BOUTTE transmission du savoir faire d expert a novice - these.pdf

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27.02.2015 Views

une ambiguïté de sens nous prendrons en compte des « unités de contexte » supérieures à l’unité de codage et non prises en compte dans le dénombrement mais utiles pour la compréhension. C’est aussi ce qu’on appelle l’analyse catégorielle, les catégories sont comme des rubriques significatives, le chercheur dénombre la fréquence de présence ou absence d’items de sens. Le découpage de la communication en « catégories » doit suivre des règles pour la validité de l’analyse, pour la recherche d’objectivité que nous poursuivons, nécesssaire aux comparaisons. L’analyse doit être : -homogène (pas de mélange), -exhaustive (tout le texte), -exclusive (le même élément pas dans la même catégorie), -objective (codeurs différents – même résultats), -adéquate et pertinente (adaptées au contenu et à l’objectif) (Bardin, 1998, p.40). Une première lecture « flottante » permet de repérer dans le texte les notions ou concepts évoqués dans notre problématique. Cette première lecture permet de concevoir une grille de catégories reprenant les thèmes problématisés. Il s’agit de repérer ce que notre interlocuteur dit de lui, de l’autre, de l’environnement et de la relation. Ainsi, notre grille comportera 4 catégories : Soi, l’Autre, Tiers exclu, Relation. Pour chacune des catégories, nous envisageons des sous-gatégories qui permettent d’affiner l’analyse. Les sous-catégories sont liées aux développements de notre problématique théorique. Ainsi les catégories ci-dessus compteront les sous-catégoiries suivantes : Soi : apprentissage, motivation à apprendre (ou à transmettre), autres, L’Autre : apprentissage, motivation à transmettre (ou à apprendre), autres, Tiers exclu Relation : eros, philia, agapé, symétrique, dissymétrique, tiers inclus Les sous-catégories « motivation à apprendre » et « motivation à transmettre » seront elles-mêmes détaillées en sous-catégories issues de notre problématique. Ainsi, pour la motivation à transmettre, nous utiliserons les motifs intrinsèques « Filiation », « Don » et « Deuil ». Pour la motivation à apprendre, nous utiliserons les motifs intrinsèques « Epistémique », « Attachement », « Compétence ». Comme nous l’avons dit dans notre problématique, les motifs proposés par Carré (2001) ne sont pas tous pertinents à notre 264

situation, ceux que nous retenons sont regroupés en fonction des propositions de Winnykamen (1990) et Aumont et Mesnier (1992). La lecture flottante des entretiens nous confirmera la pertinence de ces catégories. Les grilles d’analyse sont identiques pour les entretiens E1, E2, E3 à ceci prés que nous inversons bien entendu les sous-catégories de « Soi » et « l’Autre », notamment motivation à apprendre, motivation à transmettre suivant que l’interviewé est l’Expert (EE) ou le Successeur (ES). Nous élaborons ainsi une grille d’analyse commune à toutes les dyades et particulièrement à tous les Experts d’une part et tous les Successeurs d’autre part. Pour chaque dyade, les unités d’enregistrement de chaque entretien sont « copiées-collées » dans la grille, correspondant à chaque thème et sousthème (catégorie et sous-catégorie). Ce traitement sera appliqué aux entretiens de début de transmission (E1), de fin de transmission (E2), et de fin de transmission avec 6 mois au moins de délai (E3). Suivant les propositions de Bardin nous dénombrons les unités d’enregistrement relatives à chaque catégorie et sous catégories. Nous reportons ces chiffres dans un tableau récapitulatif qui permettra tout à la fois de mettre en regard les analyses des entretiens Expert et Successeur, mais aussi les entretiens E1, E2 et E3. Le dénombrement des unités de codage repose sur l’idée que si une catégorie est fortement représentée, si le nombre d’unités d’enregistrement est élevé, le thème correspondant est d’autant plus présent, d’autant plus important dans le discours, dans la pensée de l’interviewé. De fait, les évolutions des représentations catégorielles entre chaque type d’entretien doivent montrer pour chaque individu l’évolution de ses représentations, elle nous donnera une approche de l’apprentissage de l’individu. 265

une ambiguïté de sens nous prendrons en compte des « unités de contexte » supérieures<br />

à l’unité de codage et non prises en compte dans le dénombrement mais utiles pour la<br />

compréhension. C’est aussi ce qu’on appelle l’analyse catégorielle, les catégories sont<br />

comme des rubriques significatives, le chercheur dénombre la fréquence de présence<br />

ou absence d’items de sens. Le découpage de la communication en « catégories » doit<br />

suivre des règles pour la validité de l’analyse, pour la recherche d’objectivité que nous<br />

poursuivons, nécesssaire aux comparaisons. L’analyse doit être :<br />

-homogène (pas de mélange),<br />

-exhaustive (tout le texte),<br />

-exclusive (le même élément pas dans la même catégorie),<br />

-objective (codeurs différents – même résultats),<br />

-adéquate et pertinente (adaptées au contenu et à l’objectif) (Bardin, 1998, p.40).<br />

Une première lecture « flottante » permet de repérer dans le texte les notions ou<br />

concepts évoqués dans notre problématique. Cette première lecture permet de concevoir<br />

une grille de catégories reprenant les thèmes problématisés. Il s’agit de repérer ce que<br />

notre interlocuteur dit de lui, de l’autre, de l’environnement et de la relation. Ainsi,<br />

notre grille comportera 4 catégories : Soi, l’Autre, Tiers exclu, Relation.<br />

Pour chacune des catégories, nous envisageons des sous-gatégories qui permettent<br />

d’affiner l’analyse. Les sous-catégories sont liées aux développements de notre<br />

problématique théorique. Ainsi les catégories ci-dessus compteront les sous-catégoiries<br />

suivantes :<br />

Soi : apprentissage, motivation à apprendre (ou à transmettre), autres,<br />

L’Autre : apprentissage, motivation à transmettre (ou à apprendre), autres,<br />

Tiers exclu<br />

Relation : eros, philia, agapé, symétrique, dissymétrique, tiers inclus<br />

Les sous-catégories « motivation à apprendre » et « motivation à transmettre » seront<br />

elles-mêmes détaillées en sous-catégories issues de notre problématique. Ainsi, pour la<br />

motivation à transmettre, nous utiliserons les motifs intrinsèques « Filiation », « Don »<br />

et « Deuil ». Pour la motivation à apprendre, nous utiliserons les motifs intrinsèques<br />

« Epistémique », « Attachement », « Compétence ». Comme nous l’avons dit dans notre<br />

problématique, les motifs proposés par Carré (2001) ne sont pas tous pertinents à notre<br />

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