvelles possibilités <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsification<br />

et d’amélioration <strong>de</strong> l’habitat ? L’entrée en<br />

vigueur au 1 er mars du nouveau mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul<br />

<strong>de</strong>s surfaces re<strong>la</strong>tivise déjà beaucoup <strong>la</strong> portée<br />

<strong>de</strong> ce décret en <strong>maison</strong> individuelle neuve. Pour<br />

La nouvelle surface <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher<br />

Depuis le 1 er janvier 2012, les notions <strong>de</strong> surface<br />

hors œuvre brute (SHOB) et <strong>de</strong> surface hors œuvre<br />

nette (SHON) sont remp<strong>la</strong>cées par une définition<br />

unique <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher. Il s’agit <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

« somme <strong>de</strong>s surfaces <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher closes et couvertes,<br />

sous une hauteur <strong>de</strong> p<strong>la</strong>fond supérieure<br />

à 1,80 mètre, calculé à partir du nu intérieur <strong>de</strong>s<br />

faça<strong>de</strong>s du bâtiment », déduction faite <strong>de</strong> certaines<br />

surfaces (vi<strong>de</strong>s, trémies, combles, aires <strong>de</strong><br />

stationnement, <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong>s déchets, etc.).<br />

On ne tient plus compte <strong>de</strong> l’épaisseur <strong>de</strong>s murs,<br />

afin <strong>de</strong> ne pas pénaliser les efforts d’iso<strong>la</strong>tion par<br />

l’intérieur ou l’extérieur <strong>de</strong>s bâtiments. Mais on<br />

introduit une nouvelle notion – l’emprise au sol –<br />

pour l’obtention du permis <strong>de</strong> construire. Pourtant<br />

censé simplifié <strong>la</strong> compréhension avec un<br />

seul calcul, une distinction vient déjà d’apparaître<br />

entre <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher <strong>de</strong>s constructions et<br />

<strong>la</strong> surface <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher fiscale. Dans <strong>la</strong> première,<br />

on peut déduire les trémies et les vi<strong>de</strong>s. Dans <strong>la</strong><br />

secon<strong>de</strong>, même les aires <strong>de</strong> stationnement sont<br />

comptabilisées pour être soumis à <strong>la</strong> nouvelle<br />

Taxe d’Aménagement…<br />

Ces 30 % <strong>de</strong> majoration <strong>de</strong>s droits à construire<br />

s’enten<strong>de</strong>nt en surface au sol comme en hauteur<br />

<strong>de</strong> construction.<br />

L’extension est souvent un moyen <strong>de</strong> s’adapter<br />

aux évolutions <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille.<br />

l’habitat collectif et les extensions,<br />

ce décret <strong>de</strong>s 30 % reste soumis à<br />

<strong>de</strong> nombreuses règles d’urbanisme<br />

existantes, et surtout à l’accord <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> commune, ultime décisionnaire<br />

sur son territoire. Ce n’est donc pas<br />

avant plusieurs mois qu’on pourra<br />

mesurer <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> cette opération.<br />

Enfin, ces 30 % <strong>de</strong> surface<br />

supplémentaires ne sont pas synonymes<br />

<strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong> logements en<br />

plus, car il faut pouvoir en financer<br />

l’achat.<br />

20 21


ÉCOHABITAT PARTICIPATIF<br />

INEDIT !<br />

Habitat participatif<br />

pour les jardins suspendus<br />

<strong>de</strong> « Babylonia » !<br />

Comment vivrons-nous <strong>de</strong>main ? Est-ce que le mo<strong>de</strong> d’organisation <strong>de</strong> nos villes<br />

et <strong>de</strong> nos logements ne doit pas emprunter <strong>de</strong> nouvelles voies pour répondre<br />

aux exigences d’un mon<strong>de</strong> durable ? Deux gran<strong>de</strong>s pistes se <strong>de</strong>ssinent pour<br />

penser <strong>la</strong> ville autrement : les écoquartiers et l’habitat participatif. L’agence d’architecture<br />

Cr&on nous confie les fruits <strong>de</strong> ses réflexions sur ces <strong>de</strong>ux concepts,<br />

réunis dans son projet <strong>de</strong> « vil<strong>la</strong>ge vertical ».<br />

Baptisé « Babylonia » en référence aux jardins suspendus <strong>de</strong> <strong>la</strong> 7 e merveille du mon<strong>de</strong>, cet immeuble comportera 26 logements<br />

disposant chacun d’un prolongement extérieur intime.<br />

U<br />

n écoquartier est une opération d’aménagement<br />

durable exemp<strong>la</strong>ire, répondant à <strong>de</strong>s<br />

critères définis par le Ministère du Développement<br />

Durable pour améliorer notre qualité <strong>de</strong><br />

vie, tout en l’adaptant aux enjeux <strong>de</strong> <strong>de</strong>main :<br />

« Préserver nos ressources et nos paysages, tout<br />

en préparant les conditions <strong>de</strong> <strong>la</strong> création d’une<br />

offre <strong>de</strong> logements adaptée aux besoins ». En<br />

2011, 394 projets ont postulé au second appel à<br />

projet « écoquartiers », dont près <strong>de</strong> 90 proviennent<br />

<strong>de</strong> communes <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 2 000 habitants,<br />

et environ 180 dossiers <strong>de</strong> communes <strong>de</strong> 2 000 à<br />

20 000 habitants. Un écoquartier n’est donc pas<br />

synonyme <strong>de</strong> mégapole urbaine. Il s’entend aussi<br />

pour définir une petite zone pavillonnaire dans<br />

un vil<strong>la</strong>ge ou <strong>la</strong> restructuration d’un ancien local<br />

industriel en logement, selon une volonté écologique<br />

affichée.<br />

Empreinte écologique<br />

Un écoquartier est un ensemble qui s'inscrit dans<br />

un objectif <strong>de</strong> développement durable et <strong>de</strong> réduction<br />

<strong>de</strong> l'empreinte écologique, associés à une<br />

implication forte <strong>de</strong>s habitants. Les grands axes<br />

sont :<br />

– Une réduction <strong>de</strong>s consommations énergétiques.<br />

– Une meilleure gestion <strong>de</strong>s dép<strong>la</strong>cements avec<br />

limitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> voiture et incitation à l'utilisation<br />

<strong>de</strong> transports doux (transports en commun, vélo,<br />

marche à pied).<br />

– Une réduction <strong>de</strong>s consommations d'eau (les<br />

eaux pluviales sont récupérées et utilisées pour<br />

arroser les espaces verts, nettoyer <strong>la</strong> voie publique<br />

ou alimenter l'eau <strong>de</strong>s toilettes).<br />

– La limitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> déchets favoriser<br />

<strong>la</strong> biodiversité.<br />

Qualité <strong>de</strong> vie<br />

Pour Jean-Philippe Charron et Thierry Rampillon<br />

<strong>de</strong> Cr&on : « Les enquêtes d’opinion auprès <strong>de</strong>s<br />

français sur le logement p<strong>la</strong>cent régulièrement en<br />

tête <strong>de</strong> liste <strong>de</strong> leurs attentes, les espaces extérieurs,<br />

plébiscitant ainsi <strong>la</strong> <strong>maison</strong> individuelle.<br />

Parallèlement, <strong>la</strong> lutte contre l’étalement urbain,<br />

prône <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsification <strong>de</strong>s villes et le recours<br />

au logement collectif. Une part <strong>de</strong> plus en plus<br />

importante <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion vit donc en ville, en<br />

appartements, dans <strong>de</strong>s typologies <strong>de</strong> logement<br />

qui ne permettent pas <strong>de</strong> répondre à l’envie <strong>de</strong><br />

ces extensions extérieures, sources d’une réelle<br />

qualité <strong>de</strong> vie ».<br />

BBC<br />

Face à ce paradoxe, les <strong>de</strong>ux architectes proposent<br />

<strong>de</strong>s projets qui lient <strong>la</strong> volonté <strong>de</strong> produire du<br />

logement collectif en ville et celle <strong>de</strong> répondre aux<br />

attentes du public et aux nouveaux usages qui en<br />

découlent. Le projet Babylonia, développé sur le<br />

site <strong>de</strong> l’Isle d’Abeau avec le promoteur Bremond,<br />

est issu <strong>de</strong> ces intentions. Il traite dans le même<br />

temps les nouvelles ambitions issues du Grenelle<br />

<strong>de</strong> l’Environnement sur les économies d’énergie et<br />

l’obtention d’un niveau <strong>de</strong> performance thermique<br />

<strong>de</strong> type BBC (Bâtiment Basse Consommation).<br />

Les jardins <strong>de</strong> Babylone<br />

Ce projet propose un immeuble collectif <strong>de</strong><br />

26 logements, dans lequel <strong>la</strong> surface <strong>de</strong>s séjours<br />

est doublée d’une terrasse <strong>de</strong> surface équivalente,<br />

en re<strong>la</strong>tion directe par le biais d’une <strong>la</strong>rge<br />

baie vitrée. Cette terrasse offre un lieu appropriable,<br />

extérieur au logement, une terrasse « jardinable<br />

» dont les usages peuvent s’accor<strong>de</strong>r aux<br />

envies concrètes <strong>de</strong>s usagers. L’ensemble séjourterrasse,<br />

espace extérieur-intérieur investi différemment<br />

selon <strong>la</strong> saison, constitue une véritable<br />

pièce à vivre <strong>de</strong> 50 m 2 , <strong>de</strong> p<strong>la</strong>in-pied.<br />

Double hauteur<br />

Afin <strong>de</strong> préserver l’intimité <strong>de</strong> ces espaces extérieurs<br />

et <strong>la</strong> lumière naturelle <strong>de</strong>s pièces qu’ils prolongent,<br />

les terrasses sont imp<strong>la</strong>ntées en quinconce d’un<br />

étage sur l’autre. Elles bénéficient ainsi d’une double<br />

hauteur et ne génèrent pas <strong>de</strong> masque sur les pièces<br />

<strong>de</strong> l’étage inférieur, ouvertes sur l’autre faça<strong>de</strong>. Parallèlement,<br />

<strong>la</strong> lecture <strong>de</strong>s terrasses en quinconce, présente<br />

qu’un étage sur <strong>de</strong>ux sur chaque faça<strong>de</strong>, offre<br />

une perception <strong>de</strong> l’échelle du bâtiment réduite à <strong>la</strong><br />

moitié du nombre <strong>de</strong> ses niveaux.<br />

Performance technique<br />

Le système constructif est basé sur :<br />

– Une structure porteuse en béton limitée à l’enveloppe,<br />

aux murs séparatifs entre logements et<br />

aux gaines verticales <strong>de</strong>s circu<strong>la</strong>tions et flui<strong>de</strong>s.<br />

L’absence <strong>de</strong> murs <strong>de</strong> refends intérieurs facilite<br />

<strong>la</strong> flexibilité <strong>de</strong>s espaces et l’adaptation <strong>de</strong>s programmes<br />

à leurs <strong>de</strong>stinataires.<br />

– La structure béton et l’iso<strong>la</strong>tion par l’extérieur<br />

font <strong>de</strong> l’inertie du bâtiment un outil efficace <strong>de</strong><br />

confort et d’économie d’énergie permettant d’atteindre<br />

une performance énergétique <strong>de</strong> niveau<br />

BBC (bâtiment basse consommation consommant<br />

moins <strong>de</strong> 50 kWh/m 2 /an).<br />

22 23


ÉCOHABITAT PARTICIPATIF<br />

L’engagement<br />

du « <strong>Gui<strong>de</strong></strong> Pratique <strong>de</strong> <strong>la</strong> Maison Positive »<br />

« Babylonia » nous a séduit par l’intelligence <strong>de</strong> sa conception, par <strong>la</strong> maîtrise technique<br />

<strong>de</strong> ses architectes, par sa reproductibilité sans uniformité, par <strong>la</strong> promesse <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> vie qu’offre<br />

un logement doté d’un jardin suspendu, nous avons adhéré à ce projet au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> notre simple mission<br />

journalistique.<br />

L’habitat participatif nous semble présenter une véritable alternative pour l’acquisition d’un logement,<br />

mais dans un contexte où tout est à bâtir sous ses aspects financiers, juridiques et organisationnels,<br />

il nous paraît nécessaire <strong>de</strong> médiatiser les initiatives locales diffuses pour favoriser l’émergence<br />

d’une volonté « politique », selon sa définition étymologique <strong>de</strong> « science <strong>de</strong>s affaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cité ».<br />

La constitution d’un groupe <strong>de</strong> familles autour d’un projet collectif doit passer par un système<br />

d’information et d’échange pour rencontrer et choisir ses futurs partenaires parmi <strong>la</strong> plus <strong>la</strong>rge collectivité.<br />

Autant <strong>de</strong> motivations qui nous engagent à é<strong>la</strong>rgir notre rôle <strong>de</strong> diffusion et d’échanges d’informations.<br />

En plus <strong>de</strong>s pages <strong>de</strong> ce magazine, nous consacrons désormais un forum internet qui présente<br />

les évolutions du concept « Babylonia » et s’ouvre à tous les projets d’écohabitat participatif.<br />

Il va permettre à tous <strong>de</strong> débattre, d’échanger et <strong>de</strong> se réunir pour créer son propre collectif.<br />

Car, du nombre naîtra <strong>la</strong> dynamique !<br />

Ren<strong>de</strong>z-vous sur www.ecohabitat-participatif.fr<br />

« Babylonia » répondra au minimum au niveau BBC,<br />

mais cette structure se prête à <strong>de</strong>s performances plus poussées,<br />

jusqu’au BEPOS (positif en énergie). Chaque logement disposera<br />

d’un espace intérieur-extérieur <strong>de</strong> 50 m 2 <strong>de</strong> p<strong>la</strong>in-pied.<br />

Seuls les murs périphériques sont porteurs. Ce qui permet<br />

d’agencer le cloisonnement intérieur selon ses besoins.<br />

– Une enveloppe très performante au p<strong>la</strong>n thermique<br />

contenant les espaces intérieurs.<br />

– La structure porteuse est indépendante pour les<br />

terrasses. Elle permet une accessibilité totale,<br />

sans seuil, et une absence totale <strong>de</strong> pont thermique<br />

dans le bâti.<br />

– L’alliance d’une peau d’enveloppe variable et<br />

d’une architecture libre <strong>de</strong>s terrasses permet <strong>de</strong><br />

proposer <strong>de</strong> multiples variantes.<br />

Reproduire et adapter<br />

Ce schéma structurel et thermique performant est<br />

reproductible sans difficulté. L’architecture du bâtiment<br />

se nourrit du contexte ou <strong>de</strong> thématiques<br />

particulières car l’image <strong>de</strong> l’immeuble est singu<strong>la</strong>risée<br />

par <strong>la</strong> peau <strong>de</strong> l’enveloppe iso<strong>la</strong>nte et le<br />

traitement architectural <strong>de</strong>s terrasses. Ce concept<br />

du « jardin <strong>de</strong> ville», initié à l’Isle d’Abeau, a <strong>de</strong>puis<br />

été développé sur d’autres sites montrant à <strong>la</strong> fois<br />

<strong>la</strong> forte valeur d’usage <strong>de</strong>s terrasses, l’efficacité du<br />

dispositif en terme constructif et énergétique, et sa<br />

capacité à répondre aux caractères <strong>de</strong>s sites sur<br />

lesquels ils s’imp<strong>la</strong>ntent.<br />

Habitat participatif<br />

L’idée <strong>de</strong> ce « vil<strong>la</strong>ge vertical » peut constituer <strong>la</strong><br />

base d’une réalisation en habitat participatif. Quelques<br />

chiffres pour situer le problème actuel : En<br />

dix ans, le coût du logement a augmenté <strong>de</strong> 107 %<br />

tandis que les revenus ne progressaient que <strong>de</strong><br />

17 %. Et les 2/3 <strong>de</strong>s logements neufs livrés ces<br />

<strong>de</strong>rnières années s’inscrivaient dans <strong>de</strong>s programmes<br />

<strong>de</strong> défiscalisation pour les investissements<br />

dans le parc locatif (loi Scellier). L’habitat participatif<br />

offre une voie nouvelle en France, alors qu’il<br />

est déjà bien développé en Europe, en Suisse, en<br />

Allemagne, et dans les pays scandinaves notamment,<br />

où ce type <strong>de</strong> propriété bénéficie <strong>de</strong> statuts<br />

juridiques spécifiques.<br />

Collectif<br />

L’habitat participatif, « cohousing », a été inventé<br />

en 1964 au Danemark, avant <strong>de</strong> s’étendre aux<br />

États-Unis, au Canada et en Australie. Le principe<br />

est simple : plusieurs personnes ou familles<br />

se regroupent autour d’un projet pour lequel ils<br />

s’accor<strong>de</strong>nt sur certains éléments <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

vie. Ils vont investir financièrement pour <strong>de</strong>venir<br />

propriétaires <strong>de</strong> leur logement en concevant collectivement<br />

un ensemble selon leurs besoins et<br />

leurs aspirations <strong>de</strong> fonctionnement. Ils sont donc<br />

associés <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> conception jusqu’à <strong>la</strong> gestion<br />

du bien immobilier. Ils peuvent bénéficier d’équipements<br />

performants, optimiser l’utilisation <strong>de</strong>s<br />

espaces, mutualiser <strong>de</strong>s parties communes pour<br />

<strong>de</strong>s ateliers, <strong>de</strong>s buan<strong>de</strong>ries, <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> jeux<br />

pour enfants ou <strong>de</strong>s chambres d’amis… ou limiter<br />

<strong>la</strong> mutualisation au minimum. Chaque groupe est<br />

libre <strong>de</strong> choisir ses membres et <strong>de</strong> définir ses<br />

objectifs. Il peut s’agir d’un ensemble <strong>de</strong> <strong>maison</strong>s<br />

individuelles, d’un immeuble neuf, ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> transformation<br />

d’un local industriel en logement. Tout<br />

est possible, dans le lieu, <strong>la</strong> forme et le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

fonctionnement.<br />

Éco…nomique !<br />

Dans le processus <strong>de</strong> construction d’un habitat<br />

participatif, les économies <strong>de</strong> coût sont potentiellement<br />

importantes. De nombreux équipements<br />

techniques et <strong>de</strong>s espaces sont partagés.<br />

Par rapport à un immeuble collectif c<strong>la</strong>ssique, il<br />

n’y a pas non plus <strong>de</strong> frais <strong>de</strong> commercialisation<br />

24 25


ÉCOHABITAT PARTICIPATIF<br />

Autour d’un noyau en béton fortement isolé,<br />

le principe constructif autorise <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> liberté<br />

esthétique grâce à une peau extérieure libre<br />

et une structure porteuse <strong>de</strong>s terrasses<br />

indépendante du noyau.<br />

La disposition <strong>de</strong>s terrasses en quinconce<br />

préserve <strong>la</strong> luminosité <strong>de</strong> tous les logements<br />

et réduit l’impression <strong>de</strong> hauteur du bâti.<br />

(10 à 15 %), ni <strong>de</strong> marges additionnelles <strong>de</strong> multiples<br />

intervenants. Les choix techniques porteront<br />

sur <strong>de</strong>s éléments « utiles » à <strong>la</strong> communauté :<br />

<strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> qualité, <strong>de</strong>s énergies renouve<strong>la</strong>bles,<br />

<strong>de</strong>s espaces bien agencés plutôt que du<br />

« tape à l’œil » <strong>de</strong>stiné à faciliter les opérations<br />

<strong>de</strong> vente. Car, ce bien immobilier ne peut pas<br />

être une source <strong>de</strong> revenus pour <strong>de</strong>s propriétaires<br />

non-rési<strong>de</strong>nts, ce qui favorise généralement <strong>la</strong><br />

spécu<strong>la</strong>tion.<br />

Qualité <strong>de</strong> vie<br />

Mais ce n’est là qu’un <strong>de</strong>s aspects d’un projet participatif.<br />

Car, pouvoir choisir l’agencement précis<br />

<strong>de</strong> son espace privatif loin <strong>de</strong> <strong>la</strong> standardisation et<br />

l’uniformisation, apporter sa réponse aux aspects<br />

environnementaux et énergétiques ou mutualiser<br />

<strong>de</strong>s espaces et <strong>de</strong> services communs, c’est privilégier<br />

une qualité <strong>de</strong> vie riche, en accord avec<br />

ses aspirations et dans une certaine convivialité<br />

<strong>de</strong> voisinage.<br />

L’habitant au centre<br />

Chez Cr&on, « Babylonia » est un projet conçu<br />

dans cette logique. Il p<strong>la</strong>ce l’habitant au centre<br />

d’une démarche nouvelle : Vivre dans un écoquartier<br />

avec un bâtiment à haute performance<br />

énergétique, qui offre une gran<strong>de</strong> liberté d’agencement<br />

intérieur et un « jardin <strong>de</strong> ville » pour chacun.<br />

L’échelle du projet, avec un nombre <strong>de</strong> logements<br />

restreint et une gran<strong>de</strong> adaptabilité esthétique <strong>de</strong><br />

l’enveloppe extérieure, permet <strong>de</strong> répondre à <strong>de</strong><br />

multiples situations urbaines. Elle permet aussi<br />

d’envisager parfaitement un mo<strong>de</strong> d’habitat participatif,<br />

dûment encadré par une équipe <strong>de</strong> professionnels<br />

chevronnés pour <strong>la</strong> construction.<br />

L’évocation <strong>de</strong>s « jardins suspendus <strong>de</strong> Babylone »,<br />

l’une <strong>de</strong>s sept merveilles du mon<strong>de</strong> antique, ajoute<br />

encore à <strong>la</strong> magie <strong>de</strong> ce concept novateur.<br />

« Babylonia »<br />

Architectes : Jean-Philippe Charron<br />

et Thierry Rampillon, Cr&on, Grenoble (38)<br />

« Bonne énergie »<br />

Les architectes Jean-Philippe Charron et Thierry Rampillon, réunis au sein <strong>de</strong> l’agence Cr&on, ont signé le<br />

premier immeuble <strong>de</strong> bureau à énergie <strong>positive</strong> en France. À Grenoble « Bonne énergie » est un bâtiment<br />

<strong>de</strong> cinq étages et 1 900 m 2 livrés en 2010, dont <strong>la</strong> production d’énergie est supérieure à <strong>la</strong> consommation.<br />

Pour le chauffage et <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion, les besoins ne sont que <strong>de</strong> 10 kWhep/m 2 /Shon/an. Parmi les particu<strong>la</strong>rités<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> construction, on relève une iso<strong>la</strong>tion thermique renforcée, une forte luminosité naturelle avec 22 %<br />

<strong>de</strong> surface vitrée en triple épaisseur et un système particulier <strong>de</strong> « bouchon thermique » intérieur qui vient<br />

se loger dans les cadres <strong>de</strong> fenêtres <strong>la</strong> nuit. La journée, <strong>de</strong>s stores automatisés régulent les apports so<strong>la</strong>ires<br />

directs. Pompe à chaleur en géothermie profon<strong>de</strong>, vmc double flux, 380 m 2 <strong>de</strong> panneaux photovoltaïques…<br />

Initié cinq ans plus tôt, à une époque où les attentes étaient moins prégnantes et les solutions techniques<br />

novatrices, cet immeuble marque une étape importante vers <strong>la</strong> performance du bâti.<br />

L’agence d’architecture occupe un étage entier <strong>de</strong> sa réalisation. Et Jean-Philippe Charon est aujourd’hui un<br />

utilisateur ravi. « L’usage du bâtiment nous permet <strong>de</strong> redécouvrir une citoyenneté active. Mon action individuelle<br />

sert l’objectif collectif ». Il est aussi stimulé par <strong>la</strong> nouvelle façon <strong>de</strong> travailler qu’exigent les bâtiments<br />

très performants. « La métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> conception change, on ne peut plus concevoir comme il y a 20 ans, <strong>de</strong><br />

manière successive : l’architecte, puis les bureaux d’étu<strong>de</strong>s. Aujourd’hui, on conçoit en simultané, en dialoguant<br />

». Par exemple, l’orientation a été dictée par <strong>la</strong> meilleure disposition pour les panneaux photovoltaïques.<br />

Côté chantier, il a eu le sentiment <strong>de</strong> retrouver <strong>la</strong> solidarité indispensable à <strong>la</strong> réussite d’un tel projet.<br />

Une convivialité que les occupants retrouvent aujourd’hui au <strong>de</strong>rnier étage <strong>de</strong> l’immeuble sur les gran<strong>de</strong>s<br />

terrasses couvertes qui leur sont offertes pour une petite pause dans <strong>la</strong> journée ou un cocktail en soirée.<br />

« Bonne énergie est le premier immeuble <strong>de</strong> bureaux à énergie <strong>positive</strong> en France. Il offre aussi <strong>la</strong> convivialité d’une gran<strong>de</strong> terrasse<br />

sommitale en espace <strong>de</strong> détente pour les rési<strong>de</strong>nts ».<br />

26 27


architecture<br />

La notion <strong>de</strong> partage<br />

Stéphane Maupin est un trublion dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’architecture. Ingénieur <strong>de</strong>s<br />

ponts et chaussés, enseignant, Chevalier <strong>de</strong>s Arts et Lettres, <strong>la</strong>uréat Vil<strong>la</strong> Médicis,<br />

cet architecte, passé par les agences <strong>de</strong> Ruddy Ricciotti, Marc Mimram<br />

et Philippe Starck, cumule les distinctions internationales <strong>de</strong> Venise à Tokyo,<br />

Sao-Paulo ou New-York. On ne l’attendait donc pas sur un projet HLM au cœur<br />

<strong>de</strong> Paris.<br />

L<br />

Photos : Cécile Spetet<br />

ivré fin janvier 2012 dans le XVII e arrondissement,<br />

le « M building » est un immeuble aux<br />

formes atypiques <strong>de</strong> 20 logements. Dans une<br />

rue étroite, Stéphane Maupin a imaginé ce bâtiment<br />

entièrement baigné <strong>de</strong> lumière et communautaire.<br />

Ce nouvel espace original propose une<br />

casca<strong>de</strong> <strong>de</strong> toitures parisiennes, une succession<br />

Coté rue, une forme en M,<br />

avec <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s c<strong>la</strong>ssiques d’enduit b<strong>la</strong>nc.<br />

Une casca<strong>de</strong> <strong>de</strong> cabanes pour vingt appartements<br />

avec terrasse privative pour chacun !<br />

Stéphane<br />

Maupin<br />

28<br />

29


architecture<br />

<strong>de</strong> terrasses suspendues qui seront pour les habitants<br />

<strong>de</strong> véritables pièces supplémentaires, <strong>la</strong>rges<br />

et confortables.<br />

Lopin <strong>de</strong> terre<br />

En refusant l’orientation frontale sur <strong>la</strong> rue, le bâtiment<br />

crée un réel sentiment d’intimité rési<strong>de</strong>ntielle.<br />

Le but ? Rapprocher les voisins, créer un espace<br />

partagé dans lequel l’autre n’est plus un étranger,<br />

un vrai vil<strong>la</strong>ge au cœur <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville ! Comment est née<br />

cette forme en M ? Le commanditaire, l’OPAC, souhaitait<br />

une toiture végétale. « Quitte à végétaliser,<br />

Comme un pied <strong>de</strong> nez à <strong>la</strong> ville bien propre et droite,<br />

le cœur <strong>de</strong> l’immeuble propose le désordre<br />

et <strong>la</strong> diversité, avec <strong>de</strong>s volumes couverts<br />

d’acier galva.<br />

L’architecte aime à évoquer une rue napolitaine<br />

ou une favel<strong>la</strong> pour définir le « brico<strong>la</strong>ge » central.<br />

Les appartements sont agencés en duplex avec vues traversantes.<br />

Ils bénéficient tous d’une luminosité naturelle rare en ville.<br />

30<br />

31


architecture<br />

autant que le toit s’écroule pour que tout le mon<strong>de</strong><br />

en profite, qu’au moins les habitants aient chacun<br />

droit à un lopin <strong>de</strong> terre ».<br />

Cabane<br />

Entre les contraintes <strong>de</strong> pentes <strong>de</strong> toit à 45°, <strong>de</strong><br />

faça<strong>de</strong>s c<strong>la</strong>ssiques en enduit b<strong>la</strong>nc sur les rues et<br />

l’interdiction d’ouvrir <strong>de</strong>s vues principales sur les<br />

lieux <strong>de</strong> sépulture, Stéphane Maupin a pu trouver<br />

un espace <strong>de</strong> liberté au cœur du bâtiment. Il en<br />

a joué comme un pied <strong>de</strong> nez à <strong>la</strong> ville, avec une<br />

casca<strong>de</strong> <strong>de</strong> « cabanes » en acier galva, <strong>de</strong>s canisses,<br />

<strong>de</strong> gros pots <strong>de</strong> fleurs et <strong>de</strong>s cheminements<br />

extérieurs. Une composition en « favel<strong>la</strong> » ou « rue<br />

napolitaine » pour que règne le brico<strong>la</strong>ge, l’incohérence<br />

et <strong>la</strong> liberté. Avec quelques <strong>la</strong>mpions multicolores<br />

tendus, on imagine aisément l’ambiance<br />

<strong>de</strong> vil<strong>la</strong>ge un soir d’été. En duplex et traversant,<br />

les logements bénéficient du confort thermique<br />

d’un ensemble c<strong>la</strong>ssé Très Haute Performance<br />

Environnementale (THPE).<br />

Terrasses et coursives extérieures vont<br />

favoriser une ambiance communautaire.<br />

P<strong>la</strong>ns : Une toiture-terrasse végétalisée qui se serait affaissé<br />

en son centre pour <strong>la</strong>isser p<strong>la</strong>ce à <strong>de</strong>s logements en casca<strong>de</strong>,<br />

lumineux et tournés les uns vers les autres. Une manière astucieuse<br />

et élégante <strong>de</strong> répondre aux contraintes du site, entre <strong>de</strong>ux rues<br />

et proche d’un cimetière pour lequel le Co<strong>de</strong> Civil interdit toute vue<br />

principale sur un lieu <strong>de</strong> sépulture.<br />

Architectes : Stéphane Maupin et Nico<strong>la</strong>s<br />

Hugon (Stéphane Maupin architecture+<strong>de</strong>sign)<br />

Surface : 1 800 m² Coût : 2,5 M€<br />

32<br />

33


architecture<br />

Le bois massif prêt<br />

pour 2020<br />

C’est en 2020 que tous les logements neufs <strong>de</strong>vront présenter un bi<strong>la</strong>n positif en<br />

énergie. Chez Honka, lea<strong>de</strong>r mondial <strong>de</strong>s systèmes constructifs en bois massif,<br />

<strong>la</strong> première <strong>maison</strong> <strong>la</strong>bellisée BBC marque une étape décisive sur <strong>la</strong> voie <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

performance ! Les consommations <strong>de</strong> chauffage le prouvent !<br />

La structure en bois massif est doublée d’un iso<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> fibre<br />

et d’un bardage en sapin brossé thermo-chauffé qui lui assure son<br />

imputrescibilité. L’assemb<strong>la</strong>ge d’angles débordant si caractéristique<br />

<strong>de</strong>s structures en bois empilé disparaît <strong>de</strong>rrière l’habil<strong>la</strong>ge iso<strong>la</strong>nt.<br />

Dans un environnement verdoyant, <strong>la</strong> construction est installée à <strong>la</strong> rupture <strong>de</strong> pente, avec un grand balcon plein sud, qui ménage<br />

<strong>de</strong> belles vues. Première <strong>maison</strong> en bois massif <strong>la</strong>bellisée BBC, ses consommations d’énergie sont très mo<strong>de</strong>stes. 10 euros par mois<br />

pour le chauffage, 7 euros par mois pour l’eau chau<strong>de</strong> !<br />

S<br />

i l’empi<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> rondins <strong>de</strong> bois est l’un <strong>de</strong>s<br />

plus vieux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> construction sur terre et<br />

qu’il fait toujours preuve <strong>de</strong> ses incroyables<br />

capacités iso<strong>la</strong>ntes dans toutes les régions froi<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète. Les systèmes en bois massif empilés<br />

sont soumis à <strong>de</strong>s phénomènes <strong>de</strong> tassement,<br />

dus aux charges qui compressent le matériau et à<br />

<strong>la</strong> rétractabilité naturelle du bois. Tous les spécialistes<br />

du bois massif maîtrisent sans souci cette<br />

« contrainte » naturelle et anticipent ces mouvements<br />

pour éviter les problèmes constructifs.<br />

Ils assurent le bon fonctionnement <strong>de</strong>s portes,<br />

fenêtres et escaliers avec <strong>de</strong>s montages sur glissière,<br />

<strong>de</strong>s tuyauteries souples et <strong>de</strong>s iso<strong>la</strong>nts<br />

compressibles.<br />

Mixité<br />

Mais, dans le cas <strong>de</strong> construction « mixte » où il<br />

s’agit d’accoler <strong>de</strong>s murs en béton ou en brique<br />

avec <strong>de</strong>s murs en madriers empilés, les <strong>de</strong>ux<br />

parties du bâtiment n’évoluent pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> même<br />

façon. Honka a mis au point une paroi non-tassante<br />

pour faciliter <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> ce type d’ouvrage.<br />

Cette innovation permet <strong>de</strong> combiner les mo<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> construction en bois, bois massif, ossature bois<br />

et poteau-poutre et d’associer d’autres matériaux<br />

<strong>de</strong> construction comme <strong>la</strong> pierre, l’acier, le verre.<br />

La famille <strong>de</strong>s bois reconstitués<br />

Cette paroi est réalisée en bois massif reconstitué<br />

(BMR). Baptisée Fusion, elle fait l’objet d’un<br />

brevet qui protège plusieurs années <strong>de</strong> recherche.<br />

Une innovation qui vient enrichir <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> famille<br />

<strong>de</strong>s matériaux fabriqués à base <strong>de</strong> bois, où l’on<br />

trouve déjà :<br />

– les panneaux <strong>de</strong> <strong>la</strong>ine <strong>de</strong> cellulose, du bois<br />

défibré utilisé en iso<strong>la</strong>tion ;<br />

– les panneaux <strong>de</strong> fibres à moyenne (MDF) ou<br />

haute <strong>de</strong>nsité (HDF) pour le mobilier, les p<strong>la</strong>nchers,<br />

l’agencement ;<br />

– les panneaux d’agglomérés avec <strong>de</strong>s particules<br />

non orientées, pour <strong>de</strong>s revêtements intérieurs,<br />

<strong>de</strong>s étagères, <strong>de</strong>s supports <strong>de</strong> couverture ;<br />

– <strong>de</strong>s panneaux <strong>de</strong> particules orientées (OSB)<br />

utilisés en construction pour leur gran<strong>de</strong> résistance<br />

mécanique ;<br />

Une architecture compacte, avec <strong>de</strong>s formes très contemporaines<br />

et <strong>de</strong>s débords <strong>de</strong> toit volumineux surlignés d’un habil<strong>la</strong>ge<br />

en zinc. Le constructeur fin<strong>la</strong>ndais Honka, lea<strong>de</strong>r mondial<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> construction en madriers et rondins empilés offre désormais<br />

une image radicalement mo<strong>de</strong>rne et performante, bien loin<br />

du chalet dans <strong>la</strong> forêt.<br />

Fabrication écologique<br />

L’entreprise fin<strong>la</strong>ndaise est soucieuse <strong>de</strong> l’environnement.<br />

Elle n’utilise que <strong>de</strong>s bois <strong>de</strong> provenance<br />

certifiée par une bonne gestion forestière<br />

et une rep<strong>la</strong>ntation. En fabriquant <strong>de</strong>s rondins<br />

et madriers plutôt que du ciment, on économise<br />

50 % d’énergie. La colle utilisée dans les <strong>maison</strong>s<br />

en bois massif est écologique. Les produits<br />

d’entretien industriel utilisés dans l’usine sont<br />

non polluants. La production est sans déchets<br />

car une partie <strong>de</strong>s chutes et résidus, tels que <strong>la</strong><br />

sciure, les copeaux et tout morceau <strong>de</strong> bois ne<br />

pouvant être utilisé pour les <strong>maison</strong>s est recyclé<br />

en composants pour litières animales, cartons,<br />

nids d’oiseaux. L’autre partie est utilisée pour produire<br />

l’énergie <strong>de</strong> l’usine.<br />

– <strong>de</strong>s panneaux <strong>de</strong> contrep<strong>la</strong>qué, avec leurs fines<br />

feuilles <strong>de</strong> bois déroulé, collées en couches croisées<br />

sur plusieurs épaisseurs ;<br />

– <strong>de</strong>s panneaux <strong>de</strong> bois massif contrecollé. Des<br />

assemb<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> plusieurs épaisseurs <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nches<br />

en panneaux <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong> surface, utiles<br />

pour former <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nchers ou <strong>de</strong>s pans <strong>de</strong> murs<br />

complets ;<br />

34 35


architecture<br />

sur sa longueur. Un madrier <strong>de</strong> bois massif ainsi<br />

reconstitué n’est plus tassant, car le pli central<br />

résiste à <strong>la</strong> compression. Associé à un iso<strong>la</strong>nt en<br />

fibre <strong>de</strong> bois, ce<strong>la</strong> permet d’unir les qualités traditionnelles<br />

du bois empilé (robustesse, confort,<br />

air ambiant optimal du bâti, hygrométrie stable,<br />

régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> l’humidité) : avec les hautes performances<br />

(thermique, déphasage) <strong>de</strong> cet iso<strong>la</strong>nt,<br />

dans un matériau disponible en <strong>de</strong>ux épaisseurs :<br />

128 et 204 mm, plus 160 mm d’iso<strong>la</strong>nt. Des critères<br />

écologiques en conservant toutes les qualités<br />

propres à <strong>la</strong> construction en bois massif.<br />

Première<br />

La première <strong>maison</strong> Honka Fusion a été <strong>la</strong>bellisée<br />

Effinergie BBC le 3 novembre 2010 dans <strong>la</strong> région<br />

lyonnaise. L’architecture est contemporaine, avec<br />

un toit p<strong>la</strong>t <strong>de</strong> p<strong>la</strong>in-pied et un bardage vertical, sur<br />

Avec ses 45 m 2 , l’espace <strong>de</strong> jour se prolonge<br />

jusqu’au balcon par une gran<strong>de</strong> baie vitrée dans<br />

<strong>de</strong> belles tonalités <strong>de</strong> couleur crème et gris.<br />

Dix madriers empilés suffisent à cloisonner le volume,<br />

l’isoler thermiquement et phoniquement, et à porter<br />

<strong>la</strong> toiture. Il s’agit ici <strong>de</strong> madriers sans tassement<br />

grâce à un pli central à fibre verticale.<br />

Une cloison vitrée maintient le contact visuel<br />

et sonore entre <strong>la</strong> cuisine et le séjour.<br />

Toutes les menuiseries sont à triple vitrage<br />

et en pin sylvestre, prépeintes en atelier.<br />

– <strong>de</strong>s poutres <strong>de</strong> <strong>la</strong>mellé-collé, constitués <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong>melles collées dans le même sens pour réaliser<br />

<strong>de</strong>s portées <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s dimensions à forte<br />

résistance mécanique et <strong>de</strong>s formes courbes ;<br />

– <strong>de</strong>s poutres en <strong>la</strong>mibois constituées <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cages<br />

minces <strong>de</strong> bois ;<br />

– les poutres contrecollées obtenus par col<strong>la</strong>ge<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ou plusieurs <strong>la</strong>mes épaisses <strong>de</strong> bois<br />

massif.<br />

Pli vertical<br />

Chez Honka, le bois massif reconstitué est novateur.<br />

Il s’agit <strong>de</strong> trois <strong>la</strong>mes <strong>de</strong> bois (appelés plis),<br />

<strong>de</strong> forte épaisseur (4 à 7 cm chacune), assemblées<br />

par une colle écologique spécifique, et dont<br />

le pli central est p<strong>la</strong>cé verticalement. Car, si le bois<br />

connaît un tassement sur son épaisseur, il ne se<br />

compresse pas dans le sens vertical <strong>de</strong> <strong>la</strong> fibre,<br />

Performances<br />

Les 142 m 2 habitables <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>meure <strong>de</strong> p<strong>la</strong>inpied<br />

se répartissent en une partie jour, avec cuisine<br />

et salon <strong>de</strong> 45 m 2 , et une partie nuit avec trois<br />

chambres et <strong>de</strong>ux salles <strong>de</strong> bains. À l’avant, une<br />

terrasse <strong>de</strong> 50 m 2 est suspendue dans <strong>la</strong> pente. La<br />

structure <strong>de</strong> construction, en murs <strong>de</strong> madriers en<br />

pin Sylvestre Honka Fusion <strong>de</strong> 142 mm est complétée<br />

par 160 mm d’iso<strong>la</strong>nt en fibre <strong>de</strong> bois et<br />

un bardage à pose vertical. En toiture-terrasse,<br />

240 mm d’iso<strong>la</strong>nts sont protégés par une membrane<br />

d’étanchéité EPDM collée à froid. La charpente<br />

est dimensionnée pour recevoir, à terme, <strong>la</strong><br />

couche <strong>de</strong> terre nécessaire à une végétalisation et<br />

l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> panneaux so<strong>la</strong>ires. Des menuiseries<br />

triple vitrage en pin du Nord viennent compléter<br />

l’enveloppe thermique. Côté énergie, une<br />

pompe à chaleur air/eau <strong>de</strong> 8 kWh <strong>de</strong> puissance<br />

alimente le p<strong>la</strong>ncher chauffant et <strong>la</strong> production<br />

d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire. La consommation est<br />

<strong>de</strong> 53,2 kWh/ep/m 2 /an. Les eaux <strong>de</strong> pluie sont<br />

récupérées dans une cuve <strong>de</strong> 8 m 3 . La première<br />

année complète, les frais étaient 127 euros pour<br />

le chauffage et <strong>de</strong> 84 euros pour <strong>la</strong> production<br />

d’eau chau<strong>de</strong>. En zone climatique H1c, <strong>la</strong> <strong>maison</strong><br />

a obtenu le <strong>la</strong>bel Bâtiment Basse Consommation<br />

(BBC) qui préfigure <strong>la</strong> Réglementation Thermique<br />

2012, et <strong>la</strong> lettre A au DPE. Le prix final est<br />

<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 2 000 € TTC/m 2 , pour cette <strong>maison</strong><br />

livrée clef en main avec ses terrasses et balcons.<br />

36 37


architecture<br />

142 m 2 <strong>de</strong> surface habitable. Les murs ne contiennent<br />

pas <strong>de</strong> pare-vapeur. Ils sont naturellement<br />

respirants. Le bois massif <strong>la</strong>isse circuler librement<br />

<strong>la</strong> vapeur d’eau <strong>de</strong>s murs à l’air libre et vice-versa.<br />

Le dossier a été validé par Promotelec après les<br />

résultats du test d’étanchéité à l’air. La <strong>maison</strong> est<br />

préparée pour <strong>de</strong>venir, avant l'échéance <strong>de</strong> 2020,<br />

Bepos (bâtiment à énergie <strong>positive</strong>) par l'adjonction<br />

<strong>de</strong> panneaux so<strong>la</strong>ires photovoltaïques et thermiques<br />

et par végétalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> toiture.<br />

Lignes épurées<br />

Avec une iso<strong>la</strong>tion extérieure, les assemb<strong>la</strong>ges<br />

traditionnels <strong>de</strong>s madriers sont invisibles,<br />

puisque le bardage couvre l’iso<strong>la</strong>nt et les angles.<br />

Dans l’une <strong>de</strong>s trois chambres <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>meure <strong>de</strong> 142 m 2 , on peut<br />

remarquer les lignes caractéristiques <strong>de</strong>s assemb<strong>la</strong>ges à mi-bois<br />

pour les madriers empilés. Le bois est simplement <strong>la</strong>suré. En bois<br />

massif empilé, on distingue le madrier à <strong>la</strong> forme p<strong>la</strong>ne, du rondin<br />

à <strong>la</strong> forme arrondie et <strong>de</strong> <strong>la</strong> fuste, le tronc d’arbre brut, juste écorcé.<br />

Les <strong>de</strong>ux salles <strong>de</strong> bains présentent <strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> couleur et <strong>de</strong> matière très différentes. Mais elles affichent une mo<strong>de</strong>rnité bien éloignée<br />

<strong>de</strong> l’image traditionnelle du chalet.<br />

Avec trois côtés vitrés, <strong>la</strong> cuisine a bénéficié <strong>de</strong> toutes les attentions pour en faire <strong>la</strong> pièce <strong>la</strong> plus lumineuse et accueil<strong>la</strong>nte <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong>.<br />

Ce qui donne à <strong>la</strong> <strong>maison</strong>, cette enveloppe très<br />

lisse et épurée dans sa forme. Ici, l’habil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s<br />

faça<strong>de</strong>s se caractérise par <strong>de</strong>s <strong>la</strong>mes <strong>de</strong> 180 mm<br />

en sapin brossé et thermo chauffé. Le bois subit<br />

un traitement à haute température pour le stabiliser<br />

et le rendre imputrescible et indéformable.<br />

Le traitement modifie les qualités intrinsèques du<br />

bois pour le préserver <strong>de</strong>s attaques d'insectes et<br />

empêcher les champignons <strong>de</strong> se développer.<br />

Ainsi traité, il est parfait pour un emploi en extérieur.<br />

D’autre part, n’étant soumis à aucun bain<br />

chimique, il peut être éventuellement recyclé en<br />

fin <strong>de</strong> vie.<br />

Loin du chalet<br />

Grâce à ses angles <strong>de</strong> croisement courts limitant<br />

l’emprise au sol, cette paroi offre une technicité<br />

qui lui permet <strong>de</strong> s’intégrer dans <strong>de</strong>s sites<br />

urbains et dans une architecture contemporaine.<br />

En se mariant aisément avec d’autres systèmes<br />

constructifs, elle se prête à toutes les lignes<br />

expressives ou minimalistes. À noter que le revêtement<br />

extérieur s’adapte selon l’architecture locale,<br />

les envies ou le budget. Un crépi ou tout autre<br />

bardage peut être choisi. On est donc désormais<br />

bien loin <strong>de</strong> <strong>la</strong> cabane en rondin dans les forêts<br />

nordiques ou du chalet <strong>de</strong> montagne.<br />

38 39


Architecture<br />

Une seule direction : le sud !<br />

Pour construire à haute efficience énergétique, l’orientation au Sud est <strong>la</strong> solution<br />

<strong>la</strong> plus efficace et <strong>la</strong> moins onéreuse. Dans un contexte parcel<strong>la</strong>ire complexe et<br />

au prix <strong>de</strong> quelques contorsions, cette <strong>maison</strong> a obtenu le <strong>la</strong>bel Minergie P.<br />

grâce à son architecture atypique.<br />

F<br />

ruit du fractionnement d’une gran<strong>de</strong> propriété<br />

avec manoir ancien près <strong>de</strong> Lausanne, le<br />

découpage parce<strong>la</strong>ire libérait un terrain <strong>de</strong><br />

forme étrange : en triangle, avec un resserrement<br />

central et un accès bas en pente. L’architecte<br />

<strong>Tomas</strong> Miku<strong>la</strong>s va s’emparer <strong>de</strong> cette morphologie<br />

particulière pour proposer un projet qui optimise les<br />

apports so<strong>la</strong>ires. La forme <strong>de</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong><br />

est le trapèze, avec un axe <strong>de</strong> symétrie nord-sud.<br />

La gran<strong>de</strong> face du trapèze s’ouvre <strong>la</strong>rgement vers<br />

le sud et le soleil. Elle contient ainsi <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s<br />

baies vitrées et les panneaux so<strong>la</strong>ires thermiques<br />

sur le toit. Les faces <strong>la</strong>térales, rabattues vers<br />

l’arrière, possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s ouvertures <strong>de</strong> dimension<br />

plus réduite. En face nord, une ouverture circu<strong>la</strong>ire<br />

unique éc<strong>la</strong>ire <strong>la</strong> cage d’escaliers et donne un<br />

point <strong>de</strong> vue vers l’arrière du jardin. À l’avant, une<br />

double terrasse oblique suit <strong>la</strong> limite ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

parcelle et couvre un portique d’entrée, le garage<br />

ainsi qu’une cave.<br />

Trois chambres avec mezzanine<br />

L’habitation s’organise sur quatre niveaux avec, en<br />

bas, le garage, <strong>la</strong> cave extérieure, l’entrée <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

vil<strong>la</strong>, une salle <strong>de</strong> jeux partiellement enterrée et<br />

les locaux <strong>de</strong> service (chaufferie, buan<strong>de</strong>rie, cave).<br />

Béton gris c<strong>la</strong>ir pour <strong>la</strong> partie semi-enterrée, crépi gris foncé<br />

sur structure bois à l’étage médian et bardage <strong>de</strong> mélèze pré-grisé<br />

pour <strong>la</strong> partie supérieure <strong>de</strong> cette <strong>maison</strong> singulière.<br />

Abondance <strong>de</strong> verre en baies et fenêtres,<br />

mais aussi en gar<strong>de</strong>-corps extérieur<br />

et intérieur.<br />

C’est à l’arrière que l’on perçoit<br />

le mieux <strong>la</strong> composition en trapèze.<br />

Une faça<strong>de</strong> nord uniquement ouverte<br />

d’un oculus sur <strong>la</strong> montée d’escalier,<br />

<strong>de</strong>s faces <strong>la</strong>térales rabattues vers<br />

l’arrière avec <strong>de</strong> petites ouvertures.<br />

Et une <strong>la</strong>rge partie sud qui optimise<br />

l’ensoleillement avec <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s baies<br />

et <strong>de</strong>s panneaux so<strong>la</strong>ires sur le toit.<br />

À l’étage principal, les espaces<br />

<strong>de</strong> séjour, avec cuisine, salle à<br />

manger, salon et, sur l’arrière,<br />

<strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> service (cellier et<br />

WC visiteurs). Les baies vitrées<br />

coulissantes donnent accès à <strong>la</strong><br />

terrasse sud revêtue <strong>de</strong> <strong>la</strong>mes<br />

<strong>de</strong> bois. À l’étage supérieur, trois<br />

chambres en duplex. Chacune<br />

comprend une galerie supérieure servant <strong>de</strong><br />

bureau ou d’espace <strong>de</strong> jeux pour les enfants. Les<br />

espaces sanitaires et le dressing se trouvent sur <strong>la</strong><br />

partie arrière, sous les mezzanines.<br />

30 cm d’iso<strong>la</strong>nt<br />

Coté technique, <strong>la</strong> <strong>maison</strong> est protégée par<br />

plus <strong>de</strong> 30 cm d’iso<strong>la</strong>tion thermique, que ce<br />

soit dans les parties en béton contre terre ou<br />

dans l’ossature bois <strong>de</strong>s étages supérieurs. Elle<br />

est chauffée par une pompe à chaleur (PAC)<br />

avec son<strong>de</strong> géothermique, même si <strong>la</strong> majeure<br />

partie <strong>de</strong> l’année, ce chauffage est <strong>pratique</strong>ment<br />

inutile, car <strong>la</strong> structure so<strong>la</strong>ire passive remplit son<br />

rôle et permet <strong>de</strong> capter l’énergie nécessaire à<br />

l’intersaison. Le chauffage est assuré à 100 % par<br />

<strong>la</strong> PAC. Elle fournit aussi 55 % <strong>de</strong>s besoins en eau<br />

chau<strong>de</strong> sanitaire. La différence est apportée par<br />

les panneaux so<strong>la</strong>ires pour 36 % et l’électricité,<br />

en ultime recours, pour 9 %. Cette construction<br />

possè<strong>de</strong> une venti<strong>la</strong>tion douce à double flux pour<br />

assurer un renouvellement permanent <strong>de</strong> l’air. L’air<br />

frais est amené par un puits canadien ceinturant <strong>la</strong><br />

moitié <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> et qui permet <strong>de</strong> préchauffer<br />

l’air en hiver et <strong>de</strong> le rafraîchir en été en le faisant<br />

passer dans <strong>de</strong>s conduites enterrées.<br />

42<br />

43


Architecture<br />

Minergie P.<br />

Les fondations semi-enterrées en béton sont isolées par 30 cm<br />

<strong>de</strong> polystyrène. Le décaissement est mis à profit pour installer<br />

un puits canadien qui ceinture <strong>la</strong> <strong>maison</strong> et permet <strong>de</strong> préchauffer<br />

l’air entrant par <strong>la</strong> vmc double flux.<br />

À l’intérieur, <strong>de</strong>s matériaux sobres et contemporains ont été retenus.<br />

Le bois est présent par l’expression <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nchers<br />

supérieurs (solivage) qui est gardé visible. La tonalité générale<br />

est dans les gris c<strong>la</strong>irs, beiges ou anthracite. Seuls les espaces<br />

<strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion sont soulignés par une couleur rouge qui dynamise<br />

l’expression spatiale.<br />

L’organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie nuit est très intéressante. Les trois<br />

chambres sont en duplex, elles disposent toutes d’une mezzanine.<br />

Minergie Passif est un <strong>la</strong>bel <strong>de</strong> certification <strong>de</strong><br />

bâtiments sains et écologiques, d’origine suisse. Il<br />

correspond aux critères du Passiv Haus allemand<br />

et du Bâtiment à Basse Consommation (BBC)<br />

français, mais il est considéré comme le plus<br />

strict au niveau européen. Il est proposé dans<br />

l’hexagone pour vali<strong>de</strong>r un haut niveau <strong>de</strong><br />

performance. Le bâtiment entier est considéré<br />

comme un système intégral, avec l’enveloppe<br />

du bâtiment et les instal<strong>la</strong>tions techniques, dont<br />

<strong>la</strong> qualité est mesurée par <strong>la</strong> consommation<br />

d’énergie. Il prend aussi en compte les appareils<br />

électroménagers (c<strong>la</strong>sse A minimum). Les<br />

principales exigences sont :<br />

– énergies renouve<strong>la</strong>bles so<strong>la</strong>ires<br />

– étanchéité à l’air<br />

– iso<strong>la</strong>tion thermique entre 20 et 35 cm<br />

– triple vitrage<br />

– distribution <strong>de</strong> chaleur par air possible<br />

– appareils électroménagers <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A<br />

– vmc double flux<br />

– besoin <strong>de</strong> puissance thermique maximale<br />

pour l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> chauffage : 10 W/m 2<br />

(avec vmc)<br />

– consommation d’énergie : 30 kWh/ep/m 2 /an<br />

sans modu<strong>la</strong>tion d’altitu<strong>de</strong><br />

Préfabriqués en atelier,les étages supérieurs sont à ossature<br />

bois avec 30 cm d’iso<strong>la</strong>nt naturel. L’étanchéité à l’air entre<br />

les modules <strong>de</strong> murs et les menuiseries a été contrôlée<br />

par un test blower-door.<br />

Confort<br />

Parmi les autres équipements techniques,<br />

citons une instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> domotique, l’aspirateur<br />

centralisé ainsi qu’un réservoir <strong>de</strong> récupération<br />

<strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> pluie, tous <strong>de</strong>s éléments favorables<br />

au confort <strong>de</strong>s habitants, mais qui ont aussi<br />

été retenus dans un souci <strong>de</strong> préservation <strong>de</strong><br />

l’environnement. La <strong>maison</strong> a passé avec succès<br />

le test d'étanchéité à l'air (BlowerDoor) exigé par<br />

le <strong>la</strong>bel Minergie P. Le test fut effectué au moment<br />

où <strong>la</strong> <strong>maison</strong> était fermée, mais avant <strong>la</strong> réalisation<br />

<strong>de</strong>s finitions intérieures et <strong>la</strong> pose <strong>de</strong> l’iso<strong>la</strong>tion<br />

périphérique, ceci pour permettre d’éventuelles<br />

corrections tant que les structures principales sont<br />

facilement accessibles.<br />

Architecte : <strong>Tomas</strong> Miku<strong>la</strong>s – Maracon, Suisse.<br />

La cheminée à foyer fermé est équipée d’un récupérateur <strong>de</strong> chaleur.<br />

Garage et caves sont<br />

dissociés du bâti principal<br />

qui se développe<br />

sur quatre niveaux.<br />

Les trois chambres<br />

disposent<br />

d’une mezzanine<br />

sous les toits.<br />

Le séjour s’ouvre<br />

sur <strong>la</strong> terrasse au sud.<br />

Les pièces <strong>de</strong> service forment<br />

un tampon côté nord.<br />

44 45


Chauffage<br />

Infos<br />

GF SERVIVES<br />

Chaudière multi-combustible <strong>de</strong><br />

245 kW <strong>de</strong> puissance acceptant<br />

sciure, copeaux, granulés,<br />

coquille <strong>de</strong> noix, elle est dotée<br />

d’un échangeur <strong>de</strong> chaleur, d’un<br />

foyer en acier réfractaire avec<br />

enduit et pierre <strong>de</strong> Silice. Alimentée<br />

par vis sans fin accessible<br />

sur toute sa longueur (G50).<br />

Modu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> puissance automatique<br />

en fonction du ren<strong>de</strong>ment<br />

<strong>de</strong> combustion par son<strong>de</strong><br />

<strong>la</strong>mbda. Pupitre <strong>de</strong> comman<strong>de</strong><br />

programmable ou en service<br />

continu. Allumage électrique<br />

automatique par venti<strong>la</strong>tion d’air<br />

chaud soufflé.<br />

RAVELLI ECOTECK<br />

HRV 135 est un thermopoêle <strong>de</strong><br />

17 kW, équipé d'une soufflerie<br />

et d'échangeurs en acier inox,<br />

<strong>de</strong>stiné à chauffer <strong>la</strong> pièce principale.<br />

Son ren<strong>de</strong>ment est <strong>de</strong><br />

plus <strong>de</strong> 90 %. Son habil<strong>la</strong>ge, en<br />

acier ou en céramique, est disponible<br />

en différentes couleurs.<br />

En plus que chauffer l'eau pour<br />

les radiateurs, Riviera a un venti<strong>la</strong>teur<br />

qui lui permet <strong>de</strong> chauffer<br />

l'air par diffusion : cette caractéristique<br />

en fait une source <strong>de</strong><br />

chaleur particulièrement riche et<br />

<strong>de</strong> gran<strong>de</strong> polyvalence.<br />

QAITO 2.5<br />

Simple et d'un élégant <strong>de</strong>sign<br />

ce nouveau mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> chauffage<br />

est capable d'offrir à une pièce<br />

à vivre les 2 ou 3 °C <strong>de</strong> température<br />

supplémentaires pour<br />

affronter les trop fraîches soirées<br />

<strong>de</strong> printemps ou d'automne. L'ingéniosité<br />

et l'utilité du Qaïto 2.5,<br />

inventé en 2010, lui a valu <strong>la</strong><br />

médaille d'or 2011 du Concours<br />

Lépine. Qaïto 2.5 se pose tout<br />

simplement dans un foyer fermé,<br />

un insert ou un poêle à bois, où<br />

il brûlera dans son propre foyer<br />

2,5 litres <strong>de</strong> pellets. Energie<br />

renouve<strong>la</strong>ble, écologique et<br />

économique les pellets procurent<br />

une combustion <strong>de</strong> 5 kW<br />

au kilo, sans o<strong>de</strong>ur ni fumée, et<br />

épargnent bien <strong>de</strong>s corvées <strong>de</strong><br />

bois. Qualité supplémentaire,<br />

et non superflue, Qaïto 2.5 est<br />

100 % « ma<strong>de</strong> in France » !<br />

PERGE<br />

Gervanne est un hydro-pôele à<br />

granulés <strong>de</strong> 17 kW <strong>de</strong> dimensions<br />

compactes. Il est proposé<br />

en 3 coloris. Il est équipé d'un<br />

écran <strong>de</strong> contrôle simple d'utilisation<br />

et d'une lecture aisée.<br />

Celui-ci permet d'accé<strong>de</strong>r aux<br />

fonctions <strong>de</strong> confort indispensable<br />

au client ainsi qu'au paramètre<br />

<strong>de</strong> rég<strong>la</strong>ge nécessaire<br />

à l'instal<strong>la</strong>teur pour l'adapter<br />

aux exigences <strong>de</strong> l'instal<strong>la</strong>tion.<br />

L'hydro-poêle Gervanne offre<br />

une véritable solution <strong>de</strong> chauffage<br />

central à granulés avec un<br />

ren<strong>de</strong>ment exceptionnel (jusqu'à<br />

97,8 %) et <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong><br />

CO 2<br />

<strong>de</strong> 0,04 % et émissions<br />

<strong>de</strong> poussières extrêmement<br />

réduites.<br />

FONTE FLAMME<br />

Dans le souci d'allier performance<br />

et compétitivité, Fonte F<strong>la</strong>mme<br />

<strong>la</strong>nce sa nouvelle gamme <strong>de</strong><br />

Foyers avec le 700 F<strong>la</strong>shvision<br />

et le 775 Spécialvision. Succédant<br />

à l'ancienne, elle en hérite<br />

sa robustesse, ses parois en<br />

fonte épaisse, sa qualité <strong>de</strong> fabrication,<br />

ses 2 c<strong>la</strong>pets qui facilitent<br />

l'allumage et permettent un<br />

parfait contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> puissance<br />

<strong>de</strong> chauffe, sa gran<strong>de</strong> vision du<br />

feu et sa vitre pyrolyse autonettoyante.<br />

Ces critères se sont vus<br />

renforcer grâce à <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong><br />

recherche et développement.<br />

En effet, les principes <strong>de</strong> combustion<br />

ont beaucoup évolués<br />

(2 brevets ont été déposés)<br />

afin <strong>de</strong> répondre aux exigences<br />

et besoins environnementaux<br />

actuels.<br />

HASE<br />

Avec une puissance <strong>de</strong> 2 à 5 kW,<br />

le poêle Merida a été conçu pour<br />

les habitations mo<strong>de</strong>rnes à faible<br />

consommation d’énergie. Ici le<br />

modèle Merida en édition spéciale<br />

Lave avec son corps en<br />

acier noir, un habil<strong>la</strong>ge en céramique<br />

spéciale, lisse et satinée<br />

faite à <strong>la</strong> main. Hauteur : 135,5 cm<br />

– Largeur : 37 cm – Profon<strong>de</strong>ur :<br />

41 cm – Puissance : 4 kW (adapté<br />

BBC) – Ren<strong>de</strong>ment : 80 % –<br />

Console tournante à 180°.<br />

HERZ<br />

La chaudière Herz BioFire est une<br />

réponse aux gros projets grâce à<br />

sa possibilité <strong>de</strong> fonctionner en<br />

casca<strong>de</strong> permettant <strong>de</strong> réaliser<br />

<strong>de</strong>s projets jusqu’à 2 000 kW.<br />

Parmi ses atouts citons sa son<strong>de</strong><br />

Lambda. Intégrée, elle contrôle<br />

en permanence les gaz <strong>de</strong> combustion,<br />

il est possible d’atteindre<br />

en permanence <strong>de</strong> parfaites<br />

valeurs <strong>de</strong> combustion et <strong>de</strong><br />

faibles valeurs d’émissions. La<br />

son<strong>de</strong> Lambda corrige <strong>la</strong> quantité<br />

<strong>de</strong> combustible nécessaire<br />

ainsi que <strong>la</strong> quantité d’air secondaire<br />

afin <strong>de</strong> toujours<br />

obtenir <strong>la</strong><br />

Herz<br />

plus propre <strong>de</strong>s combustions,<br />

et ce également en fonctionnement<br />

à puissance réduite. Il en<br />

résulte une baisse <strong>de</strong>s besoins<br />

en combustible et une diminution<br />

<strong>de</strong>s valeurs d’émissions, même<br />

avec <strong>de</strong>s qualités <strong>de</strong> combustible<br />

différentes.<br />

BRISACH<br />

En 2012, Brisach <strong>de</strong>vient le<br />

premier réseau conventionné par<br />

Qualit’ENR pour dispenser <strong>la</strong> formation<br />

: appareils bois indépendants.<br />

Le centre <strong>de</strong> formation <strong>de</strong><br />

Brisach situé à Sainte Maxime<br />

est le premier <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession à<br />

être conventionné par Qualit’ENR<br />

pour dispenser une formation<br />

« appareils bois indépendants »<br />

reconnue pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>la</strong> qualification<br />

Qualibois. Choisir un<br />

instal<strong>la</strong>teur Qualibois permet au<br />

consommateur <strong>de</strong> s’assurer que :<br />

– Son instal<strong>la</strong>teur a suivi une formation<br />

rigoureuse en matière<br />

<strong>de</strong> connaissances, <strong>de</strong> maintenance,<br />

<strong>de</strong> <strong>pratique</strong>s techniques<br />

et <strong>de</strong> sécurité sur les produits<br />

Brisach.<br />

– L’instal<strong>la</strong>teur dispose <strong>de</strong> toutes<br />

les assurances nécessaires.<br />

– Il est éligible à certaines ai<strong>de</strong>s<br />

financières accordées par les<br />

pouvoirs publics pour une instal<strong>la</strong>tion<br />

réalisée par un professionnel<br />

Qualibois.<br />

FLAMME VERTE<br />

Depuis 2010, les industriels<br />

signataires <strong>de</strong> <strong>la</strong> charte F<strong>la</strong>mme<br />

Verte « appareils indépendants »,<br />

encouragés par l’A<strong>de</strong>me, se sont<br />

engagés à faire contrôler leurs<br />

appareils <strong>de</strong> chauffage au bois<br />

les mieux vendus sur le marché<br />

français par un organisme indépendant,<br />

Certita*. Les premiers<br />

résultats viennent d’être publiés.<br />

Désormais chaque année, <strong>de</strong><br />

manière aléatoire, Certita sélectionne<br />

les appareils F<strong>la</strong>mme<br />

Verte les plus représentatifs du<br />

marché pour les soumettre à<br />

<strong>de</strong>s tests, réalisés par <strong>de</strong>s <strong>la</strong>boratoires<br />

notifiés. À cette occasion,<br />

il est possible qu’un équipement<br />

per<strong>de</strong> son <strong>la</strong>bel F<strong>la</strong>mme Verte<br />

ou qu’en revanche si les performances<br />

se révèlent supérieures<br />

à celles affichées sur l’appareil,<br />

ce <strong>de</strong>rnier intègre <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse<br />

d’étoiles supérieure. La première<br />

série <strong>de</strong> contrôles a donné les<br />

résultats suivants : sur douze<br />

appareils testés, neuf, qui étaient<br />

conformes aux critères affichés,<br />

conservent leur c<strong>la</strong>sse d’origine,<br />

<strong>de</strong>ux gagnent une étoile, et un<br />

appareil se trouve rétrogradé en<br />

c<strong>la</strong>sse 4 étoiles.<br />

46 47


Chauffage<br />

L’eau chau<strong>de</strong> sanitaire :<br />

1 re dépense d’énergie<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> ?<br />

Avec une iso<strong>la</strong>tion thermique <strong>de</strong> plus en plus performante, les consommations<br />

<strong>de</strong> chauffage vont fortement diminuer dans les années à venir. Mais il n’en ira pas<br />

<strong>de</strong> même pour l’eau chau<strong>de</strong> sanitaire qui pourrait atteindre jusqu’à 50 % du coût<br />

<strong>de</strong>s dépenses énergétiques. Pourtant, si les volumes d’eau chau<strong>de</strong> augmentent<br />

avec <strong>la</strong> qualité du confort <strong>de</strong>s logements, il est aisé d’en diminuer le prix.<br />

D<br />

evant <strong>la</strong> multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> solutions techniques,<br />

un petit inventaire s’impose. Le salon<br />

« Interclima+elec », dédié à l’efficacité énergétique<br />

et aux énergies renouve<strong>la</strong>bles pour les<br />

spécialistes du génie climatique et du génie électrique,<br />

qui s’est déroulé à Paris en Février nous<br />

offrait l’occasion <strong>de</strong> découvrir les gran<strong>de</strong>s tendances<br />

et les innovations d’une filière dynamique et<br />

en pleine mutation. Avec près <strong>de</strong> 550 000 chauffe-eau<br />

installés par an, l’offre est d’une gran<strong>de</strong><br />

diversité. Rien que pour le chauffe-eau thermodynamique,<br />

qui ne représente <strong>de</strong> 2 % du marché, on<br />

relevait 79 modèles sous 34 marques différentes !<br />

L’eau chau<strong>de</strong> sanitaire peut être produite par une<br />

chaudière, un chauffe-eau instantané ou à accumu<strong>la</strong>tion,<br />

avec <strong>de</strong>s énergies fossiles, électriques<br />

ou renouve<strong>la</strong>bles, avec une pompe à chaleur, un<br />

système thermodynamique air/eau, à con<strong>de</strong>nsation<br />

ou so<strong>la</strong>ire. On voit même apparaître le coup<strong>la</strong>ge <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> production d’eau chau<strong>de</strong> avec <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion.<br />

Quels besoins ?<br />

Pour s’y retrouver, <strong>la</strong> première étape est un état <strong>de</strong>s<br />

lieux du logement à rénover ou à construire pour<br />

abor<strong>de</strong>r les gran<strong>de</strong>s questions qui vont déterminer<br />

le choix final. Le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie, le nombre d’habitants<br />

et <strong>de</strong> salles <strong>de</strong> bains permettra d’établir le<br />

volume d’eau nécessaire et surtout l’ampleur <strong>de</strong>s<br />

pics <strong>de</strong> consommation. Ensuite, intervient <strong>la</strong> configuration<br />

<strong>de</strong>s espaces avec <strong>la</strong> possibilité d’installer<br />

un équipement volumineux (ballon), <strong>de</strong> développer<br />

un réseau <strong>de</strong> tuyaux discret ou pas. Quant à<br />

<strong>la</strong> source d’énergie, il faut analyser <strong>la</strong> possibilité<br />

d’installer <strong>de</strong>s capteurs so<strong>la</strong>ires thermiques sur un<br />

toit, un balcon ou une faça<strong>de</strong>, <strong>de</strong> se raccor<strong>de</strong>r à<br />

un réseau <strong>de</strong> gaz urbain ou d’utiliser les énergies<br />

Chaudière murale gaz à con<strong>de</strong>nsation<br />

avec <strong>la</strong> modu<strong>la</strong>tion <strong>la</strong> plus basse du<br />

marché. La Con<strong>de</strong>ns 7 500 W bénéficie<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> technologie con<strong>de</strong>nsation<br />

permettant d’utiliser <strong>la</strong> quasi totalité<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur fournie par <strong>la</strong> combustion,<br />

y compris <strong>la</strong> chaleur <strong>la</strong>tente présente<br />

dans <strong>la</strong> vapeur d’eau. Le rapport<br />

<strong>de</strong> modu<strong>la</strong>tion est exceptionnel, <strong>de</strong> 0,9<br />

à 9 kW, avec un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 109 %.<br />

Elle garantit au consommateur plus<br />

<strong>de</strong> 30 % d’économies par an par<br />

rapport à une chaudière c<strong>la</strong>ssique.<br />

La chaudière distribue <strong>de</strong> très petites quantités <strong>de</strong> chaleur sans<br />

jamais s’arrêter ce qui limite au maximum le nombre <strong>de</strong> cycles <strong>de</strong><br />

fonctionnement augmentant ainsi <strong>la</strong> longévité <strong>de</strong>s composants. En<br />

phase avec les exigences <strong>de</strong>s <strong>la</strong>bels réglementaires (RT 2012) avec<br />

une consommation énergétique <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 50 kWh/m 2 ainsi qu’une<br />

réduction <strong>de</strong>s émissions polluantes NOx et CO 2<br />

pour le respect <strong>de</strong><br />

l’environnement. Poids : 52 kg. Bosch Thermotechnologie.<br />

Les chauffe-eau thermodynamiques Aquanex<br />

<strong>de</strong> Chaffoteaux s’adaptent à toutes les<br />

configurations. Ils sont aussi faciles à installer<br />

qu’un chauffe-eau électrique. Aquanext prend<br />

les calories, soit dans l’air ambiant d’une pièce<br />

non chauffée (garage, buan<strong>de</strong>rie), soit dans<br />

l’air extérieur. Caractéristiques techniques :<br />

8h temps <strong>de</strong> chauffe record même à - 5°, 70 %<br />

d’économies d’énergie par rapport à<br />

un chauffe-eau électrique c<strong>la</strong>ssique,<br />

32 % d’économies sur un tarif<br />

électrique avec un fonctionnement<br />

uniquement en heures creuses,<br />

COP <strong>de</strong> 3,3 à 7°C, jusqu’à 549 litres<br />

d’eau chau<strong>de</strong> disponible à 40°.<br />

Chaffoteaux Aquanext split.<br />

employées pour le chauffage. La qualité du dimensionnement<br />

<strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion est décisive pour<br />

garantir <strong>la</strong> performance attendue. Si, elle est inférieure<br />

aux besoins, il est toujours désagréable <strong>de</strong><br />

La solution mixte <strong>de</strong> Clipsol est unique sur le marché.<br />

Elle permet <strong>de</strong> produire à <strong>la</strong> fois <strong>de</strong> l’eau chau<strong>de</strong>, du chauffage<br />

et <strong>de</strong> l’électricité.<br />

• Pratique : un seul capteur sur le toit, une seule déc<strong>la</strong>ration<br />

<strong>de</strong> travaux, une seule intervention <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>teur pour un temps<br />

<strong>de</strong> montage réduit (3 à 4 jours).<br />

• Confortable : <strong>de</strong> l’eau chau<strong>de</strong> gratuite, immédiatement disponible<br />

et abondante.<br />

• Économique : un gain <strong>de</strong> 50 à 80 % sur <strong>la</strong> facture d’eau chau<strong>de</strong>.<br />

• Gain annuel jusqu’à 1 600 € en revendant sa production<br />

d’électricité au réseau.<br />

• Optimisation du crédit d’impôt.<br />

• Esthétique : intégration architecturale parfaite grâce à une trame<br />

i<strong>de</strong>ntique <strong>de</strong>s parties thermiques et photovoltaïques.<br />

• Aucune tuyauterie visible sur <strong>la</strong> toiture.<br />

En neuf comme en rénovation.<br />

finir une douche à l’eau froi<strong>de</strong>. Si elle est supérieure,<br />

ce sont <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> litres d’eau <strong>de</strong> trop<br />

qui seront maintenus à haute température durant<br />

<strong>de</strong>s années.<br />

Les ai<strong>de</strong>s financières<br />

Plusieurs équipements bénéficient <strong>de</strong> crédits d’impôts<br />

au titre du développement durable. Inclus ou<br />

non dans un bouquet <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> rénovation, le<br />

montant peut aller <strong>de</strong> 15 à 34 % du prix du matériel<br />

(hors main d’œuvre) pour les pompes à chaleur et<br />

les instal<strong>la</strong>tions au bois. Mention spéciale pour le<br />

so<strong>la</strong>ire thermique qui bénéficie du crédit d’impôt<br />

jusqu’à 40 % limité à 1 000 euros par m 2 <strong>de</strong> capteur<br />

so<strong>la</strong>ire et <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s directes par beaucoup <strong>de</strong> collectivités<br />

locales ( voir toutes les ai<strong>de</strong>s recensées<br />

dans nos pages « Ai<strong>de</strong>s financières »).<br />

Les règles<br />

Les normes <strong>de</strong> production <strong>de</strong> cette eau chau<strong>de</strong> sont<br />

précises. Elles doivent répondre à l’arrêté du 23 juin<br />

1978 qui fixe le seuil maximum <strong>de</strong> température<br />

Longévité<br />

La durée <strong>de</strong> vie d’un chauffe-eau dépend <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

qualité <strong>de</strong> l’eau, qui dépend <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux critères : le<br />

<strong>de</strong>gré TH et <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> nitrates, chlorures et<br />

sulfates.<br />

• Le <strong>de</strong>gré TH. L’eau est dure (<strong>de</strong> 15 à 50 °f)<br />

ou entartrante lorsqu’elle contient beaucoup<br />

<strong>de</strong> magnésium et <strong>de</strong> calcium. Ce qui est bénéfique<br />

pour <strong>la</strong> protection <strong>de</strong> <strong>la</strong> cuve. Lorsque ces<br />

éléments sont peu présents, ou complètement<br />

absents, elle est douce (0 à 14 °f). Dans ce cas,<br />

elle est agressive pour <strong>la</strong> cuve du chauffe-eau.<br />

• La quantité <strong>de</strong> nitrates, chlorures et sulfates.<br />

Ces éléments accentuent <strong>la</strong> corrosion <strong>de</strong>s<br />

métaux. L’eau est alors très agressive pour <strong>la</strong> cuve<br />

<strong>de</strong> l’appareil.<br />

La nouvelle gamme <strong>de</strong>s chaudières<br />

Modulens De Dietrich représente<br />

<strong>la</strong> solution idéale pour l’habitat BBC<br />

en matière <strong>de</strong> chauffage et d’eau<br />

chau<strong>de</strong> sanitaire. La technique<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> con<strong>de</strong>nsation limite <strong>la</strong> quantité<br />

d’énergie utilisée, le brûleur à gaz<br />

modu<strong>la</strong>nt réduit au maximum les rejets<br />

polluants et <strong>la</strong> toute nouvelle régu<strong>la</strong>tion<br />

est très performante. De plus, Modulens<br />

offre <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> coupler<br />

sa chaudière à con<strong>de</strong>nsation avec<br />

le so<strong>la</strong>ire pour faire encore plus<br />

d’économies. Esthétique, sobre<br />

et mo<strong>de</strong>rne, équipée d’une porte<br />

verrouillée pour une sécurité électrique<br />

optimale. La régu<strong>la</strong>tion Diematic<br />

iSystem offre une parfaite ergonomie<br />

<strong>de</strong> programmation. Jusqu’à 30 %<br />

d’économies par rapport à une chaudière ancienne génération.<br />

Échangeur monobloc ultra réactif <strong>de</strong> 15 kW, 25 kW ou 35 kW,<br />

en aluminium, à très haut ren<strong>de</strong>ment annuel d’exploitation jusqu’à<br />

109 %. Il permet un réchauffage <strong>de</strong> l’eau encore plus rapi<strong>de</strong> avec un<br />

débit jusqu’à 25,5 litres par minute. Modu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> puissance <strong>de</strong><br />

22 à 100 % grâce aux brûleurs modu<strong>la</strong>nts. Environnement préservé<br />

grâce aux faibles rejets <strong>de</strong> gaz polluants en NOx (< 20 mg/kWh) et en<br />

CO (< 15 mg/kWh). Modulens est c<strong>la</strong>ssée 4****CE. Ballon so<strong>la</strong>ire<br />

220 litres à coupler à <strong>la</strong> chaudière pour réaliser un système multiénergies.<br />

En neuf et rénovation. De Dietrich Thermique Modulens.<br />

<strong>de</strong> l’eau aux points <strong>de</strong> puisage (au robinet) : inférieur<br />

à 60°. On pourrait penser qu’une température<br />

plus élevée dans les ballons <strong>de</strong> stockage<br />

serait intéressante, mais, ce n’est pas le cas, car<br />

elle favorise l’entartrage qui réduit les performances<br />

<strong>de</strong> l’appareil. En <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 55°, le danger<br />

48 49


Chauffage<br />

À <strong>la</strong> fois économique et écologique,<br />

<strong>la</strong> chaudière gaz au sol<br />

à con<strong>de</strong>nsation Twineo<br />

est une solution <strong>de</strong> chauffage<br />

et <strong>de</strong> production d’eau chau<strong>de</strong><br />

performante. Elle trouve<br />

sa p<strong>la</strong>ce dans les espaces les plus<br />

réduits grâce à ses dimensions<br />

très compactes. À l’aise dans un<br />

logement BBC, elle résout<br />

à <strong>la</strong> perfection l’équation : baisse<br />

<strong>de</strong>s factures d’énergie + réduction<br />

<strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong><br />

serre. De plus, Twineo peut produire<br />

<strong>de</strong> l’eau chau<strong>de</strong> gratuitement en y associant <strong>de</strong>s panneaux so<strong>la</strong>ires.<br />

Neuf et rénovation. De Dietrich Twineo.<br />

Chaudière murale gaz<br />

à con<strong>de</strong>nsation avec pompe<br />

à chaleur intégrée air/eau.<br />

Solution biénergie monobloc,<br />

sans unité extérieure, aux mêmes<br />

dimensions qu’une chaudière<br />

à gaz. Le principe : <strong>la</strong> pompe<br />

à chaleur n’est mise en service que<br />

si son ren<strong>de</strong>ment est strictement<br />

supérieur à celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaudière<br />

à con<strong>de</strong>nsation, elle même<br />

modu<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> 20 à 100 % <strong>de</strong> sa<br />

charge. La régu<strong>la</strong>tion du système<br />

calcule ce ren<strong>de</strong>ment en temps<br />

réel en intégrant les relevés<br />

<strong>de</strong> température effectués par <strong>de</strong>s son<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>cées à l’extérieur ainsi<br />

que sur le circuit <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong> l’eau chau<strong>de</strong>. Une innovation<br />

centrée sur <strong>la</strong> réduction d’émission <strong>de</strong> CO 2<br />

et <strong>la</strong> réduction<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> l’énergie primaire (<strong>de</strong> 10 à 20 %).<br />

Ce générateur optimisé permet <strong>de</strong>s gains supplémentaires<br />

par rapport à une chaudière à con<strong>de</strong>nsation <strong>de</strong> <strong>de</strong>rnière génération<br />

(10 à 20 %). Puissance <strong>de</strong> 4 à 24 kW. Pompe à chaleur : COP<br />

<strong>de</strong> 3,5. Poids : 80 Kg, Neuf et rénovation. ELM B<strong>la</strong>nc Mégalis<br />

Con<strong>de</strong>ns Hybri<strong>de</strong>.<br />

provient d’une prolifération bactérienne notamment<br />

<strong>la</strong> légionnelle. Elle s’installe dans les instal<strong>la</strong>tions<br />

d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire avec une température<br />

inférieure à 55°. En <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 19-20°, <strong>la</strong> bactérie<br />

est présente en faible concentration. Elle prolifère<br />

entre 25 et 45°, dans les eaux stagnantes. Certains<br />

chauffe-eau possè<strong>de</strong>nt un dispositif particulier,<br />

qui porte l’eau à très haute température durant<br />

quelques minutes pour éliminer les bactéries à un<br />

rythme régulier.<br />

Sans ballon<br />

Ces chauffe-eau sans stockage doivent produire<br />

<strong>de</strong> façon continue, à <strong>la</strong> température souhaitée et<br />

dans les quantités nécessaires l’eau chau<strong>de</strong> sanitaire.<br />

Ils réc<strong>la</strong>ment pour ce<strong>la</strong> une forte puissance.<br />

Ils fonctionnent automatiquement, avec un faible<br />

encombrement et un faible poids. Ils sont soit à<br />

gaz, soit électrique. Pas <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> l’eau,<br />

donc pas risque <strong>de</strong> légionnelle. Pas non plus <strong>de</strong><br />

perte <strong>de</strong> chaleur par l'enveloppe d'un ballon.<br />

• Le chauffe-eau instantané électrique : Le<br />

système ne fonctionne qu’au soutirage, c’està-dire<br />

en continu lors du passage <strong>de</strong> l’eau dans<br />

l’appareil. Le débit dépend <strong>de</strong> <strong>la</strong> puissance <strong>de</strong><br />

l’instal<strong>la</strong>tion. Ce système est très courant dans <strong>de</strong><br />

nombreux pays, mais très peu distribué en France,<br />

car il est incompatible avec <strong>la</strong> politique tarifaire<br />

d'EDF. Quand <strong>la</strong> puissance instantanée dépasse<br />

les 15 kW, elle rend l'abonnement au compteur<br />

prohibitif. Le chauffe-eau électrique instantané est<br />

donc réservé aux faibles usages ou aux points <strong>de</strong><br />

puisage isolés. Très faible encombrement (jusqu’à<br />

9 x 16 cm) et petit prix (à partir <strong>de</strong> 150 euros).<br />

• Le chauffe-eau gaz instantané : Pas <strong>de</strong><br />

contrainte <strong>de</strong> stockage, <strong>de</strong> déperdition, ni <strong>de</strong><br />

dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> mise en route, et certains n’ont même<br />

pas besoin d’être raccordés à un conduit <strong>de</strong> cheminée.<br />

Il est avantageux si l’appareil possè<strong>de</strong> un<br />

allumage automatique du brûleur sans veilleuse.<br />

Mais il peut être contraignant si le brûleur s’éteint<br />

quand on ne fait couler qu’un mince filet d’eau. Le<br />

débit est généralement compris entre 5 et 17 litres<br />

par minute.<br />

Les générateurs à accumu<strong>la</strong>tion<br />

La <strong>de</strong>uxième famille <strong>de</strong> production d’eau chau<strong>de</strong><br />

domestique est <strong>la</strong> plus développée et <strong>la</strong> plus<br />

variée. L’eau est chauffée et maintenue à température<br />

dans un réservoir calorifugé qui doit possé<strong>de</strong>r<br />

une contenance élevée, un excellent débit aux<br />

heures <strong>de</strong> pointe et <strong>de</strong> faibles pertes à l’arrêt.<br />

Une centrale pour quatre fonctions ! Centrale<br />

thermodynamique monobloc « air et eau »<br />

pour le chauffage, <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion double flux,<br />

le rafraîchissement et <strong>la</strong> production d’Eau<br />

Chau<strong>de</strong> Sanitaire . Le confort toute l’année<br />

avec <strong>de</strong>s économies d’énergie procurées<br />

par un COP élevé (par - 7°C extérieur :<br />

4,6 en mo<strong>de</strong> chauffage et <strong>de</strong> 5,0 en mo<strong>de</strong><br />

ECS.). Qualité d’air par filtration efficace.<br />

Pas <strong>de</strong> recyc<strong>la</strong>ge pour un confort<br />

hygrométrique. Régu<strong>la</strong>tion pièce par pièce.<br />

Silencieux : iso<strong>la</strong>tion phonique renforcée,<br />

niveau acoustique < 35 dB(A). Compacité :<br />

système monobloc, pas d’unité extérieure,<br />

faible encombrement au sol. Neuf et rénovation. Certification<br />

Qualité : Norme NF pompe à chaleur, Label EHPA, Certification<br />

Eco-<strong>la</strong>bel. Hora Twin’R 4en1.<br />

Basé sur <strong>la</strong> technologie à double tubes sous vi<strong>de</strong> par filtre optique,<br />

ce système est jusqu’à cinq fois plus performant que le capteur<br />

p<strong>la</strong>n ou que <strong>de</strong>s tubes sous vi<strong>de</strong> à caloducs. La durée <strong>de</strong> vie est<br />

supérieure à 20 ans, les tubes résistent à <strong>de</strong>s impacts <strong>de</strong> grêlons<br />

<strong>de</strong> 25 mm. De plus, en cas <strong>de</strong> problème, il n’est pas nécessaire<br />

d’avoir recours à une intervention lour<strong>de</strong> <strong>de</strong> démontage, les tubes<br />

sous vi<strong>de</strong> sont interchangeables facilement. Les collecteurs<br />

à tubes sous vi<strong>de</strong> (iso<strong>la</strong>tion par le vi<strong>de</strong> et donc suppression<br />

<strong>de</strong>s ponts thermiques) assurent un bon fonctionnement dans toutes<br />

les gammes <strong>de</strong> température et offrent un excellent ren<strong>de</strong>ment<br />

en hiver. Performance d’absorption thermique <strong>de</strong> 19,63 KJ/K/m 2 ,<br />

Cette technologie permet une parfaite intégration dans l’architecture<br />

<strong>de</strong>s bâtiments grâce à sa gran<strong>de</strong> liberté d’instal<strong>la</strong>tion. En effet,<br />

les panneaux so<strong>la</strong>ires thermiques à tubes sous vi<strong>de</strong> peuvent être<br />

installés à <strong>la</strong> fois en toiture, en faça<strong>de</strong>, sur un toit terrasse, au sol.<br />

Neuf et rénovation. Imex CGI.<br />

Solution multi-énergies : Pompe<br />

à chaleur air/eau, production d’eau<br />

chau<strong>de</strong> et option so<strong>la</strong>ire dans<br />

un seul appareil compact. Utilisation<br />

en priorité <strong>de</strong> l’énergie gratuite<br />

<strong>de</strong> l’air et du soleil. Pompe à chaleur<br />

air/eau Inverter. Fusion du module<br />

hydraulique <strong>de</strong> <strong>la</strong> PAC et du ballon<br />

d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire avec échangeur<br />

so<strong>la</strong>ire intégré. De 6 à 8 kW, option<br />

so<strong>la</strong>ire intégrée <strong>de</strong> série, réversible.<br />

Volume d’accumu<strong>la</strong>teur 300 litres.<br />

Adapté au neuf. Rotex France – HPSU<br />

compact 308.<br />

• L’électrique à accumu<strong>la</strong>tion<br />

ou cumulus. Il permet <strong>de</strong> disposer d’un<br />

grand volume d’eau chau<strong>de</strong> à chaleur constante.<br />

Le faible investissement (<strong>de</strong> 150 à 750 euros TTC)<br />

est contrarié par un coût <strong>de</strong> fonctionnement élevé<br />

s’il n’est pas installé sur un compteur heures pleines-heures<br />

creuses (40 % moins cher). Mais,<br />

mal dimensionné, il peut tomber en panne d’eau<br />

Le système so<strong>la</strong>ire Thermodynamique So<strong>la</strong>r PST garantit<br />

jusqu’à 100 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> production d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire tout<br />

au long <strong>de</strong> l’année, <strong>de</strong> jour comme <strong>de</strong> nuit, en captant <strong>la</strong> chaleur<br />

ambiante du soleil, <strong>de</strong> <strong>la</strong> pluie et du vent, et ce, sans élément<br />

énergétique d’appui. Il est composé d’un panneau so<strong>la</strong>ire,<br />

d’un bloc thermodynamique et d’un accumu<strong>la</strong>teur d’une capacité<br />

<strong>de</strong> 250 litres. À l’intérieur du panneau, circule un liqui<strong>de</strong> réfrigérant<br />

écologique qui capte <strong>la</strong> chaleur environnementale et <strong>la</strong> transmet<br />

à l’eau contenue dans l’accumu<strong>la</strong>teur, permettant ainsi <strong>la</strong> production<br />

d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire jusqu’à 50°C. Grâce à <strong>de</strong>s économies al<strong>la</strong>nt<br />

jusqu’à 80 % sur <strong>la</strong> facture énergétique et un crédit d’impôt<br />

sur les chauffe-eau so<strong>la</strong>ires, il offre un amortissement rapi<strong>de</strong>.<br />

Le panneau so<strong>la</strong>ire (8 kg, 2 mètres sur 80 cm pour une épaisseur<br />

<strong>de</strong> 20 mm) est facilement maniable et peut être installé sur<br />

<strong>de</strong> multiples surfaces à <strong>de</strong>s inclinaisons <strong>de</strong> 0°à 90°. So<strong>la</strong>r PST.<br />

chau<strong>de</strong> si tout le mon<strong>de</strong> prend un bain… Il existe<br />

<strong>de</strong>s versions qui peuvent être re<strong>la</strong>ncées manuellement<br />

en heure pleine (1 euro pour 150 litres).<br />

Silencieux, sans combustion, il peut être installé<br />

n’importe ou dans <strong>la</strong> <strong>maison</strong>. Selon l’agressivité<br />

<strong>de</strong> l’eau, on choisira un thermoplongeur, une<br />

résistance directement au contact <strong>de</strong> l’eau, ou un<br />

stéatite, une résistance protégée par un fourreau<br />

émaillé.<br />

• Le ballon <strong>de</strong> stockage intégré dans une chaudière<br />

à gaz. Souple d’utilisation, peu encombrant,<br />

Système so<strong>la</strong>ire combiné pour le chauffage et <strong>la</strong> production d’eau<br />

chau<strong>de</strong>. Disponible en 4 tailles <strong>de</strong> 800 à 2 000 litres <strong>de</strong> stockage<br />

et <strong>de</strong> 10 à 25 m 2 <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> capteurs.<br />

Taux <strong>de</strong> couverture so<strong>la</strong>ire : Chauffage<br />

jusqu’à 50 %, eau chau<strong>de</strong> sanitaire<br />

jusqu’à 80 %. Le module d’eau<br />

chau<strong>de</strong> intelligent FWMi<br />

offre un confort accru sans<br />

risque <strong>de</strong> développement<br />

<strong>de</strong> légionelles tout en<br />

maximisant les apports<br />

so<strong>la</strong>ires au ballon.<br />

Capteurs so<strong>la</strong>ires certifiés<br />

So<strong>la</strong>rKeymark et/ou Avis<br />

Technique CSTB. Neuf et<br />

rénovation. Sonnenkraft Confort.<br />

50 51


Chauffage<br />

Vidanger un chauffe-eau<br />

Plus le calcaire se dépose à l’intérieur du chauffe-eau<br />

et plus le chauffe-eau a besoin d’énergie<br />

pour porter l’eau à <strong>la</strong> même température. Il faut<br />

donc le vidanger pour éliminer le calcaire tous les<br />

<strong>de</strong>ux à trois ans. Couper l’alimentation en énergie<br />

du chauffe-eau, gaz ou électricité, et l’arrivée<br />

d’eau froi<strong>de</strong> pour le vi<strong>de</strong>r totalement. Raccor<strong>de</strong>r <strong>la</strong><br />

vanne <strong>de</strong> vidange (présente sur tous les modèles)<br />

à <strong>de</strong>s récipients ou <strong>de</strong>s points d’évacuation. Puis<br />

ouvrir les robinets d’eau chau<strong>de</strong> <strong>de</strong>s douches,<br />

baignoires et <strong>la</strong>vabos, pour accélérer <strong>la</strong> vidange.<br />

Enfin, ouvrir <strong>la</strong> vanne <strong>de</strong> vidange du chauffe-eau<br />

pour vi<strong>de</strong>r complètement <strong>la</strong> cuve et évacuer les<br />

dépôts calcaires. Effectuer ensuite le remplissage<br />

complet avant <strong>de</strong> remettre en marche <strong>la</strong> source <strong>de</strong><br />

chaleur.<br />

70 % d’économie sur <strong>la</strong> facture<br />

d’eau chau<strong>de</strong> et un retour<br />

sur investissement <strong>de</strong> 4 ans avec<br />

Nuos d’ Ariston. Le bon calcul :<br />

Consommation annuelle d’une<br />

famille <strong>de</strong> 4 personnes : 3 850 kWh<br />

• Facture électrique annuelle<br />

en tarif <strong>de</strong> nuit avec un chauffe-eau<br />

électrique : 344 €<br />

• Prix moyen d’un chauffe-eau<br />

électrique 300 l en rénovation<br />

(TVA 5,5 %) : 1 070 €<br />

• Prix moyen d’un Nuos 250 l en<br />

rénovation (TVA 5,5 %) sans gaine :<br />

3 112 €<br />

• Prix moyen <strong>de</strong> Nuos après crédit<br />

d’impôt <strong>de</strong> 36 % : 1 992 €<br />

• Différence <strong>de</strong> prix entre Nuos<br />

et un chauffe-eau électrique : 922 €<br />

• Économies <strong>de</strong> fonctionnement<br />

avec Nuos (70 % d’économies<br />

sur 344 €) : 241 €<br />

• Durée d’amortissement : 922 €/241 € = 4 ans<br />

• Coût annuel <strong>de</strong> fonctionnement en tarif <strong>de</strong> nuit : 103 €<br />

mais l’usure du brûleur entre eau chau<strong>de</strong> et chauffage<br />

est plus rapi<strong>de</strong>. Ce type <strong>de</strong> chaudières est<br />

d’un coût élevé (2 500 euros).<br />

• Le ballon préparateur d’eau chau<strong>de</strong> indépendant<br />

avec serpentin couplé à une chaudière au<br />

fioul ou au bois ou un poêle à bois. L’appoint électrique<br />

est nécessaire pour bénéficier d’eau chau<strong>de</strong><br />

quand le chauffage est arrêté, plusieurs mois par<br />

an. Si <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion est aisée avec le fioul, le brûleur<br />

au bois doit être constamment alimenté.<br />

Un <strong>de</strong>sign unique !<br />

Waterslim est le premier<br />

chauffe-eau p<strong>la</strong>t. Il peut<br />

se p<strong>la</strong>cer dans une salle<br />

<strong>de</strong> bains ou dans une cuisine<br />

avec élégance.<br />

Des dimensions réduites :<br />

21 cm <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur<br />

et 60 cm <strong>de</strong> <strong>la</strong>rgeur qui<br />

permettent un gain <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ce<br />

<strong>de</strong> près d’1 m². Performant,<br />

il est au prix <strong>de</strong> 790 euros<br />

TTC pour une capacité<br />

<strong>de</strong> 170 litres. Waterslim.<br />

• Ballon préparateur avec serpentin couplé<br />

à un système <strong>de</strong> géothermie. Consommation<br />

d’électricité limitée, crédit d’impôt à l’instal<strong>la</strong>tion,<br />

compatibilité avec les capteurs so<strong>la</strong>ires, une géothermie<br />

<strong>de</strong> bonne qualité permet d’alimenter correctement<br />

un ballon d’eau chau<strong>de</strong>.<br />

Le chauffe-eau à énergie<br />

thermodynamique<br />

Système technique le plus récent basé sur une<br />

pompe à chaleur qui va récupérer les calories<br />

<strong>de</strong> l’air pour chauffer l’eau sanitaire. La pompe à<br />

chaleur air/eau (PAC) fonctionne par cycle frigorifique<br />

à compression électrique. Le niveau <strong>de</strong> performance<br />

est lié à <strong>la</strong> source <strong>de</strong> calories utilisée. Et<br />

là… tout est possible : Air ambiant, air extérieur,<br />

air extrait par VMC, sol, circuit hydraulique sous<br />

toiture métallique, sous panneau photovoltaïque,<br />

sous tuile <strong>de</strong> verre… Avec un chauffe-eau thermodynamique<br />

autonome, les économies d’énergie<br />

peuvent atteindre jusqu’à 70 % par rapport à<br />

une version ancienne et couvrir jusqu’à 70 % <strong>de</strong>s<br />

besoins en eau chau<strong>de</strong> sanitaire. Cette solution<br />

écologique nécessite néanmoins un complément,<br />

le plus souvent électrique. Autre aspect, en récupérant<br />

les calories sur l’air ambiant du logement,<br />

les appareils ont un effet déshumidificateur.<br />

Le chauffe-eau so<strong>la</strong>ire individuel<br />

(CESI)<br />

Très utilisé dans les pays chauds <strong>de</strong>puis fort longtemps,<br />

sous nos <strong>la</strong>titu<strong>de</strong>s et avec notre niveau d’ensoleillement,<br />

il convient <strong>de</strong> le considérer comme<br />

un élément à associer à d’autres sources d’énergie,<br />

car s’il permet <strong>de</strong> répondre au minimum aux<br />

2/3 <strong>de</strong> l’eau chau<strong>de</strong> sanitaire, il ne peut pas fournir<br />

100 % <strong>de</strong>s besoins. Le chauffe-eau so<strong>la</strong>ire individuel<br />

doit donc faire partie d’une réflexion complète<br />

qui inclue le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> chauffage du logement.<br />

Chauffe-eau électrique<br />

instantané <strong>de</strong> Dafi.<br />

La solution <strong>la</strong> moins<br />

onéreuse et <strong>la</strong><br />

moins encombrante.<br />

160 euros et quelques<br />

cm 3 . Pour <strong>de</strong> faibles<br />

usages, car le tarif<br />

heures pleines EDF<br />

rend vite le coût<br />

prohibitif.<br />

Petit volume et petite capacité.<br />

Un chauffe-eau <strong>de</strong> 10 à 50 litres pour être<br />

p<strong>la</strong>cé juste à coté du point <strong>de</strong> puisage<br />

dans une pièce éloignée du chauffe-eau<br />

principal sans recourir à une longue<br />

tuyauterie. Thermor.<br />

C’est vrai dans le neuf, mais c‘est tout aussi vali<strong>de</strong><br />

dans l’ancien où il convient <strong>de</strong> bien étudier <strong>la</strong><br />

manière d’utiliser le système existant pour produire<br />

l’appoint. Car <strong>de</strong> multiples combinaisons<br />

sont possibles. Enfin, c’est le seul à bénéficier<br />

d’une énergie totalement gratuite, propre, inépuisable<br />

et adaptable à toute autre source d’énergie.<br />

Selon les modèles, le prix d’un chauffe-eau<br />

so<strong>la</strong>ire équipé <strong>de</strong> 3 à 5 m 2 <strong>de</strong> capteurs et d’un<br />

ballon <strong>de</strong> 200 à 300 litres (trois à quatre personnes),<br />

est compris entre 3 800 € et 5 500 € TTC,<br />

pose incluse.<br />

La technique<br />

Le chauffe-eau so<strong>la</strong>ire est composé <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux éléments<br />

principaux : le capteur so<strong>la</strong>ire et le réservoir<br />

ou ballon <strong>de</strong> stockage. Il existe <strong>de</strong>ux grands types<br />

<strong>de</strong> capteurs :<br />

– Les p<strong>la</strong>ns vitrés dans lesquels un flui<strong>de</strong> caloporteur<br />

(eau ou antigel) circule dans un absorbeur<br />

à l’intérieur d’un caisson dont une face est vitrée<br />

et les autres isolées pour créer un effet <strong>de</strong> serre<br />

à l’intérieur.<br />

– Les collecteurs à tube sous vi<strong>de</strong>, où le flui<strong>de</strong><br />

caloporteur circule dans plusieurs tubes à<br />

double paroi sous vi<strong>de</strong>. Le vi<strong>de</strong> est le meilleur<br />

iso<strong>la</strong>nt thermique. Ces tubes peuvent être garnis<br />

d’un revêtement interne pour accroître encore<br />

leurs performances en empêchant le rayonnement.<br />

De 5 à 15 cm <strong>de</strong> diamètre, ils peuvent<br />

capter plus <strong>de</strong> 95 % <strong>de</strong> l’énergie, car leur forme<br />

arrondie leur permet d’être exposée plus <strong>de</strong><br />

six heures par jour aux rayons. Ils offrent aussi<br />

un meilleur ren<strong>de</strong>ment à température élevée.<br />

Trois gammes <strong>de</strong> CESI<br />

• Le monobloc : Le capteur et le ballon forment un<br />

seul composant, avec un branchement pour l’arrivée<br />

d’eau froi<strong>de</strong> et le départ d’eau chau<strong>de</strong>. Cette<br />

solution est <strong>la</strong> moins onéreuse et <strong>la</strong> plus utilisée<br />

dans <strong>de</strong> nombreux pays. Ces contraintes sont <strong>de</strong>s<br />

pertes thermiques importantes par un ballon qui<br />

reste à l’extérieur, et <strong>de</strong>s aspects esthétiques qui<br />

sont difficiles à intégrer dans l’architecture.<br />

• Le thermosiphon : Le ballon est p<strong>la</strong>cé plus haut<br />

que le capteur, mais dans un lieu protégé. L’eau<br />

chauffée s’élève naturellement jusqu’au ballon,<br />

sans pompe. C’est le principe du thermosiphon. Le<br />

fonctionnement est simple, avec un faible risque<br />

<strong>de</strong> panne, <strong>de</strong>s coûts restreints et <strong>de</strong> bonnes performances<br />

dans les régions ensoleillées, mais <strong>la</strong><br />

disposition <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux équipements et <strong>la</strong> qualité<br />

du réseau <strong>de</strong> plomberie sont déterminantes pour<br />

obtenir une bonne circu<strong>la</strong>tion.<br />

• La circu<strong>la</strong>tion forcée. Une pompe et un système<br />

<strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion permettent d’installer les capteurs<br />

et le ballon dans toutes les configurations possibles.<br />

L’équipement est aussi muni d’un vase d’expansion<br />

pour compenser <strong>la</strong> di<strong>la</strong>tation du flui<strong>de</strong>.<br />

La circu<strong>la</strong>tion forcée du flui<strong>de</strong> par <strong>la</strong> pompe offre<br />

Chauffe-eau thermodynamique avec pompe à chaleur air/eau<br />

qui récupère les calories <strong>de</strong> <strong>la</strong> Venti<strong>la</strong>tion Mécanique Contrôlée<br />

sur l’air extrait. Thermor.<br />

52 53


Chauffage<br />

Mais, si ce<strong>la</strong> marche bien en hiver, en été, quand<br />

le chauffage est arrêté, il faut compléter avec une<br />

troisième source d’énergie, l’électricité. L’appoint<br />

peut aussi être réalisé en série quand on possè<strong>de</strong><br />

déjà un chauffe-eau électrique. L’instal<strong>la</strong>tion comprend<br />

<strong>de</strong>ux ballons reliés entre eux. L’eau chau<strong>de</strong><br />

du capteur so<strong>la</strong>ire peut servir directement ou transiter<br />

par le chauffe-eau électrique en préchauffant<br />

l’eau et inversement.<br />

Les systèmes thermodynamiques intègrent une pompe à chaleur<br />

qui prélève les calories sur l’air ambiant, l’air extérieur, l’air extrait,<br />

le sol ou par <strong>de</strong>s systèmes so<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion d’eau<br />

sous les toits.<br />

les meilleurs ren<strong>de</strong>ments, car le débit plus élevé<br />

du flui<strong>de</strong> caloporteur permet <strong>de</strong> limiter les déperditions<br />

thermiques et <strong>de</strong> récupérer <strong>de</strong>s calories,<br />

même avec <strong>de</strong>s températures plus basses. Plus<br />

cher, mais plus efficace, ce système permet aussi<br />

<strong>de</strong> résoudre les contraintes <strong>de</strong> configuration <strong>de</strong>s<br />

bâtiments et l’éloignement entre capteur et ballon<br />

<strong>de</strong> stockage.<br />

Liaison entre so<strong>la</strong>ire et chaudière<br />

À moins d’installer <strong>de</strong> très gros réservoirs très bien<br />

isolés capables <strong>de</strong> stocker l’eau chau<strong>de</strong> durant<br />

toutes les journées sans soleil, il convient <strong>de</strong><br />

coupler le chauffe-eau so<strong>la</strong>ire à un autre système<br />

<strong>de</strong> chauffage. Selon le potentiel <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion, il<br />

peut s’agir d’un chauffage d’appoint p<strong>la</strong>cé directement<br />

à <strong>la</strong> sortie du ballon et qui se déclenche automatiquement<br />

si l’eau est trop froi<strong>de</strong>. Une chaudière<br />

instantanée à gaz ou électrique peut faire l’affaire.<br />

L’appoint peut aussi être fourni par une chaudière<br />

à gaz à con<strong>de</strong>nsation. Le ballon est muni <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

échangeurs (serpentins) et d’un système <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion<br />

et <strong>de</strong> programmation complexe pour tirer le<br />

meilleur parti <strong>de</strong>s apports so<strong>la</strong>ires.<br />

À l’i<strong>de</strong>ntique du précé<strong>de</strong>nt système, une chaudière<br />

à fioul ou à bois peut compléter les apports so<strong>la</strong>ires,<br />

avec un <strong>de</strong>uxième échangeur dans le ballon.<br />

Le chauffe-eau so<strong>la</strong>ire par thermosiphon est d’un fonctionnement<br />

très simple et d’un prix très mo<strong>de</strong>ste. P<strong>la</strong>cé sur le toit, les capteurs<br />

chauffent l’eau qui s’élève en partie haute <strong>de</strong> <strong>la</strong> cuve qui, par<br />

gravité, alimente les points <strong>de</strong> puisage. Pas <strong>de</strong> système électrique,<br />

ni <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion complexe. Faible coût et excellent ren<strong>de</strong>ment dans<br />

les pays chauds. En région tempérée, les déperditions thermiques<br />

du ballon p<strong>la</strong>cé en extérieur sont très importantes.<br />

Multi-fonction, multi-énergie<br />

Dans <strong>la</strong> course à <strong>la</strong> basse consommation, toutes<br />

les calories sont bonnes à prendre ! Et l’eau<br />

chau<strong>de</strong> sanitaire <strong>de</strong>vient le centre <strong>de</strong>s préoccupations<br />

pour limiter l’usage <strong>de</strong>s énergies fossiles.<br />

L’heure est à <strong>la</strong> mixité <strong>de</strong>s énergies et <strong>de</strong>s<br />

fonctions. Car, si le so<strong>la</strong>ire et <strong>la</strong> pompe à chaleur<br />

offrent d’excellents ren<strong>de</strong>ments quand les conditions<br />

météo s’y prêtent, il y a toujours <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s<br />

sans soleil et <strong>de</strong> grand froid. Parce que l’autonomie<br />

n’est donc pas possible à 100 %, on <strong>de</strong>vra<br />

toujours recourir à d’autres sources d’énergie. Ces<br />

coup<strong>la</strong>ges sur le système <strong>de</strong> chauffage ou sur <strong>la</strong><br />

VMC sont désormais régulés par <strong>de</strong>s instruments<br />

<strong>de</strong> mesure qui pilotent les apports <strong>de</strong> chaque<br />

énergie. Avec le juste dimensionnement <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion<br />

aux besoins, le pilotage optimisé sera<br />

<strong>la</strong> clef <strong>de</strong> faibles consommations d’énergie sans<br />

pour autant renoncer au confort.<br />

54


Conception<br />

Confort thermique :<br />

agir pour son 6 e sens !<br />

L’homme est une merveilleuse machine dotée <strong>de</strong> capteurs thermiques et d’instruments<br />

<strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion capables <strong>de</strong> maintenir en permanence sa température<br />

à 37°, quelles que soient les conditions environnementales. Mais connaître les<br />

clefs <strong>de</strong> ce sixième sens, notre « sens thermique », ai<strong>de</strong> à concevoir et rénover<br />

un habitat qui favorise notre confort et ménage notre corps !<br />

L<br />

Touaregs<br />

es notions <strong>de</strong> bien-être thermique sont complexes.<br />

Elles relèvent <strong>de</strong> multiples facteurs<br />

psychologiques, socioculturels, physiques et<br />

biologiques. Entre l’Inuit et le Touareg, entre l’adolescent<br />

et sa grand-mère, ceux qui dorment <strong>la</strong><br />

fenêtre ouverte ou fermée, le ressenti thermique<br />

est notablement différent. Néanmoins, il existe <strong>de</strong>s<br />

éléments quantifiables pour favoriser ce bien-être,<br />

et <strong>de</strong>s solutions plus rationnelles et économiques<br />

que d’augmenter <strong>la</strong> consommation d’énergie.<br />

Hypotha<strong>la</strong>mus<br />

Notre centre <strong>de</strong> thermorégu<strong>la</strong>tion tient <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille<br />

d’une aman<strong>de</strong> au centre du cerveau. L’hypotha<strong>la</strong>mus<br />

reçoit les informations <strong>de</strong>s récepteurs répartis<br />

à <strong>la</strong> surface du corps et en interne. Il analyse<br />

<strong>la</strong> température en permanence et <strong>la</strong> compare à <strong>la</strong><br />

valeur <strong>de</strong> consigne d’environ 37°. Puis, il envoie<br />

les messages d’intervention. Lorsque <strong>la</strong> température<br />

du corps est supérieure, <strong>la</strong> transpiration<br />

va permettre d’obtenir <strong>la</strong> valeur désirée grâce à<br />

l’évaporation. Les pores <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau vont se di<strong>la</strong>ter<br />

afin <strong>de</strong> favoriser les échanges <strong>de</strong> chaleur avec<br />

Inuits<br />

l'extérieur. Lorsque <strong>la</strong> température est trop basse,<br />

les frissons produisent <strong>de</strong> l’énergie par contraction,<br />

l’oxydation cellu<strong>la</strong>ire s’accélère pour libérer<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur, et les pores se contractent pour<br />

limiter les pertes.<br />

Équilibre dynamique<br />

Ainsi, notre métabolisme travaille en permanence<br />

pour maintenir cet équilibre dynamique autour<br />

<strong>de</strong> 37°. Sachant que <strong>la</strong> chaleur va toujours du<br />

plus chaud vers le plus froid et que nous vivons<br />

<strong>la</strong> plupart du temps dans un environnement où<br />

<strong>la</strong> température d’ambiance est inférieure à celle<br />

<strong>de</strong> notre corps, nous cédons constamment <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

chaleur. Ces pertes sont <strong>de</strong> plusieurs ordres :<br />

– Par conduction. L’échange <strong>de</strong> chaleur se produit<br />

par un contact direct. Le cas le plus c<strong>la</strong>ssique<br />

est le carre<strong>la</strong>ge<br />

au sol qui refroidit<br />

les pieds nus.<br />

Mais l’inverse<br />

marche aussi :<br />

l’eau chau<strong>de</strong> du<br />

bain se transmet<br />

directement au<br />

corps.<br />

– Par convection. C’est un échange entre le corps<br />

et l’air ambiant. Quand l’air est inférieur à 37°, il<br />

se réchauffe au contact <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau, il absorbe<br />

l’énergie du corps et l’éloigne par un mouvement<br />

ascendant. Plus l’écart <strong>de</strong> température est<br />

élevé, plus les pertes sont importantes. Et elles<br />

sont accentuées par <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong><br />

l’air. Des effets bien connus : « <strong>la</strong> petite brise<br />

rafraîchissante estivale » ou « un vent du nord<br />

frigorifiant en hiver ».<br />

– Par rayonnement. Cette notion est <strong>la</strong> plus complexe,<br />

car son effet est invisible. De fait, le rayonnement<br />

est complètement sous-estimé alors<br />

qu’il est pourtant déterminant pour notre confort.<br />

Notre corps agit comme une ampoule électrique<br />

mais qui, au lieu d’éc<strong>la</strong>irer, diffuse <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

chaleur aux parois environnantes. Il s’agit d’un<br />

transfert thermique <strong>de</strong> nature électromécanique,<br />

par rayonnement infrarouge. Cette énergie<br />

se propage en ligne droite jusqu’à ce qu’elle<br />

soit absorbée ou renvoyée par un soli<strong>de</strong>. On<br />

peut faire l’analogie avec le soleil qui dégage<br />

sa chaleur par un rayonnement capable <strong>de</strong> traverser<br />

le vi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Univers. Cet effet radiant s’interrompt<br />

dès lors qu’on passe à l’ombre, mais<br />

il réapparaît si le rayon est envoyé par jeu <strong>de</strong><br />

miroir dans un endroit sombre, par exemple.<br />

Chacun connaît aussi l’effet « froid dans le dos »<br />

ressenti quand on est face à un feu dans une<br />

cheminée. Il en va <strong>de</strong> même pour notre corps<br />

qui émet un rayonnement invisible qui peut se<br />

perdre dans <strong>de</strong>s parois dites froi<strong>de</strong>s qui l’absorbent.<br />

Mais ce rayonnement peut aussi lui est<br />

renvoyé par <strong>de</strong>s parois plus chau<strong>de</strong>s et d’autres<br />

qui lui fournissent même <strong>de</strong> l’énergie. Ce mo<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> propagation <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur est à <strong>la</strong> base du<br />

fonctionnement du radiateur dit « radiant ».<br />

– Par évaporation. L’eau<br />

absorbe les calories quand<br />

elle passe <strong>de</strong> l’état liqui<strong>de</strong><br />

à l’état gazeux. Notre<br />

corps évacue l’eau par <strong>la</strong><br />

respiration et par <strong>la</strong> transpiration,<br />

qui, en s’évaporant,<br />

représente une perte<br />

<strong>de</strong> chaleur qui rafraîchit <strong>la</strong><br />

surface <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau.<br />

– Par ingestion. Une partie <strong>de</strong>s pertes thermiques<br />

du corps humain est consommée pour<br />

réchauffer <strong>la</strong> nourriture et les liqui<strong>de</strong>s ingérés.<br />

D’où l’intérêt <strong>de</strong> manger froid en été, et chaud<br />

en hiver…<br />

Parois froi<strong>de</strong> et chau<strong>de</strong><br />

Pour tester l’impact du rayonnement sur le ressenti<br />

thermique, l’université <strong>de</strong> technologie du<br />

Massachusset a fait entrer un groupe <strong>de</strong> personnes<br />

dans une pièce chauffée avec <strong>de</strong> l’air à 40° et<br />

<strong>de</strong>s parois refroidies à 10°. La première impression<br />

<strong>de</strong> chaleur a rapi<strong>de</strong>ment <strong>la</strong>issé p<strong>la</strong>ce à un<br />

sentiment d’inconfort et <strong>de</strong> refroidissement. Puis,<br />

les personnes sont entrées dans une pièce avec<br />

un air froid à 10°, mais avec <strong>de</strong>s parois chauffées<br />

à 40°. Les occupants ont très rapi<strong>de</strong>ment eu<br />

chaud. De conclure qu’une paroi froi<strong>de</strong> absorbe <strong>la</strong><br />

chaleur rayonnée par le corps et produit un refroidissement<br />

même avec une température ambiante<br />

élevée, tandis que les murs chauds rayonnent leur<br />

énergie et réchauffent les corps. Une autre étu<strong>de</strong> a<br />

révélé que <strong>la</strong> température perçue comme confortable<br />

est <strong>de</strong> 1,4° <strong>de</strong> moins quand <strong>la</strong> pièce est meublée<br />

par rapport à <strong>la</strong> même pièce vi<strong>de</strong> !<br />

Les proportions<br />

Si le corps est soumis à ces cinq grands types<br />

<strong>de</strong> pertes thermiques, elles n’agissent pas toutes<br />

dans les mêmes proportions. L’ingestion ne représente<br />

que 6 % en moyenne <strong>de</strong>s pertes et <strong>la</strong><br />

conduction est négligeable (1 %) dès lors qu’on<br />

est habillé (contact direct avec le sol, une chaise,<br />

une table…). Un quart <strong>de</strong>s pertes est dû à <strong>la</strong> transpiration<br />

et <strong>la</strong> respiration. Par contre, <strong>la</strong> convection<br />

avec l’air ambiant représente un tiers <strong>de</strong>s déperditions.<br />

Enfin, un <strong>de</strong>rnier tiers <strong>de</strong> pertes est lié au<br />

rayonnement vers <strong>de</strong>s parois froi<strong>de</strong>s. L’air ambiant<br />

et le rayonnement représentent près <strong>de</strong> 70 % du<br />

bi<strong>la</strong>n thermique, ce sont donc les <strong>de</strong>ux facteurs<br />

essentiels <strong>de</strong> notre confort thermique.<br />

Les paramètres du confort thermique<br />

À l’extérieur, l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s variations thermiques<br />

peut être très importante. Seuls l’intensité<br />

<strong>de</strong>s activités physiques et l’habillement permettent<br />

d’agir pour préserver nos 37° d’équilibre.<br />

L’une <strong>de</strong>s fonctions primordiales <strong>de</strong> nos habitats<br />

est <strong>de</strong> créer un microclimat stable qui minimise<br />

les échanges thermiques. Il permet au corps<br />

<strong>de</strong> conserver plus aisément son équilibre. Nous<br />

sommes alors dans une zone dite <strong>de</strong> confort<br />

thermique où les variations <strong>de</strong> sensation sont<br />

faibles, car elles répon<strong>de</strong>nt à un ensemble <strong>de</strong><br />

paramètres :<br />

56 57


Conception<br />

– Notre métabolisme s’adapte aux échanges thermiques<br />

d’un corps au repos par rapport à un<br />

corps en activité plus ou moins intense. Cette<br />

régu<strong>la</strong>tion naturelle est le premier paramètre du<br />

confort.<br />

– L’habillement offre une résistance thermique<br />

aux échanges entre <strong>la</strong> peau et l’environnement,<br />

que l’on module selon les besoins. Il protège du<br />

refroidissement convectif.<br />

– La température ambiante <strong>de</strong> l’air (T°a). L’air<br />

chaud, plus léger, s’élève. Il a tendance à se<br />

stratifier en couches horizontales. Une différence<br />

<strong>de</strong> température <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 3° entre les<br />

pieds et <strong>la</strong> tête est perçue <strong>de</strong> façon désagréable<br />

par nos capteurs.<br />

– La température <strong>de</strong>s parois du volume habité (T°p).<br />

Il s’agit d’une température rayonnante moyenne,<br />

c’est-à-dire une moyenne <strong>de</strong>s températures <strong>de</strong>s<br />

surfaces qui nous entourent et avec lesquelles<br />

nous échangeons <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur par rayonnement<br />

infrarouge (murs, fenêtres, radiateurs…).<br />

Dans une habitation, les échanges radiatifs<br />

représentent 60 % du total <strong>de</strong>s pertes et <strong>de</strong>s<br />

gains <strong>de</strong> chaleur du corps.<br />

– L’humidité re<strong>la</strong>tive <strong>de</strong> l’air. L’idéal est une hygrométrie<br />

comprise entre 40 et 60 %. Trop importante,<br />

l’humidité <strong>de</strong> l’air atténue l’effet iso<strong>la</strong>nt <strong>de</strong><br />

nos vêtements en hiver et limite l’évaporation <strong>de</strong><br />

notre transpiration en été. Ainsi, une température<br />

<strong>de</strong> 24° et une humidité <strong>de</strong> 80 % (après <strong>la</strong><br />

pluie) entraîne une impression <strong>de</strong> moiteur, car<br />

Le bois est un matériau qui possè<strong>de</strong> une faible effusivité. Il monte<br />

très vite en température et son contact est perçu comme « chaud ».<br />

Au travail<br />

Selon l’activité et le type <strong>de</strong> travail, l’agence nationale<br />

pour l’amélioration <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail<br />

préconise <strong>de</strong>s températures <strong>de</strong> confort différentes :<br />

Type <strong>de</strong> travail<br />

Sé<strong>de</strong>ntaire assis 21 à 23°<br />

Physique léger assis 19°<br />

Physique léger 18°<br />

<strong>de</strong>bout<br />

Physique soutenu 17°<br />

<strong>de</strong>bout<br />

Physique intense 15 à 16°<br />

T° recommandée<br />

<strong>la</strong> peau ne peut pas évaporer l’eau <strong>de</strong> transpiration<br />

et donc se rafraîchir. Par contre, une température<br />

<strong>de</strong> 24° avec une humidité re<strong>la</strong>tive <strong>de</strong><br />

18 % (climat estival méditerranéen) permet <strong>de</strong><br />

refroidir <strong>la</strong> peau par l’évaporation <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong><br />

transpiration.<br />

– La vitesse <strong>de</strong> l’air : elle doit être comprise entre<br />

0,1 et 0,15 m/s. Au-<strong>de</strong>là, ce<strong>la</strong> favorise l’évaporation<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> transpiration et provoque une sensation<br />

<strong>de</strong> courant d’air désagréable en hiver, plus<br />

appréciable en été. Dans un logement fermé, <strong>la</strong><br />

vitesse est normalement inférieure à 0,2 m/s,n<br />

sans impact sur le confort. À titre <strong>de</strong> comparaison<br />

: se promener à <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong> 1 km/h produit<br />

sur le corps un dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> l'air <strong>de</strong> 0,3 m/s.<br />

L’équation<br />

On a longtemps considéré que <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> confort<br />

se limitait à un air ambiant entre 19 et 21° pour<br />

les personnes légèrement actives dans un logement.<br />

Elle est plus proche <strong>de</strong>s 22-24° pour <strong>de</strong>s<br />

personnes âgées ou au repos. La Réglementation<br />

Thermique 2012 imposera <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> consommation<br />

d’énergie sur <strong>la</strong> base d’une température <strong>de</strong><br />

consigne <strong>de</strong> 19°.<br />

Pour autant, <strong>la</strong> température <strong>de</strong> confort ressenti (ou<br />

température opérative) ne peut se limiter à ce seul<br />

indicateur bien trop imparfait. Pour une approche<br />

plus conforme à <strong>la</strong> réalité, on trouve l’équation suivante<br />

: (T°air + T°parois)/2. Par exemple, si l’air<br />

ambiant est à 20°, mais les murs ne sont qu’à 16°,<br />

<strong>la</strong> température ressentie est <strong>de</strong> 18°.<br />

58


Conception<br />

Vie <strong>de</strong> château<br />

L’exemple le plus f<strong>la</strong>grant est <strong>la</strong> visite d’une église<br />

ou d’un vieux château aux épais murs <strong>de</strong> pierre.<br />

Même par un été agréable, l’inconfort sera manifeste,<br />

car, avec <strong>de</strong>s murs à 14°, il faudra un air au<br />

minimum à 25° pour dégager une sensation <strong>de</strong><br />

confort supérieure à 19°. À l’échelle d’un logement,<br />

les yeux bandés, on peut localiser une fenêtre <strong>de</strong><br />

piètre qualité, car son rayonnement froid est vite<br />

i<strong>de</strong>ntifié par nos capteurs corporels. Les sensations<br />

<strong>de</strong> froid ou <strong>de</strong> surchauffe proviennent souvent<br />

Le « grille-pain »<br />

d'échanges excessifs par rayonnement entre le<br />

corps et <strong>de</strong>s parois chau<strong>de</strong>s ou froi<strong>de</strong>s. Les étu<strong>de</strong>s<br />

le montrent, il est plus confortable <strong>de</strong> vivre dans<br />

une pièce à 19° pour l’air mais avec <strong>de</strong>s murs à 15°<br />

que dans un volume à 24° et <strong>de</strong>s murs à 10°. Il<br />

reste néanmoins qu’au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 3° d’écart entre les<br />

parois et l’air environnant, les différences <strong>de</strong> température<br />

sont suffisamment marquées pour que notre<br />

corps perçoive déjà une sensation inconfortable.<br />

Tendre vers l’harmonie<br />

La recette du confort thermique rési<strong>de</strong> donc dans<br />

une température homogène, au moins équivalente<br />

pour le volume d'air et les parois d'une pièce. Pour<br />

une sensation optimale, on recomman<strong>de</strong> même<br />

que <strong>la</strong> température <strong>de</strong> l’air soit <strong>de</strong> 1 à 3° inférieure<br />

à <strong>la</strong> température rayonnante moyenne <strong>de</strong>s murs.<br />

Pour ce<strong>la</strong>, il faut limiter <strong>la</strong> stratification <strong>de</strong> l'air,<br />

éviter les surfaces trop froi<strong>de</strong>s et les émetteurs<br />

<strong>de</strong> chaleur trop chauds, harmoniser <strong>la</strong> températures<br />

<strong>de</strong>s parois du sol et du p<strong>la</strong>fond. Il convient<br />

aussi <strong>de</strong> privilégier <strong>la</strong> chaleur par rayonnement,<br />

plus stable et homogène, que par convection d’air<br />

chaud. D’autant que ce<strong>la</strong> se traduit aussi sur le<br />

coût : 1° <strong>de</strong> moins pour l’air ambiant se traduit en<br />

7 % <strong>de</strong> moins sur <strong>la</strong> facture <strong>de</strong> chauffage. En effet,<br />

les calories contenues dans l’air sont beaucoup<br />

plus vo<strong>la</strong>tiles. Elles ont tendance à s’échapper<br />

par <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion, les défauts d’étanchéité, et se<br />

Développé dans les années 70, le convecteur électrique est un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> chauffage particulièrement inconfortable<br />

mais très répandu. La résistance électrique, p<strong>la</strong>cée en bas d’un caisson métallique, atteint <strong>de</strong>s températures<br />

très élevées (plus <strong>de</strong> 300°). L’air froid entre par le bas du radiateur. Au contact <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance, il<br />

s’échauffe rapi<strong>de</strong>ment jusqu’à plus <strong>de</strong> 100°. Par phénomène <strong>de</strong> convection, il s’élève donc très vite jusqu’au<br />

p<strong>la</strong>fond où il assèche complètement l’air. C’est donc un système qui stratifie les couches d’air, avec <strong>de</strong>s<br />

écarts <strong>de</strong> température très importants<br />

entre le haut et le bas du<br />

volume, qui ne produit aucun<br />

rayonnement capable <strong>de</strong> chauffer<br />

les parois et les corps, et qui<br />

fait tomber le taux d’hygrométrie<br />

<strong>de</strong> l’air bien en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s<br />

40 à 60 % <strong>de</strong> confort. Avec une<br />

consommation d’énergie importante,<br />

le convecteur électrique est<br />

donc un appareil <strong>de</strong> chauffage à<br />

bannir dans un logement confortable<br />

et économe.<br />

Effet paroi froi<strong>de</strong><br />

dans <strong>de</strong> vieux murs <strong>de</strong> pierre.<br />

De gauche à droite<br />

La convection stratifie l’air en couches.<br />

Avec <strong>la</strong> convection, l’air, à 21-23° ne pénètre pas un corps à 30-32°.<br />

Le rayonnement, entre 40 et 80° assure un transfert direct <strong>de</strong> température.<br />

stratifier sur <strong>la</strong> hauteur. Au contraire <strong>de</strong>s calories<br />

stockées dans les parois qui sont plus stables, car<br />

elles bénéficient <strong>de</strong> l’inertie du matériau.<br />

La complexité <strong>de</strong>s échanges thermiques.<br />

L’iso<strong>la</strong>tion<br />

Plus les parois sont froi<strong>de</strong>s, plus il faut augmenter<br />

<strong>la</strong> température <strong>de</strong> l’air pour conserver <strong>la</strong> même<br />

sensation <strong>de</strong> confort. La fonction <strong>de</strong> l’iso<strong>la</strong>tion est<br />

donc d’influer sur <strong>la</strong> température <strong>de</strong>s parois pour<br />

stabiliser les écarts <strong>de</strong> température entre intérieur<br />

et extérieur, entre le jour et <strong>la</strong> nuit, entre l’hiver et<br />

l’été. Elle doit aussi homogénéiser <strong>la</strong> température<br />

dans le volume, sachant que les vitrages et les<br />

murs opaques n’ont pas toujours les mêmes coefficients<br />

d’iso<strong>la</strong>tion, que l’air chaud monte et l’air<br />

froid <strong>de</strong>scend, qu’une mauvaise étanchéité à l’air<br />

et <strong>de</strong>s ponts thermiques viennent amoindrir <strong>la</strong> performance<br />

<strong>de</strong> l’enveloppe iso<strong>la</strong>nte.<br />

La pierre, <strong>la</strong> faïence ou l’acier absorbent longuement les calories<br />

avant <strong>de</strong> se réchauffer. Quand il faut 1H20 pour augmenter <strong>de</strong> 5°<br />

<strong>la</strong> température du bois, il faut 5H30 pour atteindre le même résultat<br />

avec <strong>de</strong> <strong>la</strong> faïence.<br />

Vitrage à basse émissivité<br />

Le rayonnement calorifique <strong>de</strong>s objets terrestres<br />

est émis à une longueur d’on<strong>de</strong> plus élevée<br />

que ceux qui composent le spectre so<strong>la</strong>ire. Il<br />

est donc possible <strong>de</strong> <strong>la</strong>isser pénétrer l’énergie<br />

so<strong>la</strong>ire (à courte longueur d’on<strong>de</strong>) à travers un<br />

vitrage tout en empêchant <strong>la</strong> chaleur (à gran<strong>de</strong><br />

longueur d’on<strong>de</strong>) <strong>de</strong> quitter ce local. La couche<br />

« basse émissivité » est, en général, une couche<br />

métallique p<strong>la</strong>cée à l’intérieur du double vitrage.<br />

Elle bloque une partie du transfert <strong>de</strong> chaleur par<br />

rayonnement, diminuant ainsi le flux total <strong>de</strong> chaleur<br />

au travers <strong>de</strong> <strong>la</strong> fenêtre.<br />

La chaleur<br />

Le transfert d'énergie par chaleur se réalise généralement<br />

par une combinaison <strong>de</strong> plusieurs mo<strong>de</strong>s.<br />

Par exemple, un système <strong>de</strong> chauffage central<br />

combine <strong>la</strong> convection pour chauffer le flui<strong>de</strong><br />

dans <strong>la</strong> chaudière, <strong>la</strong> conduction pour chauffer les<br />

parois du radiateur et <strong>la</strong> convection pour chauffer<br />

l'air autour du radiateur. Dans le cas du chauffage<br />

d'un soli<strong>de</strong> par radiation (radiateur radiant), <strong>la</strong><br />

transmission <strong>de</strong> chaleur est une combinaison <strong>de</strong><br />

radiation et <strong>de</strong> conduction. Une fenêtre ensoleillée<br />

chauffe par rayonnement so<strong>la</strong>ire direct <strong>la</strong> pièce,<br />

mais le transfert <strong>de</strong> chaleur s’effectue aussi dans<br />

l’air <strong>de</strong>rrière <strong>la</strong> fenêtre, par convection naturelle.<br />

Bon ou pas ?<br />

Selon les spécialistes, il faut environ 50 % d'émission<br />

<strong>de</strong> chaleur par radiation pour éliminer les murs<br />

froids et <strong>la</strong> différence <strong>de</strong> température entre l'air et<br />

les parois. Pour les transferts d’énergie les moins<br />

confortables, on trouve le foyer fermé et l’insert avec<br />

soufflerie d’air chaud, tout comme le convecteur<br />

60 61


Conception<br />

Le bois pour les pays froids.<br />

La pierre pour les pays chauds.<br />

électrique <strong>de</strong> base, car ils ne chauffent que l’air<br />

qu’ils assèchent et stratifient en couches horizontales.<br />

Le pire étant atteint avec les radiateurs souff<strong>la</strong>nts<br />

qui doivent compenser le mouvement d’air<br />

refroidissant qu’ils créent par une surproduction <strong>de</strong><br />

chaleur ! Avec les radiateurs électriques radiants,<br />

15 à 40 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur est diffusée par rayonnement,<br />

ce qui améliore le confort, car <strong>la</strong> température<br />

<strong>de</strong>s éléments en contact avec l’air est peu élevée et<br />

continue. L’optimum est atteint avec les p<strong>la</strong>nchers et<br />

p<strong>la</strong>fonds rayonnants qui présentent l’avantage <strong>de</strong> diffuser<br />

une chaleur en quasi-totalité par rayonnement<br />

avec peu <strong>de</strong> phénomène <strong>de</strong> convection. Enfin, le<br />

choix <strong>de</strong> l’emp<strong>la</strong>cement d’un émetteur radiant dans<br />

une pièce doit être fait avec soin. Dans une moindre<br />

mesure, l’hygrométrie et <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong> l’air viennent<br />

participer à l’équilibre thermique. Aujourd’hui, l’étanchéité<br />

à l’air et le système <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion permettent<br />

<strong>de</strong> réguler l’humidité re<strong>la</strong>tive <strong>de</strong> l’air.<br />

La décoration et les revêtements<br />

Une expérience américaine a révélé que <strong>la</strong> température<br />

perçue comme confortable est <strong>de</strong> 1,4° inférieure<br />

quand une pièce est meublée par rapport<br />

à <strong>la</strong> même pièce vi<strong>de</strong> ! Les couleurs chau<strong>de</strong>s, <strong>la</strong><br />

vue sur une cheminée, <strong>la</strong> lumière, donnent une<br />

impression <strong>de</strong> chaleur. À l’inverse, l’ombre, les<br />

couleurs froi<strong>de</strong>s ou un panorama sur l’eau accentuent<br />

une impression <strong>de</strong> fraîcheur. Mais, au-<strong>de</strong>là<br />

<strong>de</strong> ce ressenti d’ordre psychologique ou culturel,<br />

il est une notion parfaitement mesurable qui participe<br />

pleinement au confort : l’effusivité.<br />

Effusivité thermique<br />

C’est <strong>la</strong> rapidité avec <strong>la</strong>quelle un matériau absorbe<br />

les calories. Plus l’effusivité est élevé plus le matériau<br />

absorbe <strong>de</strong> calories sans se réchauffer. Plus<br />

elle est faible, plus le matériau monte vite en<br />

température. Par exemple, si l'on pose <strong>la</strong> main<br />

sur du bois et <strong>de</strong> l'acier <strong>de</strong> même température,<br />

l'acier paraîtra plus froid car son effusivité est <strong>de</strong><br />

14 000 J/K/m 2 /s1/2 et celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau 400. La température<br />

alors ressentie par les capteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau<br />

est 20,47°. Par contre, pour le bois d'effusivité <strong>de</strong><br />

l'ordre <strong>de</strong> 400 également, <strong>la</strong> température ressentie<br />

est <strong>de</strong> 28,5°. Le bois est vécu comme une matière<br />

« chau<strong>de</strong> », alors que sa température est <strong>la</strong> même<br />

que celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> pièce, à 20° par exemple.<br />

Pratiquement, l’effusivité possè<strong>de</strong> un impact<br />

majeur sur le ressenti thermique par l’intermédiaire<br />

<strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> parement intérieur. Dans<br />

une pièce en tout point i<strong>de</strong>ntique, pour augmenter<br />

<strong>de</strong> 5 à 10° sa température <strong>de</strong> surface, il faut :<br />

– 10 minutes pour le liège ;<br />

– 1h20 pour un bois tendre ;<br />

– 5h30 pour <strong>de</strong> <strong>la</strong> faïence.<br />

Il n’est donc pas étonnant <strong>de</strong> trouver beaucoup <strong>de</strong><br />

bois dans les aménagements intérieurs dans les<br />

régions nordiques et les montagnes. Grâce à sa<br />

rapidité pour monter en température, il permet <strong>de</strong><br />

consommer moins d’énergie et <strong>de</strong> bénéficier très<br />

vite d’une ambiance chaleureuse. On peut donc<br />

privilégier une ambiance chau<strong>de</strong> dans une salle<br />

<strong>de</strong> bains où l’on se trouve souvent peu vêtus grâce<br />

à <strong>de</strong>s habil<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> bois. À l’inverse, marbre, carre<strong>la</strong>ge<br />

et faïence sont privilégiés dans les <strong>de</strong>meures<br />

sous <strong>de</strong>s climats méditerranéens, car ils<br />

retar<strong>de</strong>nt l’échauffement en surface. Ils procurent<br />

un rayonnement plus frais qui permet <strong>de</strong> supporter<br />

les températures élevées <strong>de</strong> l’air ambiant. Des<br />

principes <strong>de</strong> base qui, comme celui <strong>de</strong> ne pas<br />

p<strong>la</strong>cer un meuble <strong>de</strong>vant un radiant, permettent<br />

d’équilibrer le confort thermique d’un logement<br />

sans se précipiter sur le thermostat pour augmenter<br />

<strong>la</strong> température.<br />

62


iso<strong>la</strong>tion<br />

Infos<br />

JACKON INSULATION<br />

Jackon Insu<strong>la</strong>tion propose un<br />

produit, spécialement conçu<br />

pour les dalles <strong>de</strong> <strong>maison</strong>s<br />

passives et BBC, qui permet<br />

<strong>de</strong> diminuer <strong>de</strong> manière sûre<br />

les ponts thermiques et dont <strong>la</strong><br />

pose s’effectue aussi aisément<br />

qu’un assemb<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Lego : le<br />

système d’iso<strong>la</strong>tion périphérique<br />

Jackodur At<strong>la</strong>s. Jackodur At<strong>la</strong>s<br />

se pose dans <strong>la</strong> zone périphérique<br />

sous les dalles <strong>de</strong> répartition<br />

<strong>de</strong> charge <strong>de</strong>s fondations<br />

(radier). Celles-ci sont <strong>de</strong>s éléments<br />

porteurs, qui absorbent<br />

et retransmettent au terrain <strong>la</strong><br />

charge propre <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction,<br />

sans que <strong>de</strong>s fondations superficielles<br />

soient nécessaires. La<br />

physique du bâtiment exige<br />

que l’iso<strong>la</strong>tion thermique soit<br />

posée en une couche unique,<br />

afin d’éviter une augmentation<br />

<strong>de</strong> l’absorption hydrique, qui<br />

dégra<strong>de</strong>rait sa résistance thermique.<br />

Le système d’iso<strong>la</strong>tion<br />

périphérique est constitué d’éléments<br />

Jackodur KF en polystyrène<br />

extrudé (XPS) à <strong>la</strong> norme<br />

EN 13164, dont Jackon Insu<strong>la</strong>tion<br />

peut se prévaloir d’être<br />

l’unique fabricant pour <strong>de</strong>s épaisseurs<br />

al<strong>la</strong>nt jusqu’à 320 mm. Sa<br />

forte résistance à <strong>la</strong> compression<br />

lui permet <strong>de</strong> supporter <strong>de</strong>s<br />

charges importantes. Il constitue<br />

par conséquent un iso<strong>la</strong>nt thermique<br />

particulièrement adéquat<br />

sous dal<strong>la</strong>ge. Jackodur KF est<br />

parfaitement p<strong>la</strong>n, stable dans<br />

le temps et présente <strong>de</strong>s tolérances<br />

fines même dans les<br />

fortes épaisseurs. Hydrophobe<br />

et imputrescible, il est parfaitement<br />

approprié au contact direct<br />

avec le sol. Le système Jackodur<br />

At<strong>la</strong>s est composé d’éléments<br />

<strong>la</strong>téraux, d’angles, <strong>de</strong> surface<br />

et <strong>de</strong> coffrages en polystyrène<br />

extrudé. Les rainures <strong>de</strong>s surfaces<br />

et les feuillures alternées<br />

<strong>de</strong>s arêtes s’ajustent parfaitement<br />

les unes aux autres, générant<br />

cet effet « Lego ». Grâce<br />

à ce système d’emboîtement<br />

breveté, les erreurs <strong>de</strong> pose et<br />

les ponts thermiques sont évités<br />

et le montage monocouche<br />

conforme est garanti.<br />

HOMATHERM<br />

Les panneaux flexibles en fibres<br />

<strong>de</strong> bois holzFlex ® <strong>de</strong> Homatherm<br />

cumulent tous les atouts d'une<br />

matière première naturelle :<br />

en complément d'une iso<strong>la</strong>tion<br />

thermique optimale, leur structure<br />

perspirante absorbe les<br />

crêtes d'humidité sans dégra<strong>de</strong>r<br />

<strong>la</strong> conductivité. Grâce à un<br />

optimum <strong>de</strong> flexibilité et <strong>de</strong> stabilité,<br />

les panneaux holzFlex ® s'intercalent<br />

entre les chevrons, les<br />

montants ou profils sans nécessiter<br />

<strong>de</strong> fixation complémentaire.<br />

Ils s'accommo<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> toutes les<br />

irrégu<strong>la</strong>rités qui sont le propre<br />

<strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> rénovation.<br />

CHANVRIBLOC<br />

Iso<strong>la</strong>tion chanvribloc sur une<br />

structure poteaux-poutres <strong>de</strong><br />

<strong>maison</strong> en bois. Chanvribloc<br />

est un bloc <strong>de</strong> béton <strong>de</strong> chanvre<br />

(chaux chanvre) très iso<strong>la</strong>nt<br />

utilisé pour <strong>la</strong> construction<br />

neuve <strong>de</strong> <strong>maison</strong>s écologiques,<br />

<strong>maison</strong>s BBC... sans aucune<br />

iso<strong>la</strong>tion complémentaire. Il est<br />

utilisé en cloisons et convient<br />

parfaitement en rénovation pour<br />

l'iso<strong>la</strong>tion thermique par l’extérieur<br />

(ITE) ou c<strong>la</strong>ssiquement par<br />

l’intérieur.<br />

URSA<br />

Ursa propose six nouvelles références<br />

PureOne dont 3 sont<br />

dédiées à l’iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>maison</strong>s<br />

<strong>de</strong> plus en plus sollicitées : les<br />

<strong>maison</strong>s Basse Consommation<br />

à ossature bois. L’heure <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

construction est aujourd’hui à <strong>la</strong><br />

Basse Consommation et l’iso<strong>la</strong>tion<br />

figure parmi les principales<br />

solutions permettant d’atteindre<br />

cet objectif. Les 3 nouvelles références<br />

PureOne, MOB & Basse<br />

Consommation s’inscrivent dans<br />

cette dynamique.<br />

AGEKA<br />

Gutex Thermof<strong>la</strong>t, proposé chez<br />

Ageka, est un produit en fibre<br />

<strong>de</strong> bois qui convient à tous les<br />

types <strong>de</strong> toits p<strong>la</strong>ts. Les panneaux<br />

peuvent être posés sur<br />

une base en bois, en métal<br />

ou en béton, qu’il s’agisse <strong>de</strong><br />

travaux <strong>de</strong> construction ou <strong>de</strong><br />

rénovation.<br />

PAVATEX<br />

La nouvelle géométrie <strong>de</strong> profil<br />

augmente l’étanchéité <strong>de</strong>s joints<br />

<strong>de</strong>s éléments d’iso<strong>la</strong>tion Pavatherm-Plus<br />

et <strong>de</strong>s panneaux <strong>de</strong><br />

sous-toiture Iso<strong>la</strong>ir/Isoroof. La<br />

nouvelle géométrie <strong>de</strong> profil <strong>de</strong>s<br />

éléments d’iso<strong>la</strong>tion Pavatherm-<br />

Plus et <strong>de</strong>s panneaux <strong>de</strong> soustoiture<br />

Iso<strong>la</strong>ir/Isoroof accroît <strong>la</strong><br />

stabilité <strong>de</strong>s arêtes ainsi que <strong>la</strong><br />

solidité et l’étanchéité <strong>de</strong>s panneaux<br />

iso<strong>la</strong>nts.<br />

ACTIS<br />

Depuis octobre 2011 un iso<strong>la</strong>nt<br />

mince réfléchissant, le Triso-<br />

Super 12 d’Actis, bénéficie du<br />

premier avis technique BIPS-<br />

0105 délivré par l’organisme certificateur<br />

ang<strong>la</strong>is BM Trada. Les<br />

avis techniques <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier<br />

sont reconnus en France. Cette<br />

certification a été faite sur <strong>la</strong><br />

base <strong>de</strong> tests en conditions<br />

réelles d’utilisation.<br />

ISONAT-BUITEX<br />

Isonat FiberWood est constitué<br />

à plus <strong>de</strong> 98 % <strong>de</strong> fibres <strong>de</strong><br />

bois, matériau à forte inertie et<br />

aux capacités <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong><br />

vapeur d’eau importantes. Les<br />

nombreuses cellules d’air contenues<br />

dans <strong>la</strong> fibre <strong>de</strong> bois garantissent<br />

un fort pouvoir d’iso<strong>la</strong>tion<br />

thermique et phonique, tout en<br />

restant 100 % naturel.
En iso<strong>la</strong>tion<br />

thermique, le bois est un<br />

régu<strong>la</strong>teur <strong>de</strong> température à forte<br />

inertie. En matière d’hygro-régu<strong>la</strong>tion,<br />

<strong>la</strong> fibre <strong>de</strong> bois préserve<br />

l’habitation <strong>de</strong>s problématiques<br />

<strong>de</strong> con<strong>de</strong>nsation, en régu<strong>la</strong>nt à<br />

<strong>la</strong> fois <strong>la</strong> diffusion et l’absorption<br />

<strong>de</strong> vapeur d’eau.<br />

SOPREMA<br />

Ce chalet, signé par La Pessière,<br />

possè<strong>de</strong> le nouvel écran<br />

<strong>de</strong> sous-toiture Stratherm ® <strong>de</strong><br />

Soprema. Ses caractéristiques<br />

aérauliques participent à l’étanchéité<br />

à l’air <strong>de</strong>s bâtiments et<br />

autorisent une pose directe au<br />

contact <strong>de</strong> l’iso<strong>la</strong>nt traditionnel.<br />

TECHNICHANVRE<br />

Laine <strong>de</strong> Chanvre Techni<strong>la</strong>ine ®<br />

<strong>de</strong> Technichanvre pour l’iso<strong>la</strong>tion<br />

thermique et acoustique en fibres<br />

<strong>de</strong> chanvre. Composition : 85 %<br />

<strong>de</strong> fibres <strong>de</strong> chanvre issues <strong>de</strong><br />

cultures françaises 15 % <strong>de</strong> liant<br />

bi-composant stable, non émissif.<br />

Parfaitement adaptée à l’ossature<br />

bois, <strong>la</strong> <strong>la</strong>ine <strong>de</strong> chanvre est un<br />

iso<strong>la</strong>nt obtenu par « effilochage »<br />

et « expansion » <strong>de</strong>s fibres <strong>de</strong><br />

chanvre. Par son procédé <strong>de</strong><br />

fabrication exclusivement mécanique,<br />

l’iso<strong>la</strong>nt Techni<strong>la</strong>ine est un<br />

matériau à écobi<strong>la</strong>n très positif.<br />

THERMOWALL<br />

Pose <strong>de</strong> l’iso<strong>la</strong>nt Thermowall<br />

Gutex proposé chez Ageka. Il<br />

s’agit d’un système d’iso<strong>la</strong>tion<br />

thermique extérieure <strong>de</strong> faça<strong>de</strong>,<br />

conçu et agréé pour les structures<br />

en bois et maçonnées sans<br />

venti<strong>la</strong>tion. Le panneau support<br />

d’enduit en bois permet <strong>de</strong><br />

conserver <strong>la</strong> <strong>maison</strong> à température<br />

ambiante.<br />

64 65


Rénovation thermique<br />

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Rénovation thermique<br />

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Rénovation thermique<br />

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Économie<br />

Infos<br />

TECHNAL<br />

Lumeal <strong>de</strong> Technal est un coulissant<br />

à ouvrant caché dont le<br />

<strong>de</strong>sign exclusif est au service<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> performance. Ce coulissant<br />

permet d’atteindre <strong>de</strong>s<br />

performances thermiques sans<br />

précé<strong>de</strong>nt sur un coulissant<br />

aluminium : jusqu’à 1,2 Uw,<br />

et acoustique, jusqu’à 37 dB<br />

(Ra,Tr) Avec sa très faible perméabilité<br />

à l’air 0,52 m 3 /h/m 2 à<br />

4 Pa, ce coulissant est une réelle<br />

réponse au projet. BBC. DTA en<br />

cours auprès du CSTB.<br />

EBERLE CONTROLS<br />

La société spécialiste <strong>de</strong>s systèmes<br />

<strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> température,<br />

a ainsi obtenu <strong>la</strong> note A<br />

du nouveau <strong>la</strong>bel TELL (Thermostatic<br />

Efficiency Label) pour<br />

l’efficacité énergétique <strong>de</strong> sa<br />

tête thermostatique <strong>de</strong> radiateur<br />

TRV4. Ce <strong>la</strong>bel européen <strong>de</strong><br />

c<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s robinets thermostatiques<br />

permet désormais<br />

<strong>de</strong> choisir facilement les produits<br />

qui consomment le moins.<br />

Remplie <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong>, elle réagit<br />

rapi<strong>de</strong>ment aux changements<br />

<strong>de</strong> température pour minimiser<br />

<strong>la</strong> consommation d'énergie.<br />

AMCC<br />

Les solutions rénovation<br />

d’AMCC. Il <strong>de</strong>vient indispensable<br />

<strong>de</strong> réaménager son lieux<br />

<strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> s’assurer <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance<br />

<strong>de</strong> ces menuiseries.<br />

AMCC, spécialiste <strong>de</strong> <strong>la</strong> rénovation<br />

et du neuf, propose une<br />

solution simple ! Gar<strong>de</strong>r le cadre<br />

existant et poser une nouvelle<br />

fenêtre fixée sur le dormant. Évi<strong>de</strong>ment,<br />

il faut veiller à ce que<br />

l’ancienne menuiserie ait été<br />

posée dans les règles <strong>de</strong> l’art<br />

et, en bon état. Une solution<br />

qui limite les travaux <strong>de</strong> raccord<br />

intérieur et qui permet d’installer<br />

<strong>de</strong>s fenêtres à très hautes<br />

performances thermiques. Pour<br />

s’adapter à tous les cas particuliers,<br />

AMCC propose <strong>de</strong>s ailettes<br />

<strong>de</strong> rénovations <strong>de</strong> 27, 40 et<br />

60 mm qui garantissent un c<strong>la</strong>ir<br />

<strong>de</strong> vitrage maximum.<br />

GRAF DISTRIBUTION<br />

Les cuves à enterrer extra-p<strong>la</strong>tes<br />

P<strong>la</strong>tine <strong>de</strong> 1 500 à 7 500 L<br />

sont dédiées à <strong>la</strong> récupération,<br />

l’utilisation et <strong>la</strong> rétention <strong>de</strong>s<br />

eaux pluviales. Faciles et<br />

rapi<strong>de</strong>s à poser (sans engin<br />

<strong>de</strong> terrassement) et peu onéreuses<br />

grâce à une profon<strong>de</strong>ur<br />

d’enfouissement réduite, elles<br />

s’adaptent aux situations difficiles<br />

(terrain avec nappe phréatique<br />

et roches). Utilisables en<br />

jardin ou en habitat, elles s'installent<br />

en aérien ou en enterré.<br />

VELUX France<br />

Store anti-chaleur télécommandé<br />

pour fenêtre-coupole<br />

Velux. Il arrête les rayons du<br />

soleil tout en <strong>la</strong>issant entrer <strong>la</strong><br />

lumière. Un produit unique pour<br />

les toits p<strong>la</strong>ts : c'est une véritable<br />

protection contre <strong>la</strong> chaleur.<br />

Installé entre le<br />

double vitrage et <strong>la</strong> coupole, <strong>la</strong><br />

toile arrête les rayons du soleil<br />

avant qu’ils n’entrent dans <strong>la</strong><br />

pièce. Ouverture simple : télécommandée.<br />

Instal<strong>la</strong>tion rapi<strong>de</strong><br />

et sans fil : store à énergie<br />

so<strong>la</strong>ire. Certification en cours.<br />

GRANDEUR NATURE<br />

VERANDAS<br />

Spécifiques aux vérandas aluminium,<br />

ces spots LED sont<br />

extra-p<strong>la</strong>ts et étroits, ils font<br />

50mm <strong>de</strong> diamètre, s’intègrent<br />

parfaitement dans les chevrons.<br />

Les spots LED Gran<strong>de</strong>ur<br />

Nature sont à haut ren<strong>de</strong>ment<br />

en lumière chau<strong>de</strong>, à intensité<br />

variable, pour une consommation<br />

<strong>de</strong> seulement 7 watt, donc<br />

très économiques et écologiques.<br />

Les spots sont équipés<br />

d’un<br />

système d’auto protection : en<br />

cas <strong>de</strong> surchauffe, l’intensité<br />

lumineuse du spot se régule. Ils<br />

sont garantis 3 ans.<br />

DYSON<br />

La technologie Air Multiplier<br />

consiste à créer un jet d’air circu<strong>la</strong>ire<br />

qui entraîne l’air environnant,<br />

et amplifie son volume par<br />

15 à 18. Les venti<strong>la</strong>teurs Air Multiplier<br />

génèrent un souffle d’air<br />

doux et régulier. Ils sont sans<br />

danger (pas <strong>de</strong> pales tranchantes),<br />

faciles à nettoyer, faciles à<br />

incliner et disposent d'un variateur<br />

d'intensité. Ils consomment<br />

au maximum 65 W : c’est 97 %<br />

moins d’énergie qu’un climatiseur<br />

mobile <strong>de</strong> 2 950 W. Garanti<br />

2 ans.<br />

EMERAUDE ENERGY<br />

Lynx Wattseeker Outil innovant<br />

<strong>de</strong> mesure <strong>de</strong>s consommations<br />

électriques par usage, ce<br />

produit offre une solution d’efficacité<br />

énergétique à coût maîtrisé.<br />

Il permet <strong>la</strong> synthèse <strong>de</strong>s<br />

usages électriques à partir d’un<br />

capteur unique en temps réel.<br />

Cet outil permet <strong>de</strong> numériser<br />

et <strong>de</strong> visualiser les données<br />

<strong>de</strong> sous-comptage <strong>de</strong> l’énergie<br />

électrique sur un site, ainsi que<br />

les indicateurs <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s<br />

instal<strong>la</strong>tions électriques.<br />

LEGRAND<br />

Legrand propose l'offre domotique<br />

My Home qui permet <strong>de</strong><br />

mettre en œuvre au travers <strong>de</strong>s<br />

technologies BUS/SCS et Radio/<br />

Zigbee ® les solutions d'automatismes<br />

pour <strong>la</strong> <strong>maison</strong>. Le<br />

système domotique My Home<br />

utilisant <strong>la</strong> technologie BUS<br />

est particulièrement adapté à<br />

<strong>la</strong> construction neuve lorsque<br />

l'instal<strong>la</strong>tion requiert <strong>de</strong> nombreux<br />

points <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> (30<br />

et plus). La technologie Radio<br />

est, elle, parfaitement adaptée<br />

pour <strong>la</strong> rénovation et/ou l'amélioration<br />

<strong>de</strong> l'existant, en complément<br />

d'une instal<strong>la</strong>tion BUS.<br />

Ces produits haut <strong>de</strong> gamme<br />

offrent un panorama <strong>de</strong> fonctions<br />

très étendu : scénarisation<br />

<strong>de</strong> l'éc<strong>la</strong>irage, gestion <strong>de</strong>s<br />

ouvrants, gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> température,<br />

mais aussi a<strong>la</strong>rme intrusion,<br />

portier, diffusion sonore,<br />

détection technique.<br />

SIEMENS<br />

SyncoLiving est un système<br />

<strong>de</strong> gestion complet avec un<br />

grand choix <strong>de</strong> composants<br />

permettant <strong>de</strong> régler et <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>r<br />

par exemple les équipements<br />

<strong>de</strong> chauffage, <strong>de</strong><br />

venti<strong>la</strong>tion, d’éc<strong>la</strong>irage et <strong>de</strong><br />

volets en fonction <strong>de</strong>s besoins.<br />

Le système permet également<br />

<strong>de</strong> relever et <strong>de</strong> gérer facilement<br />

<strong>la</strong> consommation d’énergie <strong>de</strong><br />

chauffage, <strong>de</strong> refroidissement,<br />

d’eau chau<strong>de</strong> et froi<strong>de</strong>, <strong>de</strong> gaz,<br />

d’électricité. En outre, grâce à<br />

une gestion <strong>de</strong>s pièces individuelles,<br />

on améliore le DPE.<br />

72 73


Économie<br />

Valoriser ces économies<br />

d’énergie ?<br />

Savez-vous qu’en signant l’attestation <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> travaux à votre artisan ou votre<br />

fournisseur d’énergie pour <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> rénovation thermique, vous lui<br />

cé<strong>de</strong>z vos kW cumac, <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> compte monnayables dans un certificat<br />

d’économie d’énergie ?<br />

D<br />

epuis 2005, les fournisseurs d’énergie doivent<br />

respecter un programme d’économies pour<br />

limiter <strong>la</strong> pollution. En fonction <strong>de</strong>s quotas<br />

qu’ils leur ont été imposés, ils peuvent réaliser <strong>de</strong>s<br />

travaux pour réduire leur consommation ou compenser<br />

en achetant <strong>de</strong>s Certificats d’Économie<br />

d’Énergie (C2E) émis par <strong>de</strong>s entreprises ou <strong>de</strong>s<br />

particuliers qui ont réalisé <strong>de</strong>s travaux réduisant<br />

leur consommation. L’unité <strong>de</strong> mesure est le kWh<br />

cumac (cumulé actualisé). Il représente les kWh<br />

économisés durant <strong>la</strong> vie conventionnelle d’un<br />

équipement, corrigés d’un coefficient d’actualisation<br />

annuelle <strong>de</strong> 4 %. Par exemple, un congé<strong>la</strong>teur<br />

<strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A+, permettant d’économiser 50 kWh<br />

par an pendant une durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> 10 ans, se<br />

verra attribuer 420 kWh cumac. Ces unités d’énergie<br />

sont regroupées dans <strong>de</strong>s Certificats d’économie<br />

d’énergie (C2E).<br />

345 TéraWatts<br />

Les entreprises contraintes à économiser sont soumises<br />

à <strong>de</strong> fortes amen<strong>de</strong>s en cas <strong>de</strong> non-respect<br />

<strong>de</strong> leurs quotas. Du 1 er juillet 2006 au 1 er juillet 2009,<br />

<strong>la</strong> surtaxe réc<strong>la</strong>mée par l’État était <strong>de</strong> 0,02 euros/<br />

kWh cumac. Mais les « obligés » sont parvenus à<br />

économiser les 54 TéraWatt cumac qui leur étaient<br />

imposés pour ne pas payer cette taxe représentant<br />

plus d’un milliard d’euros (1 TéraWatt = 1 000 millions<br />

<strong>de</strong> kW). Ils rachetaient les certificats à un<br />

prix inférieur à l’amen<strong>de</strong>, entre 0 et 0,02 euros.<br />

Dans un premier temps, les « obligés » étaient peu<br />

nombreux : EDF, GDF, Véolia, Total, Primagaz…<br />

Il s’agissait <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> production<br />

d’énergie. Mais, en 2011, plus <strong>de</strong> 2 000 distributeurs<br />

<strong>de</strong> fioul domestique et une quarantaine<br />

<strong>de</strong> ven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> carburants automobiles, notamment<br />

les chaînes d’hypermarchés, Auchan et<br />

Leclerc en tête, se sont vus imposés <strong>de</strong>s quotas<br />

<strong>de</strong> pollution. Tout ce beau mon<strong>de</strong> convoite donc<br />

les travaux d’économie d’énergie réalisés par les<br />

particuliers et les entreprises pour éviter <strong>de</strong><br />

payer les amen<strong>de</strong>s. Avec d’autant plus d’ar<strong>de</strong>ur<br />

que le gouvernement leur a fixé le volume <strong>de</strong><br />

345 TéraWatt cumac, dont 90 pour les nouveaux<br />

obligés, les distributeurs <strong>de</strong> produits pétroliers.<br />

Autant dire que <strong>la</strong> chasse <strong>de</strong>vient difficile.<br />

200 travaux<br />

Désormais, l’abondance « d’obligés » et les<br />

volumes à économiser ren<strong>de</strong>nt les règles du jeu<br />

plus c<strong>la</strong>ires et les coûts d’achat plus élevés. Pour<br />

être monnayable, un Certificat d’Économie d’Énergie<br />

doit représenter un million <strong>de</strong> kW cumac.<br />

Ce chiffre est hors <strong>de</strong> portée pour le particulier qui<br />

change son instal<strong>la</strong>tion, mais pas pour les artisans<br />

et les entreprises du secteur qui accumulent discrètement<br />

les kW cumac <strong>de</strong> leurs clients en C2E<br />

pour les revendre à leur seul profit. On a vu aussi<br />

fleurir <strong>de</strong>s sociétés d’intermédiaires qui se chargent<br />

<strong>de</strong> collecter les kW cumac <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong><br />

HLM, <strong>de</strong>s collectivités locales ou <strong>de</strong>s entreprises<br />

et les commercialisent en prélevant une rémunération.<br />

L’État a défini plus <strong>de</strong> 200 travaux ou équipements<br />

économiques pour l’environnement. On y<br />

trouve l’ampoule électrique, le réfrigérateur ou le<br />

<strong>la</strong>ve-linge A+, tout comme <strong>de</strong> nombreux travaux du<br />

logement pour le chauffage et l’iso<strong>la</strong>tion, avec les<br />

niveaux <strong>de</strong> performances requis et leur valorisation<br />

en kWh cumac. Chaque type d’équipement fait<br />

l’objet d’une fiche éditée par le Ministère <strong>de</strong> l’Environnement<br />

pour mesurer sa valeur. Selon ces critères,<br />

il est donc aisé <strong>de</strong> connaître les kW cumac<br />

générés par <strong>de</strong>s travaux d’amélioration <strong>de</strong> l’habitat<br />

ou d’achat d’équipement plus performants.<br />

Monnayer<br />

Reste ensuite à les monnayer auprès <strong>de</strong>s producteurs<br />

et distributeurs d’énergie. On peut c<strong>la</strong>sser les<br />

« obligés » qui cherchent à collecter <strong>de</strong>s C2E dans<br />

le secteur <strong>de</strong> l’habitat en gran<strong>de</strong>s catégories :<br />

– Ceux qui négocient les kW cumac directement<br />

avec le particulier. C’est le cas <strong>de</strong> Primagaz,<br />

Total, Auchan ou Leclerc qui proposent différentes<br />

sortes <strong>de</strong> primes, <strong>de</strong> bons d’achat, d’avoirs<br />

sur <strong>de</strong>s factures <strong>de</strong> combustible ou <strong>de</strong>s prêts à<br />

taux d’intérêt privilégiés.<br />

– Ceux qui rachètent les kW cumac aux artisans.<br />

C’est <strong>la</strong> stratégie d’EDF ou <strong>de</strong> GDF Suez. Ils ont<br />

créé <strong>de</strong>s réseaux d’artisans agréés « Bleu Ciel »<br />

ou « Dolce Vita » à qui ils fournissent les contacts<br />

<strong>de</strong> clients qu’ils ont prospectés en échange <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

récupération <strong>de</strong>s C2E. Pour le particulier, l’offre<br />

se limite souvent à un diagnostic gratuit…<br />

– Ceux qui coupent <strong>la</strong> poire en <strong>de</strong>ux ! C’est le<br />

cas <strong>de</strong>s négoces <strong>de</strong> matériaux Gedimat qui<br />

reversent une prime pour 2/3 au client et 1/3 à<br />

l’artisan.<br />

Négocier<br />

Avec cette nouvelle concurrence sur le marché<br />

<strong>de</strong>s certificats d’économie d’énergie, le propriétaire<br />

doit prendre en compte <strong>de</strong>ux éléments :<br />

– il n’y a pas <strong>de</strong> grille tarifaire précise et légale. On<br />

trouve ainsi une chaudière à con<strong>de</strong>nsation pour<br />

une <strong>maison</strong> <strong>de</strong> 110 m 2 , valorisé à 396 € chez<br />

Auchan ou Leclerc, mais à 250 € chez Véolia.<br />

Le m 2 d’iso<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> comble peut aller <strong>de</strong> 5 € à 6 €<br />

selon l’obligé ;<br />

– les obligés « incitent » les particuliers à réaliser<br />

les travaux les mieux dotés en kW cumac,<br />

même si ce n’est pas <strong>la</strong> réponse <strong>la</strong> plus appropriée<br />

aux besoins. Par exemple changer <strong>de</strong><br />

chaudière alors que l’ancienne est encore performante,<br />

plutôt qu’installer une régu<strong>la</strong>tion ou<br />

isoler les circuits <strong>de</strong> distribution. Ainsi, Leclerc<br />

ou Auchan n’offrent <strong>de</strong>s compensations que<br />

pour une quinzaine <strong>de</strong> travaux sur <strong>la</strong> centaine<br />

d’opérations possible, Gedimat n’a retenu que<br />

quatre gran<strong>de</strong>s familles <strong>de</strong> travaux…<br />

Avant d’engager <strong>de</strong>s travaux, <strong>la</strong> meilleure solution<br />

est <strong>de</strong> faire établir un diagnostic précis et indépendant.<br />

Puis, <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> kW cumac<br />

que <strong>la</strong> rénovation sera susceptible <strong>de</strong> produire.<br />

Les exemples <strong>de</strong> fiches ci-joints montrent que les<br />

kW cumac sont partout et en belle quantité. Ces<br />

arguments chiffrés qui ne <strong>la</strong>isseront pas insensibles<br />

les professionnels, a<strong>de</strong>ptes du bon d’achat<br />

ou pas… Négociez donc vos kW cumac avant <strong>de</strong><br />

signer votre attestation <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> chantier !<br />

74 75


Économie<br />

Liste <strong>de</strong>s opérations<br />

standardisées<br />

Les opérations d’économie font l’objet <strong>de</strong><br />

fiches réglementaires qui définissent les<br />

conditions <strong>de</strong> délivrance et le montant <strong>de</strong>s<br />

kW cumac obtenus. Pour chacune, nous<br />

précisons le numéro <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> l’opération<br />

dans le cadre <strong>de</strong>s Certificats d’Économie<br />

d’Énergie. Fiches disponibles auprès<br />

du Ministère <strong>de</strong> l’écologie, du Développement<br />

Durable, <strong>de</strong>s Transports et du Logement<br />

(internet).<br />

Enveloppe :<br />

Iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> combles ou <strong>de</strong> toitures :<br />

BAR-EN-01<br />

Iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s murs : BAR-EN-02<br />

Iso<strong>la</strong>tion d’un p<strong>la</strong>ncher : BAR-EN-03<br />

Fenêtre ou porte-fenêtre complète avec vitrage<br />

iso<strong>la</strong>nt : BAR-EN-04<br />

Iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s toitures terrasses : BAR-RN-05<br />

Iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> combles ou <strong>de</strong> toitures (DOM) :<br />

BAR-EN-06<br />

Iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s murs (DOM) : BAR-EN-07<br />

Fermeture iso<strong>la</strong>nte : BAR-EN-08<br />

Réduction <strong>de</strong>s apports so<strong>la</strong>ires par <strong>la</strong> toiture<br />

(France d’Outre-mer) : BAR-EN-09<br />

Thermique :<br />

Chauffe-eau so<strong>la</strong>ire individuel<br />

(France métropolitaine) : BAR-TH-01<br />

Chauffe-eau so<strong>la</strong>ire en logement collectif<br />

(France métropolitaine) : BAR-TH-02<br />

Pompe à chaleur <strong>de</strong> type eau/eau : BAR-TH-03<br />

Pompe à chaleur <strong>de</strong> type air/eau : BAR-TH-04<br />

Chaudière individuelle <strong>de</strong> type con<strong>de</strong>nsation :<br />

BAR-TH-06<br />

Chaudière collective <strong>de</strong> type con<strong>de</strong>nsation :<br />

BAR-TH-07<br />

Chaudière collective <strong>de</strong> type con<strong>de</strong>nsation<br />

avec contrat assurant le maintien du ren<strong>de</strong>ment<br />

énergétique <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaudière : BAR-TH-07-SE<br />

Chaudière individuelle <strong>de</strong> type basse température :<br />

BAR-TH-08<br />

Chaudière collective <strong>de</strong> type basse température :<br />

BAR-TH-09<br />

Chaudière collective <strong>de</strong> type basse température<br />

avec contrat assurant le maintien du ren<strong>de</strong>ment<br />

énergétique <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaudière : BAR-TH-09-SE<br />

Radiateur à chaleur douce pour un chauffage central<br />

à combustible : BAR-TH-10<br />

Régu<strong>la</strong>tion par son<strong>de</strong> <strong>de</strong> température extérieure :<br />

BAR-TH-11<br />

Appareil indépendant <strong>de</strong> chauffage au bois :<br />

BAR-TH-12<br />

Chaudière biomasse individuel : BAR-TH-13<br />

Chaufferie biomasse : BAR-TH-14<br />

Chaufferie biomasse avec contrat assurant<br />

le maintien du ren<strong>de</strong>ment énergétique<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> chaudière : BAR-TH-14-SE<br />

Iso<strong>la</strong>tion d’un réseau hydraulique <strong>de</strong> chauffage :<br />

BAR-TH-15<br />

P<strong>la</strong>ncher chauffant à eau basse température :<br />

BAR-TH-16<br />

Robinet thermostatique : BAR-TH-17<br />

Programmateur d’intermittence pour un chauffage<br />

individuel à combustible : BAR-TH-18<br />

Programmateur d’intermittence pour un chauffage<br />

collectif à combustible : BAR-TH-19<br />

Fiche robinet thermostatique.<br />

76 77


Économie<br />

Programmateur d’intermittence centralisé<br />

pour un chauffage électrique : BAR-TH-20<br />

Système <strong>de</strong> comptage individuel d’énergie<br />

<strong>de</strong> chauffage : BAR-TH-21<br />

Récupérateur <strong>de</strong> chaleur à con<strong>de</strong>nsation :<br />

BAR-TH-22<br />

Optimiseur <strong>de</strong> re<strong>la</strong>nce en chauffage collectif :<br />

BAR-TH-23<br />

Chauffe-eau so<strong>la</strong>ire individuel (DOM) : BAR-TH-24<br />

Venti<strong>la</strong>tion mécanique contrôlée double flux :<br />

BAR-TH-25<br />

Venti<strong>la</strong>tion mécanique contrôlée, simple flux<br />

autorég<strong>la</strong>ble : BAR-TH-26<br />

Venti<strong>la</strong>tion mécanique contrôlée, simple flux<br />

hygrorég<strong>la</strong>ble : BAR-TH-27<br />

P<strong>la</strong>ncher rayonnant électrique, p<strong>la</strong>fond rayonnant<br />

plâtre, avec dispositif <strong>de</strong> rég<strong>la</strong>ge automatique :<br />

BAR-TH-28<br />

Pompe à chaleur <strong>de</strong> type air/air : BAR-TH-29<br />

Surperformance énergétique pour un bâtiment<br />

neuf avec <strong>la</strong>bel <strong>de</strong> haute performance énergétique :<br />

BAR-TH-30<br />

Iso<strong>la</strong>tion d’un réseau d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire :<br />

BAR-TH-31<br />

Caisson <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion mécanique contrôlée (VMC)<br />

à consommation réduite : BAR-TH-32<br />

Venti<strong>la</strong>tion naturelle hygrorèg<strong>la</strong>ble : BAR-TH-34<br />

Chauffe-eau so<strong>la</strong>ire en logement collectif (DOM) :<br />

BAR-TH-35<br />

Programmateur d’intermittence pour un chauffage<br />

individuel avec pompe à chaleur existant :<br />

BAR-TH-36<br />

Raccor<strong>de</strong>ment d’un bâtiment rési<strong>de</strong>ntiel à un réseau<br />

<strong>de</strong> chaleur alimenté par <strong>de</strong>s énergies renouve<strong>la</strong>bles<br />

ou <strong>de</strong> récupération : BAR-TH-37<br />

Mini-cogénération sans obligation d’achat :<br />

BAR-TH-38<br />

Pompe équipée d’un système <strong>de</strong> variation<br />

électronique <strong>de</strong> vitesse : BAR-TH-39<br />

Circu<strong>la</strong>teur à rotor noyé <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A : BAR-TH-40<br />

Climatiseur <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A (DOM) : BAR-TH-41<br />

Accumu<strong>la</strong>teur d’eau chau<strong>de</strong> à con<strong>de</strong>nsation :<br />

BAR-TH-42<br />

Système so<strong>la</strong>ire combiné : BAR-TH-43<br />

Chaudière individuelle <strong>de</strong> type micro-génération<br />

à moteur Stirling : BAR-TH-44<br />

Rénovation globale d’un bâtiment rési<strong>de</strong>ntiel :<br />

BAR-TH-45<br />

Système <strong>de</strong> production d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire<br />

collective <strong>de</strong> type pompe à chaleur sur capteur<br />

so<strong>la</strong>ire non vitré : BAR-TH-46<br />

Systèmes hydro-économes (DOM) : BAR-TH-47<br />

Chauffe-eau thermodynamique individuel<br />

à accumu<strong>la</strong>tion : BAR-TH-48<br />

Système hydro-économe (France métropolitaine) :<br />

BAR-TH-49<br />

Pompe à chaleur collective à absorption <strong>de</strong> type<br />

air/eau ou eau/eau : BAR-TH-50<br />

Chaudière <strong>de</strong> type basse température couplée<br />

à une venti<strong>la</strong>tion mécanique contrôlée pilotée<br />

par <strong>la</strong> chaudière : BAR-TH-51<br />

Chauffe-eau électrique à accumu<strong>la</strong>tion<br />

<strong>de</strong> catégorie C : BAR-TH-52<br />

Chauffe-eau thermodynamique individuel<br />

à accumu<strong>la</strong>tion (France d’outre-mer) : BAR-TH-53<br />

Équipement :<br />

Lampe <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A pour <strong>la</strong> métropole : BAR-EQ-01<br />

Lave-linge domestique <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A+ : BAR-EQ-02<br />

Appareil <strong>de</strong> froid domestique <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A+ :<br />

BAR-EQ-03<br />

Luminaire avec bal<strong>la</strong>st électronique pour parties<br />

communes : BAR-EQ-04<br />

Bloc autonome d’éc<strong>la</strong>irage à faible consommation<br />

pour parties communes : BAR-EQ-05<br />

Coupe-veille automatique : BAR-EQ-06<br />

Services :<br />

Formation <strong>de</strong>s acteurs professionnels du secteur<br />

du bâtiment aux économies d’énergie : BAR-SE-01<br />

Ingénierie d’accompagnement <strong>de</strong>s entreprises<br />

et artisans du bâtiment pour réaliser les objectifs<br />

énergétiques du Grenelle <strong>de</strong> l’environnement :<br />

BAR-SE-02<br />

Contrat <strong>de</strong> performance énergétique (CPE) :<br />

BAR-SE-03<br />

Rééquilibrage d’une instal<strong>la</strong>tion collective<br />

<strong>de</strong> chauffage à eau chau<strong>de</strong> du secteur rési<strong>de</strong>ntiel :<br />

BAR-SE-04.<br />

Fiche chaudière individuelle <strong>de</strong> type con<strong>de</strong>nsation.<br />

78 79


Économie<br />

Le thermostat intelligent<br />

Tout le mon<strong>de</strong> a été confronté à un rég<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> chauffage récalcitrant, peu<br />

fiable ou au mo<strong>de</strong> d’emploi incompréhensible, mais dont on accepte, faute<br />

<strong>de</strong> mieux et un peu dépité, les conséquences. C’est pourtant ici que rési<strong>de</strong> un<br />

gisement important d’économie d’énergie. Inventé aux USA, le thermostat intelligent<br />

ne <strong>de</strong>vrait pas tar<strong>de</strong>r à traverser l’At<strong>la</strong>ntique tant il révolutionne <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion<br />

thermique.<br />

D<br />

u temps où <strong>la</strong> cheminée, le poêle à bois, à<br />

charbon ou à mazout étaient les seuls générateurs<br />

<strong>de</strong> chauffage dans les habitations,<br />

leur efficacité énergétique n’était pas bonne. Mais<br />

les gaspil<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> calories étaient bien moins<br />

importants qu’on pourrait le penser. En effet, l’utilisation<br />

<strong>de</strong> ces énergies nécessitait un transport<br />

et un approvisionnement du foyer à <strong>la</strong> main. Afin<br />

<strong>de</strong> limiter <strong>la</strong> manutention, l’énergie n’était consommée<br />

qu’en cas <strong>de</strong> besoins réels.<br />

Ergonomie désastreuse<br />

Avec les évolutions technologiques, le transport<br />

et <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong>s énergies sont désormais<br />

invisibles et sans effort physique. La re<strong>la</strong>tion<br />

entre <strong>la</strong> consommation et l’usage a disparu. Les<br />

moyens <strong>de</strong> rég<strong>la</strong>ge sont <strong>de</strong> plus en plus sophistiqués,<br />

soit disants plus fins et plus flexibles. En<br />

fait, ils se révèlent complexes à comprendre et<br />

manœuvrer. Pour les thermostats les plus perfectionnés,<br />

il faut saisir <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> température<br />

sur <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nnings préréglés à l’avance, sans<br />

possibilité d’adaptation. Bien qu’ils disposent <strong>de</strong><br />

plusieurs scénarios <strong>de</strong> programmation, ce sont<br />

toujours les <strong>de</strong>ux ou trois mêmes qui sont utilisés.<br />

Pénalisés par une instal<strong>la</strong>tion dans un lieu peu<br />

accessible ou peu <strong>pratique</strong> (rarement à côté <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> porte d’entrée), <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lecture complexes,<br />

l’absence <strong>de</strong> choix simples (présent, absent,<br />

arrêt) compréhensibles par les adultes comme<br />

les enfants, les thermostats ne comportent aucun<br />

système d’alerte d’une consommation excessive.<br />

Ils « oublient » aussi <strong>de</strong> mentionner <strong>la</strong> quantité<br />

d’énergie consommée ainsi que son coût direct…<br />

Un bi<strong>la</strong>n s’impose : nous avons perdu notre capacité<br />

à avoir un comportement économe actif. Mais<br />

<strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion automatisée est peu c<strong>la</strong>ire, pas assez<br />

efficace, et dotée d’une ergonomie désastreuse.<br />

250 $ (180 €), capable d’économiser 20 à 30 % <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> chauffage-climatisation dans<br />

une <strong>maison</strong> !<br />

Enfantin<br />

L’appareil est d’une belle élégance accrochée au<br />

mur, et d’une simplicité <strong>de</strong> fonctionnement enfantine.<br />

Cet objet rond se pilote avec une bague<br />

extérieure tournant pour augmenter ou réduire<br />

<strong>la</strong> température désirée au <strong>de</strong>gré près. Il indique<br />

alors sur son écran tactile central, le temps<br />

qu’il va falloir pour atteindre cette température :<br />

Des indications simples<br />

et c<strong>la</strong>ires. « 4 % d’économie<br />

d’énergie hier. Absence ».<br />

Pour tout rég<strong>la</strong>ge, une molette.<br />

On <strong>la</strong> fait tourner jusqu’à <strong>la</strong> température<br />

souhaitée. Nest indique alors le temps<br />

d’attente pour porter <strong>la</strong> <strong>maison</strong><br />

à ce niveau <strong>de</strong> chaleur.<br />

Ici, dans 20 minutes.<br />

Les couleurs indiquent si<br />

l’instal<strong>la</strong>tion produit <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur,<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> climatisation ou est à l’arrêt.<br />

Nest : Simple, c<strong>la</strong>ir et esthétique. Une petite feuille verte indique<br />

qu’on fait <strong>de</strong>s économies.<br />

50 millions <strong>de</strong> $<br />

Autant d’imperfections qui n’ont pas échappé à<br />

Tony Fa<strong>de</strong>ll. Cet informaticien californien était<br />

pourtant décidé à prendre sa retraite anticipée.<br />

Après avoir fait fortune chez Apple où il avait participé<br />

à <strong>la</strong> conception <strong>de</strong> rien moins que l’Ipod et<br />

les trois première versions <strong>de</strong> l’Iphone, il quitta<br />

<strong>la</strong> Silicon Valley pour s’installer au vert avec sa<br />

femme et ses jeunes enfants dans les montagnes,<br />

près du <strong>la</strong>c Tahoe. Mais, Tony Fa<strong>de</strong>ll fut vite<br />

confronté aux fonctionnements <strong>de</strong>s thermostats<br />

<strong>de</strong> sa <strong>maison</strong> <strong>de</strong> campagne. Chers, peu <strong>pratique</strong>s,<br />

peu lisibles, peu informatifs… En un seul mot :<br />

« Emm…dant ». Pour ce bril<strong>la</strong>nt ingénieur, il était<br />

évi<strong>de</strong>nt qu’on <strong>de</strong>vait pouvoir faire mieux. La suite<br />

est typiquement américaine. Il y a <strong>de</strong>ux ans, il crée<br />

une start-up, décroche 50 millions <strong>de</strong> dol<strong>la</strong>rs chez<br />

<strong>de</strong>s investisseurs (Google, Al Gore…) et embauche<br />

une centaine d’ingénieurs. En novembre<br />

<strong>de</strong>rnier, il présentait Nest : un thermostat vendu<br />

Prix<br />

Du plus simple au plus sophistiqué, les prix <strong>de</strong>s thermostats s’échelonnent <strong>de</strong> quelques euros à 1 250 euros<br />

par exemple pour une régu<strong>la</strong>tion sans fil dans six pièces (Delta Dore). Chez Honeywell, une régu<strong>la</strong>tion sans<br />

fil à programmation hebdomadaire est à 217 euros. Les 250 $ (180 €) du Nest sembleraient compétitifs,<br />

notamment si 20 à 30 % <strong>de</strong> calories sont réellement économisées. On attendra donc <strong>la</strong> version européenne<br />

(en <strong>de</strong>gré Celsius et 220 volts). L’instal<strong>la</strong>tion d’un Nest en remp<strong>la</strong>cement d’un thermostat c<strong>la</strong>ssique ne nécessite<br />

pas l’intervention d’un spécialiste.<br />

59,90 euros chez Castorama. 40 euros pour Conrad. Le haut <strong>de</strong> gamme chez Honeywell.<br />

80 81


Économie<br />

« 21° dans 7 minutes » par exemple. Une information<br />

<strong>de</strong>stinée à ne pas confondre le thermostat<br />

avec un accélérateur, sur lequel on indique une<br />

température très élevée uniquement pour atteindre<br />

rapi<strong>de</strong>ment celle que l’on souhaite réellement...<br />

Mais qu’on oublie ensuite <strong>de</strong> ramener à <strong>la</strong> valeur<br />

attendue !<br />

Un nid intelligent<br />

Attention, le « nid » est très intelligent ! Nest est<br />

doté <strong>de</strong> capteurs <strong>de</strong> température intérieure et<br />

extérieure, du taux d’humidité, <strong>de</strong> luminosité et <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux détecteurs <strong>de</strong> présence, ainsi qu’une interface<br />

pour le pilotage <strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> chauffage et<br />

<strong>de</strong> climatisation. Dès<br />

<strong>la</strong> première mise en<br />

Tony Fa<strong>de</strong>ll.<br />

service, les logiciels<br />

internes vont enregistrer<br />

le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie,<br />

les heures <strong>de</strong> départ<br />

et d’arrivée, et les<br />

comportements <strong>de</strong>s<br />

habitants en fonction<br />

<strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s en<br />

chaleur ou fraîcheur<br />

Une instal<strong>la</strong>tion simple en remp<strong>la</strong>cement du précé<strong>de</strong>nt thermostat.<br />

selon les jours <strong>de</strong> <strong>la</strong> semaine, <strong>de</strong> l’année, selon les<br />

conditions climatiques extérieures... Nest va ainsi<br />

s’enrichir en permanence <strong>de</strong> toutes les données<br />

recueillies pour pouvoir piloter l’instal<strong>la</strong>tion en affinant<br />

continuellement les rég<strong>la</strong>ges. Par exemple, il<br />

saura i<strong>de</strong>ntifier qu’en rentrant le dimanche en fin<br />

<strong>de</strong> journée en hiver, vous voulez une température<br />

<strong>de</strong> 22° dans votre salon ou que le mercredi aprèsmidi,<br />

parce que les enfants sont à <strong>la</strong> <strong>maison</strong>, leurs<br />

chambres doivent rester chau<strong>de</strong>s. Nest sait réduire<br />

Ce n’est pas bien !<br />

Hager.<br />

Relevé sur un modèle Hager, les consignes<br />

suivantes :<br />

Modification simple. Touche menu pour :<br />

– forçage température (manu),<br />

– rég<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s T° <strong>de</strong> consigne,<br />

– mo<strong>de</strong> arrêt,<br />

– accès à <strong>la</strong> programmation,<br />

– accès aux rég<strong>la</strong>ges...<br />

Voici le genre d’outils qui, avec un vocabu<strong>la</strong>ire,<br />

<strong>de</strong>s pictogrammes et <strong>de</strong>s combinaisons <strong>de</strong> touches<br />

et d’écrans successifs, mets le consommateur<br />

en position d’infériorité intellectuelle.<br />

L’emploi <strong>de</strong> termes professionnels, <strong>de</strong> symboles<br />

ésotériques, <strong>de</strong> manipu<strong>la</strong>tions complexes pour<br />

programmer un rég<strong>la</strong>ge qui sera figé quelles que<br />

soient les conditions climatiques et <strong>de</strong> présence,<br />

découragent vite l’utilisateur. Il va se contenter<br />

d’une ou <strong>de</strong>ux variantes alors qu’il dispose <strong>de</strong><br />

toute une palette <strong>de</strong> combinaisons. Pas <strong>de</strong> quoi<br />

affoler les concepteurs qui savent pourtant qu’un<br />

bon usage <strong>de</strong> leurs appareils <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion permettrait<br />

<strong>de</strong>s économies d’énergie très importantes.<br />

Le coté intuitif et simple d’utilisation <strong>de</strong> Nest<br />

<strong>de</strong>vrait donc connaître un <strong>la</strong>rge succès si certains<br />

fabricants ne changent pas leurs <strong>pratique</strong>s.<br />

<strong>la</strong> température dès que <strong>la</strong> <strong>maison</strong> est vi<strong>de</strong> et préparer<br />

le retour <strong>de</strong>s habitants pour qu’ils retrouvent<br />

le confort désiré à <strong>la</strong> bonne heure. Il affiche une<br />

petite feuille verte quand <strong>la</strong> température réc<strong>la</strong>mée<br />

permet <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s économies.<br />

Algorythmes<br />

Derrière son apparente simplicité tout comme son<br />

fonctionnement très intuitif hérité <strong>de</strong>s produits<br />

Apple, Nest relève <strong>de</strong> prouesses d’intelligence<br />

artificielle. Grâce à <strong>de</strong>s algorithmes complexes, il<br />

va adapter <strong>la</strong> production <strong>de</strong> chaleur et <strong>de</strong> climatisation<br />

aux besoins réels <strong>de</strong>s occupants, donc<br />

permettre <strong>de</strong> vraies économies tout au long <strong>de</strong><br />

l’année. Mais, pour les habitants, il est toujours<br />

facile <strong>de</strong> reprendre <strong>la</strong> main sur le programme en<br />

tournant juste <strong>la</strong> molette <strong>de</strong> ce beau thermostat qui<br />

ne se cache pas. Tony Fa<strong>de</strong>ll a aussi développé<br />

Le détecteur <strong>de</strong> présence coupe le chauffage<br />

en l’absence <strong>de</strong>s occupants.<br />

<strong>de</strong>s applications pour smart phone, ordinateur et<br />

site internet, qui permettent <strong>de</strong> piloter l’instal<strong>la</strong>tion<br />

à distance, <strong>de</strong> mesurer ses consommations, <strong>de</strong><br />

comparer les économies réalisées, le nombre <strong>de</strong><br />

fois où le thermostat a été réglé…<br />

Comment vivez vous ?<br />

On est donc désormais bien loin <strong>de</strong> <strong>la</strong> programmation<br />

manuelle <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nnings préréglés et <strong>de</strong><br />

scénarios préétablis. On est aussi bien loin d’un<br />

modèle économique où ce sont les fabricants qui<br />

imposent leurs propres outils <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion. Nest<br />

ouvre <strong>la</strong> porte à <strong>de</strong>s outils intelligents, directement<br />

proposés aux consommateurs (pas disponible en<br />

Europe pour le moment) à installer soi-même. S’ils<br />

sont calculés sur <strong>de</strong>s standards <strong>de</strong> consommation<br />

américain, ces 20 à 30 % d’économie ne <strong>la</strong>isseront<br />

pas insensibles tous ceux qui sont confrontés<br />

au problème du rég<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> leur instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong><br />

chauffage. La promesse <strong>de</strong> dépenser les calories<br />

uniquement quand on est à son domicile, grâce<br />

à un détecteur <strong>de</strong> présence, est déjà, en soi,<br />

une bonne idée ! Nest marque aussi une approche<br />

totalement différente <strong>de</strong> <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion thermique.<br />

C’est fini l’époque où l’on <strong>de</strong>vait comprendre<br />

comment fonctionnait un thermostat. Désormais,<br />

c’est le thermostat qui comprend comment vous<br />

vivez ! Qui dit mieux ?<br />

Nest, le thermostat qui apprend tout seul comment vous vivez !<br />

Nest est connecté à internet pour un pilotage à distance<br />

par ordinateur ou téléphone portable. Il offre aussi <strong>de</strong>s statistiques<br />

précis <strong>de</strong> consommation d’énergie.<br />

Thermostat<br />

Cet appareil sert à réguler une température. Il a<br />

été inventé par Albert Butz en 1886 qui a donné<br />

naissance à <strong>la</strong> société Honeywell. Il permettait<br />

<strong>de</strong> comman<strong>de</strong>r une trappe d’arrivée d’air sur une<br />

chaudière à charbon. En 1906, Honeywell développait<br />

déjà un thermostat associé à une horloge,<br />

d’où <strong>la</strong> naissance du thermostat à horloge.<br />

Historiquement un thermostat a longtemps été<br />

constitué d’un système à bi<strong>la</strong>me qui ouvrait un<br />

circuit électrique quand <strong>la</strong> chaleur atteignait un<br />

certain sta<strong>de</strong> et fermait ce circuit dès que l’on <strong>de</strong>scendait<br />

en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> cette même température.<br />

Aujourd’hui, les modèles électroniques détectent<br />

les variations <strong>de</strong> température à l’ai<strong>de</strong> d’un thermistor,<br />

c’est-à-dire une résistance qui varie en<br />

fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> température. (wikipedia).<br />

82 83


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84<br />

85


ai<strong>de</strong>s<br />

Ai<strong>de</strong>s financières et crédits<br />

d’impôts : C’est le bouquet !<br />

D<br />

epuis le 1 er janvier 2012, <strong>de</strong><br />

nombreuses modifications<br />

sont entrées en vigueur. La<br />

gran<strong>de</strong> tendance est à <strong>la</strong> baisse<br />

<strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s (<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 15 %),<br />

et à l’augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> TVA<br />

(<strong>de</strong> 5,5 à 7 %) et <strong>de</strong>s critères<br />

d’éligibilité. Enfin, il faut désormais<br />

constituer un « bouquet<br />

<strong>de</strong> travaux » pour optimiser le<br />

montant <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s.<br />

Le logement est au cœur <strong>de</strong>s<br />

politiques d’économie d’énergie<br />

et <strong>de</strong> développement durable. Il<br />

fait l’objet <strong>de</strong> nombreuses réglementations<br />

techniques et <strong>de</strong> dispositifs<br />

d’incitations financières,<br />

tant au niveau national qu’aux<br />

différents échelons <strong>de</strong>s collectivités<br />

territoriales, commune, communauté<br />

urbaine, département,<br />

région. Ce véritable dédale est<br />

aussi constamment modifié, au<br />

point d’en <strong>de</strong>venir si complexe<br />

qu’il est presque illisible pour<br />

le particulier. Ce <strong>de</strong>rnier s’en<br />

remet alors à <strong>la</strong> « science » <strong>de</strong><br />

spécialistes en tout genre, ceux<br />

qui ven<strong>de</strong>nt autant <strong>de</strong>s équipements<br />

d’économie d’énergie,<br />

<strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> rénovation que<br />

du crédit d’impôt ! Avec bien <strong>de</strong>s<br />

déconvenues à <strong>la</strong> clef.<br />

Avantages « absorbés »<br />

Par quel processus décisionnaire<br />

mystérieux, tel matériel sera<br />

beaucoup aidé financièrement<br />

alors que tel autre se verra infliger<br />

<strong>de</strong>s normes techniques très<br />

restrictives ? Panneaux photovoltaïques<br />

et pompes à chaleur air/<br />

air ont ainsi connu leur moment<br />

<strong>de</strong> gloire avant d’être lour<strong>de</strong>ment<br />

pénalisés, avec <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong><br />

« bulle spécu<strong>la</strong>tive » dignes <strong>de</strong>s<br />

meilleurs po<strong>la</strong>rs financiers. Les<br />

crédits d’impôt étant basés uniquement<br />

sur <strong>de</strong>s travaux réalisés<br />

par <strong>de</strong>s professionnels agréés,<br />

nombreux d’entre eux en ont<br />

profité pour augmenter leur tarif<br />

et « absorber » une bonne partie<br />

<strong>de</strong>s avantages financiers.<br />

Amortissement<br />

Force est <strong>de</strong> constater que le<br />

cumul <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s financières<br />

directes et <strong>de</strong>s crédits d’impôt<br />

sont <strong>de</strong>s dispositifs qui permettent<br />

d’espérer un retour sur<br />

investissement dans <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is<br />

raisonnables pour certains<br />

types <strong>de</strong> travaux. Ils équilibrent<br />

les « chances » <strong>de</strong> chaque solution.<br />

Ils rendraient presque compétitif<br />

l’achat d’une chaudière au<br />

fioul face à l’iso<strong>la</strong>tion thermique<br />

<strong>de</strong>s combles ! Incontournables<br />

donc ! Mais, avec les <strong>de</strong>rnières<br />

augmentations du prix <strong>de</strong>s énergies,<br />

les motivations fiscales<br />

ne doivent être rangées qu’au<br />

<strong>de</strong>uxième rang quand on entreprend<br />

<strong>de</strong>s éco-travaux. Priorité<br />

doit <strong>de</strong>meurer à <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

consommation d’énergie.<br />

Facteur 4<br />

Le logement représente plus <strong>de</strong><br />

40 % <strong>de</strong> l’énergie consommée,<br />

près <strong>de</strong> 240 kWh par m 2 , 2 tonnes<br />

<strong>de</strong> CO 2<br />

par an et par habitant, et<br />

une facture <strong>de</strong> 2 200 euros en<br />

L’exemple belge<br />

moyenne par foyer. L’objectif est<br />

« le facteur 4 » : une division<br />

par quatre <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation<br />

d’énergie domestique pour<br />

atteindre 50 kWh par m 2 avant<br />

2050. Cette politique se traduit<br />

concrètement par <strong>de</strong>ux grands<br />

trains <strong>de</strong> mesures : <strong>de</strong>s réglementations<br />

thermiques <strong>de</strong> plus<br />

en plus contraignantes et <strong>de</strong>s<br />

ai<strong>de</strong>s financières incitatives.<br />

Les réglementations<br />

thermiques (RT)<br />

Toute construction neuve doit<br />

répondre aux exigences <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

RT 2005, encore en vigueur. La<br />

RT 2010 qui, à force <strong>de</strong> se faire<br />

désirée a finalement été rebaptisée<br />

RT 2012, n’entrera en application<br />

qu’au 1 er janvier 2013 pour<br />

l’habitat rési<strong>de</strong>ntiel. Mais elle est<br />

déjà active pour les bâtiments<br />

publics et tertiaires privés. La<br />

RT 2012 impose <strong>de</strong>s performances<br />

20 % inférieures à celles <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> RT 2005.<br />

Le DPE<br />

Pour les 30 millions d’habitations<br />

déjà construites, <strong>la</strong> réglementation<br />

impose le Diagnostic <strong>de</strong> Performance<br />

Énergétique (DPE) qui<br />

doit être fourni lors <strong>de</strong> toute transaction.<br />

Le bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> ce DPE peut<br />

En région wallonne et à Bruxelles, les particuliers peuvent réaliser<br />

eux-mêmes leurs travaux tout en bénéficiant d’écoprêts et <strong>de</strong> primes.<br />

Si les incitations sont un peu moins élevées pour les autoconstructeurs<br />

qu’avec les professionnels, ce<strong>la</strong> a permis <strong>de</strong> limiter les hausses<br />

<strong>de</strong> tarif <strong>de</strong>s entreprises. Autres particu<strong>la</strong>rités : <strong>la</strong> priorité est données<br />

aux iso<strong>la</strong>nts sur les appareils <strong>de</strong> chauffage, les iso<strong>la</strong>nts naturels<br />

bénéficient <strong>de</strong> déduction d’impôt supplémentaire, les écoprêts sont<br />

proportionnels aux revenus et favorisent les moins <strong>de</strong> 35 ans et les<br />

familles avec enfants.<br />

être amélioré par <strong>de</strong>s travaux<br />

d’iso<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong> modification <strong>de</strong>s<br />

systèmes <strong>de</strong> chauffage.<br />

Le Crédit d’Impôt<br />

pour le Développement Durable<br />

En contrepartie <strong>de</strong>s exigences<br />

fixées par les Réglementations<br />

Thermiques, l’État a mis en p<strong>la</strong>ce<br />

<strong>de</strong> nombreuses mesures financières<br />

d’accompagnement sous<br />

forme <strong>de</strong> crédit d’impôt. Le crédit<br />

d’impôt en faveur du Développement<br />

Durable (CIDD) permet aux<br />

ménages <strong>de</strong> déduire <strong>de</strong> l’impôt<br />

sur le revenu une partie <strong>de</strong>s<br />

dépenses réalisées pour certains<br />

travaux d’amélioration énergétique<br />

portant sur une rési<strong>de</strong>nce<br />

principale. Le crédit d'impôt<br />

concerne les dépenses d'acquisition<br />

<strong>de</strong> certains équipements<br />

fournis par les entreprises ayant<br />

réalisé les travaux et faisant<br />

l'objet d'une facture. Il porte sur le<br />

prix TTC. En 2012, le montant <strong>de</strong>s<br />

dépenses ouvrant droit au crédit<br />

d’impôt est limité à 8 000 euros<br />

pour une personne, 16 000 euros<br />

pour un couple. En cas d’ai<strong>de</strong><br />

supplémentaire d’une collectivité<br />

locale, il faut <strong>la</strong> retrancher<br />

au montant <strong>de</strong>s dépenses. Autre<br />

bémol d’importance : le crédit<br />

d’impôt s’entend sur l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s investissements cumulés sur<br />

cinq années consécutives.<br />

Distinctions entre logement<br />

collectif et <strong>maison</strong> individuelle.<br />

Pour <strong>la</strong> <strong>maison</strong> individuelle, le<br />

CIDD n’est accessible qu’en procédant<br />

à un bouquet <strong>de</strong> travaux.<br />

En logement collectif, il est encore<br />

possible d’obtenir un CIDD pour<br />

un seul type <strong>de</strong> travaux, mais le<br />

taux est plus faible. Les travaux<br />

d’économie d’énergie en rési<strong>de</strong>nce<br />

secondaire ne sont pas<br />

éligibles aux crédits d’impôt. Avec<br />

le bouquet <strong>de</strong> travaux, le gouvernement<br />

entend favoriser <strong>la</strong> mise<br />

Les caractéristiques techniques<br />

au 1 er janvier 2012<br />

Les équipements doivent répondre à <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> performances<br />

minimums pour obtenir les crédits d’impôt qui ne sont obtenus que<br />

sur présentation <strong>de</strong>s factures avec le <strong>de</strong>scriptif précis, <strong>la</strong> fourniture et<br />

<strong>la</strong> pose par un professionnel agréé. Les crédits ne concernent que le<br />

montant TTC <strong>de</strong> l’équipement. La pose est exclue, sauf pour l’iso<strong>la</strong>tion<br />

thermique <strong>de</strong>s parois opaques.<br />

Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion thermique <strong>de</strong>s parois opaques :<br />

– P<strong>la</strong>ncher bas sur sous-sol : R ≥ 3 m² K/W<br />

– Toiture-terrasse : R ≥ 4,5 m² K/W<br />

– P<strong>la</strong>nchers <strong>de</strong> combles perdus : R ≥ 7 m² K/W<br />

– Rampants <strong>de</strong> toiture et p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong> combles : R ≥ 6 m² K/W<br />

– Iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s murs ext. en faça<strong>de</strong> ou en pignon : R ≥ 3,7 m² K/W<br />

Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s parois vitrées :<br />

– Fenêtres ou portes-fenêtres PVC. : Uw ≤ 1,4 W/m².K<br />

– Fenêtres ou portes-fenêtres bois :Uw ≤ 1,6 W/m².K<br />

– Fenêtres ou portes-fenêtres métalliques : Uw ≤ 1,8 W/m².K<br />

– Fenêtres ou portes-fenêtres mixtes : Uw ≤ 1,3 W/m².K<br />

et Sw ≥ 0,3 ou Uw ≤ 1,7 W/m².K et Sw ≥ 0,36<br />

– Fenêtres <strong>de</strong> toiture : Uw ≤ 1,5 W/m².K et Sw ≤ 0,36<br />

– Doubles fenêtres avec un double vitrage renforcé : Ug ≤ 1,8 W/m².K<br />

– Volets iso<strong>la</strong>nts : R ≥ 0,22 m².K/W<br />

– Vitres : Ug ≤ 1,1 W/m².K<br />

Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s portes d’entrée donnant sur l’extérieur :<br />

Ud ≤ 1,7 W/m².K<br />

Calorifugeage d’une instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> production <strong>de</strong> chaleur<br />

ou d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire : R ≥ 1,2 m² K/W<br />

Chauffe-eau so<strong>la</strong>ire individuel et système so<strong>la</strong>ire combiné :<br />

certif. CSTBat ou So<strong>la</strong>r Keymark ou équivalente.<br />

Chauffage ou production d’eau chau<strong>de</strong> au bois ou autres<br />

biomasses : Monoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone (E) ≤ à 0,3 %.<br />

Ren<strong>de</strong>ment énergétique : (h) ≥ 70 %.<br />

Chauffage ou production d’eau chau<strong>de</strong> au bois ou autres<br />

biomasses : Chaudières à chargement manuel : ren<strong>de</strong>ment ≥ 80%.<br />

Chaudières à chargement automatique : ren<strong>de</strong>ment ≥ 85%<br />

Pompes à chaleur géothermique : COP ≥ 3,4<br />

Pompes à chaleur thermodynamiques pour production d’eau chau<strong>de</strong><br />

sanitaire (hors air/air) : COP > 2,3<br />

en p<strong>la</strong>ce d’une logique complète<br />

<strong>de</strong> rénovation, touchant à <strong>la</strong> fois<br />

<strong>la</strong> production d’énergie et l’iso<strong>la</strong>tion.<br />

Avec <strong>de</strong>s exigences <strong>de</strong><br />

performance renforcés pour les<br />

matériels, les consommateurs<br />

vont mesurer rapi<strong>de</strong>ment l’impact<br />

<strong>de</strong> leurs travaux.<br />

Le bouquet<br />

Le bouquet <strong>de</strong> travaux est<br />

constitué par le choix d’au moins<br />

<strong>de</strong>ux catégories <strong>de</strong> travaux<br />

parmi <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s six catégories<br />

suivantes :<br />

– Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion thermique<br />

<strong>de</strong>s parois vitrées (fenêtres,<br />

porte fenêtres, vitrages<br />

<strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement à iso<strong>la</strong>tion<br />

renforcée, fenêtres en toiture<br />

et double fenêtres).<br />

– Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion thermique<br />

<strong>de</strong>s parois opaques en<br />

vue <strong>de</strong> l’iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s murs.<br />

86 87


ai<strong>de</strong>s<br />

– Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion thermique<br />

<strong>de</strong>s parois opaques en<br />

vue <strong>de</strong> l’iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s toitures.<br />

– Chaudière ou équipement <strong>de</strong><br />

chauffage <strong>de</strong> production d’eau<br />

chau<strong>de</strong> fonctionnant au bois<br />

ou autre biomasse.<br />

– Équipement <strong>de</strong> production<br />

d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire, utilisant<br />

une source d’énergie<br />

renouve<strong>la</strong>ble.<br />

– Chaudière à con<strong>de</strong>nsation,<br />

chaudière à micro-cogénération<br />

gaz, équipement <strong>de</strong> production<br />

d’énergie utilisant une<br />

source d’énergie renouve<strong>la</strong>ble<br />

ou pompe à chaleur.<br />

L’exonération <strong>de</strong> taxe foncière<br />

Dans le neuf ou l’ancien, les collectivités<br />

locales peuvent choisir<br />

d’exonérer <strong>de</strong> taxe foncière à<br />

concurrence <strong>de</strong> 50 ou 100 %<br />

les logements ayant procédés<br />

à <strong>de</strong>s dépenses d’équipemement<br />

ouvrant droits au CIDD.<br />

Cette exonération d’une durée<br />

<strong>de</strong> 5 ans, porte sur les dépenses<br />

dont le montant annuel a été<br />

supérieur à 10 000 € ou supérieur<br />

à 15 000 € pour les trois<br />

<strong>de</strong>rnières années. Cette exonération<br />

s’applique aussi pour<br />

les logements titu<strong>la</strong>ires du <strong>la</strong>bel<br />

« BBC » pour une une durée <strong>de</strong><br />

5 ans.<br />

Actuellement en kiosque<br />

Tous les crédits d’impôt pour le développement durable (CIDD) en 2012<br />

Investissements<br />

Taux pour une action<br />

Taux majoré pour<br />

un bouquet <strong>de</strong> travaux<br />

Chaudières à con<strong>de</strong>nsation 10 % 18 %<br />

Chaudières à micro-cogénération gaz 17 % 26 %<br />

Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion thermique et coût<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> main d’oeuvre pour parois opaques<br />

Matériaux d’iso<strong>la</strong>tionthermique<br />

pour parois vitrées<br />

Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion thermique pour<br />

les portes d’entrée donnant sur l’extérieur<br />

Appareils <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion<br />

et <strong>de</strong> programmation <strong>de</strong>s équipements<br />

<strong>de</strong> chauffage<br />

0 % en <strong>maison</strong> individuelle<br />

10 % en collectif<br />

0 % en <strong>maison</strong> individuelle<br />

10 % en collectif<br />

15 % 23 %<br />

18 %<br />

15 % 0<br />

Matériaux <strong>de</strong> calorifugeage 15 % 0<br />

Equipements <strong>de</strong> production d’énergie<br />

utilisant éolienne ou hydraulique<br />

32 % 40 %<br />

Equipements <strong>de</strong> production d’énergie<br />

utilisant l’énergie so<strong>la</strong>ire thermique<br />

32 %<br />

40 % limité à 1 000 € TTC<br />

par m² <strong>de</strong> capteur so<strong>la</strong>ire<br />

Panneaux photovoltaïques<br />

11 % limité à 3 200 € TTC<br />

par kWc installé<br />

0<br />

Appareils <strong>de</strong> chauffage au bois<br />

ou biomasse<br />

15 % 23 %<br />

Pompes à chaleur air/eau pour production<br />

<strong>de</strong> chaleur<br />

15 % 23 %<br />

Pompes à chaleur à capteur enterrés 26 % 34 %<br />

Pompes à chaleur thermodynamiques 26 % 34 %<br />

Raccor<strong>de</strong>ment à un réseau <strong>de</strong> chaleur<br />

à énergies renouve<strong>la</strong>bles ou cogénération<br />

15 % 0<br />

DPE non obligatoire 32 % 0<br />

0<br />

88


ai<strong>de</strong>s<br />

Toutes les ai<strong>de</strong>s financières <strong>de</strong>s collectivités locales pour l’amélioration <strong>de</strong> l’habitat et les économies d’énergie chez le particulier. Mise à jour au 1 er mars 2012<br />

ALSACE<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Région CESI-SSC :Ai<strong>de</strong> forfaitaire<br />

<strong>de</strong> 400 € sur <strong>la</strong> main d’œuvre<br />

(sous conditions <strong>de</strong> ressources).<br />

Collectivités CESI :<br />

– Beblenheim, C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong><br />

l’Uffried : 100 €<br />

– Entzheim, Eschau, Scherwiller :<br />

150 €<br />

– Plobsheim : 170 €<br />

– C té <strong>de</strong> Com du pays <strong>de</strong><br />

Wissembourg, Nie<strong>de</strong>rbronnles-bains,<br />

Rixheim, Zillisheim :<br />

200 €<br />

– Riedisheim : 225 € (50 % ai<strong>de</strong><br />

Alsace)<br />

– Schiltigheim, Illkirsh, Haguenau,<br />

C té Urbaine <strong>de</strong> Strasbourg :<br />

300 €<br />

– C té d’Agglo <strong>de</strong> Colmar : 450 €<br />

– Kaysersberg : 10 % (max 450 €)<br />

– Mulhouse : 15 % (dans<br />

l’existant)<br />

Collectivités SSC :<br />

Haguenau : 300 €<br />

Fournisseurs d’énergie :<br />

– Gaz <strong>de</strong> Strasbourg : 20 €/m² +<br />

10 €/m²<br />

– Électricité <strong>de</strong> Strasbourg : 400 €<br />

– Vialis : 200 €<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

– Apash-le-Haut : 150 €<br />

– Guewenheim : 450 € si intégrés<br />

toiture, 300 € non intégrés.<br />

– Scherwiller : 150 €<br />

– Kaysersberg : 10 % (max<br />

1 000 €)<br />

– Mulhouse : 15 %(dans l’existant)<br />

Bois-énergie<br />

Conseil Régional : Prime<br />

forfaitaire applicable sur <strong>la</strong><br />

main d’œuvre, pour une<br />

instal<strong>la</strong>tion bois énergie dans<br />

une construction neuve ou en<br />

remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> chaudière<br />

(sous conditions <strong>de</strong> ressources).<br />

Poêle à bois à alimentation<br />

automatique : 300 € <strong>de</strong> prime.<br />

Chaudière bois à alimentation<br />

automatique (p<strong>la</strong>quettes ou<br />

granulés) : 1 500 € <strong>de</strong> prime.<br />

Collectivités :<br />

– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong> l’Uffried : 100 €<br />

– Aspach-le-Haut, Scherwiller :<br />

150 €<br />

– Illzach : 200 €<br />

– Guewenheim : 450 € (p<strong>la</strong>quettes<br />

uniquement)<br />

– Kaysersberg : 10 % (max 1 500 €)<br />

– Mulhouse : 15 % (dans l’existant)<br />

Pompes à chaleur<br />

Électricité <strong>de</strong> Strasbourg : soutien<br />

non lié aux ressources, qui se<br />

monte à 400 € pour les PAC eau/<br />

eau dans le cas <strong>de</strong> <strong>maison</strong>s<br />

individuelles neuves et, <strong>de</strong> verser,<br />

en cas <strong>de</strong> rénovation, 600 € par<br />

instal<strong>la</strong>tion eau/eau,<br />

Contacts : Région Alsace –<br />

Service Environnement :<br />

03 88 15 69 17<br />

A<strong>de</strong>me Alsace : 03 88 15 46 46<br />

Collectivités :<br />

AQUITAINE<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong> Soule-Xiberoa :<br />

300 € pour un CESI.<br />

– Ville <strong>de</strong> Libourne : 300 € (2 à<br />

7 m²) pour un CESI<br />

– C té <strong>de</strong> Communes <strong>de</strong> Lacq :<br />

600 € à 700 € pour un CESI et<br />

700 à 900 € pour un SSC.<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

– C té <strong>de</strong> Communes <strong>de</strong> Lacq :<br />

500 € en plus d’une instal<strong>la</strong>tion<br />

so<strong>la</strong>ire thermique.<br />

Bois-énergie : pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Pompes à chaleur : pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Contacts : Région Aquitaine –<br />

Service Environnement :<br />

05 57 57 84 04<br />

A<strong>de</strong>me Aquitaine : 05 56 33 80 00<br />

AUVERGNE<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Conseil Régional pour CESI<br />

Chèque Énergie Auvergne :<br />

– 460 € si revenu fiscal <strong>de</strong><br />

référence ≤ p<strong>la</strong>fonds n°« 1 »<br />

– 960 € si revenir fiscal <strong>de</strong><br />

référence ≤ p<strong>la</strong>fonds n°« 2 »<br />

Matériel Enerp<strong>la</strong>n exigé et surface<br />

minimum <strong>de</strong> l’absorbeur <strong>de</strong> 2 m²<br />

Conseil régional pour SSC<br />

Chèque Énergie Auvergne :<br />

– 950 € si revenu fiscal <strong>de</strong><br />

référence ≤ p<strong>la</strong>fonds n°« 1 »<br />

– 1 450 € si revenir fiscal <strong>de</strong><br />

référence ≤ p<strong>la</strong>fonds n°« 2 »<br />

Matériel Enerp<strong>la</strong>n exigé et surface<br />

minimum <strong>de</strong> l’asorbeur <strong>de</strong> 7 m 3<br />

CESI<br />

– CG Allier : 460 €<br />

– CG Cantal : 460 €<br />

– CG Puy <strong>de</strong> Dôme : 400 € si<br />

revenu fiscal <strong>de</strong> référence<br />

≤ p<strong>la</strong>fonds n°« 1 »<br />

SSC<br />

– CG Allier : 950 €<br />

– CG Cantal : 950 €<br />

– CG Puy <strong>de</strong> Dôme : 800 € si<br />

revenu fiscal <strong>de</strong> référence<br />

≤ p<strong>la</strong>fonds n°« 1 »<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Bois-énergie<br />

Conseil Régional :<br />

Chèque Région : 1 000 € sur<br />

les chaudières automatiques<br />

à granulés et 1 500 € sur les<br />

chaudières automatiques à<br />

p<strong>la</strong>quettes, sous condition <strong>de</strong><br />

ressources (majorée <strong>de</strong> 500 €<br />

sous condition <strong>de</strong> ressources).<br />

Collectivités :<br />

– Allier, Puy-<strong>de</strong>-Dôme : Chaudière<br />

automatique à p<strong>la</strong>quettes<br />

ou à granulés = 10 % <strong>de</strong><br />

l’investissement (après<br />

délibération)<br />

– Cantal : 1 000 € sur les<br />

chaudières automatiques à<br />

granulés et 1 500 € sur les<br />

chaudières automatiques à<br />

p<strong>la</strong>quettes, sous condition <strong>de</strong><br />

ressources (majorée <strong>de</strong> 500 €<br />

sous condition <strong>de</strong> ressources).<br />

– Haute-Loire : instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong><br />

chaudière automatique à<br />

p<strong>la</strong>quettes ou à granulés :<br />

1 500 € pour le bois déchiqueté<br />

(p<strong>la</strong>quettes). 800 € pour les<br />

granulés.<br />

Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Contacts : Région Auvergne –<br />

Service Environnement :<br />

04 73 31 85 85<br />

A<strong>de</strong>me Auvergne : 04 73 31 52 80<br />

BOURGOGNE<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

CESI<br />

– Auxerre : 100 €/m² (max 500 €)<br />

– Beaune : 2 à 3 m² : 450 €, 3<br />

à 5 m² : 600 €, 5 à 7 m² et > :<br />

750 €<br />

– Chalon-sur-Saône : 200 €/m²<br />

(max 2 000 €)<br />

– Gevrey-Chambertin : 400 €<br />

– Fontaine-lès-Dijon : 2 à 3 m² :<br />

450 €, 3 à 5 m² : 600 €, 5 à<br />

7 m² : 740 €<br />

– Longvic : 400 €<br />

– St Apollinaire : 400 €<br />

– Semur-en-Auxois « Lotissement<br />

Mont-Drejet III » : 1 200 €<br />

– Sennecey-lès-Dijon : 4 % du<br />

matériel, p<strong>la</strong>fonnée à 500 €<br />

– Ta<strong>la</strong>nt : 400 €<br />

– Cluny : 100 €<br />

– Le Breuil : 200 € (limité à<br />

10 opérations/an ; CESI& SSC<br />

confondus)<br />

– Moroges : 150 €<br />

SSC<br />

– CG Saône-et-Loire : 500 €<br />

(capteurs p<strong>la</strong>ns > 10 m², sous<br />

vi<strong>de</strong> > 6 m²)<br />

– Auxerre : 100 €/m²<br />

(max 1 500 €)<br />

– Beaune : 2 à 3 m² : 450 €, 3<br />

à 5 m² : 600 €, 5 à 7 m² et > :<br />

750 €<br />

– Chalon-sur-Saône : 200 €/m²<br />

(max 3 500 €)<br />

– Gevrey-Chambertin : 500 €<br />

– Fontaine-lès-Dijon : 740 € +<br />

260 € si intégration<br />

– Longvic : 600 € + 200 € si<br />

intégré bâti<br />

– S t -Apollinaire : 500 €<br />

– Semur-en-Auxois « Lotissement<br />

Mont-Drejet III » : 2 000 €<br />

– Sennecey-lès-Dijon : 4 % du<br />

matériel, p<strong>la</strong>fonné à 500 €<br />

– Ta<strong>la</strong>nt : 800 €<br />

– Cluny : 100 €<br />

– Le-Breuil : 200 € (limité à 10<br />

opérations/an ; CESI & SSC<br />

confondus)<br />

– Moroges : 300 €<br />

So<strong>la</strong>ire photovotaïque<br />

Collectivités :<br />

– CG Saône-et-Loire : 700 €<br />

– Auxerre : 200 €/m² (max<br />

1 000 €)<br />

– Beaune : 2 à 3 m² : 450 €, 3<br />

à 5 m² : 600 €, 5 à 7 m² et > :<br />

750 €<br />

– Longvic : 1 €/kWh sur <strong>la</strong> base<br />

<strong>de</strong> 1 000 kWh/kWc installé –<br />

max 800 €<br />

– Chalon-sur-Saône : 200 €/m²<br />

(max 3 500 €)<br />

– Cluny : 100 €<br />

– Moroges : 300 €<br />

Bois-énergie<br />

– CG Saône-et-Loire : 700 € pour<br />

l’acquisition <strong>de</strong> chaudières<br />

automatisées à p<strong>la</strong>quettes<br />

forestières.<br />

Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Contacts : Région Bourgogne –<br />

Service Environnement :<br />

03 80 44 33 00<br />

A<strong>de</strong>me Bourgogne :<br />

03 80 76 89 76<br />

BRETAGNE<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Conseil Régional :<br />

CESI : 305 € <strong>de</strong> 2 à 3 m², 460 €<br />

<strong>de</strong> 3 à 5 m², 610 € <strong>de</strong> 5 à 7 m²<br />

SSC : Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1 150 € + 760 € si<br />

intégration au bâti.<br />

Collectivités :<br />

– CG Côtes-d’Armor : 500 € pour<br />

un CESI et 1 000 € pour un<br />

SSC<br />

– Carhaix : 60 €/m² (max 420 €)<br />

pour un CESI, 600 € pour un<br />

SSC<br />

– Cap L’Orient Agglomération :<br />

60 €/m² pour un CESI, 600 €<br />

pour un SSC (rési<strong>de</strong>nce<br />

occupée ou louée à titre<br />

principale)<br />

– Lorient, Quéven, Plœmeur,<br />

<strong>Gui<strong>de</strong></strong>l : 60 €/m² pour un CESI,<br />

600 € pour un SSC (rési<strong>de</strong>nce<br />

occupée ou louée à titre<br />

principale)<br />

– Locquirec, S t -Domineuc : 300 €<br />

– Plougastel-Daou<strong>la</strong>s, Guilers :<br />

50 €/m² dans <strong>la</strong> limite <strong>de</strong> 6 m²<br />

pour un CESI et 20 m² pour un<br />

SSC<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Bois-énergie<br />

Conseil Régional : P<strong>la</strong>n bois<br />

énergie pour les agriculteurs,<br />

subventions pour l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong><br />

chaudières automatiques à bois<br />

déchiqueté pour le chauffage<br />

domestique, à savoir :<br />

– 1 500 € pour le chauffage d’une<br />

<strong>maison</strong><br />

– 2 000 € pour le chauffage d’une<br />

<strong>maison</strong> et d’un bâtiment annexe<br />

(salle <strong>de</strong> traite)<br />

– 2 500 € dans le cas <strong>de</strong> réseau<br />

<strong>de</strong> chaleur enterré entre<br />

plusieurs <strong>maison</strong>s<br />

Collectivités :<br />

– Cap l’Orient Agglomération :<br />

600 € (rési<strong>de</strong>nce occupée ou<br />

louée à titre principale)<br />

– Lorient, Quéven, Plœmeur,<br />

<strong>Gui<strong>de</strong></strong>l : 600 € (rés. occupée<br />

ou louée à titre principale)<br />

Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Contacts :Région Bretagne –<br />

Service Environnement :<br />

02 99 27 10 10<br />

A<strong>de</strong>me Bretagne : 02 99 85 87 00<br />

CENTRE<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Région : CESI, prêt à taux zéro<br />

Iso<strong>la</strong>ris’ Centre : 5 000 € pour<br />

les propriétaires individuels<br />

(2 000 € pour les copropriétaires).<br />

Matériel <strong>de</strong> marque Ô So<strong>la</strong>ire<br />

exigé, possédant un numéro <strong>de</strong><br />

certification CST Bat ou So<strong>la</strong>r<br />

Keymark.<br />

SSC Prêt à taux zéro Iso<strong>la</strong>ris’<br />

Centre : 10 000 € pour les<br />

propriétaires individuels.<br />

Matériel <strong>de</strong> marque Ô So<strong>la</strong>ire<br />

exigé, possédant un numéro <strong>de</strong><br />

certification CST Bat ou So<strong>la</strong>r<br />

Keymark.<br />

Collectivités :<br />

CESI<br />

– Bourges Plus (sur <strong>la</strong> main<br />

d’œuvre) : 690 € <strong>de</strong> 2 à 3 m² <strong>de</strong><br />

panneaux, 920 € <strong>de</strong> 3 à 5 m² <strong>de</strong><br />

panneaux, 1 150 € <strong>de</strong> 5 à 7 m²<br />

<strong>de</strong> panneaux<br />

– Saint Amand Montrond : 1 000 €<br />

pour les instal<strong>la</strong>tions utilisant les<br />

énergies renouve<strong>la</strong>bles.<br />

– Vierzon : 300 € pour<br />

instal<strong>la</strong>tions utilisant les<br />

énergies renouve<strong>la</strong>bles.<br />

– OPAH du Pays Berry Saint-<br />

Amandois : ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 50 % d’un<br />

montant <strong>de</strong> travaux p<strong>la</strong>fonnée<br />

à 1 500 €.<br />

– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té d’Agglo<strong>de</strong><br />

Castelroussine : majoration<br />

<strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />

ressources ANAH pour les<br />

travaux liés à l’énergie<br />

– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong><br />

Bonneva<strong>la</strong>is : majoration<br />

<strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />

ressources ANAH pour les<br />

travaux liés à l’énergie.<br />

90 91


ai<strong>de</strong>s<br />

Toutes les ai<strong>de</strong>s financières <strong>de</strong>s collectivités locales pour l’amélioration <strong>de</strong> l’habitat et les économies d’énergie chez le particulier. Mise à jour au 1 er mars 2012<br />

SSC<br />

– Bourges Plus : sur <strong>la</strong> main<br />

d’œuvre.Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> base : 920 €.<br />

Supplément <strong>de</strong> 110 € en cas<br />

d’intégration au bâti (toiture)<br />

au sens <strong>de</strong> l’avis technique<br />

du CSTB. Autre supplément<br />

<strong>de</strong> 610 € pour les systèmes<br />

d’efficacité prouvée couvrant<br />

25 % <strong>de</strong>s consommations<br />

thermiques.<br />

– Saint Amand Montrond : 1 000 €<br />

pour instal<strong>la</strong>tions utilisant les<br />

énergies renouve<strong>la</strong>bles.<br />

– Vierzon : 300 € pour<br />

instal<strong>la</strong>tions utilisant les<br />

énergies renouve<strong>la</strong>bles.<br />

– OPAH du Pays Berry Saint-<br />

Amandois : ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 80 % d’un<br />

montant <strong>de</strong> travaux p<strong>la</strong>fonnée<br />

à 1 500 €.<br />

– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té d’Agglo <strong>de</strong><br />

Castelroussine : majoration<br />

<strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />

ressources ANAH pour les<br />

travaux liés à l’énergie<br />

– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong><br />

Bonneva<strong>la</strong>is : majoration<br />

<strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />

ressources ANAH pour les<br />

travaux liés à l’énergie.<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

– Saint Amand Montrond : 1 000 €<br />

par instal<strong>la</strong>tion<br />

– Vierzon : 50 €/m² p<strong>la</strong>fonné à<br />

500 € par instal<strong>la</strong>tion<br />

– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té d’Agglo <strong>de</strong><br />

Castelroussine : majoration<br />

<strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />

ressources ANAH pour les<br />

travaux liés à l’énergie<br />

– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong><br />

Bonneva<strong>la</strong>is : majoration<br />

<strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />

ressources ANAH pour les<br />

travaux liés à l’énergie.<br />

Bois-énergie<br />

– CG 41 Loir-et-Cher : 3 000 €<br />

pour une chaudière bois<br />

automatique aux p<strong>la</strong>quettes<br />

forestières<br />

– S t -Amand-Montrond : 1 000 €<br />

par instal<strong>la</strong>tion<br />

– Vierzon : 300 € par instal<strong>la</strong>tion.<br />

OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cté d’Agglo <strong>de</strong><br />

Castelroussine avec majoration<br />

<strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />

ressources ANAH pour les<br />

travaux liés à l’énergie.<br />

– OPAH du Pays Berry Saint-<br />

Amandois : Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 80 % d’un<br />

montant <strong>de</strong> travaux p<strong>la</strong>fonné à<br />

1 500 €<br />

– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong><br />

Bonneva<strong>la</strong>is : majoration<br />

<strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />

ressources ANAH pour les<br />

travaux liés à l’énergie.<br />

Pompes à chaleur<br />

Conseil Régional : Prêt à taux<br />

zéro Iso<strong>la</strong>ris’ Centre : 15 000 €<br />

pour une PAC géothermale<br />

sur nappe et son<strong>de</strong> verticale<br />

uniquement, dotée d’un COP<br />

≥ 3,3 et référencée NF PAC.<br />

Collectivités – pompes à chaleur<br />

géothermales :<br />

– S t -Amand-Montrond : 1 000 €<br />

par instal<strong>la</strong>tion<br />

– Vierzon : 300 € par instal<strong>la</strong>tion<br />

– OPAH du Pays Berry Saint-<br />

Amandois : Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 80 % d’un<br />

montant <strong>de</strong> travaux p<strong>la</strong>fonné à<br />

1 500 €<br />

– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cté d’Agglo <strong>de</strong><br />

Castelroussine : majoration<br />

<strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />

ressources ANAH pour les<br />

travaux liés à l’énergie<br />

– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong><br />

Bonneva<strong>la</strong>is : majoration<br />

<strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />

ressources ANAH pour les<br />

travaux liés à l’énergie<br />

Contacts : Région Centre –<br />

Direction <strong>de</strong> l’environnement :<br />

02 38 70 34 41<br />

A<strong>de</strong>me Centre : 02 38 24 00 00<br />

CHAMPAGNE-<br />

ARDENNES<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Conseil Régional – CESI :<br />

Ai<strong>de</strong> forfaitaire <strong>de</strong> 600 €.<br />

SSC : Ai<strong>de</strong> forfaitaire <strong>de</strong> 1 200 €.<br />

Collectivités<br />

– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s Crêtes<br />

Préar<strong>de</strong>nnaises : 60 €/m²<br />

uniquement pour le CESI dans<br />

le cadre d’une OPATB<br />

– Pays Sedannais : 60 €/m²<br />

p<strong>la</strong>fonné à 450 € pour un CESI<br />

et 1 000 € pour un SSC<br />

– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s 3 cantons :<br />

60 €/m² dans le cadre d’une<br />

OPAH<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Bois-énergie Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Contacts :<br />

Région Champagne-Ar<strong>de</strong>nne –<br />

Direction <strong>de</strong> l’Aménagement<br />

du Territoire : 03 26 70 31 31<br />

A<strong>de</strong>me Champagne-Ar<strong>de</strong>nne :<br />

03 26 69 20 96<br />

CORSE<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Collectivités locales CESI<br />

Collectivité territoriale <strong>de</strong> Corse<br />

+ EDF (pour un ballon <strong>de</strong> 300 l) :<br />

– 600 € < à 4 m²<br />

– 1 000 € ≥ à 4 m²<br />

+ 150 € si éléments séparés<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

Collectivité territoriale <strong>de</strong> Corse :<br />

2 €/Wc (max 3 kWc) p<strong>la</strong>fonné à<br />

6 000 €<br />

Bois-énergie Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Contacts :ADEC : 04 95 50 91 26<br />

a<strong>de</strong>c.corse.fr<br />

A<strong>de</strong>me Corse : 04 95 10 58 58<br />

FRANCHE-COMTÉ<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

– Besançon : 300 € pour un CESI<br />

uniquement<br />

– Foussemagne : 150 € pour un<br />

CESI et 300 € pour un SSC<br />

– Port sur Saône : 50 % <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

main d’œuvre (p<strong>la</strong>fonnée à<br />

500 €)<br />

– Villiers-sur-port : 1 000 €<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

– Foussemagne : 300 €<br />

– Port sur Saône : prise en charge<br />

<strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment au<br />

réseau dans <strong>la</strong> limite <strong>de</strong> 500 €<br />

Bois-énergie<br />

– CG Doubs (chaudière<br />

automatique) : 40 % du montant<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> main d’œuvre, p<strong>la</strong>fonnées<br />

à 2 000 € TTC pour le granulé<br />

et 2 500€ TTC pour le bois<br />

déchiqueté.<br />

– CG Belfort : 40 % du montant<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> main d’œuvre, p<strong>la</strong>fonnée<br />

à 1 500 € pour les chaudières<br />

automatiques au bois<br />

déchiqueté ou à granulés.<br />

Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Contacts :Région Franche-Comté<br />

– Service Énergie :<br />

03 81 61 61 61<br />

A<strong>de</strong>me Franche-Comté :<br />

03 81 25 50 00<br />

ÎLE-DE-FRANCE<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Conseil Régional : Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 800 €<br />

sur <strong>la</strong> main d’oeuvre pour un<br />

chauffe-eau so<strong>la</strong>ire individuel, sous<br />

conditions <strong>de</strong> ressources et <strong>de</strong><br />

matériel (référencé par Enerp<strong>la</strong>n).<br />

Collectivités :<br />

– CG Val d’Oise : « chèque<br />

énergie verte » <strong>de</strong> 500 € soumis<br />

à <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> ressources,<br />

matériel Ô so<strong>la</strong>ire référencé<br />

Enerp<strong>la</strong>n.<br />

– Grand Paris Seine Ouest : forfait<br />

<strong>de</strong> 800 €, matériel Ô so<strong>la</strong>ire<br />

référencé Enerp<strong>la</strong>n.<br />

– C té d’Agglo <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong><br />

Bièvre : 50 % HT sur main<br />

d’oeuvre (max 750 €), matériel<br />

CSTB ou So<strong>la</strong>r Keymark.<br />

– Montreuil : particuliers : 30 %<br />

du montant HT <strong>de</strong> <strong>la</strong> main<br />

d’œuvre, p<strong>la</strong>fonnée à 450 €.<br />

Copropriétés : 10 % du montant<br />

HT <strong>de</strong> <strong>la</strong> main d’oeuvre,<br />

p<strong>la</strong>fonnée à 9 000 €<br />

– Pantin : 150 € TTC/m² sur <strong>la</strong><br />

main d’œuvre <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion,<br />

p<strong>la</strong>fonné à 1 000 €<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

Conseil Régional : Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 750 €<br />

sur <strong>la</strong> main d’œuvre pour <strong>de</strong>s<br />

capteurs so<strong>la</strong>ires photovoltaïques,<br />

sous conditions <strong>de</strong> ressources et<br />

<strong>de</strong> matériel (norme EN 61215 ou<br />

NF EN 61646).<br />

Collectivités :<br />

– Grand Paris Seine Ouest : forfait<br />

500 € pour un matériel certifié<br />

EN61215 ou NF EN61646.<br />

– C té d’Agglo <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> Bièvre :<br />

50 % HT <strong>de</strong> <strong>la</strong> main d’œuvre<br />

(max 750 €), système conforme<br />

aux normes EN 61215 ou NF<br />

EN 61646.<br />

Bois-énergie<br />

– CG Val d’Oise : « chèque<br />

énergie verte » <strong>de</strong> 1 500 €<br />

soumis à <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong><br />

ressources, pour l’instal<strong>la</strong>tion<br />

d’une chaudière bois<br />

automatique <strong>la</strong>béllisée F<strong>la</strong>mme<br />

Verte.<br />

– Grand Paris Seine Ouest :<br />

500 € pour un poêle (ren<strong>de</strong>ment<br />

minimal 75 %), 900 € pour une<br />

chaudière bois automatique<br />

hors bûches (ren<strong>de</strong>ment<br />

minimal 80 %).<br />

Pompes à chaleur<br />

Conseil Régional : Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

1 300 € sur <strong>la</strong> main d’œuvre<br />

pour une pompe à chaleur<br />

géothermale sur nappe ou<br />

à capteurs verticaux ou<br />

horizontaux, sous conditions <strong>de</strong><br />

ressources et <strong>de</strong> performance<br />

énergétique (COP ≥ 4).<br />

Collectivités :<br />

– Grand Paris Seine Ouest :<br />

forfait <strong>de</strong> 800 € pour les PAC<br />

géothermales, sur nappes,<br />

à capteurs verticaux ou<br />

horizontaux (COP ≥ 3,5).<br />

– Val d’Oise : « chèque énergie<br />

verte » <strong>de</strong> 1 500 € soumis à<br />

<strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> ressource,<br />

pour l’instal<strong>la</strong>tion d’une pompe<br />

à chaleur air/eau (cop ≥ 2,7 à<br />

- 7°C) ou géothermale (COP<br />

≥ 3,3).<br />

Contacts :<br />

Région Île-<strong>de</strong>-France – Direction<br />

Environnement : 01 53 85 76 52<br />

A<strong>de</strong>me Île <strong>de</strong> France :<br />

01 49 01 45 47<br />

C té d’Agglo Arc <strong>de</strong> Seine (92) :<br />

0800 10 10 21<br />

LANGUEDOC-<br />

ROUSSILLON<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

CESI<br />

– CG Pyrénées-Orientales : 200 €<br />

– C té d’Agglo Narbonne : 650 €<br />

– C té <strong>de</strong> Communes Piémont<br />

d’A<strong>la</strong>ric : 500 €<br />

– C<strong>la</strong>piers : 150 € si foyer<br />

≤ 2 personnes ; 300 € si ≥ à<br />

3 personnes (p<strong>la</strong>fond <strong>de</strong><br />

ressource > <strong>de</strong> 30 % au p<strong>la</strong>fond<br />

Prêt Taux Zéro)<br />

– Pra<strong>de</strong>s (66) : 250 €<br />

– Pignan : 200 €<br />

SSC<br />

– C té d’Agglo Narbonne : 650 €<br />

– C té <strong>de</strong> Communes Piémont<br />

d’A<strong>la</strong>ric : 500 €<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

– C té d’Agglo Narbonne : 650 €<br />

– C té <strong>de</strong> Com Piémont d’A<strong>la</strong>ric :<br />

0,5 €/Wc (max 3 000 €)<br />

Bois-énergie<br />

C té d’Agglo Narbonne : 650 € par<br />

équipement (chaudières, insert<br />

bois) sur <strong>la</strong> main d’œuvre.<br />

Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Contacts : Région Languedoc-<br />

Roussillon – Direction <strong>de</strong><br />

l’environnement : 04 67 22 80 00<br />

A<strong>de</strong>me Languedoc-Roussillon :<br />

04 67 99 89 79<br />

LORRAINE<br />

So<strong>la</strong>ire thermique Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

Région : 1 €/Wc dans <strong>la</strong> limite<br />

<strong>de</strong> 3 000 € ou 2 000 € selon<br />

c<strong>la</strong>ssement.<br />

– Kerbach, Spicherem : 100 €/<br />

kWc jusqu’à 3 kW<br />

– C té <strong>de</strong> Maizières-les-Metz :<br />

200 €<br />

– C té <strong>de</strong> Foulquemont : 150 €<br />

– Frouard : 10 % du montant TTC<br />

limité à 300 €<br />

– Trob<strong>la</strong>ine : 150 €<br />

– C té <strong>de</strong> Moselle et Madon : 250 €<br />

– C té du Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute-<br />

Vezouze : 5 % du coût (400 €<br />

max)<br />

– C té du bassin <strong>de</strong> Pompey : 10 %<br />

du coût (max 900 €)<br />

– C té <strong>de</strong>s Pays du Sel et du<br />

Vermois, du Saintois 50 %<br />

(P<strong>la</strong>fond 1 000 €)<br />

– Eloyes : 100 €/kWc (limité à<br />

300 €)<br />

Bois énergie Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Éolien<br />

Région : 30 % du coût limité à<br />

4 500 €<br />

– Frouard : 10 % du montant TTC<br />

limité à 300 €<br />

– C té du Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute-<br />

Vezouze : 5 % du coût (400 €<br />

max)<br />

– C té du bassin <strong>de</strong> Pompey : 10 %<br />

du coût (max 900 €)<br />

92<br />

93


ai<strong>de</strong>s<br />

Toutes les ai<strong>de</strong>s financières <strong>de</strong>s collectivités locales pour l’amélioration <strong>de</strong> l’habitat et les économies d’énergie chez le particulier. Mise à jour au 1 er mars 2012<br />

Récupération eau <strong>de</strong> pluie<br />

Région : 800 €<br />

– Frouard : 10 % du montant TTC<br />

limité à 300 €<br />

– C té du Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute-<br />

Vezouze : 5 % du coût (400 €<br />

max)<br />

– C té du bassin <strong>de</strong> Pompey : 10 %<br />

du coût (max 900 €)<br />

DPE<br />

– Forbach : 100 €<br />

– Cté <strong>de</strong> Mortagne : 70 % du coût<br />

<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s thermiques.<br />

Contacts :<br />

Région Lorraine – Service<br />

Environnement : 03 87 33 60 00<br />

A<strong>de</strong>me Lorraine : 03 87 20 02 90<br />

MIDI-PYRÉNÉES<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Conseil Régional – CESI : « Éco-<br />

Chèque Midi-Pyrénées » al<strong>la</strong>nt <strong>de</strong><br />

250 € à 500 €, selon les revenus<br />

du foyer <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur.<br />

Collectivités CESI :<br />

– C té <strong>de</strong> Com du Bassin<br />

Decazeville-Aubin : 200 €<br />

– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong> Pamiers : 60 €/<br />

m² (limité à 5 m² <strong>de</strong> capteurs)<br />

– C té <strong>de</strong> Com du Canton <strong>de</strong><br />

Saverdun : 60 €/m² (max<br />

1 200 €)<br />

– CMTR : 300 €<br />

– Alvignac : 300 €<br />

SSC<br />

– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong> Pamiers : 60 €/<br />

m² (limité à 5 m² <strong>de</strong> capteurs).<br />

– C té <strong>de</strong> Com du Canton <strong>de</strong><br />

Saverdun : 60 €/m² (max<br />

1 200 €).<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque Pas ai<strong>de</strong>.<br />

Bois-énergie Pas ai<strong>de</strong>.<br />

Pompes à chaleur Pas ai<strong>de</strong>.<br />

Contacts : Région Midi-Pyrénées<br />

– Service Énergie : 05 61 33 50<br />

50<br />

A<strong>de</strong>me Midi Pyrénées : 05 62 24<br />

35 36<br />

NORD-PAS-DE-<br />

CALAIS<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Région :<br />

CESI : Ai<strong>de</strong> forfaitaire <strong>de</strong> 1 200 €,<br />

SSC : Ai<strong>de</strong> forfaitaire <strong>de</strong> 3 600 €.<br />

Collectivités :<br />

– C té d’Agglo Artois Comm : 100 €/<br />

m²<br />

– C té d’Agglo Hénin-Carvin : 500 €<br />

– C té d’Agglo Porte du Hainaut :<br />

300 à 500 € pour un CESI<br />

uniquement<br />

– C té Urbaine Dunkerque : 400 à<br />

1 000 €<br />

– C té <strong>de</strong> communes F<strong>la</strong>ndres Lys :<br />

300 à 1 000 € pour un CESI et<br />

700 à 1 500 € pour un SSC<br />

– Bondues : 250 €<br />

– Douai : 400 € pour un CESI et<br />

500 € pour un SSC<br />

– Estrun : 300 € pou un CESI et<br />

1 000€ pour un SSC<br />

– Fâches-Thumesnil : 75 à 105 €/<br />

m²<br />

– Harnes : 300 €<br />

– La Ma<strong>de</strong>leine : 500 €<br />

– Lesquin : 75 €/m² (max 6 m²)<br />

– Liévin : 50 €/m² (max 15 m²)<br />

– Lille, Lomme, Hellemmes :<br />

100 €/m² (max 10 000 €)<br />

– Loos-en-Gohelle : 50 €/m² (max<br />

15 m²)<br />

– Marcq-en-Barœul : 300 €<br />

– Mons en Baroeul : 100 €/m²<br />

– Mouvaux : 350 € pou un CESI<br />

et 400 € pour un SSC<br />

– Orchies : 200 € pour un CESI et<br />

500 € pour un SSC<br />

– Phalempin : 150 € pour un CESI<br />

uniquement<br />

– Rieu<strong>la</strong>y : 300 €<br />

– Ronchin : 200 à 800 € pour un<br />

CESI uniquement<br />

– Roubaix : 100 €/m²<br />

– S t -André : 25 % p<strong>la</strong>fond à 500 €<br />

– Verquin : 50 €/m²<br />

– Villeneuve d’Ascq : 350 € pour<br />

un CESI et 500 € pour un SSC<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

Région : 1 €/Wc (max 3 kWc) soit<br />

un montant maxmal <strong>de</strong> 3 000 €.<br />

Collectivités :<br />

– C té d’Agglo Artois Comm : 1,5 €/<br />

Wc (< 2 kWc)<br />

– C té <strong>de</strong> communes F<strong>la</strong>ndres Lys :<br />

1 €/Wc<br />

– C té d’Agglo Hénin-Carvin : 500 €<br />

si 15 m² minimum <strong>de</strong> panneaux<br />

installés<br />

– Bondues : 500 €<br />

– Estrun : 1 €/Wc (max 2 kWc)<br />

– Fâches-Thumesnil : 1 à 1,35 €/<br />

Wc<br />

– Harnes : 300 €<br />

– Lesquin : 1 €/Wc (max 2 000 €)<br />

– Liévin : 1,5 €/Wc (max 2 000 €)<br />

– Lille, Lomme, Hellemmes :<br />

1,2 €/Wc (max 3 000 €)<br />

– Loos-en-Gohelle : 1,2 €/Wc<br />

(max 2 400 €)<br />

– Marcq-en-Barœul : 1 €/Wc (max<br />

2 000 €)<br />

– Mouvaux : 400 €<br />

– Rieu<strong>la</strong>y : 300 €<br />

– Roubaix : 1 €/Wc<br />

– S t -André : 25 % p<strong>la</strong>fond à 500 €<br />

– Villeneuve-d’Ascq : 0,4 €/Wc<br />

(< 2 kWc)<br />

Bois-énergie<br />

– Orchies, C té d’Agglo Artois<br />

Comm : 500 € par chaudière<br />

au bois<br />

– C té d’Agglo Hénin-Carvin :<br />

500 € si chaudière bois avec<br />

ren<strong>de</strong>ment énergétique ≥ 80 %<br />

pour un équipement manuel<br />

et ≥ 85 % pour un équipement<br />

automatique.<br />

Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Contacts : Région Nord-Pas<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is<br />

– Direction Générale<br />

Aménagement Durable<br />

& Solidarité : 03 28 82 82 82<br />

A<strong>de</strong>me Nord-Pas-<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is :<br />

03 27 95 89 70<br />

NORMANDIE (basse)<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Région – CESI : Chèque écoénergie<br />

<strong>de</strong> 750 € pour une<br />

surface <strong>de</strong> 3 à 4 m² <strong>de</strong> capteurs.<br />

SSC : Chèque éco-énergie :<br />

1 250 € pour une surface <strong>de</strong> 3 à<br />

4 m² <strong>de</strong> capteurs.<br />

Collectivités :<br />

– Caen : 300 € uniquement pour<br />

un CESI<br />

– Coutance : 300 € uniquement<br />

pour un CESI<br />

– Hérouville S t -C<strong>la</strong>ir : 800 €<br />

– Arromanche les Bains,<br />

Asnelles, Banville, Bazenville,<br />

Courseulles/Mer, Crepon,<br />

Graye/Mer, Meuvaines,<br />

S t Come-<strong>de</strong>-Fresne, S te Croix/<br />

Mer, Ver/Mer : 400 €<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

– Hérouville S t C<strong>la</strong>ir : 800 €<br />

(vali<strong>de</strong> si éligible à l’ai<strong>de</strong><br />

Région)<br />

Bois-énergie<br />

Conseil Régional :<br />

Chèque éco-énergie<br />

– 700 € pour les poêles (sous<br />

condition <strong>de</strong> ressources)<br />

– 1 000 € ou 1 250 € pour les<br />

chaudières bois avec ballon<br />

<strong>de</strong> stockage obligatoire (sous<br />

condition <strong>de</strong> ressources)<br />

Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Contacts :Région Basse-<br />

Normandie – Mission<br />

Environnement : 02 31 06 98 98<br />

A<strong>de</strong>me Basse-Normandie :<br />

02 31 46 81 00<br />

NORMANDIE (haute)<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Conseil Régional : Nouvelles<br />

ai<strong>de</strong>s existantes dans le cadre<br />

d’un chèque énergie.<br />

Collectivités :<br />

– CG <strong>de</strong> Seine Maritime : Ai<strong>de</strong> à<br />

l’Habitat Durable = 1 300 € sous<br />

conditions <strong>de</strong> ressources<br />

– C té d’Agglo <strong>de</strong>s Portes <strong>de</strong> l’Eure<br />

(CAPE) : 500 € pour un CESI et<br />

800 € pour un SSC sur <strong>la</strong> main<br />

d’œuvre<br />

– Grand Quevilly : 15 % du coût<br />

total TTC (max 1 000 € pour<br />

une habitation individuelle et<br />

150 € pour un appartement).<br />

– Petit Couronne : 500 € sous<br />

réserve <strong>de</strong> l’obtention préa<strong>la</strong>ble<br />

<strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région Haute-<br />

Normandie.<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

– CAPE : 800 € sur main d’œuvre<br />

– Petit Couronne : 750 € sous<br />

réserve <strong>de</strong> l’obtention préa<strong>la</strong>ble<br />

<strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région Haute-<br />

Normandie.<br />

Bois énergie<br />

CG Seine Maritime : Ai<strong>de</strong> à<br />

l’Habitat Durable = 20 % du coût<br />

total TTC sous conditions <strong>de</strong><br />

ressources (maxi 2 000 € pour<br />

une chaudière bois, maxi 600 €<br />

pour un poêle à bois, foyer fermé,<br />

insert, bloc ou foyer polyf<strong>la</strong>m et<br />

cuisinière bois).<br />

Pompe à chaleur<br />

– CG Seine Maritime : Ai<strong>de</strong> à<br />

l’habitat durable = 20 % du<br />

coût total TTC pour une PAC<br />

géothermique à capteurs<br />

enterrés ou Eau/Eau dont<br />

le COP ≥ 3,3 (certifiée<br />

EUROVENT ou avis technique<br />

CSTB, max 2 300 €).<br />

– ARI 76 = 25 % du coût total TTC<br />

sous conditions <strong>de</strong> ressources,<br />

pour une PAC Air/Eau en<br />

remp<strong>la</strong>cement d’une instal<strong>la</strong>tion<br />

<strong>de</strong> chauffage <strong>de</strong> + <strong>de</strong> 10 ans<br />

(max 2 000 €).<br />

Ai<strong>de</strong> majorée à 30 % TTC (max<br />

4 500 €) sous conditions <strong>de</strong><br />

ressources.<br />

– M t S t -Aignan : 50 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> TFPB<br />

– Petit Couronne : 750 € pour<br />

une PAC Air/Eau ou à capteurs<br />

enterrés sous réserve <strong>de</strong><br />

l’obtention préa<strong>la</strong>ble <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> l’ANAH(certifiée Eurovent ou<br />

avis technique CSTB).<br />

Contacts :Région Haute-<br />

Normandie – Services<br />

Environnement : 02 32 76 86 06<br />

A<strong>de</strong>me Haute-Normandie : 02 35<br />

62 24 42<br />

PAYS DE LOIRE<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Région CESI & SSC : Rési<strong>de</strong>nce<br />

principale < 200 m² : 30 % du<br />

montant TTC (min 1 000 € max<br />

5 000 €) Capteurs so<strong>la</strong>ires :<br />

Certification CSTBat, So<strong>la</strong>r<br />

Keymark ou équivalent.<br />

Collectivités :<br />

CESI<br />

– CG Maine-et-Loire : 750 €<br />

(ressources inférieures ai<br />

p<strong>la</strong>fond PAS logements neufs :<br />

niveau énergétique c<strong>la</strong>sse B)<br />

– CG Vendée : 500 € pour une<br />

<strong>maison</strong> <strong>de</strong> + <strong>de</strong> 15 ans, sur<br />

p<strong>la</strong>fond <strong>de</strong> ressources<br />

– C té d’Agglo Angers Loire<br />

Métropole : 600 € si éligile au<br />

PTZ, si non 500 €<br />

– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s Herbiers : 50 %<br />

(max 200 à 400 €)<br />

– C té <strong>de</strong> Com du Pays Yonnais :<br />

700 € dans le neuf, 800 € pour<br />

une <strong>maison</strong> <strong>de</strong> + <strong>de</strong> 20 ans<br />

– C té <strong>de</strong> Com du Pays <strong>de</strong><br />

Pouzauges : 50 % (max 200 à<br />

400 €)<br />

– C té <strong>de</strong> Com Rocheservière :<br />

25 % (min 1 600 € <strong>de</strong> travaux)<br />

p<strong>la</strong>fonnées à 700 €<br />

– Aizenay : 100 €/m² (max 300 €)<br />

– Angers-Loire Métropole : 600 €<br />

– Angouillé : 300 €<br />

– Carquefou : 300 €<br />

– Chateaubriant : 400 €<br />

– Fontenay-le-Comte : 200 €<br />

– Foussais-Payré : 150 €<br />

– Saumur, Bagneux, Dampierre<br />

sur Loire, St Hi<strong>la</strong>ire St Florent,<br />

St Lambert-<strong>de</strong>s-Levées : 5 % du<br />

montant total <strong>de</strong>s travaux (max<br />

250 €)<br />

SSC<br />

– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s Herbiers : 50 %<br />

(max 400 €)<br />

– C té <strong>de</strong> Com Vie et Boulogne :<br />

1 000 €<br />

– Andouillé : 300 €<br />

– Angers-Loire métropole : 600 €<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s Herbiers : 50 %<br />

(max 200 à 400 €)<br />

– Aizenay : 100 €/m² (max 300 €)<br />

– Fontenay-le-Comte : 200 €<br />

– Saumur, Bagneux, Dampierre<br />

sur Loire, S t Hi<strong>la</strong>ire S t Florent,<br />

St Lambert <strong>de</strong>s Levées : 5 % du<br />

montant total <strong>de</strong>s travaux (max<br />

500 €)<br />

Bois énergie<br />

Conseil Régional<br />

Chaudière, poêle, foyer fermé,<br />

insert en rési<strong>de</strong>nce principale<br />

< 200 m² : 30 % du montant<br />

TTC (min 1 000 € max 5 000 €),<br />

instal<strong>la</strong>tion : Certifiée norme<br />

NF EN 303.5, c<strong>la</strong>sse 3 soit un<br />

ren<strong>de</strong>ment ≥ 70 %.
Chaudière<br />

individuelle automatique à bois<br />

déchiqueté : 2 000 €, certifiée<br />

norme EN 303.5 (c<strong>la</strong>sse 2).


<br />

Autres collectivités<br />

– CG Maine et Loire : 2 000 € par<br />

chaudière bois automatique<br />

pour un logement neuf doté<br />

d’un niveau énergétique <strong>de</strong><br />

c<strong>la</strong>sse B, ou un logement<br />

ancien avec un gain<br />

énergétique <strong>de</strong> 40 kWh m².an
<br />

– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s Herbiers : 50 %<br />

<strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> pose (maxi 400 €)<br />

– C té <strong>de</strong> Com du Pays <strong>de</strong><br />

Pouzauges : 50 % <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong><br />

pose (maxi 200 à 400 €) pour<br />

un poêle <strong>de</strong> masse ou une<br />

chaudière bois<br />

– C té <strong>de</strong> Com du Pays Yonnais :<br />

700 € dans le neuf ou 800 €<br />

94<br />

95


ai<strong>de</strong>s<br />

Toutes les ai<strong>de</strong>s financières <strong>de</strong>s collectivités locales pour l’amélioration <strong>de</strong> l’habitat et les économies d’énergie chez le particulier. Mise à jour au 1 er mars 2012<br />

dans une <strong>maison</strong> <strong>de</strong> + <strong>de</strong><br />

20 ans, pour une chaudière bois<br />

ou un poêle à inertie bois
<br />

– Cté <strong>de</strong> Com Rocheservière :<br />

25 % du coût <strong>de</strong>s travaux (min<br />

1 600 € <strong>de</strong> travaux), p<strong>la</strong>fonnée<br />

à 700 € pour une chaudière<br />

bois
<br />

– Saumur, Bagneux, Dampierre<br />

sur Loire, S t Hi<strong>la</strong>ire-S t Florent,<br />

S t Lambert-<strong>de</strong>s-Levées : 5 % du<br />

montant total <strong>de</strong>s travaux (maxi<br />

250 €)<br />

Pompes à chaleur<br />

– CG Maine et Loire (PAC<br />

géothermique) : 50 % sur <strong>la</strong><br />

main d’œuvre (max 1 500 €)<br />

pour un logement neuf doté<br />

d’un niveau énergétique<br />

c<strong>la</strong>sse B, ou un logement<br />

ancien avec un gain<br />

énergétique <strong>de</strong> 40 kWh/m².an.<br />

– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s Herbiers :<br />

50 % sur <strong>la</strong> pose <strong>de</strong> PAC<br />

géothermique ou air/eau (max<br />

400 €)<br />

– C té <strong>de</strong> Com du Pays Yonnais :<br />

700 € dans le neuf ou 800 €<br />

dans une <strong>maison</strong> <strong>de</strong> +<br />

<strong>de</strong> 20 ans, pour une PAC<br />

géothermique ou air/eau.<br />

– C té <strong>de</strong> Com Rocheservière :<br />

25 % du coût <strong>de</strong>s travaux (min<br />

1 600 € <strong>de</strong> travaux) p<strong>la</strong>fonnée<br />

à 700 € pour une PAC (sauf<br />

air/air).<br />

– Saumur, Bagneux, Dampierre<br />

sur Loire, S t Hi<strong>la</strong>ire S t Florent,<br />

St Lambert <strong>de</strong>s Levées : 5 % du<br />

montant total <strong>de</strong>s travaux (max<br />

250 € pour l’aérothermie et max<br />

500 € pour <strong>la</strong> géothermie).<br />

Contacts :Particuliers :<br />

Espaces Info Énergie : 0810 036<br />

038<br />

Conseil Régional, service<br />

Environnement : 02 28 20 54 16<br />

Autres maîtres d’ouvrage : A<strong>de</strong>me<br />

Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire : 02 40 35 68 00<br />

PICARDIE<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Conseil Régional : CESI 230 €/m²<br />

pour une instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> 2 à 7 m²<br />

<strong>de</strong> capteurs p<strong>la</strong>ns. 380 €/m² pour<br />

une instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> 2 à 4 m² <strong>de</strong><br />

capteurs tubes sous vi<strong>de</strong>.<br />

SSC : 2 300 € pour une surface<br />

minimale <strong>de</strong> 10 m² en capteurs<br />

p<strong>la</strong>ns, 6 m² en capteurs sous vi<strong>de</strong>,<br />

avec une prime complémentaire<br />

<strong>de</strong> 750 € pour une intégration <strong>de</strong>s<br />

capteurs en toiture.<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Bois-énergie Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Contacts :Région Picardie –<br />

Service Environnement : 03 22<br />

97 38 89<br />

A<strong>de</strong>me Picardie : 03 22 45 18 90<br />

POITOU-CHARENTE<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Conseil Régional :<br />

CESI : Ai<strong>de</strong> forfaitaire <strong>de</strong> 500 €<br />

si coût ≤ 1 300 € HT/m². Ai<strong>de</strong><br />

forfaitaire <strong>de</strong> 400 € si coût<br />

compris entre 1 300 € et 1 500 €<br />

HT/m²<br />

SSC : Ai<strong>de</strong> forfaitaire <strong>de</strong><br />

1 500 € sur <strong>la</strong> main d’œuvre<br />

et construction neuve. Sous<br />

conditions <strong>de</strong> ressources et<br />

rési<strong>de</strong>nce principale uniquement.<br />

Collectivités CESI :<br />

– C té d’Agglo <strong>de</strong> La Rochelle :<br />

500 €<br />

– Delta Sèvres Argent : 300 €<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

Conseil Régional<br />

≤ 3 kWc, sous conditions <strong>de</strong><br />

ressources et instal<strong>la</strong>tion sur<br />

rési<strong>de</strong>nce principale :<br />

– Maîtrise <strong>de</strong> l’énergie standard :<br />

1 000 € (conso électrique<br />

annuelle comprise entre 3 500 et<br />

6 660 kWh).
<br />

– Maîtrise <strong>de</strong> l’énergie<br />

exemp<strong>la</strong>ire : 2 000 € (conso<br />

électrique annuelle comprise<br />

entre < 3 500 kWh). *Bonus <strong>de</strong><br />

500 € pour le remp<strong>la</strong>cement d’un<br />

chauffe-eau électrique par un<br />

chauffe-eau so<strong>la</strong>ire.<br />

Bois-énergie<br />

Conseil Régional : 1 400 €<br />

pour les poêles hydrauliques/<br />

chaudières individuelles. 2 000 €<br />

pour les chaudières à granulés.<br />

40 % du coût <strong>de</strong>s travaux (max<br />

4 500 €) pour les chaudières<br />

à bois déchiqueté avec silo <strong>de</strong><br />

stockage annexe. 300 € pour<br />

les poêles F<strong>la</strong>mme Verte dans<br />

une construction BBC. Sous<br />

conditions <strong>de</strong> ressources et<br />

rési<strong>de</strong>nce principale uniquement.<br />

Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Contacts :Région Poitou-<br />

Charentes – Service<br />

Environnement : 05 49 55 77 00<br />

A<strong>de</strong>me Poitou-Charentes :05 49<br />

50 12 12<br />

PROVENCE-ALPES-<br />

COTE D’AZUR<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

CESI :<br />

– CG Alpes <strong>de</strong> Hte Provence :<br />

350 €<br />

– CG Alpes-Maritimes : 400 €<br />

matériel Enerp<strong>la</strong>n exigé<br />

– CG 84 : 350 €<br />

– C té du pays d’Aubagne : 400€<br />

– C té <strong>de</strong> Pays d’Aix : 350 €<br />

– Gémenos : 10 % HT p<strong>la</strong>fonné<br />

à 500 €<br />

– Guillestre (05) : 150 €<br />

– Orange : 350 €<br />

– Fréjus : 200 €<br />

– Le Cannet : 800 €<br />

– Cagnes-sur-Mer : 350 €<br />

SSC<br />

– CG Alpes <strong>de</strong> H te -Provence :<br />

1 200 € (p<strong>la</strong>ncher chauffant<br />

uniquement)<br />

– CG Alpes-Maritimes : 400 €<br />

(matériel Enerp<strong>la</strong>n exigé)<br />

– CG <strong>de</strong>s Hautes Alpes : 1 200 €<br />

– C té du pays d’Aubagne : 1 150 €<br />

– C té <strong>de</strong> Pays d’Aix : 500 €<br />

– Gémenos : 10 % HT p<strong>la</strong>fonné<br />

à 500 €<br />

– Guillestre (05) : 400 €<br />

– Le Cannet : 800 €<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

– CG Alpes-Maritimes : 800 €<br />

(matériel Conforme NF EN 61<br />

215 ou NF D 61 646)<br />

– Gémenos : 10 % HT (max<br />

500 €)<br />

– Le Cannet : 800 € (vérifier<br />

auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune)<br />

Bois-énergie<br />

– CG Alpes <strong>de</strong> H te Provence :<br />

1 200 € pour les chaudières à<br />

p<strong>la</strong>quettes ou granulés <strong>de</strong> bois<br />

– CG Alpes Maritimes : 1 200 €<br />

pour une chaudière bois<br />

> 300 kW<br />

– C té du Pays d’Aix : Chaudière<br />

automatique ou pas : 10 % du<br />

coût global max 1 500 €, poêle<br />

à bois à alimentation manuelle :<br />

10 % du coût global max 250 €.<br />

Poêle à bois relié à un réseau<br />

<strong>de</strong> diffuseur : 10 % du coût<br />

global max 500 €<br />

– CG <strong>de</strong>s Hautes Alpes : 20 % du<br />

montant <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion pour<br />

les chaudières bois f<strong>la</strong>mme<br />

verte (ou assimilées) (bûches,<br />

granulés ou p<strong>la</strong>quettes), max<br />

1 200 €.<br />

Pompes à chaleur<br />

– CG Alpes <strong>de</strong> H te Provence :<br />

1 200 € pour un système <strong>de</strong><br />

chauffage par géothermie<br />

– CG Hautes Alpes : PAC<br />

géothermiques basse<br />

température = 600 € si capteurs<br />

horizontaux, 1 000 € si capteurs<br />

verticaux.<br />

Contacts :<br />

Région Provence-Alpes-Côte<br />

d’Azur – Service Environnement :<br />

04 91 57 50 57<br />

A<strong>de</strong>me Provence-Alpes-Côte<br />

d’Azur : 04 91 32 84 44<br />

RHÔNE-ALPES<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Conseil Régional :<br />

CESI : Chèque énergie <strong>de</strong> 300 €.<br />

SSC Chèque énergie <strong>de</strong> 1 000 €.<br />

Collectivités CESI :<br />

– CG Rhône, CG Savoie : 500 €<br />

– CG Savoie : 500 €<br />

– CA Grand Roanne, Firminy :<br />

200 € à 400 € sous conditions<br />

<strong>de</strong> ressources<br />

– Aime : 30 % (max 150 €)<br />

– Aigueb<strong>la</strong>nche, Châteauneuf :<br />

150 €<br />

– Aix-les-Bains : 70 €/m² (max<br />

350 €)<br />

– Albens, Chignin, St Badolph,<br />

St Pierre d’Albigny : 30 % (max<br />

300 €)<br />

– Albertville : 60 €/m²<br />

– Annecy : 20 % du coût <strong>de</strong><br />

l’instal<strong>la</strong>tion (max 1 500 €)<br />

– Apremont, C té <strong>de</strong> Com<br />

Chautagne, C té <strong>de</strong> Com cœur<br />

<strong>de</strong> Maurienne, C té <strong>de</strong> Com<br />

Maurienne Galibier, C té <strong>de</strong> Com<br />

<strong>la</strong> Rochette Val Gelon, Dardilly,<br />

Feyzin, Jacob Bellecombette,<br />

Laissaud, Lanslebourg, La<br />

Motte Servolex, Les Mollettes,<br />

So<strong>la</strong>ize, S t Étienne-<strong>de</strong>-Cuines,<br />

S t Hélène-du-Lac : 300 €<br />

– Bassens, Champagny en<br />

Vanoise, Chassieu, La Ravoire,<br />

Mey<strong>la</strong>n, Modane, Moutiers,<br />

Queige, St Alban Leysse, S te<br />

Marie-<strong>de</strong>-Cuines, Venthon,<br />

Yenne, S t Paul-Trois-Chateaux,<br />

Chaussan, Grézieu-<strong>la</strong>-Varenne,<br />

Messimy : 200 €<br />

– Barberaz : 30 % (max 200 €)<br />

– Barby, Cruet, Gilly sur Isère,<br />

Montagnole, Mouxy, Ran<strong>de</strong>ns,<br />

Rognaix, S t Alban-<strong>de</strong>s-Vil<strong>la</strong>rds,<br />

Termignon, Verel-Pragondran :<br />

150 €<br />

– Chambéry : 60 €/m²<br />

– Chanaz : 225 €<br />

– Cognin, Montailleur : 20 % (max<br />

150 €)<br />

– C té <strong>de</strong> Com du Pays-<strong>de</strong>-Gex :<br />

80 €/m² (max 400 €)<br />

– Grézy-sur-Aix, Le Bourget du<br />

Lac : 30 €/m² (max 150 €)<br />

– Mognard, S t François-<strong>de</strong>-Sales :<br />

100 €<br />

– Montmélian : 500 €<br />

– Montvalezan : 30 €/m²<br />

– S t Martin-<strong>de</strong>-Belleville : 300 à<br />

500 €<br />

– S t Rémi-<strong>de</strong>-Maurienne : 75 €<br />

– Ugine : 30 % (max 350 €)<br />

– Le Chambon-Feugerolles, La<br />

Ricamarie : 20 % sur <strong>la</strong> main<br />

d’œuvre (max 500 €)<br />

Syndicat mixte <strong>de</strong>s Pays du<br />

Forez : 5 000 € à 9 000 € si<br />

respect <strong>de</strong>s 7 points d’une<br />

réhabilitation performante<br />

Collectivités SSC :<br />

– CG Rhône : 500 €<br />

– CG Savoie : 1 200 €<br />

– Aime : 30 % (max 150 €)<br />

– Aigueb<strong>la</strong>nche : 250 €<br />

– Aix-les-Bains : 70 €/m² max<br />

560€<br />

– Albens, Chignin, S t Badolph,<br />

S t Pierre-d’Albigny : 30 % (max<br />

300 €)<br />

– Albertville : 60 €/m²<br />

– Annecy : 20 % du coût <strong>de</strong><br />

l’instal<strong>la</strong>tion (max 1 500 €)<br />

– Apremont, Barby, Bassens,<br />

Gilly-sur-Isère, Jacob<br />

Bellecombette, Laissaud,<br />

Lanslebourg, La Motte Servolex,<br />

La Ravoire, Les Mollettes,<br />

Queige, S t Alban Leysse, S t<br />

Hélène-du-Lac, Termignon,<br />

Yenne : 300 €<br />

– Barberaz : 30 % (max 200 €)<br />

– Chambéry : 60 €/m²<br />

– Champagny-en-Vanoise, S te<br />

Marie-<strong>de</strong>-Cuines, Venthon :<br />

200 €<br />

– Chanaz : 330 €<br />

– Châteauneuf, Cruet,<br />

Montagnole, Ran<strong>de</strong>ns, Rognaix,<br />

Vere-Pragondran : 150 €<br />

– Cognin : 20 % (maxi 150 €)<br />

– C té <strong>de</strong> Com cœur <strong>de</strong> Maurienne,<br />

C té <strong>de</strong> Com Maurienne Galibier,<br />

C té <strong>de</strong> Com <strong>la</strong>-Rochette-Val-<br />

Gelon, S t Étienne-<strong>de</strong>-Cuines :<br />

600 €<br />

– C té <strong>de</strong> Com du Pays <strong>de</strong> Gex :<br />

80 €/m² p<strong>la</strong>fonnée à 960 €<br />

– Dardilly, So<strong>la</strong>ize : 1 000 €<br />

– Feysin, Mey<strong>la</strong>n, Modane ;<br />

Mouxy : 500 €<br />

– Grézy-sur-Aix : 30 €/m² max<br />

150 €<br />

– Le Bourget-du-Lac : 30 €/m²<br />

(max 300 €)<br />

– Le Chambon-Feugerolles, <strong>la</strong><br />

Ricamarie : 20 % sur <strong>la</strong> main<br />

d’œuvre (maxi 500 €)<br />

– Mognard, S t François-<strong>de</strong>-Sales :<br />

100-€<br />

– Montailleur : 20 % (max 250 €)<br />

– Montmélian : 1 150 €<br />

– Montvalezan : 30 €/m²<br />

– Moutiers, S t Alban-<strong>de</strong>s-Vil<strong>la</strong>rds :<br />

400 €<br />

– S t Martin-<strong>de</strong>-Belleville : 600 à<br />

1 000 €<br />

– S t Rémi-<strong>de</strong>-Maurienne : 75 €<br />

– Ugine : 30 % (max 500 €)<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

– CG Rhône : 0,5 €/kWh <strong>la</strong> 1 re<br />

année (max 500 €)<br />

– Aime : 30 % (maxi 150 €)<br />

– Aix-les-Bains : 520 €<br />

– Albens : 30 % (max 300 €)<br />

– Annecy : 20 % du coût <strong>de</strong><br />

l’instal<strong>la</strong>tion (réalisé par un<br />

instal<strong>la</strong>teur QualiPV ; max<br />

1 500 €)<br />

– Albertville, Apremont,<br />

Châteauneuf, Dardilly, Jacob<br />

Bellecombette, Lanslebourg, La<br />

Motte-Servolex, Montmélian,<br />

Queige, S t Hélène-du-Lac : 300 €<br />

96<br />

97


ai<strong>de</strong>s<br />

– Barberaz : 30 % (max 200 €)<br />

– Chambery : forfait 500 €<br />

– Chanaz : 350 €<br />

– Cognin : 20 % (max 150 €)<br />

– C té Com cœur <strong>de</strong> Maurienne,<br />

C té Com Maurienne Galibier, C té<br />

Com <strong>la</strong>-Rochette-Val-Gelon, S t<br />

Étienne-<strong>de</strong>-Cuines : 600 €<br />

– La Ravoire, Moutiers, S t Alban<strong>de</strong>s-Vil<strong>la</strong>rds<br />

: 400 €<br />

– Modane, S t Alban-Leysse, S te<br />

Marie-<strong>de</strong>-Cuines, Venthon,<br />

Chaussan : 200 €<br />

– Mognard, S t François <strong>de</strong> Sales,<br />

S t Verand : 100 €<br />

– Cruet, Montagnole, Rognaix,<br />

Termignon, Verel-Pragondran :<br />

150 €<br />

– Mey<strong>la</strong>n, Mouxy : 500 €<br />

– S t Jean-<strong>de</strong>-Belleville : 10 €/m²<br />

max 100 €<br />

– S t Martin-<strong>de</strong>-Belleville : 400 à<br />

600 €<br />

– S t Rémi-<strong>de</strong>-Maurienne : 75 €<br />

Bois-énergie<br />

– Conseil Régional : Chèque<br />

énergie <strong>de</strong> 1 000 € pour les<br />

chaudières automatiques à<br />

granulés ou p<strong>la</strong>quettes.<br />

– CG Isère : 2 000 € pour une<br />

instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> chaudière<br />

bois automatique « bois<br />

déchiqueté » (ou p<strong>la</strong>quettes).<br />

675 € pour l’instal<strong>la</strong>tion<br />

d’un poêle à granulés (sous<br />

conditions <strong>de</strong> ressources).<br />

– CG Rhône : ai<strong>de</strong> « énergie » <strong>de</strong><br />

1 000 € pour une chaudière bois<br />

auto granulés ou p<strong>la</strong>quettes, ou<br />

Carnet d’adresses<br />

Recherche famille pour test<br />

<strong>de</strong> <strong>maison</strong><br />

S’inscrire sur le site <strong>de</strong> Velux :<br />

www.<strong>maison</strong>airetlumiere.fr/<br />

candidature<br />

Habitat participatif<br />

et Babylonia<br />

Architectes : Jean-Philippe<br />

Charron et Thierry Rampillon –<br />

Cr&on<br />

56, boulevard Gambetta<br />

38000 Grenoble<br />

Tél. : 04 76 56 24 04<br />

www.charon-rampillon.com<br />

chaudière bois bûche à hydroaccumu<strong>la</strong>tion.<br />

– CG Savoie : 1 000 € pour<br />

l’instal<strong>la</strong>tion d’une chaudière<br />

automatique au bois granulés<br />

– C té <strong>de</strong> Com Feurs en Forez et<br />

collines du Matin : 200 € pour<br />

une chaudière auto, bois bûche<br />

hydro ou poêle granulés<br />

– Dardilly, So<strong>la</strong>ize : 1 000 €<br />

– Firminy : 200 € à 400 € sous<br />

conditions <strong>de</strong> ressources<br />

– La Ricamarie, Le Chambon-<br />

Feugerolles : 20 % sur <strong>la</strong> main<br />

d’œuvre (max 500 €)<br />

Pompes à chaleur :<br />

– CG Rhône : 1 000 € pour le<br />

forage d’une PAC géothermique<br />

– La Ricamarie, Le Chambon-<br />

Feugerolles : 20 % sur <strong>la</strong> main<br />

d’œuvre (max 500 €)<br />

Contacts :<br />

Région Rhône-Alpes – Dir. <strong>de</strong><br />

l’Env. et l’énergie : 04 72 59 40 00<br />

A<strong>de</strong>me Rhône-Alpes :<br />

04 72 83 46 00<br />

DOM-TOM<br />

Gua<strong>de</strong>loupe<br />

So<strong>la</strong>ire thermique Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />

Contact :<br />

A<strong>de</strong>me Gua<strong>de</strong>. : 05 90 26 78 05<br />

Guyane<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Région – CESI : 300 €/m² max<br />

(en partenariat avec EDF).<br />

Forum du gui<strong>de</strong> <strong>pratique</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong><br />

www.ecohabitat-participatif.fr<br />

La notion <strong>de</strong> partage<br />

Architectes : Stéphane Maupin<br />

et Nico<strong>la</strong>s Hugon – architecture<br />

& <strong>de</strong>sign<br />

171, rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Convention<br />

75015 Paris<br />

Tél. : 01 44 26 06 25<br />

Contact@stephanemaupin.com<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

Conseil Régional :<br />

Électrification rurale (site isolé)<br />

avec <strong>de</strong>fiscalisation : (p<strong>la</strong>fonné à<br />

1,8 kWc pour les particuliers, et<br />

3 kWc pour les professionnels)<br />

– Assiette éligible Région/FEDER<br />

: 4 €/Wc<br />

– Ai<strong>de</strong> EDF : 2,17 €/Wc<br />

Contacts :<br />

A<strong>de</strong>me Guyane : 05 94 31 73 60<br />

Martinique<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Fournisseur d’Énergie CESI<br />

EDF : 200 €/unité (référence<br />

200 litres).<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

Conseil Régional :Électrification<br />

rurale (site isolé) :<br />

A<strong>de</strong>me+FEDER : 4 €/Wc<br />

ou FACE+A<strong>de</strong>me à 95 %<br />

Contacts :<br />

A<strong>de</strong>me Martinique :<br />

05 96 63 51 42<br />

EIE : 05 96 59 19 60<br />

La Réunion<br />

So<strong>la</strong>ire thermique<br />

Fournisseur d’Énergie<br />

CESI : EDF : 217 €/unité<br />

(référence 300 litres).<br />

So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />

Conseil Régional : Électrification<br />

rurale (site isolé) : Ai<strong>de</strong> FACE<br />

(79 %) + complément A<strong>de</strong>me<br />

(16 %).<br />

Contacts :<br />

A<strong>de</strong>me Réunion : 02 62 71 11 30<br />

Une seule direction : le Sud<br />

<strong>Tomas</strong> Miku<strong>la</strong>s – Architecte<br />

EPFL-SIA<br />

Route <strong>de</strong> Semsales 16<br />

CH – 1613 Maracon -Suisse<br />

Tél. +4121 653 06 74<br />

www.miku<strong>la</strong>s.ch<br />

Le bois massif prêt pour 2020<br />

Honka France<br />

68, rue Cassiopée<br />

74650 Chavanod<br />

Tél. : 06 76 23 35 84<br />

www.honka.fr<br />

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