Parce que je suis une fille - Droits des filles

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Travailler la main
dans la main:
Conclusion et
Recommendations
“Dans le meilleur des cas, les acteurs
internationaux et nationaux ont contribué à
améliorer la vie de milliers de jeunes gens
affectés par la guerre et le conflit. Au pire,
ils ont retardé et souvent entravé l’apport
d’un soutien aux jeunes, en aggravant
sensiblement les abus commis contre eux.”
Commission des femmes sur les femmes et
les enfants réfugiés
“Les guerres ne sont pas une excuse pour
violer nos droits. Nous avons tous des droits
– les orphelins, les infirmes, les enfants
détenus dans des prisons, les enfants vivant
dans la rue, les enfants des villages éloignés,
nous tous, filles et garçons – et nous vous
demandons d’œuvrer à la sensibilisation et à
la promotion de ces droits. Nous voulons en
savoir davantage sur nos droits de manière à
pouvoir les exiger...”
Du Rapport sur les jeunes de Graça Machel,
analyse stratégique sur les jeunes dans les
conflits armés, octobre 2007 226
Prévenir, protéger et promouvoir
En temps de guerre, ainsi que dans la période
qui la précède et celle qui la suit, les filles
et les jeunes femmes sont particulièrement
exposées aux risques. On les ignore et on
les marginalise, les conditions de la guerre
renforcent une discrimination omniprésente
contre elles. L’impact sur les filles s’étend
à tous les domaines et dépasse leurs rôles,
qu’elles soient combattantes ou victimes
de violence, pour englober leur santé, leur
éducation et le détail du quotidien de leur vie
et de leurs relations.
Ce rapport a mis en lumière les raisons
pour lesquelles et par lesquelles les droits
des filles sont violés dans les pays qui
émergent d’un conflit armé. Il montre
également clairement ce qui est perdu
quand les voix des filles sont ignorées, que
leurs capacités et leurs compétences ne
sont pas reconnues ou sous-développées.
Si l’on n’accorde pas une attention diligente
aux réalités quotidiennes des filles avant,
pendant et après un conflit, la pauvreté et
l’absence d’interventions ciblées efficaces
signifiera que beaucoup de pays, et les filles
qui y vivent, demeureront dans un cycle
d’insécurité pendant des décennies.
Les politiques et les recommandations
intégrées aux programmes affirment que
les agences internationales, les donateurs
et les gouvernements nationaux, les ONG
et d’autres parties prenantes essentielles
doivent améliorer leurs pratiques, changer
leurs politiques et réformer leurs institutions,
afin de prévenir les abus à l’encontre des
filles et de les protéger en tenant compte de
leurs besoins particuliers, d’écouter leur voix
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