Lire le n°49 - AFP, Résidences retraite

Printemps 2009 - N°49

Sommaire
La vie dans nos résidences
Edito
P3
Les vœux 2009 du Pontreau Saint Lucien
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
Nos résidents ont la frite
Repas de Noël 2008 aux Aures
Mystère de la galette des rois
Les couronnés du Clos des Tours
Des salariés toujours plus assidus
La Péronnière en chantier
100 ans !
«L’Humanitude», une philosophie
du prendre soin à la Presqu’île
Vous trouverez dans ce
numéro de belles photos de
nos résidences sous la neige...
Serait-ce encore l'hiver ? Non !
Le printemps est bel et bien
arrivé à l'AFP ! Découverte de
la « Wii » en Charente, de
l'Humanitude dans les Bouches-du-Rhône, voyage en
Belgique, nouvelle résidence AFP dans la Vienne et
cent printemps pour Madame Demit en Dordogne !
Alors heureux printemps à tous !
Jérôme Chamuel
Directeur Clos Saint Roch
P12
P13
Wiiiiiiii à la rigolade aux Doucets
Référendum sur la modernité :
les résidents disent Wii… à l’unanimité
En couverture :
Clos saint Roch
Madame Marie DEMIT, centenaire
P14
P16
P17
P18
P19
La vie du groupe
P20
Portrait d’un métier
P22
Lou Mes de Maï et la Bastide du Chevrier
habillées aux couleurs de l’hiver
Une retraite bien méritée
Le Pré Saint Jean
Les partenaires de l’AFP
P24
Portrait d’un résident
P25
Rencontre à cœur ouvert
Rencontre avec les professionnels de santé
Le CNED : nouvelle formation à distance
pour le domicile, les EHPAD
Infirmière référente
Kinésithérapeute
Charmeur et attentionné, M. Albert Franc
Correspondants afp Magazine
La Presqu’Ile – Port de Bouc (BdR)
Jahida Bounoua
Calanque/Seigneurie – Marseille (BdR)
Elodie Barbeo
Lou Mes de Maï – Baux de Provence (BdR) Nicole Bocquelet
Las Mélaïes – Bonnat (Creuse)
Sylvie Pardoux
Laulade – Budelière (Creuse)
Marie-Claude Beaujon
La Source – Souvigny (Allier)
Charles Brunet
La Péronnière – Grand’Croix (Loire) Laëtitia Fougerouse
Les Morelles – Renaison (Loire)
Denise Tantot
Les Aures – Chabanais (Charente)
Françoise Costa
Les Doucets – Blanzac (Charente)
Marion Baurreau
Clos des Tours – Villefagnan (Charente) Stéphanie Audoin
La Génollière – Nieuil l’Espoir (Vienne) Nadia Robuchon
Clos Saint Roch – Montpon (Dordogne) Françoise Dumain
L’Abbaye – St Amant de Boixe (Charente) Christelle Arnoux
Clos Adler – Chauvigny (Vienne)
Carole Robieux
La Bastide des Lavandins – Apt (Vaucluse) Cathy Maurel
Maison des Fées – Dornes (Nièvre)
Christiane Vigier
Maison des Prés – Lucenay (Nièvre) Jacky Desphilippon
Maison des Huis – Neuville (Nièvre)
Angélique Nourry
Ourceyre – Vichy (Allier)
Aurélie David
Siège
Lucienne Benoit-Filippi
Ressources Humaines
Guillaume Arlaud
Personnel et non confidentiel
P26
Nouvelles de la Famille AFP
afp
Magazine
Le journal de l'AFP et ses filiales
Directeur de la publication : Jean-Louis de Boissezon
Rédactrices en chef : Alazaïs Coronel – Lucienne Benoit-Filippi
Création & Edition : www.Compoceans.com
Crédit photo AFP.

La vie dans nos résidences
Les vœux 2009
du Pontreau Saint Lucien
Mesdames et Messieurs les Résidents, Mesdames et Messieurs les Elus Locaux,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Familles…
Meilleurs
Vœux
Mesdames et Messieurs,
Pour ce second pot de l’amitié, c’est en toute humilité et simplicité que nous avons décidé d’ouvrir et d’élargir
le cercle d’invités. Sont présents ce soir, comme l’année passée, bien évidemment les résidents et les familles
de l’EHPAD, les élus locaux du Canton que nous remercions de leur présence et de leur soutien mais également
cette année les partenaires associatifs du Lencloîtrais, les représentants du corps médical et les partenaires avec
qui nous travaillons quotidiennement.
En effet, dans cette période de réjouissances qui se termine, un vieil adage dit que c’est le moment de contacter
les amis éloignés, ceux que l’on a perdus de vue. Il s’agit de renouer les liens, d’envoyer des messages d’amour
et d’amitié.
Il s’agit également de se souvenir….
Qu’il est toujours temps…
Temps d’aimer, temps de recevoir,
Temps de changer, temps de recommencer,
Temps de renaître, temps d’espérer,
Temps de promettre et temps d’agir,
Temps de vivre …. Tout simplement.
Ce moment tout simple est un vrai moment de convivialité, plus que de longs discours. Il se veut être un
moment d’échanges entre tous à partager dans la proximité. La résidence du Pontreau Saint Lucien est une maison
où la vie s’est installée petit à petit… un lieu de vie où l’on soigne… et un lieu de soins où l’on vit…
C’est grâce à l’engagement et l’implication de toute l’équipe et de L’Association des Foyers de Province, de
tous ceux qui sont réunis ce soir, que nous essayons de bâtir jour après jour un projet tourné vers la dignité et le
respect des personnes âgées. Je remercie toutes ces personnes.
2009 est annoncée partout comme une année difficile à vivre. Souhaitons que notre action quotidienne permette
de réaliser les petits objectifs qui mènent aux grands. Notre liberté réside dans notre capacité à bâtir et
construire plutôt qu’à attendre l’avènement des jours meilleurs. Je terminerai en passant la parole à Monsieur
Colin, Maire de Lencloître et Vice-président de la Communauté de communes.
J’en profite pour formuler un nouveau vœu pour l’année 2009…
« Regardons avec fierté le chemin parcouru… mais surtout avec envie le chemin à parcourir. »
Merci de votre écoute.
BONNE ANNEE, BONNE SANTE A TOUS !!!
Discours prononcé par Alain Kaminski lors de la fête du nouvel an de sa résidence – Directeur du Pontreau Saint Lucien – Lencloître (Vienne)
3

La vie dans nos résidences
Nos résidents ont la frite !
Il était une fois une équipée constituée de 16 globe-trotters, résidents et personnels accompagnateurs
du Clos Adler et de la Génollière, qui ont tenté l’aventure. Destination : « le plat pays »
tant de fois célébré par notre ami Jacques Brel.
A leur tête, une gaillarde centenaire
prénommée Julienne Bellicault qui, animée
de vitalité et de bonne humeur, a
participé à toutes les excursions.
Dimanche 12 octobre, deux minibus
pilotés par le personnel ont sillonné les
chemins de l’hexagone pour atteindre la
Belgique afin d’y séjourner une semaine,
en collaboration avec les employés
de la maison de repos et de soins rattachée
au CHU de Charleroi « Quiétude »
de Montigny-le tilleul.
Des embrassades chaleureuses ont
accueilli nos voyageurs qui ont profité
de ce jumelage franco-belge pour poursuivre
les liens amicaux et partager la
convivialité.
Après une nuit bien méritée, une
balade matinale dans un havre de paix
« L’Abbaye d’Aulne » a conduit nos promeneurs
sur la rive droite de la Sambre,
enjambant le hameau de Thuin. Une
errance bucolique dans les allées d’un
jardin abritant des plantes médicinales
et ceinturé d’un verger a permis de
savourer la sérénité des lieux.
Retour à Quiétude où un western
barbecue, animé par un duo de chanteurs
musiciens de country, a clos la
journée sur une note festive.
Mardi, magnifique soleil… « abusus
non tollit usum » (l’abus n’empêche pas
l’usage). Nos connaisseurs ont observé
scrupuleusement cette règle en dégustant
avec modération les trésors de la
distillerie de Biercée – Libertine. Ces
bières ont aiguisé les appétits qui ont
été apaisés par un buffet froid et digérés
par une visite culturelle de l’hôpital
de la Rose : objets d’arts, instruments
médicaux datant du XIIIème siècle
constituent les joyaux de cet Hôtel Dieu,
alors géré par les sœurs Augustines de
Lessines.
Mercredi, une expédition culinaire à
Oignies-en-Thiérache a entraîné nos
convives à 365 mètres d’altitude pour y
déguster un repas de chasse digne des
grands maîtres étoilés.
Jeudi, des travaux menaçant l’accès
au musée bruxellois de sciences naturelles
ont provoqué un repli providentiel
pour une découverte de la fameuse
Grande Place, du juvénile Manneken Pis
et de l’Atonium.
Vendredi, l’ultime jour de cet échange
a été marqué par un partage des
pratiques professionnelles pour le personnel
accompagnateur. Cet enrichissement
mutuel dans le dialogue a révélé
des différences dans les structures d’accueil.
La résidence Quiétude propose 120
lits au lieu de 102 pour nous (répartis en
69 à la Génollière et 33 au Clos Adler).
Des pathologies plus lourdes où une
prise en charge dans l’institution de
Quiétude nécessite un équipement
adapté et une soixantaine de membres
de personnel nursing ainsi qu’une équipe
de kinés, d’ergothérapeutes et d’un
Et un demi, et un...
logopède (en France orthophoniste). Le
service administratif est composé d’une
directrice, d’une assistante sociale et de
secrétaires.
Le bâtiment est entretenu par des
ouvriers et des agents d’entretien qui
veillent à la propreté et au cadre
attrayant de l’institution.
La veille du départ, rendez-vous aux
« Grands Prés », le centre commercial
de Mons, situé dans un espace architectural
où la pierre, le verre et les jeux de
lumière se conjuguent avec harmonie.
Nos grands voyageurs ont délesté leur
bourse avec l’incontournable shopping
de souvenirs et chocolats….
Samedi, « ce n’est qu’un au revoir,
mes frères » chantonnent les amis de la
Vienne, nous nous reverrons en 2009,
sur les terres poitevines.
Dieu merci, les amitiés ne connaissent
pas les frontières.
Article rédigé par Carole Robieux et Nadia Robuchon – CorCom Clos Adler – Chauvigny et Génollière – Nieuil l’Espoir (Vienne)
4

La vie dans nos résidences
Repas de Noël 2008 aux Aures
Comme chaque année, la résidence organise un repas de Noël avec les résidents, leur famille,
les dames visiteuses de maison de retraite et quelques personnalités.
Le mardi
16 décembre
2008, ces personnes
se sont
toutes retrouvées
autour de
p l u s i e u r s
tables. Elles
étaient décorées,
pour ce
grand jour, par
des Pères Noëls
réalisés en pâte à modeler et peints à la
main par les résidents eux-mêmes et
leur animatrice.
Tout ce beau monde a savouré un
copieux repas confectionné par les
mains magiques de nos deux cuisiniers
(Loïc et Martine). Le service a été effectué
par le personnel
collectif,
y compris
le personnel
soignant et
l ’ h o m m e
d’entretien.
Tous ont mis
la main à la
pâte pour
former une
grande équipe, très bien organisée. Les
résidents et leurs familles ont été très
contents de ce repas car il y a eu de
l’animation avec certains membres du
personnel qui, tout en travaillant, ont
fait en sorte que le repas se passe le plus
harmonieusement possible, dans la
bonne ambiance et le rire.
Cette journée a été clôturée par un
spectacle de chansons anciennes, avec
un couple d’animateurs-chanteurs
(Coup d’chapeau). Ce jour là, il n’y avait
plus de résidents ni de familles de résidents,
nous formions une grande famille.
En créant cette bonne ambiance, les
rapports entre le personnel, les résidents
et leur entourage ne se conçoivent
plus de la même manière. Il y a
quelque chose, comme un fluide qui
passe entre nous. La vie à la résidence
n’est plus perçue comme une finalité,
un désespoir. Mais bien sûr comme un
bon accompagnement de fin de vie.
Des rencontres comme celle-ci, il faudrait
qu’il y en ait plus pour vraiment
garder ce lien.
A bon entendeur…
Article rédigé par Françoise Costa – Corrcom des Aures – Chabanais (Charente)
5

La vie dans nos résidences
Mystère de la Galette des Rois
La coutume
Galette des Rois artisanale.
La tradition veut qu’elle soit l’occasion
de « tirer les rois » à l’Épiphanie :
une fève (aujourd’hui remplacée par
une figurine) est cachée dans la galette
et la personne qui obtient cette fève
devient le roi de la journée et a le droit
de porter la couronne dorée en carton
qui accompagne toujours cette galette.
Il doit offrir la prochaine galette. C'est le
plus jeune des convives, caché sous la
table, qui décide de la distribution des
parts.
L’origine
Un gâteau des Rois aux fruits
confits. II était d’usage, depuis un
temps immémorial et par une tradition
qui remontait jusqu’aux Saturnales
que la Rome antique célébrait sur la
fin du mois de décembre et au commencement
de janvier, de servir, la veille
des Rois, un gâteau dans lequel on
enfermait une fève qui désignait le roi
du festin. Les Romains utilisaient la fève
comme « bulletin de vote » pour élire le
roi du festin lors de ces fêtes de famille,
qui permettaient de resserrer les affections
domestiques. Pour assurer une distribution
aléatoire des parts de galette,
il était de coutume que le plus jeune se
place sous la table et nomme le bénéficiaire
de la part qui était désignée par la
personne chargée du service. La forme
ronde et dorée du gâteau est sans
doute une référence au culte solaire des
Saturnales.
L’histoire
Jadis, l’usage voulait que l’on partage
la galette en autant de parts que de
convives, plus une. Cette dernière,
appelée « part du Bon Dieu », « part de
la Vierge » ou « part du pauvre » était
destinée au premier pauvre qui se présenterait
au logis. Au Moyen Age, les
grands nommaient quelquefois le roi du
festin, dont on s’amusait pendant le
repas. L’auteur de la vie du duc Louis II
de Bourbon, voulant montrer quelle
était la piété de ce prince, remarque
que, le jour des Rois, il faisait roi un
enfant de huit ans, le plus pauvre que
l’on trouvât dans toute la ville. Il le revêtait
d’habits royaux, et lui donnait ses
propres officiers pour le servir. Le lendemain,
l’enfant mangeait encore à la
table du duc, puis venait son maître
d’hôtel qui faisait la quête.
Le duc de Bourbon lui donnait communément
quarante livres et tous les
chevaliers de la cour chacun un franc, et
les écuyers chacun un demi franc. La
somme montait à près de cent francs
que l’on donnait au père et à la mère
pour que leur enfant fût élevé à l’école.
Une chanson populaire raconte comment
les Rois mages sont venus
d'Afrique.
Pour l'Evangile, ils arrivèrent de
l'Orient. Peut-être viennent-ils tout simplement
du mystérieux pays d'où sont
originaires les Saintes Maries de la Mer et
qui porta longtemps le nom d'Egypte ?
Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie)
fût plus important que le jour de Noël.
Encore actuellement, en Espagne ce
sont les Rois mages qui apportent les
cadeaux à l'Epiphanie et non à Noël. Les
Rois mages sont bien plus importants
dans le cœur des enfants espagnols que
le Père Noël et le 6 janvier est l'occasion
d'une grande fête et de défilés dans les
rues. En 1711, le Parlement délibéra, à
cause de la famine, de le proscrire afin
que la farine, trop rare, soit uniquement
employée à faire du pain. Au commencement
du XVIIIe siècle, les boulangers
envoyaient ordinairement un gâteau
des Rois à leurs pratiques. Les pâtissiers
réclamèrent contre cet usage et intentèrent
même un procès aux boulangers
comme usurpant leurs droits. Sur leur
requête, le parlement rendit des arrêts
qui interdisaient aux boulangers de faire
et de donner, à l’avenir, aucune espèce
de pâtisserie, d’employer du beurre et
des œufs dans leur pâte, et même de
dorer leur pain avec des œufs. La défense
n’eut d’effet que pour Paris et l’usage
prohibé continua d’exister dans la
plupart des provinces. Quand vint la
Révolution, le nom même de « gâteau
des Rois » fut un danger et Manuel, du
haut de la tribune de la Convention,
tenta sans succès d’obtenir l’interdiction
du gâteau des Rois, mais la galette
triompha du tribun. Peu après, un arrêté
de la Commune ayant changé le jour
des Rois en « jour des sans-culottes », le
gâteau n’eut plus sa raison d’être, mais
cette disparition ne fut que momentanée
car il reparut bientôt sur toutes les
tables familiales dès que la conjoncture
le permit.
Article rédigé par Aurélie David – CorrCom Ourceyre – Vichy (Allier)
6

La vie dans nos résidences
Les Couronnés du Clos des Tours
Après la théorie… la pratique !
C’est à l’occasion de l’Epiphanie que le
Samedi 10 Janvier 2009, nos animatrices
se sont prêtées au jeu sous le
déguisement du Roi et de la Reine,
accueillies par les applaudissements et
les rires des résidents.
Sous le signe du partage, nous avons
découpé les galettes confectionnées la
veille par nos résidents lors d’un atelier
pâtisserie.
Remplis d’émotion, nous nous sommes
mis à la recherche du Roi et de la Reine.
Antoine, le petit fils de Madame Gaudin,
résidente au Clos des Tours, croqua
dans une fève et fut couronné le Roi du
jour, cela fit la joie de sa grand-mère.
Malgré la ruse de Monsieur Mollé qui
essaya de dissimuler la fève dans sa
poche, il fut couronné à son tour par
notre infirmière Sonia.
Il était fier et heureux d’être un de nos
Rois du jour.
Pour les résidents du Clos des Tours,
tout n’est que fête et occasion de partager
rires, joies et plaisirs.
Article rédigé par Stéphanie Chaigneau – Animatrice de Clos des Tours – Villefagnan (Charente)
La vie au sein du Groupe
Des salariés toujours plus assidus
Le nombre de salariés
ayant perçu la prime
d’assiduité au second
semestre 2008 est
constant sur l’AFP et
augmente sur DFP.
Communiqué du service Ressources Humaines du Siège – Marseille
7

La vie dans nos résidences
La Péronnière en chantier
Depuis la mi-octobre 2008, de drôles de fourmis se sont mises à l’ouvrage à la Péronnière !
Dans le cadre de la mise aux normes
des équipements incendie dans les
locaux collectifs, la résidence accueille
depuis maintenant quatre mois, un
contingent de divers entrepreneurs spécialisés
en la matière.
Citons en premier la société E.R.I
pour le câblage et l’électricité, représentée
par Monsieur Gilles Lejeune, responsable
de chantier, les établissements
Gaucher, menuisiers, pour la pose des
portes coupe-feu, la société Mourayre,
spécialisée dans le désenfumage
(trappes et conduits d’aération).
Les ouvriers ont tiré des réseaux de
câbles partant de chaque studio pour
relier tous les bâtiments à une centrale
d’alarme installée dans les bureaux.
Cette centrale d’alarme, en cas d’incendie,
gérera automatiquement le retentissement
des sirènes, l’ouverture des
bouches d’aération et des trappes
d’évacuation des fumées, la fermeture
des portes coupe-feu, ainsi que la
détection incendie de chaque partie de
la résidence, studios et communs, puis
pour finir, la surveillance des toitures.
Une télécommande assurera le fonctionnement
des blocs incendie.
Ces travaux ne sont, pour l’heure,
pas encore terminés, puisqu’il reste le
raccordement final de la centrale d’alarme,
entre autres choses !
Souhaitons-leur bon courage pour
finir, et remercions-les pour leur gentillesse,
leur patience et leur discrétion
(et oui !) : ils prennent la peine de ne
pas trop faire de bruit pendant la période
de la sieste des résidents, veillent à
tout nettoyer du mieux possible derrière
eux pour ne pas mettre en danger les
résidents, ou tout simplement pour
nous faciliter le travail !
Encore merci messieurs, et bonne
continuation !
Article rédigé par Laëtitia Fougerouse – CorrCom La Péronnière – Grand’Croix (Loire)
8

La vie dans nos résidences
100 ans !
Le 15 janvier dernier, Jérôme Chamuel et le personnel du Clos Saint Roch se sont mobilisés
pour la reine du jour, leur nouvelle centenaire Marie Demit.
Originaire du plein Périgord Vert,
Marie Demit habite Montpon
Ménestérol depuis 1939. Elle s’est retirée
au Clos Saint Roch, il y a 12 ans à la
suite du décès de son mari qui fût gendarme
à la brigade de Montpon
Ménestérol de 1939 à 1947.
Cette joyeuse fête s’est
déroulée en présence de
Jean-Paul Lotterie, Conseiller
Général et Maire de
Montpon Ménestérol, du
Capitaine Frédéric Munoz à
la tête d’une délégation de la
G e n d a r m e r i e
représentant les
brigades de Montpon
Ménestérol, Mussidan,
Ribérac, de l’antenne
sociale de Périgueux ainsi
que de l’association des
Gendarmes retraités, du
médecin de Marie Demit,
de ses enfants et quelques
uns de ses proches.
Après les divers messages
de félicitations,
Marie Demit s’est vue
remettre la médaille de la
ville de Montpon
Ménestérol par le maire de
la commune, des compositions
de fleurs et des
cadeaux.
L’après-midi s’est poursuivi en
musique autour du traditionnel gâteau
d’anniversaire. L’animateur, appelé pour
l’occasion, a pu donner libre cours à ses
improvisations et la traditionnelle chenille
a serpenté tranquillement autour
des tables.
Madame Demit, quel est donc votre
secret de longévité ?
D’après, la famille ce serait un gène
familial puisque sa grand-mère a vécu
jusqu’à l’âge de 104 ans.
Nous lui souhaitons de rester au Clos
Saint Roch encore de nombreuses
années.
Article rédigé par Françoise Dumain – CorrCom Clos Saint Roch - Montpon Ménéstérol (Dordogne)
9

La vie dans nos résidences
« L’Humanitude », une philosophie
du prendre soin à la Presqu’île.
Genèse de cette belle aventure qui vient de commencer...
Ayant exercé la profession d’infirmière
pendant 35 ans, j’ai beaucoup reçu de
mes patients et ils m’ont beaucoup
appris.
J’ai été « pétrie » par toutes les situations
que j’ai vécues auprès d’eux, à travers
eux, et il y a bien longtemps pour
moi, que la prise en charge d’une personne
fragilisée par la maladie ou l’âge,
voire les deux, est loin d’être un acte
banal, chaque individu étant unique face
à la souffrance, qu’elle soit physique ou
psychologique.
Nous, soignants, avons le devoir de
nous attacher à la singularité de chacun,
de nous adapter, afin de donner à notre
prise en charge la qualité, l’efficacité, le
sens qu’elle requiert.
Ce sentiment là, je l’avais au plus
profond de moi quand j’ai découvert en
2005, le livre de Jérôme Pélissier et Yves
Gineste, « HUMANITUDE », comprendre
la vieillesse, prendre soin
des hommes vieux. Je l’ai lu et relu,
trouvant à travers les mots l’expression
de mon propre ressenti, les clés qui nous
permettent de donner du sens, de la
profondeur à chacun de nos actes, quels
qu’ils soient. Ce livre est devenu ma
« Bible » en quelque sorte.
L’Humanitude est le fil conducteur de
notre projet d’établissement depuis plus
de quatre ans et une certaine idée de
cette philosophie a accompagné nos pas
depuis l’ouverture de la Presqu’île.
Pourquoi une « certaine idée » ? Tout
simplement, parce qu’il ne suffit pas de
décréter pour y parvenir.
Il faut avoir les bons « outils » et
savoir les utiliser afin de mettre en application
et de donner vie à une démarche,
dans le respect de la dignité de celui
dont on prend soin.
Les clés, c’est la Formation à
l’Humanitude qui nous les a données.
Grâce aux crédits que nous avons
obtenu de la DDASS en fin d’année
(dans le cadre des CNR), nous avons pu
suivre cette formation qui s’est déroulée
du 15 au 19 décembre 2008, au sein de
la résidence et à laquelle ont participé 10
membres du personnel, tout secteur
confondu.
La formation se déroule sur 5 jours.
La première journée est consacrée à
une sensibilisation à la méthode et à une
évaluation des pratiques au sein de la
structure, auprès des stagiaires. La formatrice
réunit le même jour tous les
autres membres du personnel afin de
leur expliquer les grandes lignes de la
méthode, ce, afin que chacun et chacune,
bien qu’il n’ait pas suivi la formation,
puisse comprendre la démarche.
La deuxième journée est théorique,
étayée de documentaires qui ne laissent
pas indifférents et qui nous ont
« secouées ».
Les troisième, quatrième et cinquième
jours sont consacrés à la pratique
auprès des résidents, particulièrement le
moment de la toilette et celui du repas,
ainsi qu’une analyse ; l’après-midi, des
situations rencontrées le matin.
Les thèmes qui ont sous-tendu cette
formation ont été nombreux et ont été
abordés avec maestria par Sabine
Soubielle, l’intervenante de l’Institut
Gineste-Marescotti (Yves Gineste et
Rosette Marescotti étant les co-fondateurs
de la méthodologie de soins) :
Qu’est-ce qu’un soignant ?
Le prendre soin, l’importance du
regard, de la parole, du toucher…
La communication verbale et non verbale.
Le prendre soin et les troubles du
comportement.
La capture sensorielle.
La prévention des dégradations.
Vivre et mourir debout.
Cette énumération est non exhaustive
et ces cinq journées ont été d’une
richesse inouïe.
Prendre soin autrement, en tenant
compte des forces vives de
la personne et lui permet-
Article rédigé par Marie-Christine Tournier – Directrice La Presqu’Ile – Port-de-Bouc (BdR)
10

tant de les utiliser jusqu’au bout, dans le
respect et la dignité de ce qu’elle est,
fondamentalement : un Etre Humain, un
Homme.
Cette « science pratique au service
du bien-être et de la qualité de vie » de
nos aînés, nous avons pour objectif à
présent d’en faire profiter l’ensemble du
personnel, à travers nos pratiques quotidiennes
en espérant obtenir d’autres
financements pour former, à terme, la
totalité du Personnel.
Témoignages
Brigitte Ihuel - Aide-soignante
« La formation correspondait à mes
attentes, la présentation était claire, précise,
concise, à la portée de tous. Elle
s’appuie sur des documentaires qui permettent
de mettre la théorie en rapport
direct avec les situations réelles.
Les outils donnés sont à la portée de
tous et applicables tout de suite.
Au sortir de cette formation il me reste
un sentiment d’humanitude dans ma
pratique professionnelle quotidienne. Je
me sens recadrée, remotivée, prête à
appliquer la méthodologie avec un
engouement sans précédent ».
Véronique Rosingana - Animatrice
« Cette formation était riche en émotions.
Ce qui m’a étonnée, à travers les
documentaires, c’est l’efficacité et la
réussite de l’utilisation de la méthode.
Les personnes ne se déplaçant plus ont
retrouvé leur autonomie. L’application
en commun de cette méthode nous
donne l’espoir d’apporter à nos résidents
un maximum de bien-être et le respect
de leur dignité ».
Carmen Venturini - AAPAD
« Cette formation n’a fait que renforcer
mes convictions. Je suis persuadée que,
par des échanges verbaux, visuels et tactiles
que nous avons acquis, complétés
par l’humanitude, nous deviendrons des
professionnels de la tendresse et donnerons
un sens à notre travail.
La nouvelle approche relationnelle acquise
lors de la formation m’a permis d’acquérir
les gestes appropriés aux résidents
réticents aux soins, de leur faire retrouver
ou conserver leur autonomie et une
dimension humaine au regard des autres
et de leur propre image ».
Isabelle Rakotoniaina - Infirmière
Référente
« L’humanitude, c’est une philosophie de
soin, mais c’est avant tout un savoir faire
accessible à tous, à travers des outils
simples et efficaces.
C’est ce que je retiens de cette formation
qui a été très riche en enseignement et
en émotions.
Cela a donné un sens à ma profession
d’infirmière. L’application quotidienne
de ces savoir-faire reste maintenant ma
priorité pour que tous les résidents
conservent leur dignité et gardent toujours
en eux cette volonté d’être ».
notre manière, des « soignants ». Une
formation riche en conseils, savoir-faire
et surtout riche en émotion.
Jahida Bounoua - Aide-soignante
« Une formation complète : j’ai enfin eu
les réponses aux questions que nous
nous posons à chaque instant, dans
notre travail. Une nouvelle approche
pour améliorer non seulement la qualité
des soins, mais aussi la qualité relationnelle
qui est déterminante dans ce
métier.
C’est une innovation, même si certains
gestes sont déjà prodigués car il n’est
pas toujours facile d’appliquer ce qui
nous a été appris ».
Leila Reghba - Chef Cuisinier
« La formation à l’humanitude m’a
appris que l’on pouvait soigner l’être
humain autrement qu’avec des médicaments.
Le regard, la parole, l’écoute, le
toucher sont des facteurs indispensables
pour une bonne prise en charge de la
vieillesse. Cette formation nous a confortées
dans le fait que, tout secteur professionnel
confondu, nous sommes tous à
Témoignages recueillis par Marie-Christine Tournier – Directrice La Presqu’Ile – Port-de-Bouc (BdR)
11

La vie dans nos résidences
Wiiiiiiiiiiii à la rigolade aux Doucets
Le 16 décembre 2008, date de la fête de Noël à la résidence Les Doucets, le Père Noël
avait dans sa hotte une console de jeu vidéo Wii ainsi que le plateau Wii Fit et des jeux
de mémoire et de sport.
Atelier mémoire et bowling sur la Wii.
L’idée est d’intégrer la console de
jeux dans le programme d’animation
déjà mis en place à la résidence. De
cette façon, il est proposé aux résidents
des activités variées, ludiques et physiques.
Les résidents sont conviés par
petits groupes à des séances :
- de sport avec le bowling, le golf, le
baseball, le tennis, la boxe,
- des sports plus calmes comme le
ping-pong, le billard, le tir, la
pêche,
- du sport de remise en forme
comme des mouvements de gym
douce, d’équilibre et de perception
du corps dans l’espace,
- du sport pour les neurones !
Ces activités sont accessibles à l’ensemble
des résidents puisque le handicap
n’est pas un frein pour pratiquer ces
différents sports.
La console de jeux s’est très vite intégrée
aux animations déjà en place et
apporte un complément. Les ateliers
mémoires se sont enrichis et des jeux
différents sont proposés comme l’identification,
la mémoire, l’analyse, les
maths, la perception. Il y en a pour tous
les goûts et pour tous les niveaux. Ces
exercices permettent de résoudre les
problèmes, de tester l’habileté et l’attention
des joueurs.
Dans le temps, l’utilisation de la
console de jeu Wii va évoluer. En effet,
il est important que les résidents
connaissent parfaitement le principe de
fonctionnement de la manette et des
jeux. Pour certaines personnes, la coordination
entre mouvement et appui des
touches de la manette reste difficile.
L’apprentissage commence par des
parties de bowlings, de golf et de la
gymnastique cérébrale. Mais ça ne va
durer, car ils apprennent beaucoup plus
vite que l’on pourrait croire. En plus des
résidents, il faut initier le personnel… ce
qui n’est pas le plus simple ! On a
même vu des résidents expliquer à leurs
animateurs le fonctionnement de la
machine. Un esprit d’équipe et de
« compétition », dans une ambiance
« bon enfant », s’est
institué autour des jeux.
Le grand avantage des jeux proposés
est son adaptation au degré de dépendance,
aux capacités et à l’attention du
résident. La manette est très ergonomique
et sa manipulation est facile pour
les résidents. Très simple à mettre en
œuvre, ces activités font référence à de
vrais sports sans les inconvénients du
matériel pour les pratiquer, une manette
suffit.
Ces activités variées permettent vraiment
« à nos jeunes » de pratiquer du
« sport » et de se divertir en fonction de
leur capacité.
Néanmoins, un problème important
est survenu. Pour le résoudre, un autre
téléviseur va être mis en place dans le
salon d’accueil pour assurer « les
chiffres et les lettres » et « question
pour un champion » pour les fans.
Un beau complément pour occuper
et varier les plaisirs d’une
journée. Notre planning
d’animation se complète.
Article rédigé par Marion Baurreau – CorrCom Les Doucets – Blanzac (Charente)
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La vie dans nos résidences
Référendum sur la modernité :
les résidents disent Wii… à l’unanimité.
Depuis un an, la Wii fait partie de nos outils d’animation. Bilan d’une année d’utilisation.
Les résidents ne se sont pas défilés
devant cette console de jeux. Nous
comptons parmi nos résidents 33 personnes
qui ont joué dont 8 grands
adeptes. Et 10 qui aimeraient bien jouer
plus mais qui sont déjà très occupés par
leurs nombreuses autres activités.
Concernant les autres joueurs, ils
nécessitent une aide et un accompagnement
plus soutenu pour jouer.
C’est une animation qui captive tout
le monde même les résidents spectateurs
qui en profitent pour encourager
et féliciter les joueurs. C’est un grand
moment de convivialité pour tous.
L’atelier Wii est proposé toutes les
semaines. Le résident fait son choix
dans une sélection de quatre ou cinq
jeux.
Les hommes sont en général plus
attirés par le tir ou la pêche. Certains
ont découvert pour la première fois ce
qu’était le jeu de bowling, mais celui qui
fait le plus rire est, sans aucun doute, la
course à dos de vache. La possibilité de
jouer à deux, de faire des challenges
entre résidents et employés, le partage
du jeu avec les enfants en visite à la résidence
sont des moments d’amusement
et de joie.
Les résidents s’adaptent vite au jeu
et comprennent rapidement les règles.
En plus de ce côté amusant c’est à la
base un atelier thérapeutique. Il permet
l’amélioration de l’estime de soi, de la
socialisation, la stimulation des fonctions
cognitives et spatiales et du
contrôle de soi. Le jeu est d’autant plus
intéressant que l’on peut y jouer assis.
L’objectif de cette deuxième
année est de proposer à davantage
de résidents de participer et
aux initiés 2008 de découvrir et
s’aventurer vers des jeux nouveaux.
Article rédigé par Sylvie Pardoux – CorrCom Las Mélaïes – Bonnat (Creuse)
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La vie dans nos résidences
Lou Mes de Maï et la Bastide du Chevrier
habillées aux couleurs de l’hiver
Le 7 janvier 2009, 30 centimètres
de neige ont suffit
pour placer notre résidence
en mode « autarcie » !
Ce matin là, tous les accès de la résidence
ont été très rapidement bloqués
par un important manteau de neige.
Une partie de nos équipes de travail
(services de soin et d’hôtellerie) n’a pu
se rendre à la résidence pour la prise de
poste du jour. Tous les services ont
cependant pu être assurés grâce à la
mobilisation et à la polyvalence des
équipes déjà présentes sur place. Bien
au chaud dans leurs studios, les résidents
ont apprécié la disponibilité de
leurs «anges gardiens» !
Chapeau bas pour Valérie l’infirmière,
Jackie, Nicole et Dany qui, pendant
deux jours, dormant sur place, ont prodigué
les soins nécessaires à tous nos
résidents. Grâce à la prévoyance et au
talent de conduite sur neige de notre
chef de cuisine Mickael, nous n’avons
manqué de rien au restaurant. Le suspense
s’est concentré sur la cuve de
gaz, dont le stock a diminué avec une
rapidité inquiétante mais grâce à la
réactivité de Primagaz, nous avons pu
refaire le plein dès le samedi ! Merci à
Cathy, Marie-Christine et Colette
d’avoir assuré avec brio les services de
repas et de nettoyage. Sans oublier
Magali et José, qui ont bravé la neige et
le froid pour livrer les portages au village.
Bel exemple d’une équipe soudée et
solidaire face à l’adversité, avec une
conscience professionnelle sans faille !
Bravo à tous et encore 1000 mercis !
Article rédigé par Nicole Bocquelet – CorrCom Lou Mes de Maï – La Bastide du Chevrier – Les Baux-de-Provence (BdR)
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La Presqu’ile
La Génollière
Les Doucets
La Callanque - La Seigneurie
Le Pontreau Saint Lucien
15
Marseille

La vie dans nos résidences
Une retraite bien méritée
C’est avec beaucoup d’émotion que personnel et résidents se sont réunis
pour fêter le départ en retraite de Madeleine Fourneron, AAPAD de nuit.
Après quelques mots de notre directrice
Pascale Tabard, Madeleine reçoit
des cadeaux souvenirs de la part de ses
collègues et des résidents (une montre,
une lampe et une magnifique composition
florale). Celle-ci, très émue, remercie
tout le monde et invite à partager le
verre de l’amitié.
Je vais en quelques lignes vous retracer
la vie de Madeleine.
Née dans une famille de huit
enfants, elle commence à travailler très
tôt. A 15 ans et demi, elle part à Paris
avec une cousine et exerce pendant un
an la profession de femme de ménage
dans un salon de coiffure pour 200
francs par mois à l’époque.
De retour en Creuse, elle se marie à
16 ans ; cinq enfants naissent de cette
union.
Après les avoir élevés, elle décide de
reprendre son indépendance et de
retravailler. Elle
effectue différents
remplacements.
Elle est recrutée à
Laulade en 1991
comme CES dans
le cadre de l’accompagnement
de la personne
âgée où différentes
missions lui
sont confiées
(soins de nursing, distribution des petits
déjeuners…). En 1992, elle obtient un
contrat en CDI en qualité de veilleuse de
nuit. En 2000, après avoir suivi les
modules d’AFP Formation, elle obtient
le titre d’AAPAD.
Depuis, Madeleine accompagne les
résidents tout au long de la nuit ; soit
17 ans de service au sein de la résidence.
Sa retraite comme elle le dit « je la
prépare en douceur en me consacrant à
mes activités préférées : l’entretien de
ma maison, la culture de mon potager
sans oublier l’essentiel, profiter de mes
enfants et petits enfants, donc pas le
temps de m’ennuyer ! ».
Bonne retraite
Madeleine !
Article rédigé par Marie-Claude Beaujon – CorrCom Laulade – Budelière (Creuse)
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D’extérieur, l’établissement se distingue
par son élégance, une architecture
de plain-pied dont l’étendue laisse imaginer
de beaux volumes intérieurs. Des
structures en bois et un mur habillé d’une
pierre calcaire locale communément
appelée « la galuche » accueillent le visiteur
et donnent de l’éclat à la façade de la
résidence. Ces matériaux sont un clin
d’œil à notre culture locale.
Le bâtiment est implanté au cœur de
Saint-Jean-de-Sauves, une commune de
1300 habitants située au nord du département
de la Vienne à 35 kilomètres de
Poitiers. Il comprend quatre unités de 15
studios, liées par les espaces de vie, les
salons, salles de restaurant et autres services
tels que salon de coiffure, pédicure
et salle de culte. Chacun des 60 studios
est meublé et équipé d’une salle de bain,
de prises télévision et téléphone et offre
un accès direct sur les terrasses et jardins
de la résidence.
Un Pré composé de Marguerite,
Coquelicot, Jonquille et Violette
Parmi les fleurs, nous avons retenu les
plus champêtres pour désigner nos unités
de vie et rester en cohérence avec le
thème du pré. Avec l’arrivée des premiers
résidents, les villas Marguerite,
Coquelicot, Jonquille et Violette ont donc
pris vie. Notons au passage qu’un grand
sticker représentant la fleur a été installé
sur le mur à l’entrée de chaque villa en
guise de signalétique.
Fini les difficultés de lecture ou d’interprétation.
La fleur, en harmonie avec les
coloris de la villa, permet un repérage
immédiat dans la résidence. Une idée très
esthétique qui a séduit tous nos résidents
et visiteurs. A retenir !
Les premiers résidents sont arrivés au
rythme de trois le lundi puis deux par jour
la première semaine pour ceux qui avaient
réservé les premiers. Tous ont eu le plaisir
de pouvoir choisir leur chambre suivant
l’orientation, la luminosité, la vue ou
mieux encore, le voisin ou la voisine que
l’on a bien connu et que l’on ne voyait pas
si souvent ! Ainsi, nos premiers résidents
ont été des clémentois, habitants de
Saint-Jean-de-Sauves depuis longtemps.
La vie dans nos résidences
Le Pré Saint Jean
La Résidence du Pré Saint Jean a accueilli ses premiers résidents lundi 12 janvier en début d’aprèsmidi.
L’équipe recrutée une semaine plus tôt avait minutieusement préparé la résidence pour ce
grand jour !
Notre première résidente nous raconte les raisons de son entrée au Pré
Saint Jean :
« Il y a longtemps que j’attendais de pouvoir être accueillie dans cette résidence.
Je suis veuve depuis 26 ans et je vivais seule chez moi où je m’ennuyais un peu.
J’ai pris l’initiative de venir visiter et choisir ma chambre. Aujourd’hui, j’aime cet
endroit et je ne regrette rien. Ma chambre est de plus en plus belle et je n’ai plus
à me soucier de l’intendance du quotidien !
Comment s’est déroulée votre arrivée ?
« Je suis arrivée en début d’après midi avec mon fils. J’ai apporté un petit
meuble de chez moi et on m’a aidé à m’installer. J’ai revu Monsieur D. que j’ai
bien connu (Monsieur D occupe la chambre en face). Le matin, je vais le voir, il me
fait la lecture du journal et on parle des souvenirs d’autrefois. Et puis j’ai fait des
nouvelles connaissances. Au restaurant, les repas sont trop copieux… je suis traitée
comme une princesse !
Quelles sont vos relations avec le personnel ?
« Quelqu’un m’aide le matin pour ma toilette. Tout le monde est à proximité,
on connait presque tout le monde parmi les résidents et le personnel. La veilleuse
de nuit m’a tenu compagnie la nuit de la tempête ».
Madame M.
Une prise en charge adaptée
La villa Jonquille est conçue pour
accueillir 14 personnes souffrant de la
maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés
et deux places sont réservées à l’accueil
de jour. Aujourd’hui, deux résidents
sont accueillis dans cette unité, ils prennent
leur repas en salle de restaurant avec
les autres résidents et participent aux activités
et animations proposées à l’ensemble
des résidents.
Article rédigé par Anne Maillard – Directrice du Pré Saint Jean – Saint-Jean-de-Sauves (Vienne)
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La vie dans nos résidences
Rencontre à cœur ouvert …
…entre Annick Devillers,
Directrice de la résidence La
Source et des Résidences de la
Nièvre et Charles, avec le questionnaire
de Proust comme support
de cette entrevue.
Définissez-vous ?
Je pense que tant qu’il y a de la vie, rien
n’est jamais définitif, que tout reste possible,
que l’on peut revoir sa copie et la
corriger.
Votre caractère ?
Déterminée, enthousiaste constante, battante,
positive volontaire.
Votre principale qualité ?
La générosité.
Votre principal défaut ?
L’exigence.
Vos poètes préférés ?
Apollinaire, Aragon, Neruda.
Votre danse préférée ?
Le tango.
Vos héros ?
Le Dalai lama, Marie Curie, Sœur
Emmanuelle.
Votre musique préférée ?
Mes goûts sont très éclectiques, de la
bonne musique qui procure émotion,
énergie ou paix.
Votre cinéma préféré ?
Les films d’auteurs, intimistes et de science
fiction.
Vos peintres préférés ?
Matisse, Modigliani, Picasso, Gauguin.
Votre boisson préférée ?
Le Saumur Champigny : léger, fruité fleuri
et frais.
Ce que vous détestez ?
La trahison, la vulgarité, l’hypocrisie et la
mauvaise foi.
La réforme que vous estimez le plus ?
L’émancipation de la femme et l’abolition
de la peine de mort.
Comment aimeriez-vous mourir ?
En pleine santé, dans la conscience et la
paix.
Votre état d’esprit ?
Vif et réactif.
Quels sont les mots qui ont une grande
importance pour vous ?
La reconnaissance : Etre reconnu c’est être
impliqué dans un ensemble où se croisent
le respect, la confiance, la solidarité, la
considération, la dignité humaine. C’est
permettre l’accomplissement de l’autre, et
combler ses besoins.
Le sens : Comprendre et vivre positivement
le sens de la vie qui est la nature
même de nos existences sans oublier de
conscientiser pourquoi nous faisons certains
actes ou nous laissons faire certaines
choses.
La place : Dans la vie, tout doit être à la
bonne place au bon moment. D’autre
part chacun d’entre nous doit prendre sa
place, celle qui lui revient, celle à laquelle
il peut prétendre.
Oser : avoir le courage, l’audace d’aller de
l’avant. C’est aussi croire au domaine de
tous les possibles
Quelle est pour vous la base essentielle
de la vie ?
La relation car être relié, c’est "ne pas être
coupé de", c’est être affectivement présent
mais c’est avant tout être accessible
et vulnérable.
La faute qui vous inspire le plus d’indulgence
?
Celle que l’on peut être amenée à faire
pour sauver une vie.
La faute qui vous inspire le moins
d’indulgence ?
Abuser de son pouvoir sous toutes les
formes.
Annick Devillers au micro de Charles Brunet
Avez-vous des regrets ?
Il paraît qu’il vaut mieux avoir des remords
que des regrets, alors je crois tendre vers
cette maxime.
Quel est votre rêve ?
Faire le tour du monde à la découverte
des autres.
Vos citations préférées ?
Je sors mon agenda car j’en ai de nombreuses
« Tout est changement, non pour ne plus
être, mais pour devenir ce qui n'est pas
encore » Epictète
« Méfie-toi de ceux qui confondent
l'éclairage et la lumière » Tonino
Benacquista
« Vis aujourd'hui comme si c'était le dernier
jour. Et fais des projets comme si tu
étais là pour l'éternité. » Proverbe chinois
« Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste
espère qu’il va changer et le réaliste
ajuste ses voiles » William Arthur Ward
« L’apparence requiert art et finesse, la
vérité, calme et simplicité » E. Kant
« Ce que tu peux faire ou rêve de faire,
commence-le, l’audace est génie, puissance
et magie » Goethe
« Ayez surtout le souci de séparer les
choses du bruit qu’elles font » Sénèque
« Visez toujours la lune, même si vous la
ratez vous atterrirez parmi les étoiles » Les
Brown
Quelle est votre devise ?
« On ne peut pas marcher en regardant
les étoiles, quand on a un caillou dans son
soulier » Lao Tseu
Merci beaucoup.
Propos recueillis par Charles Brunet – CorrCom La Source – Souvigny (Allier)
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La vie dans nos résidences
Rencontre avec les professionnels de santé
Une mutualisation des compétences « de proximité » pour une efficience de nos actions de santé
au profit des personnes âgées, malades, dépendantes.
La première rencontre « Allons plus
loin ensemble » des professionnels de
santé a réuni, à la résidence La Pomme
de Pin, des acteurs pluri professionnels
de proximité, dans une dynamique catalysatrice
et fédératrice, pour une
mutualisation et harmonisation des
prestations de soins et de service,
auprès des personnes âgées, malades,
dépendantes.
Le Logement Foyer - Résidence
Retraite et le Service de Soins Infirmiers
à Domicile (SSIAD) La Pomme de Pin, en
partenariat avec Nestlé Clinical Nutrition
France, a organisé une première rencontre
des professionnels de santé le
vendredi 28 novembre 2008 dans les
locaux de la résidence.
Ce sont les multiples échanges avec
des professionnels du territoire, qui
nous ont permis de mettre en exergue
une problématique commune : à savoir
un réel isolement professionnel, la
méconnaissance des dispositifs existants
face à une prise en charge des personnes
âgées, soit à domicile soit en
structure de soins de plus en plus complexe.
En effet, la prise en charge de
soins, de prestations et de services de
cette population fragilisée, rencontre
des dysfonctionnements en termes de
coordination des interventions.
Comment, dès lors, pouvons-nous
agir, afin de pallier une telle situation ?
Cette réflexion faite, il nous est
apparu pertinent, d’offrir à ces derniers,
de nous offrir, un espace-temps propice
aux échanges. Cette première rencontre
« Allons plus loin ensemble » avait pour
ambition de favoriser le partage, la fluidité
des informations des professionnels de
proximité ; ceci pour une plus grande
réactivité et efficacité de réponses -
concrètes- dans la prise en charge quotidienne
et coordonnée de nos « Aînés ».
Elle fut riche en interrogations, informations
et réflexions.
Ainsi, médecins généralistes, spécialistes,
directeurs d’établissement, directeurs
d’aide à domicile, infirmiers, pharmaciens…
ont pu échanger « concrètement
» sur des thématiques communes.
Docteur Françoise GAUNET-ESCARRAS, Adjointe au Sénateur Maire, Jean-Claude GAUDIN,
Déléguée à la santé Madame Naddya Sadelli, directrice de Pomme de Pin
et Monsieur Philippe CHAIX, Responsable Sud du Laboratoire Nestle Clinical Nutrition France.
Latifa Amiar, Infirmière référente du SSIAD.
Nombreux étaient les personnels de la santeá̀ avoir répondu présents.
Cela nous a permis de nous
connaître et reconnaître, de tisser des
liens de futures collaborations professionnelles.
Cette rencontre fut un succès, car
elle venait combler une véritable carence
dans ce secteur d’activité en Santé.
Il nous semble important que de
telles actions soient développées sur
l’ensemble de notre territoire afin que
nous allions toujours plus
loin Ensemble…
Article rédigé par Latifa Amiar - Cadre de Santé SSIAD La Pomme de Pin – Marseille (BdR)
19

La vie du groupe
Le CNED : Nouvelle formation
à distance pour le domicile, les EHPAD
FLASH INFO : Depuis septembre 2008, le Centre National d’Enseignement à
Distance (CNED), en partenariat avec le Pôle Formation
Santé (PFS, un des 10 certificateurs AAPAPD), a mis en place
une formation d’ « Agent d’Accompagnement auprès de la
Personne Agée et de la Personne Dépendante ». Le CNED assure la
formation théorique ainsi qu’un suivi personnalisé ; la partie présentielle
(112 heures de formation pratique) étant réalisée par les Certificateurs.
Rappel historique du certificat
Professionnel de l’AAPAPD :
L’augmentation de la durée de vie
entraîne un vieillissement de la population.
Avec la croissance du nombre de
personnes âgées apparaît de nos jours la
question de la dépendance, du grand
âge et de la place réservée aux personnes
âgées dépendantes de la société.
Cette situation est un véritable défi
pour les établissements spécialisés
comme le sont les EHPAD qui doivent
faire face aux besoins des personnes
âgées dont la moyenne d’âge est de
plus en plus élevée et le degré de
dépendance en constante progression.
Les nouvelles normes de qualité de
vie et de confort, la réforme de la tarification
des établissements entraînent
des exigences supplémentaires, s’inscrivant
dans ce constat.
La formation de l’ensemble du personnel
des maisons de retraite doit leur
permettre de répondre à ces différentes
facettes.
L’agent d’accompagnement est
né du constat suivant : dans un établissement
gérontologique ou dans un
service d’aide à domicile, la hiérarchie
du personnel par services se définit
ainsi :
• Agent de service
ou femme de ménage
• Aide Soignante
• Infirmière
20

Les deux derniers postes ont une
fonction de soins. Les chefs d’établissement
ont souhaité que l’Agent de
Service ait lui une fonction d’accompagnement.
Ce désir a double objectif :
• établir un contact régulier, plus
intime avec la personne âgée,
• faire participer les agents de services
aux projets de vie des établissements
ou des équipes de soins.
Les effets de la mise en œuvre de la
loi sur la réduction du temps de travail
font apparaître également la nécessité
de développer la polyvalence du personnel
dans les petites structures en
particulier pour permettre une meilleure
organisation des services.
Dans ce contexte, le certificat professionnel
de niveau V d’« Agent
d’Accompagnement auprès des
Personnes Agées et des Personnes
Dépendantes » est né d’une synergie
d’acteurs professionnels et institutionnels
après une analyse d’activité et l’élaboration
d’un référentiel de compétences.
L’homologation a pris effet en
décembre 2000.
La formation qualifiante de l’Agent
de Service doit mettre l’accent sur l’accompagnement
des personnes âgées
dans ses gestes et actes de la vie courante.
Elle vise à les rendre capables d’assurer
la sécurité, le confort, la prise en
compte globale de l’individualité de la
personne âgée en conjuguant les services
avec les aptitudes à l’accompagnement
du résident dans son quotidien.
Les fonctions de l’Agent
d’Accompagnement recouvrent
trois domaines :
• Animation et Accompagnement :
accueil, accompagnement, animation,
relation
• Préparation et service du repas
• Entretien des locaux et du matériel
Cette fonction « Agent
d’Accompagnement » permet :
• une reconnaissance professionnelle
vis-à-vis des autres secteurs
hébergement et soins.
• une implication dans l’élaboration
et la mise en œuvre du projet de
vie de la résidence et du projet
d’accompagnement individualisé
du résident.
• une approche globale de la personne
âgée aux capacités physiques
et psychiques de plus en
plus réduites.
• l’acquisition de réflexes et d’outils
pour détecter des anomalies et
aussi le développement de leur
capacité à transmettre à qui de
droit les constats, en connaissant
les limites de leur propre intervention
au sein d’une équipe.
Les tâches de l’agent de service ont
été pointées, avec les formateurs et les
chefs d’établissement.
Outre des objectifs de compétences
techniques de service :
• l’entretien des locaux,
• la lingerie,
• la cuisine,
• le service en salle à manger,
• l’aide aux soins.
Les professionnels du milieu gérontologie
souhaitent, dans le recrutement
de l’agent d’accompagnement, retrouver
les compétences suivantes :
- favoriser le maintien de l’autonomie
de la personne âgée à travers
l’aide à l’accomplissement de
gestes de la vie quotidienne ;
- savoir écouter et entendre le vécu
de la personne âgée et ses interrogations
sur son devenir ;
- savoir transmettre les informations
sur l’état de santé physique et
moral de la personne âgée à l’ensemble
du personnel ;
- savoir observer et analyser les
situations d’urgence et agir en
conséquence ;
- pouvoir accompagner normalement
la personne âgée jusqu’à la
fin de sa vie et établir les relations
avec les familles dans une
démarche d’équipe, dans le cadre
du projet d’établissement.
Ces besoins sont la conséquence de
l’évolution de la vieillesse vers une plus
grande dépendance de la Personne
Agée dont la moyenne d’âge est de plus
en plus élevée.
Il faut noter que l’on déplore également,
à l’heure actuelle, la pénurie des
« soignants » et le peu d’enthousiasme
des nouveaux diplômés des IFSI pour
venir travailler dans les structures d’accueil
pour personnes âgées. Toutefois, il
existe une réelle demande de la part de
personnes non diplômées, parfois formées
en tant qu’auxiliaire de vie, à venir
s’investir dans ces structures.
C’est une réalité que nous devons
prendre en compte et il est indispensable
que ces personnes là soient formées
sur les plans théorique et pratique
à l’accompagnement des personnes
âgées, qui plus est, lorsqu’elles deviennent
dépendantes. A ce niveau la compétence
ne se décrète pas et la formation
d’AAPAPD nous parait indispensable.
La qualification en tant qu’AAPAPD
répond aux exigences du décret du 26
avril 1999 sur les conventions tripartites.
De part la polyvalence qu’il confère
aux Agents d’Accompagnements, le
certificat professionnel peut permettre
d’émarger sur les deux premiers champs
de tarification, à savoir la dépendance
et l’hébergement et représente donc un
intérêt important pour les établissements.
D’autre part, cette formation
peut également servir de tremplin pour
la poursuite de la qualification vers les
diplômes d’Aide Médico Psychologique
et d’Aide-Soignante.
Les personnes titulaires du certificat
professionnel d’AAPAPD sont dispensées
de l’épreuve écrite d’admissibilité
au concours d’Aide-Soignante (réf. : circulaire
du 19/02/2007).
Quelles belles perspectives
d’avenir pour le certificat professionnel
d’AAPAPD !
Article rédigé par Linda Chéron – Formatrice – Consultante AFP Formation – Marseille (BdR)
21

Portrait d’un métier
Infirmière référente
Katia Fleury à l’Abbaye
Fiche de fonction
L’Infirmier encadre le personnel soignant dans la pratique des soins. Il assure un suivi médical des résidents
et met en œuvre des actions de prévention des risques sanitaires. L’Infirmier exécute et surveille les
prescriptions médicales (médicaments, injections, prises de constantes biologiques), les soins d’hygiène et
les régimes alimentaires. Il coordonne et assure la surveillance des équipes soin, des matériels et des stocks,
de la tenue et de la mise à jour des dossiers médicaux. L’Infirmier assure l’interface avec les familles, médecins
et intervenants extérieurs et veille au confort et au bien être des résidents.
Un diplôme d’Etat est exigé et sont recherchées des compétences informatiques et des qualités relationnelles.
5 questions à Katia FLEURY
POURQUOI avez-vous choisi ce
métier ?
J’avais un projet professionnel basé
sur la polyvalence et
comme objectif un poste
de cadre de santé.
Pour cela, je me suis
orientée sur des postes
qui m’ont permis d’acquérir
des compétences
techniques, relationnelles
et je me suis investie au
sein de projets transversaux
(qualité des soins,
formation). Au moment
de faire un choix professionnel,
j’ai postulé pour
un poste d’infirmière
référente afin d’être une
personne ressource dans
l’amélioration continue
de la qualité des soins et
dans la conduite de projet.
Que faisiez-vous
AVANT votre arrivée à
l’Abbaye ?
J’ai travaillé dans la
fonction publique hospitalière comme
infirmière en médecine interne, gastroentérologie
et néphrologie pendant
trois ans puis j’ai occupé un poste au
sein du pôle de remplacement de l’hôpital.
Dans ce cadre, j’ai travaillé dans la
plupart des services chirurgies, médecines,
consultations. J’ai également travaillé
auprès des personnes âgées en
médecine gériatrique et maison de
retraite long séjour.
Katia Fleury
Quelles sont les QUALITES dont
vous devez faire preuve ?
L’infirmière référente est garante de
l’éthique. Elle est l’interface avec les
résidents, les familles, l’équipe soignante
et les autres professionnels.
Pour cela, il faut être responsable,
écouter, accompagner, analyser, contrôler
et rendre des comptes. Dans ma pratique,
je me réfère à mes valeurs professionnelles
: le respect, l’honnêteté, la
responsabilité et la collaboration.
Quelle est votre
meilleure ANECDOTE ?
L’anecdote qui me vient
en tête concerne une de
nos résidentes qui est diabétique
et désorientée et
qui, chaque soir, nous
demande à heure fixe : «
elle est pas encore arrivée
la piqueuse ?». Elle a gardé
un repère, elle sait qu’à
17h30 elle va avoir son
injection d’insuline.
Comment imaginezvous
votre métier dans
L’AVENIR ?
Le vieillissement de la
population et sa mutation
nécessitent l’adaptation
des établissements qui
accompagnent les personnes
âgées dépendantes.
Dans ce cadre, les
professionnels ont su faire
évoluer le secteur gérontologique
en introduisant de nouveaux
métiers : le poste d’infirmière référente
relève de cette adaptation. Je pense que
l’infirmière référente devra acquérir des
compétences de plus en plus précises
sur les procédures, les normes de qualité,
la réglementation dans le secteur
sanitaire et social. Il ne faudra pas pour
autant oublier le côté relationnel.
22

L’équipe des soignants
Une journée avec Katia FLEURY
Dès mon arrivée, je prends connaissance
des transmissions des évènements
de la nuit.
Je vais à la rencontre des équipes sur
les secteurs de soins pour m’enquérir
des évènements particuliers au niveau
de l’organisation des soins, des résidents.
Pour les examens et les consultations
ayant lieu dans la journée, je vérifie que
les documents nécessaires sont prêts.
Je participe à la réunion de synthèse
journalière avec les différents services
(hébergement, cuisine et administratif).
Au quotidien, j’effectue le suivi des
résidents et des familles, je réponds aux
demandes particulières des intervenants
de la résidence (médecins, kinésithérapeutes).
Je travaille sur les projets de vie des
résidents avec l’équipe et gère le travail
administratif (planning, gestion du
matériel médical).
Je réalise des entretiens auprès des
résidents et de leurs familles en fonction
des demandes de l’équipe. Je reçois les
familles, je les rassure, réponds aux
questions, prends en compte leurs
demandes.
Je communique les éléments importants
à l’équipe pour améliorer la
démarche qualité auprès des résidents.
Je travaille en binôme avec le médecin
coordonnateur qui est présent deux
jours par semaine dans le cadre du projet
de soin.
Toutes mes actions s’inscrivent dans
le cadre du projet d’établissement en
étroite collaboration avec la Directrice.
L’infirmière référente doit former un
binôme avec la direction pour garantir
au personnel des conditions de travail
acceptables et ainsi favoriser le bien être
des résidents et le bon fonctionnement
de l’établissement.
Propos recueillis par Christelle Arnoux – CorCom de l’Abbaye – St Amant de Boixe (Charente)
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Les partenaires de l’AFP
Kinésithérapeute
Régis Brat, kinésithérapeute intervenant à la résidence les Morelles
Quel est votre rôle ?
Le rôle du kinésithérapeute dans la
résidence « Les Morelles » est basé sur
une stimulation régulière des personnes
à mobilité réduite. Le défaut de perception
du déséquilibre associé à une déficience
musculaire conduit souvent à la
chute.
Comment procédez-vous pour
travailler avec ces personnes ?
La rééducation est un élément primordial
pour le maintien des gens au
sein de la Résidence. Elle doit être précédée
d’un bilan préalable type « Tinetti »
(bilan global d’évaluation : motricité des
membres supérieurs et inférieurs, équilibre)
afin d’évaluer les déficiences
motrices du patient et suivi d’exercices
simples posturaux luttant contre l’akinésie
et la perte de l’équilibre.
Quel est le but de votre travail ?
En réalisant cet objectif, le kinésithérapeute
diminue grandement le risque
de chute et permet une autorééducation
journalière.
Quel est le point fort de la résidence
?
La Résidence « Les Morelles » possède
un environnement favorable à ce
type de travail par la fonctionnalité des
studios, l’espace extérieur et le dynamisme
du personnel.
Combien de temps passez-vous à
la Résidence ?
Actuellement le travail de rééducation
réalisé par le cabinet de kinésithérapie
de St Germain Lespinasse représente
6 heures par semaine.
Pourquoi exercer auprès des personnes
agées ?
Notre rôle de praticien auprès des
personnes du 3ème âge est le même
que pour les gens plus jeunes. Notre
motivation et notre dynamisme permettent
d’apporter un plus aux résidents
sur le plan fonctionnel et sur le moral :
c’est le sens de notre métier de kinésithérapeute.
Interview réalisée par Denise Tantot – CorrCom Les Morelles – Renaison (Loire)
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Portrait d’un résident
Charmeur et attentionné…
Monsieur Albert Franc réside depuis deux ans à la Bastide des Lavandins.
Il est né à Tunis en 1925. Du soleil, il
en a gardé la chaleur, et malgré son
départ de Tunisie en 1958, pour Paris, il
a l’éclat méditerranéen dans les yeux.
Monsieur Franc a travaillé dans les
travaux publics et il a connu les grands
chantiers comme la construction de
l’autoroute A7. Que de souvenirs…
titanesques !
C’est un homme cultivé et gentil,
qui a su charmer toutes les dames à son
arrivée dans l’établissement.
Il habitait Montpellier depuis
quelques années et devait se rapprocher
de sa fille qui habite Roussillon.
Monsieur Franc est aussi un homme
« branché »… la sonnerie de son portable
résonne parfois dans les salons. Il
aime rester en lien avec « ses femmes » :
sa fille et sa petite-fille.
Moderne, mais appréciant les traditions
comme celle de Noël. Eh, oui, qui
mieux que lui, peut jouer le Père Noël
auprès des enfants ? Il est un bonhomme
rouge, attentif aux enfants, s’amusant
presque autant qu’eux.
Aller à Marseille voir la mer, partir en
sortie à Aigues-Mortes… il est toujours
prêt, toujours là. Curieux et ouvert, il
apprécie les visites, les échanges et son
sourire ouvre bien des portes.
Comment lui faire plaisir ?
En organisant, par exemple, une
table de belote, car il est aussi un joueur
de cartes. Pas un joueur acharné et
intransigeant, mais un amateur aimant
le bon jeu, dans une bonne ambiance…
et pour gagner bien entendu. C’est
pour ça qu’il joue aussi à la loterie
nationale. On ne sait jamais !
Et rien ne l’enchante plus que la
petite bise du matin que le personnel
féminin veut bien lui faire.
Alors, Albert, je vous embrasse !
Article rédigé par Bénédicte Vial, Animatrice La Bastide des Lavandins – Apt (Vaucluse)
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Personnel et non confidentiel
Nouvelles de la famille AFP
EMBAUCHES
Nous souhaitons la bienvenue aux
salariés ayant rejoint le groupe AFP.
Ont été embauchés et titularisés, au
sein du Groupe, à l’issue de leur
période d’essai :
En juillet 2008
- Nadège BLANCHARD,
Aide soignante à la Presqu’île ;
- Mélanie SOUMILLE,
Aide soignante
à la Bastide du Chevrier ;
- Marcelle DURY,
Employée de service aux Morelles ;
- Corinne JAY,
Employée de service aux Morelles ;
- Emilie HERVIER,
Aide soignante à la Péronnière ;
- Colette SAYVE,
Aide soignante à la Péronnière ;
- Noémie DARDILLAC,
Aide soignante au Clos des Tours ;
- Chantal MERESSE,
Employée de service à l’Abbaye ;
- Christine CHILLOC,
infirmière au Pontreau St Lucien.
En août 2008
- Claire TERISSE,
Infirmière à Las Mélaïes ;
- Magali THIZY,
Ergothérapeute à la Péronnière ;
- Joëlle IVEMY,
Aide soignante au Clos des Tours ;
- Emilie MIRAY,
Auxiliaire de vie au Clos des Tours ;
- Coralie GUILLAUMIN,
Agent de service hôtelier à Ourceyre.
En septembre 2008
- Virginie QUINQUAUD,
Auxiliaire de vie à Las Mélaïes ;
- Benoît BORDERIEUX,
Aide cuisinier à la Source ;
- Thomas QUARRE,
Aide soignant à la Source ;
- Habiba ALOUI,
Aide soignante à la Péronnière ;
- Hafida BENAZZOUZ,
Infirmière à la Péronnière ;
- Jean-Paul BEZIADE,
Employé de service aux Doucets ;
- Jacqueline BOIVINEAU,
Aide Médico Psychologique
aux Doucets ;
- Audrey MERLE,
Aide soignante au Clos des Tours ;
- Isabelle RAFFOUX,
Employée de service
au Clos des Tours ;
- Richard RENON,
Technicien de maintenance
au Clos des Tours ;
- Nathalie MARTIN,
Employée de service de nuit
à la Génollière ;
- Michel DUFFY,
Agent de maintenance à l’Abbaye ;
- Katia FLEURY,
Infirmière Référente à l’Abbaye ;
- Aurélie GAUTIER,
Infirmière à l’Abbaye ;
- Véronique BLANDINEAU,
Auxiliaire de vie au Pontreau St Lucien ;
- Geneviève BREMAUD,
Auxiliaire de vie de nuit
à la Tour du Poêle ;
- Marie BREMAUD,
Aide cuisinière à la Tour du Poêle ;
- Sylvie GABARD,
Aide soignante à la Tour du Poêle ;
- Brigitte GANDIN,
Auxiliaire de vie de nuit
à la Tour du Poêle ;
- Marie OVIDIO,
Infirmière à la Tour du Poêle ;
- Anne MAILLARD,
Directrice du Pré Saint Jean ;
- Odile JARDIN,
Animatrice au Foyer Logement
de Vouillé ;
- Marie-Thérèse MIMAULT,
Employée de service
au Foyer Logement de Vouillé ;
- Patricia ROUBINET,
Employée de service
au Foyer Logement de Vouillé ;
- Julie GUICHARD,
Aide soignante de nuit
à la Bastide des Lavandins.
En octobre 2008
- Jessica FORTE,
Aide soignante à la Presqu’île ;
- Aurélie TENDERO,
Aide soignante à la Presqu’île ;
- Sabrina MALTERRE,
Employée de service à Laulade ;
- Amandine PALOU,
Psychologue à la Source ;
- David PISTONE,
Aide soignant à la Péronnière ;
- Marie-Hélène PRADIGNAC,
Employée de service au Clos des Tours ;
- Dimitri BLANCHARD,
Cuisinier au Pontreau St Lucien ;
- Laurence THAUREAU,
Secrétaire au Pontreau St Lucien ;
- Magali TRANCHANT,
Employée de service de nuit
au Pontreau St Lucien ;
- Françoise HIRT,
Aide-Médico Pyschologique
à la Bastide des Lavandins.
En novembre 2008
- Mélanie GAULIER,
Cuisinière à la Calanque ;
- Laetitia PALLAS,
Aide soignante à Las Mélaïes ;
- Karen DESPRES,
Auxiliaire de vie à la Source ;
- Luc REMY, Cuisinier aux Morelles ;
- Véronique PONCET,
Aide soignant à la Péronnière ;
- Emmanuelle TOURNEBOURAUD,
Secrétaire à l’Abbaye.
En décembre 2008
- Olivia IZZO,
Aide soignante à la Presqu’île ;
- Badra BAHLOUL,
Employée de service à la Seigneurie ;
- Charlotte OSSO,
Aide soignant à la Bastide du Chevrier ;
- Adeline TRONCY,
Aide soignante aux Morelles ;
- Emma WILMET,
Aide soignante aux Morelles ;
- Roselyne ARTAUD,
Auxiliaire de vie de nuit aux Aures ;
- Manuela DA COSTA,
Aide soignante aux Aures ;
- Florence DELAGE,
Aide soignante aux Aures ;
- Stéphanie MANDON,
Aide soignante aux Aures ;
- Valérie LAMAZIERES,
Infirmière aux Doucets ;
- Xavier DELOOR,
Cuisinier au Clos des Tours ;
- Steeve GRANDVEAU,
Auxiliaire de vie à la Génollière ;
- Aurélie GAUTIER,
Infirmière, à l’Abbaye ;
- Honorine FOUILLET,
Auxiliaire de vie au Clos Adler ;
- Caroline JACQUELIN,
Employée de service
à la Maison des Prés ;
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Personnel et non confidentiel
Nouvelles de la famille AFP
Louis
Hélian
- Philippe VANZETTA,
Agent de maintenance
au Pré St Jean ;
- Xavier MORENO,
Aide cuisinier
à la Bastide des Lavandins.
DIPLÔMÉS
Félicitations aux salariés ayant
obtenu un diplôme.
Novembre 2008
- Sylvie DIOT, à la maison des Huis,
Auxiliaire de vie sociale (DEAVS) ;
- Valérie SIMONNET,
à l’Abbaye, Aide soignante.
Décembre 2008
- Séverine DOUCET,
à Laulade, Aide soignante ;
- Christelle ARNOUX, à L’abbaye,
BTS Assistante de Direction.
SST
Ont été formés au « Sauveteur
Secourisme du Travail » (SST)
ou « Prévention et Secours Civiques »
(PSC) ou « Attestation de Formation
aux Gestes et Soins d’Urgence »
(AFGSU) :
Octobre 2008
- Bastide du Chevrier : Nicole BOCQUE-
LET, Muguette DELASPRE, Marie-
Christine JOX, Catherine MARTINEZ,
José MARTINEZ, Jean-Claude WALC-
ZAK, Samah ZENASNI.
- La Source : Gérard BERGER, Idalina
DA SILVA, Noëlle ROY.
- La Péronnière : Brigitte FALLU.
- Nièvre (Les Fées, Les Prés, Les Huis) :
France AUBRY, Evelyne BEURDELEY,
Jacky DESPHELIPPON, Angélique
NOURRY
- Ourceyre : Karine BASSOT, Isabelle
FIVEZ, Yvette GIRAUD et Pierre
TAILLARDAT.
Novembre 2008
- Les Aures : Huguette VIGNAUD
Décembre 2008
- Las Mélaïes : Catherine BOURCY,
Christine DAUGER LOTHE, Christiane
FOURNIER, Laetitia VAREILLAUD.
- Laulade : Mélanie CHEBRET, Annie
Claude MONNOU.
Ont été formés et ont réussi à l’examen
« Service de Sécurité Incendie et
d’Assistance aux Personnes » (SSIAP) :
Décembre 2008
Clos Saint Roch
- Cathia MONTANT, Jean-Pierre BREUIL.
RETRAITE
Octobre 2008
- Liliane MOULHERAT,
Employée de service
à la Maison des Prés ;
- Juanita GUERIN,
Cuisinière au Pontreau St Lucien.
Janvier 2009
- Madeleine FOURNERON,
AAPAPD de nuit à Laulade.
MÉDAILLE DU TRAVAIL
Novembre 2008
- Régine BRUNHES,
Infirmière à Laulade,
médaille d’argent ;
- Arlette NEUVIALLE,
AAPAPD de nuit à Laulade,
médaille d’argent ;
- Marie Claude BEAUJON,
Aide Soignante à Laulade,
médaille d’or.
MARIAGE
Tous nos vœux de bonheur.
Novembre 2008
- Magali THIZY,
Ergothérapeute à la Péronnière,
épouse René IBARRA LAMILLA.
NAISSANCES
La famille AFP s’agrandit.
- 27 octobre 2008 :
Hélian, fils de Héloïse THIBAUDEAU,
Aide Soignante, à La Génollière ;
- 12 novembre 2008 :
Louna, fille de Betty AUTEAU,
Employée de Service de nuit,
au Pontreau St Lucien ;
- 06 janvier 2009 :
Louis, fils de Stéphanie DOLIMONT,
Aide soignante de nuit, à l’Abbaye.
N’hésitez pas à donner
des photos à votre Corcom
pour égayer cette rubrique !
Rubrique rédigée par Guillaume Arlaud, CorCom Ressources Humaines et tous les Corcoms !
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