Guide pratique de la maison positive - Tomas Mikulas
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<strong>maison</strong> <strong>positive</strong><br />
N°16 Le gui<strong>de</strong> <strong>pratique</strong> <strong>de</strong><br />
LA MAISON POSITIVE<br />
Énergies naturelles • Structure bois • Iso<strong>la</strong>tion • Chauffage • Bioclimatisme • Solutions économiques<br />
Vers le zéro énergie !<br />
Nouveaux P 48<br />
chauffe-eaux :<br />
<strong>de</strong> 50 à 80 %<br />
d’économie !<br />
Avant/après<br />
3 rénovations<br />
thermiques<br />
réussies<br />
P 66<br />
3,50 €<br />
1 an offert pour expérimenter<br />
le confort <strong>de</strong> <strong>de</strong>main<br />
P 18<br />
Recherche famille<br />
pour test <strong>de</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> et <strong>de</strong> voiture électrique<br />
Le bois massif<br />
prêt pour 2020<br />
P 34 P 22<br />
à DÉCOUVRIR !<br />
hABITAT PARTICIPATIF :<br />
Une véritable alternative<br />
pour l’achat<br />
Indispensable<br />
Toutes les ai<strong>de</strong>s<br />
financières et<br />
crédits d’impôt<br />
+ 30 % <strong>de</strong> surface avant 2016 ?<br />
pour tous les PC et extensions <strong>de</strong> logement<br />
P 14<br />
P 86<br />
L 18314 - 16 - F: 3,50 - RD
édito<br />
L’époque <strong>de</strong>s Pics !<br />
M<br />
oins d’un logement sur cinq mis à <strong>la</strong> vente<br />
ou en location est c<strong>la</strong>ssé dans les trois<br />
meilleures catégories du DPE et 0,8 %<br />
seulement à <strong>la</strong> lettre A ! Pour les 80 % c<strong>la</strong>ssés<br />
<strong>de</strong> D à G, <strong>la</strong> vague po<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> février a été sévèrement<br />
ressentie. Les ventes d’appareils mobiles<br />
<strong>de</strong> chauffage ont explosé pour pallier les défauts<br />
d’iso<strong>la</strong>tion. Toutes les chaudières étaient poussées<br />
à fond à un moment où, coïnci<strong>de</strong>nce malencontreuse,<br />
le prix <strong>de</strong>s énergies atteignait <strong>de</strong>s<br />
sommets… Alors qu’une baisse <strong>de</strong> température<br />
<strong>de</strong> 1° entraîne un accroissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation<br />
<strong>de</strong> 2 300 mégawatts, EDF a dépassé tous<br />
ses pics <strong>de</strong> production. La facture <strong>de</strong> ce pic <strong>de</strong><br />
froid sera, quant à elle, bien lour<strong>de</strong> !<br />
Le pic <strong>de</strong>s objets ?<br />
Cet épiso<strong>de</strong> hivernal vient accentuer encore <strong>la</strong><br />
nécessité d’investir dans <strong>de</strong>s ressources plus économiques.<br />
Un mouvement qui se mesure déjà<br />
dans nos pays développés. Lors <strong>de</strong>s dix <strong>de</strong>rnières<br />
années, <strong>la</strong> Gran<strong>de</strong>-Bretagne a moins consommée :<br />
- 4 % dans <strong>la</strong> construction, - 18 % pour le papier,<br />
moins d’eau, <strong>de</strong> nourriture, <strong>de</strong> trajet, <strong>de</strong> textile,<br />
d’engrais, <strong>de</strong> déchet, d’énergie primaire (- 3 %).<br />
Elle connaissait pourtant une augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
popu<strong>la</strong>tion et du PIB. Cette tendance émerge aussi<br />
bien en Europe qu’en Amérique du Nord. Ainsi, les<br />
USA auraient atteint le Pic <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> en 2004,<br />
avec 84 kg par personne contre 78 kg en 2011.<br />
Entre 2000 et 2011, l’énergie consommée par les<br />
ménages a baissé <strong>de</strong> 15 % en France, en Suè<strong>de</strong> et<br />
aux Pays-Bas. La croissance économique ne serait<br />
donc plus synonyme <strong>de</strong> gaspil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s ressources<br />
et d’augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> pollution. Baptisé pic <strong>de</strong>s<br />
objets, il existerait un point <strong>de</strong> basculement à partir<br />
duquel on investit dans <strong>de</strong>s ressources plus efficaces.<br />
Un pic que nous aurions déjà dépassé !<br />
50 à 80 % en moins<br />
Les économies d’énergie dans l’habitat s’inscrivent<br />
donc dans ce grand mouvement.<br />
Parmi ces travaux, nous abordons dans ces pages<br />
le chauffe-eau qui prend une p<strong>la</strong>ce prépondérante.<br />
Le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s nouvelles instal<strong>la</strong>tions privilégiant<br />
les systèmes so<strong>la</strong>ires ou thermodynamiques<br />
est époustouf<strong>la</strong>nt, avec <strong>de</strong>s gains <strong>de</strong> 50 à 80 %<br />
sur les anciennes factures.<br />
Confort thermique<br />
Le confort thermique est une sensation physique<br />
complexe. On s’aperçoit qu’en connaître les<br />
mécanismes physiologiques permet <strong>de</strong> trouver<br />
<strong>de</strong>s solutions d’agencement, d’iso<strong>la</strong>tion ou <strong>de</strong><br />
mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> chauffage bien plus appropriés et efficaces<br />
que <strong>de</strong> pousser <strong>la</strong> puissance du chauffage.<br />
On pourra aussi, quand Nest traversera l’At<strong>la</strong>ntique,<br />
utiliser le premier thermostat intelligent. Un<br />
modèle <strong>de</strong> simplicité et <strong>de</strong> performance qui relèguera<br />
tous les autres appareils <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion au<br />
rang d’insupportables antiquités.<br />
+ 30 % pour 3 ans<br />
Depuis le 6 mars et pour les trois prochaines<br />
années, le Cœfficient d’Occupation <strong>de</strong>s Sols est<br />
augmenté <strong>de</strong> 30 %. Des projets <strong>de</strong> surface habitable<br />
bien plus grands sur les mêmes parcelles, <strong>de</strong>s<br />
possibilités d’extensions en <strong>la</strong>rgeur et en hauteur<br />
ouvertes à toutes les constructions anciennes…<br />
Cette mesure gouvernementale semblerait<br />
promise à un beau succès et <strong>de</strong>vrait re<strong>la</strong>ncer<br />
fortement <strong>la</strong> construction si elle augmentait <strong>de</strong><br />
près d’un tiers <strong>la</strong> surface du bâti existant ! Mais ne<br />
risque t’elle pas d’être entravée par les multiples<br />
zones c<strong>la</strong>ssées et les prérogatives <strong>de</strong>s communes<br />
qui restent les ultimes décisionnaires pour <strong>la</strong> délivrance<br />
<strong>de</strong>s permis <strong>de</strong> construire ?<br />
Écohabitat-participatif.fr<br />
L’habitat participatif est une forme d’acquisition<br />
immobilière anecdotique en France, alors qu’il<br />
connaît un franc succès en Suisse, Autriche, Allemagne,<br />
en Europe du Nord comme en Amérique<br />
<strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> 50 ans. Le principe est simple : plusieurs<br />
familles se regroupent autour d’un projet et<br />
s’accor<strong>de</strong>nt sur certains éléments <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie.<br />
Ils vont investir financièrement en concevant un<br />
ensemble immobilier selon leurs besoins et leurs<br />
aspirations <strong>de</strong> fonctionnement. Économie, écologie,<br />
qualité <strong>de</strong> vie, mutualisation <strong>de</strong> services…<br />
Chaque groupe est libre <strong>de</strong> se constituer autour<br />
<strong>de</strong>s objectifs quantitatifs et qualitatifs qu’il se fixe,<br />
du découpage parcel<strong>la</strong>ire d’un lotissement <strong>de</strong><br />
<strong>maison</strong>s individuelles à <strong>la</strong> réalisation d’un immeuble<br />
<strong>de</strong> quelques étages et dizaines <strong>de</strong> logements.<br />
Mais les aspects financiers, juridiques et organisationnels<br />
restent à formaliser et à promouvoir dans<br />
l’hexagone. Un projet auquel, mo<strong>de</strong>stement, nous<br />
entendons contribuer en favorisant <strong>la</strong> communication<br />
dans nos pages et par un site d’échange sur<br />
Internet, car il présente une véritable alternative<br />
pour tendre vers un habitat mo<strong>de</strong>rne, confortable<br />
et économe.<br />
Christophe Faure<br />
3
sommaire<br />
Le prix <strong>de</strong>s énergies<br />
Page 6<br />
La météo <strong>de</strong>s énergies<br />
renouve<strong>la</strong>bles Page 8<br />
Un début d’année 2012 marqué<br />
par <strong>la</strong> vague <strong>de</strong> froid.<br />
Agenda Page 12<br />
Les événements <strong>de</strong>s prochaines<br />
semaines.<br />
Événement Page 14<br />
Après avoir rendu compte <strong>de</strong>s exemples<br />
danois, allemand et suédois, nous attendions<br />
avec impatience <strong>la</strong> Mo<strong>de</strong>l Home<br />
2020 <strong>de</strong> Velux pour <strong>la</strong> France. Un vrai<br />
prototype <strong>de</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> qu’une<br />
famille <strong>de</strong>vra tester et donc habiter gratuitement<br />
pendant un an.<br />
CONCEPTION-STRUCTURE<br />
Ma j o r a t i o n d e 30 %<br />
d e s d r o i t s à c o n s t r u i r e …<br />
Page 18<br />
En promulguant une loi permettant d’augmenter<br />
<strong>de</strong> 30 % le coefficient d’occupation<br />
<strong>de</strong>s sols (COS), le gouvernement a<br />
suscité <strong>de</strong> multiples réactions, espoirs et<br />
oppositions.<br />
In é d i t : l e s j a r d i n s s u s p e n d u s<br />
d e « Ba b y l o n i a » ! Page 22<br />
Comment vivrons-nous <strong>de</strong>main ? Deux<br />
gran<strong>de</strong>s pistes se <strong>de</strong>ssinent pour penser<br />
<strong>la</strong> ville autrement : les écoquartiers et<br />
l’habitat participatif. L’agence d’architecture<br />
Cr&on nous confie les fruits <strong>de</strong> ses<br />
réflexions sur ces <strong>de</strong>ux concepts, réunis<br />
dans son projet <strong>de</strong> « vil<strong>la</strong>ge vertical ».<br />
La n o t i o n d e p a r t a g e Page 28<br />
Stéphane Maupin est un trublion dans<br />
le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’architecture. Ingénieur <strong>de</strong>s<br />
ponts et chaussés, enseignant, Chevalier<br />
<strong>de</strong>s Arts et Lettres, <strong>la</strong>uréat Vil<strong>la</strong> Médicis,<br />
cet architecte cumule les distinctions<br />
internationales. On ne l’attendait donc<br />
pas sur un projet HLM au coeur <strong>de</strong> Paris.<br />
Le b o i s m a s s i f p r ê t<br />
p o u r 2020 Page 34<br />
C’est en 2020 que tous les logements<br />
neufs <strong>de</strong>vront présenter un bi<strong>la</strong>n positif<br />
en énergie. Chez Honka, lea<strong>de</strong>r mondial<br />
<strong>de</strong>s systèmes constructifs en bois<br />
massif, <strong>la</strong> première <strong>maison</strong> <strong>la</strong>bellisée<br />
BBC marque une étape décisive sur <strong>la</strong><br />
voie <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance !<br />
Un e s e u l e d i r e c t i o n : l e s u d !<br />
Page 42<br />
Pour construire à haute efficience énergétique,<br />
l’orientation au sud est <strong>la</strong> solution<br />
<strong>la</strong> plus efficace et <strong>la</strong> moins onéreuse.<br />
Dans un contexte parcel<strong>la</strong>ire complexe et<br />
au prix <strong>de</strong> quelques contorsions, cette<br />
<strong>maison</strong> a obtenu le <strong>la</strong>bel Minergie P.<br />
CHAUFFAGE<br />
In f o s Page 46<br />
Actualités et produits.<br />
L’e a u c h a u d e s a n i t a i r e :<br />
1 r e d é p e n s e d’é n e r g i e<br />
d e l a m a i s o n ? Page 48<br />
Avec une iso<strong>la</strong>tion thermique <strong>de</strong> plus en<br />
plus performante, les consommations<br />
<strong>de</strong> chauffage vont fortement diminuer. Il<br />
n’en ira pas <strong>de</strong> même pour l’eau chau<strong>de</strong><br />
sanitaire. Pourtant, si les volumes d’eau<br />
chau<strong>de</strong> augmentent avec <strong>la</strong> qualité du<br />
confort <strong>de</strong>s logements, il est aisé d’en<br />
diminuer le prix.<br />
Co n f o r t t h e r m i q u e : a g i r<br />
p o u r s o n 6 e s e n s ! Page 56<br />
L’homme est une merveilleuse machine<br />
capable <strong>de</strong> maintenir en permanence<br />
sa température à 37. Mais connaître les<br />
clefs <strong>de</strong> ce sixième sens, notre « sens<br />
thermique », ai<strong>de</strong> à concevoir et rénover<br />
un habitat qui favorise notre confort et<br />
ménage notre corps !<br />
ISOLATION<br />
In f o s Page 64<br />
Actualités et produits.<br />
Ré n o v a t i o n t h e r m i q u ePage 66<br />
Des exemples concrets, en chiffres et en<br />
détails <strong>de</strong> trois projets très différents : un<br />
immeuble, un appartement et une <strong>maison</strong>.<br />
ÉCONOMIE<br />
In f o s Page 72<br />
Actualités et produits.<br />
Va l o r i s e r c e s é c o n o m i e s<br />
d’é n e r g i e ? Page 74<br />
Savez-vous qu’en signant l’attestation <strong>de</strong><br />
fin <strong>de</strong> travaux à votre artisan ou votre fournisseur<br />
d’énergie pour <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong><br />
rénovation thermique, vous lui cé<strong>de</strong>z vos<br />
kW cumac, <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> compte monnayables<br />
dans un certificat d’économie<br />
d’énergie ?<br />
Le t h e r m o s t a t i n t e l l i g e n t<br />
Page 80<br />
Inventé aux USA, le thermostat intelligent<br />
ne <strong>de</strong>vrait pas tar<strong>de</strong>r à traverser l’At<strong>la</strong>ntique<br />
tant il révolutionne <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion<br />
thermique.<br />
Réglementations<br />
et légis<strong>la</strong>tion Page 86<br />
Depuis le 1 er janvier 2012, <strong>de</strong> nombreuses<br />
modifications sont entrées en<br />
vigueur. La gran<strong>de</strong> tendance est à <strong>la</strong><br />
baisse <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s !<br />
Ai<strong>de</strong>s par région Page 90<br />
Les ai<strong>de</strong>s par équipement et par région.<br />
Le <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>pratique</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> – 157 cours Berriat – 38000 Grenoble<br />
Tél. : 04 76 70 93 84 – Fax : 04 76 70 93 22 – www.gui<strong>de</strong>-<strong>maison</strong>-<strong>positive</strong>.com<br />
Rédacteur en chef : Christophe Faure (9321). Rédacteur en chef adjoint : Vincent Girar<strong>de</strong>t (9384) • Publicité : Le <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>pratique</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong><br />
est régie par Profil 18/30 – 134 bis, rue du Point-du-Jour – 92517 Boulogne ce<strong>de</strong>x – Tél. : 01 46 94 84 24 – Fax : 01 46 94 00 98. Régie Profil,<br />
Directeur commercial : Thierry Remond, Directrices <strong>de</strong> clientèle : Virginie Collot, Mé<strong>la</strong>nie Lochen • N°16 avril-mai 2012 • Ventes en kiosque :<br />
A. M. E. Conseil en marketing presse et gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> vente au numéro – 4, rue <strong>de</strong> Jarente – 75004 Paris. Numéro vert : 0 800 590 593 • Le <strong>Gui<strong>de</strong></strong><br />
<strong>pratique</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> est une publication <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sarl Éditions <strong>de</strong> Beauregard au capital <strong>de</strong> 309,90 €. Durée 99 ans, à compter du 4 novembre<br />
1993. Siège social : 157, cours Berriat – 38 000 Grenoble – France. RCS Grenoble B 392 930 103. Directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> publication : Christophe Faure. Dépôt<br />
légal : 1 er trimestre 2008 • Maquette, prépresse : – contact@elypss.fr – www.elypss.fr • Impression : Grafiche Mazzucchelli – Bergame<br />
(Italie). Imprimé en Italie/Printed in Italy • Diffusion MLP • Commission paritaire : en cours • La reproduction, même partielle, <strong>de</strong> tous les articles<br />
parus dans Le <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>pratique</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> est interdite.<br />
4
ÉNERGIE<br />
Indice <strong>de</strong>s prix pour un chauffage d’appoint<br />
Le prix <strong>de</strong>s énergies<br />
V<br />
ague <strong>de</strong> froid, croissance en Chine, rumeur<br />
<strong>de</strong> guerre au Moyen-Orient ou incertitu<strong>de</strong><br />
politique… Il y a toujours une bonne raison<br />
pour justifier les augmentations du prix <strong>de</strong> l’énergie.<br />
Et cet hiver, les arguments n’ont pas manqué<br />
pour expliquer <strong>de</strong>s croissances vertigineuses !<br />
L’épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> grand froid montre l’ampleur <strong>de</strong><br />
notre dépendance aux énergies fossiles. Entre le<br />
20 janvier et le 20 février, le prix <strong>de</strong>s 1 000 litres <strong>de</strong><br />
fioul est passé <strong>de</strong> 900 euros à plus <strong>de</strong> 1 000 euros en<br />
moyenne nationale. Il était déjà <strong>de</strong> 860 euros début<br />
octobre 2011, date à <strong>la</strong>quelle il affichait une augmentation<br />
<strong>de</strong> 23 % sur les douze <strong>de</strong>rniers mois !<br />
L’électricité et le gaz naturel sont soumis à <strong>de</strong>s<br />
tarifs réglementés et augmentent par pallier avec<br />
l’accord du gouvernement. Mais le rythme <strong>de</strong>s<br />
paliers et <strong>la</strong> hauteur <strong>de</strong>s marches s’intensifient.<br />
La norme utilisée pour comparer l’électrique, le<br />
gaz, le fioul et le bois est le kWh PCI. 1 kWh correspond<br />
à l’énergie consommée par un appareil<br />
<strong>de</strong> 1 000 W (<strong>la</strong> puissance d’un fer à repasser)<br />
pendant 1 heure. Il s’établit en Pouvoir Calorifique<br />
Inférieur (PCI) : c’est l'énergie libérée par <strong>la</strong> combustion<br />
d'une quantité donnée <strong>de</strong> combustible, à<br />
l'exclusion <strong>de</strong> l'énergie qui a servi à vaporiser l'eau<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> réaction <strong>de</strong> combustion, qui est considérée<br />
comme perdue.<br />
Cet indicateur ne prend pas pour autant en compte<br />
le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion. Entre une vieille<br />
chaudière au fioul et un équipement neuf au gaz à<br />
basse con<strong>de</strong>nsation, pour un même logement, les<br />
consommations seront très différentes. Il ne prend<br />
pas non plus en compte, le coût <strong>de</strong> l’investissement,<br />
ni <strong>de</strong> l’entretien.<br />
Pour le bois <strong>de</strong> chauffage, l’indicateur <strong>de</strong> prix<br />
retenu est celui du granulé en vrac pour le chauffage<br />
automatique, et en sac pour un chauffage<br />
d’appoint car il présente un PCI constant. Le<br />
bois en bûche ou déchiqueté est plus difficile à<br />
apprécier car son pouvoir calorifique varie selon<br />
les essences et le taux d’humidité du bois. Néanmoins,<br />
on peut estimer qu’il est <strong>de</strong>ux fois moins<br />
cher que le granulé, mais l’approvisionnement du<br />
foyer n’est pas automatique.<br />
Enfin, les <strong>de</strong>ux champions hors palmarès sont :<br />
– les combustibles liqui<strong>de</strong>s pour chauffage d’appoint<br />
véritablement hors <strong>de</strong> prix ;<br />
– le so<strong>la</strong>ire, <strong>la</strong> seule énergie qui ne coûte rien !<br />
Pouvoir calorifique du bois <strong>de</strong> chauffage selon l’essence<br />
Évolution <strong>de</strong>s prix pour un chauffage automatique<br />
Pouvoir calorifique du bois selon le taux d’humidité<br />
6 7
Météo DES ENR<br />
Un début d’année 2012<br />
marqué par <strong>la</strong> vague <strong>de</strong> froid<br />
Si les moyennes saisonnières sont finalement assez proches <strong>de</strong> <strong>la</strong> normale, ce<br />
terme <strong>de</strong> « moyenne » ne rend pas compte <strong>de</strong>s amplitu<strong>de</strong>s inhabituelles enregistrées<br />
cet hiver. Des températures très douces en décembre et janvier. Une<br />
vague <strong>de</strong> froid redoutable les quinze premiers jours <strong>de</strong> février, puis <strong>de</strong> nouveau<br />
une hausse. Au final, décembre est 2° supérieur à <strong>la</strong> moyenne, janvier 1,5° avec<br />
un record <strong>de</strong> chaleur <strong>de</strong>puis 1947, et février - 3,9° par rapport à <strong>la</strong> moyenne, au<br />
2 e après 1956.<br />
M<br />
ais le froid n’empêche pas un ensoleillement<br />
généreux tout l’hiver, notamment en<br />
février. Pour le Nord et le Nord-Est <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
France, les Pays <strong>de</strong> Loire et le pourtour méditerranéen,<br />
les durées d’ensoleillement ont été <strong>de</strong> 20 à<br />
40 % supérieures à <strong>la</strong> normale.<br />
Conséquence immédiate et logique du grand froid,<br />
<strong>la</strong> consommation énergétique a notablement augmenté<br />
durant ces <strong>de</strong>ux mois. La consommation<br />
électrique surtout, notamment pour permettre aux<br />
gens <strong>de</strong> se chauffer. En effet, les consommations<br />
<strong>de</strong> pointe sont très sensibles aux basses températures<br />
: le Réseau <strong>de</strong> Transport d'Électricité (RTE)<br />
estime le gradient thermique à 2 300 MW/°C en<br />
hiver.<br />
Ainsi, mercredi 8 février 2012 à 19h, <strong>la</strong> consommation<br />
d'électricité en France a atteint un maximum<br />
historique <strong>de</strong> 101 700 MW. C’est à cette heure-ci<br />
que tout le mon<strong>de</strong> rentre chez soi et monte le<br />
chauffage, allume le four, <strong>la</strong> télévision et les autres<br />
appareils domestiques. Le précé<strong>de</strong>nt record <strong>de</strong><br />
consommation datait du 15 décembre 2010 avec<br />
96 710 MW.<br />
BILAN JANVIER-FÉVRIER 2012<br />
ÉOLIEN<br />
Journée record le 5 janvier<br />
• Production nette nationale :<br />
2 455 119 MWh cumulés<br />
• Équivalent logements : 4,9 millions<br />
<strong>de</strong> logements en moyenne par jour<br />
• Équivalent régions : Rhône-Alpes et Provence<br />
Alpes Côte d’Azur ou Bretagne, Aquitaine et Provence<br />
Alpes Côte d’Azur.<br />
Rappelons-nous, il y avait dans le même temps<br />
beaucoup <strong>de</strong> vent, qui rendait les températures<br />
ressenties encore plus g<strong>la</strong>ciales, mais qui permettait<br />
aux éoliennes <strong>de</strong> produire <strong>de</strong> l’électricité. Ainsi,<br />
le 7 février, 6 877 330 logements ont pu être alimenté<br />
par ce pic <strong>de</strong> production éolien.<br />
SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE<br />
Journée record le 28 février<br />
avec une couverture à 139 %<br />
• % <strong>de</strong> couverture : 63 % (moyenne nationale)<br />
• kg <strong>de</strong> CO 2<br />
évités* : 132 kg cumulés en moyenne<br />
par instal<strong>la</strong>tion.<br />
• Ville <strong>la</strong> plus productrice : Marseille avec 105 %<br />
<strong>de</strong> couverture.<br />
• Ville <strong>la</strong> moins productrice : Caen avec 38 % <strong>de</strong><br />
couverture.<br />
L’anticyclone très puissant sur le nord-ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Russie a apporté <strong>de</strong> l'air continental <strong>de</strong> plus en<br />
plus froid. Après <strong>la</strong> neige, le ciel s’est dégagé et les<br />
journées très ensoleillées ont permis <strong>de</strong> bonnes<br />
productions d’énergie so<strong>la</strong>ire, notamment durant<br />
le mois <strong>de</strong> février.<br />
SOLAIRE THERMIQUE<br />
Record le 28 février<br />
avec un taux <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> 105 %<br />
• % <strong>de</strong> couverture : 56 % (moyenne nationale)<br />
• kWh évités : 168 kWh cumulés en moyenne par<br />
instal<strong>la</strong>tion.<br />
• ou m 3<br />
<strong>de</strong> gaz évités : 18 m 3 cumulés en moyenne<br />
par instal<strong>la</strong>tion.<br />
• ou litres <strong>de</strong> fioul évités : 22 l cumulés en moyenne<br />
par instal<strong>la</strong>tion.<br />
Malgré le soleil, le froid a créé beaucoup <strong>de</strong> déperditions<br />
thermiques au niveau <strong>de</strong>s capteurs sur les<br />
toits. La fin du mois <strong>de</strong> février fut beaucoup plus<br />
propice au so<strong>la</strong>ire thermique.<br />
*Le calcul <strong>de</strong>s kg <strong>de</strong> CO2 2<br />
évités est effectué<br />
sur <strong>la</strong> base du contenu CO 2<br />
moyen du kWh<br />
européen.<br />
CARTE DE LA MÉTÉO DES ÉNERGIES RENOUVELABLES PAR SEMAINE<br />
Mi-janvier (16 au 22 janvier),<br />
un bon ensoleillement sur les rives<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Méditerranée et une forte progression<br />
<strong>de</strong> l’éolien, avec une production pour<br />
près <strong>de</strong> 6 millions <strong>de</strong> logements.<br />
Avec <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> : Hespul<br />
Hespul est une association qui œuvre <strong>de</strong>puis 1992 pour le développement <strong>de</strong>s énergies<br />
renouve<strong>la</strong>bles et l’efficacité énergétique. Cette structure compte une trentaine <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés<br />
qui oeuvrent dans le photovoltaïque, l’éco-urbanisme, l’éducation à l’énergie et l’accompagnement<br />
<strong>de</strong> projets. La météo <strong>de</strong>s énergies renouve<strong>la</strong>bles s’inscrit dans un programme<br />
européen « energiz ‘air ». www.meteo-renouve<strong>la</strong>ble.fr<br />
8 9
météo <strong>de</strong>s enr<br />
Du 6 au 12 février, en pleine vague <strong>de</strong> froid,<br />
le soleil reste <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie avec une très bonne<br />
production photovoltaïque. Mais les basses<br />
températures nuisent au ren<strong>de</strong>ment<br />
du so<strong>la</strong>ire thermique.<br />
Du 20 au 26 février, renversement<br />
<strong>de</strong> situation et ambiance printanière<br />
avec un fort niveau d’ensoleillement<br />
qui permet d’atteindre l’autonomie<br />
pour le chauffe-eau thermique<br />
sur <strong>la</strong> moitié sud <strong>de</strong> <strong>la</strong> France.<br />
Tout le mon<strong>de</strong> peut <strong>de</strong>venir<br />
producteur d’énergie renouve<strong>la</strong>ble<br />
pour peu qu’il dispose<br />
d’une faça<strong>de</strong>, d’un toit<br />
ou d’un bout <strong>de</strong> jardin pour<br />
installer un panneau thermique,<br />
un panneau photovoltaïque<br />
ou une petite éolienne.<br />
Mais si ces ressources sont<br />
gratuites, les ren<strong>de</strong>ments<br />
sont conditionnés par les<br />
aléas climatiques. La France<br />
bénéficie d’une situation<br />
géographique favorable.<br />
Et, grâce aux données relevées<br />
par RTE pour l’éolien<br />
et par satellite pour l’ensoleillement<br />
quotidien, l’association<br />
Hespul nous fournit<br />
désormais un bulletin météo<br />
très c<strong>la</strong>ir <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong>s<br />
énergies renouve<strong>la</strong>bles et <strong>de</strong><br />
son potentiel.<br />
10
agenda<br />
MARS 2011<br />
Du 21 au 22 – Lyon (69)<br />
Proxima Cité<br />
13 e édition du Ren<strong>de</strong>z-vous<br />
National <strong>de</strong>s collectivités locales<br />
et <strong>de</strong> leur partenaires. L’évènement<br />
est dédié aux rencontres<br />
professionnelles autours <strong>de</strong>s<br />
thématiques <strong>de</strong>s espaces verts,<br />
l'aménagement urbain, les<br />
équipements sportifs, <strong>la</strong> voirie,<br />
l'environnement, l'énergie, le<br />
bâtiment, l'éc<strong>la</strong>irage.<br />
Du 21 au 28<br />
Magny-les-Hameaux (78)<br />
Exposition « L'énergie »<br />
L’énergie c’est <strong>la</strong> vie ! Cette<br />
sélection <strong>de</strong> photographies<br />
nous interroge sur les enjeux<br />
environnementaux et sociaux<br />
d’aujourd’hui qui feront le<br />
mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>main. Réalisée par<br />
l’association Good P<strong>la</strong>net/Yann<br />
Arthus-Bertrand. Lieu : Maison<br />
<strong>de</strong> l'Environnement.<br />
Du 22 au 25 – St Étienne (42)<br />
Salon Bois Énergie<br />
Le Salon Bois Énergie rassemble<br />
<strong>la</strong> gamme <strong>la</strong> plus complète<br />
d'équipements <strong>de</strong> chauffage,<br />
<strong>de</strong> types <strong>de</strong> combustibles et<br />
<strong>de</strong> filières d'approvisionnement.<br />
Que ce<strong>la</strong> soit pour chauffer<br />
votre <strong>maison</strong>, votre entreprise<br />
ou votre collectivité locale, <strong>de</strong>s<br />
experts seront là pour mettre à<br />
votre disposition leur expertise,<br />
leur expérience et leurs équipements<br />
mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> chauffage<br />
au bois. www.boisenergie.com<br />
Du 23 au 26 – Namur (Bel.)<br />
Bois & Habitat<br />
Vous souhaitez construire,<br />
rénover ou aménager en bois ?<br />
Durant ce salon, les professionnels<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> filière bois se mobiliseront<br />
pour apporter <strong>de</strong>s solutions<br />
concrètes à toutes vos questions.<br />
www.bois-habitat.be<br />
Le 28 – Paris (75) <br />
Réaliser BBC-Effinergie<br />
Une formation ayant pour objectif<br />
<strong>de</strong> sensibiliser les acteurs<br />
du bâtiment aux enjeux <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
maîtrise <strong>de</strong> l’énergie, acquérir<br />
les notions <strong>de</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
conception à <strong>la</strong> mise en œuvre<br />
d’un bâtiment basse énergie et<br />
permettre <strong>de</strong> hiérarchiser les<br />
actions. www.formation-architecte.com<br />
Du 30 au 1 er avril – St Gervais<br />
les-Bains (74)<br />
Salon Énergie Montagne et<br />
Éco Habitat<br />
Salon <strong>de</strong> <strong>la</strong> maîtrise en milieu<br />
Alpin. Particuliers et Professionnels,<br />
venez découvrir <strong>de</strong>s solutions<br />
innovantes et écologiques<br />
adaptées à l'habitat <strong>de</strong> notre<br />
région montagnar<strong>de</strong> ! Lieu :<br />
Espace Mont-B<strong>la</strong>nc. www.energie-montagne.org<br />
AVRIL<br />
1 er avril 2012<br />
Salon <strong>de</strong> l'habitat écologique<br />
8 e Salon <strong>de</strong> l'habitat écologique<br />
dédié à quatre pôles :<br />
Construction, rénovation, décoration,<br />
aménagement. Exposants,<br />
expositions, animation<br />
enfants, conférences. Défi <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> récup : piles, téléphone cartouche<br />
d'encre. Lieu : Espace<br />
polyvalent. Contacts : Gwenvaël<br />
Le Nezet – 04 75 60 64 73<br />
Du 3 au 5 – Paris (75)<br />
Le salon <strong>de</strong>s Énergies<br />
Renouve<strong>la</strong>bles<br />
Lea<strong>de</strong>r en France, EnR est le<br />
salon reconnu <strong>de</strong> toutes les<br />
énergies renouve<strong>la</strong>bles : éolien,<br />
so<strong>la</strong>ire, géothermie, hydroélectricité,<br />
biocarburant… En partenariat<br />
avec le Syndicat <strong>de</strong>s<br />
Energies Renouve<strong>la</strong>bles (SER)<br />
et l'A<strong>de</strong>me, EnR 2012 souhaite<br />
apporter <strong>de</strong>s solutions concrètes.<br />
Lieu : Porte <strong>de</strong> Versailles.<br />
www.be<strong>positive</strong>-events.com<br />
Du 3 au 5 – Paris (75)<br />
Bluebat, le salon <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance<br />
du bâtiment et <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
construction durable. À l'heure<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> RT 2012, en anticipation<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> RT 2020, construction performante<br />
et EnR sont indissociables.<br />
Bluebat ouvre les portes<br />
<strong>de</strong> 10 ans <strong>de</strong> croissance dans<br />
le bâtiment, en neuf comme<br />
en rénovation. Lieu : Porte <strong>de</strong><br />
Versailles.<br />
Du 13 au 16 – Strasbourg (67)<br />
Le Salon <strong>de</strong> L’habitat<br />
Près <strong>de</strong> 200 exposants présenteront<br />
les nouvelles tendances<br />
dans les domaines <strong>de</strong> l’habitat et<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> construction bois. Au programme<br />
: conférences, expositions<br />
et démonstrations. À noter<br />
<strong>la</strong> quatrième édition du Palmarès<br />
Régional Maisons Bois. www.<br />
<strong>maison</strong>s<strong>de</strong>printemps.com<br />
Du 20 au 22 – Biarritz (64)<br />
Avrilexpo<br />
Avec ses 250 exposants, Avrilexpo<br />
est le ren<strong>de</strong>z-vous du Pays<br />
Basque et <strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>s pour tous<br />
ceux qui veulent concrétiser au<br />
printemps leurs projets pour leur<br />
Maison et leurs Loisirs.<br />
Habitat, Éco-Habitat : De <strong>la</strong><br />
<strong>maison</strong> bois, en passant par<br />
les matériaux iso<strong>la</strong>nts, et les<br />
solutions écologiques <strong>de</strong> rénovation…<br />
Les énergies renouve<strong>la</strong>bles<br />
sont également à<br />
l’honneur avec <strong>de</strong>s solutions en<br />
so<strong>la</strong>ire, photovoltaïque, géothermie,<br />
éolienne.<br />
12
ÉvÉnement<br />
Recherche famille pour test<br />
<strong>de</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> en énergie<br />
et voiture électrique<br />
Durée du séjour : un an, prix : zéro euro.<br />
Annonce sérieuse !<br />
Après avoir rendu compte <strong>de</strong>s exemples danois, allemand et suédois, nous<br />
attendions avec impatience <strong>la</strong> Mo<strong>de</strong>l Home 2020 pour <strong>la</strong> France. Enfin, un vrai<br />
prototype <strong>de</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong> ! Enfin, une réponse globale, où <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s<br />
espaces <strong>de</strong> vie importe tout autant que <strong>la</strong> performance technique. Enfin, un vrai<br />
test public !<br />
Photos : Adam Mørk<br />
En région parisienne (91), l’architecture<br />
<strong>de</strong> cette <strong>maison</strong> est constitué <strong>de</strong> trois volumes<br />
modu<strong>la</strong>bles, très bien isolés.<br />
V<br />
elux, le célèbre fabricant danois <strong>de</strong> fenêtres<br />
<strong>de</strong> toit, s’est engagé dans un vaste projet :<br />
le Mo<strong>de</strong>l Home 2020. Six <strong>maison</strong>s différentes<br />
sont testées en Europe pour répondre à une vision<br />
<strong>de</strong> l’habitat du futur. Chaque projet doit avoir un<br />
impact climatique neutre pour relever le défi énergétique<br />
et le défi environnemental. Il doit aussi<br />
répondre un niveau élevé <strong>de</strong> confort <strong>de</strong> vie et<br />
satisfaire <strong>de</strong>s exigences <strong>de</strong> climat intérieur sain.<br />
Danemark<br />
Nous avions déjà évoqué dans ces pages<br />
<strong>la</strong> première réalisation, sorti <strong>de</strong> terre en<br />
2009, à Aarhus au Danemark. Cette<br />
<strong>de</strong>meure a ensuite été testée durant un<br />
an par une famille avec trois enfants en<br />
bas âge, dont les consommations énergétiques<br />
et les comportements ont été<br />
suivis à <strong>la</strong> loupe. Le but est <strong>de</strong> permettre<br />
aux familles <strong>de</strong> contrôler <strong>la</strong> lumière,<br />
<strong>la</strong> chaleur et l'énergie <strong>de</strong> leur <strong>maison</strong>,<br />
tout en fournissant <strong>de</strong>s chiffres complets<br />
sur <strong>la</strong> consommation énergétique. L’expérience<br />
avait été très séduisante pour les rési<strong>de</strong>nts.<br />
« Nous en avons apprécié chaque minute et nous<br />
avons déjà quelques idées sur <strong>la</strong> manière dont<br />
nous pourrons <strong>la</strong>isser entrer plus <strong>de</strong> lumière dans<br />
notre propre <strong>maison</strong> familiale traditionnelle ». Sur<br />
un écran dans le hall, <strong>la</strong> famille a suivi dans le<br />
détail les besoins énergétiques et <strong>la</strong> production<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong>. « C’est <strong>de</strong>venu une sorte <strong>de</strong> défi<br />
Dans le garage, une voiture 100 % électrique<br />
pour obtenir un bi<strong>la</strong>n énergétique et carbone positif<br />
sur l’habitat et les dép<strong>la</strong>cements.<br />
S’inscrire<br />
Pour vivre dans <strong>la</strong> <strong>maison</strong> Air et Lumière durant un<br />
an, les postu<strong>la</strong>nts doivent remplir quelques critères<br />
: une famille <strong>de</strong> 4 personnes avec 2 enfants <strong>de</strong><br />
3 à 15 ans, soucieuse <strong>de</strong> l’environnement et sensibilisée<br />
aux projets <strong>de</strong> développement durable.<br />
Elle doit possé<strong>de</strong>r <strong>de</strong> bonnes qualités <strong>de</strong> communication,<br />
être familiarisée avec les réseaux sociaux<br />
et maîtriser l’ang<strong>la</strong>is, compte tenu du caractère<br />
international du projet. Elle bénéficiera du logement<br />
à titre gracieux (hors charges) et d’une berline<br />
5 p<strong>la</strong>ces 100 % électrique (Nissan Leaf élue<br />
« voiture <strong>de</strong> l’année 2011 »). Les candidatures<br />
seront ouvertes du 15 mars au 30 avril 2012. Une<br />
première sélection par le jury <strong>de</strong> quatre familles<br />
s’effectuera début juin qui visiteront <strong>la</strong> <strong>maison</strong><br />
avant le choix final. Entrée prévue au 1 er septembre<br />
2012. Modalité et dossier <strong>de</strong> candidature sur<br />
internet. www.<strong>maison</strong>airetlumiere.fr/candidature.<br />
14<br />
15
ÉvÉnement<br />
Pour Velux, <strong>la</strong> luminosité est un gage <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> vie.<br />
Ici, 33 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface habitable est vitrée, contre 16,7 %<br />
minimum exigés à partir du 1 er janvier 2013 (RT 2012).<br />
135 m 2 habitables, entièrement équipés, pour une famille avec<br />
<strong>de</strong>ux enfants prête à tester <strong>la</strong> <strong>de</strong>meure du futur pour un an.<br />
familial et je pense que nous pourrions économiser<br />
encore plus d'énergie que ce que nous avons<br />
déjà fait ».<br />
33 % <strong>de</strong> vitrage Velux (Ve pour venti<strong>la</strong>tion et lux<br />
pour lumière en <strong>la</strong>tin) recherche donc une famille<br />
prête à vivre l’expérience d’un habitat du futur pour<br />
sa <strong>maison</strong> <strong>de</strong> 135 m 2 sur un double niveau, située<br />
à Verrières-le-Buisson (91). Avec son logiciel <strong>de</strong><br />
simu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> lumière pour optimiser<br />
les apports naturels en luminosité et chauffage<br />
so<strong>la</strong>ire, <strong>la</strong> <strong>maison</strong> offre une surface vitrée <strong>de</strong> 33 %<br />
par rapport à <strong>la</strong> surface habitable. Bien au-<strong>de</strong>là<br />
<strong>de</strong>s 16,7 % exigés pour <strong>la</strong> prochaine RT2012.<br />
La toiture est considérée comme « <strong>la</strong> 5 e faça<strong>de</strong><br />
active », dotée <strong>de</strong> pentes intelligentes et différentes<br />
pour optimiser le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s capteurs so<strong>la</strong>ires<br />
thermiques et <strong>de</strong>s tuiles photovoltaïques,<br />
Modu<strong>la</strong>ire<br />
La <strong>maison</strong> a été <strong>de</strong>ssinée par Noma<strong>de</strong> Architecte,<br />
elle est composée <strong>de</strong> trois volumes <strong>de</strong> base<br />
accolés, aux formes diverses et complémentaires,<br />
permettant d’imaginer <strong>de</strong>s variantes pour s’adapter<br />
à d’autres sites, environnements et matériaux.<br />
La simple prise en compte du type et du nombre<br />
<strong>de</strong> modules, permettra d’adapter ce logement<br />
en habitat simple ou groupé en milieu urbain. La<br />
Cette luminosité est aussi synonyme d’apports thermiques directs<br />
dès le premier rayon <strong>de</strong> soleil. Pour éviter <strong>la</strong> surchauffe,<br />
<strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion naturelle est gérée par l’ouverture automatisée<br />
selon les conditions météorologiques.<br />
Avec sa production<br />
d’eau chau<strong>de</strong><br />
sanitaire et<br />
d’électricité so<strong>la</strong>ire<br />
et ses très faibles<br />
consommations<br />
<strong>de</strong> chauffage,<br />
<strong>la</strong> <strong>maison</strong> air et<br />
lumière <strong>de</strong>vrait<br />
présenter un bi<strong>la</strong>n<br />
énergétique positif :<br />
Produire plus<br />
qu’elle n’utilise !<br />
qualité <strong>de</strong> l’air est assurée par<br />
un système hybri<strong>de</strong> <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion<br />
: une VMC double flux en<br />
hiver et une venti<strong>la</strong>tion naturelle<br />
en été activée par un système<br />
d’ouverture automatisée <strong>de</strong>s<br />
baies verticales et fenêtres <strong>de</strong><br />
toit.<br />
Habitat durable<br />
La <strong>maison</strong> Air et Lumière<br />
<strong>de</strong>vrait offrir un niveau <strong>de</strong> performance<br />
énergétique <strong>la</strong>rgement<br />
positif avec un bi<strong>la</strong>n<br />
émission <strong>de</strong> carbone tout aussi<br />
remarquable. Et, pour contribuer<br />
à promouvoir un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
vie durable intégrant aussi les aspects <strong>de</strong> mobilité,<br />
un véhicule 100 % électrique est mis à disposition<br />
pour <strong>la</strong> durée du séjour. Grâce aux équipements<br />
<strong>de</strong> pilotage et aux différents instruments <strong>de</strong><br />
mesure installés dans <strong>la</strong> <strong>de</strong>meure, nous <strong>de</strong>vrions<br />
pouvoir suivre les relevés <strong>de</strong> consommation et <strong>de</strong><br />
production d’énergie quotidien par l’intermédiaire<br />
<strong>de</strong> sites et réseaux sociaux sur internet. Affaire à<br />
suivre donc !<br />
Les critères du projet Mo<strong>de</strong>l Home 2020<br />
Les six <strong>maison</strong>s que Velux construit dans cinq pays<br />
européens sont conçues et construites par <strong>de</strong>s architectes<br />
et <strong>de</strong>s entreprises locaux. Elles doivent être<br />
habitées pendant un an par une famille pour mesurer<br />
<strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> vie, <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’air et les consommations<br />
d’énergie. Pour préparer l’habitat durable <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>main, chaque projet doit répondre aux exigences<br />
suivantes :<br />
• Consommation d’énergie réduite, selon<br />
les prévisions européennes les plus exigeantes.<br />
• Enveloppe dynamique permettant <strong>de</strong> réguler<br />
<strong>la</strong> transmission <strong>de</strong> chaleur nuit/jour, été/hiver.<br />
• Conception architecturale optimisée pour limiter<br />
<strong>la</strong> surchauffe estivale et utiliser les apports<br />
so<strong>la</strong>ires directs.<br />
• Labels énergétiques les plus performants<br />
pour tous les appareils.<br />
• Contrôle automatisé <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance<br />
énergétique et démonstration <strong>de</strong>s gains obtenus<br />
grâce à <strong>la</strong> domotique.<br />
Velux : La toiture est appelée « 5 e faça<strong>de</strong> active ». Par un jeu<br />
<strong>de</strong> pentes et d’orientations précisément calculées, elle optimise<br />
<strong>la</strong> luminosité naturelle <strong>de</strong>s pièces, elle supporte les panneaux<br />
so<strong>la</strong>ires photovoltaïques et thermiques et, par un jeu <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s<br />
automatisées <strong>de</strong>s ouvertures <strong>de</strong>s fenêtres <strong>de</strong> toit, elle régule<br />
<strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’air et ventile <strong>la</strong> <strong>de</strong>meure.<br />
• Informations sur l’énergie incorporée dans<br />
tous les matériaux utilisés et le niveau<br />
<strong>de</strong> neutralité en CO 2<br />
.<br />
• Autonomie énergétique grâce aux énergies<br />
renouve<strong>la</strong>bles.<br />
• Apport <strong>de</strong> lumière naturelle maximale<br />
toute l’année.<br />
• Informations sur les niveaux <strong>de</strong> lumière naturelle<br />
élevés et leur intérêt pour <strong>la</strong> santé et le bien-être.<br />
• Répartition intelligente <strong>de</strong>s fenêtres.<br />
• Climat intérieur sain.<br />
• Contrôle automatique <strong>de</strong> <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion naturelle,<br />
<strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion mécanique ne vient<br />
qu’en complément.<br />
• Favoriser <strong>la</strong> convection naturelle entre<br />
les positions basses et hautes <strong>de</strong>s fenêtres.<br />
• Matériaux sains, avec une longue durée <strong>de</strong> vie<br />
et une évaluation environnementale selon<br />
le cycle <strong>de</strong> vie.<br />
16 17
architecture<br />
Majoration <strong>de</strong> 30 %<br />
<strong>de</strong>s droits à construire :<br />
Une b<strong>la</strong>gue ?<br />
En promulguant une loi permettant d’augmenter <strong>de</strong> 30 % le cœfficient d’occupation<br />
<strong>de</strong>s sols (COS) pour les permis <strong>de</strong> construire et déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong> travaux<br />
déposés avant le 1 er janvier 2016 sur tout logement neuf et ancien, le gouvernement<br />
a suscité <strong>de</strong> multiples réactions, espoirs et oppositions.<br />
D<br />
’un coup d’un seul, <strong>de</strong>puis le 6 mars et pour<br />
trois ans, on peut construire <strong>la</strong> petite extension<br />
rêvée, rajouter un étage sur l’immeuble<br />
pour financer les travaux <strong>de</strong> copropriété, ou revoir<br />
son projet avec 30 % <strong>de</strong> surface habitable <strong>de</strong><br />
plus pour construire <strong>la</strong> <strong>maison</strong> sur ce petit terrain<br />
que l’on venait d’acquérir ! Et les promoteurs <strong>de</strong><br />
f<strong>la</strong>irer l’aubaine d’un ou <strong>de</strong>ux niveaux ajoutés<br />
sur chaque immeuble. Sur un terrain <strong>de</strong> 500 m 2<br />
avec un COS <strong>de</strong> 0,2, on peut passer <strong>de</strong> 100 m 2 à<br />
130 m 2 (500 x 0,2 x 1,3). Dans une zone pavillonnaire,<br />
où le p<strong>la</strong>n local d'urbanisme (PLU) fixe <strong>la</strong><br />
hauteur maximale autorisée à 9 mètres, une augmentation<br />
<strong>de</strong> 30 % porte <strong>la</strong> hauteur maximale à<br />
11,7 m. Une bien belle affaire donc, qui doit re<strong>la</strong>ncer<br />
l’activité dans le bâtiment dans le neuf comme<br />
La possibilité <strong>de</strong> construire jusqu’à 30 %<br />
<strong>de</strong> surface supplémentaire offerte<br />
jusqu’au 1 er janvier 2016 est une belle<br />
opportunité.<br />
dans l’ancien et faire baisser le prix <strong>de</strong> l’immobilier<br />
(mais peut-être pas celui du foncier !).<br />
Le décret du 29 décembre<br />
L’ampleur <strong>de</strong> cette mesure a pourtant été rapi<strong>de</strong>ment<br />
revue à <strong>la</strong> baisse. Car, elle fait suite à un<br />
décret entré en vigueur le 1 er mars 2012, portant<br />
sur le calcul <strong>de</strong>s surfaces habitables. Désormais<br />
appelé « surface <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher », elle unifie les<br />
anciennes SHON et SHOB. Elle <strong>de</strong>vrait permettre<br />
<strong>de</strong> gagner <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 10 %, car elle ne pénalise<br />
plus l’iso<strong>la</strong>tion qui augmente l’épaisseur <strong>de</strong>s murs<br />
au détriment <strong>de</strong>s surfaces habitables. Mais, pour<br />
l’obtention du permis <strong>de</strong> construite, le décret inclut<br />
<strong>la</strong> notion d’emprise au sol, c’est à dire tout ce qui<br />
dépasse du bâtiment . Le calcul <strong>de</strong> l’emprise au sol<br />
comprend les débords <strong>de</strong> toiture (jusqu’à 80 cm<br />
en montagne), les garages sous abris, les pergo<strong>la</strong>s,<br />
les terrasses couvertes... Autant <strong>de</strong> mètres<br />
carrés qui viennent réduire <strong>la</strong> surface du logement<br />
en <strong>maison</strong> individuelle. Selon <strong>la</strong> configuration du<br />
projet, il faudrait obtenir un permis <strong>de</strong> construire<br />
<strong>de</strong> 110, 120 ou 130 m 2 d’emprise au sol pour bénéficier<br />
<strong>de</strong> 100 m 2 habitables. Ces 30 % supplémentaires<br />
sur le COS ne feraient donc que rétablir <strong>la</strong><br />
situation antérieure. Par contre, ce nouveau calcul<br />
<strong>de</strong> surface génère quelques subtilités en terme<br />
d’imposition. La Taxe Locale d’Équipement (TLE)<br />
et <strong>la</strong> taxe du CAUE disparaissent au profit <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Taxe d’Aménagement qui est calculée sur les nouvelles<br />
surfaces d’emprise au sol, garage et pou<strong>la</strong>iller<br />
compris !<br />
Les architectes<br />
La nouvelle définition <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher<br />
avec emprise au sol, plus extensive car elle est<br />
calculée par « projection vertical <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction,<br />
tous débords et surplombs inclus », al<strong>la</strong>it<br />
rendre le recours obligatoire à l’architecte plus fréquent,<br />
car les 170 m 2 sont plus rapi<strong>de</strong>ment atteints.<br />
Levée <strong>de</strong> bouclier <strong>de</strong>s promoteurs immobiliers qui<br />
ont pour habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> construire en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s<br />
170 m 2 afin d’éviter les honoraires <strong>de</strong>s architectes.<br />
Ajouter un ou <strong>de</strong>ux niveaux sur tous les immeubles anciens peut<br />
susciter beaucoup <strong>de</strong> convoitises. Et permettre <strong>de</strong> développer<br />
très rapi<strong>de</strong>ment une nouvelle offre <strong>de</strong> logements urbains.<br />
Architecte : J. Monestier à Bor<strong>de</strong>aux.<br />
Ils trouvent vite une oreille attentive au gouvernement<br />
et obtiennent que les surfaces <strong>de</strong> garage<br />
accolé, auvents, porches, débords <strong>de</strong> toiture,<br />
loggia… soient exclues <strong>de</strong> l’emprise au sol dans le<br />
cas précis <strong>de</strong>s <strong>maison</strong>s individuelles <strong>de</strong> p<strong>la</strong>in-pied.<br />
Protestation <strong>de</strong>s architectes qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt que le<br />
seuil <strong>de</strong> recours à leurs prestations soit abaissé<br />
à 150 m 2 habitable pour compenser <strong>la</strong> perte <strong>de</strong><br />
surface liée au nouveau calcul. Depuis, le Conseil<br />
National <strong>de</strong> l’Ordre <strong>de</strong>s Architectes est, selon son<br />
prési<strong>de</strong>nt Lionel Carli « entré en résistance » qui<br />
ajoute : « Cette marge en sus ne pourra pas être<br />
utilisée partout et n’importe comment, autrement<br />
on court au désastre architectural et urbain ».<br />
Les zones c<strong>la</strong>ssées<br />
Cette majoration <strong>de</strong> 30 % exclue toutes les zones<br />
c<strong>la</strong>ssées pour <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s monuments historiques,<br />
les sites naturels, les zones littoral, montagne,<br />
non constructibles, inondables... Elle ne peut<br />
pas modifier les servitu<strong>de</strong>s d’utilité publique et <strong>de</strong><br />
passage. Elle ne peut pas aller non plus à l’en-<br />
18<br />
19
architecture<br />
Pas avant décembre 2012<br />
À Granville, cette surélévation associe surface habitable<br />
et panneaux so<strong>la</strong>ires. Bénéfices : intégration <strong>de</strong>s énergies<br />
renouve<strong>la</strong>bles financés par les nouvelles surfaces et diminution<br />
<strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> copropriété.<br />
contre <strong>de</strong>s P<strong>la</strong>ns locaux d’Urbanisme (PLU) ou<br />
équivalent (POS ou PAZ) pour le respect <strong>de</strong>s alignements,<br />
<strong>de</strong>s hauteurs, <strong>de</strong>s distances entre habitation<br />
et voie publique. Dans les lotissements ou<br />
groupes d’habitation, si ces 30 % contreviennent<br />
aux règlements <strong>de</strong> <strong>la</strong> copropriété, il faut obtenir<br />
l’accord <strong>de</strong> tous les copropriétaires. Ce texte<br />
<strong>de</strong>vrait être accompagné <strong>de</strong> détails d’applications,<br />
car si l’on augmente par <strong>la</strong> taille d’un immeuble<br />
<strong>de</strong> 30 % sans l’accompagner du nombre équivalent<br />
<strong>de</strong> p<strong>la</strong>ces <strong>de</strong> stationnement, ce<strong>la</strong> posera<br />
problème.<br />
40 m 2 sans permis<br />
Depuis le 1 er janvier, <strong>la</strong> surface maximale <strong>de</strong>s<br />
extensions réalisables sans permis <strong>de</strong> construire<br />
est passée <strong>de</strong> 20 à 40 m 2 . Si <strong>la</strong> surface totale du<br />
bâti reste inférieure à 170 m 2 , elle est soumise<br />
à une simple autorisation <strong>de</strong> travaux. Au-<strong>de</strong>là,<br />
architecte et permis <strong>de</strong> construire sont obligatoires.<br />
D’autre part, les modifications d’un volume<br />
avec percement ou agrandissement d’un mur<br />
extérieur ne nécessitent plus <strong>de</strong> permis quelle que<br />
soit <strong>la</strong> surface créée.<br />
Selon le principe « Qui ne dit mot consent », toutes<br />
les communes avec PLU, POS ou PAZ (80 % <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion) ont neuf mois si elles veulent s’opposer<br />
à cette disposition. Elle doivent alors organiser<br />
une consultation publique <strong>de</strong>s habitants. Mais,<br />
si rien n’est fait dans ce dé<strong>la</strong>i, <strong>la</strong> majoration <strong>de</strong>s<br />
droits à construire s’appliquera automatiquement.<br />
Entre <strong>la</strong> date <strong>de</strong> vote <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi, sa promulgation, et<br />
les choix <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune après consultation, ces<br />
30 % pourront s’appliquer à partir <strong>de</strong> décembre<br />
2012. Ensuite, majorée ou pas, <strong>la</strong> surface nouvelle<br />
ne dérogera pas à l’obtention du permis <strong>de</strong><br />
construire, ni évitera les recours <strong>de</strong> <strong>la</strong> municipalité<br />
et les contentieux <strong>de</strong> voisinage.<br />
Conclusion provisoire…<br />
Est ce que ces 30 % <strong>de</strong> majoration <strong>de</strong> COS ouvriront<br />
réellement <strong>de</strong> nouvelles possibilités <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsification<br />
et d’amélioration <strong>de</strong> l’habitat ? L’entrée en<br />
vigueur au 1 er mars du nouveau mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul<br />
<strong>de</strong>s surfaces re<strong>la</strong>tivise déjà beaucoup <strong>la</strong> portée<br />
<strong>de</strong> ce décret en <strong>maison</strong> individuelle neuve. Pour<br />
La nouvelle surface <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher<br />
Depuis le 1 er janvier 2012, les notions <strong>de</strong> surface<br />
hors œuvre brute (SHOB) et <strong>de</strong> surface hors œuvre<br />
nette (SHON) sont remp<strong>la</strong>cées par une définition<br />
unique <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher. Il s’agit <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
« somme <strong>de</strong>s surfaces <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher closes et couvertes,<br />
sous une hauteur <strong>de</strong> p<strong>la</strong>fond supérieure<br />
à 1,80 mètre, calculé à partir du nu intérieur <strong>de</strong>s<br />
faça<strong>de</strong>s du bâtiment », déduction faite <strong>de</strong> certaines<br />
surfaces (vi<strong>de</strong>s, trémies, combles, aires <strong>de</strong><br />
stationnement, <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong>s déchets, etc.).<br />
On ne tient plus compte <strong>de</strong> l’épaisseur <strong>de</strong>s murs,<br />
afin <strong>de</strong> ne pas pénaliser les efforts d’iso<strong>la</strong>tion par<br />
l’intérieur ou l’extérieur <strong>de</strong>s bâtiments. Mais on<br />
introduit une nouvelle notion – l’emprise au sol –<br />
pour l’obtention du permis <strong>de</strong> construire. Pourtant<br />
censé simplifié <strong>la</strong> compréhension avec un<br />
seul calcul, une distinction vient déjà d’apparaître<br />
entre <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher <strong>de</strong>s constructions et<br />
<strong>la</strong> surface <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ncher fiscale. Dans <strong>la</strong> première,<br />
on peut déduire les trémies et les vi<strong>de</strong>s. Dans <strong>la</strong><br />
secon<strong>de</strong>, même les aires <strong>de</strong> stationnement sont<br />
comptabilisées pour être soumis à <strong>la</strong> nouvelle<br />
Taxe d’Aménagement…<br />
Ces 30 % <strong>de</strong> majoration <strong>de</strong>s droits à construire<br />
s’enten<strong>de</strong>nt en surface au sol comme en hauteur<br />
<strong>de</strong> construction.<br />
L’extension est souvent un moyen <strong>de</strong> s’adapter<br />
aux évolutions <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille.<br />
l’habitat collectif et les extensions,<br />
ce décret <strong>de</strong>s 30 % reste soumis à<br />
<strong>de</strong> nombreuses règles d’urbanisme<br />
existantes, et surtout à l’accord <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> commune, ultime décisionnaire<br />
sur son territoire. Ce n’est donc pas<br />
avant plusieurs mois qu’on pourra<br />
mesurer <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> cette opération.<br />
Enfin, ces 30 % <strong>de</strong> surface<br />
supplémentaires ne sont pas synonymes<br />
<strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong> logements en<br />
plus, car il faut pouvoir en financer<br />
l’achat.<br />
20 21
ÉCOHABITAT PARTICIPATIF<br />
INEDIT !<br />
Habitat participatif<br />
pour les jardins suspendus<br />
<strong>de</strong> « Babylonia » !<br />
Comment vivrons-nous <strong>de</strong>main ? Est-ce que le mo<strong>de</strong> d’organisation <strong>de</strong> nos villes<br />
et <strong>de</strong> nos logements ne doit pas emprunter <strong>de</strong> nouvelles voies pour répondre<br />
aux exigences d’un mon<strong>de</strong> durable ? Deux gran<strong>de</strong>s pistes se <strong>de</strong>ssinent pour<br />
penser <strong>la</strong> ville autrement : les écoquartiers et l’habitat participatif. L’agence d’architecture<br />
Cr&on nous confie les fruits <strong>de</strong> ses réflexions sur ces <strong>de</strong>ux concepts,<br />
réunis dans son projet <strong>de</strong> « vil<strong>la</strong>ge vertical ».<br />
Baptisé « Babylonia » en référence aux jardins suspendus <strong>de</strong> <strong>la</strong> 7 e merveille du mon<strong>de</strong>, cet immeuble comportera 26 logements<br />
disposant chacun d’un prolongement extérieur intime.<br />
U<br />
n écoquartier est une opération d’aménagement<br />
durable exemp<strong>la</strong>ire, répondant à <strong>de</strong>s<br />
critères définis par le Ministère du Développement<br />
Durable pour améliorer notre qualité <strong>de</strong><br />
vie, tout en l’adaptant aux enjeux <strong>de</strong> <strong>de</strong>main :<br />
« Préserver nos ressources et nos paysages, tout<br />
en préparant les conditions <strong>de</strong> <strong>la</strong> création d’une<br />
offre <strong>de</strong> logements adaptée aux besoins ». En<br />
2011, 394 projets ont postulé au second appel à<br />
projet « écoquartiers », dont près <strong>de</strong> 90 proviennent<br />
<strong>de</strong> communes <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 2 000 habitants,<br />
et environ 180 dossiers <strong>de</strong> communes <strong>de</strong> 2 000 à<br />
20 000 habitants. Un écoquartier n’est donc pas<br />
synonyme <strong>de</strong> mégapole urbaine. Il s’entend aussi<br />
pour définir une petite zone pavillonnaire dans<br />
un vil<strong>la</strong>ge ou <strong>la</strong> restructuration d’un ancien local<br />
industriel en logement, selon une volonté écologique<br />
affichée.<br />
Empreinte écologique<br />
Un écoquartier est un ensemble qui s'inscrit dans<br />
un objectif <strong>de</strong> développement durable et <strong>de</strong> réduction<br />
<strong>de</strong> l'empreinte écologique, associés à une<br />
implication forte <strong>de</strong>s habitants. Les grands axes<br />
sont :<br />
– Une réduction <strong>de</strong>s consommations énergétiques.<br />
– Une meilleure gestion <strong>de</strong>s dép<strong>la</strong>cements avec<br />
limitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> voiture et incitation à l'utilisation<br />
<strong>de</strong> transports doux (transports en commun, vélo,<br />
marche à pied).<br />
– Une réduction <strong>de</strong>s consommations d'eau (les<br />
eaux pluviales sont récupérées et utilisées pour<br />
arroser les espaces verts, nettoyer <strong>la</strong> voie publique<br />
ou alimenter l'eau <strong>de</strong>s toilettes).<br />
– La limitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> déchets favoriser<br />
<strong>la</strong> biodiversité.<br />
Qualité <strong>de</strong> vie<br />
Pour Jean-Philippe Charron et Thierry Rampillon<br />
<strong>de</strong> Cr&on : « Les enquêtes d’opinion auprès <strong>de</strong>s<br />
français sur le logement p<strong>la</strong>cent régulièrement en<br />
tête <strong>de</strong> liste <strong>de</strong> leurs attentes, les espaces extérieurs,<br />
plébiscitant ainsi <strong>la</strong> <strong>maison</strong> individuelle.<br />
Parallèlement, <strong>la</strong> lutte contre l’étalement urbain,<br />
prône <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsification <strong>de</strong>s villes et le recours<br />
au logement collectif. Une part <strong>de</strong> plus en plus<br />
importante <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion vit donc en ville, en<br />
appartements, dans <strong>de</strong>s typologies <strong>de</strong> logement<br />
qui ne permettent pas <strong>de</strong> répondre à l’envie <strong>de</strong><br />
ces extensions extérieures, sources d’une réelle<br />
qualité <strong>de</strong> vie ».<br />
BBC<br />
Face à ce paradoxe, les <strong>de</strong>ux architectes proposent<br />
<strong>de</strong>s projets qui lient <strong>la</strong> volonté <strong>de</strong> produire du<br />
logement collectif en ville et celle <strong>de</strong> répondre aux<br />
attentes du public et aux nouveaux usages qui en<br />
découlent. Le projet Babylonia, développé sur le<br />
site <strong>de</strong> l’Isle d’Abeau avec le promoteur Bremond,<br />
est issu <strong>de</strong> ces intentions. Il traite dans le même<br />
temps les nouvelles ambitions issues du Grenelle<br />
<strong>de</strong> l’Environnement sur les économies d’énergie et<br />
l’obtention d’un niveau <strong>de</strong> performance thermique<br />
<strong>de</strong> type BBC (Bâtiment Basse Consommation).<br />
Les jardins <strong>de</strong> Babylone<br />
Ce projet propose un immeuble collectif <strong>de</strong><br />
26 logements, dans lequel <strong>la</strong> surface <strong>de</strong>s séjours<br />
est doublée d’une terrasse <strong>de</strong> surface équivalente,<br />
en re<strong>la</strong>tion directe par le biais d’une <strong>la</strong>rge<br />
baie vitrée. Cette terrasse offre un lieu appropriable,<br />
extérieur au logement, une terrasse « jardinable<br />
» dont les usages peuvent s’accor<strong>de</strong>r aux<br />
envies concrètes <strong>de</strong>s usagers. L’ensemble séjourterrasse,<br />
espace extérieur-intérieur investi différemment<br />
selon <strong>la</strong> saison, constitue une véritable<br />
pièce à vivre <strong>de</strong> 50 m 2 , <strong>de</strong> p<strong>la</strong>in-pied.<br />
Double hauteur<br />
Afin <strong>de</strong> préserver l’intimité <strong>de</strong> ces espaces extérieurs<br />
et <strong>la</strong> lumière naturelle <strong>de</strong>s pièces qu’ils prolongent,<br />
les terrasses sont imp<strong>la</strong>ntées en quinconce d’un<br />
étage sur l’autre. Elles bénéficient ainsi d’une double<br />
hauteur et ne génèrent pas <strong>de</strong> masque sur les pièces<br />
<strong>de</strong> l’étage inférieur, ouvertes sur l’autre faça<strong>de</strong>. Parallèlement,<br />
<strong>la</strong> lecture <strong>de</strong>s terrasses en quinconce, présente<br />
qu’un étage sur <strong>de</strong>ux sur chaque faça<strong>de</strong>, offre<br />
une perception <strong>de</strong> l’échelle du bâtiment réduite à <strong>la</strong><br />
moitié du nombre <strong>de</strong> ses niveaux.<br />
Performance technique<br />
Le système constructif est basé sur :<br />
– Une structure porteuse en béton limitée à l’enveloppe,<br />
aux murs séparatifs entre logements et<br />
aux gaines verticales <strong>de</strong>s circu<strong>la</strong>tions et flui<strong>de</strong>s.<br />
L’absence <strong>de</strong> murs <strong>de</strong> refends intérieurs facilite<br />
<strong>la</strong> flexibilité <strong>de</strong>s espaces et l’adaptation <strong>de</strong>s programmes<br />
à leurs <strong>de</strong>stinataires.<br />
– La structure béton et l’iso<strong>la</strong>tion par l’extérieur<br />
font <strong>de</strong> l’inertie du bâtiment un outil efficace <strong>de</strong><br />
confort et d’économie d’énergie permettant d’atteindre<br />
une performance énergétique <strong>de</strong> niveau<br />
BBC (bâtiment basse consommation consommant<br />
moins <strong>de</strong> 50 kWh/m 2 /an).<br />
22 23
ÉCOHABITAT PARTICIPATIF<br />
L’engagement<br />
du « <strong>Gui<strong>de</strong></strong> Pratique <strong>de</strong> <strong>la</strong> Maison Positive »<br />
« Babylonia » nous a séduit par l’intelligence <strong>de</strong> sa conception, par <strong>la</strong> maîtrise technique<br />
<strong>de</strong> ses architectes, par sa reproductibilité sans uniformité, par <strong>la</strong> promesse <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> vie qu’offre<br />
un logement doté d’un jardin suspendu, nous avons adhéré à ce projet au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> notre simple mission<br />
journalistique.<br />
L’habitat participatif nous semble présenter une véritable alternative pour l’acquisition d’un logement,<br />
mais dans un contexte où tout est à bâtir sous ses aspects financiers, juridiques et organisationnels,<br />
il nous paraît nécessaire <strong>de</strong> médiatiser les initiatives locales diffuses pour favoriser l’émergence<br />
d’une volonté « politique », selon sa définition étymologique <strong>de</strong> « science <strong>de</strong>s affaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cité ».<br />
La constitution d’un groupe <strong>de</strong> familles autour d’un projet collectif doit passer par un système<br />
d’information et d’échange pour rencontrer et choisir ses futurs partenaires parmi <strong>la</strong> plus <strong>la</strong>rge collectivité.<br />
Autant <strong>de</strong> motivations qui nous engagent à é<strong>la</strong>rgir notre rôle <strong>de</strong> diffusion et d’échanges d’informations.<br />
En plus <strong>de</strong>s pages <strong>de</strong> ce magazine, nous consacrons désormais un forum internet qui présente<br />
les évolutions du concept « Babylonia » et s’ouvre à tous les projets d’écohabitat participatif.<br />
Il va permettre à tous <strong>de</strong> débattre, d’échanger et <strong>de</strong> se réunir pour créer son propre collectif.<br />
Car, du nombre naîtra <strong>la</strong> dynamique !<br />
Ren<strong>de</strong>z-vous sur www.ecohabitat-participatif.fr<br />
« Babylonia » répondra au minimum au niveau BBC,<br />
mais cette structure se prête à <strong>de</strong>s performances plus poussées,<br />
jusqu’au BEPOS (positif en énergie). Chaque logement disposera<br />
d’un espace intérieur-extérieur <strong>de</strong> 50 m 2 <strong>de</strong> p<strong>la</strong>in-pied.<br />
Seuls les murs périphériques sont porteurs. Ce qui permet<br />
d’agencer le cloisonnement intérieur selon ses besoins.<br />
– Une enveloppe très performante au p<strong>la</strong>n thermique<br />
contenant les espaces intérieurs.<br />
– La structure porteuse est indépendante pour les<br />
terrasses. Elle permet une accessibilité totale,<br />
sans seuil, et une absence totale <strong>de</strong> pont thermique<br />
dans le bâti.<br />
– L’alliance d’une peau d’enveloppe variable et<br />
d’une architecture libre <strong>de</strong>s terrasses permet <strong>de</strong><br />
proposer <strong>de</strong> multiples variantes.<br />
Reproduire et adapter<br />
Ce schéma structurel et thermique performant est<br />
reproductible sans difficulté. L’architecture du bâtiment<br />
se nourrit du contexte ou <strong>de</strong> thématiques<br />
particulières car l’image <strong>de</strong> l’immeuble est singu<strong>la</strong>risée<br />
par <strong>la</strong> peau <strong>de</strong> l’enveloppe iso<strong>la</strong>nte et le<br />
traitement architectural <strong>de</strong>s terrasses. Ce concept<br />
du « jardin <strong>de</strong> ville», initié à l’Isle d’Abeau, a <strong>de</strong>puis<br />
été développé sur d’autres sites montrant à <strong>la</strong> fois<br />
<strong>la</strong> forte valeur d’usage <strong>de</strong>s terrasses, l’efficacité du<br />
dispositif en terme constructif et énergétique, et sa<br />
capacité à répondre aux caractères <strong>de</strong>s sites sur<br />
lesquels ils s’imp<strong>la</strong>ntent.<br />
Habitat participatif<br />
L’idée <strong>de</strong> ce « vil<strong>la</strong>ge vertical » peut constituer <strong>la</strong><br />
base d’une réalisation en habitat participatif. Quelques<br />
chiffres pour situer le problème actuel : En<br />
dix ans, le coût du logement a augmenté <strong>de</strong> 107 %<br />
tandis que les revenus ne progressaient que <strong>de</strong><br />
17 %. Et les 2/3 <strong>de</strong>s logements neufs livrés ces<br />
<strong>de</strong>rnières années s’inscrivaient dans <strong>de</strong>s programmes<br />
<strong>de</strong> défiscalisation pour les investissements<br />
dans le parc locatif (loi Scellier). L’habitat participatif<br />
offre une voie nouvelle en France, alors qu’il<br />
est déjà bien développé en Europe, en Suisse, en<br />
Allemagne, et dans les pays scandinaves notamment,<br />
où ce type <strong>de</strong> propriété bénéficie <strong>de</strong> statuts<br />
juridiques spécifiques.<br />
Collectif<br />
L’habitat participatif, « cohousing », a été inventé<br />
en 1964 au Danemark, avant <strong>de</strong> s’étendre aux<br />
États-Unis, au Canada et en Australie. Le principe<br />
est simple : plusieurs personnes ou familles<br />
se regroupent autour d’un projet pour lequel ils<br />
s’accor<strong>de</strong>nt sur certains éléments <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
vie. Ils vont investir financièrement pour <strong>de</strong>venir<br />
propriétaires <strong>de</strong> leur logement en concevant collectivement<br />
un ensemble selon leurs besoins et<br />
leurs aspirations <strong>de</strong> fonctionnement. Ils sont donc<br />
associés <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> conception jusqu’à <strong>la</strong> gestion<br />
du bien immobilier. Ils peuvent bénéficier d’équipements<br />
performants, optimiser l’utilisation <strong>de</strong>s<br />
espaces, mutualiser <strong>de</strong>s parties communes pour<br />
<strong>de</strong>s ateliers, <strong>de</strong>s buan<strong>de</strong>ries, <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> jeux<br />
pour enfants ou <strong>de</strong>s chambres d’amis… ou limiter<br />
<strong>la</strong> mutualisation au minimum. Chaque groupe est<br />
libre <strong>de</strong> choisir ses membres et <strong>de</strong> définir ses<br />
objectifs. Il peut s’agir d’un ensemble <strong>de</strong> <strong>maison</strong>s<br />
individuelles, d’un immeuble neuf, ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> transformation<br />
d’un local industriel en logement. Tout<br />
est possible, dans le lieu, <strong>la</strong> forme et le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
fonctionnement.<br />
Éco…nomique !<br />
Dans le processus <strong>de</strong> construction d’un habitat<br />
participatif, les économies <strong>de</strong> coût sont potentiellement<br />
importantes. De nombreux équipements<br />
techniques et <strong>de</strong>s espaces sont partagés.<br />
Par rapport à un immeuble collectif c<strong>la</strong>ssique, il<br />
n’y a pas non plus <strong>de</strong> frais <strong>de</strong> commercialisation<br />
24 25
ÉCOHABITAT PARTICIPATIF<br />
Autour d’un noyau en béton fortement isolé,<br />
le principe constructif autorise <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> liberté<br />
esthétique grâce à une peau extérieure libre<br />
et une structure porteuse <strong>de</strong>s terrasses<br />
indépendante du noyau.<br />
La disposition <strong>de</strong>s terrasses en quinconce<br />
préserve <strong>la</strong> luminosité <strong>de</strong> tous les logements<br />
et réduit l’impression <strong>de</strong> hauteur du bâti.<br />
(10 à 15 %), ni <strong>de</strong> marges additionnelles <strong>de</strong> multiples<br />
intervenants. Les choix techniques porteront<br />
sur <strong>de</strong>s éléments « utiles » à <strong>la</strong> communauté :<br />
<strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> qualité, <strong>de</strong>s énergies renouve<strong>la</strong>bles,<br />
<strong>de</strong>s espaces bien agencés plutôt que du<br />
« tape à l’œil » <strong>de</strong>stiné à faciliter les opérations<br />
<strong>de</strong> vente. Car, ce bien immobilier ne peut pas<br />
être une source <strong>de</strong> revenus pour <strong>de</strong>s propriétaires<br />
non-rési<strong>de</strong>nts, ce qui favorise généralement <strong>la</strong><br />
spécu<strong>la</strong>tion.<br />
Qualité <strong>de</strong> vie<br />
Mais ce n’est là qu’un <strong>de</strong>s aspects d’un projet participatif.<br />
Car, pouvoir choisir l’agencement précis<br />
<strong>de</strong> son espace privatif loin <strong>de</strong> <strong>la</strong> standardisation et<br />
l’uniformisation, apporter sa réponse aux aspects<br />
environnementaux et énergétiques ou mutualiser<br />
<strong>de</strong>s espaces et <strong>de</strong> services communs, c’est privilégier<br />
une qualité <strong>de</strong> vie riche, en accord avec<br />
ses aspirations et dans une certaine convivialité<br />
<strong>de</strong> voisinage.<br />
L’habitant au centre<br />
Chez Cr&on, « Babylonia » est un projet conçu<br />
dans cette logique. Il p<strong>la</strong>ce l’habitant au centre<br />
d’une démarche nouvelle : Vivre dans un écoquartier<br />
avec un bâtiment à haute performance<br />
énergétique, qui offre une gran<strong>de</strong> liberté d’agencement<br />
intérieur et un « jardin <strong>de</strong> ville » pour chacun.<br />
L’échelle du projet, avec un nombre <strong>de</strong> logements<br />
restreint et une gran<strong>de</strong> adaptabilité esthétique <strong>de</strong><br />
l’enveloppe extérieure, permet <strong>de</strong> répondre à <strong>de</strong><br />
multiples situations urbaines. Elle permet aussi<br />
d’envisager parfaitement un mo<strong>de</strong> d’habitat participatif,<br />
dûment encadré par une équipe <strong>de</strong> professionnels<br />
chevronnés pour <strong>la</strong> construction.<br />
L’évocation <strong>de</strong>s « jardins suspendus <strong>de</strong> Babylone »,<br />
l’une <strong>de</strong>s sept merveilles du mon<strong>de</strong> antique, ajoute<br />
encore à <strong>la</strong> magie <strong>de</strong> ce concept novateur.<br />
« Babylonia »<br />
Architectes : Jean-Philippe Charron<br />
et Thierry Rampillon, Cr&on, Grenoble (38)<br />
« Bonne énergie »<br />
Les architectes Jean-Philippe Charron et Thierry Rampillon, réunis au sein <strong>de</strong> l’agence Cr&on, ont signé le<br />
premier immeuble <strong>de</strong> bureau à énergie <strong>positive</strong> en France. À Grenoble « Bonne énergie » est un bâtiment<br />
<strong>de</strong> cinq étages et 1 900 m 2 livrés en 2010, dont <strong>la</strong> production d’énergie est supérieure à <strong>la</strong> consommation.<br />
Pour le chauffage et <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion, les besoins ne sont que <strong>de</strong> 10 kWhep/m 2 /Shon/an. Parmi les particu<strong>la</strong>rités<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> construction, on relève une iso<strong>la</strong>tion thermique renforcée, une forte luminosité naturelle avec 22 %<br />
<strong>de</strong> surface vitrée en triple épaisseur et un système particulier <strong>de</strong> « bouchon thermique » intérieur qui vient<br />
se loger dans les cadres <strong>de</strong> fenêtres <strong>la</strong> nuit. La journée, <strong>de</strong>s stores automatisés régulent les apports so<strong>la</strong>ires<br />
directs. Pompe à chaleur en géothermie profon<strong>de</strong>, vmc double flux, 380 m 2 <strong>de</strong> panneaux photovoltaïques…<br />
Initié cinq ans plus tôt, à une époque où les attentes étaient moins prégnantes et les solutions techniques<br />
novatrices, cet immeuble marque une étape importante vers <strong>la</strong> performance du bâti.<br />
L’agence d’architecture occupe un étage entier <strong>de</strong> sa réalisation. Et Jean-Philippe Charon est aujourd’hui un<br />
utilisateur ravi. « L’usage du bâtiment nous permet <strong>de</strong> redécouvrir une citoyenneté active. Mon action individuelle<br />
sert l’objectif collectif ». Il est aussi stimulé par <strong>la</strong> nouvelle façon <strong>de</strong> travailler qu’exigent les bâtiments<br />
très performants. « La métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> conception change, on ne peut plus concevoir comme il y a 20 ans, <strong>de</strong><br />
manière successive : l’architecte, puis les bureaux d’étu<strong>de</strong>s. Aujourd’hui, on conçoit en simultané, en dialoguant<br />
». Par exemple, l’orientation a été dictée par <strong>la</strong> meilleure disposition pour les panneaux photovoltaïques.<br />
Côté chantier, il a eu le sentiment <strong>de</strong> retrouver <strong>la</strong> solidarité indispensable à <strong>la</strong> réussite d’un tel projet.<br />
Une convivialité que les occupants retrouvent aujourd’hui au <strong>de</strong>rnier étage <strong>de</strong> l’immeuble sur les gran<strong>de</strong>s<br />
terrasses couvertes qui leur sont offertes pour une petite pause dans <strong>la</strong> journée ou un cocktail en soirée.<br />
« Bonne énergie est le premier immeuble <strong>de</strong> bureaux à énergie <strong>positive</strong> en France. Il offre aussi <strong>la</strong> convivialité d’une gran<strong>de</strong> terrasse<br />
sommitale en espace <strong>de</strong> détente pour les rési<strong>de</strong>nts ».<br />
26 27
architecture<br />
La notion <strong>de</strong> partage<br />
Stéphane Maupin est un trublion dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’architecture. Ingénieur <strong>de</strong>s<br />
ponts et chaussés, enseignant, Chevalier <strong>de</strong>s Arts et Lettres, <strong>la</strong>uréat Vil<strong>la</strong> Médicis,<br />
cet architecte, passé par les agences <strong>de</strong> Ruddy Ricciotti, Marc Mimram<br />
et Philippe Starck, cumule les distinctions internationales <strong>de</strong> Venise à Tokyo,<br />
Sao-Paulo ou New-York. On ne l’attendait donc pas sur un projet HLM au cœur<br />
<strong>de</strong> Paris.<br />
L<br />
Photos : Cécile Spetet<br />
ivré fin janvier 2012 dans le XVII e arrondissement,<br />
le « M building » est un immeuble aux<br />
formes atypiques <strong>de</strong> 20 logements. Dans une<br />
rue étroite, Stéphane Maupin a imaginé ce bâtiment<br />
entièrement baigné <strong>de</strong> lumière et communautaire.<br />
Ce nouvel espace original propose une<br />
casca<strong>de</strong> <strong>de</strong> toitures parisiennes, une succession<br />
Coté rue, une forme en M,<br />
avec <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s c<strong>la</strong>ssiques d’enduit b<strong>la</strong>nc.<br />
Une casca<strong>de</strong> <strong>de</strong> cabanes pour vingt appartements<br />
avec terrasse privative pour chacun !<br />
Stéphane<br />
Maupin<br />
28<br />
29
architecture<br />
<strong>de</strong> terrasses suspendues qui seront pour les habitants<br />
<strong>de</strong> véritables pièces supplémentaires, <strong>la</strong>rges<br />
et confortables.<br />
Lopin <strong>de</strong> terre<br />
En refusant l’orientation frontale sur <strong>la</strong> rue, le bâtiment<br />
crée un réel sentiment d’intimité rési<strong>de</strong>ntielle.<br />
Le but ? Rapprocher les voisins, créer un espace<br />
partagé dans lequel l’autre n’est plus un étranger,<br />
un vrai vil<strong>la</strong>ge au cœur <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville ! Comment est née<br />
cette forme en M ? Le commanditaire, l’OPAC, souhaitait<br />
une toiture végétale. « Quitte à végétaliser,<br />
Comme un pied <strong>de</strong> nez à <strong>la</strong> ville bien propre et droite,<br />
le cœur <strong>de</strong> l’immeuble propose le désordre<br />
et <strong>la</strong> diversité, avec <strong>de</strong>s volumes couverts<br />
d’acier galva.<br />
L’architecte aime à évoquer une rue napolitaine<br />
ou une favel<strong>la</strong> pour définir le « brico<strong>la</strong>ge » central.<br />
Les appartements sont agencés en duplex avec vues traversantes.<br />
Ils bénéficient tous d’une luminosité naturelle rare en ville.<br />
30<br />
31
architecture<br />
autant que le toit s’écroule pour que tout le mon<strong>de</strong><br />
en profite, qu’au moins les habitants aient chacun<br />
droit à un lopin <strong>de</strong> terre ».<br />
Cabane<br />
Entre les contraintes <strong>de</strong> pentes <strong>de</strong> toit à 45°, <strong>de</strong><br />
faça<strong>de</strong>s c<strong>la</strong>ssiques en enduit b<strong>la</strong>nc sur les rues et<br />
l’interdiction d’ouvrir <strong>de</strong>s vues principales sur les<br />
lieux <strong>de</strong> sépulture, Stéphane Maupin a pu trouver<br />
un espace <strong>de</strong> liberté au cœur du bâtiment. Il en<br />
a joué comme un pied <strong>de</strong> nez à <strong>la</strong> ville, avec une<br />
casca<strong>de</strong> <strong>de</strong> « cabanes » en acier galva, <strong>de</strong>s canisses,<br />
<strong>de</strong> gros pots <strong>de</strong> fleurs et <strong>de</strong>s cheminements<br />
extérieurs. Une composition en « favel<strong>la</strong> » ou « rue<br />
napolitaine » pour que règne le brico<strong>la</strong>ge, l’incohérence<br />
et <strong>la</strong> liberté. Avec quelques <strong>la</strong>mpions multicolores<br />
tendus, on imagine aisément l’ambiance<br />
<strong>de</strong> vil<strong>la</strong>ge un soir d’été. En duplex et traversant,<br />
les logements bénéficient du confort thermique<br />
d’un ensemble c<strong>la</strong>ssé Très Haute Performance<br />
Environnementale (THPE).<br />
Terrasses et coursives extérieures vont<br />
favoriser une ambiance communautaire.<br />
P<strong>la</strong>ns : Une toiture-terrasse végétalisée qui se serait affaissé<br />
en son centre pour <strong>la</strong>isser p<strong>la</strong>ce à <strong>de</strong>s logements en casca<strong>de</strong>,<br />
lumineux et tournés les uns vers les autres. Une manière astucieuse<br />
et élégante <strong>de</strong> répondre aux contraintes du site, entre <strong>de</strong>ux rues<br />
et proche d’un cimetière pour lequel le Co<strong>de</strong> Civil interdit toute vue<br />
principale sur un lieu <strong>de</strong> sépulture.<br />
Architectes : Stéphane Maupin et Nico<strong>la</strong>s<br />
Hugon (Stéphane Maupin architecture+<strong>de</strong>sign)<br />
Surface : 1 800 m² Coût : 2,5 M€<br />
32<br />
33
architecture<br />
Le bois massif prêt<br />
pour 2020<br />
C’est en 2020 que tous les logements neufs <strong>de</strong>vront présenter un bi<strong>la</strong>n positif en<br />
énergie. Chez Honka, lea<strong>de</strong>r mondial <strong>de</strong>s systèmes constructifs en bois massif,<br />
<strong>la</strong> première <strong>maison</strong> <strong>la</strong>bellisée BBC marque une étape décisive sur <strong>la</strong> voie <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
performance ! Les consommations <strong>de</strong> chauffage le prouvent !<br />
La structure en bois massif est doublée d’un iso<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> fibre<br />
et d’un bardage en sapin brossé thermo-chauffé qui lui assure son<br />
imputrescibilité. L’assemb<strong>la</strong>ge d’angles débordant si caractéristique<br />
<strong>de</strong>s structures en bois empilé disparaît <strong>de</strong>rrière l’habil<strong>la</strong>ge iso<strong>la</strong>nt.<br />
Dans un environnement verdoyant, <strong>la</strong> construction est installée à <strong>la</strong> rupture <strong>de</strong> pente, avec un grand balcon plein sud, qui ménage<br />
<strong>de</strong> belles vues. Première <strong>maison</strong> en bois massif <strong>la</strong>bellisée BBC, ses consommations d’énergie sont très mo<strong>de</strong>stes. 10 euros par mois<br />
pour le chauffage, 7 euros par mois pour l’eau chau<strong>de</strong> !<br />
S<br />
i l’empi<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> rondins <strong>de</strong> bois est l’un <strong>de</strong>s<br />
plus vieux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> construction sur terre et<br />
qu’il fait toujours preuve <strong>de</strong> ses incroyables<br />
capacités iso<strong>la</strong>ntes dans toutes les régions froi<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète. Les systèmes en bois massif empilés<br />
sont soumis à <strong>de</strong>s phénomènes <strong>de</strong> tassement,<br />
dus aux charges qui compressent le matériau et à<br />
<strong>la</strong> rétractabilité naturelle du bois. Tous les spécialistes<br />
du bois massif maîtrisent sans souci cette<br />
« contrainte » naturelle et anticipent ces mouvements<br />
pour éviter les problèmes constructifs.<br />
Ils assurent le bon fonctionnement <strong>de</strong>s portes,<br />
fenêtres et escaliers avec <strong>de</strong>s montages sur glissière,<br />
<strong>de</strong>s tuyauteries souples et <strong>de</strong>s iso<strong>la</strong>nts<br />
compressibles.<br />
Mixité<br />
Mais, dans le cas <strong>de</strong> construction « mixte » où il<br />
s’agit d’accoler <strong>de</strong>s murs en béton ou en brique<br />
avec <strong>de</strong>s murs en madriers empilés, les <strong>de</strong>ux<br />
parties du bâtiment n’évoluent pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> même<br />
façon. Honka a mis au point une paroi non-tassante<br />
pour faciliter <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> ce type d’ouvrage.<br />
Cette innovation permet <strong>de</strong> combiner les mo<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> construction en bois, bois massif, ossature bois<br />
et poteau-poutre et d’associer d’autres matériaux<br />
<strong>de</strong> construction comme <strong>la</strong> pierre, l’acier, le verre.<br />
La famille <strong>de</strong>s bois reconstitués<br />
Cette paroi est réalisée en bois massif reconstitué<br />
(BMR). Baptisée Fusion, elle fait l’objet d’un<br />
brevet qui protège plusieurs années <strong>de</strong> recherche.<br />
Une innovation qui vient enrichir <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> famille<br />
<strong>de</strong>s matériaux fabriqués à base <strong>de</strong> bois, où l’on<br />
trouve déjà :<br />
– les panneaux <strong>de</strong> <strong>la</strong>ine <strong>de</strong> cellulose, du bois<br />
défibré utilisé en iso<strong>la</strong>tion ;<br />
– les panneaux <strong>de</strong> fibres à moyenne (MDF) ou<br />
haute <strong>de</strong>nsité (HDF) pour le mobilier, les p<strong>la</strong>nchers,<br />
l’agencement ;<br />
– les panneaux d’agglomérés avec <strong>de</strong>s particules<br />
non orientées, pour <strong>de</strong>s revêtements intérieurs,<br />
<strong>de</strong>s étagères, <strong>de</strong>s supports <strong>de</strong> couverture ;<br />
– <strong>de</strong>s panneaux <strong>de</strong> particules orientées (OSB)<br />
utilisés en construction pour leur gran<strong>de</strong> résistance<br />
mécanique ;<br />
Une architecture compacte, avec <strong>de</strong>s formes très contemporaines<br />
et <strong>de</strong>s débords <strong>de</strong> toit volumineux surlignés d’un habil<strong>la</strong>ge<br />
en zinc. Le constructeur fin<strong>la</strong>ndais Honka, lea<strong>de</strong>r mondial<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> construction en madriers et rondins empilés offre désormais<br />
une image radicalement mo<strong>de</strong>rne et performante, bien loin<br />
du chalet dans <strong>la</strong> forêt.<br />
Fabrication écologique<br />
L’entreprise fin<strong>la</strong>ndaise est soucieuse <strong>de</strong> l’environnement.<br />
Elle n’utilise que <strong>de</strong>s bois <strong>de</strong> provenance<br />
certifiée par une bonne gestion forestière<br />
et une rep<strong>la</strong>ntation. En fabriquant <strong>de</strong>s rondins<br />
et madriers plutôt que du ciment, on économise<br />
50 % d’énergie. La colle utilisée dans les <strong>maison</strong>s<br />
en bois massif est écologique. Les produits<br />
d’entretien industriel utilisés dans l’usine sont<br />
non polluants. La production est sans déchets<br />
car une partie <strong>de</strong>s chutes et résidus, tels que <strong>la</strong><br />
sciure, les copeaux et tout morceau <strong>de</strong> bois ne<br />
pouvant être utilisé pour les <strong>maison</strong>s est recyclé<br />
en composants pour litières animales, cartons,<br />
nids d’oiseaux. L’autre partie est utilisée pour produire<br />
l’énergie <strong>de</strong> l’usine.<br />
– <strong>de</strong>s panneaux <strong>de</strong> contrep<strong>la</strong>qué, avec leurs fines<br />
feuilles <strong>de</strong> bois déroulé, collées en couches croisées<br />
sur plusieurs épaisseurs ;<br />
– <strong>de</strong>s panneaux <strong>de</strong> bois massif contrecollé. Des<br />
assemb<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> plusieurs épaisseurs <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nches<br />
en panneaux <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong> surface, utiles<br />
pour former <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nchers ou <strong>de</strong>s pans <strong>de</strong> murs<br />
complets ;<br />
34 35
architecture<br />
sur sa longueur. Un madrier <strong>de</strong> bois massif ainsi<br />
reconstitué n’est plus tassant, car le pli central<br />
résiste à <strong>la</strong> compression. Associé à un iso<strong>la</strong>nt en<br />
fibre <strong>de</strong> bois, ce<strong>la</strong> permet d’unir les qualités traditionnelles<br />
du bois empilé (robustesse, confort,<br />
air ambiant optimal du bâti, hygrométrie stable,<br />
régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> l’humidité) : avec les hautes performances<br />
(thermique, déphasage) <strong>de</strong> cet iso<strong>la</strong>nt,<br />
dans un matériau disponible en <strong>de</strong>ux épaisseurs :<br />
128 et 204 mm, plus 160 mm d’iso<strong>la</strong>nt. Des critères<br />
écologiques en conservant toutes les qualités<br />
propres à <strong>la</strong> construction en bois massif.<br />
Première<br />
La première <strong>maison</strong> Honka Fusion a été <strong>la</strong>bellisée<br />
Effinergie BBC le 3 novembre 2010 dans <strong>la</strong> région<br />
lyonnaise. L’architecture est contemporaine, avec<br />
un toit p<strong>la</strong>t <strong>de</strong> p<strong>la</strong>in-pied et un bardage vertical, sur<br />
Avec ses 45 m 2 , l’espace <strong>de</strong> jour se prolonge<br />
jusqu’au balcon par une gran<strong>de</strong> baie vitrée dans<br />
<strong>de</strong> belles tonalités <strong>de</strong> couleur crème et gris.<br />
Dix madriers empilés suffisent à cloisonner le volume,<br />
l’isoler thermiquement et phoniquement, et à porter<br />
<strong>la</strong> toiture. Il s’agit ici <strong>de</strong> madriers sans tassement<br />
grâce à un pli central à fibre verticale.<br />
Une cloison vitrée maintient le contact visuel<br />
et sonore entre <strong>la</strong> cuisine et le séjour.<br />
Toutes les menuiseries sont à triple vitrage<br />
et en pin sylvestre, prépeintes en atelier.<br />
– <strong>de</strong>s poutres <strong>de</strong> <strong>la</strong>mellé-collé, constitués <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong>melles collées dans le même sens pour réaliser<br />
<strong>de</strong>s portées <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s dimensions à forte<br />
résistance mécanique et <strong>de</strong>s formes courbes ;<br />
– <strong>de</strong>s poutres en <strong>la</strong>mibois constituées <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cages<br />
minces <strong>de</strong> bois ;<br />
– les poutres contrecollées obtenus par col<strong>la</strong>ge<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ou plusieurs <strong>la</strong>mes épaisses <strong>de</strong> bois<br />
massif.<br />
Pli vertical<br />
Chez Honka, le bois massif reconstitué est novateur.<br />
Il s’agit <strong>de</strong> trois <strong>la</strong>mes <strong>de</strong> bois (appelés plis),<br />
<strong>de</strong> forte épaisseur (4 à 7 cm chacune), assemblées<br />
par une colle écologique spécifique, et dont<br />
le pli central est p<strong>la</strong>cé verticalement. Car, si le bois<br />
connaît un tassement sur son épaisseur, il ne se<br />
compresse pas dans le sens vertical <strong>de</strong> <strong>la</strong> fibre,<br />
Performances<br />
Les 142 m 2 habitables <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>meure <strong>de</strong> p<strong>la</strong>inpied<br />
se répartissent en une partie jour, avec cuisine<br />
et salon <strong>de</strong> 45 m 2 , et une partie nuit avec trois<br />
chambres et <strong>de</strong>ux salles <strong>de</strong> bains. À l’avant, une<br />
terrasse <strong>de</strong> 50 m 2 est suspendue dans <strong>la</strong> pente. La<br />
structure <strong>de</strong> construction, en murs <strong>de</strong> madriers en<br />
pin Sylvestre Honka Fusion <strong>de</strong> 142 mm est complétée<br />
par 160 mm d’iso<strong>la</strong>nt en fibre <strong>de</strong> bois et<br />
un bardage à pose vertical. En toiture-terrasse,<br />
240 mm d’iso<strong>la</strong>nts sont protégés par une membrane<br />
d’étanchéité EPDM collée à froid. La charpente<br />
est dimensionnée pour recevoir, à terme, <strong>la</strong><br />
couche <strong>de</strong> terre nécessaire à une végétalisation et<br />
l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> panneaux so<strong>la</strong>ires. Des menuiseries<br />
triple vitrage en pin du Nord viennent compléter<br />
l’enveloppe thermique. Côté énergie, une<br />
pompe à chaleur air/eau <strong>de</strong> 8 kWh <strong>de</strong> puissance<br />
alimente le p<strong>la</strong>ncher chauffant et <strong>la</strong> production<br />
d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire. La consommation est<br />
<strong>de</strong> 53,2 kWh/ep/m 2 /an. Les eaux <strong>de</strong> pluie sont<br />
récupérées dans une cuve <strong>de</strong> 8 m 3 . La première<br />
année complète, les frais étaient 127 euros pour<br />
le chauffage et <strong>de</strong> 84 euros pour <strong>la</strong> production<br />
d’eau chau<strong>de</strong>. En zone climatique H1c, <strong>la</strong> <strong>maison</strong><br />
a obtenu le <strong>la</strong>bel Bâtiment Basse Consommation<br />
(BBC) qui préfigure <strong>la</strong> Réglementation Thermique<br />
2012, et <strong>la</strong> lettre A au DPE. Le prix final est<br />
<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 2 000 € TTC/m 2 , pour cette <strong>maison</strong><br />
livrée clef en main avec ses terrasses et balcons.<br />
36 37
architecture<br />
142 m 2 <strong>de</strong> surface habitable. Les murs ne contiennent<br />
pas <strong>de</strong> pare-vapeur. Ils sont naturellement<br />
respirants. Le bois massif <strong>la</strong>isse circuler librement<br />
<strong>la</strong> vapeur d’eau <strong>de</strong>s murs à l’air libre et vice-versa.<br />
Le dossier a été validé par Promotelec après les<br />
résultats du test d’étanchéité à l’air. La <strong>maison</strong> est<br />
préparée pour <strong>de</strong>venir, avant l'échéance <strong>de</strong> 2020,<br />
Bepos (bâtiment à énergie <strong>positive</strong>) par l'adjonction<br />
<strong>de</strong> panneaux so<strong>la</strong>ires photovoltaïques et thermiques<br />
et par végétalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> toiture.<br />
Lignes épurées<br />
Avec une iso<strong>la</strong>tion extérieure, les assemb<strong>la</strong>ges<br />
traditionnels <strong>de</strong>s madriers sont invisibles,<br />
puisque le bardage couvre l’iso<strong>la</strong>nt et les angles.<br />
Dans l’une <strong>de</strong>s trois chambres <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>meure <strong>de</strong> 142 m 2 , on peut<br />
remarquer les lignes caractéristiques <strong>de</strong>s assemb<strong>la</strong>ges à mi-bois<br />
pour les madriers empilés. Le bois est simplement <strong>la</strong>suré. En bois<br />
massif empilé, on distingue le madrier à <strong>la</strong> forme p<strong>la</strong>ne, du rondin<br />
à <strong>la</strong> forme arrondie et <strong>de</strong> <strong>la</strong> fuste, le tronc d’arbre brut, juste écorcé.<br />
Les <strong>de</strong>ux salles <strong>de</strong> bains présentent <strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> couleur et <strong>de</strong> matière très différentes. Mais elles affichent une mo<strong>de</strong>rnité bien éloignée<br />
<strong>de</strong> l’image traditionnelle du chalet.<br />
Avec trois côtés vitrés, <strong>la</strong> cuisine a bénéficié <strong>de</strong> toutes les attentions pour en faire <strong>la</strong> pièce <strong>la</strong> plus lumineuse et accueil<strong>la</strong>nte <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong>.<br />
Ce qui donne à <strong>la</strong> <strong>maison</strong>, cette enveloppe très<br />
lisse et épurée dans sa forme. Ici, l’habil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s<br />
faça<strong>de</strong>s se caractérise par <strong>de</strong>s <strong>la</strong>mes <strong>de</strong> 180 mm<br />
en sapin brossé et thermo chauffé. Le bois subit<br />
un traitement à haute température pour le stabiliser<br />
et le rendre imputrescible et indéformable.<br />
Le traitement modifie les qualités intrinsèques du<br />
bois pour le préserver <strong>de</strong>s attaques d'insectes et<br />
empêcher les champignons <strong>de</strong> se développer.<br />
Ainsi traité, il est parfait pour un emploi en extérieur.<br />
D’autre part, n’étant soumis à aucun bain<br />
chimique, il peut être éventuellement recyclé en<br />
fin <strong>de</strong> vie.<br />
Loin du chalet<br />
Grâce à ses angles <strong>de</strong> croisement courts limitant<br />
l’emprise au sol, cette paroi offre une technicité<br />
qui lui permet <strong>de</strong> s’intégrer dans <strong>de</strong>s sites<br />
urbains et dans une architecture contemporaine.<br />
En se mariant aisément avec d’autres systèmes<br />
constructifs, elle se prête à toutes les lignes<br />
expressives ou minimalistes. À noter que le revêtement<br />
extérieur s’adapte selon l’architecture locale,<br />
les envies ou le budget. Un crépi ou tout autre<br />
bardage peut être choisi. On est donc désormais<br />
bien loin <strong>de</strong> <strong>la</strong> cabane en rondin dans les forêts<br />
nordiques ou du chalet <strong>de</strong> montagne.<br />
38 39
Architecture<br />
Une seule direction : le sud !<br />
Pour construire à haute efficience énergétique, l’orientation au Sud est <strong>la</strong> solution<br />
<strong>la</strong> plus efficace et <strong>la</strong> moins onéreuse. Dans un contexte parcel<strong>la</strong>ire complexe et<br />
au prix <strong>de</strong> quelques contorsions, cette <strong>maison</strong> a obtenu le <strong>la</strong>bel Minergie P.<br />
grâce à son architecture atypique.<br />
F<br />
ruit du fractionnement d’une gran<strong>de</strong> propriété<br />
avec manoir ancien près <strong>de</strong> Lausanne, le<br />
découpage parce<strong>la</strong>ire libérait un terrain <strong>de</strong><br />
forme étrange : en triangle, avec un resserrement<br />
central et un accès bas en pente. L’architecte<br />
<strong>Tomas</strong> Miku<strong>la</strong>s va s’emparer <strong>de</strong> cette morphologie<br />
particulière pour proposer un projet qui optimise les<br />
apports so<strong>la</strong>ires. La forme <strong>de</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong><br />
est le trapèze, avec un axe <strong>de</strong> symétrie nord-sud.<br />
La gran<strong>de</strong> face du trapèze s’ouvre <strong>la</strong>rgement vers<br />
le sud et le soleil. Elle contient ainsi <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s<br />
baies vitrées et les panneaux so<strong>la</strong>ires thermiques<br />
sur le toit. Les faces <strong>la</strong>térales, rabattues vers<br />
l’arrière, possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s ouvertures <strong>de</strong> dimension<br />
plus réduite. En face nord, une ouverture circu<strong>la</strong>ire<br />
unique éc<strong>la</strong>ire <strong>la</strong> cage d’escaliers et donne un<br />
point <strong>de</strong> vue vers l’arrière du jardin. À l’avant, une<br />
double terrasse oblique suit <strong>la</strong> limite ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
parcelle et couvre un portique d’entrée, le garage<br />
ainsi qu’une cave.<br />
Trois chambres avec mezzanine<br />
L’habitation s’organise sur quatre niveaux avec, en<br />
bas, le garage, <strong>la</strong> cave extérieure, l’entrée <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
vil<strong>la</strong>, une salle <strong>de</strong> jeux partiellement enterrée et<br />
les locaux <strong>de</strong> service (chaufferie, buan<strong>de</strong>rie, cave).<br />
Béton gris c<strong>la</strong>ir pour <strong>la</strong> partie semi-enterrée, crépi gris foncé<br />
sur structure bois à l’étage médian et bardage <strong>de</strong> mélèze pré-grisé<br />
pour <strong>la</strong> partie supérieure <strong>de</strong> cette <strong>maison</strong> singulière.<br />
Abondance <strong>de</strong> verre en baies et fenêtres,<br />
mais aussi en gar<strong>de</strong>-corps extérieur<br />
et intérieur.<br />
C’est à l’arrière que l’on perçoit<br />
le mieux <strong>la</strong> composition en trapèze.<br />
Une faça<strong>de</strong> nord uniquement ouverte<br />
d’un oculus sur <strong>la</strong> montée d’escalier,<br />
<strong>de</strong>s faces <strong>la</strong>térales rabattues vers<br />
l’arrière avec <strong>de</strong> petites ouvertures.<br />
Et une <strong>la</strong>rge partie sud qui optimise<br />
l’ensoleillement avec <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s baies<br />
et <strong>de</strong>s panneaux so<strong>la</strong>ires sur le toit.<br />
À l’étage principal, les espaces<br />
<strong>de</strong> séjour, avec cuisine, salle à<br />
manger, salon et, sur l’arrière,<br />
<strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> service (cellier et<br />
WC visiteurs). Les baies vitrées<br />
coulissantes donnent accès à <strong>la</strong><br />
terrasse sud revêtue <strong>de</strong> <strong>la</strong>mes<br />
<strong>de</strong> bois. À l’étage supérieur, trois<br />
chambres en duplex. Chacune<br />
comprend une galerie supérieure servant <strong>de</strong><br />
bureau ou d’espace <strong>de</strong> jeux pour les enfants. Les<br />
espaces sanitaires et le dressing se trouvent sur <strong>la</strong><br />
partie arrière, sous les mezzanines.<br />
30 cm d’iso<strong>la</strong>nt<br />
Coté technique, <strong>la</strong> <strong>maison</strong> est protégée par<br />
plus <strong>de</strong> 30 cm d’iso<strong>la</strong>tion thermique, que ce<br />
soit dans les parties en béton contre terre ou<br />
dans l’ossature bois <strong>de</strong>s étages supérieurs. Elle<br />
est chauffée par une pompe à chaleur (PAC)<br />
avec son<strong>de</strong> géothermique, même si <strong>la</strong> majeure<br />
partie <strong>de</strong> l’année, ce chauffage est <strong>pratique</strong>ment<br />
inutile, car <strong>la</strong> structure so<strong>la</strong>ire passive remplit son<br />
rôle et permet <strong>de</strong> capter l’énergie nécessaire à<br />
l’intersaison. Le chauffage est assuré à 100 % par<br />
<strong>la</strong> PAC. Elle fournit aussi 55 % <strong>de</strong>s besoins en eau<br />
chau<strong>de</strong> sanitaire. La différence est apportée par<br />
les panneaux so<strong>la</strong>ires pour 36 % et l’électricité,<br />
en ultime recours, pour 9 %. Cette construction<br />
possè<strong>de</strong> une venti<strong>la</strong>tion douce à double flux pour<br />
assurer un renouvellement permanent <strong>de</strong> l’air. L’air<br />
frais est amené par un puits canadien ceinturant <strong>la</strong><br />
moitié <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> et qui permet <strong>de</strong> préchauffer<br />
l’air en hiver et <strong>de</strong> le rafraîchir en été en le faisant<br />
passer dans <strong>de</strong>s conduites enterrées.<br />
42<br />
43
Architecture<br />
Minergie P.<br />
Les fondations semi-enterrées en béton sont isolées par 30 cm<br />
<strong>de</strong> polystyrène. Le décaissement est mis à profit pour installer<br />
un puits canadien qui ceinture <strong>la</strong> <strong>maison</strong> et permet <strong>de</strong> préchauffer<br />
l’air entrant par <strong>la</strong> vmc double flux.<br />
À l’intérieur, <strong>de</strong>s matériaux sobres et contemporains ont été retenus.<br />
Le bois est présent par l’expression <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nchers<br />
supérieurs (solivage) qui est gardé visible. La tonalité générale<br />
est dans les gris c<strong>la</strong>irs, beiges ou anthracite. Seuls les espaces<br />
<strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion sont soulignés par une couleur rouge qui dynamise<br />
l’expression spatiale.<br />
L’organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie nuit est très intéressante. Les trois<br />
chambres sont en duplex, elles disposent toutes d’une mezzanine.<br />
Minergie Passif est un <strong>la</strong>bel <strong>de</strong> certification <strong>de</strong><br />
bâtiments sains et écologiques, d’origine suisse. Il<br />
correspond aux critères du Passiv Haus allemand<br />
et du Bâtiment à Basse Consommation (BBC)<br />
français, mais il est considéré comme le plus<br />
strict au niveau européen. Il est proposé dans<br />
l’hexagone pour vali<strong>de</strong>r un haut niveau <strong>de</strong><br />
performance. Le bâtiment entier est considéré<br />
comme un système intégral, avec l’enveloppe<br />
du bâtiment et les instal<strong>la</strong>tions techniques, dont<br />
<strong>la</strong> qualité est mesurée par <strong>la</strong> consommation<br />
d’énergie. Il prend aussi en compte les appareils<br />
électroménagers (c<strong>la</strong>sse A minimum). Les<br />
principales exigences sont :<br />
– énergies renouve<strong>la</strong>bles so<strong>la</strong>ires<br />
– étanchéité à l’air<br />
– iso<strong>la</strong>tion thermique entre 20 et 35 cm<br />
– triple vitrage<br />
– distribution <strong>de</strong> chaleur par air possible<br />
– appareils électroménagers <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A<br />
– vmc double flux<br />
– besoin <strong>de</strong> puissance thermique maximale<br />
pour l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> chauffage : 10 W/m 2<br />
(avec vmc)<br />
– consommation d’énergie : 30 kWh/ep/m 2 /an<br />
sans modu<strong>la</strong>tion d’altitu<strong>de</strong><br />
Préfabriqués en atelier,les étages supérieurs sont à ossature<br />
bois avec 30 cm d’iso<strong>la</strong>nt naturel. L’étanchéité à l’air entre<br />
les modules <strong>de</strong> murs et les menuiseries a été contrôlée<br />
par un test blower-door.<br />
Confort<br />
Parmi les autres équipements techniques,<br />
citons une instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> domotique, l’aspirateur<br />
centralisé ainsi qu’un réservoir <strong>de</strong> récupération<br />
<strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> pluie, tous <strong>de</strong>s éléments favorables<br />
au confort <strong>de</strong>s habitants, mais qui ont aussi<br />
été retenus dans un souci <strong>de</strong> préservation <strong>de</strong><br />
l’environnement. La <strong>maison</strong> a passé avec succès<br />
le test d'étanchéité à l'air (BlowerDoor) exigé par<br />
le <strong>la</strong>bel Minergie P. Le test fut effectué au moment<br />
où <strong>la</strong> <strong>maison</strong> était fermée, mais avant <strong>la</strong> réalisation<br />
<strong>de</strong>s finitions intérieures et <strong>la</strong> pose <strong>de</strong> l’iso<strong>la</strong>tion<br />
périphérique, ceci pour permettre d’éventuelles<br />
corrections tant que les structures principales sont<br />
facilement accessibles.<br />
Architecte : <strong>Tomas</strong> Miku<strong>la</strong>s – Maracon, Suisse.<br />
La cheminée à foyer fermé est équipée d’un récupérateur <strong>de</strong> chaleur.<br />
Garage et caves sont<br />
dissociés du bâti principal<br />
qui se développe<br />
sur quatre niveaux.<br />
Les trois chambres<br />
disposent<br />
d’une mezzanine<br />
sous les toits.<br />
Le séjour s’ouvre<br />
sur <strong>la</strong> terrasse au sud.<br />
Les pièces <strong>de</strong> service forment<br />
un tampon côté nord.<br />
44 45
Chauffage<br />
Infos<br />
GF SERVIVES<br />
Chaudière multi-combustible <strong>de</strong><br />
245 kW <strong>de</strong> puissance acceptant<br />
sciure, copeaux, granulés,<br />
coquille <strong>de</strong> noix, elle est dotée<br />
d’un échangeur <strong>de</strong> chaleur, d’un<br />
foyer en acier réfractaire avec<br />
enduit et pierre <strong>de</strong> Silice. Alimentée<br />
par vis sans fin accessible<br />
sur toute sa longueur (G50).<br />
Modu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> puissance automatique<br />
en fonction du ren<strong>de</strong>ment<br />
<strong>de</strong> combustion par son<strong>de</strong><br />
<strong>la</strong>mbda. Pupitre <strong>de</strong> comman<strong>de</strong><br />
programmable ou en service<br />
continu. Allumage électrique<br />
automatique par venti<strong>la</strong>tion d’air<br />
chaud soufflé.<br />
RAVELLI ECOTECK<br />
HRV 135 est un thermopoêle <strong>de</strong><br />
17 kW, équipé d'une soufflerie<br />
et d'échangeurs en acier inox,<br />
<strong>de</strong>stiné à chauffer <strong>la</strong> pièce principale.<br />
Son ren<strong>de</strong>ment est <strong>de</strong><br />
plus <strong>de</strong> 90 %. Son habil<strong>la</strong>ge, en<br />
acier ou en céramique, est disponible<br />
en différentes couleurs.<br />
En plus que chauffer l'eau pour<br />
les radiateurs, Riviera a un venti<strong>la</strong>teur<br />
qui lui permet <strong>de</strong> chauffer<br />
l'air par diffusion : cette caractéristique<br />
en fait une source <strong>de</strong><br />
chaleur particulièrement riche et<br />
<strong>de</strong> gran<strong>de</strong> polyvalence.<br />
QAITO 2.5<br />
Simple et d'un élégant <strong>de</strong>sign<br />
ce nouveau mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> chauffage<br />
est capable d'offrir à une pièce<br />
à vivre les 2 ou 3 °C <strong>de</strong> température<br />
supplémentaires pour<br />
affronter les trop fraîches soirées<br />
<strong>de</strong> printemps ou d'automne. L'ingéniosité<br />
et l'utilité du Qaïto 2.5,<br />
inventé en 2010, lui a valu <strong>la</strong><br />
médaille d'or 2011 du Concours<br />
Lépine. Qaïto 2.5 se pose tout<br />
simplement dans un foyer fermé,<br />
un insert ou un poêle à bois, où<br />
il brûlera dans son propre foyer<br />
2,5 litres <strong>de</strong> pellets. Energie<br />
renouve<strong>la</strong>ble, écologique et<br />
économique les pellets procurent<br />
une combustion <strong>de</strong> 5 kW<br />
au kilo, sans o<strong>de</strong>ur ni fumée, et<br />
épargnent bien <strong>de</strong>s corvées <strong>de</strong><br />
bois. Qualité supplémentaire,<br />
et non superflue, Qaïto 2.5 est<br />
100 % « ma<strong>de</strong> in France » !<br />
PERGE<br />
Gervanne est un hydro-pôele à<br />
granulés <strong>de</strong> 17 kW <strong>de</strong> dimensions<br />
compactes. Il est proposé<br />
en 3 coloris. Il est équipé d'un<br />
écran <strong>de</strong> contrôle simple d'utilisation<br />
et d'une lecture aisée.<br />
Celui-ci permet d'accé<strong>de</strong>r aux<br />
fonctions <strong>de</strong> confort indispensable<br />
au client ainsi qu'au paramètre<br />
<strong>de</strong> rég<strong>la</strong>ge nécessaire<br />
à l'instal<strong>la</strong>teur pour l'adapter<br />
aux exigences <strong>de</strong> l'instal<strong>la</strong>tion.<br />
L'hydro-poêle Gervanne offre<br />
une véritable solution <strong>de</strong> chauffage<br />
central à granulés avec un<br />
ren<strong>de</strong>ment exceptionnel (jusqu'à<br />
97,8 %) et <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong><br />
CO 2<br />
<strong>de</strong> 0,04 % et émissions<br />
<strong>de</strong> poussières extrêmement<br />
réduites.<br />
FONTE FLAMME<br />
Dans le souci d'allier performance<br />
et compétitivité, Fonte F<strong>la</strong>mme<br />
<strong>la</strong>nce sa nouvelle gamme <strong>de</strong><br />
Foyers avec le 700 F<strong>la</strong>shvision<br />
et le 775 Spécialvision. Succédant<br />
à l'ancienne, elle en hérite<br />
sa robustesse, ses parois en<br />
fonte épaisse, sa qualité <strong>de</strong> fabrication,<br />
ses 2 c<strong>la</strong>pets qui facilitent<br />
l'allumage et permettent un<br />
parfait contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> puissance<br />
<strong>de</strong> chauffe, sa gran<strong>de</strong> vision du<br />
feu et sa vitre pyrolyse autonettoyante.<br />
Ces critères se sont vus<br />
renforcer grâce à <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong><br />
recherche et développement.<br />
En effet, les principes <strong>de</strong> combustion<br />
ont beaucoup évolués<br />
(2 brevets ont été déposés)<br />
afin <strong>de</strong> répondre aux exigences<br />
et besoins environnementaux<br />
actuels.<br />
HASE<br />
Avec une puissance <strong>de</strong> 2 à 5 kW,<br />
le poêle Merida a été conçu pour<br />
les habitations mo<strong>de</strong>rnes à faible<br />
consommation d’énergie. Ici le<br />
modèle Merida en édition spéciale<br />
Lave avec son corps en<br />
acier noir, un habil<strong>la</strong>ge en céramique<br />
spéciale, lisse et satinée<br />
faite à <strong>la</strong> main. Hauteur : 135,5 cm<br />
– Largeur : 37 cm – Profon<strong>de</strong>ur :<br />
41 cm – Puissance : 4 kW (adapté<br />
BBC) – Ren<strong>de</strong>ment : 80 % –<br />
Console tournante à 180°.<br />
HERZ<br />
La chaudière Herz BioFire est une<br />
réponse aux gros projets grâce à<br />
sa possibilité <strong>de</strong> fonctionner en<br />
casca<strong>de</strong> permettant <strong>de</strong> réaliser<br />
<strong>de</strong>s projets jusqu’à 2 000 kW.<br />
Parmi ses atouts citons sa son<strong>de</strong><br />
Lambda. Intégrée, elle contrôle<br />
en permanence les gaz <strong>de</strong> combustion,<br />
il est possible d’atteindre<br />
en permanence <strong>de</strong> parfaites<br />
valeurs <strong>de</strong> combustion et <strong>de</strong><br />
faibles valeurs d’émissions. La<br />
son<strong>de</strong> Lambda corrige <strong>la</strong> quantité<br />
<strong>de</strong> combustible nécessaire<br />
ainsi que <strong>la</strong> quantité d’air secondaire<br />
afin <strong>de</strong> toujours<br />
obtenir <strong>la</strong><br />
Herz<br />
plus propre <strong>de</strong>s combustions,<br />
et ce également en fonctionnement<br />
à puissance réduite. Il en<br />
résulte une baisse <strong>de</strong>s besoins<br />
en combustible et une diminution<br />
<strong>de</strong>s valeurs d’émissions, même<br />
avec <strong>de</strong>s qualités <strong>de</strong> combustible<br />
différentes.<br />
BRISACH<br />
En 2012, Brisach <strong>de</strong>vient le<br />
premier réseau conventionné par<br />
Qualit’ENR pour dispenser <strong>la</strong> formation<br />
: appareils bois indépendants.<br />
Le centre <strong>de</strong> formation <strong>de</strong><br />
Brisach situé à Sainte Maxime<br />
est le premier <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession à<br />
être conventionné par Qualit’ENR<br />
pour dispenser une formation<br />
« appareils bois indépendants »<br />
reconnue pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>la</strong> qualification<br />
Qualibois. Choisir un<br />
instal<strong>la</strong>teur Qualibois permet au<br />
consommateur <strong>de</strong> s’assurer que :<br />
– Son instal<strong>la</strong>teur a suivi une formation<br />
rigoureuse en matière<br />
<strong>de</strong> connaissances, <strong>de</strong> maintenance,<br />
<strong>de</strong> <strong>pratique</strong>s techniques<br />
et <strong>de</strong> sécurité sur les produits<br />
Brisach.<br />
– L’instal<strong>la</strong>teur dispose <strong>de</strong> toutes<br />
les assurances nécessaires.<br />
– Il est éligible à certaines ai<strong>de</strong>s<br />
financières accordées par les<br />
pouvoirs publics pour une instal<strong>la</strong>tion<br />
réalisée par un professionnel<br />
Qualibois.<br />
FLAMME VERTE<br />
Depuis 2010, les industriels<br />
signataires <strong>de</strong> <strong>la</strong> charte F<strong>la</strong>mme<br />
Verte « appareils indépendants »,<br />
encouragés par l’A<strong>de</strong>me, se sont<br />
engagés à faire contrôler leurs<br />
appareils <strong>de</strong> chauffage au bois<br />
les mieux vendus sur le marché<br />
français par un organisme indépendant,<br />
Certita*. Les premiers<br />
résultats viennent d’être publiés.<br />
Désormais chaque année, <strong>de</strong><br />
manière aléatoire, Certita sélectionne<br />
les appareils F<strong>la</strong>mme<br />
Verte les plus représentatifs du<br />
marché pour les soumettre à<br />
<strong>de</strong>s tests, réalisés par <strong>de</strong>s <strong>la</strong>boratoires<br />
notifiés. À cette occasion,<br />
il est possible qu’un équipement<br />
per<strong>de</strong> son <strong>la</strong>bel F<strong>la</strong>mme Verte<br />
ou qu’en revanche si les performances<br />
se révèlent supérieures<br />
à celles affichées sur l’appareil,<br />
ce <strong>de</strong>rnier intègre <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse<br />
d’étoiles supérieure. La première<br />
série <strong>de</strong> contrôles a donné les<br />
résultats suivants : sur douze<br />
appareils testés, neuf, qui étaient<br />
conformes aux critères affichés,<br />
conservent leur c<strong>la</strong>sse d’origine,<br />
<strong>de</strong>ux gagnent une étoile, et un<br />
appareil se trouve rétrogradé en<br />
c<strong>la</strong>sse 4 étoiles.<br />
46 47
Chauffage<br />
L’eau chau<strong>de</strong> sanitaire :<br />
1 re dépense d’énergie<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> ?<br />
Avec une iso<strong>la</strong>tion thermique <strong>de</strong> plus en plus performante, les consommations<br />
<strong>de</strong> chauffage vont fortement diminuer dans les années à venir. Mais il n’en ira pas<br />
<strong>de</strong> même pour l’eau chau<strong>de</strong> sanitaire qui pourrait atteindre jusqu’à 50 % du coût<br />
<strong>de</strong>s dépenses énergétiques. Pourtant, si les volumes d’eau chau<strong>de</strong> augmentent<br />
avec <strong>la</strong> qualité du confort <strong>de</strong>s logements, il est aisé d’en diminuer le prix.<br />
D<br />
evant <strong>la</strong> multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> solutions techniques,<br />
un petit inventaire s’impose. Le salon<br />
« Interclima+elec », dédié à l’efficacité énergétique<br />
et aux énergies renouve<strong>la</strong>bles pour les<br />
spécialistes du génie climatique et du génie électrique,<br />
qui s’est déroulé à Paris en Février nous<br />
offrait l’occasion <strong>de</strong> découvrir les gran<strong>de</strong>s tendances<br />
et les innovations d’une filière dynamique et<br />
en pleine mutation. Avec près <strong>de</strong> 550 000 chauffe-eau<br />
installés par an, l’offre est d’une gran<strong>de</strong><br />
diversité. Rien que pour le chauffe-eau thermodynamique,<br />
qui ne représente <strong>de</strong> 2 % du marché, on<br />
relevait 79 modèles sous 34 marques différentes !<br />
L’eau chau<strong>de</strong> sanitaire peut être produite par une<br />
chaudière, un chauffe-eau instantané ou à accumu<strong>la</strong>tion,<br />
avec <strong>de</strong>s énergies fossiles, électriques<br />
ou renouve<strong>la</strong>bles, avec une pompe à chaleur, un<br />
système thermodynamique air/eau, à con<strong>de</strong>nsation<br />
ou so<strong>la</strong>ire. On voit même apparaître le coup<strong>la</strong>ge <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> production d’eau chau<strong>de</strong> avec <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion.<br />
Quels besoins ?<br />
Pour s’y retrouver, <strong>la</strong> première étape est un état <strong>de</strong>s<br />
lieux du logement à rénover ou à construire pour<br />
abor<strong>de</strong>r les gran<strong>de</strong>s questions qui vont déterminer<br />
le choix final. Le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie, le nombre d’habitants<br />
et <strong>de</strong> salles <strong>de</strong> bains permettra d’établir le<br />
volume d’eau nécessaire et surtout l’ampleur <strong>de</strong>s<br />
pics <strong>de</strong> consommation. Ensuite, intervient <strong>la</strong> configuration<br />
<strong>de</strong>s espaces avec <strong>la</strong> possibilité d’installer<br />
un équipement volumineux (ballon), <strong>de</strong> développer<br />
un réseau <strong>de</strong> tuyaux discret ou pas. Quant à<br />
<strong>la</strong> source d’énergie, il faut analyser <strong>la</strong> possibilité<br />
d’installer <strong>de</strong>s capteurs so<strong>la</strong>ires thermiques sur un<br />
toit, un balcon ou une faça<strong>de</strong>, <strong>de</strong> se raccor<strong>de</strong>r à<br />
un réseau <strong>de</strong> gaz urbain ou d’utiliser les énergies<br />
Chaudière murale gaz à con<strong>de</strong>nsation<br />
avec <strong>la</strong> modu<strong>la</strong>tion <strong>la</strong> plus basse du<br />
marché. La Con<strong>de</strong>ns 7 500 W bénéficie<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> technologie con<strong>de</strong>nsation<br />
permettant d’utiliser <strong>la</strong> quasi totalité<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur fournie par <strong>la</strong> combustion,<br />
y compris <strong>la</strong> chaleur <strong>la</strong>tente présente<br />
dans <strong>la</strong> vapeur d’eau. Le rapport<br />
<strong>de</strong> modu<strong>la</strong>tion est exceptionnel, <strong>de</strong> 0,9<br />
à 9 kW, avec un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 109 %.<br />
Elle garantit au consommateur plus<br />
<strong>de</strong> 30 % d’économies par an par<br />
rapport à une chaudière c<strong>la</strong>ssique.<br />
La chaudière distribue <strong>de</strong> très petites quantités <strong>de</strong> chaleur sans<br />
jamais s’arrêter ce qui limite au maximum le nombre <strong>de</strong> cycles <strong>de</strong><br />
fonctionnement augmentant ainsi <strong>la</strong> longévité <strong>de</strong>s composants. En<br />
phase avec les exigences <strong>de</strong>s <strong>la</strong>bels réglementaires (RT 2012) avec<br />
une consommation énergétique <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 50 kWh/m 2 ainsi qu’une<br />
réduction <strong>de</strong>s émissions polluantes NOx et CO 2<br />
pour le respect <strong>de</strong><br />
l’environnement. Poids : 52 kg. Bosch Thermotechnologie.<br />
Les chauffe-eau thermodynamiques Aquanex<br />
<strong>de</strong> Chaffoteaux s’adaptent à toutes les<br />
configurations. Ils sont aussi faciles à installer<br />
qu’un chauffe-eau électrique. Aquanext prend<br />
les calories, soit dans l’air ambiant d’une pièce<br />
non chauffée (garage, buan<strong>de</strong>rie), soit dans<br />
l’air extérieur. Caractéristiques techniques :<br />
8h temps <strong>de</strong> chauffe record même à - 5°, 70 %<br />
d’économies d’énergie par rapport à<br />
un chauffe-eau électrique c<strong>la</strong>ssique,<br />
32 % d’économies sur un tarif<br />
électrique avec un fonctionnement<br />
uniquement en heures creuses,<br />
COP <strong>de</strong> 3,3 à 7°C, jusqu’à 549 litres<br />
d’eau chau<strong>de</strong> disponible à 40°.<br />
Chaffoteaux Aquanext split.<br />
employées pour le chauffage. La qualité du dimensionnement<br />
<strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion est décisive pour<br />
garantir <strong>la</strong> performance attendue. Si, elle est inférieure<br />
aux besoins, il est toujours désagréable <strong>de</strong><br />
La solution mixte <strong>de</strong> Clipsol est unique sur le marché.<br />
Elle permet <strong>de</strong> produire à <strong>la</strong> fois <strong>de</strong> l’eau chau<strong>de</strong>, du chauffage<br />
et <strong>de</strong> l’électricité.<br />
• Pratique : un seul capteur sur le toit, une seule déc<strong>la</strong>ration<br />
<strong>de</strong> travaux, une seule intervention <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>teur pour un temps<br />
<strong>de</strong> montage réduit (3 à 4 jours).<br />
• Confortable : <strong>de</strong> l’eau chau<strong>de</strong> gratuite, immédiatement disponible<br />
et abondante.<br />
• Économique : un gain <strong>de</strong> 50 à 80 % sur <strong>la</strong> facture d’eau chau<strong>de</strong>.<br />
• Gain annuel jusqu’à 1 600 € en revendant sa production<br />
d’électricité au réseau.<br />
• Optimisation du crédit d’impôt.<br />
• Esthétique : intégration architecturale parfaite grâce à une trame<br />
i<strong>de</strong>ntique <strong>de</strong>s parties thermiques et photovoltaïques.<br />
• Aucune tuyauterie visible sur <strong>la</strong> toiture.<br />
En neuf comme en rénovation.<br />
finir une douche à l’eau froi<strong>de</strong>. Si elle est supérieure,<br />
ce sont <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> litres d’eau <strong>de</strong> trop<br />
qui seront maintenus à haute température durant<br />
<strong>de</strong>s années.<br />
Les ai<strong>de</strong>s financières<br />
Plusieurs équipements bénéficient <strong>de</strong> crédits d’impôts<br />
au titre du développement durable. Inclus ou<br />
non dans un bouquet <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> rénovation, le<br />
montant peut aller <strong>de</strong> 15 à 34 % du prix du matériel<br />
(hors main d’œuvre) pour les pompes à chaleur et<br />
les instal<strong>la</strong>tions au bois. Mention spéciale pour le<br />
so<strong>la</strong>ire thermique qui bénéficie du crédit d’impôt<br />
jusqu’à 40 % limité à 1 000 euros par m 2 <strong>de</strong> capteur<br />
so<strong>la</strong>ire et <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s directes par beaucoup <strong>de</strong> collectivités<br />
locales ( voir toutes les ai<strong>de</strong>s recensées<br />
dans nos pages « Ai<strong>de</strong>s financières »).<br />
Les règles<br />
Les normes <strong>de</strong> production <strong>de</strong> cette eau chau<strong>de</strong> sont<br />
précises. Elles doivent répondre à l’arrêté du 23 juin<br />
1978 qui fixe le seuil maximum <strong>de</strong> température<br />
Longévité<br />
La durée <strong>de</strong> vie d’un chauffe-eau dépend <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
qualité <strong>de</strong> l’eau, qui dépend <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux critères : le<br />
<strong>de</strong>gré TH et <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> nitrates, chlorures et<br />
sulfates.<br />
• Le <strong>de</strong>gré TH. L’eau est dure (<strong>de</strong> 15 à 50 °f)<br />
ou entartrante lorsqu’elle contient beaucoup<br />
<strong>de</strong> magnésium et <strong>de</strong> calcium. Ce qui est bénéfique<br />
pour <strong>la</strong> protection <strong>de</strong> <strong>la</strong> cuve. Lorsque ces<br />
éléments sont peu présents, ou complètement<br />
absents, elle est douce (0 à 14 °f). Dans ce cas,<br />
elle est agressive pour <strong>la</strong> cuve du chauffe-eau.<br />
• La quantité <strong>de</strong> nitrates, chlorures et sulfates.<br />
Ces éléments accentuent <strong>la</strong> corrosion <strong>de</strong>s<br />
métaux. L’eau est alors très agressive pour <strong>la</strong> cuve<br />
<strong>de</strong> l’appareil.<br />
La nouvelle gamme <strong>de</strong>s chaudières<br />
Modulens De Dietrich représente<br />
<strong>la</strong> solution idéale pour l’habitat BBC<br />
en matière <strong>de</strong> chauffage et d’eau<br />
chau<strong>de</strong> sanitaire. La technique<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> con<strong>de</strong>nsation limite <strong>la</strong> quantité<br />
d’énergie utilisée, le brûleur à gaz<br />
modu<strong>la</strong>nt réduit au maximum les rejets<br />
polluants et <strong>la</strong> toute nouvelle régu<strong>la</strong>tion<br />
est très performante. De plus, Modulens<br />
offre <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> coupler<br />
sa chaudière à con<strong>de</strong>nsation avec<br />
le so<strong>la</strong>ire pour faire encore plus<br />
d’économies. Esthétique, sobre<br />
et mo<strong>de</strong>rne, équipée d’une porte<br />
verrouillée pour une sécurité électrique<br />
optimale. La régu<strong>la</strong>tion Diematic<br />
iSystem offre une parfaite ergonomie<br />
<strong>de</strong> programmation. Jusqu’à 30 %<br />
d’économies par rapport à une chaudière ancienne génération.<br />
Échangeur monobloc ultra réactif <strong>de</strong> 15 kW, 25 kW ou 35 kW,<br />
en aluminium, à très haut ren<strong>de</strong>ment annuel d’exploitation jusqu’à<br />
109 %. Il permet un réchauffage <strong>de</strong> l’eau encore plus rapi<strong>de</strong> avec un<br />
débit jusqu’à 25,5 litres par minute. Modu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> puissance <strong>de</strong><br />
22 à 100 % grâce aux brûleurs modu<strong>la</strong>nts. Environnement préservé<br />
grâce aux faibles rejets <strong>de</strong> gaz polluants en NOx (< 20 mg/kWh) et en<br />
CO (< 15 mg/kWh). Modulens est c<strong>la</strong>ssée 4****CE. Ballon so<strong>la</strong>ire<br />
220 litres à coupler à <strong>la</strong> chaudière pour réaliser un système multiénergies.<br />
En neuf et rénovation. De Dietrich Thermique Modulens.<br />
<strong>de</strong> l’eau aux points <strong>de</strong> puisage (au robinet) : inférieur<br />
à 60°. On pourrait penser qu’une température<br />
plus élevée dans les ballons <strong>de</strong> stockage<br />
serait intéressante, mais, ce n’est pas le cas, car<br />
elle favorise l’entartrage qui réduit les performances<br />
<strong>de</strong> l’appareil. En <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 55°, le danger<br />
48 49
Chauffage<br />
À <strong>la</strong> fois économique et écologique,<br />
<strong>la</strong> chaudière gaz au sol<br />
à con<strong>de</strong>nsation Twineo<br />
est une solution <strong>de</strong> chauffage<br />
et <strong>de</strong> production d’eau chau<strong>de</strong><br />
performante. Elle trouve<br />
sa p<strong>la</strong>ce dans les espaces les plus<br />
réduits grâce à ses dimensions<br />
très compactes. À l’aise dans un<br />
logement BBC, elle résout<br />
à <strong>la</strong> perfection l’équation : baisse<br />
<strong>de</strong>s factures d’énergie + réduction<br />
<strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong><br />
serre. De plus, Twineo peut produire<br />
<strong>de</strong> l’eau chau<strong>de</strong> gratuitement en y associant <strong>de</strong>s panneaux so<strong>la</strong>ires.<br />
Neuf et rénovation. De Dietrich Twineo.<br />
Chaudière murale gaz<br />
à con<strong>de</strong>nsation avec pompe<br />
à chaleur intégrée air/eau.<br />
Solution biénergie monobloc,<br />
sans unité extérieure, aux mêmes<br />
dimensions qu’une chaudière<br />
à gaz. Le principe : <strong>la</strong> pompe<br />
à chaleur n’est mise en service que<br />
si son ren<strong>de</strong>ment est strictement<br />
supérieur à celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaudière<br />
à con<strong>de</strong>nsation, elle même<br />
modu<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> 20 à 100 % <strong>de</strong> sa<br />
charge. La régu<strong>la</strong>tion du système<br />
calcule ce ren<strong>de</strong>ment en temps<br />
réel en intégrant les relevés<br />
<strong>de</strong> température effectués par <strong>de</strong>s son<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>cées à l’extérieur ainsi<br />
que sur le circuit <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong> l’eau chau<strong>de</strong>. Une innovation<br />
centrée sur <strong>la</strong> réduction d’émission <strong>de</strong> CO 2<br />
et <strong>la</strong> réduction<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> l’énergie primaire (<strong>de</strong> 10 à 20 %).<br />
Ce générateur optimisé permet <strong>de</strong>s gains supplémentaires<br />
par rapport à une chaudière à con<strong>de</strong>nsation <strong>de</strong> <strong>de</strong>rnière génération<br />
(10 à 20 %). Puissance <strong>de</strong> 4 à 24 kW. Pompe à chaleur : COP<br />
<strong>de</strong> 3,5. Poids : 80 Kg, Neuf et rénovation. ELM B<strong>la</strong>nc Mégalis<br />
Con<strong>de</strong>ns Hybri<strong>de</strong>.<br />
provient d’une prolifération bactérienne notamment<br />
<strong>la</strong> légionnelle. Elle s’installe dans les instal<strong>la</strong>tions<br />
d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire avec une température<br />
inférieure à 55°. En <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 19-20°, <strong>la</strong> bactérie<br />
est présente en faible concentration. Elle prolifère<br />
entre 25 et 45°, dans les eaux stagnantes. Certains<br />
chauffe-eau possè<strong>de</strong>nt un dispositif particulier,<br />
qui porte l’eau à très haute température durant<br />
quelques minutes pour éliminer les bactéries à un<br />
rythme régulier.<br />
Sans ballon<br />
Ces chauffe-eau sans stockage doivent produire<br />
<strong>de</strong> façon continue, à <strong>la</strong> température souhaitée et<br />
dans les quantités nécessaires l’eau chau<strong>de</strong> sanitaire.<br />
Ils réc<strong>la</strong>ment pour ce<strong>la</strong> une forte puissance.<br />
Ils fonctionnent automatiquement, avec un faible<br />
encombrement et un faible poids. Ils sont soit à<br />
gaz, soit électrique. Pas <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> l’eau,<br />
donc pas risque <strong>de</strong> légionnelle. Pas non plus <strong>de</strong><br />
perte <strong>de</strong> chaleur par l'enveloppe d'un ballon.<br />
• Le chauffe-eau instantané électrique : Le<br />
système ne fonctionne qu’au soutirage, c’està-dire<br />
en continu lors du passage <strong>de</strong> l’eau dans<br />
l’appareil. Le débit dépend <strong>de</strong> <strong>la</strong> puissance <strong>de</strong><br />
l’instal<strong>la</strong>tion. Ce système est très courant dans <strong>de</strong><br />
nombreux pays, mais très peu distribué en France,<br />
car il est incompatible avec <strong>la</strong> politique tarifaire<br />
d'EDF. Quand <strong>la</strong> puissance instantanée dépasse<br />
les 15 kW, elle rend l'abonnement au compteur<br />
prohibitif. Le chauffe-eau électrique instantané est<br />
donc réservé aux faibles usages ou aux points <strong>de</strong><br />
puisage isolés. Très faible encombrement (jusqu’à<br />
9 x 16 cm) et petit prix (à partir <strong>de</strong> 150 euros).<br />
• Le chauffe-eau gaz instantané : Pas <strong>de</strong><br />
contrainte <strong>de</strong> stockage, <strong>de</strong> déperdition, ni <strong>de</strong><br />
dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> mise en route, et certains n’ont même<br />
pas besoin d’être raccordés à un conduit <strong>de</strong> cheminée.<br />
Il est avantageux si l’appareil possè<strong>de</strong> un<br />
allumage automatique du brûleur sans veilleuse.<br />
Mais il peut être contraignant si le brûleur s’éteint<br />
quand on ne fait couler qu’un mince filet d’eau. Le<br />
débit est généralement compris entre 5 et 17 litres<br />
par minute.<br />
Les générateurs à accumu<strong>la</strong>tion<br />
La <strong>de</strong>uxième famille <strong>de</strong> production d’eau chau<strong>de</strong><br />
domestique est <strong>la</strong> plus développée et <strong>la</strong> plus<br />
variée. L’eau est chauffée et maintenue à température<br />
dans un réservoir calorifugé qui doit possé<strong>de</strong>r<br />
une contenance élevée, un excellent débit aux<br />
heures <strong>de</strong> pointe et <strong>de</strong> faibles pertes à l’arrêt.<br />
Une centrale pour quatre fonctions ! Centrale<br />
thermodynamique monobloc « air et eau »<br />
pour le chauffage, <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion double flux,<br />
le rafraîchissement et <strong>la</strong> production d’Eau<br />
Chau<strong>de</strong> Sanitaire . Le confort toute l’année<br />
avec <strong>de</strong>s économies d’énergie procurées<br />
par un COP élevé (par - 7°C extérieur :<br />
4,6 en mo<strong>de</strong> chauffage et <strong>de</strong> 5,0 en mo<strong>de</strong><br />
ECS.). Qualité d’air par filtration efficace.<br />
Pas <strong>de</strong> recyc<strong>la</strong>ge pour un confort<br />
hygrométrique. Régu<strong>la</strong>tion pièce par pièce.<br />
Silencieux : iso<strong>la</strong>tion phonique renforcée,<br />
niveau acoustique < 35 dB(A). Compacité :<br />
système monobloc, pas d’unité extérieure,<br />
faible encombrement au sol. Neuf et rénovation. Certification<br />
Qualité : Norme NF pompe à chaleur, Label EHPA, Certification<br />
Eco-<strong>la</strong>bel. Hora Twin’R 4en1.<br />
Basé sur <strong>la</strong> technologie à double tubes sous vi<strong>de</strong> par filtre optique,<br />
ce système est jusqu’à cinq fois plus performant que le capteur<br />
p<strong>la</strong>n ou que <strong>de</strong>s tubes sous vi<strong>de</strong> à caloducs. La durée <strong>de</strong> vie est<br />
supérieure à 20 ans, les tubes résistent à <strong>de</strong>s impacts <strong>de</strong> grêlons<br />
<strong>de</strong> 25 mm. De plus, en cas <strong>de</strong> problème, il n’est pas nécessaire<br />
d’avoir recours à une intervention lour<strong>de</strong> <strong>de</strong> démontage, les tubes<br />
sous vi<strong>de</strong> sont interchangeables facilement. Les collecteurs<br />
à tubes sous vi<strong>de</strong> (iso<strong>la</strong>tion par le vi<strong>de</strong> et donc suppression<br />
<strong>de</strong>s ponts thermiques) assurent un bon fonctionnement dans toutes<br />
les gammes <strong>de</strong> température et offrent un excellent ren<strong>de</strong>ment<br />
en hiver. Performance d’absorption thermique <strong>de</strong> 19,63 KJ/K/m 2 ,<br />
Cette technologie permet une parfaite intégration dans l’architecture<br />
<strong>de</strong>s bâtiments grâce à sa gran<strong>de</strong> liberté d’instal<strong>la</strong>tion. En effet,<br />
les panneaux so<strong>la</strong>ires thermiques à tubes sous vi<strong>de</strong> peuvent être<br />
installés à <strong>la</strong> fois en toiture, en faça<strong>de</strong>, sur un toit terrasse, au sol.<br />
Neuf et rénovation. Imex CGI.<br />
Solution multi-énergies : Pompe<br />
à chaleur air/eau, production d’eau<br />
chau<strong>de</strong> et option so<strong>la</strong>ire dans<br />
un seul appareil compact. Utilisation<br />
en priorité <strong>de</strong> l’énergie gratuite<br />
<strong>de</strong> l’air et du soleil. Pompe à chaleur<br />
air/eau Inverter. Fusion du module<br />
hydraulique <strong>de</strong> <strong>la</strong> PAC et du ballon<br />
d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire avec échangeur<br />
so<strong>la</strong>ire intégré. De 6 à 8 kW, option<br />
so<strong>la</strong>ire intégrée <strong>de</strong> série, réversible.<br />
Volume d’accumu<strong>la</strong>teur 300 litres.<br />
Adapté au neuf. Rotex France – HPSU<br />
compact 308.<br />
• L’électrique à accumu<strong>la</strong>tion<br />
ou cumulus. Il permet <strong>de</strong> disposer d’un<br />
grand volume d’eau chau<strong>de</strong> à chaleur constante.<br />
Le faible investissement (<strong>de</strong> 150 à 750 euros TTC)<br />
est contrarié par un coût <strong>de</strong> fonctionnement élevé<br />
s’il n’est pas installé sur un compteur heures pleines-heures<br />
creuses (40 % moins cher). Mais,<br />
mal dimensionné, il peut tomber en panne d’eau<br />
Le système so<strong>la</strong>ire Thermodynamique So<strong>la</strong>r PST garantit<br />
jusqu’à 100 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> production d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire tout<br />
au long <strong>de</strong> l’année, <strong>de</strong> jour comme <strong>de</strong> nuit, en captant <strong>la</strong> chaleur<br />
ambiante du soleil, <strong>de</strong> <strong>la</strong> pluie et du vent, et ce, sans élément<br />
énergétique d’appui. Il est composé d’un panneau so<strong>la</strong>ire,<br />
d’un bloc thermodynamique et d’un accumu<strong>la</strong>teur d’une capacité<br />
<strong>de</strong> 250 litres. À l’intérieur du panneau, circule un liqui<strong>de</strong> réfrigérant<br />
écologique qui capte <strong>la</strong> chaleur environnementale et <strong>la</strong> transmet<br />
à l’eau contenue dans l’accumu<strong>la</strong>teur, permettant ainsi <strong>la</strong> production<br />
d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire jusqu’à 50°C. Grâce à <strong>de</strong>s économies al<strong>la</strong>nt<br />
jusqu’à 80 % sur <strong>la</strong> facture énergétique et un crédit d’impôt<br />
sur les chauffe-eau so<strong>la</strong>ires, il offre un amortissement rapi<strong>de</strong>.<br />
Le panneau so<strong>la</strong>ire (8 kg, 2 mètres sur 80 cm pour une épaisseur<br />
<strong>de</strong> 20 mm) est facilement maniable et peut être installé sur<br />
<strong>de</strong> multiples surfaces à <strong>de</strong>s inclinaisons <strong>de</strong> 0°à 90°. So<strong>la</strong>r PST.<br />
chau<strong>de</strong> si tout le mon<strong>de</strong> prend un bain… Il existe<br />
<strong>de</strong>s versions qui peuvent être re<strong>la</strong>ncées manuellement<br />
en heure pleine (1 euro pour 150 litres).<br />
Silencieux, sans combustion, il peut être installé<br />
n’importe ou dans <strong>la</strong> <strong>maison</strong>. Selon l’agressivité<br />
<strong>de</strong> l’eau, on choisira un thermoplongeur, une<br />
résistance directement au contact <strong>de</strong> l’eau, ou un<br />
stéatite, une résistance protégée par un fourreau<br />
émaillé.<br />
• Le ballon <strong>de</strong> stockage intégré dans une chaudière<br />
à gaz. Souple d’utilisation, peu encombrant,<br />
Système so<strong>la</strong>ire combiné pour le chauffage et <strong>la</strong> production d’eau<br />
chau<strong>de</strong>. Disponible en 4 tailles <strong>de</strong> 800 à 2 000 litres <strong>de</strong> stockage<br />
et <strong>de</strong> 10 à 25 m 2 <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> capteurs.<br />
Taux <strong>de</strong> couverture so<strong>la</strong>ire : Chauffage<br />
jusqu’à 50 %, eau chau<strong>de</strong> sanitaire<br />
jusqu’à 80 %. Le module d’eau<br />
chau<strong>de</strong> intelligent FWMi<br />
offre un confort accru sans<br />
risque <strong>de</strong> développement<br />
<strong>de</strong> légionelles tout en<br />
maximisant les apports<br />
so<strong>la</strong>ires au ballon.<br />
Capteurs so<strong>la</strong>ires certifiés<br />
So<strong>la</strong>rKeymark et/ou Avis<br />
Technique CSTB. Neuf et<br />
rénovation. Sonnenkraft Confort.<br />
50 51
Chauffage<br />
Vidanger un chauffe-eau<br />
Plus le calcaire se dépose à l’intérieur du chauffe-eau<br />
et plus le chauffe-eau a besoin d’énergie<br />
pour porter l’eau à <strong>la</strong> même température. Il faut<br />
donc le vidanger pour éliminer le calcaire tous les<br />
<strong>de</strong>ux à trois ans. Couper l’alimentation en énergie<br />
du chauffe-eau, gaz ou électricité, et l’arrivée<br />
d’eau froi<strong>de</strong> pour le vi<strong>de</strong>r totalement. Raccor<strong>de</strong>r <strong>la</strong><br />
vanne <strong>de</strong> vidange (présente sur tous les modèles)<br />
à <strong>de</strong>s récipients ou <strong>de</strong>s points d’évacuation. Puis<br />
ouvrir les robinets d’eau chau<strong>de</strong> <strong>de</strong>s douches,<br />
baignoires et <strong>la</strong>vabos, pour accélérer <strong>la</strong> vidange.<br />
Enfin, ouvrir <strong>la</strong> vanne <strong>de</strong> vidange du chauffe-eau<br />
pour vi<strong>de</strong>r complètement <strong>la</strong> cuve et évacuer les<br />
dépôts calcaires. Effectuer ensuite le remplissage<br />
complet avant <strong>de</strong> remettre en marche <strong>la</strong> source <strong>de</strong><br />
chaleur.<br />
70 % d’économie sur <strong>la</strong> facture<br />
d’eau chau<strong>de</strong> et un retour<br />
sur investissement <strong>de</strong> 4 ans avec<br />
Nuos d’ Ariston. Le bon calcul :<br />
Consommation annuelle d’une<br />
famille <strong>de</strong> 4 personnes : 3 850 kWh<br />
• Facture électrique annuelle<br />
en tarif <strong>de</strong> nuit avec un chauffe-eau<br />
électrique : 344 €<br />
• Prix moyen d’un chauffe-eau<br />
électrique 300 l en rénovation<br />
(TVA 5,5 %) : 1 070 €<br />
• Prix moyen d’un Nuos 250 l en<br />
rénovation (TVA 5,5 %) sans gaine :<br />
3 112 €<br />
• Prix moyen <strong>de</strong> Nuos après crédit<br />
d’impôt <strong>de</strong> 36 % : 1 992 €<br />
• Différence <strong>de</strong> prix entre Nuos<br />
et un chauffe-eau électrique : 922 €<br />
• Économies <strong>de</strong> fonctionnement<br />
avec Nuos (70 % d’économies<br />
sur 344 €) : 241 €<br />
• Durée d’amortissement : 922 €/241 € = 4 ans<br />
• Coût annuel <strong>de</strong> fonctionnement en tarif <strong>de</strong> nuit : 103 €<br />
mais l’usure du brûleur entre eau chau<strong>de</strong> et chauffage<br />
est plus rapi<strong>de</strong>. Ce type <strong>de</strong> chaudières est<br />
d’un coût élevé (2 500 euros).<br />
• Le ballon préparateur d’eau chau<strong>de</strong> indépendant<br />
avec serpentin couplé à une chaudière au<br />
fioul ou au bois ou un poêle à bois. L’appoint électrique<br />
est nécessaire pour bénéficier d’eau chau<strong>de</strong><br />
quand le chauffage est arrêté, plusieurs mois par<br />
an. Si <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion est aisée avec le fioul, le brûleur<br />
au bois doit être constamment alimenté.<br />
Un <strong>de</strong>sign unique !<br />
Waterslim est le premier<br />
chauffe-eau p<strong>la</strong>t. Il peut<br />
se p<strong>la</strong>cer dans une salle<br />
<strong>de</strong> bains ou dans une cuisine<br />
avec élégance.<br />
Des dimensions réduites :<br />
21 cm <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur<br />
et 60 cm <strong>de</strong> <strong>la</strong>rgeur qui<br />
permettent un gain <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ce<br />
<strong>de</strong> près d’1 m². Performant,<br />
il est au prix <strong>de</strong> 790 euros<br />
TTC pour une capacité<br />
<strong>de</strong> 170 litres. Waterslim.<br />
• Ballon préparateur avec serpentin couplé<br />
à un système <strong>de</strong> géothermie. Consommation<br />
d’électricité limitée, crédit d’impôt à l’instal<strong>la</strong>tion,<br />
compatibilité avec les capteurs so<strong>la</strong>ires, une géothermie<br />
<strong>de</strong> bonne qualité permet d’alimenter correctement<br />
un ballon d’eau chau<strong>de</strong>.<br />
Le chauffe-eau à énergie<br />
thermodynamique<br />
Système technique le plus récent basé sur une<br />
pompe à chaleur qui va récupérer les calories<br />
<strong>de</strong> l’air pour chauffer l’eau sanitaire. La pompe à<br />
chaleur air/eau (PAC) fonctionne par cycle frigorifique<br />
à compression électrique. Le niveau <strong>de</strong> performance<br />
est lié à <strong>la</strong> source <strong>de</strong> calories utilisée. Et<br />
là… tout est possible : Air ambiant, air extérieur,<br />
air extrait par VMC, sol, circuit hydraulique sous<br />
toiture métallique, sous panneau photovoltaïque,<br />
sous tuile <strong>de</strong> verre… Avec un chauffe-eau thermodynamique<br />
autonome, les économies d’énergie<br />
peuvent atteindre jusqu’à 70 % par rapport à<br />
une version ancienne et couvrir jusqu’à 70 % <strong>de</strong>s<br />
besoins en eau chau<strong>de</strong> sanitaire. Cette solution<br />
écologique nécessite néanmoins un complément,<br />
le plus souvent électrique. Autre aspect, en récupérant<br />
les calories sur l’air ambiant du logement,<br />
les appareils ont un effet déshumidificateur.<br />
Le chauffe-eau so<strong>la</strong>ire individuel<br />
(CESI)<br />
Très utilisé dans les pays chauds <strong>de</strong>puis fort longtemps,<br />
sous nos <strong>la</strong>titu<strong>de</strong>s et avec notre niveau d’ensoleillement,<br />
il convient <strong>de</strong> le considérer comme<br />
un élément à associer à d’autres sources d’énergie,<br />
car s’il permet <strong>de</strong> répondre au minimum aux<br />
2/3 <strong>de</strong> l’eau chau<strong>de</strong> sanitaire, il ne peut pas fournir<br />
100 % <strong>de</strong>s besoins. Le chauffe-eau so<strong>la</strong>ire individuel<br />
doit donc faire partie d’une réflexion complète<br />
qui inclue le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> chauffage du logement.<br />
Chauffe-eau électrique<br />
instantané <strong>de</strong> Dafi.<br />
La solution <strong>la</strong> moins<br />
onéreuse et <strong>la</strong><br />
moins encombrante.<br />
160 euros et quelques<br />
cm 3 . Pour <strong>de</strong> faibles<br />
usages, car le tarif<br />
heures pleines EDF<br />
rend vite le coût<br />
prohibitif.<br />
Petit volume et petite capacité.<br />
Un chauffe-eau <strong>de</strong> 10 à 50 litres pour être<br />
p<strong>la</strong>cé juste à coté du point <strong>de</strong> puisage<br />
dans une pièce éloignée du chauffe-eau<br />
principal sans recourir à une longue<br />
tuyauterie. Thermor.<br />
C’est vrai dans le neuf, mais c‘est tout aussi vali<strong>de</strong><br />
dans l’ancien où il convient <strong>de</strong> bien étudier <strong>la</strong><br />
manière d’utiliser le système existant pour produire<br />
l’appoint. Car <strong>de</strong> multiples combinaisons<br />
sont possibles. Enfin, c’est le seul à bénéficier<br />
d’une énergie totalement gratuite, propre, inépuisable<br />
et adaptable à toute autre source d’énergie.<br />
Selon les modèles, le prix d’un chauffe-eau<br />
so<strong>la</strong>ire équipé <strong>de</strong> 3 à 5 m 2 <strong>de</strong> capteurs et d’un<br />
ballon <strong>de</strong> 200 à 300 litres (trois à quatre personnes),<br />
est compris entre 3 800 € et 5 500 € TTC,<br />
pose incluse.<br />
La technique<br />
Le chauffe-eau so<strong>la</strong>ire est composé <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux éléments<br />
principaux : le capteur so<strong>la</strong>ire et le réservoir<br />
ou ballon <strong>de</strong> stockage. Il existe <strong>de</strong>ux grands types<br />
<strong>de</strong> capteurs :<br />
– Les p<strong>la</strong>ns vitrés dans lesquels un flui<strong>de</strong> caloporteur<br />
(eau ou antigel) circule dans un absorbeur<br />
à l’intérieur d’un caisson dont une face est vitrée<br />
et les autres isolées pour créer un effet <strong>de</strong> serre<br />
à l’intérieur.<br />
– Les collecteurs à tube sous vi<strong>de</strong>, où le flui<strong>de</strong><br />
caloporteur circule dans plusieurs tubes à<br />
double paroi sous vi<strong>de</strong>. Le vi<strong>de</strong> est le meilleur<br />
iso<strong>la</strong>nt thermique. Ces tubes peuvent être garnis<br />
d’un revêtement interne pour accroître encore<br />
leurs performances en empêchant le rayonnement.<br />
De 5 à 15 cm <strong>de</strong> diamètre, ils peuvent<br />
capter plus <strong>de</strong> 95 % <strong>de</strong> l’énergie, car leur forme<br />
arrondie leur permet d’être exposée plus <strong>de</strong><br />
six heures par jour aux rayons. Ils offrent aussi<br />
un meilleur ren<strong>de</strong>ment à température élevée.<br />
Trois gammes <strong>de</strong> CESI<br />
• Le monobloc : Le capteur et le ballon forment un<br />
seul composant, avec un branchement pour l’arrivée<br />
d’eau froi<strong>de</strong> et le départ d’eau chau<strong>de</strong>. Cette<br />
solution est <strong>la</strong> moins onéreuse et <strong>la</strong> plus utilisée<br />
dans <strong>de</strong> nombreux pays. Ces contraintes sont <strong>de</strong>s<br />
pertes thermiques importantes par un ballon qui<br />
reste à l’extérieur, et <strong>de</strong>s aspects esthétiques qui<br />
sont difficiles à intégrer dans l’architecture.<br />
• Le thermosiphon : Le ballon est p<strong>la</strong>cé plus haut<br />
que le capteur, mais dans un lieu protégé. L’eau<br />
chauffée s’élève naturellement jusqu’au ballon,<br />
sans pompe. C’est le principe du thermosiphon. Le<br />
fonctionnement est simple, avec un faible risque<br />
<strong>de</strong> panne, <strong>de</strong>s coûts restreints et <strong>de</strong> bonnes performances<br />
dans les régions ensoleillées, mais <strong>la</strong><br />
disposition <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux équipements et <strong>la</strong> qualité<br />
du réseau <strong>de</strong> plomberie sont déterminantes pour<br />
obtenir une bonne circu<strong>la</strong>tion.<br />
• La circu<strong>la</strong>tion forcée. Une pompe et un système<br />
<strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion permettent d’installer les capteurs<br />
et le ballon dans toutes les configurations possibles.<br />
L’équipement est aussi muni d’un vase d’expansion<br />
pour compenser <strong>la</strong> di<strong>la</strong>tation du flui<strong>de</strong>.<br />
La circu<strong>la</strong>tion forcée du flui<strong>de</strong> par <strong>la</strong> pompe offre<br />
Chauffe-eau thermodynamique avec pompe à chaleur air/eau<br />
qui récupère les calories <strong>de</strong> <strong>la</strong> Venti<strong>la</strong>tion Mécanique Contrôlée<br />
sur l’air extrait. Thermor.<br />
52 53
Chauffage<br />
Mais, si ce<strong>la</strong> marche bien en hiver, en été, quand<br />
le chauffage est arrêté, il faut compléter avec une<br />
troisième source d’énergie, l’électricité. L’appoint<br />
peut aussi être réalisé en série quand on possè<strong>de</strong><br />
déjà un chauffe-eau électrique. L’instal<strong>la</strong>tion comprend<br />
<strong>de</strong>ux ballons reliés entre eux. L’eau chau<strong>de</strong><br />
du capteur so<strong>la</strong>ire peut servir directement ou transiter<br />
par le chauffe-eau électrique en préchauffant<br />
l’eau et inversement.<br />
Les systèmes thermodynamiques intègrent une pompe à chaleur<br />
qui prélève les calories sur l’air ambiant, l’air extérieur, l’air extrait,<br />
le sol ou par <strong>de</strong>s systèmes so<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion d’eau<br />
sous les toits.<br />
les meilleurs ren<strong>de</strong>ments, car le débit plus élevé<br />
du flui<strong>de</strong> caloporteur permet <strong>de</strong> limiter les déperditions<br />
thermiques et <strong>de</strong> récupérer <strong>de</strong>s calories,<br />
même avec <strong>de</strong>s températures plus basses. Plus<br />
cher, mais plus efficace, ce système permet aussi<br />
<strong>de</strong> résoudre les contraintes <strong>de</strong> configuration <strong>de</strong>s<br />
bâtiments et l’éloignement entre capteur et ballon<br />
<strong>de</strong> stockage.<br />
Liaison entre so<strong>la</strong>ire et chaudière<br />
À moins d’installer <strong>de</strong> très gros réservoirs très bien<br />
isolés capables <strong>de</strong> stocker l’eau chau<strong>de</strong> durant<br />
toutes les journées sans soleil, il convient <strong>de</strong><br />
coupler le chauffe-eau so<strong>la</strong>ire à un autre système<br />
<strong>de</strong> chauffage. Selon le potentiel <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion, il<br />
peut s’agir d’un chauffage d’appoint p<strong>la</strong>cé directement<br />
à <strong>la</strong> sortie du ballon et qui se déclenche automatiquement<br />
si l’eau est trop froi<strong>de</strong>. Une chaudière<br />
instantanée à gaz ou électrique peut faire l’affaire.<br />
L’appoint peut aussi être fourni par une chaudière<br />
à gaz à con<strong>de</strong>nsation. Le ballon est muni <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />
échangeurs (serpentins) et d’un système <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion<br />
et <strong>de</strong> programmation complexe pour tirer le<br />
meilleur parti <strong>de</strong>s apports so<strong>la</strong>ires.<br />
À l’i<strong>de</strong>ntique du précé<strong>de</strong>nt système, une chaudière<br />
à fioul ou à bois peut compléter les apports so<strong>la</strong>ires,<br />
avec un <strong>de</strong>uxième échangeur dans le ballon.<br />
Le chauffe-eau so<strong>la</strong>ire par thermosiphon est d’un fonctionnement<br />
très simple et d’un prix très mo<strong>de</strong>ste. P<strong>la</strong>cé sur le toit, les capteurs<br />
chauffent l’eau qui s’élève en partie haute <strong>de</strong> <strong>la</strong> cuve qui, par<br />
gravité, alimente les points <strong>de</strong> puisage. Pas <strong>de</strong> système électrique,<br />
ni <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion complexe. Faible coût et excellent ren<strong>de</strong>ment dans<br />
les pays chauds. En région tempérée, les déperditions thermiques<br />
du ballon p<strong>la</strong>cé en extérieur sont très importantes.<br />
Multi-fonction, multi-énergie<br />
Dans <strong>la</strong> course à <strong>la</strong> basse consommation, toutes<br />
les calories sont bonnes à prendre ! Et l’eau<br />
chau<strong>de</strong> sanitaire <strong>de</strong>vient le centre <strong>de</strong>s préoccupations<br />
pour limiter l’usage <strong>de</strong>s énergies fossiles.<br />
L’heure est à <strong>la</strong> mixité <strong>de</strong>s énergies et <strong>de</strong>s<br />
fonctions. Car, si le so<strong>la</strong>ire et <strong>la</strong> pompe à chaleur<br />
offrent d’excellents ren<strong>de</strong>ments quand les conditions<br />
météo s’y prêtent, il y a toujours <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s<br />
sans soleil et <strong>de</strong> grand froid. Parce que l’autonomie<br />
n’est donc pas possible à 100 %, on <strong>de</strong>vra<br />
toujours recourir à d’autres sources d’énergie. Ces<br />
coup<strong>la</strong>ges sur le système <strong>de</strong> chauffage ou sur <strong>la</strong><br />
VMC sont désormais régulés par <strong>de</strong>s instruments<br />
<strong>de</strong> mesure qui pilotent les apports <strong>de</strong> chaque<br />
énergie. Avec le juste dimensionnement <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion<br />
aux besoins, le pilotage optimisé sera<br />
<strong>la</strong> clef <strong>de</strong> faibles consommations d’énergie sans<br />
pour autant renoncer au confort.<br />
54
Conception<br />
Confort thermique :<br />
agir pour son 6 e sens !<br />
L’homme est une merveilleuse machine dotée <strong>de</strong> capteurs thermiques et d’instruments<br />
<strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion capables <strong>de</strong> maintenir en permanence sa température<br />
à 37°, quelles que soient les conditions environnementales. Mais connaître les<br />
clefs <strong>de</strong> ce sixième sens, notre « sens thermique », ai<strong>de</strong> à concevoir et rénover<br />
un habitat qui favorise notre confort et ménage notre corps !<br />
L<br />
Touaregs<br />
es notions <strong>de</strong> bien-être thermique sont complexes.<br />
Elles relèvent <strong>de</strong> multiples facteurs<br />
psychologiques, socioculturels, physiques et<br />
biologiques. Entre l’Inuit et le Touareg, entre l’adolescent<br />
et sa grand-mère, ceux qui dorment <strong>la</strong><br />
fenêtre ouverte ou fermée, le ressenti thermique<br />
est notablement différent. Néanmoins, il existe <strong>de</strong>s<br />
éléments quantifiables pour favoriser ce bien-être,<br />
et <strong>de</strong>s solutions plus rationnelles et économiques<br />
que d’augmenter <strong>la</strong> consommation d’énergie.<br />
Hypotha<strong>la</strong>mus<br />
Notre centre <strong>de</strong> thermorégu<strong>la</strong>tion tient <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille<br />
d’une aman<strong>de</strong> au centre du cerveau. L’hypotha<strong>la</strong>mus<br />
reçoit les informations <strong>de</strong>s récepteurs répartis<br />
à <strong>la</strong> surface du corps et en interne. Il analyse<br />
<strong>la</strong> température en permanence et <strong>la</strong> compare à <strong>la</strong><br />
valeur <strong>de</strong> consigne d’environ 37°. Puis, il envoie<br />
les messages d’intervention. Lorsque <strong>la</strong> température<br />
du corps est supérieure, <strong>la</strong> transpiration<br />
va permettre d’obtenir <strong>la</strong> valeur désirée grâce à<br />
l’évaporation. Les pores <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau vont se di<strong>la</strong>ter<br />
afin <strong>de</strong> favoriser les échanges <strong>de</strong> chaleur avec<br />
Inuits<br />
l'extérieur. Lorsque <strong>la</strong> température est trop basse,<br />
les frissons produisent <strong>de</strong> l’énergie par contraction,<br />
l’oxydation cellu<strong>la</strong>ire s’accélère pour libérer<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur, et les pores se contractent pour<br />
limiter les pertes.<br />
Équilibre dynamique<br />
Ainsi, notre métabolisme travaille en permanence<br />
pour maintenir cet équilibre dynamique autour<br />
<strong>de</strong> 37°. Sachant que <strong>la</strong> chaleur va toujours du<br />
plus chaud vers le plus froid et que nous vivons<br />
<strong>la</strong> plupart du temps dans un environnement où<br />
<strong>la</strong> température d’ambiance est inférieure à celle<br />
<strong>de</strong> notre corps, nous cédons constamment <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
chaleur. Ces pertes sont <strong>de</strong> plusieurs ordres :<br />
– Par conduction. L’échange <strong>de</strong> chaleur se produit<br />
par un contact direct. Le cas le plus c<strong>la</strong>ssique<br />
est le carre<strong>la</strong>ge<br />
au sol qui refroidit<br />
les pieds nus.<br />
Mais l’inverse<br />
marche aussi :<br />
l’eau chau<strong>de</strong> du<br />
bain se transmet<br />
directement au<br />
corps.<br />
– Par convection. C’est un échange entre le corps<br />
et l’air ambiant. Quand l’air est inférieur à 37°, il<br />
se réchauffe au contact <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau, il absorbe<br />
l’énergie du corps et l’éloigne par un mouvement<br />
ascendant. Plus l’écart <strong>de</strong> température est<br />
élevé, plus les pertes sont importantes. Et elles<br />
sont accentuées par <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong><br />
l’air. Des effets bien connus : « <strong>la</strong> petite brise<br />
rafraîchissante estivale » ou « un vent du nord<br />
frigorifiant en hiver ».<br />
– Par rayonnement. Cette notion est <strong>la</strong> plus complexe,<br />
car son effet est invisible. De fait, le rayonnement<br />
est complètement sous-estimé alors<br />
qu’il est pourtant déterminant pour notre confort.<br />
Notre corps agit comme une ampoule électrique<br />
mais qui, au lieu d’éc<strong>la</strong>irer, diffuse <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
chaleur aux parois environnantes. Il s’agit d’un<br />
transfert thermique <strong>de</strong> nature électromécanique,<br />
par rayonnement infrarouge. Cette énergie<br />
se propage en ligne droite jusqu’à ce qu’elle<br />
soit absorbée ou renvoyée par un soli<strong>de</strong>. On<br />
peut faire l’analogie avec le soleil qui dégage<br />
sa chaleur par un rayonnement capable <strong>de</strong> traverser<br />
le vi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Univers. Cet effet radiant s’interrompt<br />
dès lors qu’on passe à l’ombre, mais<br />
il réapparaît si le rayon est envoyé par jeu <strong>de</strong><br />
miroir dans un endroit sombre, par exemple.<br />
Chacun connaît aussi l’effet « froid dans le dos »<br />
ressenti quand on est face à un feu dans une<br />
cheminée. Il en va <strong>de</strong> même pour notre corps<br />
qui émet un rayonnement invisible qui peut se<br />
perdre dans <strong>de</strong>s parois dites froi<strong>de</strong>s qui l’absorbent.<br />
Mais ce rayonnement peut aussi lui est<br />
renvoyé par <strong>de</strong>s parois plus chau<strong>de</strong>s et d’autres<br />
qui lui fournissent même <strong>de</strong> l’énergie. Ce mo<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> propagation <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur est à <strong>la</strong> base du<br />
fonctionnement du radiateur dit « radiant ».<br />
– Par évaporation. L’eau<br />
absorbe les calories quand<br />
elle passe <strong>de</strong> l’état liqui<strong>de</strong><br />
à l’état gazeux. Notre<br />
corps évacue l’eau par <strong>la</strong><br />
respiration et par <strong>la</strong> transpiration,<br />
qui, en s’évaporant,<br />
représente une perte<br />
<strong>de</strong> chaleur qui rafraîchit <strong>la</strong><br />
surface <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau.<br />
– Par ingestion. Une partie <strong>de</strong>s pertes thermiques<br />
du corps humain est consommée pour<br />
réchauffer <strong>la</strong> nourriture et les liqui<strong>de</strong>s ingérés.<br />
D’où l’intérêt <strong>de</strong> manger froid en été, et chaud<br />
en hiver…<br />
Parois froi<strong>de</strong> et chau<strong>de</strong><br />
Pour tester l’impact du rayonnement sur le ressenti<br />
thermique, l’université <strong>de</strong> technologie du<br />
Massachusset a fait entrer un groupe <strong>de</strong> personnes<br />
dans une pièce chauffée avec <strong>de</strong> l’air à 40° et<br />
<strong>de</strong>s parois refroidies à 10°. La première impression<br />
<strong>de</strong> chaleur a rapi<strong>de</strong>ment <strong>la</strong>issé p<strong>la</strong>ce à un<br />
sentiment d’inconfort et <strong>de</strong> refroidissement. Puis,<br />
les personnes sont entrées dans une pièce avec<br />
un air froid à 10°, mais avec <strong>de</strong>s parois chauffées<br />
à 40°. Les occupants ont très rapi<strong>de</strong>ment eu<br />
chaud. De conclure qu’une paroi froi<strong>de</strong> absorbe <strong>la</strong><br />
chaleur rayonnée par le corps et produit un refroidissement<br />
même avec une température ambiante<br />
élevée, tandis que les murs chauds rayonnent leur<br />
énergie et réchauffent les corps. Une autre étu<strong>de</strong> a<br />
révélé que <strong>la</strong> température perçue comme confortable<br />
est <strong>de</strong> 1,4° <strong>de</strong> moins quand <strong>la</strong> pièce est meublée<br />
par rapport à <strong>la</strong> même pièce vi<strong>de</strong> !<br />
Les proportions<br />
Si le corps est soumis à ces cinq grands types<br />
<strong>de</strong> pertes thermiques, elles n’agissent pas toutes<br />
dans les mêmes proportions. L’ingestion ne représente<br />
que 6 % en moyenne <strong>de</strong>s pertes et <strong>la</strong><br />
conduction est négligeable (1 %) dès lors qu’on<br />
est habillé (contact direct avec le sol, une chaise,<br />
une table…). Un quart <strong>de</strong>s pertes est dû à <strong>la</strong> transpiration<br />
et <strong>la</strong> respiration. Par contre, <strong>la</strong> convection<br />
avec l’air ambiant représente un tiers <strong>de</strong>s déperditions.<br />
Enfin, un <strong>de</strong>rnier tiers <strong>de</strong> pertes est lié au<br />
rayonnement vers <strong>de</strong>s parois froi<strong>de</strong>s. L’air ambiant<br />
et le rayonnement représentent près <strong>de</strong> 70 % du<br />
bi<strong>la</strong>n thermique, ce sont donc les <strong>de</strong>ux facteurs<br />
essentiels <strong>de</strong> notre confort thermique.<br />
Les paramètres du confort thermique<br />
À l’extérieur, l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s variations thermiques<br />
peut être très importante. Seuls l’intensité<br />
<strong>de</strong>s activités physiques et l’habillement permettent<br />
d’agir pour préserver nos 37° d’équilibre.<br />
L’une <strong>de</strong>s fonctions primordiales <strong>de</strong> nos habitats<br />
est <strong>de</strong> créer un microclimat stable qui minimise<br />
les échanges thermiques. Il permet au corps<br />
<strong>de</strong> conserver plus aisément son équilibre. Nous<br />
sommes alors dans une zone dite <strong>de</strong> confort<br />
thermique où les variations <strong>de</strong> sensation sont<br />
faibles, car elles répon<strong>de</strong>nt à un ensemble <strong>de</strong><br />
paramètres :<br />
56 57
Conception<br />
– Notre métabolisme s’adapte aux échanges thermiques<br />
d’un corps au repos par rapport à un<br />
corps en activité plus ou moins intense. Cette<br />
régu<strong>la</strong>tion naturelle est le premier paramètre du<br />
confort.<br />
– L’habillement offre une résistance thermique<br />
aux échanges entre <strong>la</strong> peau et l’environnement,<br />
que l’on module selon les besoins. Il protège du<br />
refroidissement convectif.<br />
– La température ambiante <strong>de</strong> l’air (T°a). L’air<br />
chaud, plus léger, s’élève. Il a tendance à se<br />
stratifier en couches horizontales. Une différence<br />
<strong>de</strong> température <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 3° entre les<br />
pieds et <strong>la</strong> tête est perçue <strong>de</strong> façon désagréable<br />
par nos capteurs.<br />
– La température <strong>de</strong>s parois du volume habité (T°p).<br />
Il s’agit d’une température rayonnante moyenne,<br />
c’est-à-dire une moyenne <strong>de</strong>s températures <strong>de</strong>s<br />
surfaces qui nous entourent et avec lesquelles<br />
nous échangeons <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur par rayonnement<br />
infrarouge (murs, fenêtres, radiateurs…).<br />
Dans une habitation, les échanges radiatifs<br />
représentent 60 % du total <strong>de</strong>s pertes et <strong>de</strong>s<br />
gains <strong>de</strong> chaleur du corps.<br />
– L’humidité re<strong>la</strong>tive <strong>de</strong> l’air. L’idéal est une hygrométrie<br />
comprise entre 40 et 60 %. Trop importante,<br />
l’humidité <strong>de</strong> l’air atténue l’effet iso<strong>la</strong>nt <strong>de</strong><br />
nos vêtements en hiver et limite l’évaporation <strong>de</strong><br />
notre transpiration en été. Ainsi, une température<br />
<strong>de</strong> 24° et une humidité <strong>de</strong> 80 % (après <strong>la</strong><br />
pluie) entraîne une impression <strong>de</strong> moiteur, car<br />
Le bois est un matériau qui possè<strong>de</strong> une faible effusivité. Il monte<br />
très vite en température et son contact est perçu comme « chaud ».<br />
Au travail<br />
Selon l’activité et le type <strong>de</strong> travail, l’agence nationale<br />
pour l’amélioration <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail<br />
préconise <strong>de</strong>s températures <strong>de</strong> confort différentes :<br />
Type <strong>de</strong> travail<br />
Sé<strong>de</strong>ntaire assis 21 à 23°<br />
Physique léger assis 19°<br />
Physique léger 18°<br />
<strong>de</strong>bout<br />
Physique soutenu 17°<br />
<strong>de</strong>bout<br />
Physique intense 15 à 16°<br />
T° recommandée<br />
<strong>la</strong> peau ne peut pas évaporer l’eau <strong>de</strong> transpiration<br />
et donc se rafraîchir. Par contre, une température<br />
<strong>de</strong> 24° avec une humidité re<strong>la</strong>tive <strong>de</strong><br />
18 % (climat estival méditerranéen) permet <strong>de</strong><br />
refroidir <strong>la</strong> peau par l’évaporation <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong><br />
transpiration.<br />
– La vitesse <strong>de</strong> l’air : elle doit être comprise entre<br />
0,1 et 0,15 m/s. Au-<strong>de</strong>là, ce<strong>la</strong> favorise l’évaporation<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> transpiration et provoque une sensation<br />
<strong>de</strong> courant d’air désagréable en hiver, plus<br />
appréciable en été. Dans un logement fermé, <strong>la</strong><br />
vitesse est normalement inférieure à 0,2 m/s,n<br />
sans impact sur le confort. À titre <strong>de</strong> comparaison<br />
: se promener à <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong> 1 km/h produit<br />
sur le corps un dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> l'air <strong>de</strong> 0,3 m/s.<br />
L’équation<br />
On a longtemps considéré que <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> confort<br />
se limitait à un air ambiant entre 19 et 21° pour<br />
les personnes légèrement actives dans un logement.<br />
Elle est plus proche <strong>de</strong>s 22-24° pour <strong>de</strong>s<br />
personnes âgées ou au repos. La Réglementation<br />
Thermique 2012 imposera <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> consommation<br />
d’énergie sur <strong>la</strong> base d’une température <strong>de</strong><br />
consigne <strong>de</strong> 19°.<br />
Pour autant, <strong>la</strong> température <strong>de</strong> confort ressenti (ou<br />
température opérative) ne peut se limiter à ce seul<br />
indicateur bien trop imparfait. Pour une approche<br />
plus conforme à <strong>la</strong> réalité, on trouve l’équation suivante<br />
: (T°air + T°parois)/2. Par exemple, si l’air<br />
ambiant est à 20°, mais les murs ne sont qu’à 16°,<br />
<strong>la</strong> température ressentie est <strong>de</strong> 18°.<br />
58
Conception<br />
Vie <strong>de</strong> château<br />
L’exemple le plus f<strong>la</strong>grant est <strong>la</strong> visite d’une église<br />
ou d’un vieux château aux épais murs <strong>de</strong> pierre.<br />
Même par un été agréable, l’inconfort sera manifeste,<br />
car, avec <strong>de</strong>s murs à 14°, il faudra un air au<br />
minimum à 25° pour dégager une sensation <strong>de</strong><br />
confort supérieure à 19°. À l’échelle d’un logement,<br />
les yeux bandés, on peut localiser une fenêtre <strong>de</strong><br />
piètre qualité, car son rayonnement froid est vite<br />
i<strong>de</strong>ntifié par nos capteurs corporels. Les sensations<br />
<strong>de</strong> froid ou <strong>de</strong> surchauffe proviennent souvent<br />
Le « grille-pain »<br />
d'échanges excessifs par rayonnement entre le<br />
corps et <strong>de</strong>s parois chau<strong>de</strong>s ou froi<strong>de</strong>s. Les étu<strong>de</strong>s<br />
le montrent, il est plus confortable <strong>de</strong> vivre dans<br />
une pièce à 19° pour l’air mais avec <strong>de</strong>s murs à 15°<br />
que dans un volume à 24° et <strong>de</strong>s murs à 10°. Il<br />
reste néanmoins qu’au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 3° d’écart entre les<br />
parois et l’air environnant, les différences <strong>de</strong> température<br />
sont suffisamment marquées pour que notre<br />
corps perçoive déjà une sensation inconfortable.<br />
Tendre vers l’harmonie<br />
La recette du confort thermique rési<strong>de</strong> donc dans<br />
une température homogène, au moins équivalente<br />
pour le volume d'air et les parois d'une pièce. Pour<br />
une sensation optimale, on recomman<strong>de</strong> même<br />
que <strong>la</strong> température <strong>de</strong> l’air soit <strong>de</strong> 1 à 3° inférieure<br />
à <strong>la</strong> température rayonnante moyenne <strong>de</strong>s murs.<br />
Pour ce<strong>la</strong>, il faut limiter <strong>la</strong> stratification <strong>de</strong> l'air,<br />
éviter les surfaces trop froi<strong>de</strong>s et les émetteurs<br />
<strong>de</strong> chaleur trop chauds, harmoniser <strong>la</strong> températures<br />
<strong>de</strong>s parois du sol et du p<strong>la</strong>fond. Il convient<br />
aussi <strong>de</strong> privilégier <strong>la</strong> chaleur par rayonnement,<br />
plus stable et homogène, que par convection d’air<br />
chaud. D’autant que ce<strong>la</strong> se traduit aussi sur le<br />
coût : 1° <strong>de</strong> moins pour l’air ambiant se traduit en<br />
7 % <strong>de</strong> moins sur <strong>la</strong> facture <strong>de</strong> chauffage. En effet,<br />
les calories contenues dans l’air sont beaucoup<br />
plus vo<strong>la</strong>tiles. Elles ont tendance à s’échapper<br />
par <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion, les défauts d’étanchéité, et se<br />
Développé dans les années 70, le convecteur électrique est un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> chauffage particulièrement inconfortable<br />
mais très répandu. La résistance électrique, p<strong>la</strong>cée en bas d’un caisson métallique, atteint <strong>de</strong>s températures<br />
très élevées (plus <strong>de</strong> 300°). L’air froid entre par le bas du radiateur. Au contact <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance, il<br />
s’échauffe rapi<strong>de</strong>ment jusqu’à plus <strong>de</strong> 100°. Par phénomène <strong>de</strong> convection, il s’élève donc très vite jusqu’au<br />
p<strong>la</strong>fond où il assèche complètement l’air. C’est donc un système qui stratifie les couches d’air, avec <strong>de</strong>s<br />
écarts <strong>de</strong> température très importants<br />
entre le haut et le bas du<br />
volume, qui ne produit aucun<br />
rayonnement capable <strong>de</strong> chauffer<br />
les parois et les corps, et qui<br />
fait tomber le taux d’hygrométrie<br />
<strong>de</strong> l’air bien en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s<br />
40 à 60 % <strong>de</strong> confort. Avec une<br />
consommation d’énergie importante,<br />
le convecteur électrique est<br />
donc un appareil <strong>de</strong> chauffage à<br />
bannir dans un logement confortable<br />
et économe.<br />
Effet paroi froi<strong>de</strong><br />
dans <strong>de</strong> vieux murs <strong>de</strong> pierre.<br />
De gauche à droite<br />
La convection stratifie l’air en couches.<br />
Avec <strong>la</strong> convection, l’air, à 21-23° ne pénètre pas un corps à 30-32°.<br />
Le rayonnement, entre 40 et 80° assure un transfert direct <strong>de</strong> température.<br />
stratifier sur <strong>la</strong> hauteur. Au contraire <strong>de</strong>s calories<br />
stockées dans les parois qui sont plus stables, car<br />
elles bénéficient <strong>de</strong> l’inertie du matériau.<br />
La complexité <strong>de</strong>s échanges thermiques.<br />
L’iso<strong>la</strong>tion<br />
Plus les parois sont froi<strong>de</strong>s, plus il faut augmenter<br />
<strong>la</strong> température <strong>de</strong> l’air pour conserver <strong>la</strong> même<br />
sensation <strong>de</strong> confort. La fonction <strong>de</strong> l’iso<strong>la</strong>tion est<br />
donc d’influer sur <strong>la</strong> température <strong>de</strong>s parois pour<br />
stabiliser les écarts <strong>de</strong> température entre intérieur<br />
et extérieur, entre le jour et <strong>la</strong> nuit, entre l’hiver et<br />
l’été. Elle doit aussi homogénéiser <strong>la</strong> température<br />
dans le volume, sachant que les vitrages et les<br />
murs opaques n’ont pas toujours les mêmes coefficients<br />
d’iso<strong>la</strong>tion, que l’air chaud monte et l’air<br />
froid <strong>de</strong>scend, qu’une mauvaise étanchéité à l’air<br />
et <strong>de</strong>s ponts thermiques viennent amoindrir <strong>la</strong> performance<br />
<strong>de</strong> l’enveloppe iso<strong>la</strong>nte.<br />
La pierre, <strong>la</strong> faïence ou l’acier absorbent longuement les calories<br />
avant <strong>de</strong> se réchauffer. Quand il faut 1H20 pour augmenter <strong>de</strong> 5°<br />
<strong>la</strong> température du bois, il faut 5H30 pour atteindre le même résultat<br />
avec <strong>de</strong> <strong>la</strong> faïence.<br />
Vitrage à basse émissivité<br />
Le rayonnement calorifique <strong>de</strong>s objets terrestres<br />
est émis à une longueur d’on<strong>de</strong> plus élevée<br />
que ceux qui composent le spectre so<strong>la</strong>ire. Il<br />
est donc possible <strong>de</strong> <strong>la</strong>isser pénétrer l’énergie<br />
so<strong>la</strong>ire (à courte longueur d’on<strong>de</strong>) à travers un<br />
vitrage tout en empêchant <strong>la</strong> chaleur (à gran<strong>de</strong><br />
longueur d’on<strong>de</strong>) <strong>de</strong> quitter ce local. La couche<br />
« basse émissivité » est, en général, une couche<br />
métallique p<strong>la</strong>cée à l’intérieur du double vitrage.<br />
Elle bloque une partie du transfert <strong>de</strong> chaleur par<br />
rayonnement, diminuant ainsi le flux total <strong>de</strong> chaleur<br />
au travers <strong>de</strong> <strong>la</strong> fenêtre.<br />
La chaleur<br />
Le transfert d'énergie par chaleur se réalise généralement<br />
par une combinaison <strong>de</strong> plusieurs mo<strong>de</strong>s.<br />
Par exemple, un système <strong>de</strong> chauffage central<br />
combine <strong>la</strong> convection pour chauffer le flui<strong>de</strong><br />
dans <strong>la</strong> chaudière, <strong>la</strong> conduction pour chauffer les<br />
parois du radiateur et <strong>la</strong> convection pour chauffer<br />
l'air autour du radiateur. Dans le cas du chauffage<br />
d'un soli<strong>de</strong> par radiation (radiateur radiant), <strong>la</strong><br />
transmission <strong>de</strong> chaleur est une combinaison <strong>de</strong><br />
radiation et <strong>de</strong> conduction. Une fenêtre ensoleillée<br />
chauffe par rayonnement so<strong>la</strong>ire direct <strong>la</strong> pièce,<br />
mais le transfert <strong>de</strong> chaleur s’effectue aussi dans<br />
l’air <strong>de</strong>rrière <strong>la</strong> fenêtre, par convection naturelle.<br />
Bon ou pas ?<br />
Selon les spécialistes, il faut environ 50 % d'émission<br />
<strong>de</strong> chaleur par radiation pour éliminer les murs<br />
froids et <strong>la</strong> différence <strong>de</strong> température entre l'air et<br />
les parois. Pour les transferts d’énergie les moins<br />
confortables, on trouve le foyer fermé et l’insert avec<br />
soufflerie d’air chaud, tout comme le convecteur<br />
60 61
Conception<br />
Le bois pour les pays froids.<br />
La pierre pour les pays chauds.<br />
électrique <strong>de</strong> base, car ils ne chauffent que l’air<br />
qu’ils assèchent et stratifient en couches horizontales.<br />
Le pire étant atteint avec les radiateurs souff<strong>la</strong>nts<br />
qui doivent compenser le mouvement d’air<br />
refroidissant qu’ils créent par une surproduction <strong>de</strong><br />
chaleur ! Avec les radiateurs électriques radiants,<br />
15 à 40 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur est diffusée par rayonnement,<br />
ce qui améliore le confort, car <strong>la</strong> température<br />
<strong>de</strong>s éléments en contact avec l’air est peu élevée et<br />
continue. L’optimum est atteint avec les p<strong>la</strong>nchers et<br />
p<strong>la</strong>fonds rayonnants qui présentent l’avantage <strong>de</strong> diffuser<br />
une chaleur en quasi-totalité par rayonnement<br />
avec peu <strong>de</strong> phénomène <strong>de</strong> convection. Enfin, le<br />
choix <strong>de</strong> l’emp<strong>la</strong>cement d’un émetteur radiant dans<br />
une pièce doit être fait avec soin. Dans une moindre<br />
mesure, l’hygrométrie et <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong> l’air viennent<br />
participer à l’équilibre thermique. Aujourd’hui, l’étanchéité<br />
à l’air et le système <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion permettent<br />
<strong>de</strong> réguler l’humidité re<strong>la</strong>tive <strong>de</strong> l’air.<br />
La décoration et les revêtements<br />
Une expérience américaine a révélé que <strong>la</strong> température<br />
perçue comme confortable est <strong>de</strong> 1,4° inférieure<br />
quand une pièce est meublée par rapport<br />
à <strong>la</strong> même pièce vi<strong>de</strong> ! Les couleurs chau<strong>de</strong>s, <strong>la</strong><br />
vue sur une cheminée, <strong>la</strong> lumière, donnent une<br />
impression <strong>de</strong> chaleur. À l’inverse, l’ombre, les<br />
couleurs froi<strong>de</strong>s ou un panorama sur l’eau accentuent<br />
une impression <strong>de</strong> fraîcheur. Mais, au-<strong>de</strong>là<br />
<strong>de</strong> ce ressenti d’ordre psychologique ou culturel,<br />
il est une notion parfaitement mesurable qui participe<br />
pleinement au confort : l’effusivité.<br />
Effusivité thermique<br />
C’est <strong>la</strong> rapidité avec <strong>la</strong>quelle un matériau absorbe<br />
les calories. Plus l’effusivité est élevé plus le matériau<br />
absorbe <strong>de</strong> calories sans se réchauffer. Plus<br />
elle est faible, plus le matériau monte vite en<br />
température. Par exemple, si l'on pose <strong>la</strong> main<br />
sur du bois et <strong>de</strong> l'acier <strong>de</strong> même température,<br />
l'acier paraîtra plus froid car son effusivité est <strong>de</strong><br />
14 000 J/K/m 2 /s1/2 et celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau 400. La température<br />
alors ressentie par les capteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau<br />
est 20,47°. Par contre, pour le bois d'effusivité <strong>de</strong><br />
l'ordre <strong>de</strong> 400 également, <strong>la</strong> température ressentie<br />
est <strong>de</strong> 28,5°. Le bois est vécu comme une matière<br />
« chau<strong>de</strong> », alors que sa température est <strong>la</strong> même<br />
que celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> pièce, à 20° par exemple.<br />
Pratiquement, l’effusivité possè<strong>de</strong> un impact<br />
majeur sur le ressenti thermique par l’intermédiaire<br />
<strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> parement intérieur. Dans<br />
une pièce en tout point i<strong>de</strong>ntique, pour augmenter<br />
<strong>de</strong> 5 à 10° sa température <strong>de</strong> surface, il faut :<br />
– 10 minutes pour le liège ;<br />
– 1h20 pour un bois tendre ;<br />
– 5h30 pour <strong>de</strong> <strong>la</strong> faïence.<br />
Il n’est donc pas étonnant <strong>de</strong> trouver beaucoup <strong>de</strong><br />
bois dans les aménagements intérieurs dans les<br />
régions nordiques et les montagnes. Grâce à sa<br />
rapidité pour monter en température, il permet <strong>de</strong><br />
consommer moins d’énergie et <strong>de</strong> bénéficier très<br />
vite d’une ambiance chaleureuse. On peut donc<br />
privilégier une ambiance chau<strong>de</strong> dans une salle<br />
<strong>de</strong> bains où l’on se trouve souvent peu vêtus grâce<br />
à <strong>de</strong>s habil<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> bois. À l’inverse, marbre, carre<strong>la</strong>ge<br />
et faïence sont privilégiés dans les <strong>de</strong>meures<br />
sous <strong>de</strong>s climats méditerranéens, car ils<br />
retar<strong>de</strong>nt l’échauffement en surface. Ils procurent<br />
un rayonnement plus frais qui permet <strong>de</strong> supporter<br />
les températures élevées <strong>de</strong> l’air ambiant. Des<br />
principes <strong>de</strong> base qui, comme celui <strong>de</strong> ne pas<br />
p<strong>la</strong>cer un meuble <strong>de</strong>vant un radiant, permettent<br />
d’équilibrer le confort thermique d’un logement<br />
sans se précipiter sur le thermostat pour augmenter<br />
<strong>la</strong> température.<br />
62
iso<strong>la</strong>tion<br />
Infos<br />
JACKON INSULATION<br />
Jackon Insu<strong>la</strong>tion propose un<br />
produit, spécialement conçu<br />
pour les dalles <strong>de</strong> <strong>maison</strong>s<br />
passives et BBC, qui permet<br />
<strong>de</strong> diminuer <strong>de</strong> manière sûre<br />
les ponts thermiques et dont <strong>la</strong><br />
pose s’effectue aussi aisément<br />
qu’un assemb<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Lego : le<br />
système d’iso<strong>la</strong>tion périphérique<br />
Jackodur At<strong>la</strong>s. Jackodur At<strong>la</strong>s<br />
se pose dans <strong>la</strong> zone périphérique<br />
sous les dalles <strong>de</strong> répartition<br />
<strong>de</strong> charge <strong>de</strong>s fondations<br />
(radier). Celles-ci sont <strong>de</strong>s éléments<br />
porteurs, qui absorbent<br />
et retransmettent au terrain <strong>la</strong><br />
charge propre <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction,<br />
sans que <strong>de</strong>s fondations superficielles<br />
soient nécessaires. La<br />
physique du bâtiment exige<br />
que l’iso<strong>la</strong>tion thermique soit<br />
posée en une couche unique,<br />
afin d’éviter une augmentation<br />
<strong>de</strong> l’absorption hydrique, qui<br />
dégra<strong>de</strong>rait sa résistance thermique.<br />
Le système d’iso<strong>la</strong>tion<br />
périphérique est constitué d’éléments<br />
Jackodur KF en polystyrène<br />
extrudé (XPS) à <strong>la</strong> norme<br />
EN 13164, dont Jackon Insu<strong>la</strong>tion<br />
peut se prévaloir d’être<br />
l’unique fabricant pour <strong>de</strong>s épaisseurs<br />
al<strong>la</strong>nt jusqu’à 320 mm. Sa<br />
forte résistance à <strong>la</strong> compression<br />
lui permet <strong>de</strong> supporter <strong>de</strong>s<br />
charges importantes. Il constitue<br />
par conséquent un iso<strong>la</strong>nt thermique<br />
particulièrement adéquat<br />
sous dal<strong>la</strong>ge. Jackodur KF est<br />
parfaitement p<strong>la</strong>n, stable dans<br />
le temps et présente <strong>de</strong>s tolérances<br />
fines même dans les<br />
fortes épaisseurs. Hydrophobe<br />
et imputrescible, il est parfaitement<br />
approprié au contact direct<br />
avec le sol. Le système Jackodur<br />
At<strong>la</strong>s est composé d’éléments<br />
<strong>la</strong>téraux, d’angles, <strong>de</strong> surface<br />
et <strong>de</strong> coffrages en polystyrène<br />
extrudé. Les rainures <strong>de</strong>s surfaces<br />
et les feuillures alternées<br />
<strong>de</strong>s arêtes s’ajustent parfaitement<br />
les unes aux autres, générant<br />
cet effet « Lego ». Grâce<br />
à ce système d’emboîtement<br />
breveté, les erreurs <strong>de</strong> pose et<br />
les ponts thermiques sont évités<br />
et le montage monocouche<br />
conforme est garanti.<br />
HOMATHERM<br />
Les panneaux flexibles en fibres<br />
<strong>de</strong> bois holzFlex ® <strong>de</strong> Homatherm<br />
cumulent tous les atouts d'une<br />
matière première naturelle :<br />
en complément d'une iso<strong>la</strong>tion<br />
thermique optimale, leur structure<br />
perspirante absorbe les<br />
crêtes d'humidité sans dégra<strong>de</strong>r<br />
<strong>la</strong> conductivité. Grâce à un<br />
optimum <strong>de</strong> flexibilité et <strong>de</strong> stabilité,<br />
les panneaux holzFlex ® s'intercalent<br />
entre les chevrons, les<br />
montants ou profils sans nécessiter<br />
<strong>de</strong> fixation complémentaire.<br />
Ils s'accommo<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> toutes les<br />
irrégu<strong>la</strong>rités qui sont le propre<br />
<strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> rénovation.<br />
CHANVRIBLOC<br />
Iso<strong>la</strong>tion chanvribloc sur une<br />
structure poteaux-poutres <strong>de</strong><br />
<strong>maison</strong> en bois. Chanvribloc<br />
est un bloc <strong>de</strong> béton <strong>de</strong> chanvre<br />
(chaux chanvre) très iso<strong>la</strong>nt<br />
utilisé pour <strong>la</strong> construction<br />
neuve <strong>de</strong> <strong>maison</strong>s écologiques,<br />
<strong>maison</strong>s BBC... sans aucune<br />
iso<strong>la</strong>tion complémentaire. Il est<br />
utilisé en cloisons et convient<br />
parfaitement en rénovation pour<br />
l'iso<strong>la</strong>tion thermique par l’extérieur<br />
(ITE) ou c<strong>la</strong>ssiquement par<br />
l’intérieur.<br />
URSA<br />
Ursa propose six nouvelles références<br />
PureOne dont 3 sont<br />
dédiées à l’iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>maison</strong>s<br />
<strong>de</strong> plus en plus sollicitées : les<br />
<strong>maison</strong>s Basse Consommation<br />
à ossature bois. L’heure <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
construction est aujourd’hui à <strong>la</strong><br />
Basse Consommation et l’iso<strong>la</strong>tion<br />
figure parmi les principales<br />
solutions permettant d’atteindre<br />
cet objectif. Les 3 nouvelles références<br />
PureOne, MOB & Basse<br />
Consommation s’inscrivent dans<br />
cette dynamique.<br />
AGEKA<br />
Gutex Thermof<strong>la</strong>t, proposé chez<br />
Ageka, est un produit en fibre<br />
<strong>de</strong> bois qui convient à tous les<br />
types <strong>de</strong> toits p<strong>la</strong>ts. Les panneaux<br />
peuvent être posés sur<br />
une base en bois, en métal<br />
ou en béton, qu’il s’agisse <strong>de</strong><br />
travaux <strong>de</strong> construction ou <strong>de</strong><br />
rénovation.<br />
PAVATEX<br />
La nouvelle géométrie <strong>de</strong> profil<br />
augmente l’étanchéité <strong>de</strong>s joints<br />
<strong>de</strong>s éléments d’iso<strong>la</strong>tion Pavatherm-Plus<br />
et <strong>de</strong>s panneaux <strong>de</strong><br />
sous-toiture Iso<strong>la</strong>ir/Isoroof. La<br />
nouvelle géométrie <strong>de</strong> profil <strong>de</strong>s<br />
éléments d’iso<strong>la</strong>tion Pavatherm-<br />
Plus et <strong>de</strong>s panneaux <strong>de</strong> soustoiture<br />
Iso<strong>la</strong>ir/Isoroof accroît <strong>la</strong><br />
stabilité <strong>de</strong>s arêtes ainsi que <strong>la</strong><br />
solidité et l’étanchéité <strong>de</strong>s panneaux<br />
iso<strong>la</strong>nts.<br />
ACTIS<br />
Depuis octobre 2011 un iso<strong>la</strong>nt<br />
mince réfléchissant, le Triso-<br />
Super 12 d’Actis, bénéficie du<br />
premier avis technique BIPS-<br />
0105 délivré par l’organisme certificateur<br />
ang<strong>la</strong>is BM Trada. Les<br />
avis techniques <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier<br />
sont reconnus en France. Cette<br />
certification a été faite sur <strong>la</strong><br />
base <strong>de</strong> tests en conditions<br />
réelles d’utilisation.<br />
ISONAT-BUITEX<br />
Isonat FiberWood est constitué<br />
à plus <strong>de</strong> 98 % <strong>de</strong> fibres <strong>de</strong><br />
bois, matériau à forte inertie et<br />
aux capacités <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong><br />
vapeur d’eau importantes. Les<br />
nombreuses cellules d’air contenues<br />
dans <strong>la</strong> fibre <strong>de</strong> bois garantissent<br />
un fort pouvoir d’iso<strong>la</strong>tion<br />
thermique et phonique, tout en<br />
restant 100 % naturel. En iso<strong>la</strong>tion<br />
thermique, le bois est un<br />
régu<strong>la</strong>teur <strong>de</strong> température à forte<br />
inertie. En matière d’hygro-régu<strong>la</strong>tion,<br />
<strong>la</strong> fibre <strong>de</strong> bois préserve<br />
l’habitation <strong>de</strong>s problématiques<br />
<strong>de</strong> con<strong>de</strong>nsation, en régu<strong>la</strong>nt à<br />
<strong>la</strong> fois <strong>la</strong> diffusion et l’absorption<br />
<strong>de</strong> vapeur d’eau.<br />
SOPREMA<br />
Ce chalet, signé par La Pessière,<br />
possè<strong>de</strong> le nouvel écran<br />
<strong>de</strong> sous-toiture Stratherm ® <strong>de</strong><br />
Soprema. Ses caractéristiques<br />
aérauliques participent à l’étanchéité<br />
à l’air <strong>de</strong>s bâtiments et<br />
autorisent une pose directe au<br />
contact <strong>de</strong> l’iso<strong>la</strong>nt traditionnel.<br />
TECHNICHANVRE<br />
Laine <strong>de</strong> Chanvre Techni<strong>la</strong>ine ®<br />
<strong>de</strong> Technichanvre pour l’iso<strong>la</strong>tion<br />
thermique et acoustique en fibres<br />
<strong>de</strong> chanvre. Composition : 85 %<br />
<strong>de</strong> fibres <strong>de</strong> chanvre issues <strong>de</strong><br />
cultures françaises 15 % <strong>de</strong> liant<br />
bi-composant stable, non émissif.<br />
Parfaitement adaptée à l’ossature<br />
bois, <strong>la</strong> <strong>la</strong>ine <strong>de</strong> chanvre est un<br />
iso<strong>la</strong>nt obtenu par « effilochage »<br />
et « expansion » <strong>de</strong>s fibres <strong>de</strong><br />
chanvre. Par son procédé <strong>de</strong><br />
fabrication exclusivement mécanique,<br />
l’iso<strong>la</strong>nt Techni<strong>la</strong>ine est un<br />
matériau à écobi<strong>la</strong>n très positif.<br />
THERMOWALL<br />
Pose <strong>de</strong> l’iso<strong>la</strong>nt Thermowall<br />
Gutex proposé chez Ageka. Il<br />
s’agit d’un système d’iso<strong>la</strong>tion<br />
thermique extérieure <strong>de</strong> faça<strong>de</strong>,<br />
conçu et agréé pour les structures<br />
en bois et maçonnées sans<br />
venti<strong>la</strong>tion. Le panneau support<br />
d’enduit en bois permet <strong>de</strong><br />
conserver <strong>la</strong> <strong>maison</strong> à température<br />
ambiante.<br />
64 65
Rénovation thermique<br />
66 67
Rénovation thermique<br />
68 69
Rénovation thermique<br />
70 71
Économie<br />
Infos<br />
TECHNAL<br />
Lumeal <strong>de</strong> Technal est un coulissant<br />
à ouvrant caché dont le<br />
<strong>de</strong>sign exclusif est au service<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> performance. Ce coulissant<br />
permet d’atteindre <strong>de</strong>s<br />
performances thermiques sans<br />
précé<strong>de</strong>nt sur un coulissant<br />
aluminium : jusqu’à 1,2 Uw,<br />
et acoustique, jusqu’à 37 dB<br />
(Ra,Tr) Avec sa très faible perméabilité<br />
à l’air 0,52 m 3 /h/m 2 à<br />
4 Pa, ce coulissant est une réelle<br />
réponse au projet. BBC. DTA en<br />
cours auprès du CSTB.<br />
EBERLE CONTROLS<br />
La société spécialiste <strong>de</strong>s systèmes<br />
<strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> température,<br />
a ainsi obtenu <strong>la</strong> note A<br />
du nouveau <strong>la</strong>bel TELL (Thermostatic<br />
Efficiency Label) pour<br />
l’efficacité énergétique <strong>de</strong> sa<br />
tête thermostatique <strong>de</strong> radiateur<br />
TRV4. Ce <strong>la</strong>bel européen <strong>de</strong><br />
c<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s robinets thermostatiques<br />
permet désormais<br />
<strong>de</strong> choisir facilement les produits<br />
qui consomment le moins.<br />
Remplie <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong>, elle réagit<br />
rapi<strong>de</strong>ment aux changements<br />
<strong>de</strong> température pour minimiser<br />
<strong>la</strong> consommation d'énergie.<br />
AMCC<br />
Les solutions rénovation<br />
d’AMCC. Il <strong>de</strong>vient indispensable<br />
<strong>de</strong> réaménager son lieux<br />
<strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> s’assurer <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance<br />
<strong>de</strong> ces menuiseries.<br />
AMCC, spécialiste <strong>de</strong> <strong>la</strong> rénovation<br />
et du neuf, propose une<br />
solution simple ! Gar<strong>de</strong>r le cadre<br />
existant et poser une nouvelle<br />
fenêtre fixée sur le dormant. Évi<strong>de</strong>ment,<br />
il faut veiller à ce que<br />
l’ancienne menuiserie ait été<br />
posée dans les règles <strong>de</strong> l’art<br />
et, en bon état. Une solution<br />
qui limite les travaux <strong>de</strong> raccord<br />
intérieur et qui permet d’installer<br />
<strong>de</strong>s fenêtres à très hautes<br />
performances thermiques. Pour<br />
s’adapter à tous les cas particuliers,<br />
AMCC propose <strong>de</strong>s ailettes<br />
<strong>de</strong> rénovations <strong>de</strong> 27, 40 et<br />
60 mm qui garantissent un c<strong>la</strong>ir<br />
<strong>de</strong> vitrage maximum.<br />
GRAF DISTRIBUTION<br />
Les cuves à enterrer extra-p<strong>la</strong>tes<br />
P<strong>la</strong>tine <strong>de</strong> 1 500 à 7 500 L<br />
sont dédiées à <strong>la</strong> récupération,<br />
l’utilisation et <strong>la</strong> rétention <strong>de</strong>s<br />
eaux pluviales. Faciles et<br />
rapi<strong>de</strong>s à poser (sans engin<br />
<strong>de</strong> terrassement) et peu onéreuses<br />
grâce à une profon<strong>de</strong>ur<br />
d’enfouissement réduite, elles<br />
s’adaptent aux situations difficiles<br />
(terrain avec nappe phréatique<br />
et roches). Utilisables en<br />
jardin ou en habitat, elles s'installent<br />
en aérien ou en enterré.<br />
VELUX France<br />
Store anti-chaleur télécommandé<br />
pour fenêtre-coupole<br />
Velux. Il arrête les rayons du<br />
soleil tout en <strong>la</strong>issant entrer <strong>la</strong><br />
lumière. Un produit unique pour<br />
les toits p<strong>la</strong>ts : c'est une véritable<br />
protection contre <strong>la</strong> chaleur.<br />
Installé entre le<br />
double vitrage et <strong>la</strong> coupole, <strong>la</strong><br />
toile arrête les rayons du soleil<br />
avant qu’ils n’entrent dans <strong>la</strong><br />
pièce. Ouverture simple : télécommandée.<br />
Instal<strong>la</strong>tion rapi<strong>de</strong><br />
et sans fil : store à énergie<br />
so<strong>la</strong>ire. Certification en cours.<br />
GRANDEUR NATURE<br />
VERANDAS<br />
Spécifiques aux vérandas aluminium,<br />
ces spots LED sont<br />
extra-p<strong>la</strong>ts et étroits, ils font<br />
50mm <strong>de</strong> diamètre, s’intègrent<br />
parfaitement dans les chevrons.<br />
Les spots LED Gran<strong>de</strong>ur<br />
Nature sont à haut ren<strong>de</strong>ment<br />
en lumière chau<strong>de</strong>, à intensité<br />
variable, pour une consommation<br />
<strong>de</strong> seulement 7 watt, donc<br />
très économiques et écologiques.<br />
Les spots sont équipés<br />
d’un<br />
système d’auto protection : en<br />
cas <strong>de</strong> surchauffe, l’intensité<br />
lumineuse du spot se régule. Ils<br />
sont garantis 3 ans.<br />
DYSON<br />
La technologie Air Multiplier<br />
consiste à créer un jet d’air circu<strong>la</strong>ire<br />
qui entraîne l’air environnant,<br />
et amplifie son volume par<br />
15 à 18. Les venti<strong>la</strong>teurs Air Multiplier<br />
génèrent un souffle d’air<br />
doux et régulier. Ils sont sans<br />
danger (pas <strong>de</strong> pales tranchantes),<br />
faciles à nettoyer, faciles à<br />
incliner et disposent d'un variateur<br />
d'intensité. Ils consomment<br />
au maximum 65 W : c’est 97 %<br />
moins d’énergie qu’un climatiseur<br />
mobile <strong>de</strong> 2 950 W. Garanti<br />
2 ans.<br />
EMERAUDE ENERGY<br />
Lynx Wattseeker Outil innovant<br />
<strong>de</strong> mesure <strong>de</strong>s consommations<br />
électriques par usage, ce<br />
produit offre une solution d’efficacité<br />
énergétique à coût maîtrisé.<br />
Il permet <strong>la</strong> synthèse <strong>de</strong>s<br />
usages électriques à partir d’un<br />
capteur unique en temps réel.<br />
Cet outil permet <strong>de</strong> numériser<br />
et <strong>de</strong> visualiser les données<br />
<strong>de</strong> sous-comptage <strong>de</strong> l’énergie<br />
électrique sur un site, ainsi que<br />
les indicateurs <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s<br />
instal<strong>la</strong>tions électriques.<br />
LEGRAND<br />
Legrand propose l'offre domotique<br />
My Home qui permet <strong>de</strong><br />
mettre en œuvre au travers <strong>de</strong>s<br />
technologies BUS/SCS et Radio/<br />
Zigbee ® les solutions d'automatismes<br />
pour <strong>la</strong> <strong>maison</strong>. Le<br />
système domotique My Home<br />
utilisant <strong>la</strong> technologie BUS<br />
est particulièrement adapté à<br />
<strong>la</strong> construction neuve lorsque<br />
l'instal<strong>la</strong>tion requiert <strong>de</strong> nombreux<br />
points <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> (30<br />
et plus). La technologie Radio<br />
est, elle, parfaitement adaptée<br />
pour <strong>la</strong> rénovation et/ou l'amélioration<br />
<strong>de</strong> l'existant, en complément<br />
d'une instal<strong>la</strong>tion BUS.<br />
Ces produits haut <strong>de</strong> gamme<br />
offrent un panorama <strong>de</strong> fonctions<br />
très étendu : scénarisation<br />
<strong>de</strong> l'éc<strong>la</strong>irage, gestion <strong>de</strong>s<br />
ouvrants, gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> température,<br />
mais aussi a<strong>la</strong>rme intrusion,<br />
portier, diffusion sonore,<br />
détection technique.<br />
SIEMENS<br />
SyncoLiving est un système<br />
<strong>de</strong> gestion complet avec un<br />
grand choix <strong>de</strong> composants<br />
permettant <strong>de</strong> régler et <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>r<br />
par exemple les équipements<br />
<strong>de</strong> chauffage, <strong>de</strong><br />
venti<strong>la</strong>tion, d’éc<strong>la</strong>irage et <strong>de</strong><br />
volets en fonction <strong>de</strong>s besoins.<br />
Le système permet également<br />
<strong>de</strong> relever et <strong>de</strong> gérer facilement<br />
<strong>la</strong> consommation d’énergie <strong>de</strong><br />
chauffage, <strong>de</strong> refroidissement,<br />
d’eau chau<strong>de</strong> et froi<strong>de</strong>, <strong>de</strong> gaz,<br />
d’électricité. En outre, grâce à<br />
une gestion <strong>de</strong>s pièces individuelles,<br />
on améliore le DPE.<br />
72 73
Économie<br />
Valoriser ces économies<br />
d’énergie ?<br />
Savez-vous qu’en signant l’attestation <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> travaux à votre artisan ou votre<br />
fournisseur d’énergie pour <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> rénovation thermique, vous lui<br />
cé<strong>de</strong>z vos kW cumac, <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> compte monnayables dans un certificat<br />
d’économie d’énergie ?<br />
D<br />
epuis 2005, les fournisseurs d’énergie doivent<br />
respecter un programme d’économies pour<br />
limiter <strong>la</strong> pollution. En fonction <strong>de</strong>s quotas<br />
qu’ils leur ont été imposés, ils peuvent réaliser <strong>de</strong>s<br />
travaux pour réduire leur consommation ou compenser<br />
en achetant <strong>de</strong>s Certificats d’Économie<br />
d’Énergie (C2E) émis par <strong>de</strong>s entreprises ou <strong>de</strong>s<br />
particuliers qui ont réalisé <strong>de</strong>s travaux réduisant<br />
leur consommation. L’unité <strong>de</strong> mesure est le kWh<br />
cumac (cumulé actualisé). Il représente les kWh<br />
économisés durant <strong>la</strong> vie conventionnelle d’un<br />
équipement, corrigés d’un coefficient d’actualisation<br />
annuelle <strong>de</strong> 4 %. Par exemple, un congé<strong>la</strong>teur<br />
<strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A+, permettant d’économiser 50 kWh<br />
par an pendant une durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> 10 ans, se<br />
verra attribuer 420 kWh cumac. Ces unités d’énergie<br />
sont regroupées dans <strong>de</strong>s Certificats d’économie<br />
d’énergie (C2E).<br />
345 TéraWatts<br />
Les entreprises contraintes à économiser sont soumises<br />
à <strong>de</strong> fortes amen<strong>de</strong>s en cas <strong>de</strong> non-respect<br />
<strong>de</strong> leurs quotas. Du 1 er juillet 2006 au 1 er juillet 2009,<br />
<strong>la</strong> surtaxe réc<strong>la</strong>mée par l’État était <strong>de</strong> 0,02 euros/<br />
kWh cumac. Mais les « obligés » sont parvenus à<br />
économiser les 54 TéraWatt cumac qui leur étaient<br />
imposés pour ne pas payer cette taxe représentant<br />
plus d’un milliard d’euros (1 TéraWatt = 1 000 millions<br />
<strong>de</strong> kW). Ils rachetaient les certificats à un<br />
prix inférieur à l’amen<strong>de</strong>, entre 0 et 0,02 euros.<br />
Dans un premier temps, les « obligés » étaient peu<br />
nombreux : EDF, GDF, Véolia, Total, Primagaz…<br />
Il s’agissait <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> production<br />
d’énergie. Mais, en 2011, plus <strong>de</strong> 2 000 distributeurs<br />
<strong>de</strong> fioul domestique et une quarantaine<br />
<strong>de</strong> ven<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> carburants automobiles, notamment<br />
les chaînes d’hypermarchés, Auchan et<br />
Leclerc en tête, se sont vus imposés <strong>de</strong>s quotas<br />
<strong>de</strong> pollution. Tout ce beau mon<strong>de</strong> convoite donc<br />
les travaux d’économie d’énergie réalisés par les<br />
particuliers et les entreprises pour éviter <strong>de</strong><br />
payer les amen<strong>de</strong>s. Avec d’autant plus d’ar<strong>de</strong>ur<br />
que le gouvernement leur a fixé le volume <strong>de</strong><br />
345 TéraWatt cumac, dont 90 pour les nouveaux<br />
obligés, les distributeurs <strong>de</strong> produits pétroliers.<br />
Autant dire que <strong>la</strong> chasse <strong>de</strong>vient difficile.<br />
200 travaux<br />
Désormais, l’abondance « d’obligés » et les<br />
volumes à économiser ren<strong>de</strong>nt les règles du jeu<br />
plus c<strong>la</strong>ires et les coûts d’achat plus élevés. Pour<br />
être monnayable, un Certificat d’Économie d’Énergie<br />
doit représenter un million <strong>de</strong> kW cumac.<br />
Ce chiffre est hors <strong>de</strong> portée pour le particulier qui<br />
change son instal<strong>la</strong>tion, mais pas pour les artisans<br />
et les entreprises du secteur qui accumulent discrètement<br />
les kW cumac <strong>de</strong> leurs clients en C2E<br />
pour les revendre à leur seul profit. On a vu aussi<br />
fleurir <strong>de</strong>s sociétés d’intermédiaires qui se chargent<br />
<strong>de</strong> collecter les kW cumac <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong><br />
HLM, <strong>de</strong>s collectivités locales ou <strong>de</strong>s entreprises<br />
et les commercialisent en prélevant une rémunération.<br />
L’État a défini plus <strong>de</strong> 200 travaux ou équipements<br />
économiques pour l’environnement. On y<br />
trouve l’ampoule électrique, le réfrigérateur ou le<br />
<strong>la</strong>ve-linge A+, tout comme <strong>de</strong> nombreux travaux du<br />
logement pour le chauffage et l’iso<strong>la</strong>tion, avec les<br />
niveaux <strong>de</strong> performances requis et leur valorisation<br />
en kWh cumac. Chaque type d’équipement fait<br />
l’objet d’une fiche éditée par le Ministère <strong>de</strong> l’Environnement<br />
pour mesurer sa valeur. Selon ces critères,<br />
il est donc aisé <strong>de</strong> connaître les kW cumac<br />
générés par <strong>de</strong>s travaux d’amélioration <strong>de</strong> l’habitat<br />
ou d’achat d’équipement plus performants.<br />
Monnayer<br />
Reste ensuite à les monnayer auprès <strong>de</strong>s producteurs<br />
et distributeurs d’énergie. On peut c<strong>la</strong>sser les<br />
« obligés » qui cherchent à collecter <strong>de</strong>s C2E dans<br />
le secteur <strong>de</strong> l’habitat en gran<strong>de</strong>s catégories :<br />
– Ceux qui négocient les kW cumac directement<br />
avec le particulier. C’est le cas <strong>de</strong> Primagaz,<br />
Total, Auchan ou Leclerc qui proposent différentes<br />
sortes <strong>de</strong> primes, <strong>de</strong> bons d’achat, d’avoirs<br />
sur <strong>de</strong>s factures <strong>de</strong> combustible ou <strong>de</strong>s prêts à<br />
taux d’intérêt privilégiés.<br />
– Ceux qui rachètent les kW cumac aux artisans.<br />
C’est <strong>la</strong> stratégie d’EDF ou <strong>de</strong> GDF Suez. Ils ont<br />
créé <strong>de</strong>s réseaux d’artisans agréés « Bleu Ciel »<br />
ou « Dolce Vita » à qui ils fournissent les contacts<br />
<strong>de</strong> clients qu’ils ont prospectés en échange <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
récupération <strong>de</strong>s C2E. Pour le particulier, l’offre<br />
se limite souvent à un diagnostic gratuit…<br />
– Ceux qui coupent <strong>la</strong> poire en <strong>de</strong>ux ! C’est le<br />
cas <strong>de</strong>s négoces <strong>de</strong> matériaux Gedimat qui<br />
reversent une prime pour 2/3 au client et 1/3 à<br />
l’artisan.<br />
Négocier<br />
Avec cette nouvelle concurrence sur le marché<br />
<strong>de</strong>s certificats d’économie d’énergie, le propriétaire<br />
doit prendre en compte <strong>de</strong>ux éléments :<br />
– il n’y a pas <strong>de</strong> grille tarifaire précise et légale. On<br />
trouve ainsi une chaudière à con<strong>de</strong>nsation pour<br />
une <strong>maison</strong> <strong>de</strong> 110 m 2 , valorisé à 396 € chez<br />
Auchan ou Leclerc, mais à 250 € chez Véolia.<br />
Le m 2 d’iso<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> comble peut aller <strong>de</strong> 5 € à 6 €<br />
selon l’obligé ;<br />
– les obligés « incitent » les particuliers à réaliser<br />
les travaux les mieux dotés en kW cumac,<br />
même si ce n’est pas <strong>la</strong> réponse <strong>la</strong> plus appropriée<br />
aux besoins. Par exemple changer <strong>de</strong><br />
chaudière alors que l’ancienne est encore performante,<br />
plutôt qu’installer une régu<strong>la</strong>tion ou<br />
isoler les circuits <strong>de</strong> distribution. Ainsi, Leclerc<br />
ou Auchan n’offrent <strong>de</strong>s compensations que<br />
pour une quinzaine <strong>de</strong> travaux sur <strong>la</strong> centaine<br />
d’opérations possible, Gedimat n’a retenu que<br />
quatre gran<strong>de</strong>s familles <strong>de</strong> travaux…<br />
Avant d’engager <strong>de</strong>s travaux, <strong>la</strong> meilleure solution<br />
est <strong>de</strong> faire établir un diagnostic précis et indépendant.<br />
Puis, <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> kW cumac<br />
que <strong>la</strong> rénovation sera susceptible <strong>de</strong> produire.<br />
Les exemples <strong>de</strong> fiches ci-joints montrent que les<br />
kW cumac sont partout et en belle quantité. Ces<br />
arguments chiffrés qui ne <strong>la</strong>isseront pas insensibles<br />
les professionnels, a<strong>de</strong>ptes du bon d’achat<br />
ou pas… Négociez donc vos kW cumac avant <strong>de</strong><br />
signer votre attestation <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> chantier !<br />
74 75
Économie<br />
Liste <strong>de</strong>s opérations<br />
standardisées<br />
Les opérations d’économie font l’objet <strong>de</strong><br />
fiches réglementaires qui définissent les<br />
conditions <strong>de</strong> délivrance et le montant <strong>de</strong>s<br />
kW cumac obtenus. Pour chacune, nous<br />
précisons le numéro <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> l’opération<br />
dans le cadre <strong>de</strong>s Certificats d’Économie<br />
d’Énergie. Fiches disponibles auprès<br />
du Ministère <strong>de</strong> l’écologie, du Développement<br />
Durable, <strong>de</strong>s Transports et du Logement<br />
(internet).<br />
Enveloppe :<br />
Iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> combles ou <strong>de</strong> toitures :<br />
BAR-EN-01<br />
Iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s murs : BAR-EN-02<br />
Iso<strong>la</strong>tion d’un p<strong>la</strong>ncher : BAR-EN-03<br />
Fenêtre ou porte-fenêtre complète avec vitrage<br />
iso<strong>la</strong>nt : BAR-EN-04<br />
Iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s toitures terrasses : BAR-RN-05<br />
Iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> combles ou <strong>de</strong> toitures (DOM) :<br />
BAR-EN-06<br />
Iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s murs (DOM) : BAR-EN-07<br />
Fermeture iso<strong>la</strong>nte : BAR-EN-08<br />
Réduction <strong>de</strong>s apports so<strong>la</strong>ires par <strong>la</strong> toiture<br />
(France d’Outre-mer) : BAR-EN-09<br />
Thermique :<br />
Chauffe-eau so<strong>la</strong>ire individuel<br />
(France métropolitaine) : BAR-TH-01<br />
Chauffe-eau so<strong>la</strong>ire en logement collectif<br />
(France métropolitaine) : BAR-TH-02<br />
Pompe à chaleur <strong>de</strong> type eau/eau : BAR-TH-03<br />
Pompe à chaleur <strong>de</strong> type air/eau : BAR-TH-04<br />
Chaudière individuelle <strong>de</strong> type con<strong>de</strong>nsation :<br />
BAR-TH-06<br />
Chaudière collective <strong>de</strong> type con<strong>de</strong>nsation :<br />
BAR-TH-07<br />
Chaudière collective <strong>de</strong> type con<strong>de</strong>nsation<br />
avec contrat assurant le maintien du ren<strong>de</strong>ment<br />
énergétique <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaudière : BAR-TH-07-SE<br />
Chaudière individuelle <strong>de</strong> type basse température :<br />
BAR-TH-08<br />
Chaudière collective <strong>de</strong> type basse température :<br />
BAR-TH-09<br />
Chaudière collective <strong>de</strong> type basse température<br />
avec contrat assurant le maintien du ren<strong>de</strong>ment<br />
énergétique <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaudière : BAR-TH-09-SE<br />
Radiateur à chaleur douce pour un chauffage central<br />
à combustible : BAR-TH-10<br />
Régu<strong>la</strong>tion par son<strong>de</strong> <strong>de</strong> température extérieure :<br />
BAR-TH-11<br />
Appareil indépendant <strong>de</strong> chauffage au bois :<br />
BAR-TH-12<br />
Chaudière biomasse individuel : BAR-TH-13<br />
Chaufferie biomasse : BAR-TH-14<br />
Chaufferie biomasse avec contrat assurant<br />
le maintien du ren<strong>de</strong>ment énergétique<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> chaudière : BAR-TH-14-SE<br />
Iso<strong>la</strong>tion d’un réseau hydraulique <strong>de</strong> chauffage :<br />
BAR-TH-15<br />
P<strong>la</strong>ncher chauffant à eau basse température :<br />
BAR-TH-16<br />
Robinet thermostatique : BAR-TH-17<br />
Programmateur d’intermittence pour un chauffage<br />
individuel à combustible : BAR-TH-18<br />
Programmateur d’intermittence pour un chauffage<br />
collectif à combustible : BAR-TH-19<br />
Fiche robinet thermostatique.<br />
76 77
Économie<br />
Programmateur d’intermittence centralisé<br />
pour un chauffage électrique : BAR-TH-20<br />
Système <strong>de</strong> comptage individuel d’énergie<br />
<strong>de</strong> chauffage : BAR-TH-21<br />
Récupérateur <strong>de</strong> chaleur à con<strong>de</strong>nsation :<br />
BAR-TH-22<br />
Optimiseur <strong>de</strong> re<strong>la</strong>nce en chauffage collectif :<br />
BAR-TH-23<br />
Chauffe-eau so<strong>la</strong>ire individuel (DOM) : BAR-TH-24<br />
Venti<strong>la</strong>tion mécanique contrôlée double flux :<br />
BAR-TH-25<br />
Venti<strong>la</strong>tion mécanique contrôlée, simple flux<br />
autorég<strong>la</strong>ble : BAR-TH-26<br />
Venti<strong>la</strong>tion mécanique contrôlée, simple flux<br />
hygrorég<strong>la</strong>ble : BAR-TH-27<br />
P<strong>la</strong>ncher rayonnant électrique, p<strong>la</strong>fond rayonnant<br />
plâtre, avec dispositif <strong>de</strong> rég<strong>la</strong>ge automatique :<br />
BAR-TH-28<br />
Pompe à chaleur <strong>de</strong> type air/air : BAR-TH-29<br />
Surperformance énergétique pour un bâtiment<br />
neuf avec <strong>la</strong>bel <strong>de</strong> haute performance énergétique :<br />
BAR-TH-30<br />
Iso<strong>la</strong>tion d’un réseau d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire :<br />
BAR-TH-31<br />
Caisson <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion mécanique contrôlée (VMC)<br />
à consommation réduite : BAR-TH-32<br />
Venti<strong>la</strong>tion naturelle hygrorèg<strong>la</strong>ble : BAR-TH-34<br />
Chauffe-eau so<strong>la</strong>ire en logement collectif (DOM) :<br />
BAR-TH-35<br />
Programmateur d’intermittence pour un chauffage<br />
individuel avec pompe à chaleur existant :<br />
BAR-TH-36<br />
Raccor<strong>de</strong>ment d’un bâtiment rési<strong>de</strong>ntiel à un réseau<br />
<strong>de</strong> chaleur alimenté par <strong>de</strong>s énergies renouve<strong>la</strong>bles<br />
ou <strong>de</strong> récupération : BAR-TH-37<br />
Mini-cogénération sans obligation d’achat :<br />
BAR-TH-38<br />
Pompe équipée d’un système <strong>de</strong> variation<br />
électronique <strong>de</strong> vitesse : BAR-TH-39<br />
Circu<strong>la</strong>teur à rotor noyé <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A : BAR-TH-40<br />
Climatiseur <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A (DOM) : BAR-TH-41<br />
Accumu<strong>la</strong>teur d’eau chau<strong>de</strong> à con<strong>de</strong>nsation :<br />
BAR-TH-42<br />
Système so<strong>la</strong>ire combiné : BAR-TH-43<br />
Chaudière individuelle <strong>de</strong> type micro-génération<br />
à moteur Stirling : BAR-TH-44<br />
Rénovation globale d’un bâtiment rési<strong>de</strong>ntiel :<br />
BAR-TH-45<br />
Système <strong>de</strong> production d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire<br />
collective <strong>de</strong> type pompe à chaleur sur capteur<br />
so<strong>la</strong>ire non vitré : BAR-TH-46<br />
Systèmes hydro-économes (DOM) : BAR-TH-47<br />
Chauffe-eau thermodynamique individuel<br />
à accumu<strong>la</strong>tion : BAR-TH-48<br />
Système hydro-économe (France métropolitaine) :<br />
BAR-TH-49<br />
Pompe à chaleur collective à absorption <strong>de</strong> type<br />
air/eau ou eau/eau : BAR-TH-50<br />
Chaudière <strong>de</strong> type basse température couplée<br />
à une venti<strong>la</strong>tion mécanique contrôlée pilotée<br />
par <strong>la</strong> chaudière : BAR-TH-51<br />
Chauffe-eau électrique à accumu<strong>la</strong>tion<br />
<strong>de</strong> catégorie C : BAR-TH-52<br />
Chauffe-eau thermodynamique individuel<br />
à accumu<strong>la</strong>tion (France d’outre-mer) : BAR-TH-53<br />
Équipement :<br />
Lampe <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A pour <strong>la</strong> métropole : BAR-EQ-01<br />
Lave-linge domestique <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A+ : BAR-EQ-02<br />
Appareil <strong>de</strong> froid domestique <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A+ :<br />
BAR-EQ-03<br />
Luminaire avec bal<strong>la</strong>st électronique pour parties<br />
communes : BAR-EQ-04<br />
Bloc autonome d’éc<strong>la</strong>irage à faible consommation<br />
pour parties communes : BAR-EQ-05<br />
Coupe-veille automatique : BAR-EQ-06<br />
Services :<br />
Formation <strong>de</strong>s acteurs professionnels du secteur<br />
du bâtiment aux économies d’énergie : BAR-SE-01<br />
Ingénierie d’accompagnement <strong>de</strong>s entreprises<br />
et artisans du bâtiment pour réaliser les objectifs<br />
énergétiques du Grenelle <strong>de</strong> l’environnement :<br />
BAR-SE-02<br />
Contrat <strong>de</strong> performance énergétique (CPE) :<br />
BAR-SE-03<br />
Rééquilibrage d’une instal<strong>la</strong>tion collective<br />
<strong>de</strong> chauffage à eau chau<strong>de</strong> du secteur rési<strong>de</strong>ntiel :<br />
BAR-SE-04.<br />
Fiche chaudière individuelle <strong>de</strong> type con<strong>de</strong>nsation.<br />
78 79
Économie<br />
Le thermostat intelligent<br />
Tout le mon<strong>de</strong> a été confronté à un rég<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> chauffage récalcitrant, peu<br />
fiable ou au mo<strong>de</strong> d’emploi incompréhensible, mais dont on accepte, faute<br />
<strong>de</strong> mieux et un peu dépité, les conséquences. C’est pourtant ici que rési<strong>de</strong> un<br />
gisement important d’économie d’énergie. Inventé aux USA, le thermostat intelligent<br />
ne <strong>de</strong>vrait pas tar<strong>de</strong>r à traverser l’At<strong>la</strong>ntique tant il révolutionne <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion<br />
thermique.<br />
D<br />
u temps où <strong>la</strong> cheminée, le poêle à bois, à<br />
charbon ou à mazout étaient les seuls générateurs<br />
<strong>de</strong> chauffage dans les habitations,<br />
leur efficacité énergétique n’était pas bonne. Mais<br />
les gaspil<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> calories étaient bien moins<br />
importants qu’on pourrait le penser. En effet, l’utilisation<br />
<strong>de</strong> ces énergies nécessitait un transport<br />
et un approvisionnement du foyer à <strong>la</strong> main. Afin<br />
<strong>de</strong> limiter <strong>la</strong> manutention, l’énergie n’était consommée<br />
qu’en cas <strong>de</strong> besoins réels.<br />
Ergonomie désastreuse<br />
Avec les évolutions technologiques, le transport<br />
et <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong>s énergies sont désormais<br />
invisibles et sans effort physique. La re<strong>la</strong>tion<br />
entre <strong>la</strong> consommation et l’usage a disparu. Les<br />
moyens <strong>de</strong> rég<strong>la</strong>ge sont <strong>de</strong> plus en plus sophistiqués,<br />
soit disants plus fins et plus flexibles. En<br />
fait, ils se révèlent complexes à comprendre et<br />
manœuvrer. Pour les thermostats les plus perfectionnés,<br />
il faut saisir <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> température<br />
sur <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>nnings préréglés à l’avance, sans<br />
possibilité d’adaptation. Bien qu’ils disposent <strong>de</strong><br />
plusieurs scénarios <strong>de</strong> programmation, ce sont<br />
toujours les <strong>de</strong>ux ou trois mêmes qui sont utilisés.<br />
Pénalisés par une instal<strong>la</strong>tion dans un lieu peu<br />
accessible ou peu <strong>pratique</strong> (rarement à côté <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> porte d’entrée), <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lecture complexes,<br />
l’absence <strong>de</strong> choix simples (présent, absent,<br />
arrêt) compréhensibles par les adultes comme<br />
les enfants, les thermostats ne comportent aucun<br />
système d’alerte d’une consommation excessive.<br />
Ils « oublient » aussi <strong>de</strong> mentionner <strong>la</strong> quantité<br />
d’énergie consommée ainsi que son coût direct…<br />
Un bi<strong>la</strong>n s’impose : nous avons perdu notre capacité<br />
à avoir un comportement économe actif. Mais<br />
<strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion automatisée est peu c<strong>la</strong>ire, pas assez<br />
efficace, et dotée d’une ergonomie désastreuse.<br />
250 $ (180 €), capable d’économiser 20 à 30 % <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> chauffage-climatisation dans<br />
une <strong>maison</strong> !<br />
Enfantin<br />
L’appareil est d’une belle élégance accrochée au<br />
mur, et d’une simplicité <strong>de</strong> fonctionnement enfantine.<br />
Cet objet rond se pilote avec une bague<br />
extérieure tournant pour augmenter ou réduire<br />
<strong>la</strong> température désirée au <strong>de</strong>gré près. Il indique<br />
alors sur son écran tactile central, le temps<br />
qu’il va falloir pour atteindre cette température :<br />
Des indications simples<br />
et c<strong>la</strong>ires. « 4 % d’économie<br />
d’énergie hier. Absence ».<br />
Pour tout rég<strong>la</strong>ge, une molette.<br />
On <strong>la</strong> fait tourner jusqu’à <strong>la</strong> température<br />
souhaitée. Nest indique alors le temps<br />
d’attente pour porter <strong>la</strong> <strong>maison</strong><br />
à ce niveau <strong>de</strong> chaleur.<br />
Ici, dans 20 minutes.<br />
Les couleurs indiquent si<br />
l’instal<strong>la</strong>tion produit <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur,<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> climatisation ou est à l’arrêt.<br />
Nest : Simple, c<strong>la</strong>ir et esthétique. Une petite feuille verte indique<br />
qu’on fait <strong>de</strong>s économies.<br />
50 millions <strong>de</strong> $<br />
Autant d’imperfections qui n’ont pas échappé à<br />
Tony Fa<strong>de</strong>ll. Cet informaticien californien était<br />
pourtant décidé à prendre sa retraite anticipée.<br />
Après avoir fait fortune chez Apple où il avait participé<br />
à <strong>la</strong> conception <strong>de</strong> rien moins que l’Ipod et<br />
les trois première versions <strong>de</strong> l’Iphone, il quitta<br />
<strong>la</strong> Silicon Valley pour s’installer au vert avec sa<br />
femme et ses jeunes enfants dans les montagnes,<br />
près du <strong>la</strong>c Tahoe. Mais, Tony Fa<strong>de</strong>ll fut vite<br />
confronté aux fonctionnements <strong>de</strong>s thermostats<br />
<strong>de</strong> sa <strong>maison</strong> <strong>de</strong> campagne. Chers, peu <strong>pratique</strong>s,<br />
peu lisibles, peu informatifs… En un seul mot :<br />
« Emm…dant ». Pour ce bril<strong>la</strong>nt ingénieur, il était<br />
évi<strong>de</strong>nt qu’on <strong>de</strong>vait pouvoir faire mieux. La suite<br />
est typiquement américaine. Il y a <strong>de</strong>ux ans, il crée<br />
une start-up, décroche 50 millions <strong>de</strong> dol<strong>la</strong>rs chez<br />
<strong>de</strong>s investisseurs (Google, Al Gore…) et embauche<br />
une centaine d’ingénieurs. En novembre<br />
<strong>de</strong>rnier, il présentait Nest : un thermostat vendu<br />
Prix<br />
Du plus simple au plus sophistiqué, les prix <strong>de</strong>s thermostats s’échelonnent <strong>de</strong> quelques euros à 1 250 euros<br />
par exemple pour une régu<strong>la</strong>tion sans fil dans six pièces (Delta Dore). Chez Honeywell, une régu<strong>la</strong>tion sans<br />
fil à programmation hebdomadaire est à 217 euros. Les 250 $ (180 €) du Nest sembleraient compétitifs,<br />
notamment si 20 à 30 % <strong>de</strong> calories sont réellement économisées. On attendra donc <strong>la</strong> version européenne<br />
(en <strong>de</strong>gré Celsius et 220 volts). L’instal<strong>la</strong>tion d’un Nest en remp<strong>la</strong>cement d’un thermostat c<strong>la</strong>ssique ne nécessite<br />
pas l’intervention d’un spécialiste.<br />
59,90 euros chez Castorama. 40 euros pour Conrad. Le haut <strong>de</strong> gamme chez Honeywell.<br />
80 81
Économie<br />
« 21° dans 7 minutes » par exemple. Une information<br />
<strong>de</strong>stinée à ne pas confondre le thermostat<br />
avec un accélérateur, sur lequel on indique une<br />
température très élevée uniquement pour atteindre<br />
rapi<strong>de</strong>ment celle que l’on souhaite réellement...<br />
Mais qu’on oublie ensuite <strong>de</strong> ramener à <strong>la</strong> valeur<br />
attendue !<br />
Un nid intelligent<br />
Attention, le « nid » est très intelligent ! Nest est<br />
doté <strong>de</strong> capteurs <strong>de</strong> température intérieure et<br />
extérieure, du taux d’humidité, <strong>de</strong> luminosité et <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ux détecteurs <strong>de</strong> présence, ainsi qu’une interface<br />
pour le pilotage <strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> chauffage et<br />
<strong>de</strong> climatisation. Dès<br />
<strong>la</strong> première mise en<br />
Tony Fa<strong>de</strong>ll.<br />
service, les logiciels<br />
internes vont enregistrer<br />
le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie,<br />
les heures <strong>de</strong> départ<br />
et d’arrivée, et les<br />
comportements <strong>de</strong>s<br />
habitants en fonction<br />
<strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s en<br />
chaleur ou fraîcheur<br />
Une instal<strong>la</strong>tion simple en remp<strong>la</strong>cement du précé<strong>de</strong>nt thermostat.<br />
selon les jours <strong>de</strong> <strong>la</strong> semaine, <strong>de</strong> l’année, selon les<br />
conditions climatiques extérieures... Nest va ainsi<br />
s’enrichir en permanence <strong>de</strong> toutes les données<br />
recueillies pour pouvoir piloter l’instal<strong>la</strong>tion en affinant<br />
continuellement les rég<strong>la</strong>ges. Par exemple, il<br />
saura i<strong>de</strong>ntifier qu’en rentrant le dimanche en fin<br />
<strong>de</strong> journée en hiver, vous voulez une température<br />
<strong>de</strong> 22° dans votre salon ou que le mercredi aprèsmidi,<br />
parce que les enfants sont à <strong>la</strong> <strong>maison</strong>, leurs<br />
chambres doivent rester chau<strong>de</strong>s. Nest sait réduire<br />
Ce n’est pas bien !<br />
Hager.<br />
Relevé sur un modèle Hager, les consignes<br />
suivantes :<br />
Modification simple. Touche menu pour :<br />
– forçage température (manu),<br />
– rég<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s T° <strong>de</strong> consigne,<br />
– mo<strong>de</strong> arrêt,<br />
– accès à <strong>la</strong> programmation,<br />
– accès aux rég<strong>la</strong>ges...<br />
Voici le genre d’outils qui, avec un vocabu<strong>la</strong>ire,<br />
<strong>de</strong>s pictogrammes et <strong>de</strong>s combinaisons <strong>de</strong> touches<br />
et d’écrans successifs, mets le consommateur<br />
en position d’infériorité intellectuelle.<br />
L’emploi <strong>de</strong> termes professionnels, <strong>de</strong> symboles<br />
ésotériques, <strong>de</strong> manipu<strong>la</strong>tions complexes pour<br />
programmer un rég<strong>la</strong>ge qui sera figé quelles que<br />
soient les conditions climatiques et <strong>de</strong> présence,<br />
découragent vite l’utilisateur. Il va se contenter<br />
d’une ou <strong>de</strong>ux variantes alors qu’il dispose <strong>de</strong><br />
toute une palette <strong>de</strong> combinaisons. Pas <strong>de</strong> quoi<br />
affoler les concepteurs qui savent pourtant qu’un<br />
bon usage <strong>de</strong> leurs appareils <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion permettrait<br />
<strong>de</strong>s économies d’énergie très importantes.<br />
Le coté intuitif et simple d’utilisation <strong>de</strong> Nest<br />
<strong>de</strong>vrait donc connaître un <strong>la</strong>rge succès si certains<br />
fabricants ne changent pas leurs <strong>pratique</strong>s.<br />
<strong>la</strong> température dès que <strong>la</strong> <strong>maison</strong> est vi<strong>de</strong> et préparer<br />
le retour <strong>de</strong>s habitants pour qu’ils retrouvent<br />
le confort désiré à <strong>la</strong> bonne heure. Il affiche une<br />
petite feuille verte quand <strong>la</strong> température réc<strong>la</strong>mée<br />
permet <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s économies.<br />
Algorythmes<br />
Derrière son apparente simplicité tout comme son<br />
fonctionnement très intuitif hérité <strong>de</strong>s produits<br />
Apple, Nest relève <strong>de</strong> prouesses d’intelligence<br />
artificielle. Grâce à <strong>de</strong>s algorithmes complexes, il<br />
va adapter <strong>la</strong> production <strong>de</strong> chaleur et <strong>de</strong> climatisation<br />
aux besoins réels <strong>de</strong>s occupants, donc<br />
permettre <strong>de</strong> vraies économies tout au long <strong>de</strong><br />
l’année. Mais, pour les habitants, il est toujours<br />
facile <strong>de</strong> reprendre <strong>la</strong> main sur le programme en<br />
tournant juste <strong>la</strong> molette <strong>de</strong> ce beau thermostat qui<br />
ne se cache pas. Tony Fa<strong>de</strong>ll a aussi développé<br />
Le détecteur <strong>de</strong> présence coupe le chauffage<br />
en l’absence <strong>de</strong>s occupants.<br />
<strong>de</strong>s applications pour smart phone, ordinateur et<br />
site internet, qui permettent <strong>de</strong> piloter l’instal<strong>la</strong>tion<br />
à distance, <strong>de</strong> mesurer ses consommations, <strong>de</strong><br />
comparer les économies réalisées, le nombre <strong>de</strong><br />
fois où le thermostat a été réglé…<br />
Comment vivez vous ?<br />
On est donc désormais bien loin <strong>de</strong> <strong>la</strong> programmation<br />
manuelle <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nnings préréglés et <strong>de</strong><br />
scénarios préétablis. On est aussi bien loin d’un<br />
modèle économique où ce sont les fabricants qui<br />
imposent leurs propres outils <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion. Nest<br />
ouvre <strong>la</strong> porte à <strong>de</strong>s outils intelligents, directement<br />
proposés aux consommateurs (pas disponible en<br />
Europe pour le moment) à installer soi-même. S’ils<br />
sont calculés sur <strong>de</strong>s standards <strong>de</strong> consommation<br />
américain, ces 20 à 30 % d’économie ne <strong>la</strong>isseront<br />
pas insensibles tous ceux qui sont confrontés<br />
au problème du rég<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> leur instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong><br />
chauffage. La promesse <strong>de</strong> dépenser les calories<br />
uniquement quand on est à son domicile, grâce<br />
à un détecteur <strong>de</strong> présence, est déjà, en soi,<br />
une bonne idée ! Nest marque aussi une approche<br />
totalement différente <strong>de</strong> <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion thermique.<br />
C’est fini l’époque où l’on <strong>de</strong>vait comprendre<br />
comment fonctionnait un thermostat. Désormais,<br />
c’est le thermostat qui comprend comment vous<br />
vivez ! Qui dit mieux ?<br />
Nest, le thermostat qui apprend tout seul comment vous vivez !<br />
Nest est connecté à internet pour un pilotage à distance<br />
par ordinateur ou téléphone portable. Il offre aussi <strong>de</strong>s statistiques<br />
précis <strong>de</strong> consommation d’énergie.<br />
Thermostat<br />
Cet appareil sert à réguler une température. Il a<br />
été inventé par Albert Butz en 1886 qui a donné<br />
naissance à <strong>la</strong> société Honeywell. Il permettait<br />
<strong>de</strong> comman<strong>de</strong>r une trappe d’arrivée d’air sur une<br />
chaudière à charbon. En 1906, Honeywell développait<br />
déjà un thermostat associé à une horloge,<br />
d’où <strong>la</strong> naissance du thermostat à horloge.<br />
Historiquement un thermostat a longtemps été<br />
constitué d’un système à bi<strong>la</strong>me qui ouvrait un<br />
circuit électrique quand <strong>la</strong> chaleur atteignait un<br />
certain sta<strong>de</strong> et fermait ce circuit dès que l’on <strong>de</strong>scendait<br />
en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> cette même température.<br />
Aujourd’hui, les modèles électroniques détectent<br />
les variations <strong>de</strong> température à l’ai<strong>de</strong> d’un thermistor,<br />
c’est-à-dire une résistance qui varie en<br />
fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> température. (wikipedia).<br />
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H-S N°4<br />
H-S N°5<br />
H-S N°6<br />
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surface avant 2016 ?<br />
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H-S N°7<br />
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84<br />
85
ai<strong>de</strong>s<br />
Ai<strong>de</strong>s financières et crédits<br />
d’impôts : C’est le bouquet !<br />
D<br />
epuis le 1 er janvier 2012, <strong>de</strong><br />
nombreuses modifications<br />
sont entrées en vigueur. La<br />
gran<strong>de</strong> tendance est à <strong>la</strong> baisse<br />
<strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s (<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 15 %),<br />
et à l’augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> TVA<br />
(<strong>de</strong> 5,5 à 7 %) et <strong>de</strong>s critères<br />
d’éligibilité. Enfin, il faut désormais<br />
constituer un « bouquet<br />
<strong>de</strong> travaux » pour optimiser le<br />
montant <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s.<br />
Le logement est au cœur <strong>de</strong>s<br />
politiques d’économie d’énergie<br />
et <strong>de</strong> développement durable. Il<br />
fait l’objet <strong>de</strong> nombreuses réglementations<br />
techniques et <strong>de</strong> dispositifs<br />
d’incitations financières,<br />
tant au niveau national qu’aux<br />
différents échelons <strong>de</strong>s collectivités<br />
territoriales, commune, communauté<br />
urbaine, département,<br />
région. Ce véritable dédale est<br />
aussi constamment modifié, au<br />
point d’en <strong>de</strong>venir si complexe<br />
qu’il est presque illisible pour<br />
le particulier. Ce <strong>de</strong>rnier s’en<br />
remet alors à <strong>la</strong> « science » <strong>de</strong><br />
spécialistes en tout genre, ceux<br />
qui ven<strong>de</strong>nt autant <strong>de</strong>s équipements<br />
d’économie d’énergie,<br />
<strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> rénovation que<br />
du crédit d’impôt ! Avec bien <strong>de</strong>s<br />
déconvenues à <strong>la</strong> clef.<br />
Avantages « absorbés »<br />
Par quel processus décisionnaire<br />
mystérieux, tel matériel sera<br />
beaucoup aidé financièrement<br />
alors que tel autre se verra infliger<br />
<strong>de</strong>s normes techniques très<br />
restrictives ? Panneaux photovoltaïques<br />
et pompes à chaleur air/<br />
air ont ainsi connu leur moment<br />
<strong>de</strong> gloire avant d’être lour<strong>de</strong>ment<br />
pénalisés, avec <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong><br />
« bulle spécu<strong>la</strong>tive » dignes <strong>de</strong>s<br />
meilleurs po<strong>la</strong>rs financiers. Les<br />
crédits d’impôt étant basés uniquement<br />
sur <strong>de</strong>s travaux réalisés<br />
par <strong>de</strong>s professionnels agréés,<br />
nombreux d’entre eux en ont<br />
profité pour augmenter leur tarif<br />
et « absorber » une bonne partie<br />
<strong>de</strong>s avantages financiers.<br />
Amortissement<br />
Force est <strong>de</strong> constater que le<br />
cumul <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s financières<br />
directes et <strong>de</strong>s crédits d’impôt<br />
sont <strong>de</strong>s dispositifs qui permettent<br />
d’espérer un retour sur<br />
investissement dans <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is<br />
raisonnables pour certains<br />
types <strong>de</strong> travaux. Ils équilibrent<br />
les « chances » <strong>de</strong> chaque solution.<br />
Ils rendraient presque compétitif<br />
l’achat d’une chaudière au<br />
fioul face à l’iso<strong>la</strong>tion thermique<br />
<strong>de</strong>s combles ! Incontournables<br />
donc ! Mais, avec les <strong>de</strong>rnières<br />
augmentations du prix <strong>de</strong>s énergies,<br />
les motivations fiscales<br />
ne doivent être rangées qu’au<br />
<strong>de</strong>uxième rang quand on entreprend<br />
<strong>de</strong>s éco-travaux. Priorité<br />
doit <strong>de</strong>meurer à <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
consommation d’énergie.<br />
Facteur 4<br />
Le logement représente plus <strong>de</strong><br />
40 % <strong>de</strong> l’énergie consommée,<br />
près <strong>de</strong> 240 kWh par m 2 , 2 tonnes<br />
<strong>de</strong> CO 2<br />
par an et par habitant, et<br />
une facture <strong>de</strong> 2 200 euros en<br />
L’exemple belge<br />
moyenne par foyer. L’objectif est<br />
« le facteur 4 » : une division<br />
par quatre <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation<br />
d’énergie domestique pour<br />
atteindre 50 kWh par m 2 avant<br />
2050. Cette politique se traduit<br />
concrètement par <strong>de</strong>ux grands<br />
trains <strong>de</strong> mesures : <strong>de</strong>s réglementations<br />
thermiques <strong>de</strong> plus<br />
en plus contraignantes et <strong>de</strong>s<br />
ai<strong>de</strong>s financières incitatives.<br />
Les réglementations<br />
thermiques (RT)<br />
Toute construction neuve doit<br />
répondre aux exigences <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
RT 2005, encore en vigueur. La<br />
RT 2010 qui, à force <strong>de</strong> se faire<br />
désirée a finalement été rebaptisée<br />
RT 2012, n’entrera en application<br />
qu’au 1 er janvier 2013 pour<br />
l’habitat rési<strong>de</strong>ntiel. Mais elle est<br />
déjà active pour les bâtiments<br />
publics et tertiaires privés. La<br />
RT 2012 impose <strong>de</strong>s performances<br />
20 % inférieures à celles <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> RT 2005.<br />
Le DPE<br />
Pour les 30 millions d’habitations<br />
déjà construites, <strong>la</strong> réglementation<br />
impose le Diagnostic <strong>de</strong> Performance<br />
Énergétique (DPE) qui<br />
doit être fourni lors <strong>de</strong> toute transaction.<br />
Le bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> ce DPE peut<br />
En région wallonne et à Bruxelles, les particuliers peuvent réaliser<br />
eux-mêmes leurs travaux tout en bénéficiant d’écoprêts et <strong>de</strong> primes.<br />
Si les incitations sont un peu moins élevées pour les autoconstructeurs<br />
qu’avec les professionnels, ce<strong>la</strong> a permis <strong>de</strong> limiter les hausses<br />
<strong>de</strong> tarif <strong>de</strong>s entreprises. Autres particu<strong>la</strong>rités : <strong>la</strong> priorité est données<br />
aux iso<strong>la</strong>nts sur les appareils <strong>de</strong> chauffage, les iso<strong>la</strong>nts naturels<br />
bénéficient <strong>de</strong> déduction d’impôt supplémentaire, les écoprêts sont<br />
proportionnels aux revenus et favorisent les moins <strong>de</strong> 35 ans et les<br />
familles avec enfants.<br />
être amélioré par <strong>de</strong>s travaux<br />
d’iso<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong> modification <strong>de</strong>s<br />
systèmes <strong>de</strong> chauffage.<br />
Le Crédit d’Impôt<br />
pour le Développement Durable<br />
En contrepartie <strong>de</strong>s exigences<br />
fixées par les Réglementations<br />
Thermiques, l’État a mis en p<strong>la</strong>ce<br />
<strong>de</strong> nombreuses mesures financières<br />
d’accompagnement sous<br />
forme <strong>de</strong> crédit d’impôt. Le crédit<br />
d’impôt en faveur du Développement<br />
Durable (CIDD) permet aux<br />
ménages <strong>de</strong> déduire <strong>de</strong> l’impôt<br />
sur le revenu une partie <strong>de</strong>s<br />
dépenses réalisées pour certains<br />
travaux d’amélioration énergétique<br />
portant sur une rési<strong>de</strong>nce<br />
principale. Le crédit d'impôt<br />
concerne les dépenses d'acquisition<br />
<strong>de</strong> certains équipements<br />
fournis par les entreprises ayant<br />
réalisé les travaux et faisant<br />
l'objet d'une facture. Il porte sur le<br />
prix TTC. En 2012, le montant <strong>de</strong>s<br />
dépenses ouvrant droit au crédit<br />
d’impôt est limité à 8 000 euros<br />
pour une personne, 16 000 euros<br />
pour un couple. En cas d’ai<strong>de</strong><br />
supplémentaire d’une collectivité<br />
locale, il faut <strong>la</strong> retrancher<br />
au montant <strong>de</strong>s dépenses. Autre<br />
bémol d’importance : le crédit<br />
d’impôt s’entend sur l’ensemble<br />
<strong>de</strong>s investissements cumulés sur<br />
cinq années consécutives.<br />
Distinctions entre logement<br />
collectif et <strong>maison</strong> individuelle.<br />
Pour <strong>la</strong> <strong>maison</strong> individuelle, le<br />
CIDD n’est accessible qu’en procédant<br />
à un bouquet <strong>de</strong> travaux.<br />
En logement collectif, il est encore<br />
possible d’obtenir un CIDD pour<br />
un seul type <strong>de</strong> travaux, mais le<br />
taux est plus faible. Les travaux<br />
d’économie d’énergie en rési<strong>de</strong>nce<br />
secondaire ne sont pas<br />
éligibles aux crédits d’impôt. Avec<br />
le bouquet <strong>de</strong> travaux, le gouvernement<br />
entend favoriser <strong>la</strong> mise<br />
Les caractéristiques techniques<br />
au 1 er janvier 2012<br />
Les équipements doivent répondre à <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> performances<br />
minimums pour obtenir les crédits d’impôt qui ne sont obtenus que<br />
sur présentation <strong>de</strong>s factures avec le <strong>de</strong>scriptif précis, <strong>la</strong> fourniture et<br />
<strong>la</strong> pose par un professionnel agréé. Les crédits ne concernent que le<br />
montant TTC <strong>de</strong> l’équipement. La pose est exclue, sauf pour l’iso<strong>la</strong>tion<br />
thermique <strong>de</strong>s parois opaques.<br />
Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion thermique <strong>de</strong>s parois opaques :<br />
– P<strong>la</strong>ncher bas sur sous-sol : R ≥ 3 m² K/W<br />
– Toiture-terrasse : R ≥ 4,5 m² K/W<br />
– P<strong>la</strong>nchers <strong>de</strong> combles perdus : R ≥ 7 m² K/W<br />
– Rampants <strong>de</strong> toiture et p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong> combles : R ≥ 6 m² K/W<br />
– Iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s murs ext. en faça<strong>de</strong> ou en pignon : R ≥ 3,7 m² K/W<br />
Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s parois vitrées :<br />
– Fenêtres ou portes-fenêtres PVC. : Uw ≤ 1,4 W/m².K<br />
– Fenêtres ou portes-fenêtres bois :Uw ≤ 1,6 W/m².K<br />
– Fenêtres ou portes-fenêtres métalliques : Uw ≤ 1,8 W/m².K<br />
– Fenêtres ou portes-fenêtres mixtes : Uw ≤ 1,3 W/m².K<br />
et Sw ≥ 0,3 ou Uw ≤ 1,7 W/m².K et Sw ≥ 0,36<br />
– Fenêtres <strong>de</strong> toiture : Uw ≤ 1,5 W/m².K et Sw ≤ 0,36<br />
– Doubles fenêtres avec un double vitrage renforcé : Ug ≤ 1,8 W/m².K<br />
– Volets iso<strong>la</strong>nts : R ≥ 0,22 m².K/W<br />
– Vitres : Ug ≤ 1,1 W/m².K<br />
Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s portes d’entrée donnant sur l’extérieur :<br />
Ud ≤ 1,7 W/m².K<br />
Calorifugeage d’une instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> production <strong>de</strong> chaleur<br />
ou d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire : R ≥ 1,2 m² K/W<br />
Chauffe-eau so<strong>la</strong>ire individuel et système so<strong>la</strong>ire combiné :<br />
certif. CSTBat ou So<strong>la</strong>r Keymark ou équivalente.<br />
Chauffage ou production d’eau chau<strong>de</strong> au bois ou autres<br />
biomasses : Monoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone (E) ≤ à 0,3 %.<br />
Ren<strong>de</strong>ment énergétique : (h) ≥ 70 %.<br />
Chauffage ou production d’eau chau<strong>de</strong> au bois ou autres<br />
biomasses : Chaudières à chargement manuel : ren<strong>de</strong>ment ≥ 80%.<br />
Chaudières à chargement automatique : ren<strong>de</strong>ment ≥ 85%<br />
Pompes à chaleur géothermique : COP ≥ 3,4<br />
Pompes à chaleur thermodynamiques pour production d’eau chau<strong>de</strong><br />
sanitaire (hors air/air) : COP > 2,3<br />
en p<strong>la</strong>ce d’une logique complète<br />
<strong>de</strong> rénovation, touchant à <strong>la</strong> fois<br />
<strong>la</strong> production d’énergie et l’iso<strong>la</strong>tion.<br />
Avec <strong>de</strong>s exigences <strong>de</strong><br />
performance renforcés pour les<br />
matériels, les consommateurs<br />
vont mesurer rapi<strong>de</strong>ment l’impact<br />
<strong>de</strong> leurs travaux.<br />
Le bouquet<br />
Le bouquet <strong>de</strong> travaux est<br />
constitué par le choix d’au moins<br />
<strong>de</strong>ux catégories <strong>de</strong> travaux<br />
parmi <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s six catégories<br />
suivantes :<br />
– Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion thermique<br />
<strong>de</strong>s parois vitrées (fenêtres,<br />
porte fenêtres, vitrages<br />
<strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement à iso<strong>la</strong>tion<br />
renforcée, fenêtres en toiture<br />
et double fenêtres).<br />
– Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion thermique<br />
<strong>de</strong>s parois opaques en<br />
vue <strong>de</strong> l’iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s murs.<br />
86 87
ai<strong>de</strong>s<br />
– Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion thermique<br />
<strong>de</strong>s parois opaques en<br />
vue <strong>de</strong> l’iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s toitures.<br />
– Chaudière ou équipement <strong>de</strong><br />
chauffage <strong>de</strong> production d’eau<br />
chau<strong>de</strong> fonctionnant au bois<br />
ou autre biomasse.<br />
– Équipement <strong>de</strong> production<br />
d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire, utilisant<br />
une source d’énergie<br />
renouve<strong>la</strong>ble.<br />
– Chaudière à con<strong>de</strong>nsation,<br />
chaudière à micro-cogénération<br />
gaz, équipement <strong>de</strong> production<br />
d’énergie utilisant une<br />
source d’énergie renouve<strong>la</strong>ble<br />
ou pompe à chaleur.<br />
L’exonération <strong>de</strong> taxe foncière<br />
Dans le neuf ou l’ancien, les collectivités<br />
locales peuvent choisir<br />
d’exonérer <strong>de</strong> taxe foncière à<br />
concurrence <strong>de</strong> 50 ou 100 %<br />
les logements ayant procédés<br />
à <strong>de</strong>s dépenses d’équipemement<br />
ouvrant droits au CIDD.<br />
Cette exonération d’une durée<br />
<strong>de</strong> 5 ans, porte sur les dépenses<br />
dont le montant annuel a été<br />
supérieur à 10 000 € ou supérieur<br />
à 15 000 € pour les trois<br />
<strong>de</strong>rnières années. Cette exonération<br />
s’applique aussi pour<br />
les logements titu<strong>la</strong>ires du <strong>la</strong>bel<br />
« BBC » pour une une durée <strong>de</strong><br />
5 ans.<br />
Actuellement en kiosque<br />
Tous les crédits d’impôt pour le développement durable (CIDD) en 2012<br />
Investissements<br />
Taux pour une action<br />
Taux majoré pour<br />
un bouquet <strong>de</strong> travaux<br />
Chaudières à con<strong>de</strong>nsation 10 % 18 %<br />
Chaudières à micro-cogénération gaz 17 % 26 %<br />
Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion thermique et coût<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> main d’oeuvre pour parois opaques<br />
Matériaux d’iso<strong>la</strong>tionthermique<br />
pour parois vitrées<br />
Matériaux d’iso<strong>la</strong>tion thermique pour<br />
les portes d’entrée donnant sur l’extérieur<br />
Appareils <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion<br />
et <strong>de</strong> programmation <strong>de</strong>s équipements<br />
<strong>de</strong> chauffage<br />
0 % en <strong>maison</strong> individuelle<br />
10 % en collectif<br />
0 % en <strong>maison</strong> individuelle<br />
10 % en collectif<br />
15 % 23 %<br />
18 %<br />
15 % 0<br />
Matériaux <strong>de</strong> calorifugeage 15 % 0<br />
Equipements <strong>de</strong> production d’énergie<br />
utilisant éolienne ou hydraulique<br />
32 % 40 %<br />
Equipements <strong>de</strong> production d’énergie<br />
utilisant l’énergie so<strong>la</strong>ire thermique<br />
32 %<br />
40 % limité à 1 000 € TTC<br />
par m² <strong>de</strong> capteur so<strong>la</strong>ire<br />
Panneaux photovoltaïques<br />
11 % limité à 3 200 € TTC<br />
par kWc installé<br />
0<br />
Appareils <strong>de</strong> chauffage au bois<br />
ou biomasse<br />
15 % 23 %<br />
Pompes à chaleur air/eau pour production<br />
<strong>de</strong> chaleur<br />
15 % 23 %<br />
Pompes à chaleur à capteur enterrés 26 % 34 %<br />
Pompes à chaleur thermodynamiques 26 % 34 %<br />
Raccor<strong>de</strong>ment à un réseau <strong>de</strong> chaleur<br />
à énergies renouve<strong>la</strong>bles ou cogénération<br />
15 % 0<br />
DPE non obligatoire 32 % 0<br />
0<br />
88
ai<strong>de</strong>s<br />
Toutes les ai<strong>de</strong>s financières <strong>de</strong>s collectivités locales pour l’amélioration <strong>de</strong> l’habitat et les économies d’énergie chez le particulier. Mise à jour au 1 er mars 2012<br />
ALSACE<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Région CESI-SSC :Ai<strong>de</strong> forfaitaire<br />
<strong>de</strong> 400 € sur <strong>la</strong> main d’œuvre<br />
(sous conditions <strong>de</strong> ressources).<br />
Collectivités CESI :<br />
– Beblenheim, C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong><br />
l’Uffried : 100 €<br />
– Entzheim, Eschau, Scherwiller :<br />
150 €<br />
– Plobsheim : 170 €<br />
– C té <strong>de</strong> Com du pays <strong>de</strong><br />
Wissembourg, Nie<strong>de</strong>rbronnles-bains,<br />
Rixheim, Zillisheim :<br />
200 €<br />
– Riedisheim : 225 € (50 % ai<strong>de</strong><br />
Alsace)<br />
– Schiltigheim, Illkirsh, Haguenau,<br />
C té Urbaine <strong>de</strong> Strasbourg :<br />
300 €<br />
– C té d’Agglo <strong>de</strong> Colmar : 450 €<br />
– Kaysersberg : 10 % (max 450 €)<br />
– Mulhouse : 15 % (dans<br />
l’existant)<br />
Collectivités SSC :<br />
Haguenau : 300 €<br />
Fournisseurs d’énergie :<br />
– Gaz <strong>de</strong> Strasbourg : 20 €/m² +<br />
10 €/m²<br />
– Électricité <strong>de</strong> Strasbourg : 400 €<br />
– Vialis : 200 €<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
– Apash-le-Haut : 150 €<br />
– Guewenheim : 450 € si intégrés<br />
toiture, 300 € non intégrés.<br />
– Scherwiller : 150 €<br />
– Kaysersberg : 10 % (max<br />
1 000 €)<br />
– Mulhouse : 15 %(dans l’existant)<br />
Bois-énergie<br />
Conseil Régional : Prime<br />
forfaitaire applicable sur <strong>la</strong><br />
main d’œuvre, pour une<br />
instal<strong>la</strong>tion bois énergie dans<br />
une construction neuve ou en<br />
remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> chaudière<br />
(sous conditions <strong>de</strong> ressources).<br />
Poêle à bois à alimentation<br />
automatique : 300 € <strong>de</strong> prime.<br />
Chaudière bois à alimentation<br />
automatique (p<strong>la</strong>quettes ou<br />
granulés) : 1 500 € <strong>de</strong> prime.<br />
Collectivités :<br />
– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong> l’Uffried : 100 €<br />
– Aspach-le-Haut, Scherwiller :<br />
150 €<br />
– Illzach : 200 €<br />
– Guewenheim : 450 € (p<strong>la</strong>quettes<br />
uniquement)<br />
– Kaysersberg : 10 % (max 1 500 €)<br />
– Mulhouse : 15 % (dans l’existant)<br />
Pompes à chaleur<br />
Électricité <strong>de</strong> Strasbourg : soutien<br />
non lié aux ressources, qui se<br />
monte à 400 € pour les PAC eau/<br />
eau dans le cas <strong>de</strong> <strong>maison</strong>s<br />
individuelles neuves et, <strong>de</strong> verser,<br />
en cas <strong>de</strong> rénovation, 600 € par<br />
instal<strong>la</strong>tion eau/eau,<br />
Contacts : Région Alsace –<br />
Service Environnement :<br />
03 88 15 69 17<br />
A<strong>de</strong>me Alsace : 03 88 15 46 46<br />
Collectivités :<br />
AQUITAINE<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong> Soule-Xiberoa :<br />
300 € pour un CESI.<br />
– Ville <strong>de</strong> Libourne : 300 € (2 à<br />
7 m²) pour un CESI<br />
– C té <strong>de</strong> Communes <strong>de</strong> Lacq :<br />
600 € à 700 € pour un CESI et<br />
700 à 900 € pour un SSC.<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
– C té <strong>de</strong> Communes <strong>de</strong> Lacq :<br />
500 € en plus d’une instal<strong>la</strong>tion<br />
so<strong>la</strong>ire thermique.<br />
Bois-énergie : pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Pompes à chaleur : pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Contacts : Région Aquitaine –<br />
Service Environnement :<br />
05 57 57 84 04<br />
A<strong>de</strong>me Aquitaine : 05 56 33 80 00<br />
AUVERGNE<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Conseil Régional pour CESI<br />
Chèque Énergie Auvergne :<br />
– 460 € si revenu fiscal <strong>de</strong><br />
référence ≤ p<strong>la</strong>fonds n°« 1 »<br />
– 960 € si revenir fiscal <strong>de</strong><br />
référence ≤ p<strong>la</strong>fonds n°« 2 »<br />
Matériel Enerp<strong>la</strong>n exigé et surface<br />
minimum <strong>de</strong> l’absorbeur <strong>de</strong> 2 m²<br />
Conseil régional pour SSC<br />
Chèque Énergie Auvergne :<br />
– 950 € si revenu fiscal <strong>de</strong><br />
référence ≤ p<strong>la</strong>fonds n°« 1 »<br />
– 1 450 € si revenir fiscal <strong>de</strong><br />
référence ≤ p<strong>la</strong>fonds n°« 2 »<br />
Matériel Enerp<strong>la</strong>n exigé et surface<br />
minimum <strong>de</strong> l’asorbeur <strong>de</strong> 7 m 3<br />
CESI<br />
– CG Allier : 460 €<br />
– CG Cantal : 460 €<br />
– CG Puy <strong>de</strong> Dôme : 400 € si<br />
revenu fiscal <strong>de</strong> référence<br />
≤ p<strong>la</strong>fonds n°« 1 »<br />
SSC<br />
– CG Allier : 950 €<br />
– CG Cantal : 950 €<br />
– CG Puy <strong>de</strong> Dôme : 800 € si<br />
revenu fiscal <strong>de</strong> référence<br />
≤ p<strong>la</strong>fonds n°« 1 »<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Bois-énergie<br />
Conseil Régional :<br />
Chèque Région : 1 000 € sur<br />
les chaudières automatiques<br />
à granulés et 1 500 € sur les<br />
chaudières automatiques à<br />
p<strong>la</strong>quettes, sous condition <strong>de</strong><br />
ressources (majorée <strong>de</strong> 500 €<br />
sous condition <strong>de</strong> ressources).<br />
Collectivités :<br />
– Allier, Puy-<strong>de</strong>-Dôme : Chaudière<br />
automatique à p<strong>la</strong>quettes<br />
ou à granulés = 10 % <strong>de</strong><br />
l’investissement (après<br />
délibération)<br />
– Cantal : 1 000 € sur les<br />
chaudières automatiques à<br />
granulés et 1 500 € sur les<br />
chaudières automatiques à<br />
p<strong>la</strong>quettes, sous condition <strong>de</strong><br />
ressources (majorée <strong>de</strong> 500 €<br />
sous condition <strong>de</strong> ressources).<br />
– Haute-Loire : instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong><br />
chaudière automatique à<br />
p<strong>la</strong>quettes ou à granulés :<br />
1 500 € pour le bois déchiqueté<br />
(p<strong>la</strong>quettes). 800 € pour les<br />
granulés.<br />
Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Contacts : Région Auvergne –<br />
Service Environnement :<br />
04 73 31 85 85<br />
A<strong>de</strong>me Auvergne : 04 73 31 52 80<br />
BOURGOGNE<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
CESI<br />
– Auxerre : 100 €/m² (max 500 €)<br />
– Beaune : 2 à 3 m² : 450 €, 3<br />
à 5 m² : 600 €, 5 à 7 m² et > :<br />
750 €<br />
– Chalon-sur-Saône : 200 €/m²<br />
(max 2 000 €)<br />
– Gevrey-Chambertin : 400 €<br />
– Fontaine-lès-Dijon : 2 à 3 m² :<br />
450 €, 3 à 5 m² : 600 €, 5 à<br />
7 m² : 740 €<br />
– Longvic : 400 €<br />
– St Apollinaire : 400 €<br />
– Semur-en-Auxois « Lotissement<br />
Mont-Drejet III » : 1 200 €<br />
– Sennecey-lès-Dijon : 4 % du<br />
matériel, p<strong>la</strong>fonnée à 500 €<br />
– Ta<strong>la</strong>nt : 400 €<br />
– Cluny : 100 €<br />
– Le Breuil : 200 € (limité à<br />
10 opérations/an ; CESI& SSC<br />
confondus)<br />
– Moroges : 150 €<br />
SSC<br />
– CG Saône-et-Loire : 500 €<br />
(capteurs p<strong>la</strong>ns > 10 m², sous<br />
vi<strong>de</strong> > 6 m²)<br />
– Auxerre : 100 €/m²<br />
(max 1 500 €)<br />
– Beaune : 2 à 3 m² : 450 €, 3<br />
à 5 m² : 600 €, 5 à 7 m² et > :<br />
750 €<br />
– Chalon-sur-Saône : 200 €/m²<br />
(max 3 500 €)<br />
– Gevrey-Chambertin : 500 €<br />
– Fontaine-lès-Dijon : 740 € +<br />
260 € si intégration<br />
– Longvic : 600 € + 200 € si<br />
intégré bâti<br />
– S t -Apollinaire : 500 €<br />
– Semur-en-Auxois « Lotissement<br />
Mont-Drejet III » : 2 000 €<br />
– Sennecey-lès-Dijon : 4 % du<br />
matériel, p<strong>la</strong>fonné à 500 €<br />
– Ta<strong>la</strong>nt : 800 €<br />
– Cluny : 100 €<br />
– Le-Breuil : 200 € (limité à 10<br />
opérations/an ; CESI & SSC<br />
confondus)<br />
– Moroges : 300 €<br />
So<strong>la</strong>ire photovotaïque<br />
Collectivités :<br />
– CG Saône-et-Loire : 700 €<br />
– Auxerre : 200 €/m² (max<br />
1 000 €)<br />
– Beaune : 2 à 3 m² : 450 €, 3<br />
à 5 m² : 600 €, 5 à 7 m² et > :<br />
750 €<br />
– Longvic : 1 €/kWh sur <strong>la</strong> base<br />
<strong>de</strong> 1 000 kWh/kWc installé –<br />
max 800 €<br />
– Chalon-sur-Saône : 200 €/m²<br />
(max 3 500 €)<br />
– Cluny : 100 €<br />
– Moroges : 300 €<br />
Bois-énergie<br />
– CG Saône-et-Loire : 700 € pour<br />
l’acquisition <strong>de</strong> chaudières<br />
automatisées à p<strong>la</strong>quettes<br />
forestières.<br />
Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Contacts : Région Bourgogne –<br />
Service Environnement :<br />
03 80 44 33 00<br />
A<strong>de</strong>me Bourgogne :<br />
03 80 76 89 76<br />
BRETAGNE<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Conseil Régional :<br />
CESI : 305 € <strong>de</strong> 2 à 3 m², 460 €<br />
<strong>de</strong> 3 à 5 m², 610 € <strong>de</strong> 5 à 7 m²<br />
SSC : Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1 150 € + 760 € si<br />
intégration au bâti.<br />
Collectivités :<br />
– CG Côtes-d’Armor : 500 € pour<br />
un CESI et 1 000 € pour un<br />
SSC<br />
– Carhaix : 60 €/m² (max 420 €)<br />
pour un CESI, 600 € pour un<br />
SSC<br />
– Cap L’Orient Agglomération :<br />
60 €/m² pour un CESI, 600 €<br />
pour un SSC (rési<strong>de</strong>nce<br />
occupée ou louée à titre<br />
principale)<br />
– Lorient, Quéven, Plœmeur,<br />
<strong>Gui<strong>de</strong></strong>l : 60 €/m² pour un CESI,<br />
600 € pour un SSC (rési<strong>de</strong>nce<br />
occupée ou louée à titre<br />
principale)<br />
– Locquirec, S t -Domineuc : 300 €<br />
– Plougastel-Daou<strong>la</strong>s, Guilers :<br />
50 €/m² dans <strong>la</strong> limite <strong>de</strong> 6 m²<br />
pour un CESI et 20 m² pour un<br />
SSC<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Bois-énergie<br />
Conseil Régional : P<strong>la</strong>n bois<br />
énergie pour les agriculteurs,<br />
subventions pour l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong><br />
chaudières automatiques à bois<br />
déchiqueté pour le chauffage<br />
domestique, à savoir :<br />
– 1 500 € pour le chauffage d’une<br />
<strong>maison</strong><br />
– 2 000 € pour le chauffage d’une<br />
<strong>maison</strong> et d’un bâtiment annexe<br />
(salle <strong>de</strong> traite)<br />
– 2 500 € dans le cas <strong>de</strong> réseau<br />
<strong>de</strong> chaleur enterré entre<br />
plusieurs <strong>maison</strong>s<br />
Collectivités :<br />
– Cap l’Orient Agglomération :<br />
600 € (rési<strong>de</strong>nce occupée ou<br />
louée à titre principale)<br />
– Lorient, Quéven, Plœmeur,<br />
<strong>Gui<strong>de</strong></strong>l : 600 € (rés. occupée<br />
ou louée à titre principale)<br />
Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Contacts :Région Bretagne –<br />
Service Environnement :<br />
02 99 27 10 10<br />
A<strong>de</strong>me Bretagne : 02 99 85 87 00<br />
CENTRE<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Région : CESI, prêt à taux zéro<br />
Iso<strong>la</strong>ris’ Centre : 5 000 € pour<br />
les propriétaires individuels<br />
(2 000 € pour les copropriétaires).<br />
Matériel <strong>de</strong> marque Ô So<strong>la</strong>ire<br />
exigé, possédant un numéro <strong>de</strong><br />
certification CST Bat ou So<strong>la</strong>r<br />
Keymark.<br />
SSC Prêt à taux zéro Iso<strong>la</strong>ris’<br />
Centre : 10 000 € pour les<br />
propriétaires individuels.<br />
Matériel <strong>de</strong> marque Ô So<strong>la</strong>ire<br />
exigé, possédant un numéro <strong>de</strong><br />
certification CST Bat ou So<strong>la</strong>r<br />
Keymark.<br />
Collectivités :<br />
CESI<br />
– Bourges Plus (sur <strong>la</strong> main<br />
d’œuvre) : 690 € <strong>de</strong> 2 à 3 m² <strong>de</strong><br />
panneaux, 920 € <strong>de</strong> 3 à 5 m² <strong>de</strong><br />
panneaux, 1 150 € <strong>de</strong> 5 à 7 m²<br />
<strong>de</strong> panneaux<br />
– Saint Amand Montrond : 1 000 €<br />
pour les instal<strong>la</strong>tions utilisant les<br />
énergies renouve<strong>la</strong>bles.<br />
– Vierzon : 300 € pour<br />
instal<strong>la</strong>tions utilisant les<br />
énergies renouve<strong>la</strong>bles.<br />
– OPAH du Pays Berry Saint-<br />
Amandois : ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 50 % d’un<br />
montant <strong>de</strong> travaux p<strong>la</strong>fonnée<br />
à 1 500 €.<br />
– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té d’Agglo<strong>de</strong><br />
Castelroussine : majoration<br />
<strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />
ressources ANAH pour les<br />
travaux liés à l’énergie<br />
– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong><br />
Bonneva<strong>la</strong>is : majoration<br />
<strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />
ressources ANAH pour les<br />
travaux liés à l’énergie.<br />
90 91
ai<strong>de</strong>s<br />
Toutes les ai<strong>de</strong>s financières <strong>de</strong>s collectivités locales pour l’amélioration <strong>de</strong> l’habitat et les économies d’énergie chez le particulier. Mise à jour au 1 er mars 2012<br />
SSC<br />
– Bourges Plus : sur <strong>la</strong> main<br />
d’œuvre.Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> base : 920 €.<br />
Supplément <strong>de</strong> 110 € en cas<br />
d’intégration au bâti (toiture)<br />
au sens <strong>de</strong> l’avis technique<br />
du CSTB. Autre supplément<br />
<strong>de</strong> 610 € pour les systèmes<br />
d’efficacité prouvée couvrant<br />
25 % <strong>de</strong>s consommations<br />
thermiques.<br />
– Saint Amand Montrond : 1 000 €<br />
pour instal<strong>la</strong>tions utilisant les<br />
énergies renouve<strong>la</strong>bles.<br />
– Vierzon : 300 € pour<br />
instal<strong>la</strong>tions utilisant les<br />
énergies renouve<strong>la</strong>bles.<br />
– OPAH du Pays Berry Saint-<br />
Amandois : ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 80 % d’un<br />
montant <strong>de</strong> travaux p<strong>la</strong>fonnée<br />
à 1 500 €.<br />
– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té d’Agglo <strong>de</strong><br />
Castelroussine : majoration<br />
<strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />
ressources ANAH pour les<br />
travaux liés à l’énergie<br />
– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong><br />
Bonneva<strong>la</strong>is : majoration<br />
<strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />
ressources ANAH pour les<br />
travaux liés à l’énergie.<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
– Saint Amand Montrond : 1 000 €<br />
par instal<strong>la</strong>tion<br />
– Vierzon : 50 €/m² p<strong>la</strong>fonné à<br />
500 € par instal<strong>la</strong>tion<br />
– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té d’Agglo <strong>de</strong><br />
Castelroussine : majoration<br />
<strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />
ressources ANAH pour les<br />
travaux liés à l’énergie<br />
– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong><br />
Bonneva<strong>la</strong>is : majoration<br />
<strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />
ressources ANAH pour les<br />
travaux liés à l’énergie.<br />
Bois-énergie<br />
– CG 41 Loir-et-Cher : 3 000 €<br />
pour une chaudière bois<br />
automatique aux p<strong>la</strong>quettes<br />
forestières<br />
– S t -Amand-Montrond : 1 000 €<br />
par instal<strong>la</strong>tion<br />
– Vierzon : 300 € par instal<strong>la</strong>tion.<br />
OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cté d’Agglo <strong>de</strong><br />
Castelroussine avec majoration<br />
<strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />
ressources ANAH pour les<br />
travaux liés à l’énergie.<br />
– OPAH du Pays Berry Saint-<br />
Amandois : Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 80 % d’un<br />
montant <strong>de</strong> travaux p<strong>la</strong>fonné à<br />
1 500 €<br />
– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong><br />
Bonneva<strong>la</strong>is : majoration<br />
<strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />
ressources ANAH pour les<br />
travaux liés à l’énergie.<br />
Pompes à chaleur<br />
Conseil Régional : Prêt à taux<br />
zéro Iso<strong>la</strong>ris’ Centre : 15 000 €<br />
pour une PAC géothermale<br />
sur nappe et son<strong>de</strong> verticale<br />
uniquement, dotée d’un COP<br />
≥ 3,3 et référencée NF PAC.<br />
Collectivités – pompes à chaleur<br />
géothermales :<br />
– S t -Amand-Montrond : 1 000 €<br />
par instal<strong>la</strong>tion<br />
– Vierzon : 300 € par instal<strong>la</strong>tion<br />
– OPAH du Pays Berry Saint-<br />
Amandois : Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 80 % d’un<br />
montant <strong>de</strong> travaux p<strong>la</strong>fonné à<br />
1 500 €<br />
– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cté d’Agglo <strong>de</strong><br />
Castelroussine : majoration<br />
<strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />
ressources ANAH pour les<br />
travaux liés à l’énergie<br />
– OPAH <strong>de</strong> <strong>la</strong> C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong><br />
Bonneva<strong>la</strong>is : majoration<br />
<strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong><br />
ressources ANAH pour les<br />
travaux liés à l’énergie<br />
Contacts : Région Centre –<br />
Direction <strong>de</strong> l’environnement :<br />
02 38 70 34 41<br />
A<strong>de</strong>me Centre : 02 38 24 00 00<br />
CHAMPAGNE-<br />
ARDENNES<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Conseil Régional – CESI :<br />
Ai<strong>de</strong> forfaitaire <strong>de</strong> 600 €.<br />
SSC : Ai<strong>de</strong> forfaitaire <strong>de</strong> 1 200 €.<br />
Collectivités<br />
– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s Crêtes<br />
Préar<strong>de</strong>nnaises : 60 €/m²<br />
uniquement pour le CESI dans<br />
le cadre d’une OPATB<br />
– Pays Sedannais : 60 €/m²<br />
p<strong>la</strong>fonné à 450 € pour un CESI<br />
et 1 000 € pour un SSC<br />
– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s 3 cantons :<br />
60 €/m² dans le cadre d’une<br />
OPAH<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Bois-énergie Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Contacts :<br />
Région Champagne-Ar<strong>de</strong>nne –<br />
Direction <strong>de</strong> l’Aménagement<br />
du Territoire : 03 26 70 31 31<br />
A<strong>de</strong>me Champagne-Ar<strong>de</strong>nne :<br />
03 26 69 20 96<br />
CORSE<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Collectivités locales CESI<br />
Collectivité territoriale <strong>de</strong> Corse<br />
+ EDF (pour un ballon <strong>de</strong> 300 l) :<br />
– 600 € < à 4 m²<br />
– 1 000 € ≥ à 4 m²<br />
+ 150 € si éléments séparés<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
Collectivité territoriale <strong>de</strong> Corse :<br />
2 €/Wc (max 3 kWc) p<strong>la</strong>fonné à<br />
6 000 €<br />
Bois-énergie Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Contacts :ADEC : 04 95 50 91 26<br />
a<strong>de</strong>c.corse.fr<br />
A<strong>de</strong>me Corse : 04 95 10 58 58<br />
FRANCHE-COMTÉ<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
– Besançon : 300 € pour un CESI<br />
uniquement<br />
– Foussemagne : 150 € pour un<br />
CESI et 300 € pour un SSC<br />
– Port sur Saône : 50 % <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
main d’œuvre (p<strong>la</strong>fonnée à<br />
500 €)<br />
– Villiers-sur-port : 1 000 €<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
– Foussemagne : 300 €<br />
– Port sur Saône : prise en charge<br />
<strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment au<br />
réseau dans <strong>la</strong> limite <strong>de</strong> 500 €<br />
Bois-énergie<br />
– CG Doubs (chaudière<br />
automatique) : 40 % du montant<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> main d’œuvre, p<strong>la</strong>fonnées<br />
à 2 000 € TTC pour le granulé<br />
et 2 500€ TTC pour le bois<br />
déchiqueté.<br />
– CG Belfort : 40 % du montant<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> main d’œuvre, p<strong>la</strong>fonnée<br />
à 1 500 € pour les chaudières<br />
automatiques au bois<br />
déchiqueté ou à granulés.<br />
Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Contacts :Région Franche-Comté<br />
– Service Énergie :<br />
03 81 61 61 61<br />
A<strong>de</strong>me Franche-Comté :<br />
03 81 25 50 00<br />
ÎLE-DE-FRANCE<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Conseil Régional : Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 800 €<br />
sur <strong>la</strong> main d’oeuvre pour un<br />
chauffe-eau so<strong>la</strong>ire individuel, sous<br />
conditions <strong>de</strong> ressources et <strong>de</strong><br />
matériel (référencé par Enerp<strong>la</strong>n).<br />
Collectivités :<br />
– CG Val d’Oise : « chèque<br />
énergie verte » <strong>de</strong> 500 € soumis<br />
à <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> ressources,<br />
matériel Ô so<strong>la</strong>ire référencé<br />
Enerp<strong>la</strong>n.<br />
– Grand Paris Seine Ouest : forfait<br />
<strong>de</strong> 800 €, matériel Ô so<strong>la</strong>ire<br />
référencé Enerp<strong>la</strong>n.<br />
– C té d’Agglo <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong><br />
Bièvre : 50 % HT sur main<br />
d’oeuvre (max 750 €), matériel<br />
CSTB ou So<strong>la</strong>r Keymark.<br />
– Montreuil : particuliers : 30 %<br />
du montant HT <strong>de</strong> <strong>la</strong> main<br />
d’œuvre, p<strong>la</strong>fonnée à 450 €.<br />
Copropriétés : 10 % du montant<br />
HT <strong>de</strong> <strong>la</strong> main d’oeuvre,<br />
p<strong>la</strong>fonnée à 9 000 €<br />
– Pantin : 150 € TTC/m² sur <strong>la</strong><br />
main d’œuvre <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion,<br />
p<strong>la</strong>fonné à 1 000 €<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
Conseil Régional : Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 750 €<br />
sur <strong>la</strong> main d’œuvre pour <strong>de</strong>s<br />
capteurs so<strong>la</strong>ires photovoltaïques,<br />
sous conditions <strong>de</strong> ressources et<br />
<strong>de</strong> matériel (norme EN 61215 ou<br />
NF EN 61646).<br />
Collectivités :<br />
– Grand Paris Seine Ouest : forfait<br />
500 € pour un matériel certifié<br />
EN61215 ou NF EN61646.<br />
– C té d’Agglo <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> Bièvre :<br />
50 % HT <strong>de</strong> <strong>la</strong> main d’œuvre<br />
(max 750 €), système conforme<br />
aux normes EN 61215 ou NF<br />
EN 61646.<br />
Bois-énergie<br />
– CG Val d’Oise : « chèque<br />
énergie verte » <strong>de</strong> 1 500 €<br />
soumis à <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong><br />
ressources, pour l’instal<strong>la</strong>tion<br />
d’une chaudière bois<br />
automatique <strong>la</strong>béllisée F<strong>la</strong>mme<br />
Verte.<br />
– Grand Paris Seine Ouest :<br />
500 € pour un poêle (ren<strong>de</strong>ment<br />
minimal 75 %), 900 € pour une<br />
chaudière bois automatique<br />
hors bûches (ren<strong>de</strong>ment<br />
minimal 80 %).<br />
Pompes à chaleur<br />
Conseil Régional : Ai<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
1 300 € sur <strong>la</strong> main d’œuvre<br />
pour une pompe à chaleur<br />
géothermale sur nappe ou<br />
à capteurs verticaux ou<br />
horizontaux, sous conditions <strong>de</strong><br />
ressources et <strong>de</strong> performance<br />
énergétique (COP ≥ 4).<br />
Collectivités :<br />
– Grand Paris Seine Ouest :<br />
forfait <strong>de</strong> 800 € pour les PAC<br />
géothermales, sur nappes,<br />
à capteurs verticaux ou<br />
horizontaux (COP ≥ 3,5).<br />
– Val d’Oise : « chèque énergie<br />
verte » <strong>de</strong> 1 500 € soumis à<br />
<strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> ressource,<br />
pour l’instal<strong>la</strong>tion d’une pompe<br />
à chaleur air/eau (cop ≥ 2,7 à<br />
- 7°C) ou géothermale (COP<br />
≥ 3,3).<br />
Contacts :<br />
Région Île-<strong>de</strong>-France – Direction<br />
Environnement : 01 53 85 76 52<br />
A<strong>de</strong>me Île <strong>de</strong> France :<br />
01 49 01 45 47<br />
C té d’Agglo Arc <strong>de</strong> Seine (92) :<br />
0800 10 10 21<br />
LANGUEDOC-<br />
ROUSSILLON<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
CESI<br />
– CG Pyrénées-Orientales : 200 €<br />
– C té d’Agglo Narbonne : 650 €<br />
– C té <strong>de</strong> Communes Piémont<br />
d’A<strong>la</strong>ric : 500 €<br />
– C<strong>la</strong>piers : 150 € si foyer<br />
≤ 2 personnes ; 300 € si ≥ à<br />
3 personnes (p<strong>la</strong>fond <strong>de</strong><br />
ressource > <strong>de</strong> 30 % au p<strong>la</strong>fond<br />
Prêt Taux Zéro)<br />
– Pra<strong>de</strong>s (66) : 250 €<br />
– Pignan : 200 €<br />
SSC<br />
– C té d’Agglo Narbonne : 650 €<br />
– C té <strong>de</strong> Communes Piémont<br />
d’A<strong>la</strong>ric : 500 €<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
– C té d’Agglo Narbonne : 650 €<br />
– C té <strong>de</strong> Com Piémont d’A<strong>la</strong>ric :<br />
0,5 €/Wc (max 3 000 €)<br />
Bois-énergie<br />
C té d’Agglo Narbonne : 650 € par<br />
équipement (chaudières, insert<br />
bois) sur <strong>la</strong> main d’œuvre.<br />
Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Contacts : Région Languedoc-<br />
Roussillon – Direction <strong>de</strong><br />
l’environnement : 04 67 22 80 00<br />
A<strong>de</strong>me Languedoc-Roussillon :<br />
04 67 99 89 79<br />
LORRAINE<br />
So<strong>la</strong>ire thermique Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
Région : 1 €/Wc dans <strong>la</strong> limite<br />
<strong>de</strong> 3 000 € ou 2 000 € selon<br />
c<strong>la</strong>ssement.<br />
– Kerbach, Spicherem : 100 €/<br />
kWc jusqu’à 3 kW<br />
– C té <strong>de</strong> Maizières-les-Metz :<br />
200 €<br />
– C té <strong>de</strong> Foulquemont : 150 €<br />
– Frouard : 10 % du montant TTC<br />
limité à 300 €<br />
– Trob<strong>la</strong>ine : 150 €<br />
– C té <strong>de</strong> Moselle et Madon : 250 €<br />
– C té du Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute-<br />
Vezouze : 5 % du coût (400 €<br />
max)<br />
– C té du bassin <strong>de</strong> Pompey : 10 %<br />
du coût (max 900 €)<br />
– C té <strong>de</strong>s Pays du Sel et du<br />
Vermois, du Saintois 50 %<br />
(P<strong>la</strong>fond 1 000 €)<br />
– Eloyes : 100 €/kWc (limité à<br />
300 €)<br />
Bois énergie Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Éolien<br />
Région : 30 % du coût limité à<br />
4 500 €<br />
– Frouard : 10 % du montant TTC<br />
limité à 300 €<br />
– C té du Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute-<br />
Vezouze : 5 % du coût (400 €<br />
max)<br />
– C té du bassin <strong>de</strong> Pompey : 10 %<br />
du coût (max 900 €)<br />
92<br />
93
ai<strong>de</strong>s<br />
Toutes les ai<strong>de</strong>s financières <strong>de</strong>s collectivités locales pour l’amélioration <strong>de</strong> l’habitat et les économies d’énergie chez le particulier. Mise à jour au 1 er mars 2012<br />
Récupération eau <strong>de</strong> pluie<br />
Région : 800 €<br />
– Frouard : 10 % du montant TTC<br />
limité à 300 €<br />
– C té du Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute-<br />
Vezouze : 5 % du coût (400 €<br />
max)<br />
– C té du bassin <strong>de</strong> Pompey : 10 %<br />
du coût (max 900 €)<br />
DPE<br />
– Forbach : 100 €<br />
– Cté <strong>de</strong> Mortagne : 70 % du coût<br />
<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s thermiques.<br />
Contacts :<br />
Région Lorraine – Service<br />
Environnement : 03 87 33 60 00<br />
A<strong>de</strong>me Lorraine : 03 87 20 02 90<br />
MIDI-PYRÉNÉES<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Conseil Régional – CESI : « Éco-<br />
Chèque Midi-Pyrénées » al<strong>la</strong>nt <strong>de</strong><br />
250 € à 500 €, selon les revenus<br />
du foyer <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur.<br />
Collectivités CESI :<br />
– C té <strong>de</strong> Com du Bassin<br />
Decazeville-Aubin : 200 €<br />
– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong> Pamiers : 60 €/<br />
m² (limité à 5 m² <strong>de</strong> capteurs)<br />
– C té <strong>de</strong> Com du Canton <strong>de</strong><br />
Saverdun : 60 €/m² (max<br />
1 200 €)<br />
– CMTR : 300 €<br />
– Alvignac : 300 €<br />
SSC<br />
– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong> Pamiers : 60 €/<br />
m² (limité à 5 m² <strong>de</strong> capteurs).<br />
– C té <strong>de</strong> Com du Canton <strong>de</strong><br />
Saverdun : 60 €/m² (max<br />
1 200 €).<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque Pas ai<strong>de</strong>.<br />
Bois-énergie Pas ai<strong>de</strong>.<br />
Pompes à chaleur Pas ai<strong>de</strong>.<br />
Contacts : Région Midi-Pyrénées<br />
– Service Énergie : 05 61 33 50<br />
50<br />
A<strong>de</strong>me Midi Pyrénées : 05 62 24<br />
35 36<br />
NORD-PAS-DE-<br />
CALAIS<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Région :<br />
CESI : Ai<strong>de</strong> forfaitaire <strong>de</strong> 1 200 €,<br />
SSC : Ai<strong>de</strong> forfaitaire <strong>de</strong> 3 600 €.<br />
Collectivités :<br />
– C té d’Agglo Artois Comm : 100 €/<br />
m²<br />
– C té d’Agglo Hénin-Carvin : 500 €<br />
– C té d’Agglo Porte du Hainaut :<br />
300 à 500 € pour un CESI<br />
uniquement<br />
– C té Urbaine Dunkerque : 400 à<br />
1 000 €<br />
– C té <strong>de</strong> communes F<strong>la</strong>ndres Lys :<br />
300 à 1 000 € pour un CESI et<br />
700 à 1 500 € pour un SSC<br />
– Bondues : 250 €<br />
– Douai : 400 € pour un CESI et<br />
500 € pour un SSC<br />
– Estrun : 300 € pou un CESI et<br />
1 000€ pour un SSC<br />
– Fâches-Thumesnil : 75 à 105 €/<br />
m²<br />
– Harnes : 300 €<br />
– La Ma<strong>de</strong>leine : 500 €<br />
– Lesquin : 75 €/m² (max 6 m²)<br />
– Liévin : 50 €/m² (max 15 m²)<br />
– Lille, Lomme, Hellemmes :<br />
100 €/m² (max 10 000 €)<br />
– Loos-en-Gohelle : 50 €/m² (max<br />
15 m²)<br />
– Marcq-en-Barœul : 300 €<br />
– Mons en Baroeul : 100 €/m²<br />
– Mouvaux : 350 € pou un CESI<br />
et 400 € pour un SSC<br />
– Orchies : 200 € pour un CESI et<br />
500 € pour un SSC<br />
– Phalempin : 150 € pour un CESI<br />
uniquement<br />
– Rieu<strong>la</strong>y : 300 €<br />
– Ronchin : 200 à 800 € pour un<br />
CESI uniquement<br />
– Roubaix : 100 €/m²<br />
– S t -André : 25 % p<strong>la</strong>fond à 500 €<br />
– Verquin : 50 €/m²<br />
– Villeneuve d’Ascq : 350 € pour<br />
un CESI et 500 € pour un SSC<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
Région : 1 €/Wc (max 3 kWc) soit<br />
un montant maxmal <strong>de</strong> 3 000 €.<br />
Collectivités :<br />
– C té d’Agglo Artois Comm : 1,5 €/<br />
Wc (< 2 kWc)<br />
– C té <strong>de</strong> communes F<strong>la</strong>ndres Lys :<br />
1 €/Wc<br />
– C té d’Agglo Hénin-Carvin : 500 €<br />
si 15 m² minimum <strong>de</strong> panneaux<br />
installés<br />
– Bondues : 500 €<br />
– Estrun : 1 €/Wc (max 2 kWc)<br />
– Fâches-Thumesnil : 1 à 1,35 €/<br />
Wc<br />
– Harnes : 300 €<br />
– Lesquin : 1 €/Wc (max 2 000 €)<br />
– Liévin : 1,5 €/Wc (max 2 000 €)<br />
– Lille, Lomme, Hellemmes :<br />
1,2 €/Wc (max 3 000 €)<br />
– Loos-en-Gohelle : 1,2 €/Wc<br />
(max 2 400 €)<br />
– Marcq-en-Barœul : 1 €/Wc (max<br />
2 000 €)<br />
– Mouvaux : 400 €<br />
– Rieu<strong>la</strong>y : 300 €<br />
– Roubaix : 1 €/Wc<br />
– S t -André : 25 % p<strong>la</strong>fond à 500 €<br />
– Villeneuve-d’Ascq : 0,4 €/Wc<br />
(< 2 kWc)<br />
Bois-énergie<br />
– Orchies, C té d’Agglo Artois<br />
Comm : 500 € par chaudière<br />
au bois<br />
– C té d’Agglo Hénin-Carvin :<br />
500 € si chaudière bois avec<br />
ren<strong>de</strong>ment énergétique ≥ 80 %<br />
pour un équipement manuel<br />
et ≥ 85 % pour un équipement<br />
automatique.<br />
Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Contacts : Région Nord-Pas<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is<br />
– Direction Générale<br />
Aménagement Durable<br />
& Solidarité : 03 28 82 82 82<br />
A<strong>de</strong>me Nord-Pas-<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is :<br />
03 27 95 89 70<br />
NORMANDIE (basse)<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Région – CESI : Chèque écoénergie<br />
<strong>de</strong> 750 € pour une<br />
surface <strong>de</strong> 3 à 4 m² <strong>de</strong> capteurs.<br />
SSC : Chèque éco-énergie :<br />
1 250 € pour une surface <strong>de</strong> 3 à<br />
4 m² <strong>de</strong> capteurs.<br />
Collectivités :<br />
– Caen : 300 € uniquement pour<br />
un CESI<br />
– Coutance : 300 € uniquement<br />
pour un CESI<br />
– Hérouville S t -C<strong>la</strong>ir : 800 €<br />
– Arromanche les Bains,<br />
Asnelles, Banville, Bazenville,<br />
Courseulles/Mer, Crepon,<br />
Graye/Mer, Meuvaines,<br />
S t Come-<strong>de</strong>-Fresne, S te Croix/<br />
Mer, Ver/Mer : 400 €<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
– Hérouville S t C<strong>la</strong>ir : 800 €<br />
(vali<strong>de</strong> si éligible à l’ai<strong>de</strong><br />
Région)<br />
Bois-énergie<br />
Conseil Régional :<br />
Chèque éco-énergie<br />
– 700 € pour les poêles (sous<br />
condition <strong>de</strong> ressources)<br />
– 1 000 € ou 1 250 € pour les<br />
chaudières bois avec ballon<br />
<strong>de</strong> stockage obligatoire (sous<br />
condition <strong>de</strong> ressources)<br />
Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Contacts :Région Basse-<br />
Normandie – Mission<br />
Environnement : 02 31 06 98 98<br />
A<strong>de</strong>me Basse-Normandie :<br />
02 31 46 81 00<br />
NORMANDIE (haute)<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Conseil Régional : Nouvelles<br />
ai<strong>de</strong>s existantes dans le cadre<br />
d’un chèque énergie.<br />
Collectivités :<br />
– CG <strong>de</strong> Seine Maritime : Ai<strong>de</strong> à<br />
l’Habitat Durable = 1 300 € sous<br />
conditions <strong>de</strong> ressources<br />
– C té d’Agglo <strong>de</strong>s Portes <strong>de</strong> l’Eure<br />
(CAPE) : 500 € pour un CESI et<br />
800 € pour un SSC sur <strong>la</strong> main<br />
d’œuvre<br />
– Grand Quevilly : 15 % du coût<br />
total TTC (max 1 000 € pour<br />
une habitation individuelle et<br />
150 € pour un appartement).<br />
– Petit Couronne : 500 € sous<br />
réserve <strong>de</strong> l’obtention préa<strong>la</strong>ble<br />
<strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région Haute-<br />
Normandie.<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
– CAPE : 800 € sur main d’œuvre<br />
– Petit Couronne : 750 € sous<br />
réserve <strong>de</strong> l’obtention préa<strong>la</strong>ble<br />
<strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région Haute-<br />
Normandie.<br />
Bois énergie<br />
CG Seine Maritime : Ai<strong>de</strong> à<br />
l’Habitat Durable = 20 % du coût<br />
total TTC sous conditions <strong>de</strong><br />
ressources (maxi 2 000 € pour<br />
une chaudière bois, maxi 600 €<br />
pour un poêle à bois, foyer fermé,<br />
insert, bloc ou foyer polyf<strong>la</strong>m et<br />
cuisinière bois).<br />
Pompe à chaleur<br />
– CG Seine Maritime : Ai<strong>de</strong> à<br />
l’habitat durable = 20 % du<br />
coût total TTC pour une PAC<br />
géothermique à capteurs<br />
enterrés ou Eau/Eau dont<br />
le COP ≥ 3,3 (certifiée<br />
EUROVENT ou avis technique<br />
CSTB, max 2 300 €).<br />
– ARI 76 = 25 % du coût total TTC<br />
sous conditions <strong>de</strong> ressources,<br />
pour une PAC Air/Eau en<br />
remp<strong>la</strong>cement d’une instal<strong>la</strong>tion<br />
<strong>de</strong> chauffage <strong>de</strong> + <strong>de</strong> 10 ans<br />
(max 2 000 €).<br />
Ai<strong>de</strong> majorée à 30 % TTC (max<br />
4 500 €) sous conditions <strong>de</strong><br />
ressources.<br />
– M t S t -Aignan : 50 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> TFPB<br />
– Petit Couronne : 750 € pour<br />
une PAC Air/Eau ou à capteurs<br />
enterrés sous réserve <strong>de</strong><br />
l’obtention préa<strong>la</strong>ble <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> l’ANAH(certifiée Eurovent ou<br />
avis technique CSTB).<br />
Contacts :Région Haute-<br />
Normandie – Services<br />
Environnement : 02 32 76 86 06<br />
A<strong>de</strong>me Haute-Normandie : 02 35<br />
62 24 42<br />
PAYS DE LOIRE<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Région CESI & SSC : Rési<strong>de</strong>nce<br />
principale < 200 m² : 30 % du<br />
montant TTC (min 1 000 € max<br />
5 000 €) Capteurs so<strong>la</strong>ires :<br />
Certification CSTBat, So<strong>la</strong>r<br />
Keymark ou équivalent.<br />
Collectivités :<br />
CESI<br />
– CG Maine-et-Loire : 750 €<br />
(ressources inférieures ai<br />
p<strong>la</strong>fond PAS logements neufs :<br />
niveau énergétique c<strong>la</strong>sse B)<br />
– CG Vendée : 500 € pour une<br />
<strong>maison</strong> <strong>de</strong> + <strong>de</strong> 15 ans, sur<br />
p<strong>la</strong>fond <strong>de</strong> ressources<br />
– C té d’Agglo Angers Loire<br />
Métropole : 600 € si éligile au<br />
PTZ, si non 500 €<br />
– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s Herbiers : 50 %<br />
(max 200 à 400 €)<br />
– C té <strong>de</strong> Com du Pays Yonnais :<br />
700 € dans le neuf, 800 € pour<br />
une <strong>maison</strong> <strong>de</strong> + <strong>de</strong> 20 ans<br />
– C té <strong>de</strong> Com du Pays <strong>de</strong><br />
Pouzauges : 50 % (max 200 à<br />
400 €)<br />
– C té <strong>de</strong> Com Rocheservière :<br />
25 % (min 1 600 € <strong>de</strong> travaux)<br />
p<strong>la</strong>fonnées à 700 €<br />
– Aizenay : 100 €/m² (max 300 €)<br />
– Angers-Loire Métropole : 600 €<br />
– Angouillé : 300 €<br />
– Carquefou : 300 €<br />
– Chateaubriant : 400 €<br />
– Fontenay-le-Comte : 200 €<br />
– Foussais-Payré : 150 €<br />
– Saumur, Bagneux, Dampierre<br />
sur Loire, St Hi<strong>la</strong>ire St Florent,<br />
St Lambert-<strong>de</strong>s-Levées : 5 % du<br />
montant total <strong>de</strong>s travaux (max<br />
250 €)<br />
SSC<br />
– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s Herbiers : 50 %<br />
(max 400 €)<br />
– C té <strong>de</strong> Com Vie et Boulogne :<br />
1 000 €<br />
– Andouillé : 300 €<br />
– Angers-Loire métropole : 600 €<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s Herbiers : 50 %<br />
(max 200 à 400 €)<br />
– Aizenay : 100 €/m² (max 300 €)<br />
– Fontenay-le-Comte : 200 €<br />
– Saumur, Bagneux, Dampierre<br />
sur Loire, S t Hi<strong>la</strong>ire S t Florent,<br />
St Lambert <strong>de</strong>s Levées : 5 % du<br />
montant total <strong>de</strong>s travaux (max<br />
500 €)<br />
Bois énergie<br />
Conseil Régional<br />
Chaudière, poêle, foyer fermé,<br />
insert en rési<strong>de</strong>nce principale<br />
< 200 m² : 30 % du montant<br />
TTC (min 1 000 € max 5 000 €),<br />
instal<strong>la</strong>tion : Certifiée norme<br />
NF EN 303.5, c<strong>la</strong>sse 3 soit un<br />
ren<strong>de</strong>ment ≥ 70 %. Chaudière<br />
individuelle automatique à bois<br />
déchiqueté : 2 000 €, certifiée<br />
norme EN 303.5 (c<strong>la</strong>sse 2). <br />
Autres collectivités<br />
– CG Maine et Loire : 2 000 € par<br />
chaudière bois automatique<br />
pour un logement neuf doté<br />
d’un niveau énergétique <strong>de</strong><br />
c<strong>la</strong>sse B, ou un logement<br />
ancien avec un gain<br />
énergétique <strong>de</strong> 40 kWh m².an <br />
– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s Herbiers : 50 %<br />
<strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> pose (maxi 400 €)<br />
– C té <strong>de</strong> Com du Pays <strong>de</strong><br />
Pouzauges : 50 % <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong><br />
pose (maxi 200 à 400 €) pour<br />
un poêle <strong>de</strong> masse ou une<br />
chaudière bois<br />
– C té <strong>de</strong> Com du Pays Yonnais :<br />
700 € dans le neuf ou 800 €<br />
94<br />
95
ai<strong>de</strong>s<br />
Toutes les ai<strong>de</strong>s financières <strong>de</strong>s collectivités locales pour l’amélioration <strong>de</strong> l’habitat et les économies d’énergie chez le particulier. Mise à jour au 1 er mars 2012<br />
dans une <strong>maison</strong> <strong>de</strong> + <strong>de</strong><br />
20 ans, pour une chaudière bois<br />
ou un poêle à inertie bois <br />
– Cté <strong>de</strong> Com Rocheservière :<br />
25 % du coût <strong>de</strong>s travaux (min<br />
1 600 € <strong>de</strong> travaux), p<strong>la</strong>fonnée<br />
à 700 € pour une chaudière<br />
bois <br />
– Saumur, Bagneux, Dampierre<br />
sur Loire, S t Hi<strong>la</strong>ire-S t Florent,<br />
S t Lambert-<strong>de</strong>s-Levées : 5 % du<br />
montant total <strong>de</strong>s travaux (maxi<br />
250 €)<br />
Pompes à chaleur<br />
– CG Maine et Loire (PAC<br />
géothermique) : 50 % sur <strong>la</strong><br />
main d’œuvre (max 1 500 €)<br />
pour un logement neuf doté<br />
d’un niveau énergétique<br />
c<strong>la</strong>sse B, ou un logement<br />
ancien avec un gain<br />
énergétique <strong>de</strong> 40 kWh/m².an.<br />
– C té <strong>de</strong> Com <strong>de</strong>s Herbiers :<br />
50 % sur <strong>la</strong> pose <strong>de</strong> PAC<br />
géothermique ou air/eau (max<br />
400 €)<br />
– C té <strong>de</strong> Com du Pays Yonnais :<br />
700 € dans le neuf ou 800 €<br />
dans une <strong>maison</strong> <strong>de</strong> +<br />
<strong>de</strong> 20 ans, pour une PAC<br />
géothermique ou air/eau.<br />
– C té <strong>de</strong> Com Rocheservière :<br />
25 % du coût <strong>de</strong>s travaux (min<br />
1 600 € <strong>de</strong> travaux) p<strong>la</strong>fonnée<br />
à 700 € pour une PAC (sauf<br />
air/air).<br />
– Saumur, Bagneux, Dampierre<br />
sur Loire, S t Hi<strong>la</strong>ire S t Florent,<br />
St Lambert <strong>de</strong>s Levées : 5 % du<br />
montant total <strong>de</strong>s travaux (max<br />
250 € pour l’aérothermie et max<br />
500 € pour <strong>la</strong> géothermie).<br />
Contacts :Particuliers :<br />
Espaces Info Énergie : 0810 036<br />
038<br />
Conseil Régional, service<br />
Environnement : 02 28 20 54 16<br />
Autres maîtres d’ouvrage : A<strong>de</strong>me<br />
Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire : 02 40 35 68 00<br />
PICARDIE<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Conseil Régional : CESI 230 €/m²<br />
pour une instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> 2 à 7 m²<br />
<strong>de</strong> capteurs p<strong>la</strong>ns. 380 €/m² pour<br />
une instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> 2 à 4 m² <strong>de</strong><br />
capteurs tubes sous vi<strong>de</strong>.<br />
SSC : 2 300 € pour une surface<br />
minimale <strong>de</strong> 10 m² en capteurs<br />
p<strong>la</strong>ns, 6 m² en capteurs sous vi<strong>de</strong>,<br />
avec une prime complémentaire<br />
<strong>de</strong> 750 € pour une intégration <strong>de</strong>s<br />
capteurs en toiture.<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Bois-énergie Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Contacts :Région Picardie –<br />
Service Environnement : 03 22<br />
97 38 89<br />
A<strong>de</strong>me Picardie : 03 22 45 18 90<br />
POITOU-CHARENTE<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Conseil Régional :<br />
CESI : Ai<strong>de</strong> forfaitaire <strong>de</strong> 500 €<br />
si coût ≤ 1 300 € HT/m². Ai<strong>de</strong><br />
forfaitaire <strong>de</strong> 400 € si coût<br />
compris entre 1 300 € et 1 500 €<br />
HT/m²<br />
SSC : Ai<strong>de</strong> forfaitaire <strong>de</strong><br />
1 500 € sur <strong>la</strong> main d’œuvre<br />
et construction neuve. Sous<br />
conditions <strong>de</strong> ressources et<br />
rési<strong>de</strong>nce principale uniquement.<br />
Collectivités CESI :<br />
– C té d’Agglo <strong>de</strong> La Rochelle :<br />
500 €<br />
– Delta Sèvres Argent : 300 €<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
Conseil Régional<br />
≤ 3 kWc, sous conditions <strong>de</strong><br />
ressources et instal<strong>la</strong>tion sur<br />
rési<strong>de</strong>nce principale :<br />
– Maîtrise <strong>de</strong> l’énergie standard :<br />
1 000 € (conso électrique<br />
annuelle comprise entre 3 500 et<br />
6 660 kWh). <br />
– Maîtrise <strong>de</strong> l’énergie<br />
exemp<strong>la</strong>ire : 2 000 € (conso<br />
électrique annuelle comprise<br />
entre < 3 500 kWh). *Bonus <strong>de</strong><br />
500 € pour le remp<strong>la</strong>cement d’un<br />
chauffe-eau électrique par un<br />
chauffe-eau so<strong>la</strong>ire.<br />
Bois-énergie<br />
Conseil Régional : 1 400 €<br />
pour les poêles hydrauliques/<br />
chaudières individuelles. 2 000 €<br />
pour les chaudières à granulés.<br />
40 % du coût <strong>de</strong>s travaux (max<br />
4 500 €) pour les chaudières<br />
à bois déchiqueté avec silo <strong>de</strong><br />
stockage annexe. 300 € pour<br />
les poêles F<strong>la</strong>mme Verte dans<br />
une construction BBC. Sous<br />
conditions <strong>de</strong> ressources et<br />
rési<strong>de</strong>nce principale uniquement.<br />
Pompes à chaleur Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Contacts :Région Poitou-<br />
Charentes – Service<br />
Environnement : 05 49 55 77 00<br />
A<strong>de</strong>me Poitou-Charentes :05 49<br />
50 12 12<br />
PROVENCE-ALPES-<br />
COTE D’AZUR<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
CESI :<br />
– CG Alpes <strong>de</strong> Hte Provence :<br />
350 €<br />
– CG Alpes-Maritimes : 400 €<br />
matériel Enerp<strong>la</strong>n exigé<br />
– CG 84 : 350 €<br />
– C té du pays d’Aubagne : 400€<br />
– C té <strong>de</strong> Pays d’Aix : 350 €<br />
– Gémenos : 10 % HT p<strong>la</strong>fonné<br />
à 500 €<br />
– Guillestre (05) : 150 €<br />
– Orange : 350 €<br />
– Fréjus : 200 €<br />
– Le Cannet : 800 €<br />
– Cagnes-sur-Mer : 350 €<br />
SSC<br />
– CG Alpes <strong>de</strong> H te -Provence :<br />
1 200 € (p<strong>la</strong>ncher chauffant<br />
uniquement)<br />
– CG Alpes-Maritimes : 400 €<br />
(matériel Enerp<strong>la</strong>n exigé)<br />
– CG <strong>de</strong>s Hautes Alpes : 1 200 €<br />
– C té du pays d’Aubagne : 1 150 €<br />
– C té <strong>de</strong> Pays d’Aix : 500 €<br />
– Gémenos : 10 % HT p<strong>la</strong>fonné<br />
à 500 €<br />
– Guillestre (05) : 400 €<br />
– Le Cannet : 800 €<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
– CG Alpes-Maritimes : 800 €<br />
(matériel Conforme NF EN 61<br />
215 ou NF D 61 646)<br />
– Gémenos : 10 % HT (max<br />
500 €)<br />
– Le Cannet : 800 € (vérifier<br />
auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune)<br />
Bois-énergie<br />
– CG Alpes <strong>de</strong> H te Provence :<br />
1 200 € pour les chaudières à<br />
p<strong>la</strong>quettes ou granulés <strong>de</strong> bois<br />
– CG Alpes Maritimes : 1 200 €<br />
pour une chaudière bois<br />
> 300 kW<br />
– C té du Pays d’Aix : Chaudière<br />
automatique ou pas : 10 % du<br />
coût global max 1 500 €, poêle<br />
à bois à alimentation manuelle :<br />
10 % du coût global max 250 €.<br />
Poêle à bois relié à un réseau<br />
<strong>de</strong> diffuseur : 10 % du coût<br />
global max 500 €<br />
– CG <strong>de</strong>s Hautes Alpes : 20 % du<br />
montant <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion pour<br />
les chaudières bois f<strong>la</strong>mme<br />
verte (ou assimilées) (bûches,<br />
granulés ou p<strong>la</strong>quettes), max<br />
1 200 €.<br />
Pompes à chaleur<br />
– CG Alpes <strong>de</strong> H te Provence :<br />
1 200 € pour un système <strong>de</strong><br />
chauffage par géothermie<br />
– CG Hautes Alpes : PAC<br />
géothermiques basse<br />
température = 600 € si capteurs<br />
horizontaux, 1 000 € si capteurs<br />
verticaux.<br />
Contacts :<br />
Région Provence-Alpes-Côte<br />
d’Azur – Service Environnement :<br />
04 91 57 50 57<br />
A<strong>de</strong>me Provence-Alpes-Côte<br />
d’Azur : 04 91 32 84 44<br />
RHÔNE-ALPES<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Conseil Régional :<br />
CESI : Chèque énergie <strong>de</strong> 300 €.<br />
SSC Chèque énergie <strong>de</strong> 1 000 €.<br />
Collectivités CESI :<br />
– CG Rhône, CG Savoie : 500 €<br />
– CG Savoie : 500 €<br />
– CA Grand Roanne, Firminy :<br />
200 € à 400 € sous conditions<br />
<strong>de</strong> ressources<br />
– Aime : 30 % (max 150 €)<br />
– Aigueb<strong>la</strong>nche, Châteauneuf :<br />
150 €<br />
– Aix-les-Bains : 70 €/m² (max<br />
350 €)<br />
– Albens, Chignin, St Badolph,<br />
St Pierre d’Albigny : 30 % (max<br />
300 €)<br />
– Albertville : 60 €/m²<br />
– Annecy : 20 % du coût <strong>de</strong><br />
l’instal<strong>la</strong>tion (max 1 500 €)<br />
– Apremont, C té <strong>de</strong> Com<br />
Chautagne, C té <strong>de</strong> Com cœur<br />
<strong>de</strong> Maurienne, C té <strong>de</strong> Com<br />
Maurienne Galibier, C té <strong>de</strong> Com<br />
<strong>la</strong> Rochette Val Gelon, Dardilly,<br />
Feyzin, Jacob Bellecombette,<br />
Laissaud, Lanslebourg, La<br />
Motte Servolex, Les Mollettes,<br />
So<strong>la</strong>ize, S t Étienne-<strong>de</strong>-Cuines,<br />
S t Hélène-du-Lac : 300 €<br />
– Bassens, Champagny en<br />
Vanoise, Chassieu, La Ravoire,<br />
Mey<strong>la</strong>n, Modane, Moutiers,<br />
Queige, St Alban Leysse, S te<br />
Marie-<strong>de</strong>-Cuines, Venthon,<br />
Yenne, S t Paul-Trois-Chateaux,<br />
Chaussan, Grézieu-<strong>la</strong>-Varenne,<br />
Messimy : 200 €<br />
– Barberaz : 30 % (max 200 €)<br />
– Barby, Cruet, Gilly sur Isère,<br />
Montagnole, Mouxy, Ran<strong>de</strong>ns,<br />
Rognaix, S t Alban-<strong>de</strong>s-Vil<strong>la</strong>rds,<br />
Termignon, Verel-Pragondran :<br />
150 €<br />
– Chambéry : 60 €/m²<br />
– Chanaz : 225 €<br />
– Cognin, Montailleur : 20 % (max<br />
150 €)<br />
– C té <strong>de</strong> Com du Pays-<strong>de</strong>-Gex :<br />
80 €/m² (max 400 €)<br />
– Grézy-sur-Aix, Le Bourget du<br />
Lac : 30 €/m² (max 150 €)<br />
– Mognard, S t François-<strong>de</strong>-Sales :<br />
100 €<br />
– Montmélian : 500 €<br />
– Montvalezan : 30 €/m²<br />
– S t Martin-<strong>de</strong>-Belleville : 300 à<br />
500 €<br />
– S t Rémi-<strong>de</strong>-Maurienne : 75 €<br />
– Ugine : 30 % (max 350 €)<br />
– Le Chambon-Feugerolles, La<br />
Ricamarie : 20 % sur <strong>la</strong> main<br />
d’œuvre (max 500 €)<br />
Syndicat mixte <strong>de</strong>s Pays du<br />
Forez : 5 000 € à 9 000 € si<br />
respect <strong>de</strong>s 7 points d’une<br />
réhabilitation performante<br />
Collectivités SSC :<br />
– CG Rhône : 500 €<br />
– CG Savoie : 1 200 €<br />
– Aime : 30 % (max 150 €)<br />
– Aigueb<strong>la</strong>nche : 250 €<br />
– Aix-les-Bains : 70 €/m² max<br />
560€<br />
– Albens, Chignin, S t Badolph,<br />
S t Pierre-d’Albigny : 30 % (max<br />
300 €)<br />
– Albertville : 60 €/m²<br />
– Annecy : 20 % du coût <strong>de</strong><br />
l’instal<strong>la</strong>tion (max 1 500 €)<br />
– Apremont, Barby, Bassens,<br />
Gilly-sur-Isère, Jacob<br />
Bellecombette, Laissaud,<br />
Lanslebourg, La Motte Servolex,<br />
La Ravoire, Les Mollettes,<br />
Queige, S t Alban Leysse, S t<br />
Hélène-du-Lac, Termignon,<br />
Yenne : 300 €<br />
– Barberaz : 30 % (max 200 €)<br />
– Chambéry : 60 €/m²<br />
– Champagny-en-Vanoise, S te<br />
Marie-<strong>de</strong>-Cuines, Venthon :<br />
200 €<br />
– Chanaz : 330 €<br />
– Châteauneuf, Cruet,<br />
Montagnole, Ran<strong>de</strong>ns, Rognaix,<br />
Vere-Pragondran : 150 €<br />
– Cognin : 20 % (maxi 150 €)<br />
– C té <strong>de</strong> Com cœur <strong>de</strong> Maurienne,<br />
C té <strong>de</strong> Com Maurienne Galibier,<br />
C té <strong>de</strong> Com <strong>la</strong>-Rochette-Val-<br />
Gelon, S t Étienne-<strong>de</strong>-Cuines :<br />
600 €<br />
– C té <strong>de</strong> Com du Pays <strong>de</strong> Gex :<br />
80 €/m² p<strong>la</strong>fonnée à 960 €<br />
– Dardilly, So<strong>la</strong>ize : 1 000 €<br />
– Feysin, Mey<strong>la</strong>n, Modane ;<br />
Mouxy : 500 €<br />
– Grézy-sur-Aix : 30 €/m² max<br />
150 €<br />
– Le Bourget-du-Lac : 30 €/m²<br />
(max 300 €)<br />
– Le Chambon-Feugerolles, <strong>la</strong><br />
Ricamarie : 20 % sur <strong>la</strong> main<br />
d’œuvre (maxi 500 €)<br />
– Mognard, S t François-<strong>de</strong>-Sales :<br />
100-€<br />
– Montailleur : 20 % (max 250 €)<br />
– Montmélian : 1 150 €<br />
– Montvalezan : 30 €/m²<br />
– Moutiers, S t Alban-<strong>de</strong>s-Vil<strong>la</strong>rds :<br />
400 €<br />
– S t Martin-<strong>de</strong>-Belleville : 600 à<br />
1 000 €<br />
– S t Rémi-<strong>de</strong>-Maurienne : 75 €<br />
– Ugine : 30 % (max 500 €)<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
– CG Rhône : 0,5 €/kWh <strong>la</strong> 1 re<br />
année (max 500 €)<br />
– Aime : 30 % (maxi 150 €)<br />
– Aix-les-Bains : 520 €<br />
– Albens : 30 % (max 300 €)<br />
– Annecy : 20 % du coût <strong>de</strong><br />
l’instal<strong>la</strong>tion (réalisé par un<br />
instal<strong>la</strong>teur QualiPV ; max<br />
1 500 €)<br />
– Albertville, Apremont,<br />
Châteauneuf, Dardilly, Jacob<br />
Bellecombette, Lanslebourg, La<br />
Motte-Servolex, Montmélian,<br />
Queige, S t Hélène-du-Lac : 300 €<br />
96<br />
97
ai<strong>de</strong>s<br />
– Barberaz : 30 % (max 200 €)<br />
– Chambery : forfait 500 €<br />
– Chanaz : 350 €<br />
– Cognin : 20 % (max 150 €)<br />
– C té Com cœur <strong>de</strong> Maurienne,<br />
C té Com Maurienne Galibier, C té<br />
Com <strong>la</strong>-Rochette-Val-Gelon, S t<br />
Étienne-<strong>de</strong>-Cuines : 600 €<br />
– La Ravoire, Moutiers, S t Alban<strong>de</strong>s-Vil<strong>la</strong>rds<br />
: 400 €<br />
– Modane, S t Alban-Leysse, S te<br />
Marie-<strong>de</strong>-Cuines, Venthon,<br />
Chaussan : 200 €<br />
– Mognard, S t François <strong>de</strong> Sales,<br />
S t Verand : 100 €<br />
– Cruet, Montagnole, Rognaix,<br />
Termignon, Verel-Pragondran :<br />
150 €<br />
– Mey<strong>la</strong>n, Mouxy : 500 €<br />
– S t Jean-<strong>de</strong>-Belleville : 10 €/m²<br />
max 100 €<br />
– S t Martin-<strong>de</strong>-Belleville : 400 à<br />
600 €<br />
– S t Rémi-<strong>de</strong>-Maurienne : 75 €<br />
Bois-énergie<br />
– Conseil Régional : Chèque<br />
énergie <strong>de</strong> 1 000 € pour les<br />
chaudières automatiques à<br />
granulés ou p<strong>la</strong>quettes.<br />
– CG Isère : 2 000 € pour une<br />
instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> chaudière<br />
bois automatique « bois<br />
déchiqueté » (ou p<strong>la</strong>quettes).<br />
675 € pour l’instal<strong>la</strong>tion<br />
d’un poêle à granulés (sous<br />
conditions <strong>de</strong> ressources).<br />
– CG Rhône : ai<strong>de</strong> « énergie » <strong>de</strong><br />
1 000 € pour une chaudière bois<br />
auto granulés ou p<strong>la</strong>quettes, ou<br />
Carnet d’adresses<br />
Recherche famille pour test<br />
<strong>de</strong> <strong>maison</strong><br />
S’inscrire sur le site <strong>de</strong> Velux :<br />
www.<strong>maison</strong>airetlumiere.fr/<br />
candidature<br />
Habitat participatif<br />
et Babylonia<br />
Architectes : Jean-Philippe<br />
Charron et Thierry Rampillon –<br />
Cr&on<br />
56, boulevard Gambetta<br />
38000 Grenoble<br />
Tél. : 04 76 56 24 04<br />
www.charon-rampillon.com<br />
chaudière bois bûche à hydroaccumu<strong>la</strong>tion.<br />
– CG Savoie : 1 000 € pour<br />
l’instal<strong>la</strong>tion d’une chaudière<br />
automatique au bois granulés<br />
– C té <strong>de</strong> Com Feurs en Forez et<br />
collines du Matin : 200 € pour<br />
une chaudière auto, bois bûche<br />
hydro ou poêle granulés<br />
– Dardilly, So<strong>la</strong>ize : 1 000 €<br />
– Firminy : 200 € à 400 € sous<br />
conditions <strong>de</strong> ressources<br />
– La Ricamarie, Le Chambon-<br />
Feugerolles : 20 % sur <strong>la</strong> main<br />
d’œuvre (max 500 €)<br />
Pompes à chaleur :<br />
– CG Rhône : 1 000 € pour le<br />
forage d’une PAC géothermique<br />
– La Ricamarie, Le Chambon-<br />
Feugerolles : 20 % sur <strong>la</strong> main<br />
d’œuvre (max 500 €)<br />
Contacts :<br />
Région Rhône-Alpes – Dir. <strong>de</strong><br />
l’Env. et l’énergie : 04 72 59 40 00<br />
A<strong>de</strong>me Rhône-Alpes :<br />
04 72 83 46 00<br />
DOM-TOM<br />
Gua<strong>de</strong>loupe<br />
So<strong>la</strong>ire thermique Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque Pas d’ai<strong>de</strong>.<br />
Contact :<br />
A<strong>de</strong>me Gua<strong>de</strong>. : 05 90 26 78 05<br />
Guyane<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Région – CESI : 300 €/m² max<br />
(en partenariat avec EDF).<br />
Forum du gui<strong>de</strong> <strong>pratique</strong><br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>positive</strong><br />
www.ecohabitat-participatif.fr<br />
La notion <strong>de</strong> partage<br />
Architectes : Stéphane Maupin<br />
et Nico<strong>la</strong>s Hugon – architecture<br />
& <strong>de</strong>sign<br />
171, rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Convention<br />
75015 Paris<br />
Tél. : 01 44 26 06 25<br />
Contact@stephanemaupin.com<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
Conseil Régional :<br />
Électrification rurale (site isolé)<br />
avec <strong>de</strong>fiscalisation : (p<strong>la</strong>fonné à<br />
1,8 kWc pour les particuliers, et<br />
3 kWc pour les professionnels)<br />
– Assiette éligible Région/FEDER<br />
: 4 €/Wc<br />
– Ai<strong>de</strong> EDF : 2,17 €/Wc<br />
Contacts :<br />
A<strong>de</strong>me Guyane : 05 94 31 73 60<br />
Martinique<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Fournisseur d’Énergie CESI<br />
EDF : 200 €/unité (référence<br />
200 litres).<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
Conseil Régional :Électrification<br />
rurale (site isolé) :<br />
A<strong>de</strong>me+FEDER : 4 €/Wc<br />
ou FACE+A<strong>de</strong>me à 95 %<br />
Contacts :<br />
A<strong>de</strong>me Martinique :<br />
05 96 63 51 42<br />
EIE : 05 96 59 19 60<br />
La Réunion<br />
So<strong>la</strong>ire thermique<br />
Fournisseur d’Énergie<br />
CESI : EDF : 217 €/unité<br />
(référence 300 litres).<br />
So<strong>la</strong>ire photovoltaïque<br />
Conseil Régional : Électrification<br />
rurale (site isolé) : Ai<strong>de</strong> FACE<br />
(79 %) + complément A<strong>de</strong>me<br />
(16 %).<br />
Contacts :<br />
A<strong>de</strong>me Réunion : 02 62 71 11 30<br />
Une seule direction : le Sud<br />
<strong>Tomas</strong> Miku<strong>la</strong>s – Architecte<br />
EPFL-SIA<br />
Route <strong>de</strong> Semsales 16<br />
CH – 1613 Maracon -Suisse<br />
Tél. +4121 653 06 74<br />
www.miku<strong>la</strong>s.ch<br />
Le bois massif prêt pour 2020<br />
Honka France<br />
68, rue Cassiopée<br />
74650 Chavanod<br />
Tél. : 06 76 23 35 84<br />
www.honka.fr<br />
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